Khär Kh'Arâ

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Khär Kh'Arâ

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Khär Kh'Arâ   Khär Kh'Arâ Icon_minitimeSam 16 Juin - 23:54


PRESENTATION
KHÄR KH'ARÂ



    NOM:
    PRÉNOM: Khär Kh’Arâ
    SURNOM: Connue sous le surnom de « Le chasseur »

    SEXE: F
    AGE: 26 printemps depuis qu’on l’a trouvée
    PEUPLE: Terran

    CASTE: Civile
    MÉTIER: Ce que tu souhaites je l’exécute, je suis un mercenaire
    ARMES PRINCIPALES: Il y a des armes que l’on dit de prédilection … Celle de Khär Kh’Arâ serait le poignard quel qu’il soit. Et l’arc.
    AUTRES POSSESSIONS: fines lames sur ses avants bras et des fléchettes empoisonnées. Quelque fois elle porte un sac dans lequel il y a des potions diverses.

    DON: Elle est un don de la nature pourquoi lui en faudrait-il un autre ?! Bon soit ... Agilité développée // Grande adaptibilité
    POUVOIRS:
    Avoir un pouvoir peut-être dangereux …
    Cependant on ne peut pas faire semblant de ne pas l’avoir.
    Le premier réside dans le fait d'absorber l'énergie des gens les entourant, disons que lorsqu'on est en sa présence on est naturellement fatigué, mais cela ne marche que lorsqu'elle le souhaite et cela a peu d'impact sur les forces de la nature. Elle s'en sert plus lorsqu'il lui faut tuer quelqu'un par contrat car le condamné est souvent déjà faible à la base (par faible j'entends, gros, imbu de lui même etc.) et cela ne dure que quelques instants.
    Le deuxième pouvoir est en revanche un peu plus particulier; c'est le pouvoir de persuasion qui ne fonctionne qu'avec ceux qui ont peu voir pas du tout d'éducation (servants, garde, c'est trèèès utile).
    Le troisième enfin est difficilement controlable, elle arrive dans certaines occasions à se créer un double, imaginons, elle est poursuivie par une bande de petits chenapans gardes très viriles dont elle n'arrive pas à échapper, avec un effort de concentration extrême et une énergie qui l'oblige à s'arrêter un temps pour reprendre son souffle et se trouver une planque, elle se dédouble, se rendant invisible aux yeux de tous et son double continue un certain chemin pendant qu'elle même se rue dans une ruelle la plus sombre possible.
    SPÉCIALITÉS: Grande agilité & Discrétion

