Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë]

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 Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë]

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MessageSujet: Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë]   Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë] Icon_minitimeDim 17 Oct - 15:53

    Être une Eryllis était sans nul doute être une marginale, indépendante d'une société qui ne lui convenait pas, vivant en retrait de la foule pour une existence plus modeste en communion avec Dame Nature, loin du luxe, loin du confort typique des villes... Peu de femmes accepteraient de vivre une vie aussi rustique, beaucoup se refuserait à sacrifier leur petit bien être pour une plus grande liberté. Sighild était une lhurgoyf qui payait le prix de cette existence parce qu'elle l'avait désiré ainsi, et contrairement à ce qu'il pourrait paraître, cela ne lui était d'aucune gêne. Pourquoi? Parce que les évènements qui s'étaient enchaînés dans sa vie étaient bien pire. Esclave dans ses jeunes années dans la ville souterraine d'Umbriel, elle avait dû apprendre à vivre dans la crasse, la faim et les coups violents d'un maître qui se supportait sa faiblesse... faiblesse qu'il attribuait à sa simple condition de femme à vrai dire. Quelle ironie si il savait ce qu'elle était advenue. Puis lorsque vous êtes délivrés de ces chaînes auxquelles vous vous êtes cruellement habitués, il faut que vous subsistez, aux côtés d'un frère protecteur qui se ronge de culpabilité, frère qui a versé le sang et en a pris goût parce que vous n'avez pas trouvé la force d'en faire de même, de souiller votre âme par vos actions propres. Dépendante... au final, Sighild l'avait été de beaucoup trop de monde.

    L'amazone avait quitté sa belle et mystérieuse forêt pour rejoindre le tumulte citadin à des kilomètres de là. Cela pouvait paraître un risque conséquent pour ses consœurs, elle qui les dirigeait comme un guide, toutefois, elle avait confiance en leur force mais aussi aux diverses protections ancestrales qui entouraient leur village. Mais outre ces artifices, beaucoup des Eryllis s'inquiétait du sort de leur chef. Bien que leur groupuscule n'était pas connu de tous, pour ceux qui les connaissaient, elle représentait une force menaçante, une force dans l'ombre quelque peu rebelle qui ne suivait pas les règles habituelles. D'ailleurs, certaines d'entre elles étaient recherchés, considérées comme des criminelles, obligées de se cacher le temps que les hostilités s'épuisent.

    Quoiqu'il en soit, Jézabel était venue se rendre à Tyrhénium, ville multiraciale où qu'importait le rang et le passé, seul l'argent et la grosseur de sa bourse comptait. Ici, c'était la loi de celui qui payait le plus qui était maître, sous la régence du controversé Fanel, un excentrique coureur de jupon. La majorité du temps, c'était une cité assez joviale mais également particulièrement dangereuse car vous pouvez vous faire attaquer à la moindre occasion, de jour comme de nuit. Les mauvaises rencontres n'étaient pas rares et contrairement à une ville comme Hesperia, ici, tout était dénué de belles civilités... sauf pour épater le client.

    La lhurgoyf marchait alors d'un pas assuré et direct au travers des rues du quartier commerçant, évitant de bousculer au possible la foule présente. On distinguait les appels des marchands des étalages, vendant leurs matériaux à des prix avantageux. Il était d'ailleurs préférable de s'y connaître un peu pour ne pas se faire avoir ici bas. Portant un manteau et une capuche qui lui voilait les yeux, l'amazone cherchait une chope particulière, un armurier pour être précis " Chez Logan LeBon ". C'était un terran particulièrement doué dans la fabrication d'épées, de bouclier et divers artifices de combat. Sighild le connaissait assez bien pour y venir régulièrement, et une fois de plus, rester une cliente fidèle.

    Passant alors la porte de son magasin, on put entendre le son fameux de sa clochette, montrant la présence d'un nouvel individu. Là, un homme curieusement assez fin, ayant une barbe mal rasée et d'étranges lunettes sur un crâne qui commençait à se dégarnir, sourit en voyant la présence de la lhurgoyf.


    " Haaaa! Bonjour Sighild. Je t'attendais. J'ai fini ta commande. J'espère que ça te conviendra. "

    " Je n'en doute pas. "


    Il n'y avait qu'un client, autre que l'Eryllis dans la pièce, regardant les étalages silencieusement, raison pour laquelle Logan se permettait de servir directement la jeune femme. Disparaissant quelques secondes dans son arrière boutique avant de réapparaître, il déposa alors sur la table un bracelet de cuir avec un système étrange avec des aiguilles sur le dessus.

