Les Civils :: 7/11 ::

Ambitieux et homme de belles paroles, Bellicio est un mauvais perdant et aime le pouvoir dans toute sa splendeur. Raffiné, malgré le fait qu'il soit issus d'une famille modeste, il a toujours voulu posséder ce qu'il n'avait pas. Envieux et avare, il aime à tromper son monde en se faisant passer pour un homme bienveillant alors qu'il est un fin calculateur mais dont les passions l'ont conduit à se piéger lui-même. Car c'est ce qu'il est, un homme de passion, dans le pire comme dans le meilleur. Bellicio est un homme élégant dans ces attitudes, il est relativement intelligent et il ne possède pas beaucoup de scrupules.



Bellicio est un homme qui fut sage autrefois mais dont les mœurs sont à contester aujourd'hui. Manipulateur qui se fait manipuler, il s'est vu piéger à son propre jeu à cause de ses penchants pour les femmes et des pratiques qui ne scieraient pas à un homme de son statut. Enfant du pays de Cimmeria, il vécut une vie assez prude et portée sous le joug de la religion et de la reconnaissance des Dieux. Sa mère aurait été une prêtresse de Cimmeria mais il aurait été le fruit d'un viol et n'eut donc pas de père. Il aurait alors grandi auprès de ses grands-parents maternels sans que ces derniers ne dévoilèrent ce qui arriva à sa mère. Grandissant dans un milieu modeste, il se vit rapidement envieux et désireux d'une vie meilleure, avec du pouvoir. Ce fut dans cet optique qu'il trouva la force nécessaire pour se lancer dans la politique et obtenir le statut de maire de Hellas. Mais l'envers du décor le rattrapa rapidement lorsqu'il se rendit compte que le vrai pouvoir était au main des prêtresses de Cimmeria. Ce dernier tomba dans un piège de ses jeunes femmes qui le plaça dans une position délicate qui pouvait mettre fin à sa carrière mais aussi le voir perdre son statut. Depuis lors, il se voit obligé d' "obéir" officieusement aux directives de ses femmes qu'il considère comme des harpies, mais Bellicio n'est pas un homme qui aime se faire manipuler bien longtemps...

Thimothée est un homme meurtri par la vie et qui s'est renfermé sur lui-même. Beaucoup vont même à dire qu'il aurait un peu perdu la raison alors qu'il était un homme très apprécié. On disait de lui qu'il était d'une compagnie plaisante et de bonne conversation, mais il aurait changé et s'est assombri. Maintenant, il serait devenu un homme assez passif qui possède bien du mal à supporter ses responsabilités. Facilement manipulable, il se repose aujourd'hui beaucoup sur son entourage. Il est devenu un homme brisé qui a bien du mal à se reconstruire.



Thimothée est le descendant direct et unique des anciens rois d'Hespéria, le temps où cela était une monarchie. Mais la famille royale déchue finit par accepter de partager ses pouvoirs avec un maire mis en place dans la ville pour conserver son statut. Bien que cela remonta à plusieurs générations maintenant, l'arrangement continue à perdurer avec le Prince Thimothée, non ambitieux, n'a jamais voulu retrouver la légitimité de tous les pouvoirs du royaume. Il est très apprécié du peuple et s'est toujours présenté comme un homme altruiste.

Dans sa vie personnelle, fils unique, il eut toujours été considéré comme un incompétent aux yeux de son père dont il cherchait la fierté. Cela fut le bouquet lorsque le prince s'éprit d'une femme lhurgoyf. Cela jeta un grand discrédit sur la famille. Lorsque le père de Thimothée l'apprit, il le maria rapidement à une terran de haut statut, sans demander son avis. Tel était la vie d'un prince et dût alors vivre avec une femme pour qui il ne réussit jamais à nourrir des sentiments. La jeune femme dont il tomba amoureux aurait été arrêtée et assassinée dans le plus grand secret et il ne l'apprit qu'à la mort de son père qu'il méprisa jusqu'au dernier souffle du vieil homme.