    PHYSIQUE:
    Chacun a son goût en ce qui concerne la beauté, pourtant Khär Kh’Arâ a un magnétisme inexplicable qui la rend inoubliable. Ses yeux gris anthracite ne peuvent laisser indifférent qu’un animal sans cœur, elle le sait et en use et en abuse. Cette petite puce sur patte ne sait rester sur place trop longtemps, la patience elle ne la maitrise que dans son métier lorsqu’il s’agit de suivre quelqu’un mais là n’est pas la question. Suite à un accident de travail, elle a une large et profonde cicatrice sur son visage du côté gauche, il va de l’arcade sourcilière jusque sa machoire.
    Son visage est plutôt allongé, ses yeux en amande, ses sourcils en ligne droit légèrement incurvés qui lui donnent un air songeur. Ses lèvres sont pulpeuses rouges, bien dessinées, son nez remonte légèrement sur lui-même, il a une drôle de forme.
    Sa peau a un teint légèrement hâlé, disons que ce n’est pas une personne pâle, ni totalement basanée. Sa figure est élancée, pas particulièrement fine. On voit que c’est une personne qui mange à sa faim sans pour autant se laisser aller. Elle doit mesurer un mètre 65, ses cheveux son longs blonds, couleur dorée, d’un champ de blé sous un soleil de plomb. Elle les teint régulièrement tantôt d’un pigment qui les rend noirs de jais tantôt bruns comme le tronc d’un cèdre. Elle a des mains très petites semblables à celles d’un enfant.
    La jeune femme sait qu’elle n’est pas laide, et elle sait user de ses charmes. C’est sur qu’avec un corps voluptueux comme le sien, il faut savoir user de ses atouts pour arriver à ses fins. Vous ai-je dit qu’elle était un poil manipulatrice ?
    Ses habits … il est difficile de les décrire vous savez comment sont les femmes, dès qu’il y a une échoppe d’habits elles peuvent rester des heures à les regarder, les essayer, en parler … seigneur sauvez moi des femmes, elles sont insupportables !
    La plupart du temps disons vous trouverez cette charmeuse sous une cape d’un beige pâle, des capes elle en a pour tous les goûts tant qu’elles lui cachent son visage et lui permettent de passer inaperçue … mais le plus souvent donc, elle en porte une beige ou une grise.
    Un genre de short qui lui colle au corps et s’arrête très haut de manière à ce qu’il ne soit pas vu là un porte jarretelle relie ce bas à des collants en maille. Ses chaussures sont diverses, souvent en caoutchouc ou quelque chose du genre, pour faire le moins de bruit possible, des bottes remontant ses mollets, nouées avec force.
    Son haut en revanche est peu orthodoxe laissant peu de place à l’imagination, bretelles descendent jusqu’aux seins les recouvrant à peine et lui faisant un décolleté plongeant. Il descend ensuite telle une cape ou une robe jusqu’à ses mollets mais il s’ouvre très largement devant pour que la marche lui soit aisée cachant à peine l’entrejambe. Elle porte un corset en cuir qui lui soutien ses armes.
    Ses avant bras sont recouverts de cuir dans lequel elle cache des lames extrêmement fines perceptibles seulement par un professionnel. Et des fléchettes empoisonnées que l’on ne reconnaitrait pas car on dirait qu’elles sont simplement cousues pour le style. Mais rien n’est fait pour le style chez Khär Kh’Arâ.
    Seule arme qu’elle ne cache pas c’est son poignard qui est logé, solidement accroché à sa cuisse droite.
    Si un jour vous la rencontrez, vous verrez qu’elle a de nombreux tatouages dans les tons bruns sur ses bras son torcse, son dos et son cou. La signification de ceux-ci est mystérieuse pour moi … tentez donc de lui poser la question !

    PERSONNALITÉ:
    Il parait que le caractère d’une personne est prédestiné, mais que suivant l’éducation qu’elle a reçu elle arrive à se modeler à ce que l’on attend d’elle. Ce n’est pas notre cas, Khär Kh’Arâ dès son plus jeune âge était imbue d’elle-même, plutôt sûre de soi.
    Personnage despotique elle n’accepte pas le refus, si elle est de mauvaise humeur tout le monde en pâtie, il n’est pas possible qu’elle soit la seule de mauvaise humeur. C’est une femme extrêmement impulsive, un rien la contrarie.
    La rage qu’elle contient la consume de l’intérieur, elle peut paraître froide, désagréable et hautaine au premier abord, ce qu’elle est d’ailleurs mais le peu de gens qui ont appris à la connaître savent que derrière ce masque se cache une personne sensible à l’extrême, profondément blessée.
    Khär Kh’Arâ ne sait pas mentir, elle manie à merveille l’art de la demi vérité de sorte à ce qu’elle n’ait pas à dévoiler sa véritable nature.
    Vous pouvez penser qu’elle est ingérable et impossible à aimer, orgueilleuse à l’extrême, pourtant ce petit bout de femme au caractère bien trempé adore rire, écouter les histoires, lire. Sa curiosité est sans limite et bien qu’elle se croit au dessus de toutes les lois, elle est cultivée et très vive.
    Ce qui fait d’elle un excellent mercenaire c’est sa capacité d’adaptation à chaque situation, son analyse froide et calculatrice. Elle n’a que peu de pitié même si elle est sensible, elle reste égoiste et sait se protéger, c’est pourquoi elle n’a pas peur de tuer s’il le faut.
    Piquez donc sa curiosité vous verrez une autre facette de cette femme.

