_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades. _ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose". _ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.
Sujet: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Lun 16 Aoû - 0:35
Quelques jours plus tôt...
Une fine silhouette souple semblait se déplacer au cœur des ruines, sautant de pierre en pierre, elle finit alors atterrir sur ce qui ressemblait être une petite placette. Là demeurait une ancienne fontaine fissurée dont l'eau ne coulait plus depuis des siècles. La mousse avait pris place en son creux, un crâne semblait aussi y avoir choisi son tombeau. La chose qui se mouvait pour arriver ici se stoppa net, se tenant en équilibre sur une main sur le rebord de la fontaine.
" Sariny... " " Plaît-il Acilijar? Vous avez besoin de moi? " " Il me faut plus d'âmes... il te serait assez aisé d'en trouver là où je te l'indiquerais... " " Voler??? Cut! Cut!! Cut!! Je vais devoir me salir les mains encore! Héhéhéhé! "
Sariny retrouva le plancher des vaches comme l'on disait couramment, se dressant alors sur ses pieds, le dos légèrement voûter, les bras ballant devant lui. Là, ses lourdes griffes râpaient le pavé dans un grincement agaçant alors qu'il se mouvait dans un geste de balancier de droite à gauche.
" Je suppose que cela sera assez simple pour toi, non? " " Bien évidemment! Je suis un être particulièrement doué dans ce que j'entreprends! Hihihihihi! " " Je n'en doute pas! " " Héhéhéhéhé! Allons allons!! Je m'en vais gaiment faire mon bonhomme de chemin! "
Tournant alors le dos à son maître, le Yorka partit en chantonnant un air quelque peu lugubre, sautillant étrangement avant de disparaître tout aussi brutalement... il avait une mission à accomplir, et elle ne serait pas sans perte....
Des cris, des hurlements, des pleurs... une épaisse fumée paraissait alors s'échapper et se voir à l'horizon pour quiconque se trouvait sur Eridania... Si vous étiez sur les plaines, peut-être sentiriez-vous une étrange odeur de chairs brûlées... si vous êtes plus loin sur les Gorges de Paramis, est-ce que vous vous doutiez que les petits nuages noirs qui dansaient au plus loin où pouvait vous porter vos yeux étaient le présage d'un funeste sort? Sachez seulement que votre imagination ne vous ferez pas défauts si vous supposiez l'horreur car c'était ce qui attendait les pauvres âmes se trouvant là bas.
Dalma. Il n'y avait jamais rien eu depuis des décennies dans ce petit fief. Les gens y vivaient en harmonie avec leur croyance ainsi que la nature qui les entourait, peuple de paysans de tout bords, quelques soit les races, tous menaient une existence des plus paisible. Mais voilà, ici, il n'y avait guère de vaillants combattants, peut-être de simples anciens soldats qui avaient abandonné leur épée pour une vie plus simple, des femmes, des enfants et quelques vieillards qui s'accrochaient tant bien que mal à leur existence en offrant leur enseignement et racontant les contes d'autrefois. Toutefois, en quelques secondes, tout fut bannis d'un simple coup de griffe.
Sariny s'était tranquillement présenter comme un troubadour, dansant et chantant de son étrange voix vacillante, ni vraiment masculine, ni vraiment féminine. Il portait une tenue couleur de sable, ainsi que masque rappelant le rouge des briques des maisonnettes de Dalma. Il y avait un grand sourire dessiné dessus, il avait de grands yeux félins et jaunes, exprimant de l'amusement... et de la folie à ne pas en douter. Il semblait venir de nul part, seul, faisant des acrobaties qui paraissaient si simples à faire lorsque l'on le voyait.
" Oyé! Oyé! Peuple de Dalma! Voici le gentil Sariny qui débarque! Oyé! Oyé! Bella vctima! Je vais vous emmener dans ma barque! Hahahaha! Tadaaam! "
Ce fut alors que le bouffon qu'il jouait s'arrêta dans sa chanson en prenant une pause loufoque, souriant d'une esquisse particulièrement vilaine. Les quelques gens se trouvant là le regardèrent avec un air circonspect et peu réceptif.
" Quel mauvais public vous faites! Vous êtes d'un ennui mortel! Huhuhuhuhu! Tayooooooo! "
Brutalement, un tremblement se fit sentir sur le sol, alors que Sariny pointait du doigt tout le village. Là, derrière lui, une troupe de Gorgoroths armés jusqu'aux dents arrivèrent en poussant de graves cris gutturales. A peine les villageois eurent le temps de réagir en se rendant compte qu'ils étaient subitement attaquer, que le meneur de groupe avait disparu. Mais sa voix ricanante raisonnait subitement. L'animal se tenait alors sur un toit de chauffe en tenant une jeune femme, sa griffe sous sa gorge.
" Je trouve qu'elle serait plus jolie avec un nouveau sourire. "
Devant le regard des individus apeurés, il prit alors son temps pour tailler la gorge de la pauvre jeune femme qui s'étouffa dans un râle dégoûtant. Visiblement déçu, Sariny la lâcha simplement, ses mains souillées, le corps de sa victime roula sur le toit avant de s'écraser sur le sol comme une poupée de chiffon.
" Visiblement j'avais tord. Cela ne lui va pas du tout. Hihihihihii! Dommage pour elle! A qui le tour? "
Les Gorgoroths présents s'en prirent alors à toutes personnes se dressant sur leur chemin. Leur nombre? Une trentaine aisément, assez pour commettre de pires forfaits dans le petit village. Les hurlements s'intensifièrent, les enfants pleuraient avant de voir leurs larmes cessaient à jamais. Les maisons étaient mises à sac, le feu brûlait et ravageait alors leurs plantations ainsi que leur demeure. Si Dalma avait été un lieu de paix et de sérénité, tout n'était plus que désespoir et fumée noire. Mais il était évident que celui qui s'amusait le plus n'était autre que Sariny que l'on entendait rire à chaque fois qu'il égorgeait une pauvre âme. Plus ils les saignaient, plus sa folie gagnait en puissance, n'étant pas capable d'étancher sa soif de sauvagerie...
" Petit, petit... venez jouer avec Sariny... Mouhahahahahahaha! "
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Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Mar 17 Aoû - 23:10
Une mission de plus terminée, une! Et, accessoirement, un petit pécule de plus amassé! Qu'il était bon ce sentiment du travail bien fait! Bon, certes, ledit travail n'était pas bien compliqué -accompagner une petite caravane en tant que protecteur de Tyrhénium à une ville des vastes plaines, non loin de Dalma-, cette sensation que le travail accomplit laisse chaque camp satisfait! Le voyage n'avait pas été long, a peine quelques jours, et la distance couverte n' étant pas si importante, Abbhy avait pu se passer de cheval, se contentant de patrouiller et de partir en éclaireur sous forme féline autour de la caravane -ce qui expliquait la nervosité des montures -pauvres herbivores-, la seule chose à déplorer fut une simple roue cassée, pas d'escarmouche, pas de bandits, pas de voleurs. Ni déserteurs. Ni animaux sauvages.
Et c'était là que quelque chose clochait. Car de par son métier, Abbhy voyageait souvent et à peu près partout. Et toujours, absolument toujours, un carnivore affamé ou un groupe de brigands tentaient d'arraisonner la caravane. Toujours. Sauf là. Personne. Rien. Même pas un bruit de mouche ou un bruissement de feuilles n'avaient accueillis les voyageurs à la fin de leur voyage. Et c'était ce qui inquiétait Abbhy. Le village n'avait pas été attaqué, certes, mais l'instinct d'Abbhy la poussait à fuir. Son instinct autant humain qu'animal, car qu'est ce qu'un humain si ce n'est un animal qui se couvre de pauvres tissus pour dissimuler une nudité dont il a honte? Et cet instinct lui dictait la fuite, à elle que la peur ne venait pourtant pas souvent harceler.
Aussi Abbhy n'avait pas vraiment demandé son reste, prenant sa paie et se retransformant le plus vite possible pour rentrer le plus vite possible chez elle, à l'abri de la tempête que tous ses sens pressentaient plus qu'ils ne la percevaient. Elle courait depuis environ cinq minutes, Jack coincé et accroché dans son cou lorsque l'odeur frappa ses narines si sensibles. Puis ce furent les cris. Des cris, des hurlements, des pleurs. Un rire.
Bifurquant aussitôt, la panthère se faufila, véritable ombre dans la plaine dépourvue d'arbres, se rapprochant de la source de ce qu'elle pressentait être une horreur. Son instinct lui hurlait dans les oreilles "Fais demi-tour!, Fuis, fuis tant qu'il est encore temps!" Mais elle continuait sa route, se rapprochant inexorablement, refusant d'écouter ce qui lui aurait sûrement permis de rester en vie, car l'instinct est une force à ne jamais négliger,et celui qui survit est en général celui qui écoute de tels cris de l'âme.