Lorsque Thimothée accéda au rôle de prince héritier, une bonne nouvelle arriva dans sa vie par la venue d'un enfant à venir. Son épouse tomba miraculeusement enceinte et cela lui apportait un peu de bonheur. Malheureusement, l'ivresse de cette joie lui fut ôté par un coup du destin. Son épouse et l'enfant moururent en couche. Ce fut ce tragique évènement de plus qui vint à le frapper qui rendit le Prince un peu fou pendant des mois. Les rumeurs racontèrent qu'il céda à l'appel de la boisson et aux femmes de mauvaises vies, mettant sa vie sans dessus dessous.

/!\ Suite à la mort de Dreak et du jugement de Torenheim (cf grand tournant), Thimothée changea radicalement de position en reprenant le pouvoir et se ré-appropriant son statut de Roi. Plus sûr de lui, il réussit à convaincre son peuple en prenant de nouvelles directives dont celle de combattre l'insécurité régnante dans son royaume. Enfermant Torenheim dans la cité d'Umbriel, il bannit aussi de la société les Eryllis, les Ladrinis et les Nérozias qu'il considéra comme des troubles à la paix du royaume. On ne sait que très peu de chose sur le soudain revirement du Prince, le pourquoi ou le comment, mais il semble être devenu un homme nouveau...

An 1305 => Trois ans après être remonté sur le trône, et après avoir dû faire front à l'attaque d'un colosse sur sa cité, le roi cherche toujours à asseoir son autorité ainsi que sa légitimité, et fait le choix de renouer avec le peuple pour renforcer son pouvoir et son pays : rétablir des relations avec ses pays voisins, réorganisation de son armée,... Mais son jeune règne doit déjà faire face à des détracteurs et nombreuses sont les rumeurs qui circulent pour le discréditer. Toutefois, Thimothée n'est plus l'homme d'hier, moins influençable, plus tenace. Sera-t-il capable de convaincre?

Oldarik est un sylphide très élégant et aimant la beauté sous toutes ses formes, même les plus étranges. Vaniteux et narcissique, il n'en est pas moins un homme intelligent et manipulateur qui contrairement à ses confrères, aime exercer une domination sur les autres. A ses yeux, les sylphides sont une race supérieure mais il joue à un double jeu, acteur et parfait dramaturge sur une scène faite pour lui. Il aime à se faire passer pour ce qu'il n'est pas et il pourrait aisément prendre goût au pouvoir.



Oldarik aurait principalement vécut dans la cité de Cimmerium entouré de ses confrères, mais il se serait vite lassé de la vie monotone à laquelle il se pliait, dans des idées absurdes de neutralité. Oldarik n'eut jamais apprécié la passivité de son peuple et tenta alors de trouver de quoi s'occuper ailleurs. D'un grand esprit, fin et rusé, il s'approcha de la famille royale d'Eridania. D'abord par le père du prince héritier qui fit de lui son conseiller. Bien que Thimothée l'ignore, Oldarik aurait été l'homme qui aurait soufflé l'idée de condamner la femme qui l'aima, comme celui qui poussa son paternel à le presser à le marier rapidement. Aujourd'hui encore, il reste le loyal conseiller de la famille auprès du prince. Il serait celui qui prend véritablement le décision pour ce dernier...

/!\ Suite au revirement politique du Prince qui se proclama Roi, Oldarik s'est retrouvé surpris et désemparé, au même titre que le peuple, car il semblerait que Thimothée ne l'eut pas mis dans la confidence de ses moindres projets. Pour une raison qu'il ignore, l'influence qu'il exerçait jusque là sur le prince semble lui échapper et pourrait peut-être le placer dans une fâcheuse position... Mais n'agit-il pas normalement pour le bon avenir du Roi? Il lui sera bientôt nécessaire de retrouver les bonnes grâce de ce dernier ou bien de chercher de nouveaux alliés...