    HISTOIRE:
    Il y a bien longtemps quelque part dans le Nord la forêt de Sphène une femme partit avec ses congénères à la chasse. Elle fut attirée par des braillements inhabituels ; curieuse elle marcha vers la source de bruit, déboucha dans une minuscule clairière par lequel passait un tout petit ruisseau et elle trouva un nouveau né. C’était une petite fille dont les yeux gris hypnotisèrent presque la jeune femme.
    L’enfant était couchée dans un panier en osier tressé probablement rapidement car bien des branchages pointaient dangereusement vers le bébé. Enveloppée dans un tissu en lin probablement, elle ne devait pas venir d’une famille spécialement riche, plutôt le contraire et n’ayant suffisamment d’argent pour toutes les bouches à nourrir de la maison quelqu’un avait du la déposer ici.
    Fronçant les sourcils et tentant de calmer les braillements incessants de l’enfant, la femme conduisit celle-ci au sein de son village, elle se dirigea directement dans la cabane où son mari et elle s’étaient installés. Son mari vit dans l’enfant un signe du destin, ce couple qui commençait à devenir vieux, n’avait pas d’enfants. On supposait que l’un ou l’autre était dans l’incapacité d’en avoir mais comment savoir lequel ? Ce couple adorable, et s’aimant du fond du cœur allèrent raconter la nouvelle au chef de leur tout petit village. Arrabelliy, c’est ainsi que s’appelait la femme ayant récupéré l’enfant dans les bois raconta aux femmes du village les circonstances dans lesquelles elle avait trouvé la petite.
    Dans le hameau les opinions concernant cette trouvaille furent partagées, certains pensaient qu’Arrabelliy avait trouvé une enfant qui ne lui apporterait que des ennuis, d’autres trouvaient que c’était un signe des dieux car ils lui envoyèrent une fille alors qu’elle aurait très bien pu être dévorée par les animaux de la forêt. D’autres encore se réservaient, disant que l’enfant lorsqu’elle grandirait devra faire ses preuves lors de l’année de sa seizième année.
    Le marmot fut nommé Khär Kh’Arâ.
    Arrabelliy avait la capacité de calmer et contenir Khär Kh’Arâ, nouveau né elle ne fut pas compliquée à gérer. Elle devait être née peu de temps avant qu’elle ne la trouve, ses yeux en amande pétillaient de curiosité qui se transforma avec les années en une lueur d’intelligence peu commune.
    Dès l’âge de trois ans l’enfant montra des capacités physiques difficilement contrôlables. Elle courait partout, grimpait de son mieux aux arbres dont les branches étaient basses, elle avait une énergie débordante et dormait très peu. Elle fatiguait Arrabelliy qui vieillit plus vite qu’elle n’aurait du car l’enfant lui pompait toute son énergie, qui plus est pendant l’hiver le mari de la femme décéda d’une violente infection pulmonaire ce qui la laissait seule avec l’enfant. C’était triste à voir car son mari la soutenait énormément et s’occupait bien de la petite, il était sévère avec elle et la rossait lorsqu’elle était trop agressive. Arrabelliy ne supportait pas de voir la gamine se faire punir, elle était un peu laxiste et facilement manipulée par Khär Kh’Arâ qui n’en faisait toujours qu’à sa tête.
    Certaines femmes disaient que la petite était issue d’un peuple qui se nourrissait de l’énergie des gens qui l’entouraient, cela aurait été vrai si elle n’avait pas été une simple humaine quoique, Arrabelliy se demandait si ce n’était pas en cela que résidait l’un de ses pouvoirs.
    L’enfant grandissait, montrait son caractère ingérable et inquiétait de plus en plus le petit village habitué au calme. Le seul moment de quiétude qu’elle laissait au bourg étaient ses heures d’apprentissage car elle montra là une capacité de mémoire qui ne pouvait que flatter sa mère adoptive et des aptitudes aux armes aussi prometteuses. Mais en dehors de ces heures de calme l’enfant était remarquée par ses cris, elle était comme un animal sauvage que l’on aurait enfermé dans une cage, une rage brulait en elle, une rage qui bientôt pourrait se retourner contre elle-même. Arrabelliy conduisit la petite voir les prêtresses du village ainsi que les médecins mais personne ne réussit à calmer l’ardeur de la petite.
    Les années passaient et le temps avait semblé dompté Khär Kh’Arâ, mais en regardant ses yeux on voyait qu’elle brûlait de l’intérieur, la rage, la vengeance, ces sentiments la rendaient vivante et puissante. Son éducation se déroulait parfaitement bien, elle était excellente dans l’art de créer des poisons, des potions de guérison, d’endormissement etc. Egalement dans les armes elle était toujours aussi excellente, son arme de prédilection restait le poignard mais elle maitrisait à la perfection les autres armes telles que le javelot, l’arc et l’épée, les fléchettes aussi. Son point faible résidait dans le combat à mains nues bien qu’elle n’était pas mauvaise, il lui fallait se perfectionner. Les autres matières telles que l’histoire par exemple ne l’intéressaient pas trop.
    La jeune fille parlait peu, elle savait qu’on l’avait trouvé dans les bois, cela lui importait peu disait-elle mais en réalité elle enrageait. Une fille comme elle, qui pouvait ne pas en vouloir ! Il y avait plusieurs enfants dans le village, deux ou trois tout au plus avaient son âge, elle refusait de se lier à eux, elle disait que ces enfants étaient superficiels et qu’ils ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. Ce qui n’était strictement pas vrai, les enfants étaient joyeux, vrais, adorant la nature, tout en eux suintait la sympathie, sauf pour Khär Kh’Arâ. Les femmes de quelconque âge évitaient l’enfant des bois, trop sauvage elles étaient de plus en plus préoccupées pour Arrabelliy qui ne semblait pas se rendre compte de l’enfant terrible qui lui avait assigné par les dieux. Les hommes eux s’en méfiaient tout en rigolant de ses prouesses, car elle ne cessait d’inventer toute sorte de jeux qui lorsqu’ils tournaient mal - parce qu’elle finissait par courir dans les champs pendant la pousse des légumes, se faufilait dans les troupeaux de bêtes avec agilité et effrayait les bêtes et le berger jusqu’à la mort – elle s’insinuait dans les chemins les plus escarpés qu’elle puisse trouver, courait à en faire perdre haleine à son poursuivant mais ne s’en sortait jamais indemne. Elle trouvait les moyens de rendre folle la moindre personne qui l’entourait par des entourloupes plus inventives les unes que les autres. Les punitions étaient de plus en plus fréquentes et de plus en plus pénibles mais rien ne pouvait enlever la joie de ses méfaits à Khär Kh’Arâ.

