Au détour d'un jeu sauvage... (Pv Jonas)

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez
 

 Au détour d'un jeu sauvage... (Pv Jonas)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Au détour d'un jeu sauvage... (Pv Jonas)   Au détour d'un jeu sauvage... (Pv Jonas) Icon_minitimeSam 17 Mar - 22:11



Une ombre... Les nuages défilaient lentement au dessus de sa tête. Allongé en vrac sur des rochets lisses en hauteur de cette gigantesque étendue sauvage, à la canopée irrégulière, et aux bruits toujours différents... changeants...Un langage qu'elle comprenait...son empathie animale et son habitude de les côtoyer rendait les choses tellement plus faciles. Elle aimait ce lieu... un promontoire interdit ou on aurait pu la prendre en chasse , la capturer, la tuer à distance d'une simple flèche...Elle connaissait tout ça. Tous ces risques qui font de la vie qu'on la sent passer. Sans pour autant être purement inconsciente, elle comptait parfois, juste un peu plus sur la chance pour ne pas périr pour une flèche stupide, ou par une envie malsaine soudainement née dans la tête d'un chasseur ou d'un marchand d'esclaves... Les mauvaises âmes voyageaient même si profondément dans le forêt.

Ses cornes violentes et ses pulsions de les chasser ne rendaient pas Lehi surpuissante mais en dissuadaient plus d'un. Et puis qui aurait pu penser que cette étendue de chair et de fourrure qui trônait , totalement allongée là haut était autre chose qu'un pauvre cadavre de bestiau crevé? Il fallait être extrèmement agile pour y accéder, mais n'est pas mouflon qui veut et en quelques secondes, elle avait repris sa forme quasi terran en haut. Une brindille dans la bouche , elle bouchonnait dans ses molaires les bouts d'écorces tendres. Végétarienne, ses canines étaient quasi plates, et servaient comme aux autres à mâchonner et couper. Les pupilles d'ambres rivées sur le ciel incertain, qui résumait aussi son avenir et les aléas qui allaient encore lui tombé sur le museau , elle détaillait chaque courbe de coton gris qui passait ... en silence, comme avalé dans un autre temps où le bruit , la violence et la cupidité des êtres n'existaient pas.


Bien étalée, sans aucune féminité autre que celle qu'on pourrait attribuer à une sauvageonne, ou une femelle sauvage, elle laissait ses jambes tomber de part et d'autres du gros caillou de gré, avant de se redresser dans un mouvement souple et véloce de colonne vertébrale. Ses mains s’aplatirent sur le rochet entre ses cuisses écartées, et elle scruta l'horizon, en mode semi mouflon. Des petites oreilles pendaient de chaque coté sous ses cornes, grises au bout blanc, l'intérieur duveteux. Ses boucles de cheveux châtains et gris, tout se confondant dans un ballet hasardeux de mèches emmêlées, tombaient sur sa nuque,jusqu'à mi dos, et sur son visage. Elle en chassa quelques unes d'une main fines et un peu griffue, étrange anomalie de son physique mouflon, et fronça le nez. Cela sentait la pluie. Elle allait encore ressembler à une serpillère de laine, ou une grosse algue séchée , puis remouillée ensuite... Elle soupira et se frotta une corne ocre, légèrement rutilante, avant de ramener ses jambes en tailleur. Question vêtement, ce n'était pas non plus la joie.

Elle n'avait pas réussi à trouver quelqu'un à voler, et du coup... Elle avait du arracher la peau d'une daim mort , puis la racler , la faire sécher au soleil , la laver, la taper avec des cailloux pour l'assouplir et l'avait cousu comme elle avait pu avec de grosses lanières. Ses hanches étaient caché par quatre lambeaux de fourrures irréguliers, brun à taches blanches. Tout ce qui devait être caché l'était . Un pan devant , trois en irréguliers pour le reste, mais d'a peine trente cm de long , il ne restait pas grand chose sur l'animal. Elle aimait se balader sous cette apparence d'hybride en ce moment. Même sa queue , ressemblant à celle d'une biche était sortie pour la peine. Blanche dessous, brune-grise au dessus. Sa poitrine discrête dissumulé sous des lambeaux de peaux maladroitement cousus cachés l'essentiel et une longue lanière s'enroulant de sa poitrine , autour de son ventre pour aller se fixer sur la jupe plus bas. Pas de chaussures, des décoration de dents d'animaux morts sur les bras, de fourrures, ou des bracelets simple, un collier qui appartenait à son frêre, et rien de plus. Le reste était terran...