Grâce à son sens de l'orientation, sa destination fut bientôt localisée et nomme: Dalma. Un village, bien plus grand que la petite bourgade où elle était arrivée. Et plus Dalma se rapprochait, plus les hurlements s'intensifiaient. La terreur ressentie là bas était tellement intense qu'elle se heurtait contre la panthère comme les vagues heurtent un rocher pendant la tempête. Et l'odeur! Le sang, le feu...la mort. Décidément, elle ne savait pas qui avait fait ça, mais ils paieraient.
Puis le village fut en vue. Toujours dissimulée par la faible végétation , tapie dans l'herbe, les yeux jaunes du félin s'écarquillèrent d'horreur tandis que Jack gémissait de terreur. Des Gorgoroths. Une trentaine, en train de mettre à feu et à sac le village, tuant sans pitié hommes femmes et enfants. Une trentaine de Gorgoroths, et une ...chose, pire encore que les créatures qu'elle devait contrôler. C'était elle qui avait rit et qui riait encore, égorgeant sans merci tout ce qui passait à sa portée. Abbhy en aurait pleuré de rage si elle avait pu. Mais les panthères ne pleurent pas, et de plus, il y avait longtemps que les larmes avaient définitivement séché chez la jeune femme. Et le jour où des larmes fleuriraient à nouveau sur les joues de la Yorka n'était pas près d'arriver.
Couchée dans l'herbe, la Ladrini réfléchissait. Il fallait arrêter ces monstres, mais toute seule elle n'arriverait qu'à se faire tuer. elle pouvait également partir chercher de l'aide, mais elle risquait de perdre la trace du groupe s'ils décidaient de partir. Alors la jeune femme choisit un compromis. Elle se releva à peine et, rasant le sol, entreprit de faire le tour du village. Si elle trouvait de l'aide ou une opportunité en chemin, elle restait et agissait. Sinon elle faisait demi-tour et courait chercher des renforts, ou du moins prévenir du danger le village le plus proche....
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Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Jeu 19 Aoû - 15:06
Elles étaient deux. Deux silhouettes qui, menant chacune leur cheval par la bride, se frayaient un chemin entre les badauds. Deux jeunes femmes, inconnues, et donc bienvenues au petit et paisible village de Dalma où les étrangers étaient rares. Surtout quand ils semblaient aussi inoffensifs... L'un d'elle, celle qui portait de longs cheveux blonds et bouclés tressés sommairement, affichait un air simple et avenant malgré la fatigue qui se lisait sur ses traits. Certainement les longues heures de voyage qu'elle avait derrière elle... Et dans son regard si facilement lisible brillait la fougue autant que l'insouciance.
...Ou du moins était-ce le visage qu'Ëlhy offrait alors à ceux qui daignait la regarder. Intérieurement, elle était seulement impatiente... Impatiente de repartir, le plus vite possible, pour retourner au Crimson. Et peu importait la demi-douzaine d'heures de voyage à cheval qu'il lui faudrait -et qu'elle venait de passer. Elle était lasse -déjà- des grandes plaines d'Eridania. Elles avaient beau être vastes, vides, sauvages même par endroits, la pirate ne se sentait bien qu'en mer. Trop de vert, trop d'hommes, trop peu de vent. Et même si les espaces ainsi dégagés ne la faisaient pas autant étouffer que les forêts, la terre n'était absolument pas son élément. ...Mais elle avait entrepris ce bref voyage pour une si mauvaise cause qu'elle pouvait bien supporter la situation plusieurs -longues- heures encore.
Abyss était en vérité à la recherche d'un vieil Eclari qui, ayant depuis longtemps renoncé à une notoriété pourtant méritée, s'était installé dans cette tranquille bourgade qu'était Dalma. Quoi de plus pittoresque pour un vieux sage que de vivre ses dernières années dans un lieu reculé, afin de s'y faire oublier ?... Il n'avait néanmoins pas fallu plus de quelques jours à Ëlhy -ainsi que quelques négociations musclées, certes- pour le retrouver. Après tout, des cartographes aussi talentueux et aux connaissances aussi exhaustives que lui ne courraient pas le monde !... Et il se trouvait que la jeune femme avait effectivement besoin d'un tracé précis des côtes et des criques inexplorées de Pharis. Dans un dessein si évident qu'il serait sacrilège de l'évoquer...
Voulant toutefois passer -relativement- inaperçue, elle avait choisi de se rendre au village discrètement. Il était aussi inutile qu'épuisant d'effrayer de pauvres paysans ignorants... Quel que soit le côté divertissant que cela eût pu avoir. Abyss avait donc décidé de partir avec Galyana seulement, pensant -et à juste titre- qu'on se méfierait bien moins de deux jeunes femmes seules et sans défense -elles avaient déjà joué cette scène, au demeurant- que d'un groupe de machos mal élevés accompagnant une gamine... Au pire, elles ne risquaient que quelques attaques dérisoires de bandits affamés. En bref, rien de bien méchant... Le capitaine avait donc laissé son navire au soin de son équipage dans une lagune où nul ne le trouverait, et s'en était allée. Et les faits lui avaient au final donné raison puisque même lesdits brigands n'avaient -étonnamment- pas osé se montrer.
Un écart de la jument grise pommelé -volée dès le premier village qu'elle avait traversé- ramena Ëlhy à la réalité. Elle raccourcit la bride et s'appliqua à mener avec précaution et autorité la bête, qui s'était pourtant montrée très calme et docile durant la chevauchée... Mais la jeune Terran n'y prêtait déjà plus attention, trop occupée qu'elle était à détailler les lieux, tentant avec plus ou moins de succès à associer ce qu'elle découvrait de ses propres yeux avec les descriptions qu'on lui avait faites de la maison du vieil érudit. Aussi, lorsque les premiers cris -terrifiés- parvinrent à ses oreilles et que son cheval hennit soudain, se cabrant, elle n'eut pas plus le temps que le réflexe de le retenir et le regarda simplement s'enfuir au galop en direction de la sortie du village. ...Mais cela n'avait aucune importance. Des cris d'effroi résonnaient en effet à présent dans le village, de plus en plus nombreux, de plus en plus proches...
Abyss lança un regard empli d'incompréhension -et d'une curiosité macabre- à la Yorka qui l'accompagnait, puis haussa les épaules, reprenant son chemin. Que valaient des hurlements de peur de paysans naïfs et un cheval volé face aux cartes maritimes qu'elles étaient toutes deux venues chercher ?... Mais à peine la pirate avait-elle fait quelques pas qu'elle sembla prise de vertiges. Elle se stoppa brutalement, portant instinctivement une main sur son cœur, tentant -vainement- de comprendre la signification des visions de mort et d'horreur qui venaient de défiler dans son esprit... Balbutiements incompréhensibles d'un pouvoir encore à l'état embryonnaire mais qui, une fois à terme, lui permettrait de voir aussi bien l'avenir que le passé. Qui se limitait néanmoins alors à de simples images imprécises... et à la certitude que quelque chose de terrible allait se passer.
Ëlhy n'en avait que faire. Au contraire, son âme malveillante ne pouvait qu'être galvanisée par de telles visions... Et, surtout, intriguée. A qui appartenait donc le rire dément qui retentissait avec tant de force au milieu de cette cacophonie de cris affolés !? La jeune femme s'engouffra dans rue transversale, en direction de la source du brouhaha -l'exacte opposée de celle vers laquelle sa jument avait fui-, oubliant momentanément son cartographe, son but premier, et même Galyana qui la suivait.
Elle se stoppa quelques mètres plus loin, au bout de la rue qui débouchait sur une grande place au centre de laquelle s'écoulait une fontaine. Plusieurs dizaines de Gorgoroths -elle ne parvenait pas à les compter précisément- détruisaient tout ce qu'ils trouvaient sur leur chemin, mettant le feu aux habitations et exécutant sans pitié tout être vivant à proximité. Et, au milieu de tout cela... Une ombre masquée, riante et effrayante, égorgeait une femme avec enthousiasme.
Abyss, dissimulée par une ombre impromptue, sourit, tout masque de bienveillance évanoui devant le délicieux spectacle auquel elle assistait.
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Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Ven 20 Aoû - 20:09
Les plaines... Ce que la jeune femme supportait le moins. C'était bien parce qu'Abyss était son capitaine qu'elle n'avait pas rechigné à la suivre... Mais elle étai particulièrement mal à l'aise dans ces vastes étendues dépourvues de réel point d'eau. Oh,certes, il arrivait qu'on puisse croiser un lac ou des rivières, mais ce n'était pas l'océan... La murène en elle avait du mal à survivre longtemps loin de son milieu naturel. Du coup Galyana était un poil sur les nerfs et le cheval qu'elle s'était trouvé, emprunté, volé quoi, sentait que l'animal sauvage qui le menait était nerveux. Ce qui le rendait lui-même nerveux. Autant dire que la jeune yorka avait énormément prit sur elle pour rester « vivable » aux cotés d'Ëlhy...
