Aïnomora Morna - fine lame de l'assassinat

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 Aïnomora Morna - fine lame de l'assassinat

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Aïnomora Morna - fine lame de l'assassinat   Aïnomora Morna - fine lame de l'assassinat Icon_minitimeSam 17 Avr - 19:05


PRESENTATION
Aïnomora



    NOM: Morna
    PRÉNOM: Aïnomora
    SURNOM: /

    SEXE: Féminin
    AGE: en apparence : 28 ans
    PEUPLE: Lhurgoyf

    CASTE: Ladrini
    MÉTIER: Assassin

    ARMES PRINCIPALES:
    - Elle se bat le plus souvent avec deux grands sabres qu'elle loge entre ses deux omoplates. De dos, on peut voir qu’ils forment une croix en se superposant au centre. Les deux lames son entièrement noires et extrêmement affuté. Elle prend toujours un réel plaisir à les entretenir, appréciant le son suraigu produit par la pierre passant sur la lame pour la rendre tranchante. Les deux pommeaux sont rigoureusement identiques, c'est pour cela qu'on peut qualifier les deux sabres de jumeaux. Entourait d'une lanière de cuir marron foncé, usée par l'utilisation, le pommeau se termine par deux petits grelots sonnants le glas de la mort à tout ceux qui les entendent de trop prés. Elle les retire cependant pour les missions de discrétion.

    - Aïnomora utilise aussi fréquemment toutes sortes de poignards ou couteux à lancer. C'est d'ailleurs l'un de ses domaines de prédilection. Ils sont dissimulé tout le long de son corps, parfois voyant, comme parfaitement dissimulé. Elle a réglé nombre de combats grâce à ses lancés habilles et d'une rapidité surprenante. Mais n'étant pas la perfection, il lui arrive de manquer sa cible. Mais cela ne pose jamais de problème car une deuxième lame apparait aussitôt dans les airs, traçant la trajectoire qu'aurait dut suivre la précédente.

    AUTRES POSSESSIONS:
    La jeune femme ne possède rien de très particulier si ce n'est une petite chaîne fermée par un cadenas gravé de la lettre A dont elle à oublié la provenance.

    DON:
    -Transformation monstrueuse

    POUVOIRS:
    - Capatité d'arrêter le temps(Elle ne peut l'arrêter seulement 10 minutes au cours d' un cycle de Lune. Un fois Le cycle terminé, le compteur est remis à 0. Cette limite de temps s'allonge en fonction de son expérience à raison de 5 minutes par paliers.)

    - Contrôle du feu (manipulation des flammes et de la chaleur)

    - Animorphie (manipulation du corps en le transformant en un animal) Ce pouvoir est limité. Elle ne peut devenir qu'un loup au pelage entièrement noir et au yeux rouge, ou alors un aigle de grande taille au plumage argenté.


    SPÉCIALITÉS:
    - Discrétion (capacité à pouvoir se fondre dans le décor)

    - Grande agilité (capacité d'acrobates et sauts longs)

    PHYSIQUE:
    « Ne jamais se fier aux apparences » Je pense que chacun de vous connait ces quelques mots tant de fois répétés. Et bien rien n’est plus vrai pour la jeune Aïnomora. En effet, elle possède un corps de petite taille ne dépassant pas le mètre 65. Sa peau repose sur une couche de graisse à peine visible qui lui procure une taille de guêpe très prononcée. Sa peau est d’un beige plutôt clair sans pourtant atteindre le blanc. Son menton est relativement pointu mais n’attire pas les regards. Un nez fin et gracieux fait le milieu de son visage et est surplombé par deux yeux couleur brume. C’est deux globes de brouillards sont les portes d’entrées des émotions de la jeune femme. Ils sont froids et ternes et ceux qui s’y égard trop longtemps peuvent même ressentir quelques frissons devant ce regard perçant et glacial. Certain affirme même avoir vu le démon qui est en elle à travers un simple regard. Ses pommettes sont saillantes mais non dénudé de charme.