Guisor est un homme loyal et fidèle, bien que l'on pourrait s'interroger jusqu'où il pourrait aller pour le prouver. Assez étrange et ayant un comportement bizarre, il fait figure du bon toutou de Dreak. Toutefois, il ne le voit pas ainsi. Ayant une dette envers ce dernier, il ne fait que respecter un vœu honorable. Il n'est pas un homme très bavard mais un soldat redoutable qui s'est se faire discret, parfait pour son rôle d'homme de main.



On ne connaît quasiment rien de la vie de cette homme, comme si ce dernier avait volontairement voulu disparaître de la surface d'Istheria. On ne lui connaît aucune famille, aucun enfant, aucun proche. On sait seulement qu'il est soudainement apparu aux côtés de Dreak après sa nomination au poste de Maire. De nombreuses rumeurs courent à son sujet, comme si il était le fils caché de Dreak - ce qui n'est d'ailleurs pas vrai - d'autres prétendent qu'il était un ancien soldat qui aurait causé la mort de plusieurs compagnons de sa section, ou encore qu'il serait tout droit sorti des prisons d'Umbriel.  Rien n'a jamais pu être vérifié.

/!\ Suite à la mort de Dreak et du jugement de Torenheim (cf grand tournant), le Roi le nommera général de l'armée Hesperianne dans le régiment chargé de la protection du conseiller du Roi. Que reste-t-il de la loyauté de cet homme pour son ancien maître ? Qu'est-ce que le rapprochement du plus proche conseiller du Roi et de l'homme de main de l'ancien opposant au trône créera-t-il ? Il reste évidemment que cette promotion n'a pour but que de calmer les esprits encore partisans de Dreak...

Fanel est un homme qui aime la vie et la croque à pleine dent. Narcissique et égoïste, il aime sa propre personne et le luxe plus que n'importe qui. Il aime l'argent et cela lui rend bien. Marchand hors normes, il a fait fortune à Tyrhénium. Manipulateur et séducteur, il aurait un succès fou auprès des femmes comme des hommes qui lui envient sa position. Homme vénal, il n'est pas pour autant un mauvais bougre en soit, mais il préfèrera toujours sauver sa peau en premier avant celle des autres, après tout, n'a-t-elle pas plus de valeur à ses yeux?



Fanel aurait pu être un bellâtre comme un autre si ce dernier ne possédait pas un sens des affaires formidables. En moins de temps qu'il n'en fallut, ce jeune homme que l'on pourrait croire issus de bonne famille venait en réalité d'une famille plus modeste. Sa soif d'évasion et son bagout eut raison de sa destinée qui le poussa à venir dans la ville très commerciale qu'était Tyrhénium. Il gagna en popularité autant qu'en fortune, jusqu'à étonnamment réussir à faire littéralement pousser à la démission l'ancien régent de la ville. Mais à vrai dire, Fanel était plus intelligent que les apparences le prouvaient, il se saisit du poste après avoir prouvé les affaires illicites dans lesquels baignaient son prédécesseur. En attendant, il continue à s'en mettre plein les poches et à faire attention aux commerces environnants, maintenant qu'il venait tout juste de prendre goût à ses fonctions, autant en profiter le plus longtemps possible...

Kenian est un sylphide qui cultive l'étrangeté et le mystère. Un homme sage et intelligent de part le puits de connaissance qu'il possède, il est aussi un individu charmeur qui est pourtant bien peu épris des mises en scène de séduction. Il aime que les choses soit dites et énoncées clairement, sans que l'on ne tourne autour du pot. Visiblement franc, il expose les choses avec néanmoins des tournures qui sont plus simples à entendre, ce qui en fait un diplomate certains. Toutefois, au delà du fait qu'il peut apprécier les visites étrangères, il n'en demeure pas moins à ses yeux que son peuple est au dessus de tous les autres, mais il est assez modeste pour ne pas le crier sur tous les toits si ce n'est l'affirmer avec plus de subtilité. Néanmoins, malgré un tel comportement, il n'en demeure pas moins un homme qui ne coure pas après le pouvoir et la gloire car à ses yeux qu'importe si les aveugles qui l'entourent ne le remarque pas, les sylphides sont grands et le demeureront pour l'éternité.