Fort heureusement la jeune et blonde jeune femme éclipsait largement la discrète yorka. Les gens qui s'intéressaient d'un peu trop près à elles ne voyaient qu'elle, prenant Galyana pour une simple servante, une jeune femme discrète qui ne faisait que jouer les ombres de sa maîtresse. Ca l'arrangeait largement et elle ne faisait rien pour changer cela. Comme quoi les homidés parvenaient eux aussi à entendre un minimum leur instinct primaire... Même les brigands n'avaient pas cherché à croiser leur route. Peut-être avaient-ils senti que la jeune femme était prête à s'attaquer à quiconque juste pour faire disparaître son malaise pour quelques malheureuses minutes...
Et bizarrement ce malaise n'allait qu'en grandissant alors qu'elles se rapprochaient de Dalma. La yorka ne cherchait pas plus loin que l'absence de vastes et profondes étendues d'eau salée. Mais... Mais il y avait quelque chose d'autre. Quelque chose de tapit au plus profond de son subconscient et qui essayait de lui faire tourner les talons de façon radicale. Même Barl semblait méfiant, se contentant de voler en cercles au-dessus des deux femmes ou de voyager, perché sur le pommeau de la selle de son amie... Si elle n'avait pas été sous les ordres d'Abyss, elle aurait probablement fait chemin inverse depuis un moment déjà. En fait, elle aurait tout simplement du écouter pleinement sa part animale qui pressentait qu'une catastrophe allait leur tomber sur le coin du nez...
Et ça la yorka le comprit dès leur arrivée. Dès les premiers cris. Dès que l'odeur lui parvint aux narines, cette odeur métallique caractéristique... Regardant le gabian, elle désigna ses yeux puis le ciel. L'oiseau comprit parfaitement le message et s'éleva haut, loin au-dessus du village et des monstres, pour voir de quoi il en retournait en toute sécurité alors que son propre cheval allait rejoindre son frère, loin des horreurs qui étaient commises. Et pendant ce temps là, outre des jurons qu'elle proférait contre elle-même, Galyana se rapprocha de son capitaine, prête à la protéger si le besoin s'en faisait sentir, répondant à son regard interrogatif par un regard inquiet et à l'affut de l'animal qui se sentait à deux doigts d'être acculé.
Et ce même si son capitaine était probablement capable de se défendre. La preuve en était, elle se mit presque à galoper droit sur le danger alors que l'instinct de la yorka lui soufflait que la survie se trouvait en sens inverse. Cela ne l'empêcha pas de lui emboiter le pas, prenant ses armes en main. L'odeur de cochon grillé n'était probablement pas synonyme de fête, ainsi associé aux cris d'effrois et au rire dément... La jeune femme ne possédait peut-être pas le talent pour les ombres que possédait Abyss... Mais elle comprit vite que se cacher était la valeur la plus sure et elle se glissa prestement sous l'ombre d'une porte cochère. Après... Après il faudrait choisir. Parce que même si les pirates n'étaient pas des enfants de coeur, elle était certaine que ces gorgoths ne feraient pas distinction entre les villageois et elles. Ne serait-ce que parce que l'ombre masquée semblait suffisamment démente pour raser les lieux juste pour le plaisir. Son instinct lui soufflait que le dialogue avec lui serait à sens unique...
Lutant contre son naturel, elle obéirait donc aux directives d'Ëlhy. Enfin, si elle les lui passait... Pour l'instant c'était bien la première fois depuis leur départ qu'elle ressemblait à une murène, créature aux yeux insondables qui se cachait dans une marre d'ombre, prête à bondir pour se défendre...
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Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Sam 21 Aoû - 14:28
Les ombres, peinture des nuits, enivrantes en un semblant craint par le monde. Les ombres, un domaine, un royaume, un allié, un ami, une partie de nous. Les ombres, une religion, une philosophie, une morale propre et les fondations de notre existence. Tout était calme au manoir, malgré le mauvais temps qui présageait une colère des dieux, il semblait que tous les cavaliers étaient de sorti, il n'y avait plus que moi... enfin je le croyais du moins. Malgré toutes ses ombres qui valsaient, il était évident que l'accalmie n'existerait tant que la folie démentielle de Démégor ne serait étanchée, et dire que nous ne sommes qu'au commencement du règne des ténèbres. Il paraissait que les ombres envahissaient les cœurs, fauchaient les âmes dans les champs où naissent la vie. Je trouvai cela très intéressent, il semblait que l'assassin avait fournit à Démégor un rapport plus que secret sur un être de l'ombre qui serait sorti de l'oublie. Je sentais Démégor inquiet, peut être avait-il peur que l'essence du mal frappe, au delà de son contrôle. Dans tous les cas, je reprenais du service après la fuite de Gabriel aux lourdes conséquences... Comme à son habitude, Démégor me confiait ces missions qui ne devaient être connu que de lui et moi, aucun autre membre de la guilde ne devait être mis au courant, cela n'étant pas tellement un problème pour moi. Une mission de reconnaissance, au sein des ombres, à épier les ténèbres en activité.
C'est ainsi que je partais pour Dalma, porté les ombres qui m'amenait à destination assez rapidement; tout était encore calme, le marché avait lieu en ce jour et toute la population semblait animée, riant aux éclats, parcourant de son long l'étrange place aux milles épices. Habillé d'une capuche noire, mon visage était dissimulé comme le dictait la volonté de Démégor quant à ma discrétion et vue que tout semblait poursuivre son cours, je me permettais moi même une ballade sur le marché qui m'amena aux diverses artistes, musiciens ou troubadours, tentant d'attiser la curiosité du publique. A vraie dire, ce fut le cas de l'un d'eux, un étrange... homme, ou femme, dont la voix asexuée était en parfaite harmonie avec une aura qui m'empêchait de discerner le personnage. Sa vantardise était certaine et son visage semblait monstrueusement déformé par une magie noire que la nature dans sa conception des choses se serait bien passée. Je le fixai le temps de son tour qui se finit par une pose d’un ridicule immense qui me consterna sans me faire rire. Se pensait-il drôle ? Les habitants autour de moi semblait le craindre et en avoir peur, je tentai alors d’imiter leur expression pour ne pas me faire remarquer mais c'est-à-dire que lorsque l’on ne ressent jamais la moindre émotion, il est plutôt difficile d’en concevoir un ersatz. Dans tous les cas cette chose difforme et pitoyable ne devait visiblement pas apprécier l’amour de son publique puisque sans que nous ne comprenions grand-chose, le village était attaqué de toute part. Le gentil troubadour était devenu le bouffon cruel de ses dames qu’il assassinait sans distinction. Tout le monde fuyait, sans même chercher à combattre, enfin il semblait que ça n’était pas dans leurs habitudes. J’aurais put paniquer, j’aurais peut être même due mais tout n’était qu’un amusant spectacle, ce village innocent mis à feu et à sang, les déflagrations par dizaines, les hurlements des brutes et des victimes du sort ; qui aurait connu la guerre, n’aurait pas trouvé cela aussi horrible que ça en comparaison. Les Gorgoroths d’une splendeur de bourrin me firent presque pitié, égales à eux-mêmes, sans surprise, tels des animaux, des bêtes sans conscience ni âme.. J’en ris par la suite, il était évident que l’homme, géniteur de ce massacre voulait faire passer un message comme quand les cavaliers de Sharna veulent se faire connaître. En effet, cette scène me rappela le massacre de la citée de Tyrhénium où nous avions l’ordre d’assassiner, de faucher comme le blé, les hommes grouillants comme une fourmilière apeurée, et nous avons tué sans pitié pour que toute une population nous craigne. J’assimilai nos actes à ceux de l’homme qui jouait avec le bouffon cruel qui tallait les sourires dans le sang comme une marionnette, se servant de cet assassin au rire douteux à ses ambitions mystérieuses. Un deuxième Démégor ? Cela promettait une suite toute en couleur, explosive. Je pensai d’ailleurs à cet instant à une stratégie qui méritait réflexion, pourquoi ne pas justement jouer sur cette ressemblance pour créer un conflit entre les cavaliers et l’homme responsable des attaques ? J’y réfléchirai mûrement et je devais avouer que cette idée provoqua chez moi un rire soudain que je ne sue contrôler, je devais rencontrer cet homme, puisqu’il était sorti de l’oubli, autant ne pas gâcher un tel potentiel. Je sortais alors de mes pensées, accoudé contre un mur, les bras croisés et la tête légèrement baissée, je me faisais oublier, perdu dans mes désirs de manipulation. Il semblerait que je n’avais pourtant rien loupé, le village courrait à sa destruction simple et totale. C’est alors qu’un Gorgoroth s’approcha de moi, prêt à me trancher la gorge, déjà fier de son crime à venir, l’air vainqueur. Je riais alors, si seulement il avait hérité d’un semblant de réflexion. Je le fixai alors de mes deux yeux, au moins tout aussi assassins que les siens, de mon sourire sadique qui présageait le pire, il s’arrêta alors dans sa lancée. Hésitant par instinct de survie, je rajoutai alors d’une voix sombre et froide
- N’y pense même pas, pitoyable créature.