    Ce visage quelque peu enfantin est encadré par une chevelure d’un blanc neigeux. L’origine de cette couleur est dut à son peuple : les Lhurgoyfs Ses cheveux sont coupés juste au dessus de ses épaules et une longue franche vient dissimuler entièrement un front un peu trop large. Elle aime les porter court ou attacher car elle déteste être gênait dans ses mouvements. Le reste de son corps ne présente aucune anomalie particulière si ce n’est qu’il manque de formes. Mais cela ne la gêne pas le moins du monde car cela lui permet d’être plus léger et plus rapide dans ses mouvements.

    Elle n’a réussie qu’une seule fois à dévoiler son apparence démonique. De ce qu’elle se rappelle, la totalité de son corps avait changé. Seuls ses yeux gris étaient restés ainsi. Sinon, la musculature peut présente dans sur son enveloppe charnelle, était devenue extrêmement présente. Touts ses muscles s’étaient gonflés et renforcés. Sa peau, d’habitude pâle, était devenue cendre. Sa taille c’était renforcé et sa pilosité était devenue plus abondante. Ses cheveux n’étaient plus court, mais il lui descendait presque jusqu’aux cuisses et avait perdu sa couleur argent pour s’assombrir. Pour les détails de son visage, son souvenir était trop flou pour s’en rappeler.

    Parlons un peu de son style vestimentaire, enfin si l’on peut parler de ‘style’. Comme vous avez dû le remarquer, elle aime la commodité. Elle porte donc la plupart du temps, une simple combinaison de cuire souple et noire qui épouse parfaitement la forme de son corps en lui procurent un confort quasi-total. Plusieurs rangement son dissimulés tout le long de son vêtement et contiennent diverses petite armes qui peuvent être utilisées à tout moment. Elle se drape souvent d’un long manteau noir cachant sa silhouette trop fine et dissimulent entièrement son corps. Elle porte aussi un tatouage d’un loup hurlant son chant mélancolique à la pleine lune sur le bas du dos. Rare sont ceux qui ont déjà eu l’occasion de l’admirer.

    Dans l’ensemble, Aïnomora n’est donc pas ce que l’on peut appeler « une belle femme ». Peu d’homme s’attarde sur ses courbes quasi-inexistantes et cela n’est sûrement pas pour lui déplaire. Elle possède une apparence plutôt neutre qui tourne souvent à son avantage lorsqu’elle doit fuir. Elle est d’ailleurs souvent prise pour une jeune adolescente du fait de sa relative petite taille. Nombre de personnes sont morts en la sous-estimant, croyant avoir affaire à une simple gamine prétentieuse. Elle possède pourtant des traits durs d’adultes mais peu de gens s’attarde à ce détail, qui révèle pourtant sa vraie nature, se basant seulement sur apparence. Grave erreur…


    PERSONNALITÉ:

    Qui a dit un jour que l’âme d’un démon était mauvaise ? Beaucoup de gens. On pourrait même élargir à tout le monde extérieur à la race des Lhurgoyfs. Dès que ce mot est prononcé, tout de suite, le mot mal apparait dans l’esprit du monde. En même temps que la couleur rouge du sang, on associe à ces être à des crocs fait pour déchiqueter la chair et des cornes au niveau du front. Ensuite vient le mot pacte ou encore serment. Le fait que s’allier à un démon détruit l’existence et a pour aboutissement la mort. Ce mot provoque aussi souvent la fuite et l’effroi. Comme si ces deux syllabes étaient Kron lui-même. Qu’elle transportait avec elle toutes les ténèbres de l’univers. Et pourtant… Il ne s’agissait que d’un seul mot, amplifier par un filet de baliverne d’histoire pour effrayer les enfants. Certain démon reflète parfaitement cette image. Mais ils ne sont pas la majorité. C’est comme affirmer que les loups sont noirs alors qu’ils en existent des blancs, des bruns ou encore des roux. Ce n’est pas la réalité absolue. Et souvent, les histoires et les légendes ne respecte pas cette vérité, préférant tisser une toile d’émotions fortes sans jamais penser aux répercutions dans la vie réelle.