    L’enfant était totalement consciente de ce qui émanait d’elle, l’antipathie, la pitié mais surtout la crainte, elle le sentait au plus profond de ses entrailles, elle le lisait dans les yeux de celles qui osaient croiser son regard froid et cruel. Elle marchait la tête haute toisant quiconque rencontrerait son chemin, le regard froid, détestable, hautain, sûre d’elle, l’enfant traversait le village à la recherche de noises ou de bêtises à faire et peu à peu s’attirait les regards soupçonneux des habitants.
    Khär Kh’Arâ était une enfant pathétique, imbue d’elle-même et ne cherchant pas à se faire aimer, elle était cependant droite et franche.
    A l’aube de ses seize ans, seize années après lesquelles Arrabelliy l’avait trouvée ; la jeune fille se leva d’excellente humeur, cependant ses sens étaient en alerte. Elle s’habilla de toute hâte, prit son arc caché sous son lit, vérifia que sa mère adoptive dormait, ce qui était le cas et s’éclipsa de chez elle furtivement.
    Son instinct la conduisit près d’une rivière qui passait près de là, elle tira quelques flèches dans des cibles qu’elle se fixait. Observa longuement l’eau et tenta d’attraper à mains nues quelques poissons qui passaient par là. Le soleil montait droit dans le ciel et les autres enfants du hameau se réveillaient, mais peu importait à notre jeune fille car elle ne se souciait que de son propre bonheur. C’est lorsque de rage elle tua un poisson avec son arc qu’elle se rendit compte qu’une bande de petits garnements l’observaient d’un œil circonspect. L’un d’eux s’avança vers Khär Kh’Arâ et de son air le plus malin possible lui dit qu’elle ne valait pas grand-chose au tir à l’arc. La demoiselle ne se le fit pas dire deux fois, décocha une flèche et lui tira dans le pied. Le garçon hurla de douleur et un de ses valeureux compagnons se jeta l’air revêche sur elle. Juste avant l’impact avec le lourdaud qu’elle pensait sans caractère elle se déplaça rapidement vers la gauche de manière à ce qu’il tombe. Ce qui devait se produire se produisit, il tomba tête la première sur les graviers, mue par une rage intérieur Khär Kh’Arâ se précipita sur lui, le tourna violemment sur le dos, s’assit à califourchon sur lui ; prit sa tête entre ses mains et de toutes les forces qui lui restaient elle frappa à n’en plus finir sa tête qui reposait hélas contre une pierre. Le sang coula dans la rivière, les enfants étaient terrifiés et figés devant un tel spectacle. Elle sentit la vie partir entre ses mains et c’est seulement à ce moment là qu’elle se calma.
    Devinant l’horreur de son acte et les suites la jeune fille hurla de toutes ses forces. Elle était une enfant de la mort.
    Silencieuse elle rentra chez elle les mains ensanglantées, le groupe d’enfants avait déjà alerté le village et tout le monde la regardait comme un démon sans foi ni cœur. L’âme en peine sa mère entreprit de la laver, elle connaissait très bien les suites de l’histoire mais son jeune âge pouvait jouer encore en sa faveur.
    Le jour suivant l’agression, les funérailles de l’enfant arrivant à grand pas, le chef du hameau se présenta dans la maison d’Arrabelliy. Il annonça l’emprisonnement immédiat de l’adolescente et déclara que le jugement serait prononcé trois jours après les funérailles.