Bredouille et déçu, il préféra se venger sur des cibles faciles et apeurées, quant à moi, je n’avais pas à me faire connaître. En tant qu’espion, je devais évidemment rester dans l’ombre, rapporter le plus d’informations possibles sur ce que j’avais put voir et donner des détails sur les ennemis ou les hypothétiques alliés selon la situation. Cependant je déplorai souvent le fait de rester passif et parfois, un peu de piment dans ce jeu de chasse n’était pas désagréable même si, totalement contraire à l’éthique des espions. Je me remettais droit sous mes habilles d’ébènes, marchant d’un calme certain, délicatement, d’une douceur de telle que personne n’aurait put imaginer que le décor aux alentours devenaient des ruines enflammées d’instant en instant. Je n’avais aucune raison de paniquer, me presser ou être sur mes gardes, tout était futile dans ce paysage funeste. Ce que je cherchai ? Dans la contemplation de la spirale entraînant la mort, je voulais comprendre. Jouer l’indifférence était peine perdu, puisqu’il fallait être honnête, il était pourtant vain de ressentir de la compassion, aussi bien puisqu’un tel sentiment est artificiel, il n’existait fut un temps sans visage, quand nos proches ont disparus avec la guerre, et certes même si peu de personnes qui ont connu la guerre vivent encore aujourd’hui, moi... Je me souviens… Je me souviens d’elle, de son frère.
Je cherchai ainsi l’exalte, peut être la provocation quelque part. Je me souvenais alors des paroles de Lily qui disait qu’il existait ce mal qui existe pour lui-même et cet autre mal, incarnation des cavaliers de Sharna, qui existait pour la destruction de toute chose, même de ce mal existant. Pouvais-je alors laisser le chaos s’abattre puisqu’il s’agissait de ce mal dont parlait Lily ? Puisque ce troubadour noir voulait jouer alors j’allais jouer. Personne ne semblait vouloir sortir de l’ombre, j’étais pourtant sûre de ne pas être le seul spectateur. Puisqu’il aimait rire comme le diable, comme un malin, alors j’allais rire également. Peut être étais-je fou, inconscient, peut être aurait-on put croire que je ne tenais pas à ma vie ? Et puis quelque part, ça ne devait pas être totalement faux. Je n'avais pas peur de ce qu'il était, il m'amusait même un peu mais pas assez, il fallait alors rentrer dans l'action et voir de quoi il est capable. Serait-ce un défi à relever ? Une curiosité à étancher quant au maître de ce troubadour qui tire les ficelles dans l'ombre ? Sûrement les deux, dans un magnifique cercle vicieux, les ombres n'attirent que les ombres.
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Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Sam 21 Aoû - 16:25
Que cela était long ! Les vastes plaines étaient si vaste. Dolan était affalé sur sa fidèle jument, en train de dormir à moitié et quittant le village avoisinant celui de Dalma. Une énorme gueule de bois, c'était le mot, énorme. Les sabots de Machin résonnait comme des cloches dans la pauvre tête de l'inventeur. En parlant de Dalma, l'éclari était en route pour ce village car il fut un temps, où l'inventeur se souvenait qu'il y avait un collègue qui finissait ses vieux jours là bas. Pourquoi ne pas lui rendre une petite visite ?
Alors que l'inventeur s'approchait de plus en plus du village, une odeur de barbecue se faisait sentir. Encore dans les vapes, Dolan se demandait bien si il y avait une fête. Alors que Machin trottait tranquillement vers l'entrée du village, des cris retentissaient. L'éclari se mettant la main sur la tête à cause de la douleur. Apparemment personne ne remarquait l'étrange personnage qu'était Dolan. Des cris et encore des cris, cette fête devait être géniale pour que l'on cri comme cela.
Cependant, son cheval avançait de moins en moins vite et un rire diabolique crépitait de plus en plus. Puis des bruits métallique; décidément, Dolan n'avait pas fini d'avoir mal au crâne. Comme dans un réflexe le plus instinctif, Dolan se laissa tomber de son destrier qui était maintenant proche de la fontaine de la place du village. Tombant par terre dans un bruit plutôt sourd, l'inventeur rampa vers le bord de la fontaine et plongea sa tête dans l'eau froide pour se remettre les idées en place. Relevant avec grâce sa tête tout en mettant ses cheveux en arrière, il remarqua que ce n'était pas une fête et ne put s'empêcher de crier :
- Aller mais qu'est-ce qui se passe encore ! Pourquoi il faut toujours que cela tombe sur moi ?
- Tu vas mourir toi, je vais te saigner à blanc !! Arrrrgh !
Le mécréans n'eut même pas le temps de bouger un cil alors que Last judgement était plaqué contre sa tête. L'éclari se retourna et pu enfin voir le spectacle d'horreur ! Un bouffon qui écorchait des jeunes filles et un trentaine de gorgoroth assassinant tout sur leur passage. Ayant sortit son arbalète, il se devait de vider son chargeur ! Il restait donc quatorze carreaux donc au moins quatorze victimes mais Dolan ne voulait pas l'utilisait tout de suite et pendant que celui-ci rangeait son arme un autre gorgoroth, ayant vu son compagnon tombé, chargea tel un taureau enragé. On aurait pu penser que notre inventeur ne l'avait pas vu mais avant même que l'ennemi puisse continuer sa course, plusieurs racines épineuses sortit de terre et le transpercèrent de toute part avant de fleurir et de donner plusieurs roses de couleurs rouge sang et de couleur noire.
L'inventeur leva la tête et s'exclama :
- Mais ou est Spike ? SPIKE !!!!! SPIKE !!!
Cela était peut être une mauvaise idée car la plupart des soldats sanguinaires se retournèrent alors qu'un petit ouistiti s'en alla se percher sur l'épaule de son maître en rouspétant contre celui-ci. Il faut dire que Dolan était un peu maladroit mais bon c'est cela qui faisait son charme en plus de son sourire. Un sourire qu'il ne garda pas longtemps et qui se changea en regard sérieux voire même sadique. En l'espace de quelque seconde l'ivresse du combat s'en alla acquérir celui-ci qui sortit Déromoir de son manteau qui flottait légèrement au gré de la brise. Sur ce geste, le maître des cartes cria :
- Et si on jouait à un jeu ? Spike ! Transformation mon ami ! Nous allons faire la FETE !!!!
Spike se posa alors sur le sol et commença à se transformer. Ses épaules doublèrent puis triplèrent de volume en même temps que ses jambes et son torse. Ses petits yeux marrons changèrent en un rouge sang, ses dents se transformèrent en de longs crocs et ses mains en d'énorme poings. Alors que son maître piocha un carte, ses ennemis aussi bêtes soient ils, chargèrent à plusieurs. Il étaient au moins trois. Dolan retourna sa carte et murmura :
- Joker, quelle chance ! Ah,ah,ah !....................................
Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Mar 24 Aoû - 19:28
" Hihihihihihi! Que j'aime cette musique! Que j'aime ses cris!! Hihihihihihi! Veneeeeeeeeeeeeeez! Pleurez petites choses, Sariny va venir vous consoler! "
Notre bouffon fou était un dément de la pire espèce qui ne possédait aucune âme au jour d'aujourd'hui. Son cri perçant faisait échos dans tout le village, aussi cynique qu'affreux, agaçant à souhait et vous restant en tête pendant plusieurs minutes. On pouvait même percevoir quelques pauvres bougres qui avaient trop peur de courir, les jambes paralysées par la peur, se mettant les mains sur les oreilles afin de se rendre sourd aux rires de notre cher camarade asexué, les yeux globuleux et terrifiés. D'ailleurs, il n'hésitait pas à s'en faire ses victimes, eux qui ne possédaient plus le courage de quoique se soit, attendant simplement que la tempête passe dans leur naïveté. Agile, notre Sariny se mouvait tel un acrobate, sautant de tous les côtés à une allure stupéfiante, faisant la roue comme un clown de cirque, persistant à ricaner sombrement dans son délire. Ce fut alors que là, à un moment donné, il se mit la tête à l'envers , pointant ses yeux sur le visage choqué d'un paysan qui sursauta à la vue de son masque de cuir. Le pauvre homme recula brusquement, rampant sur le sol alors que notre Yorka semblait s'amuser de cette vaine tentative de fuite.
" Où tu vas l'ami? Viens jouer! Si te t'attrapes, c'est toi le chat! Hahahahaha! "
Le pauvre agriculteur n'en fut qu'encore plus terrifié même si il savait déjà sa fin décidée, il ne pouvait accueillir cette mort à venir avec sérénité... comme la plupart des pauvres villageois. Puis là, se redressant enfin sur ses deux jambes alors que sa victime se piégea elle-même en se retrouvant coincer près d'un mur d'une maisonnée en flamme, Sariny prit son temps pour tendre alors sa main griffée dans sa direction, laissant la lame de son index effleuré son front.