D'un oeil vif, mais détendu, elle enregistrait le moindre détail pour habitude, les sens en éveil, comme un animal, ses oreilles bougeant doucement. Ses mimiques changeantes faisaient d'elle un tome vivant sur les théories des mouvements du visage et il était assez comique de la surprendre en plein concentration ou perplexité. Elle inspira un grand coup, et se laissa glisser le long du rochet sur un bon mètre , puis son pied percuté un bord rocailleux pour la propulser deux mètres plus loin , en contrebas, et ainsi de suite sur les quinze mètres de haut que faisait ce perchoir naturel. Elle atterrit accroupi en douceur sur l'humus des sous bois, et se redressa pour s'ôter en agitant ses mains dans ses cheveux , les toiles d'araignées qui s'y étaient accrochées en passant dans des branches non prévues. Les filaments collant s'engluèrent à ses doigts et elle finit accroupit sur le sol pour se frotter les paumes et les phalanges mâtes dans les mousses gorgées d'eau.

Il avait plus il y avait de cela deux jours, et le sol était encore humide. Et là haut... la pluie menaçait de nouveau. La renaissance de la nature devait bien se faire, donc autant faire avec. Un sourire se dessina doucement ses lèvres luisantes, elle se frotta doucement le nez et s'engagea sur un sentier , avant de s'enfoncer en dehors des chemins, direction une petite rivière pas loin de la clairière. Une petite toilette avant de chercher un coin tranquille. Elle ne pourra pas rentrer chez elle aujourd'hui, elle avait fait trop de chemin pour cueillir de la belladone. La pluie la mouillerait bien avant qu'elle ne retrouve la chaleur de son antre chérie. L'odeur des pins, les caresses des fougères, les phalanges qui glissaient sur les brindilles dans ses pas silencieux et véloces comme un vent qui passe et dont on ne voit que les cornes, elle se mit à jouer avec les animaux tout en se dirigeant vers son petit coin de lavage express.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Au détour d'un jeu sauvage... (Pv Jonas)   Au détour d'un jeu sauvage... (Pv Jonas) Icon_minitimeVen 13 Avr - 15:48

La première lune gagnait déjà l’horizon et jetait par sa lumière plus intense que les deux autre, des ombres rasantes presqu’invisibles. L’une d’elle se détache du paysage ras. Marchant appuyée sur un bâton, encapuchonnée et boiteuse, on lui donnerait l’âge du monde à cette personne qui traîne sa carcasse… Pourtant, comme poursuivis par la faucheuse patiente, elle ne semble pas résolue à s’arrêter. Elle marche. Cette ombre, tantôt glissante, tantôt rampante ; à travers les monts et vallons. Elle disparait dans des marres de ténèbres créées par les dénivelés pour toujours s’en extraire inlassablement.
M’ais il n’y a que cette ombre qui semble encore fournir de l’énergie, la silhouette qui se dessine sur le ciel désormais azurée semble éreintée, à bout de force, et pourtant, toujours entraînée en avant par une force intangible.

Déjà le premier soleil se lève. Timide, hésitant. Les ombres rétrécissent à une vitesse insensée avant de grandirent dans l’autre sens. Mais, parmi les feuilles noires qui dansaient au sol, projeté depuis les rares arbres des plaines ; au milieu des remous d’une mer d’ombre tapis sous les brins d’herbe ; l’ombre continue de passer.

Le jeu des cycles décalés des lunes fait que l’es deux autres restent encore à leurs zéniths, toisant la silhouette du haut de leurs milliers de kilomètres.

Soudain elle s’arrête et fixe son horizon. Son manteau est sale, ses épaules couvertes de sables et de poussière et le bas de son manteau est déchiré et plaqué de boue.
Le corps s’effondre sous le drap qui continue de l’abriter comme une tente. Est-il à bout de souffle ?
À quelques lieus de là, le paysage change. La plaine laisse place à la végétation haute. La forêt luxuriante de Noathis forme une large bande sombre sous le soleil levant rougeâtre et éblouissant.

La forme ne bouge pas, impassible, elle continue de contempler ce lointain et les hauteurs rocailleuse et grises qui se dressent au milieu de la brume et des cimes des grandes arbres.
De sous le grand rideau épais sort soudain une besace et des mains sales et dénudées. Seuls quelques éclats argentés les habillent au-dessus de chaque jointure. Rapidement, de la viande séchée et une gourde sont portées dessous la capuche sans que celle-ci ne laisse apparaître à la lumière matinale de visage.