    " J'ai essayé de te le faire le plus léger et discret possible. Tu peux l'adapter à n'importe quel poignet normalement. Là, tu as une charge d'une vingtaine d'aiguilles. Tu pourras le cacher sans problème sous une manche. Il y a également un système de sécurité pour éviter que les aiguilles soient lancés spontanément. Tu vois la languette de métal ici? Quand tu le posrte ce bracelet, il se trouve dans ta paume, tu dois le soulever jusqu'à entendre un petit clic pour retirer la sécurité. Pour tirer, il te suffira simplement d'appuyer sur la languette avec tes doigts. "

    " Ingénieux. "

    " Hahaha! Je n'ai fait que suivre ton idée de base, tu sais. Je suis sûr que tu aurais fait une excellente conceptrice en armement. Enfin bref.... ça m'a prit un peu de temps mais je ne suis pas déçu du résultat. Sinon j'ai aussi les carreaux que tu as demandé avec les épées. Je vais te chercher les sacs. "

    " Merci. "


    A ce même instant, la clochette tinta à nouveau... les affaires de Logan tournaient visiblement bien...
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MessageSujet: Re: Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë]   Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë] Icon_minitimeLun 31 Jan - 20:29

Parfois, il arrive que l'on ne soit pas là où l'on voudrait être ou alors que l'on doive se rendre dans des lieux inhabituels. Mais il arrive aussi que des lieux que l'on apprécie disparaissent et qu'on ne puisse plus jamais y retourner, c'est comme... s'ils avaient sombré dans un océan gelé. Cela peut-être triste mais la fin d'un lieu peu en marquer l'avènement d'un nouveau, ainsi va la vie. Mais la chose la plus étonnante est la découverte de ce qu'est devenu votre ancien espace après que vous l'ayez quitté pendant des années.

Cela faisait une éternité que Yiko n'avait remit les pieds en Eridania, plus précisément dans la ville de Tyrhénium. Elle n'avait plus exécuté beaucoup de mission pour les Cavalier de Sharna depuis quelque temps. A vrai dire, c'était le vide glacial entre elle et eux depuis qu'elle était retournée prêt des prêtresses de Cimméria, non pas qu'ils avaient coupés tout contacte avec mais plutôt qu'elle ne faisait plus attention à ce qu'il se passait dans sa caste, focalisée sur son objectif depuis maintenant des temps immémoriaux: Se venger des Prêtresses et de leur mensonges éhontés. Car après tout, c'était pour cela qu'elle avait fait tout ces voyages, qu'elle avait fuit, qu'elle avait rejoint les Cavalier, tout était lié comme les molécules dans une solide glacé, indissociable et tous aussi important les uns que les autres.

Mais aujourd'hui, elle avait eut envie de revoir, un lieu qu'elle n'avait visité depuis le temps. Un lieu qui avait été spéciale pour elle, enfin où elle avait fait une rencontre spéciale. A l'époque, c'était une taverne où les plus vils esprits de tout Tyrhénium se rassemblaient pour parler « affaire ». La belle Dame de Glace y avait mit mainte fois les pieds car c'était également un nid de renseignements diverses plus ou moins fiables et intéressants. Dans ses faits pour acquérir la reconnaissance des Cavaliers afin de les intégrer, cela avait été un des tremplins d'ailleurs. Peut-être y retrouverait-elle de vielles connaissances qui sait... Bien que cela faisait plusieurs années qu'elle n'y était pas allée.

Cependant, elle déchanta bien vite quand elle se retrouva nez à nez avec une enseigne qu'elle ne reconnaissait guère. Mais où donc était passée la si belle adresse qu'elle avait? Quoi que le remplaçant était toujours dans le ton, une armurier, Chez Logan LeBon ». La belle fit la moue devant ce spectacle. Un armurier avec un nom aussi ridicule, ce ne pouvait être qu'une plaisanterie... Néanmoins, qui ne tente rien n'a rien et peut-être trouverait-elle La perle rare en matière d'arme. Bien souvent, derrière ces petits commerces ne payant pas de mine, se cachent des artisans très doués. Elle poussa alors la porte qui fit tinter la petite clochette au son si cristallin qu'elle fit frémir l'oreille de sa glaciale personne tellement celui-ci lui rappelait le tintement clair de la glace.