" Touché! Héhéhéhéhé! "
A cet instant même, alors qu'une petite goutte de sang perlant sur le nez du malheureux, il se sentit alors soudainement prit d'une étrange convulsion, comme si il subissait une pression immense. Et là, horriblement, on distingua sa peau se flétrir, se desséchant littéralement. C'était comme si il s'était trouvé sous le soleil pesant d'un désert, sans eaux... il s'assécha littéralement pour devenir un semblant de momie qui respira difficilement... car non... Sariny ne le tua pas... cela serait bien trop facile. Autant le laisser regarder la détresse se mouvoir tout autour de lui, alors qu'en son âme et conscience, il implorerait la mort...car telle était la folie de notre protagoniste qui ne connaissait pas la pitié, bien qu'il se jugerait généreux de pas lui avoir offert une mort radicale.
" Comme je m'amuse!!! Gorgoroth! Brûlez tout! Brûlez touuuuuuut! "
Toujours dans son délire, une pauvre damnée eut le malheur de tenter de fuir, s'échappant presque du village seulement voilà... Sariny eut tôt fait de la rattraper et la saisir avec violence par le bras, lui lacérant par la même occasion. Mais alors qu'il gagna la place centrale de Dalma avec sa célérité habituelle, le corps humain de notre paysanne ne le supporta pas, balloter comme une poupée de chiffon, elle s'en brisa la nuque dans l'excès du geste de notre fou. Lorsqu'il la sentit alors s'écrouler au bout de sa main, il la secoua comme un enfant le ferait avec un jouet. C'était comme si il était triste de la voir "casser". Mais qu'importait, il s'en satisfit et la saisir comme pour danser la valse.... et ce fut chose faite d'ailleurs.
" Padam! Padam! Padam! Quelle impétueuse cavalière! Bien qu'elle soit un peu morte... quelle vitalité!!! Hahahahaha! Ho??? "
Lâchant brutalement la jeune femme décédée, quelque chose parut attirer l'attention de notre amie. Son odorat et sa vue perçante ne le trompa pas.
" Il y en a qui joue à cache-cache? Hohohohoho! "
Un sourire machiavélique se dessina alors sur son visage. Il ne supportait pas l'idée de voir que tout le monde ne s'amusait pas. Là, il tendit alors ses deux bras le ciel et tout aussi rapidement, qutre bras de sables se lancèrent dans quatre directions différentes. Il y en avait un qui semblait partir vers une panthère, une autre vers deux pirates, un troisième en direction d'un cavalier alors que le dernier se lançait vers un singe et son maître.
" Dans mes braaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas! "
Dans cette même lancée, d'autres gorgoroths prirent la direction de ses "bras" de sable, comme si ils avaient été guidés par ces derniers vers de nouveaux jouets à briser... Mais que de folie... que de folie pour un but qui n'en valait sans doute pas la peine... le visage de Dalma serait à tout jamais transformé...
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Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Jeu 2 Sep - 16:48
Angoisse. Sang, sang qui coule. Cris. Tonnerre assourdissant d'un coeur qui bat dans une cage thoracique bien trop petite. Excitation du prédateur qui s'éveille malgré la mort qui rôde. Poussière, sang et sueur qui se mêlent, loin, sur la place. Herbe tendre qui s'enfonce moelleusement sous les coussinets silencieux. Goût métallique du sang sur la bouche. Odeur de mer, de poisson.... De poisson, comment ça de poisson? La mer passait encore si un marin...où plutôt une certaine pirate, se trouvait sur les lieux pour quelque obscure raison... mais du poisson...
Intriguée, Abbhy -toujours sous sa forme féline- arrêta brusquement sa course, cherchant à deviner d'où l'odeur si caractéristique de sa très chère Ëlhy provenait. Car c'était bien elle qu'elle sentait, les odeurs étant unique pour chacun de nous, tout en distillant subtilement l'état d'esprit de son propriétaire. Et cette odeur marine, mêlée à celle du sang et du bonheur fourbe, cette odeur ne pouvait assurément appartenir qu'a une seule et unique personne, même si sa présence ici semblait aussi incongrue que celle d'un requin en pleine ville... Accompagnée en prime d'une jeune femme sentant le poisson... Du moins c'était ce que son odeur révélait. Poissonnière? Friande de poisson cru? Yorka peut-être? Peu importait, du renfort montrait le bout de son nez, et même s'il serait sans doute difficile de convaincre la pirate de collaborer, trois au lieu d'un face au groupe qui les menaçait serait mieux que rien.
A peine sa pensée venait-elle d'être formulée que d'autres odeurs, d'autres instincts, alertèrent Abbhy de la présence d'autres protagonistes dans l mascarade sanglante qui se jouait. Tout d'abord quelque chose, quelqu'un sûrement, guettait également dans l'ombre. Ami? Ennemi? Seul les dieux le savaient, et encore! Mais les poils qui se hérissèrent sur le dos de la panthère n'étaient en tout cas pas un artifice... L'instinct mentait rarement, la méfiance était de mise, faire attention aux coups de poignard dans le dos ne serait pas de trop. A moins que l'état fébrile de la Ladrini n'exacerbait que trop une méfiance déjà à fleur de peau? Peu importait car voilà déjà que le dernier protagoniste -enfin c'était ainsi qu'Abbhy ressentait la chose- entrait en scène. Un simple coup d'oeil dans sa direction et les soupçons de la Ladrini se confirmèrent dans un faible grognement. Dolan Kane, manquait plus que lui. C'était la seconde fois qu'ils se voyaient et il avait l'air toujours aussi...barré. Affronter directement l'ennemi sans savoir son nombre, si un soutient éventuel était possible... Un tel manque de tactique révélait soit d'une trop grande confiance en soi, soit d'un comportement suicidaire, ce qui aurait -de toute manière- la même conséquence si personne ne venait l'aider...
Mais il était temps de laisser tomber de telles considérations. Et vite. Apparemment été vue... car quatre Gorgoroths se dirigeaient vers elle, ainsi qu'un... bras de sable. Que faire? Les Gorgoroths n'étaient n soi pas un problème -quoique quatre d'entre eux était une autre affaire que seulement d'eux d'entre eux dans une ruelle sombre...- mais le bras de sable en revanche... Que pouvait-elle bien faire? Une volée de flèche aurait-été plus aisée à contrôlée, les pointes étant de métal... Mais du sable? A moins qu'il ne soit fortement composé de particules métalliques -ce qui semblait fortement improbable- lui permettant de créer ne serait-ce qu'une ou deux secondes -suffisamment pour prendre la poudre d'escampette- un bouclier métallique... Tenter de désintégrer les grains aurait été aussi vain qu'inutile, le nombre de considérable de grains de sable ne servant qu'a l'épuiser suffisamment pour voir la mort venir... Que faire alors? Attendre la mort? Hors de question, la mort c'était elle qui la donnait, il était hors de question de la recevoir!Feulant de rage, la panthère décida de tenter le tout pour le tout. Elle était trop loin de toutes les aides éventuelles. Mais, si elle devait mourir aujourd'hui, elle leur rendrait bien à ces créatures barbaresques! Quoique mourir ne fut absolument pas dans ses priorités du moment...
Elle s'arrêta soudain, tournant la tête vers Jack qui, tremblant, s'accrochait désespéremment aux poils de sa nuque, sa queue entourant faiblement son cou. Ele avait failli l'oublier! Le regardant quelques secondes, malgré l'avancée assez rapide de ses ennemis, elle ordonna à l'écureuil de descendre, d'aller se cacher plus loin, de partir, de rester vivant -c'est qu'elle s'y était attachée à la boule de poils tout compte fait-, sous l'oeil larmoyant de l'animal flamboyant, véritable flamme sur son poil couleur de nuit. Mais la réponse de l'écureuil fut effryante de noblesse. Car l'animal refusa, tout simplement. Il lança un regard foudroyant à sa maîtresse, lui reprochant de vouloir le laisser derrière lorsqu'il pouvait s'amuser un peu avec elle -et Jay accessoirement- Poussant un soupir résigné, la panthère se retourna avec la certitude qu'un jour son écureuil lui parlerait avant de lui avouer qu'il était un Yorka capable de se transformer en écureuil. Une telle humanité -en dépit du catalyseur- était tout simplement impossible chez un écureuil...Si? Mais bon, que pouvait-elle y faire de plus? C'était ainsi, et elle n'allait pas s'en plaindre, deux -voire un et demi- face à quatre était déjà mieux qu'un! S'ébrouant, la panthère reposa son regard sur ce qui se passait sous ses yeux, analysant la situation du mieux qu'elle pouvait...
Puis s'élançant dans une course mortelle, grondant de fureur, elle feula une seconde fois, véritable cri de rage où vibrait une note de mise à mort, son galop souple mais rapide l'entraînant à la rencontre de ses adversaires, entamant une une courbe qui devrait, si le temps ne lui manquait pas, la rapprocher du lieu où elle pensait avoir senti Ëlhy...
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Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Ven 24 Sep - 16:36
(ça vaut pas grand chose, je suis pas de taille, mais bon ^^' Ëthy est restée dans l'ombre, donc je la vois pas, donc elle est ainsi entièrement libre de ses mouvements quand elle postera !!)