    Le jugement arriva plus rapidement que Khär Kh’Arâ se l’imaginait, dans sa cellule elle avait perdu la notion du temps car elle était dans une pièce sans fenêtres. La seule chose qui rythmait sa journée était l’apport des repas par un muet. La jeune fille s’imaginait tous les châtiments possibles puis elle en rit, elle était une hors la loi après tout … si le conseil décidait de sa mort, elle ne serait pas vaine car elle aurait été hors la loi pendant près d’une semaine. C’est dans cet état d’esprit qu’elle arriva devant ses juges. Tout le village était présent, l’acte était teinté d’une violence sans nom qui était proprement inacceptable.
    Lorsqu’elle entra et vit son audience, Khär Kh’Arâ laissa échapper un rire semblable à un aboiement, les vieilles superstitieuses firent un enchainement rapide d’un tas de gestes pour se protéger du mauvais sort qu’elle pouvait encore apporter et prièrent pour sa mort.
    Fière la fille fit face à la foule sans mot dire pendant qu’on lisait l’accusation. On écouta les témoins, la famille qui pleurait encore l’enfant perdu, Arrabelliy pour la défense et enfin on daigna s’adresser à elle.
    « - Fillette ; cette accusation est lourde qu’as-tu à dire pour ta défense ?
    - Rien messieurs … C’est vrai ; tout est vrai … leur a-t-elle répondu à mi voix. »
    Les gens mirent cela sur le compte de la peur mais ce n’était aucunement le cas, elle se sentait sereine comme jamais.
    La populasse cria justice, l’échafaud dit une voix perdue dans l’assemblée. Mais le juge suprême ne se laissa pas influencer. Il prit parole devant une foule en délire qui immédiatement après qu’il eut demandé silence lui obéit. Il savait se faire respecter, et sa voix caverneuse, grave et puissant y était pour beaucoup supposait-on.