D'une élégante démarche, elle rentra plus en avant dans la boutique, fermant la porte derrière elle. Elle regarda presque faussement candide l'agencement du magasin. Des armes, encore des armes mais rien de transcendant. Elle qui avait écumé quelques champs de bataille aux cotés de ses confrères de Sharna, elle ne trouvait pas vraiment d'arme qui valait la peine qu'on s'y attarde. Attention, ce n'était pas qu'elles n'étaient pas de bonne facture, non, juste qu'elles ne convenaient pas au regard critique de la « jeune » femme aux allures détachés. Ce n'est qu'en s'approchant par mégarde de Sighild et Logan qu'elle put voir la curieuse arme que la jeune femme venait d'acquérir. Cela la fit sourire un bref instant avant de reprendre d'un regard froid. Elle venait de comprendre qu'apparemment, les armes « intéressantes » n'étaient que sur commande.

A défaut de la taverne, elle avait trouvé un bien joli commerce, ce qui n'était pas pour lui déplaire finalement. Elle haussa un sourcil, l'air légèrement souverain. Elle toisa l'arme plus en détail, en étant légèrement le regard au dessus de l'épaule de l'Eryllis derrière elle. Elle dit d'un ton sans aucunes variations notables:


« Une bien belle arme que voilà. Système ingénieux, maniable, tout pour plaire. »

Autour de la Dame de Glace, on pouvait sentir une aura fraiche presque froide, ce n'était pas volontaire, elle le faisait sans réellement s'en rendre compte, comme une réminiscence de sa magie des glaces mais aussi inconsciemment, elle gardait son corps à température très basse comme pour refroidir d'éventuelles ardeurs. Un phénomène assez étrange...
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MessageSujet: Re: Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë]   Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë] Icon_minitimeVen 11 Mar - 14:32

    La jeune femme était particulièrement absorbée par l'attention de sa nouvelle acquisition. En soit, il était vrai qu'elle avait elle-même dessiné l'allure générale, les systèmes qu'elle souhaitait y incorporer sans pour autant détailler les mécanismes. Quelque part, elle n'avait été que l'architecte de son objet, mais le plus difficile avait été sa fabrication qui n'aurait pu avoir lieu sans l'ingéniosité du terran Logan. Cet homme, elle le connaissait depuis qu'il avait fait acquisition de l'établissement, et elle s'était intéressée à lui de par sa fougue et son talent. Sa fougue? Oui, oui. Elle se rappelait que la première fois qu'elle poussa cette porte, un homme trop insistant voulait un type d'armes qu'il s'était refusé à fabriquer, malgré le prix exorbitant qu'il lui avait offert. Le client désabusé l'avait même menacé de tout mais le commerçant avait tenu bon, et ne changea nullement d'opinion dans son refus d'obtempérer. Ce fut face à cet entêtement que le pauvre bougre abandonna pour trouver un autre armurier qui avait dû talent. Même si Logan vendait des armes, qu'il se doutait de leurs mauvaises utilisations, il possédait toutefois assez de morale pour ne pas faire n'importe quoi. Pour tous les outils assez communs, il savait que n'importe quel client pourrait les obtenir ailleurs, pour ce qui était de ses créations, c'était un autre domaine.

    Étrangement, il n'avait jamais douté des intentions de notre lhurgoyf et n'avait jamais refusé jusque là ses propositions. Il disait souvent avec un grand sourire que chacun de ses désirs était un défi à son génie. Cela au moins lui fit gagner une cliente fidèle et elle commandait tout ce dont elle avait besoin ici, même si il était fort possible qu'elle obtienne certaines choses à prix plus bas ailleurs. La qualité avait son prix.

    Mais pendant que l'armurier s'en était allée acquérir les autres commandes de l'amazone, ses yeux dorés se figèrent sur la silhouette de son bracelet d'assassin - car au final, cela ressemblait à un tel outil. Ce fut un curieux frisson qui la sortit de ses songes, ainsi qu'une voix féminine au dessus de son épaule. Voilà bien un comportement curieux qui l'agaçait.... espionner par dessus son épaule.... Toutefois, Jézabel n'était pas là pour causer le moindre soucis à son ami... et quelle ne fut pas sa surprise quand elle reconnut le célèbre écusson des Cavaliers de Sharna sur son interlocutrice. Quel manque de vaine...