Les indicateurs de danger de son instinct avaient depuis longtemps viré au rouge à cause du fou furieux et de sa clique. En comparaison, tout nouvel arrivant, friand de meurtre ou pas, pouvait être relégué au second plan. Chaque chose à la fois, un problème après l’autre. Jusque là, bien que terriblement inquiétant, Sariny ne s’était pas approché d’elles. Et c’était tant mieux ainsi, dommage pour les villageois mais elle n’était pas de nature à sacrifier sa vie pour une malheureuse poignée d’innocents qu’elle ne connaissait ni d’Adam ni d’Eve. Elle n’était pas froide au point de ne pas éprouver une pointe de compassion mais cette pointe était largement noyée par son coté animal plus terre à terre et individualiste…
Si elle se doutait que son capitaine goûtait au spectacle, elle devait même trouver cela amusant, le coté nettement plus pragmatique de son matelot la poussait à fuir. Si elle avait pu voir Ëthy elle lui aurait certainement attrapé le bras en lui disant qu’il était peut-être temps de partir. Et ce sans le moindre résultat, bien entendu… En attendant elle guettait le moment où leur situation précaire finirait par basculer dans l’alarmant puis dans le désespéré. Car Galyana, bien que rompue à une vie où il fallait sans cesse défendre la sienne, n’était pas une maîtresse d’arme. Ni une puissante prêtresse. Juste un marin. Coincée à cale sèche de surcroît. Alors les gorgoths, en grands nombres, elle s’en serait largement passé…
Son attention fut détournée par une voix masculine criant. Il cherchait quelqu’un sans même se rendre compte qu’il venait de mettre les pieds en pleine bataille. Ou massacre plutôt car la lutte était plutôt unilatérale… Il risquait de regretter de s’être ainsi dévoilé au grand jour. Mais elle lui était assez reconnaissante d’aini attirer l’attention, rien ne valait une bonne diversion bien visible quand on voulait passer inaperçu.
La yorka cessa de respirer lorsqu’elle vit son dément congénère changer brusquement de comportement. Comme un prédateur venait de trouver une proie nettement plus amusante. De celles qui se cachent ou viennent vous défier. Pendant un court instant elle eut le fugace espoir que Sariny avait juste remarqué le téméraire, ou suicidaire, elle ne savait pas trop, qui s'était avancé à découvert pour en découdre… Mais ses espoirs furent très rapidement déçus lorsque le yorka invoqua sa magie, propulsant une main de sable droit dans sa direction. Accompagnée de quatre hommes de main pour faire bonne mesure, des fois qu’ils survivent déjà à sa magie…
En temps normal, Galy était quelqu’un de très loyal envers les personnes qu’elle apprécie. Toute étrange, vil et fourbe par exemple, que soit son capitaine, elle avait tout de même décidé de se lier à elle en entrant à son service. Mais pour le coup, quand elle vit cette immense main de sable se jeter sur elle, alors qu’elles étaient bien trop proche de l’épicentre des emmerdes à son goût, elle pensa d’abord à sa sécurité avant celle d’Ëthy. Et puis, de toute façon, Sariny semblait l’avoir repérée elle et non la jeune femme blonde… Répondant à l’urgence de la situation et aux besoins de la Yorka l’eau de la fontaine déborda brusquement envahissant le sol jusqu’à la jeune femme…
Repérée pour repérée, elle n’avait plus vraiment besoin de cacher sa position. Et à focaliser l’attention sur elle, elle offrait aussi une chance à Ëthy de profiter d’un élément primordial en combat, celui de la surprise… L’utiliserait-elle pour l’aider ? Ca, elle n’en avait pas la moindre idée sur le coup. Elle aviserait plus tard… L’eau qui avait finit par s’accumuler à ses pieds s’éleva brusquement en un mur devant elle alors qu’elle reculait. Certes cela empêchait les gorgoths de mieux la voir, lui offrant ainsi une ouverture qu’elle n’aurait pas eut autrement, mais cela risquait aussi de freiner la main en sable… Enfin… Là aussi elle l’espérait vivement alors qu’elle reculait pour mieux profiter de l’étroitesse du terrain de la ruelle, les gorgoths ne pouvant pas l’attaquer de front à plusieurs…
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Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Dim 17 Oct - 22:17
[Ëlhy est donc de retour, et vu que personne ne semble vouloir continuer après Galy... je me permets de poster :)]
Ëlhy était en proie à des sentiments partagés.
Le spectacle auquel elle assistait éveillait et comblait ses instincts les plus mauvais et ses pulsions les plus sanglantes. Son naturel provocateur -à moins que ce ne fût sa folie latente- lui ordonnait de sortir de l'ombre qui la dissimulait pour participer au spectacle aux côtés de ce jeune homme masqué à l'attitude si attirante. La violence était bien la seule chose méritant d'être gratuite en ce bas monde.
Son égoïsme légendaire, néanmoins, lui hurlait quant à lui de s'en abstenir soigneusement. Quelque part, la pirate doutait que le savant orchestrateur de ce massacre accepte une quelconque aide d'une inconnue, aussi mal intentionnée fût-elle. La vision d'horreur qui l'avait assaillie quelques instants plus tôt ne faisait que le confirmer... Il s'agissait bien là d'un avertissement détourné, message d'un dieu trop fainéant pour s'exprimer clairement. Le danger rôdait, la mort avait déjà choisi ses premières victimes. Et Abyss n'avait en rien envie de faire partie des suivantes... Sauver sa peau prévalait toujours sur les divertissements, aussi sympathiques pouvaient-ils paraître.
Mais n'était-elle pas en sécurité là où elle se trouvait, protégée par une ombre qui effaçaient jusqu'à la moindre trace de sa présence ? Ne pouvait-elle donc pas continuer à se délecter de l'excellente comédie que le hasard lui avait galamment offerte ? Surtout que deux antagonistes venaient d'entrer en scène, l'un avec une insouciance -inconscience!- tellement osée qu'elle en devenait ridiculement suicidaire, l'autre avec un air à la fois sombre et avide de sang. La capitaine réagit au premier par un sourire hilare qui se perdit dans l'obscurité qui l'entourait. Aussi fort soit-on, on ne pouvait décemment espérer survivre à un tel nombre d'assaillants !!... La folie avait ses limites, tout de même... Puis Ëlhy arrêta sur le second son regard insondable, qui pétilla un instant d'intérêt. Dommage que la situation fut si pressante, elle se serait bien arrêtée pour faire plus ample connaissance avec ce bel inconnu-là... Tout comme elle aurait volontiers invité le troubadour masqué à boire un verre de rhum en sa compagnie.
...Ou peut-être pas. Quelle idée de tenter d'attirer de belles jeunes filles à lui grâce à d'affreux simulacres de bras sablonneux ?! Ce Sariny -puisque c'était ainsi qu'il s'était nommé- souffrait d'un manque évident de tact. Le sable, c'était tout bonnement insupportable. Râpeux, insidieux, volatile... Et à première vue difficile à combattre. La pirate nota soigneusement l'information, en priant pour que ses gènes blonds n'effacent pas sa mémoire avant qu'elle ne puisse la reporter dans le journal de bord du Crimson : jouer avec le sable était vachement dangereux.
C'était apparemment la conclusion à laquelle était également parvenue Galyana, au vu de sa prompte réaction... Abyss jeta un coup d'œil agréablement surpris sur le mur d'eau qui avait jailli devant son matelot, la mettant à l'abri de l'attaque du troubadour. L'eau était apparemment un bon moyen de protection... Et la Yorka s'était protégée seule, sans se soucier de sa capitaine -qui par ailleurs s'était instinctivement rendue immatérielle en guise de prévention. Les pirates étaient libres après tout, et chacun égaux à leur capitaine, qui n'était qu'élu parmi les membres de l'équipage. La loyauté des uns allait à tous les autres, et non à un hypothétique tyran indétrônable...
Mais l'heure n'était pas aux dissertations sur le mode de vie étrangement démocratique des pirates. Ëlhy avait pris sa décision... Surgissant de l'ombre du porche sous lequel elle s'était dissimulait, elle effleura l'épaule de Galy, qui reculait.
- T'as pas tort. L'heure est à la retraite stratégique...
Elle souriait d'un air triste, comme à regret de quitter une scène aussi divertissante, mais la situation devenait légèrement trop inquiétante pour qu'elle puisse encore en profiter impunément...
Invité Invité
Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Mar 19 Oct - 13:45
[Pour ma part, j'attendais simplement que tu ais posté, histoire de respecter l'ordre du tour :) ]
Derrière chaque murmure, se cache ce que nous, cavaliers de Sharna, appelons les ténèbres. Qu’il soit triste que vos peurs les plus terribles ne demeurent que de simples murmures se ricochant dans l’ombre, tout est bien plus beau sous son véritable jour, tel est le poison qui envenime nos vies.