Kenian est un sylphide aux multiples vies comme beaucoup des siens, et qui, comme chacun, ignore le pourquoi du comment de son existence. Il est cependant un de ses rares individus qui se tient attacher à sa silhouette de chair, et qui, malgré les divers incidents qui ont pu lui arriver, à toujours fabriquer avec minutie la même allure au fil des siècles, toutefois, bien que personne n'en possède la moindre source, cette image ne fut pas la première qu'il posséda et que cette dernière serait à l'image d'un homme qu'il aurait rencontré il y a des siècles. Il lui aurait subtilisé son fasciés pour le prendre comme modèle. Qui était cette personne, pourquoi elle, personne ne le sait.

Il aurait énormément voyagé au travers d'Istheria afin de se faire sa propre opinion sur les populations extérieure, il n'en vit que peu de bien, le confortant alors dans le fait que les sylphides sont à ses yeux, un peuple supérieur. Son éloquence qu'il développa avec aisance au fil du temps, le fit plus tard accéder au grand conseil, il fut d'ailleurs parmi ceux qui refusèrent de participer à la guerre de Taulmaril car il estimait que ce n'était pas leur place. Lorsque l'ancien grand maître du conseil finit alors son "mandat séculaire", ce fut Kenian qui fut élu à l'unanimité. Aujourd'hui encore, il demeure à la tête du grand conseil mais ses ambitions sont troubles.

Viwien est une femme autoritaire et d'un fort caractère qui tient particulièrement aux traditions de son peuple. Elle n'en demeure pas moins protectrice et maternelle pour autant. Autrefois trop impulsive, sa fonction l'a assagi et rendu beaucoup plus mature face à ses responsabilités. Assez froide et méfiante, elle n'est point le genre de jeune femme à faire confiance très facilement.



Viwien était la fille du dernier roi des sindarins, un homme particulièrement sage et respecté par les siens. Différente de son père, elle eut un grand conflit avec ce dernier qui la poussa à quitter les siens. Les raisons sont inconnus que d'eux seuls, mais il semblerait que cela tournait autour d'une volonté de son père de se "lier" à un sindarin pour qui elle n'avait aucune estime. Après sa fuite, elle se serait réfugier au sein des Eryllis qu'elle aurait rejoint pendant plusieurs années jusqu'à ce qu'un malheur frappe les sindarins et que son père se voit atteint par un mal étrange. Agonisant, il implorait le retour de sa fille, et elle céda.

Exceptionnellement, elle quitta les Eryllis auprès desquelles, après un serment qui l'obligeait à garder le silence à leur sujet, elle ne revint plus car elle dut honorer une promesse faite sur le lit de mort de son père : prendre sa place à la tête des siens, ce qu'elle fit lorsqu'il expira. Beaucoup de sindarins virent d'un mauvais œil le retour de la fille prodigue qui avait préféré fuir les siens plutôt qu'appliquer une loi naturelle parmi eux. Son accès au trône ne se fit pas sans tumulte car elle dut faire ses preuves mais il semblerait qu'aujourd'hui, toutes les tensions ont été dissoutes mais elle se doit encore de convaincre ceux qui ne la reconnaissent pas comme une véritable reine.