    " Raison pour laquelle elle a été commandée. "

    Sighild ne s'était pas totalement retournée vers la jeune femme, seulement un petit regard en biais rapide, assez pour voir l'essentiel. Il fallait dire que cette femme ne l'inspirait guère et qu'elle portait en elle une aversion spéciale pour les Cavaliers... mais après tout, qui aimait ces gens... Quoiqu'il en soit, elle ne put s'empêcher de poser une question à son tour.

    " Que vient faire un cavalier de Sharna dans la région? Serait-il donc possible que vous manquiez d'outillage... "

    Impertinent? Peut-être... Mais il fallait dire que cela était assez facile de répondre ainsi. Cependant, si l'interrogation pouvait paraître anodine, elle espérait que la réponse ne le soit pas trop... bien que, qu'importe le venin qui sortait de ses chevaliers en armure sombre, rien ne pouvait vraiment être sans double intention. Dans tous les cas, il était peut-être risqué de la part de notre Eryllis d'attirer l'attention avec son audace, mais étrangement, cela n'avait pas l'air de lui causer quelques frayeurs. Peut-être que l'inquiétude atteignait plus l'autre client qui était dans son coin depuis un petit moment, sans nul doute qui tendait son oreille un peu trop curieuse vers les jeunes femmes.

    A ce même moment, Logan revint avec un grand sac, le portant allègrement sur son dos, et d'après les tintements métalliques, il s'agissait là des épées. Dans une autre sacoche plus petite, il ramenait les flèches. Généralement, Sighild n'achetait que des épées, et les carreaux, elle les fabriquait elle-même... mais pour les jeunes recrues, il était toujours préférable que ces dernières apprennent sur de tel modèle.


    " Voilà! J'ai tout ce qu'il te fallait il me semble. "

    " C'est parfait. "

    " Tu ne souhaites pas vérifier la qualité du travail? "

    " Je la connais déjà. Inutile. Voici l'argent. Je suppose que le prix n'a pas changé. "

    " Non, non. Toujours pareil. "

    " Parfait. Je te dis donc à la prochaine fois Logan. "

    Se saisissant des épées, elle porta le sac sur ses épaules, alors que les carreaux, elle les glissa dans ses propres sacoches. Il lui suffirait de mettre le tout sur son cheval lorsqu'elle rentrerait, même si cette tâche ne plaisait pas beaucoup à Hugin. Mais alors qu'elle s'apprêtait à partir du magasin, elle glissa un étrange regard à la cavalière, sans un sourire... puis aucune attention au client inconnu.... bizarrement, ce dernier sortit à peine quelques secondes après elle...
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MessageSujet: Re: Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë]   Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë] Icon_minitimeLun 18 Avr - 3:39

Ne faut-il pas se méfier de toutes personnes un temps soit peu suspectes ? Sighild aurait dut le savoir et pourtant, elle avait fait comme si de rien n'était. Elle avait en quelque sorte snobé Yiko et cela ne plaisait pas à la Cavalière de Sharna. Se faire presque remballer de la sorte était un fait inadmissible pour elle alors qu'elle n'avait fait que lancer une compliment qui ne mangeait pas de pain. Bien que la manière eut été peu courtoise, regarder par dessus l'épaule de quelqu'un n'est pas une chose que l'on fait quand l'on est poli, mais La Dame de Glace s'en fichait éperdument. C'était une sorte d'affront envers sa personne et son amour propre. Voyez comme une psychose peut aller loin chez certaines personnes. Mais alors qu'elle s'apprêtait à reporter toute sa rancœur à l'égard de cet acte sur la jeune femme, Logan arriva juste à temps.

L'Amwanaë posa ses yeux sur la précieuse cargaison. Que pouvait-elle bien faire avec toutes ces armes. Elle tendit l'oreille comme le client imprudent qui se terrait dans un coin de la boutique. Elle entendit les mots « recrues » ce qui la fit sourire, presque imperceptiblement. Ainsi, cette femme qui avait été presque dédaigneuse avec la Cavalière entrainait des personne au combat visiblement... Cela voulait dire qu'elle devait être une femme de guerre. Voilà qui, pour celle qu'était La Dame de Glace, sonnait comme le doux son d'un carillon glacé à ses oreilles. Elle laissa donc pour le moment Sighild régler ses affaires.