    Bon, malgré le fait que les stéréotypes sont largement mineurs par rapport aux autres, il faut avouer qu’Aïnomora en est un. Beaucoup de ceux qui ont déjà croisés ses pas on caractérisé son attitude de malsaine. En effet, sur le visage de la jeune femme, on voit souvent accroché un sourire. Mais celui-ci n’a rien de réconfortant ou d’amicale. Il est souvent chargé d’ironie et peut paraître sadique. Ce qui est le cas pour la plupart de ses sourires. Ses yeux pétillent toujours d’un éclat malsain que n’aiment pas ses interlocuteurs. C’est sans doute pour cela qu’elle ne compte aucun ami…

    Quand à son attitude, elle est hautaine et provocatrice. En effet, elle se prend un peu trop au sérieux et à tendance à mépriser les personnes qu’elle rencontre. On peu croire que cela est dut à un sentiment de supériorité mais c’est exactement le contraire. De petite taille, Aïnomora à souvent l’impression qu’on se moque d’elle et qu’elle se fait écraser. Pour cacher cela, elle prend une attitude supérieure simplement pour faire disparaître ce sentiment d’infériorité qui la ronge. Elle en vient même à devenir presque paranoïaque, voyant des sourires moqueurs et chargé d’ironie à tous les coins de rues. Elle déteste qu’on lui rappelle sa petite taille et n’a jamais hésité à tuer pour un tel acte.

    Tuer… Voilà une activité qui lui tient à cœur. Elle n’est d’ailleurs pas devenue assassin pour rien. Elle aime cela. Aussi cruel que cela puisse paraître, enlever la vie de quelqu’un ne lui pose aucun problème. Elle en prend même plaisir. Elle adore son métier et ne le quitterais pour rien au monde. C’est comme si devenir tueuse professionnelle avait toujours était sa raison de vivre. Est sa raison de vivre… Ne pouvant s’attacher à aucune personne, car rejette par la société, elle comble se vide par l’assassinat. Elle n’a d’ailleurs jamais ressentie le moindre scrupule. Aucune honte. Ni même de compassion. Ses victimes avaient beau essayer de la supplier, de lui parler de leurs enfants, de leurs amis, de leurs amants, elle ne prenait que plus de plaisir à leur ôter la vie. Comportement jugé de cruel par tous, sauf par elle. C’était son métier et elle l’aimait, allant jusqu’à le chérir.

    L’assassinat était aussi la principale cause de son insociabilité. En effet, une seule peur lui déchirait les entrailles. Le fait de devoir tuer une personne qui lui était chers à son cœur. C’est donc pour cela qu’elle ne s’entoure pas. Quand elle rencontre une personne, cet effroi la fait réagir de sorte que son interlocuteur soit dégouté d’elle et ne veuille plus lui parler. Ceci est devenu instinctif et explique aussi son caractère peu aimable. Car malgré sa force de caractère, elle n’arriverait jamais à tuer un ami ou un amant… Amant… Ce mot la ferait bien rigoler. Elle n’a jamais aimé et jamais elle n’a même pensé à aimer. L’amour lui est totalement inconnu et elle n’est pas vraiment pressé de le rencontré car elle sait que cela sonnerait le glas de la fin de sa liberté et peut être même sa mort. Car il était impensable pour elle d’arrêter son métier par amour.

    Derrière ce mauvais caractère, se cache une jeune femme à l’esprit ouvert et observateur. Ses yeux d’un gris brumeux sont toujours à l’affût du moindre détaille autour d’elle. Et ce qu’elle aime le plus après son métier est la réflexion. Dans ses moments là, son visage d’habitude moqueur et malsain, laisse place à une attitude neutre et calme. Et c’est dans ces dans ces instant là qu’elle révèle sa véritable nature. Elle pourrait rester des années ainsi, les yeux fermés, à se perdre dans les méandres de son esprit. Analysant ses actes. Réfléchissant sur ses conditions. Sur les paroles qu’elle a entendu. C’est là qu’elle se forge ses opinions. Qu’elle établie ses théorie en prenant toujours en compte les deux coté du problème. Elle essai de comprendre tout ce qui l’entoure et de vivre en parfait harmonie avec la Nature environnante. Mais personne ne l’a encore vu dans cet état qu’elle garde pour elle. Un peu comme un jardin secret.