J’observai la scène avec un intérêt certain et évidemment que l’on aurait put prêter mon rôle à celui d’un spectateur qui ne risque rien de son siège. Seulement il semblait que ce bouffon risible n’en avait alors décidé autrement, fier de nous avoir tous repéré, aussi bien caché étions-nous, aussi bien coursé étions-nous le temps d’un battement de cœur. J’observai autour de moi les quelques convives de ce réjouissant rassemblement improvisé en convenant que je pouvais classer ces personnes en plusieurs cercles. Trois femmes, belles mais dangereuses, comme toutes les femmes pensai-je alors. Un suicidaire, mais il en faut toujours un dans ce genre de situation. Et puis moi, satisfait d’être l’unique cavalier de Sharna sur l’affaire, j’allais enfin pouvoir respirer sans me méfier du poids terrible de Démégor sur mes faits et gestes. Pris dans mes pensées, je ne remarquai d’ailleurs pas le bras de ce cher clown en manque d’affection foncer droit sur nos misérables têtes mises à prix par quelques morts vivants dont le nom m’échappait à nouveau, pour changer. Les ripostes des pirates m’alertèrent alors, prenant conscience qu’il fallait absolument que je reste concentré et vif, j’élaborai alors un bref plan, après tout, les morts vivants peuvent retourner aussi vite au trépas qu’ils s’en sont extirpé, n’est ce pas ? J’allais pouvoir prouver ma théorie vacillante de suite ; invoquant mon épée d’une voix clair et froide, celle-ci m’apparut par un filet d’ombre grossissant prenant la forme unique de Dearly Beloved, une lame longue et étrangement fine, aux traits soignés. J’attendais alors le moment opportun pour réduire le bras de sable à néant, il fallait sectionner le membre dans sa longueur en déviant mon pas au dernier moment pour que celui-ci ne me percute pas sans être non plus trop éloigné pour que je puisse le trancher d’un mouvement. Pour cela je faisais toujours confiance à mon instinct, il n’y avait rien qui méritait plus ma confiance que cette sensation engouffrante, une poussée d’adrénaline telle la parole d’un sage conseil qui nous dicte avec prudence et précision le comportement à adopter. Tout n’étant question que de sensation, je fermai les yeux et bloquai ma respiration de sorte de me concentrer pleinement et accroître les sensations sine qua non à cette attaque ; Dearly Beloved faucha alors le bras d’une traite rapide mais exacte, laissant la poussière de sable s’abattre sur le mur derrière moi et laissant à mes ennemis une vue brouillée par cette même poussière qui se rependait autour de moi comme un nuage dissimulant. Décidé à tailler du trépassé et alerte d’esprit, je n’attendis que ces affreux se jettent sur moi pour emboîter le pas et dicter la danse avec la mort. Me confondant parmi mes ennemis pris dans le nuage qu’avait provoqué l’explosion du bras de sable, je me retournai au dos du premier opposant en lui sectionnant la gorge avec la même précision et la même propreté qu’avec les trois suivants qui l’accompagnèrent dans sa chute. Les autres eurent le temps de réagir et d’attaquer avec une barbarie rare qui ne me déboussola pas pour autant : Les cavaliers de Sharna m’avaient appris à garder un sang froid sans faille et ne joindre à toute situation, quelle qu’elle soit, la moindre émotion pouvant influencer ma stratégie. Fier d’avoir retenu la leçon, j’esquivai le premier coup en réitérant la technique et en me positionnant derrière le dos du guerrier par une rotation en toupie délicate mais rapide, optant cette fois pour un empalement tout en douceur. C’est cependant dans ce genre de situation typique où l’on se dit que même quand il n’y en a plus, et bien il y en a encore. Esquivant de justesse un coup violant à la tête qui percuta et explosa le mur à proximité, je roulai en avant pour avoir un aperçu plus large de la scène et percevoir qui avait faillit m’avoir alors que ce même monstre n’attendit pas que je me relève pour ré-attaquer avec la même force, m’ensanglantant alors l’épaule dans un coup qu’il avait une fois encore raté : la puissance qu’il avait engendré m’aurait sûrement arraché le bras, je ne m’en sortais donc pas si mal. Me tenant le bras blessé avec mon autre main, j’esquivai un autre coup en penchant mon bassin et mon dos vers l’arrière, voyant d’ailleurs l’arme démesuré de mon opposant m’effleurer le visage sans y toucher. Levant l’autre main intacte, j’invoquai les flammes d’ébènes qu’engendré ma magie pour mettre le Gorgoroth à feu ; Gorgoroth à la taille démesurée et dont la corpulence cachait les rayons du soleil, un beau tas de muscle en soit. Cela ne l’acheva pas mais me permis de prendre un peu distance avec lui et de reprendre en main Dearly Beloved et ainsi pouvoir le faucher avec vivacité. Constatant l’état de mon bras quelque peu en mauvais état, je me repliai derrière un rempart en ruine, contre celui-ci je respirai alors profondément, désirant calmer les pulsations effrénées de mon cœur. Arrachant le long de ma manche avec mes dents d’une façon assez critiquable mais efficace, je réussis à m’en faire un bandage de fortune assez resserré autour du bras ensanglantée pour que celui-ci cesse de saigner.
Il fallait que j’évalue la situation. Elle ne semblait pas tant à mon avantage quoi que je ne m’en sortais pas si mal, je pensai d’ailleurs à ramener un ou deux cranes de Gorgoroths à Démégor pour lui prouver ma bonne foi bien que ça ne fut pas le problème immédiat même si devais bien constater que pour une mission d’observation, j’avais bien vite cessé de subsister dans l’ombre pour rentrer, et c’était le cas de le dire, dans le vif de l’action. Les choses étant ce qu’elles sont, je n’avais plus rien à perdre si ce n’était ma propre vie. J’entendais alors les rires diaboliques et ô combien sadiques de ce cher bouffon, fier que l’on s’amuse enfin avec lui. Je sifflai alors comme un serpent :
« Toi tu me le payeras. » menaçant ce clown dérangé au rire agaçant d’un ton calme mais certain. Il était évident que vue la distance qui nous séparait, il s’agissait plus d’une promesse que je me faisais à moi-même mais qu’importe puisque l’obstination était réellement là. Et puis de toute façon, je ne pouvais rien entreprendre seul. Ce bouffon était puissant mais sûrement pas imbattable. Et bien que je prône plus que toute la stratégie solitaire d’habitude, il s’agissait ici de s’adapter et de prendre en considération tous les pions à ma disposition pour ne pas jouer vainement un coup qui provoquerait ma chute. Seulement comment mander des personnes que je ne connais pas et qui avaient sûrement dû se retrouver ici par un hasard fou et malchanceux, il fallait l’avouer. Chez les cavaliers de Sharna il fallait avouer que l’honneur était important et que notre goût pour la vengeance était sans fin ; j’étais un guerrier et je ne laissais pas un ennemi qui ne méritant la moindre pitié, en vie. Oui seulement, j’étais le seul cavalier alors je n’étais sûre de rien quant à l’âme guerrière des autres victimes du bouffon. Seulement, je n’étais que brièvement en retraite derrière mon rempart qui était tombé face à l’armée du diable ; je ne savais si je serai seul ou non mais je ne voulais pas rester un instant de plus passif.
Refaisant surface au cœur même du massacre, je marchai alors d’une lenteur calme et d’une démarche gracieuse et légère, traînant mon épée que j’empoigné fermement derrière moi. La capuche ne cachait à présent plus mon visage, laissant à découvert des traits fins et des yeux aux couleurs profondes dans lesquelles toute mer se noierait ; cheveux en bataille, l’aspect angélique que prenait mon visage n’était qu’un mirage qui me plaisait bien. Peu importe les ennemis en ma direction, peu importe les obstacles, peu importe si le bouffon combattrait ou fuirais, je ne reculerai pas, ne connaissant ni la crainte, ni le doute. « Alors Sariny, est-ce que ta soif est étanchée ?! » lui criai-je alors, m’avançant vers lui d’un ton glacial et amusé à la fois, d’un ton peut être un peu moqueur. « T’es-tu suffisamment amusé ? Parce que moi je commence sérieusement à m’ennuyer, et pour un clown de ton envergure, cela me déçoit ! » Dis-je alors en riant mesquinement. Il était évident que ce Yorka ne s’était jamais frotté à un cavalier de Sharna et encore moins à un membre du conseil des cavaliers mais il y avait un début à tout à vraie dire. « Viens donc jouer, petite chose futile » lui susurrai-je enfin tout bas avant de me mettre en position : mon épée en main droite, tournée vers l’avant ; et ma main gauche également tourné en avant et repliée quelque peu en signe de provocation, je détestai en général, faire les choses à moitié une fois que je les avais bien fortement commencées.
Invité Invité
Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Mar 19 Oct - 21:54
Que cela était amusant ? Dolan était en joie. Il adore l'adrénaline mélangé à l'alcool c'est encore mieux. Bref, l'érudit se tourna un peu après avoir littéralement tranché la tête d'un assaillant et remarqua un énorme bras fait de sable. Décidément il était aimé ici. Bizarrement, Dolan ne chercha pas à esquiver ni son animal berserk d'ailleurs. Le bras les serrèrent sans précédent les desséchant et les réduisant en poussière dans une énorme explosion de sables.....