L'Eryllis passa à coté d'elle en lui jetant un regard bien étrange qui fit comme un électrochoc à la belle glacée. Cette femme était bien singulière se dit alors Yiko en son fort intérieur. Bizarrement elle avait peut-être envie d'en savoir plus sur cette mystérieuse guerrière. Elle s'apprêtait alors à la suivre au dehors, sans jeter un dernier coup d’œil aux armes du forgeron. A vrai dire, elle avait à peu près tout ce qu'il lui fallait. Cependant, elle reviendrait bien plus tard voir si elle ne pouvait pas dénicher un accessoire plus « originale » que ce qu'elle transportait. Posant sa main sur le manche de son épée, elle poursuivit sa route mais le client qui avait semblé s'intéresser à elles deux s'engouffra après Sighild en premier. Il avait l'air d'être pressé.

Avait-il peur de la Dame de Glace ? Peut-être en avait-il entendu parlé ? Il était étrangement recroquevillé sur lui même comme si... Il cachait quelque chose. Se pourrait-il qu'il soit un voleur ? En théorie, l'être de glace faisait fi de ce genre de choses, celui qui voulait être voleur, et bien qu'il le soit, elle n'y prêtait pas plus attention que cela. La Justice lui importait vraiment très peu dans la vie. Néanmoins, cette fois-ci, cela ne paraissait pas un vol mais plutôt... regardant plus précisément l'homme qui passait le pas de la porte après Sighild, elle distingua le bout d'une lame. Un assassin ?

La belle avait alors deux choix, laisser tout ceci se dérouler et cela serait bien fait pour l'impudente ou laisser son affecte pour les belles jeunes femmes prendre le dessus. Car il ne faut pas l'oublier, la Sharna sait distinguer la beauté quand elle l'aperçoit. La deuxième décision prit le dessus. Comme dis précédemment, il faut se méfier des personnes suspectes et ici, la plus suspecte finalement, n'avait pas été Yiko mais ce client qui se terrait seul dans son coin. La Dame de Glace, toujours main sur son pommeau d'épée, la sorti sans sourciller et poursuivant l'homme au dehors, elle le pointa du bout de sa lame, le menaçant d'une tranchant des plus glacée dans son cou, la capuche commença à geler.


« Halte là toi ! Que t'apprêtes tu à faire à ma proie ? »

L'homme resta figé un instant et se dégageant de la menace de la jeune femme, il prit un élan rapide pour foncer tout droit vers l'Eryllis de dos. Yiko se dit alors que c'était le moment de voir ce que cette créature avait dans le ventre, si elle était à la hauteur de son attitude. Elle resta sur place, laissant la scène se dérouler, elle gardait cependant en réserve une petite intervention, au cas où cela devrait mal tourner. Son épée restait donc dégainée et prête à l'emploie, l’atmosphère était toujours aussi glaciale...
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MessageSujet: Re: Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë]   Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë] Icon_minitimeMer 10 Aoû - 18:52

    La journée aurait pu se dérouler le plus simplement du monde si elle n'avait pas fait de telle rencontre, toutefois, dans son existence, la simplicité n'avait jamais été un maître mot. Non... avec elle, tout se compliquait toujours. Sa vie de famille, ses amours, ses amitiés, son travail... tout. Mais qu'importait, elle y faisait toujours face avec la dignité qu'on lui connaissait, même si cela la rendait toujours quelque peu austère. Si seulement le monde l'avait connu autrefois, souriante, pleine de vie, simplement heureuse et insouciante... sa naïveté d'autrefois brillait comme un soleil dans son regard. Aujourd'hui, les épreuves, le temps, tout l'avait rendu plus dure, plus froide, plus intransigeante dans ces décisions... Néanmoins, elle était devenue ainsi car elle n'était plus seule, il y avait toute une communauté qui comptait sur elle. Elle était à la fois une mère et une dirigeante, si on pouvait voir les choses ainsi. Quel enfant ne voyait pas sa mère parfois un peu trop dure dans ses directives? Cela ne signifiait pas néanmoins qu'elle ne pouvait être d'une grande douceur et indulgente. Ceux de sa race pourraient même la juger trop souple, et y voir une forme de faiblesse. Elle se jugeait simplement conciliante et elle n'était plus prête à verser le sang de façon inutile si les choses pouvaient être changer... et changer les destinées, aujourd'hui, elle en avait le pouvoir... mais cela n'effaçait pas moins les actes.