    Et c’est sans doute cela qui est le plus étrange chez elle. Malgré un esprit très ouvert, elle garde devant le monde un visage fermé et moqueur, se faisant passer pour l’une des personnes les plus mauvaises de l’univers. Alors qu’au fond d’elle, enfouit sous ce coté malsain, se cache une grandeur d’âme jamais révélée au grand jour. Et personne ne sait pourquoi elle s’obstine à faire cela alors, qu’en laissant tomber son coté sombre, elle pourrait être parfaitement acceptée voir aimée. Un choix qu’elle a toujours refusé, préférant continuer à mépriser le monde comme il l’a méprisé avant…


      HISTOIRE:


    A quand remonte ma naissance ? Je ne sais plus… Tout n’est qu’obscurité dans le nid de mon âme. Mes souvenirs sont perdus dans un brouillard d’un gris poisseux. Cette couleur… Je l’ai déjà vu quelques part… Mes yeux… Serait-il possible que l’oublie qui règne dans mon esprit aille jusqu'à colorer mes iris ? Je ne sais pas… Tout me fuit. Il ne reste que de vagues images, errants sans but dans les méandres tortueuses de ma mémoire. Quel est mon âge ? Je ne sais plus… Suis-je né il y a dix ans ? Cent ans ? Mille ans ? Tout ce mélange en moi avant de disparaître pour ne laisser place qu’à un trou noir engloutissant mon être… Je ne vis maintenant qu’avec le présent, ne pouvant rien récupérer de mon passé égaré…Une images s'impose enfin à mon esprit. Non, trois images. Est-ce mon ancienne vie? Un rêve peut-être...

    ~Naissance...~


    Un hiver timide reprenait peu à peu ses droits après l’imposant automne qui avait dépouillé arbres et arbustes de leur fierté verdoyante. Celles-ci jonchaient maintenant le sol, triste tapis mortuaire accueillant ces être délaissés pour la survit des autres. Cette nappe de corps amoncelé là colorait l’horizon d’or et de cuivre tandis que les arbres, vides et malheureux, lançaient leurs bras dénudés vers le ciel qui commençait à endosser son manteau gris hivernal, se chargeant de nuages, prés à déverser leur poudre immaculée.

    Lentement, les premiers flocons commencèrent leur bal infini, dansant aux rythmes du vent dans un espace de liberté, aura recouvrant les frêles terres des hommes. La valse se finissait lorsque la jeune pellicule de glace, fatiguée de jouer avec le monde, se posait paresseusement sur le somptueux parterre de bronze, recouvrant toutes les couleurs pour ne laisser place qu’à la pureté simple de son être. Doucement la transformation s’opérait. L’automne se retirait furtivement, laissant les défunts recouvrir le monde et leur mère pleurer leur enfant étendu à leurs pieds, suppliant le ciel de leurs bras décharnés tournés vers l’infini. Puis l’hiver arrivait et s’empressait de masquer ce carnage, le recouvrant d’un voile pure et innocent, cachant la dure vérité de la vie.

    Ce fut ensuite au froid silence de succéder aux chants mélancoliques des oiseaux, figeant la vie dans un univers dénué de sons. Seul le vent, être libre du temps, continuait à chanter sa douce poésie, la rependant au file de sa course invisible. Finalement le soleil décida de se coucher, fatigué d’essayer de chauffer un monde en proie aux griffes sombres du froid mordant. La neige avait cessé son bal nostalgique, ne laissant qu’un tapis immaculé recouvrir tout le paysage baigné dans la lumière apaisante de la lune. Les nuages avaient maintenant quitté le ciel, emportés par un vent inconnu, ne laissant qu’une nuée d’étoiles flotter dans une mer noire. Le froid, maintenant libre de descendre pour investir cette terre, ajouta une fine couche de gèle, figeant les jeunes flocons dans une prison de glace. Morphée avait étendu son voile de silence et plongea le monde dans un rêve morne.