Grand manipulateur, un homme sombre avec sa folie dans ses raisonnements, intelligent, voleur, mais très loin d'être avide de pouvoir. Il est sans nul doute sadique et il prend plaisir à regarder le monde s'entredéchirer parce qu'il considère les gens comme des moins que rien. Faire naître la discorde pour regarder le monde sombrer de par leur propre bêtise et voir ce qu'il se passe, comme si il était un spectateur passif qui s'ennuie. Les meurtres qu'il commettra par l'assassinat des maires, c'est rien du tout pour lui. Il sera même du genre à se faire passer pour ce qu'il n'est pas, simplement parce qu'il s'ennuie, il cherche quelque chose d’excitant, il est égoïste. Il se moque de sa propre vie, qu'il puisse mourir ou pas, qu'elle importance, au même titre que le pouvoir. A quoi bon être le plus puissant puisque tu es sûr de gagner? Aucun intérêt parce que tout redeviendrait insipide. C'est un homme au concept tordu autant que son esprit.

Et si son caractère n'est pas moindre, il arbore aussi un physique assez atypique. Couvert de bandage, on ne sait ce qu'il cache, une blessure, une maladie, ou simplement la laideur de ses traits? Est-il seulement laid? Difficile à dire, il reste très secret.



Peu de choses sont connus. Il ne semble n'avoir ni famille, ni proche. On ne peut pas même être sûr que le nom sous lequel il se présente soit le vrai. Il s'illustre aux yeux du monde comme étant l'assassin de Dreak, maire d'Hesperia, et de Kodran, maire de Ridolbar. Il fait partie des plus grands criminels reconnus à ce jour sur Istheria. Lors de son jugement, il a été également soupçonné d'être impliqué dans la mort de Ivan Mackori, un des conseillers des Cavaliers de Sharna, mais son procès n'aurait vraisemblablement pas répondu à toutes les questions que l'on se posait, notamment si il avait agi seul ou avec d'autres personnes. Il aurait toujours refusé de répondre et se serait enfermé dans un sombre mutisme lorsqu'on lui parlait des affaires qui le conduisit à être face à la justice. Certains témoins racontent qu'il narguait toutes les personnes présentes en tenant des propos incohérents, souhaitant peut-être à se faire passer pour fou. Le plus étonnant fut que l'on ne lui offrit pas la peine de mort, mais une peine de prison à vie. Il croupit en ce moment même dans une cellule spéciale d'Umbriel. Il semblerait que la justice est décidé de le garder en vie, peut-être pour parvenir à lui soutirer encore les secrets qu'il se serait refusé à révéler... (pour toutes informations complémentaires, voir Sighild).

Callum est un homme plutôt mystérieux, tout autant que sa race. Il possède une attitude plutôt passive et détaché, si ce n'est dire nonchalante. Pourtant, lorsque l'on croise son regard changeant, il est indéniable que cette personne qui arbore une allure très simple et modeste, est un homme relativement intelligent. D'ailleurs, il est de ces individus qui possèdent un magnétisme curieux malgré l'étrange impression qu'il laisse d'homme désabusé. On pourrait même le décrire comme étant quelqu'un ayant deux facettes : celle d'un homme dont l'humour est douteux et plutôt mou dans ses attitudes, et celle d'un homme sérieux possédant une grande culture dont l'ambition n'est pas encore bien définie. Peu porté sur l'extravagance vestimentaire, il arbore généralement une longue chevelure qui dissimule ses oreilles effilées, et ne sourit que peu pour ne pas laisser percevoir ses canines proéminentes.



Bien qu'il n'en parle pas, Callum est une des nombreuses entités qui fut piégée sous forme éthérée avec le dénommé Gorvack (cf Contexte : Le Grand Tournant) dont il a pu être le témoin silencieux de sa rage dans leur prison de pierre (peut-être est-il même lié à ce dernier par le sang). Lorsqu'il fut libéré, il s'échappa comme plusieurs de ses compatriotes et naturellement, il chercha une entité à parasiter afin d'évoluer. La malchance voulut que cela tomba sur un vieux sindarin appartenant à la caste des Eclaris, rencontrés aux abords de la cité de Canopée. Ce qui serait la fin annoncée de l'un, était la chance de l'autre car la mémoire du sindarin regorgeait de connaissance sur le monde qui serait alors un atout majeur pour le syliméa. Lorsqu'il prit sa forme humaine, il pouvait prétendre être un érudit sans aucune difficulté.