Enfin c'est ce que Dolan voyait du haut d'un toit avec son animal. Et oui, le maître des cartes avait plusieurs as dans sa manche. Il avait utilisé son pouvoir d'illusion pour jouir du spectacle de sa propre mort illusoire. Il faut dire que celui-ci fut rapide, faire cela en deux minutes, il fallait le faire quand même. Il s'exclama alors envers le bouffon qui ricanait toujours :
- Dans le panneau mon ami !!! T'est vraiment facile à berner dis donc !! Franchement tu crois qu'une simple sculpture en sable me tuerait ? Cela se voit que tu ne me connait pas !
Dolan éclata de rire, un rire enfantin comme s'il s'amusait. D'ailleurs c'était le cas, l'eclari était en extase ou dans un moment de folie pure selon les opinions. Du haut de son perchoir il rejoignit un homme sombre qui jurait quelque peu envers leur ennemi commun. Lui aussi avait l'air de s'amuser bien qu'il était blessé. Dolan remarqua un détail qui avait son importance. Ce type lui disait quelque chose. Il s'agissait surement de quelqu'un qu'il avait vu, ou qu'il connaissait de vu. Il lui dit alors sans se soucier des quelques gorgoroth qui fonçaient sur lui :
- Hey toi, tu ne serais pas un cavalier de Sharna ? On sait pas déjà vu ? Tu sais j'étais avec un gars plutôt baraqué, un peu froid, avec une énorme armure, il s'appelle Ivan, c'est un conseiller, le quatrième si me souviens bien. D'ailleurs je crois que ne vous vous aimer pas beaucoup et ........
Le maître des cartes n'eut même pas le temps de finir ça phrase qu'il fut interrompu par un assaillant qu'il n'eut même pas à bouger le petit doigt, la rose sanglante sans chargea à sa place. Il poursuivit alors son monologue :
- Je suis navré pour ce contretemps et je crois que nous poursuivrons notre discussion après que l'on ait massacré le bouffon de service quand dis-tu ? Bon on va passer au chose sérieuse !!! Je vais boire un verre !
Dolan sortit alors une bouteille de sa sacoche et avec discrétion un briquet qu'il glissa dans sa main. Il but quelque gorgée et en retint une en voyant l'arrivée d'un idiot en armure. Il alluma le briquet et souffla sur la flamme qui, alimenté par son alcool, prit du volume et grilla la tête de son ennemi avant même qu'il ne puisse esquiver. Il but ensuite la bouteille entière et la jeta par terre. Il prit alors ses cartes en rangeant son arme. Puis il ressortit ses cartes de son jeu. Et pris un air étonné. Il manquait une carte. Il fouailla ses poches et repris un air joyeux. Le joker qu'il avait sortit plus tôt et qu'il allait donc utilisait maintenant. Alors que le reste des assaillants étaient devant les deux hommes, le maitre des cartes jeta sur le sol sa carte surprise et dévoila alors sa puissance. Avec l'aide de son pouvoir électrique il donna forme à un énorme éclair qu'il projeta sur sa carte. En effet un énorme amas de foudre se matérialisait en un bouffon qui fonça vers ses ennemis. L'éclair repris une forme cylindrique et détruisit tout sur son passage et laissa une grande tranchée muni de ruines fumante. Dolan espère que cela a touché le bouffon car cela était dans sa direction. En tout cas maintenant il n'y a que lui, et tout le monde va pouvoir se focalisé sur un seul ennemi..................................................
( désolé, j'ai, comme pour Roxas voulu respecté l'ordre moi aussi ^^, et aussi désolé pour cette fin un peu médiocre )
Sujet: Re: [EVENT] Chat perché sur les dunes! Lun 6 Déc - 18:54
Est-ce que la folie ou la démence possédait une limite? Y avait-il une fin? Allez savoir... Mais la véritable question était de savoir si une personne comme Sariny était doué ne serait-ce que de raison. Hooo, il était évident que cet individu était fou mais le serait-il assez pour mettre sa propre existence jeu? Lorsqu'il était une créature de ce monde, on le connaissait déjà de part son extravagance, de par les vols loufoques auxquels il se pliait, laissant toujours des énigmes sur place, comme si il désirait par masochisme que l'on vienne à l'attraper... Toute sa vie avait été guidé par ce jeu du chat et de la souris aussi loin que ses souvenirs presque empreint d'humanité lui permettait de se rappeler. Toutefois, ce passé là était bien révolu depuis son nouveau réveil, seules ses intentions les plus sombres et ses émotions refoulés l'animaient aujourd'hui. Le plus triste était sans nul doute de se dire qu'il n'était plus que l'ombre de lui-même et de son génie d'autrefois, une simple marionnette dans les mains d'un plus grand qui usait d'une magie corruptible pour n'extraire que le mal de ces pions.
Mais revenons à nos moutons...
Les bras tendus, les pièces du bouffon joyeux semblaient se mettre en place. Les gorgoroths qui le suivaient se lançaient à l'assaut de tous leurs opposants, et notamment quelques guerriers qui semblaient désireux de prendre par au jeu. C'était à la fois excitant et très embêtant pour notre protagoniste mais après tout.... il fallait de quoi pimenter le jeu, non? Si tout était si facilement acquis alors le monde serait parfaitement ennuyeux. Alors que ses extensions prenaient leur route, voilà que les joueurs se montraient beaucoup plus impétueux que prévus... une panthère évitait ses attaques, une étrange femme avait eu la sale idée de créer un mur d'eau qui alourdit son sable - cela rendait difficilement malléable son matériau favori, un autre s'était servi d'un sale trompe-oeil et son bras sablonneux brassa du vent, quant au dernier, voilà qui s'amusait à trancher ce qui passait! Mais quelle honte!!! Quel mauvais joueurs!!!
" Hoooooo! Alors on joue à qui attaque le plus!!! Hihihihihi!! Je vais vous botter les fesses! Je vais vous botter les fesses pour sûr!!!! Mais avant ça!! Banzaaaaaaaaaaaaaï !! "
Dans son agacement, ce fut un véritable tsunami de sable qui fut soulever, telle une dune qui désirait s'abattre sur tout le village... mais à vrai dire.... les environs jouaient contre lui... Dalma n'était pas si... désertique et manquait de matière. Dans son geste, il n'hésita pas à sacrifier quelques gorgoroths qui étaient autour de lui pour enrichir son sable, les cadavres qui jonchaient le sol et tout ce qui paraissait être de la nature transformable se dessécha....
" Hihihihih! Déçu, l'homme en boîte??? J'ai toujours de quoi t'occuper!! A toi aussi le joueur de carte!! Faites-vous plaisir et prenez un bain!!! Hihihihihihihi! hiihihihihi! "
N'était-ce pas une attaque un peu... grossière??? En réalité....si. Sariny était fou, il n'y avait plus rien à redire là dessus mais croyez-le ou non... il tenait mystérieusement à sa vie de timbré. Il ne se leurrait pas, et son agacement qui était finalement trahi par des rires compulsifs qui étaient particulièrement grinçants, étaient causé par finalement la disparition de tout ces petits gorgoroths qui auraient dû lui être utile - même si au final, il a quand même sacrifié certains pour son compte. La réalité, aussi fort pensait-il être, il ne pourrait faire face à tout le monde, bien qu'il persistait à ne pas douter de son talent et du défi que cela représentait. Et le plus tragique aussi dans les évènements qui suivaient? Ces entêtés qui s'obstinaient à vouloir l'affronter avaient attisé le courage des villageois qui étaient encore vivants! C'était des cafards, certes, mais ils étaient un peu nombreux!
" hihihihihi! Mais je vois que l'on invite de nouveaux danseurs dans la valse!! Hihihihi! Je n'aime pas ça les jeunes filles!! Ce n'est vraiment pas amusant!!! Hihihihihi! Je suis déçuuuuuuuuuuu! Je suis vraiment déçuuuuuuuu! Je pensais pouvoir trouver un cavalier intéressant... hoooooooo! Mais continuez à danser!!! Je m'en vais à grande volééééééééée! "
Qui disait fou, disait lâche. Sariny ne manquait pas de bagout et de belles paroles, mais il s'avouait vaincu sans l'être. Mais après tout, que pouvait-on attendre d'un ancien Ladrini? Que pouvait-on attendre de la part d'un voleur qui pensait avant tout à sa bibine avant celle des autres? La fuite... oui pour le coup, c'était la meilleure option qu'il avait avec tout ces détraqués - car pour lui, il était la personne la plus saine d'esprit présente. Son plan? L'animorphie. Il ne lui fallut que quelques secondes pour se transformer en un volatile, une sorte de faucon qui étrangement ricanait... Cela était presque plus insoutenable que quand il le faisait sous sa forme humaine. Disparaissant dans le propre nuage de poussière qu'il créa de par son tsunami de sable, Sariny s'en vola à tir d'ailes sans demander son reste.... Il avait peut-être perdu une maigre bataille mais pour combien de temps avant que l'on annonce qu'un fou viendrait à nouveau à piller des innocents....