    Soudain un cri transperça le silence et emplit l’univers de sa voix doré, échos d’une nouvelle vie. Ce son reflétait une profonde peur. Peur de l’inconnue, peur, de la liberté, peur de la solitude, peur de sa propre autonomie. Quand il cessa enfin, son écho se répercuta dans la nuit, rebondissant contre le givre naissant. Puis doucement le silence reprit ses droits et chassa les dernières ondes de ce son pour replonger le monde dans son illusion blanche.

    C’est au milieu de cette nuit glacée qu’Aïnomora vit le jour. Elle venait de pousser son premier cri. Cris de vie et d’espoir. Un démon était née, un passé débutait, un présent se déroulait, un destin naissait et tissait un lieu unique avec ce petit être pendant qu’un avenir se dessinait, ses contours encore flous et incertains prés à être modelé à l’infini. Ce nouvelle individu allait engendrait le bonheur et l’espoir pour ses parents ou encore tristesse ou chaos. Cela n’allait dépendre seulement de lui, maître parfait de son destin, écrivain poétique de son passé. Mais cela, elle l’ignorait encore. Elle était là, au creux des bras de sa mère, encore protégée du monde extérieur, à l’écart des malheurs, baignait dans un sentiment d’allégresse et d’amour qui ne faisait que retarder l’arrivé de la solitude. Mais elle l’ignorait, jeune nouveau né innocente, nouvelle proie du chaos et de Néant, réduite à sa nature humaine et destructrice qui l’habiter à présent, seule capable de dompter son instinct pour s’en forger un meilleur ou un pire… Mais elle l’ignorait toujours. Pour le moment, elle dormait, passible et serein, sans un soupçon d’idée de ce que lui réservait le futur. Un enfant était né… Que dis-je ? Un démon était né…

    ~Souvenirs...~


    Alors que le soleil était à son zénith, une frêle silhouette apparue au centre d’une clairière bayait dans la lumière. Elle s’allongea doucement dans l’herbe fraiche et ferma les yeux, offrant son corps à la chaleur des rayons lumineux. Doucement, son esprit d’apaisa et il entra dans un labyrinthe aux couloirs tortueux. La pièce où les souvenirs résidaient et mourraient…

    Aïnomora… Tel avait était le nom qu’on lui avait donné. Celui qui la suivrait partout. Qui se confondrait avec elle jusqu’à aller lui voler don identité. Elle ne serait plus connue que par lui. Il allait s’imprimer sur son visage. Devenir elle. Sans qu’elle ait eu le droit de choisir, de protester ou de refuser. Dès le début, il lui a été imposé. Et chaque vie commence ainsi. Un être ne né jamais libre car dès le commencement, il est enchaîné par un nom qu’il ne pourra jamais changer.

    Aïnomora… Celle au destin tragique. Telle avait été la traduction qu’avait donnée sa mère face à la question d’un jeune enfant désireuse de savoir. Mais pourquoi donner un tel nom à un bébé débutant la vie ? Pourquoi déjà prévoir la mort là où la vie commence ? A ces questions, la mère n’avait pas répondu. Sans doute parce qu’elles n’avaient jamais franchi les lèvres de la fillette, encore trop jeune pour se lancer dans un tel résonnement. Mais aujourd’hui encore, les causes étaient floues et embrumées. Etait-ce parce qu’elle était née sous le signe de Kron, divinité de la mort ? Ou alors que sa destiné était liée à la grande faucheuse, fauchant les vies comme le ferait un paysan pour son blé ? Cela restait un mystère parmi tant d’autre.

    La jeune femme, toujours étendue dans la plaine verdoyante, soupira doucement. Elle écouta un moment le vent faire onduler l’herbe couleur émeraude comme il le ferait pour les vagues d’un océan. Nouveau soupire. Plus prononcé et plus profond. Aïnomora entrouvrit les yeux et, voyant qu’il lui restait du temps avant la fin du jour, elle les referma et s’aventura une nouvelle fois dans les méandres de ses souvenirs.