    Alors qu'elle avait quitté l'armurerie, son sac d'épées sur le dos, elle qui était une chasseresse se savait épiée, elle se savait suivie. Et on ne pouvait dire que l'individu qui se trouvait derrière elle possédait le moindre talent dans le domaine. Seulement, la question qui la taraudait était plutôt de savoir pourquoi. Aucune âme ne pouvait savoir qu'elle était une Eryllis, son portrait ne traînait nul part. Alors soit c'était un petit gredin de pacotille, soit on lui en voulait pour une tout autre affaire. Néanmoins, Sighild ne comptait certainement pas se battre en plein milieu de la rue, attirer l'attention et les regards sur elle étaient une très mauvaise idée.... mais il semblerait que sa décision n'était pas la même pour son poursuivant.

    Ce fut alors que brutalement, ce dernier fonça arme à la main vers elle, tentant lâchement de l'attaquer dans le dos.... mais lorsque son arme frappa, ce fut dans le vide. Le sacs d'épées tomba par terre dans un grand fracas de métal alors que l'amazone avait disparu dans un nuage de poussière pour subitement se matérialiser derrière lui. Là, elle l'attrapa par le col de son haut, et l'envoya simplement valser contre un mur. A demi-inconscient par la violence du choc, elle le releva en l'attrapant par la gorge, la serrant entre ses mains sans pour autant lui couper tout son souffle. Lui, il avait perdu sa lame et tenta alors désespérément à retirer les serres de la jeune femme qui se resserraient sur lui. Il lui aurait été si facile pour elle de le briser, il n'était qu'un petit moineau entre ses mains. Il n'était pas un homme bien fort, un terran assez maigrelet, un insignifiant personnage à vrai dire. Cependant, Sighild ne lui demanda rien, elle ne décocha pas un mot, c'était inutile.... elle pouvait obtenir ce qu'elle voulait de lui, directement à la source, dans ses souvenirs.

    Ainsi, elle apprit qu'il était issus d'une famille pauvre et misérable qui se trouvait à Umbriel. Elle se souvenait d'y être passée il y a plusieurs mois pour une affaire... mais elle s'était faite attaquée par des brigands. Visiblement, l'un d'eux était de sa famille... ils avaient été tués. Il avait été assez malin pour obtenir une description de Sighild et savoir qu'on la voyait parfois ici. Cela faisait déjà des semaines et des semaines que sa patience l'avait obligé à attendre entre ses murs. Ce courage, cette force, cette détermination étaient aussi admirable que stupide. Néanmoins, c'était exactement cette expérience là et sans doute par culpabilité, que l'amazone comptait bien lui laisser une autre chance de vivre... mais elle allait faire aussi quelque chose qu'elle s'interdisait normalement, par simple morale : modifier les souvenirs du jeune homme. Elle lui ferait oubliée sa peine, elle lui ferait oubliée son visage à elle, elle lui donnerait de l'espoir et l'envie de démarrer une autre vie. Elle lui inventa une rencontre qui n'avait jamais eu lieu mais qui ferait office de déclencheur pour s'essayer à autre chose.... et peut-être, qu'il ne se détournerait pas du droit chemin. Seulement, modifier des souvenirs ne changeait pas une nature.

    Silencieuse, elle relâcha son étreinte de la gorge de son pathétique assassin. Là, assis sur le sol, il reprit son souffle comme il le pouvait et quand il leva les yeux vers notre lhurgoyf, il fut surpris et lui demanda qui elle était.

    " Je ne suis personne. Vous vous êtes faits bousculés et vous êtes tombés inconscient... faites plus attention à l'avenir. "

    Ne comprenant rien à la situation et encore moins comment il avait pu ainsi s'accidenter, il partit en toute hâte, sans demander son reste. Quand à Sighild, elle ramassa lentement ses affaires avant de les remettre sur son dos. Mais si l'inconnu était parti, une autre moins agréable était là également, encore la cavalière...

    " Me souhaitez-vous quelque chose... Madame. "

    Une question dès plus simple... comme toujours...
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