Ce savoir acquis, il parcourut dans le plus grand anonymat Istheria dans la mesure de ses moyens afin de découvrir la société par ces propres yeux. Toutefois, son voyage n'aurait pas pour simple but de satisfaire sa curiosité et son envie de vivre, mais aussi de retrouver d'autres individus de son espèce afin de les rassembler, tant qu'ils ne sont guère connus, ni même chassés... tout en restant volontairement discret, ni même revendiqué ce qu'il est (ou ce qu'il sait).

Depuis quelques mois, Callum a prit la place d'un ponte de la noblesse Eridanienne, et se fait connaître à la cours et au monde sous le nom de Leprin Lebeliarck, comte de Dalma. Fort de ses connaissances accumulées, il passe inaperçu, même si ses réelles intentions n'appartiennent, pour l'instant, qu'à lui... (pour toutes informations complémentaires, voir Sighild).

Isaril est un homme d'une apparence relativement angélique, dont le visage inspire la douceur. Toutefois, il n'en demeure pas moins un homme éclairé et brillant, comme l'éclari qu'il fut. Toutefois, quelque chose semble aujourd'hui éteint dans son regard, ayant compris la dimension et la fragilité des vies humaines au travers des derniers évènements. Cela l'eut considérablement atteint, au point de se remettre en question, quittant ces dernières fonctions de chef des ascans, portant sur lui la culpabilité de nombreuses pertes humaines. Il choisit de tout quitter pour revenir dans son pays natal et faire repentance.



Isaril aurait été un sylphide faisant partie autrefois de la caste des Eclaris, grand amateur de découverte et de connaissance, il aurait pris la mer avant de se laisser surprendre par les intempéries. Il aurait alors échoué sur l'île de El Bahari où il aurait rencontré les ascans, et dont certains étaient des ascans originaux. Il apprit énormément à leur côté, et se fascina pour leur civilisation qui était sur le point de s'éteindre. Ce refusant d'accepter cela, il passa les rites d'initiations pour devenir l'un d'eux, oubliant alors ce que fut sa vie autrefois (dont on ne sait quasiment rien). Ainsi, de par sa nature quasi-immortelle, il leur promit de faire en sorte que les ascans ne s'éteignirent jamais. C'est ainsi qu'il apprit tout ce qui était nécessaire de leur histoire, et fut rapidement très respecter parmi eux jusqu'à ce qu'il soit nommé chef de la tribu des ascans après le décès du dernier sage de leur civilisation.

Des années après sa nomination, il rencontra Kéoris, un jeune marin lhurgoyf échoué sur l'île. Ce dernier avait été le seul survivant de son navire et fut rapidement pris sous la coupe de Isaril qui se prit d'affection pour ce dernier. Notre sylphide considéra pendant longtemps Kéoris comme un véritable fils. Mais un jour, alors que les deux jeunes gens s'en étaient allé au cœur de l'île, Isaril perdit son enveloppe en protégeant Kéoris. Dans la précipitation des choses, Kéoris l'intima de prendre possession du sien en gage car il s'estima responsable de l'accident de son chef. Isaril céda malgré quelques réticences... visiblement, aujourd'hui encore, les deux jeunes gens cohabitent ensemble.... Mais Isaril sait une chose : une telle possession est une hérésie chez les sylphides...