    Elle essaya de se remémorer le visage de ses parents. Elle chercha un long moment parmi les couloirs tortueux de sa mémoire mais ne trouva que de vagues silhouettes au visage dissimulé dans les ténèbres. Celle de sa mère était svelte et petite taille mais légèrement plus arrondi que celle de sa fille. Celle-ci n’avait jamais eu de réel respect pour sa génitrice. Elle l’avait toujours trouvé faible et insignifiante, allant même jusqu'à la mépriser de temps à autre. Paradoxalement, elle éprouve une grande admiration pour son père. De celui-ci, elle ne se rappelle que trois choses. Tout d’abord sa taille. C’était un géant de deux bon mètres de haut, à la carrure impressionnante, uniquement composé de muscles et dotée d’une force phénoménal. Il y avait ensuite sa voix. D’une puissance irréelle, elle semblait à jamais inscrite dans son esprit. Semblait… Et la dernière chose était ses pouvoirs. En effet, il faisait partie des rares Lhurgoyfs à pouvoir prendre son apparence démoniaque. Cela était-il héréditaire ? Aïnomora n’en savait rien. Elle en doutait même fortement. Mais avait la ferme attention de se hisser au sommet de sa puissance. Rien que pour ressentir une nouvelle fois ce qu’elle avait ressenti ce jour là. Le seul jour où elle avait réussi à prendre elle-même son apparence démoniaque.

    Avec un petit frisson de plaisir, elle se remémora ce jour. Elle était encore jeune. Peut être même aux portes de l’adolescence. Comme la majeure partie de la toile de ses souvenirs, cet endroit était embrumé et cerclé de ténèbres. Et malheureusement, les cause de cette transformation se trouvé en plein brouillard. Elle ne se souvenait plus que vaguement de son apparence et de ce qu’elle avait ressenti. Une explosion de puissance et de force. Enfin elle retrouvait sa forme originelle. Le démon était là, totalement libre. Mais cela n’avait malheureusement pas duré. Quelques secondes seulement après cette sensation, son corps avait reprit sa forme humaine. Depuis ce jour, jamais elle n’avait réussi à refaire cela.

    Aïnomora rouvrit lentement les yeux. Elle se leva sur ses avant bras et regarda le soleil disparaître à l’horizon, teintant le ciel de mille feux dorés. Elle devait partir. Une mission qu’elle devait accomplir l’attendait. Doucement, elle se leva et disparue rapidement dans les ténèbres naissantes.

    ~Assassin...~


    Une lueur brillait de toute sa splendeur dans une nuit d’un noir ténébreux, se découpant à travers la plaine obscure, tel un phare guidant les âmes égarées. C’était une ville solitaire, éclairée par les bougies, cheminés et autres chandeliers qui étaient présent dans les diverses maisons qui composaient la cité. Le vent, qui jouait avec les multiples flammes, rendait les lumières vaillantes et faisait danser les ombres sur les grandes façades noires qui soutenaient la ville. Une armée de torche était venue investir les murs pour essayer de chasser la lourde obscurité de la nuit qui menaçait d’engloutir la cité. Chassé par cette vague de lumière soudaine, les ténèbres se regroupaient dans les ruelles sombres et sur les toits qui devenaient leur nid l’espace d’une nuit. L’attroupement de ces ombres dans ces endroits reculés était si dense que le noir y était souvent total.

    C’est sur l’un de ces toits délaissés par la lumière terrestre qu’une forme accroupie se découpait à la lueur des étoiles, invisible aux yeux des créatures qui arpentaient les rues chaudes et lumineuses. L’ombre se mit soudain en mouvement. Elle parcourue plusieurs toits, les frôlant à peine, semblant voler au dessus du sol, se jouant des fossés et des crevasses qui défilaient sous ses pieds. Après quelques minutes de course rapide et élancée, la silhouette s’arrêta, immobile, devant une crevasse dont le fond abritait une petite ruelle hostile délaissée par la lumière. Seule une faible clarté, émanant d’un rayon de Lune, venait percer la noirceur des ténèbres. L’ombre s’accroupie et ne bougea plus, les sens en éveil. Seul le soulèvement régulier et quasi-imperceptible de sa poitrine permettait de ne pas la confondre avec une gargouille de pierre qui ornait le coin toits de sa silhouette monstrueuse.