    « Mes amis ; habitants de ce village, nous avons tous vu cette enfant grandir. Dès son plus jeune âge on la vit certes enragée mais là n’est pas la question. Sa douleur est compréhensible, la difficulté de tenir un droit chemin dans sa situation est explicable. Cela n’excuse en rien ses actes certes. Chaque vie mérite d’être vécue, même si elle est compliquée. C’est pour cela que j’invoque un verdict juste et difficile pour elle : l’exil et l’interdiction de revenir rôder dans cette zone. Un factionnaire se chargera de l’accompagner en bordure de nos limites la laissera là. Si elle ose pénétrer de nouveau ici, nous réclamerons sa mort. »

    Les villageois restèrent muets de stupeur, une sentence pareille n’était pas évidente et finalement peut-être pire que la mort. Mais ils ne l’entendaient pas ainsi, eux voulaient la vengeance. Et bien que nombreux aient été les opposants, Khär Kh’Arâ fut emmenée en lisière de la forêt et laissée seule, sans aucune arme ni nourriture.
    Il est difficile de savoir comment est-ce qu’elle voyait et ressentait les choses mais elle était obstinément restée dans un mutisme total jusqu’à son départ, un léger sourire défiant aux lèvres. Elle osa même se retourner et lancer un clin d’œil complice à la famille qu’elle avait laissé en deuil ce qui provoqua une légère hystérie au sein du hameau. L’affaire était bouclée, l’enfant était maintenant hors de portée.

    La clairière devant laquelle le garde l’avait laissée était d’une splendeur sans nom, le soleil réchauffait ses maigres membres, faisait étinceler ses cheveux couleur blé et donnait un aspect divin à l’herbe grasse qui s’étendait devant elle. Les heures s’écoulaient en quelques secondes, elle fut troublée par le silence soudain. Seul le vent soufflait doucement, chuchotant des secrets dans une langue que lui seul comprenait, transportant des parfums d’ailleurs. Puis elle revint à elle, sa traitrise envers son village, la mort de cet enfant … elle rit à gorge déployée. Elle se sentit puissante, envahie par le vent, elle voulait s’envoler, crier, montrer à ce village de pouilleux sa force. Enfin, elle ressentait tout son être, elle vivait OUI ! Elle vivait.
    Pendant toute une journée elle avança le long de la forêt, s’émerveillant de la nature qui s’offrait à elle, faisant taire régulièrement sa soif et sa faim avec beaucoup de mal. Elle avança jusqu’à tomber de fatigue près d’une route qui venait des montagnes.
    Une carriole passant non loin d’elle la fit sursauter, à bout de forces elle leva à peine la tête lorsque celle-ci s’arrêta. La main sur cœur, le marchand qui passait par là s’arrêta, il donna à boire à la petite et à manger, il la remit d’aplomb et pour la première fois de sa vie Khär Kh’Arâ s’entendit le remercier. Il parlait avec de grands gestes, avait un regard curieux, il avait le ventre bedonnant et un gros nez, une barbe bien taillée et était habillé avec des vêtements distingués. Il proposa gentiment à la jeune fille de l’amener en ville ; ce qu’elle se hâta d’accepter. Il se révéla de bonne compagnie et raconta beaucoup d’histoires à Khär Kh’Arâ qui l’écoutait oreille tendue, enregistrant autant de détails qu’elle pouvait. Posant des questions judicieuses au moment opportun, elle était vive. Le marchand était ravi de pouvoir utiliser ses pouvoirs de bon conteur, enfin une oreille attentive et qui plus est l’enfant était charmante à voir si elle lui attirait des noises il la revendrait sur le marché des esclaves.
    La jeune fille resta un temps Hesperia, là où le marchand l’avait amenée. Elle se retrouva donc dans la capitale sans argent, ni connaissance du fonctionnement de la ville. Légèrement déroutée, la jeune fille s’adapta pourtant. Elle trouva un moyen peu orthodoxe de gagner de l’argent et lorsqu’elle considéra qu’elle en avait suffisamment s’arrêta pour fuir cette ville.
    Pendant son séjour à Hespéria, grâce à son travail (si l’on peut appeler ça ainsi) et surtout à son pouvoir de persuasion qui réside dans la manipulation, elle eut accès à la bibliothèque où elle se prit d’un soudain intérêt pour la géographie. Elle avait acquit une monture qui tant bien que mal se montrait utile et avait une certaine notoriété parmi les plus riches qui pouvaient se payer ses services peu orthodoxes.
    Le temps passe vite si l’on ne prend pas garde, les années passent sans qu’on ait le temps de dire atchoum.
    Ainsi va la vie, et notre jeune hors la loi se fondit dans la masse des voyageurs qui parcourent nos terres, elle avait réussi à s’acheter un magnifique poignard très raffiné ; le métal de la lame était travaillé à la perfection, des symboles étaient gravés travers le métal, la lame était légèrement courbe. La poignée faite en ivoire. Khär Kh’Arâ en était littéralement tombée amoureuse, dès lors il ne quitta plus ses cuisses sauf pour se loger dans le cœur de certaines personnes.
    Spoiler:
    De même elle fit l’acquisition d’un arc par un vendeur Sindarin dans une des cités qu’elle avait visité.
    Khär Kh’Arâ se fit à la vie citadine plus vite qu’elle ne l’aurait cru, patience et longueur de temps dit-on, elle commença même à l’apprécier. Elle restait discrète effacée et pourtant sur le devant même de la scène, elle avait grandi, muri, oublié ses origines, elle était bien trop éprise par sa vie actuelle. L’assurance dont elle dit preuve lui sauva la vie maintes fois
    Le combat, il la faisait vivre, elle se sentait entière. Il est évident qu’elle a du s’entrainer dur, les rues parcourent de malfrats en tout genre contre qui elle se battait régulièrement. Elle restait curieuse, et ouverte mais attention, c’est une femme enragée, parfois stupide. Son surnom vous le connaissez peut-être c’est « le chasseur » … mercenaire, chasseur de prime, elle se plie aux convenances de chacun son travail est remarquable …
    Voilà maintenant dix ans qu’elle a quitté les siens, et elle n’a aucun regret à part celui peut-être que la vie soit trop courte.
    Le vent souffle, elle est toujours en vie, à parcourir le monde dans lequel elle vit. Plus vivante que jamais prenez garde, surveillez vos arrières.





MONTURE
NOM


    PRÉNOM: Norno

    SEXE: M

    DESCRIPTION: C’est un cheval … comment ça cela ne vous aide pas ? Bon ok, sa robe est d’un brun cèdre d’où son nom. C’est un cheval que Khär Kh’Arâ a volé à un vieux fermier qui s’en occupait comme d’un cochon l’imbécile. Il lui est loyal car elle l’a sauvé, et puis elle est gentille avec lui. Il est un peu farouche, jaloux lorsqu’elle parle à quiconque, caractériel donc. D’une rapidité dans la normale, c’est pas un cheval de course hein, faut pas exagérer non plus. Et puis il approche bientôt de la vieillesse. Il est malicieux et aime les sucreries, qu’il sait obtenir de sa maitresse comme un bon enfant faisant du chantage.


Dernière édition par Khär Kh'Arâ le Mar 19 Juin - 0:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Khär Kh'Arâ   Khär Kh'Arâ Icon_minitimeDim 17 Juin - 17:14

Bonjour et bienvenue sur Istheria!!

Voilà une femme intéressante!!! ^^

Analysons ta fiche de ce pas :

_ Don: C'est celui qui est attaché au peuple, donc dans ton cas, les terrans. Il te faut noter ce qu'il y a marqué dans la fiche du peuple terran.

_ Pouvoirs: Tu as droit à trois pouvoirs et tu n'en as noté que deux. De plus, la description de tes pouvoirs sont troubles. Je ne les trouve pas évident en saisir l'aspect magique, parce que nous parlons bien de pouvoirs magiques. Il faudrait que tu les reformules.

_ Histoire:
Je pense que la manière dont tu présentes le conseil des Eryllis me semblent un peu faussé. Je trouve que tu rends leur prise de décision un peu trop simpliste et bébête. Le conseil des Eryllis prennent les choses très sérieusement et ne prendront pas une décision en quelques secondes. De plus, elles ne cacheront pas à la marraine de ton personnage (celle qui t'a élevé), le sort qui te sera réservé.
Pour l'effacement de la mémoire, les Eryllis ne sont pas cruelle au point de ne rien te laisser en mémoire. Donc en gros, Sighild, puisque c'est mon personnage qui s'en occuperait, effacerait de tes souvenirs tout ce qui se rapporte à Samhach (son emplacement, les protections, le nombre de femmes présentes...) mais pas forcément ce que tu as appris. Elle effacera aussi de ta mémoire les noms et les visages des femmes du village pour leur sécurité à elle. Ton personnage aura des impressions que telle ou telle femme à compter mais tu seras juste incapable de savoir de qui il s'agit (et comme Sighild est pas cruelle, elle te laissera croire dans tes souvenirs que cela n'a pas d'importance pour pas que tu sois frustrée). Il faudrait donc que tu tournes ces détails de cette façon.

Après, tu parles que tu vas à Canopée, note que l'ambiance de la cité sindarine est un peu "snob" on va dire. Ils n'auront pas d'auberge ou de pub vulgaire avec des poivrots dans tous les coins. C'est une cité tranquille ou les gens qui y vivent sont presque pieux. (C'est juste à titre d'information.).



Voilà. Il te faudra juste modifier les différents détails que j'ai mentionné et cela devrait être bon.^^
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MessageSujet: Re: Khär Kh'Arâ   Khär Kh'Arâ Icon_minitimeMar 19 Juin - 0:50

Hello ! Bon j'ai mis le temps et je m'en excuse ... j'ai refais mon histoire, dans la globalité elle ne change pas trop de la première version sauf quelques changements notables; et un peu plus comment dire ... touchant plus la réalité de mon personnage, enfin de son caractère. BREF. Cela dit, d'après ce que j'ai écrit, il est possible qu'il y ait des trucs à changer ce que je comprendrais totalement !
Mes pouvoirs ... ben je les ai changés, idem tu mes dis s'il faut que je rechange, je trouverai des trucs plus basiques.
Et voilà !!! Bon courage !
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MessageSujet: Re: Khär Kh'Arâ   Khär Kh'Arâ Icon_minitimeMar 19 Juin - 18:50

Nous revoilà!!!!

Alors pour les pouvoirs, étant donné la description cela me semble correct.
Pour l'histoire, j'ai vu que tu as carrément ôté le lien avec les Eryllis mais tu l'as intelligemment remplacé, donc rien à redire non plus de ce côté là.

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Tu vas pouvoir faire une demande de rang personnalisé dans la zone évènementielle.
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