/!\ Le réveil du colosse de l'île fut une véritable tragédie. Quand El Bahari chassa toutes les vies humaines de ces terres avec violence, nombreux furent les ascans pris par surprise, et nombreux furent ceux qui en périrent. Isaril/Keoris n'échappèrent pas à la magie du colosse. Keoris, bien secoué, tenta néanmoins d'aider ses compagnons en ranimant ceux qui étaient sonnés afin de les empêcher de se noyer. Isaril ne tenta pas de l'arrêter dans son action désespéré, tant il connaissait la détermination de son ami. Si certains possédaient des magies qui les sauvèrent de la situation, ce n'était pas le cas de Keoris qui ne pouvait compter que sur sa bonne condition physique. Mais il fut surpris par la violence de la nature et une vague gigantesque causée par les mouvements du colosse. Cette dernière s'abattit sur le malheureux, lui brisant littéralement les os. Isaril ne pouvait ne lui être d'aucune aide, dépendant de son corps, il était condamné et savait que ce dernier était brisé et qu'il ne survivrait pas. Le sylphide était prêt à se laisser mourir avec Keoris, mais ce dernier lui intima de vivre et dans ses dernières forces, expulsa l'esprit de son ami. Keoris s'éteint alors dans les bras de l'océan. Isaril, par réflexe de survie et trop perturbé pour réfléchir, parasita l'ascan le plus proche, et fut sauvé in extremis.

Suite à la mort de Keoris - et de Vaeran, grand ami, qu'il apprit lorsque l'on compta les pertes ascanes - Isaril ne semblait plus le même, comme si quelque chose s'était brisé en lui. Il considérait qu'il avait failli à sa tâche, n'ayant pas anticiper les évènements. Et suite à une discussion avec Miran, Isaril prit la décision de quitter les ascans et donna les rênes à son proche conseiller. Puis sans trop réfléchir, il quitta le corps physique qu'il parasita et se rendit à Cimmerium, dans le temple suspendu. Là bas, il attendit le châtiment sylphide qui serait le sien suite à la transgression qu'il avait commis. Mais alors qu'il pensait que la mort lui serait donnée, l'énigmatique Kenian, Grand Maître de Cimmerium, le condamna... à vivre, et à servir les siens. Pourquoi un tel pardon? Isaril ne saisissait pas les projets du grand maître. Ce dernier l'éleva même au rang de conseiller, mais il s'agissait là d'un nid de vipère. Il devait vivre à Cimmerium comme un pariat, car tous les sylphides savaient qu'il était un impur...

Yepa est l'exemple parfait de la révolutionnaire née pour se battre. Bien qu'elle est toujours adoptée les pensées élusiennes, elle a toujours eu une carrure imposante du haut de son mètre quatre-vingt. Ses valeurs sont semblables à celle de son mentor : Hinaya Osiris. On a donc affaire à une femme forte et adorée de son peuple, notamment car elle représente l'avenir d'Elusia.
Malgré sa musculature imposante, elle reste un personnage profondément doux et calme, et garde encore les principes élusiens (pacifisme etc) en tête. C'est pour l'amour de son peuple qu'elle a décidé de se battre.
Elle est de nature confiante et a un caractère très fier, ce qui l'induit en erreur bien souvent. Mais aussi une très grande stratège à l'instar de sa mentor.

C'est un peu l'héroïne de l'histoire élusienne, en soit. Elle en a l'étoffe et a été entraînée pour être le symbole de la paix pour son peuple (*tousse* et de la guerre pour les autres).

PS: j'ai pas mal d'image sur elle du coup... ;)


► Enfance libre.
► Tournant dans sa vie => Hinaya apparaît et représente tout les idéaux qu'elle a enfoui au fond d'elle. Alors dès son arrivée, elle est la première à la soutenir, et bientôt deviendra son élève.
► Cinq ans plus tard => Hinaya est reine et elle la commandante des forces armées élusiennes. Elle a le devoir d'entraîner son peuple à porter les armes et surtout à l'habituer à la culture de la guerre
► Grâce à l'entraînement de sa reine, elle s'est forgée une capacité au combat qui est hors paire et une résistance à la douleur impressionnante, car les entraînements de Hinaya étaient trèèès rudes. Donc Yepa est personnage très puissant (je ne parle pas de sa magie par contre).