    Après une heure d’attente dans le vent croissant, un homme entra dans l’ombre de la ruelle. Il était entièrement vêtu de noir et se confondait presque avec la pénombre qui régnait en maître dans le petit passage. Silencieuse comme un lynx, la silhouette, qui n’avait pas bougé de son perchoir, descendit et atterri dans le dos de l’homme. Celui-ci s’était arrêté, comme figé dans son mouvement telle une statue de bronze faiblement éclairée. Le temps semblait ne plus s’écouler. L’eau d’une petite canalisation venait d’arrêter son ruissellement perpétuel, comme enfermée dans une prison de glace. Une mouche s’emblait être suspendue dans le vide, comme accrochée à un fil invisible. Tout était paralysé dans une immobilité mortelle. Les passants qui marchaient toujours dans la grande rue où débouchait la petite ruelle ne semblaient pas être affectés par cet arrêt soudain de la vie. Ils continuaient paisiblement leur chemin, aveugle à ce qui se déroulait à coté d’eux.

    Contrairement à l’homme toujours figé dans sa position, l’ombre des toits était encore libre de ses mouvements. Elle s’avança lentement vers l’individu et sortit un petit poignard de sa manche. Puis, doucement, elle dirigea la lame vers la gorge ‘dénudée’ du jeune homme. Le métal froid s’enfonça dans la chair fraîche et molle et un mince filé de sang commença à couler le long de cette peau d’un blanc neigeux. Soudain, d’un mouvement sec et précis du poignet, la silhouette trancha totalement cette gorge offerte à elle et laissa lourdement retomber le corps inerte. Une marre d’un rouge rubis commença son extension autour de ce tas de chair, se mêlant à la saleté qui recouvrait le sol. L’ombre avait maintenant disparue, reprenant son vol silencieux parmi les toits toujours plongés dans leur obscurité nocturne, emportant avec elle un pendentif d’argent qui appartenait jadis à sa victime. A la montre de celle-ci, la grande aguille d’or massif retardait de deux minutes…





COMPAGNON
Isil



Aïnomora Morna - fine lame de l'assassinat Img-131804b248j

    PRÉNOM: Isil

    SEXE:Femelle

    POUVOIR: /

    DEscriptION:
    Isil tient son nom de son pelage d’un blanc neigeux. Il signifie Lune. Depuis plusieurs années, l’animal suit la jeune Aïnomora. Pourquoi ? Les causes ont étaient oublié en même temps que la majeur partie du passé de la jeune femme. Isil à un caractère très proche de la Lhurgoyf. Elle n’obéit qu’à elle-même et si elle ne souhaite pas faire une chose, elle ne la fera pas. Aïnomora elle-même à du mal à la faire obéir. C’est d’ailleurs la seule à vraiment pouvoir l’approcher. Si un quelconque inconnu s’avance un trop au gout de l’oiseau, il se retrouve dans une danse infernale où il n’en sortira pas indemne. Elle possède aussi la même attitude hautaine que sa maîtresse. Par contre, Isil intervient très rarement lors d’un combat. La raison est simple. Son plumage. Elle refuse de la tâcher de sang. Elle refuse de le tâcher tout court. Elle est tire une fierté immense et gare à celui qui se risquerait à plaisanter dessus. Mise à par son caractère de cochon, l’oiseau est très utile à Aïnomora qui s’en sert régulièrement comme messagère. Et cela, une chose forte étonnante, elle ne rechigne jamais à le faire… Elle ne posséde aucun pouvoir.
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:: L'Eryl ::

|| Informations ||
Fonction:
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Sighild
:: L'Eryl ::
Sighild
MessageSujet: Re: Aïnomora Morna - fine lame de l'assassinat   Aïnomora Morna - fine lame de l'assassinat Icon_minitimeMar 20 Avr - 21:03

Rien à redire sur cette fiche, tout semble correcte.

Pense à générer ta feuille de personnage et à la compléter. ^^


Fiche validée
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Aïnomora Morna - fine lame de l'assassinat
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