La voici désormais au milieu des arbres, se frayant un passage plus large le long des sentiers tracés par le petit gibier. Les soleils ne lancent que peu de leur lumière à travers la canopée mais on en voit parfois un percer plus clairement entre les branches foisonnantes. Le premier atteindra bientôt son zénith et la silhouette a bien progressé dans la forêt. L’anonyme connait le chemin. Ce n’est certainement pas la première fois que l’on voit cette silhouette s’enfoncer ainsi entre les fourrés. On croirait la vieillesse l’avoir laissé partir, comme empêtré dans les fougères et les ronces que sa proie franchie avec une détermination et une agilité étonnante. On la croirait chez elle.
Soudain, l’inconnu passe l’orée d’une clairière et s’arrête lentement. Le bas de son manteau est désormais complètement déchiqueté et de robustes bottes de marches apparaissent sous la guenille qui pend lamentablement du haut de ses épaules. On voit aussi le début d’un vieux pantalon couleur sable blanc

Dans la forêt de Sphène, tout semble démesuré. Les arbres touffus sont gigantesques, les sous-bois sont hauts et denses et on ne trouve de petit que les clairières. Elles sont d’ailleurs si rares. Ici, c’est le royaume de la forêt luxuriante. Les plantes rases ne peuvent espérer s’y créer un fief durable.

Au milieu de cette petite étendue, un tas de rochers semble posés là comme un tertre gigantesque. Les mousses l’ont recouvert et les hautes herbes rongent son socle. Depuis combien de temps est-il ici ? L’un des rochers est éloigné des autres. Il est plus rond et plus petit.

Le bipède s’avance alors plus lentement. Mais il ne semble pas chercher quelque chose. Il semble simplement décidé à faire une halte. En effet, il n’hésite pas à s’assoir sur la petite boule de roche, dégageant son manteau pour tendre à nouveau sa tente sur cette nouvelle étape. Son bâton se pose à côté de lui, toujours tranquillement, et il inspecte les alentours. Le disque noir dessiné par le contour de la capuche balaie l’orée des bosquets. Il règne un silence rare, brisé par le jeu du vent dans les cimes, les cris de quelques oiseaux et la chute de vieilles brindilles de temps en temps.

À mieux y regarder, la prairie est loin d’être plane. De vielles souches et des troncs réduis en charpie par le temps et les insectes jalonne le sol, recouvert par les herbes et les mousses.
Dans un profond soupir, le voyageur descend son visage à ses pieds avant d’écarter les jambes. Le tissu gris fendu s’écarte comme un rideau horizontal et laisse un triangle de lumière venir éclairer le siège.
Sous le lichen grisâtre, on devine encore les traits grossiers d’un visage énucléés.

La silhouette semble rester pensive un moment et puis fouille sous son manteau. Elle en sort un étrange instrument fait de tubes de bois et de ficelles.
Elle le porte sous la capuche et soudain s’élève une intense complainte, lente et puissante, qui résonne dans la clairière et puis parmi les troncs, entre les branches. La mélodie sort longuement et puis, après un moment, des bruits animent les fourrés. La musique ne faiblit pas pourtant. Elle évolue simplement, devenant plus entraînante. Alors, une, puis deux formes sortent des sous-bois et s’approchent timidement. Ce sont des chèvres sauvages. La musique se fait encore plus endiablée et d’autres de ces animaux apparaissent de toute part et s’approchent, tantôt craintifs, tantôt sautillants.
La silhouette se lève alors et tourne, puis bondit et finalement se met vraiment à danser.
Elle n’est pas très grande maintenant qu’on la voit au milieu d’autres êtres vivants. Elle doit faire la taille d’un grand enfant, pourtant, sa carrure, bien que dissimulé sous sa tenue de voyage, laisse deviner un homme d’âge mûr.

Et puis soudain, la musique s’arrête. L’homme se fige et baisse lentement son instrument, le disque d’ombre impénétrable reste impassible et aucun son n’émane de sa personne. Un bruit a attiré son attention et celles des bêtes autour de lui.
Revenir en haut Aller en bas
 
Au détour d'un jeu sauvage... (Pv Jonas)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Au détour du chemin
» Petit détour [PV Conrad ]
» Noathis, le pays sauvage
» Rp avec une Yorkas un peu cinglée et sauvage?
» Nuit criminelle [pv Jonas Mitsgun]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: La Communauté & ses échangesTitre :: • Corbeille :: • Les vieilles aventures-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !