Ombeline Aglaenor -- En construction .

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• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Ombeline Aglaenor -- En construction .

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AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Ombeline Aglaenor -- En construction .   Ombeline Aglaenor -- En construction . Icon_minitimeJeu 21 Juin - 20:28


PRESENTATION
Ombeline Aglaenor



NOM:
Aglaenor

PRÉNOM:
Ombeline

SURNOM:
Ombe

DEVISE:
"Suis-je le remède ou le malaise ?"

SEXE: Féminin
AGE: Vingt ans
PEUPLE: Yorkas (Animal : Guépard)

CASTE: Eclaris
MÉTIER: auncun pour le moment.

ARMES PRINCIPALES:
- Deux Kukris, portés à la ceinture, dans le dos comme celui-ci :
Spoiler:
- Seconde arme encore inconnue.

AUTRES POSSESSIONS:
- Une chaîne en or ayant appartenu à Sybilline, le mère d'Ombeline, avec en pendantif, un dé rond en Ivoire, dont les chiffres sont des symboles inconnus, mais que Neltavir, le père d'Ombeline savait déchiffrer, et disait que c'était l'équivalent de nombres. En revanche, il ne connaît pas sa provenance, l'ayant déniché sur un marché.
Spoiler:
- Une boucle de ceinture en or, ayant appartenu à son grand-père, l'ayant légué à Daegan, le petit frère d'Ombeline.
- Un pochette de toile accrochée à la ceinture, contenant trois longues lanières de cuir. Deux servent à entourer ses bras, pour les protéger des éventuelles blessures faîtes par les serres du faucon, et la troisième, a un usage tout à fait aléatoire...
- Un sac en boudouillère en cuir sombre. Elle le porte rarement sur elle, cela pourrait la gêner dans ses mouvements. C'est pourquoi il a une poignée discrète mais résistante au dos : elle l'accroche ainsi à sa selle, à l'arrière. Il contient des petits bocaux en verre de plantes sêchées (elle seule ou d'autres Empoisonneurs comme elles peuvent discerner le poison ou le remède). D'autres sont remplis de crèmes diverses, aux qualités subjectives, tout dépend de l'usage. On y trouve également des bandages en tous genres.
- Enfin, les deux sacoches sur la selle de son cheval. Une contient les vêtements de rechange et les différentes babioles (bijoux, encre, plume, papier) de la jeune femme, et l'autre, des objets divers, pour nettoyer ses armes, et un nécessaire de couture.


DON:
Transformation totale en guépard
Spoiler:

POUVOIRS:
Contrôle de la Nature : Si utiliser les plantes pour un usage divers et varié est interressant, il l'est d'autant plus en ayant le tout à portée de main... Le contrôle des animaux peut être très pratique, faire dévier tout un troupeau de chevaux pour s'y cacher et passer inaperçue, faire s'envoler un contigent entier de merles pour gêner la vue du pousuivant, ou encore, changer l'idée d'une meute de loups affamée qui voudrait dévorer cette frêle chose en face d'elle, l'imagination peut être très créative lors des moments les plus intenses.
Contrôle de l'Eau : L'eau, vecteur de la vie, mais aussi vecteur de mort. Tout est possible...
Invisibilité : Ma curiosité n'a aucune limite.

SPÉCIALITÉS:
Empoisonneuse : "Le poison est une arme de Femme", a-t-on entendu dire... Il est vrai qu'il reste discret, gracieux, et élégant (pas d'effusion de sang, la découverte de la cause de la mort en est rendue plus difficile qu'un coup de hache en pleine tête). Il permet une minuterie presque parfaite, et peut faire mourir dans l'instant, ou au contraire, ronger l'être pendant un siècle, comme un rat qui grignote peu à peu la vie.
Soigneuse : Malgré un penchant certain pour l'agonie lente et douloureuse d'un voleur assassin, la vue d'une personne souffrant et ne l'ayant pas mérité, est assez insupportable. Chacun a un côté d'ombre et de lumière en soi, et chez Ombeline, cette part est égale.

PHYSIQUE:
Ombeline est d'une taille tout à fait ordinaire : un mètre soixante-douze. Elle est fine, mais malgré tout gracieuse et pulpeuse, ce qui la rend très belle. Elle a une chevelure blonde, avec de longues mèches noires. En émergent deux oreilles de guépard, tâchetées, et très expresssives. Ses yeux verts émeraude sont en amande, et on peut y voir un cercle or autour de la pupille, révélant une nouvelle fois sa nature animale (bien qu'évidente). Autour des yeux, un marquage noir, avec deux "larmes" noires également, descendant jusqu'à sa bouche, témoin de la nature de guépard. Bouche un peu large, lèvres dissimulant des dents naturellements pointues, forçant soit un sourire charmeur et sauvage, ou au contraire, cruel et menaçant. Elle est d'une agilité hors-pair, et est très souple.

PERSONNALITÉ:
Si il y a bien un mot qui décrit Ombeline, il est "Détermination". De nature énergique et intrépide, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds si cela ne doit lui servir dans un quelconque dessein, ou bien, l'acte de la duper est réprimendé d'une violente vengeance. Caractérielle depuis l'enfance, elle fait l'honneur de la gente féminine en matière de tenir tête à l'autorité supérieure, et particulièrement aux hommes, si l'occasion se présente, liant l'utile à l'agréable. Elle ne méprise pas les hommes, mais s'amuse de leur soi-disant fierté, de leur ego, et de l'effet qu'elle a sur eux. D'une belle constitution, les regards des badauds s'accrochent à son corps comme un marin se ferait accroché par un couteau parfait en vitrine d'un célèbre coutelier.
Au delà de son tempérement de feu, Ombeline a, depuis l'enfance, une facette maternelle, généreuse et sereine. Celle là lui vient du fait qu'auparavent, elle était grande soeur, etr très liée avec son petit frère. En voyage, il est rare qu'elle dévoile cette partie d'elle. Aux premiers abords, elle peut parâitre très froide et très distante, mais dès qu'on lui parle, elle s'ouvre totalement, comme un tournesol qui verrait le soleil et se tournenrait vers lui, ce qui fait qu'elle est très appréciée des gens du peuple qu'elle rencontre. Grâce à ses dons, elle permet souvent d'aider ces gens, et au travers de leur bonheur retrouvé, c'est son bonheur qui naît, et qui grandit. Lettrée, elle n'hésite pas à donner quelques cours de lectures, ou à aider des familles dans des affaires. Depuis sa plus jeune enfance, son père lui lisait des parchemins sur tous les sujets, et ayant naturellement une assez bonne mémoire, elle en retenait des passages qu'elle considérait comme importants, son père n'hésitant pas à lui faire réexpliquer la notion vue la veille.
En un mot : lunatique. La jeune femme peut également, selon son humeur, être très désagréable, surtout si on vient la taquiner et qu'elle n'est pas en phase. Un curieux, voulant simplement l'inviter à danser dans une taverne pourrrait se reptrouver par terre avec trois dents en moins juste pour lui avoir adressé la parole. Tenant assez mal l'alcool, après ne serait-ce qu'un ou deux verres, elle devient très, parfois même trop, joviale. Elle peut devenir tout à fait incontrolable et parler à tout le monde. L'alcool, à une dose très élevée, perturbe son état "humain", et elle peut se transformer malgré elle. Ses instincts de guépard reprennent généralement le dessus, et elle ne peut plus voir ses compagnons que comme des morceaux de viandes apétissants, et, à la vitesse de pointe qu'elle réussi à atteindre, à part s'envoler, la seule échapattoire est de l'attraper, de l'enchaîner dans un coin, et d'attendre que son corps finisse de digerer l'alcool. Suite à un choc violent, elle peut s'évanouir, parfois jusqu'à quelques jours. Cela lui arrive rarement, mais ce n'est qu'une réaction de son système immunitaire pour se protéger d'autres boulversements. Quand elle se réveille, elle est très perturbée, et cela demande jusqu'à une heure pour qu'elle reprenne complétement ses esprits. Elle se trouve pendant ce laps de temps, perdue, l'esprit complètement embrumé, parfois incapable de se rappeler des personnes qui l'entourent.


HISTOIRE:
"- Ombeline, descend de cette étagère, je t'ai déjà dit que ce n'est pas fait pour ça !"
Sybilline a les mains sur les hanches, les sourcils fronçés au dessus de ses deux grands yeux émeraude, et ce rictus immortel de coin de bouche remonté, qu'elle execute sans s'en rendre compte quand elle est contrariée.. Ombeline, grimpée sur le meuble en bois, voudrait résister à sa mère. Ses deux oreilles félines se couchent sur son crâne. La petite fille de neuf ans ne parvint finalement pas à prononcer un argumentaire assez convaincant, et ne réussi qu'à exprimer un petit : "Mais Mamaaaan !" . Sybilline replace sa longue tresse châtaindans son dos, et attrape la petite par la taille. A ses bras émergeant de ses larges manches retroussées, on devine que la mère est fille d'un fermier, et qu'elle a travaillé la terre, et les bêtes, pendant une longue jeunesse, et qu'elle possède une force quasiment masculine dans les bras. Elle repose la petite au sol, et retourne au comptoir de la bibliothèque, pour récupérer la pile de livres qu'elle avait reçu le matin-même. Ombeline croise les bras, et se laisse tomber assise sur le vieux plancher. Elle cherche dans son esprit et ses souvenirs comment briser les défenses de sa mère. Soudain, des petits babillements la tire de ses pensées. Son petit frère, Daegan arrive vers elle, en se tenant aux étagères, ne sacahnt à peine marcher. Lui aussi est un Yorkas, ses cheveux roux carotte en bataille et son nez un peu long, suffiraient à deviner que sa deuxième nature animale est celle du renard, si ce n'est que sa queue touffue rousse avec quelques poils blancs au bout, qui tricote dans son dos. Avec ses deux immenses yeux verts, il vient se coller contre sa grande soeur, et de sa main libre, caresse avec prudence les oreilles de celle-ci, d'un air religieux et fasciné. Ombeline, assise en tailleur, l'assoit sur ses genoux, et Daegan continue de babiller joyeusement en jouant avec les mèches blondes et noires.

Soudain, à l'entrée du magasin, on entend des paroles énervées :

"- Je t'ai dit la section A ! La section A, Sybilline ! Les plantes, en section B, les animaux, section C !"
- Mais je te promet que c'est ce que j'ai fait...
- Alors comment puis-je trouver un parchemin sur les fleurs de montagne entre un rouleau sur le loup, et un autre sur l'oiseau de proie !? Explique donc !
- Mais je te promet, un client...
- Je veux dire, ce n'est pas compliqué !"
Ombeline se lève, prend la main de son petit frère, et à deux, ils s'approchent à pas de loup d'où la dispute provient. C'est leur père, Neltavir, qui surplombe de ses deux mètres Sybilline, et qui lève les bras au ciel, qui tape du pied sur le sol.
"- C'est important, Sybilline !"
Sybilline a la tête baissée, mais ses poings sont serrés, ainsi que ses dents.
"- Arrête de me parler comme ça..."
Ombeline fronçe les sourcils : le ton que vient d'employer sa mère est celui qu'elle prend juste avant de disputer ses enfants. Neltavir prend un livre sur le comptoir, et le plaque contre sa femme.
"- Continue de ranger !"
Soudain, Sybilline serre à pleines main le livre, et le lançe dans la figure de son mari, avec violence, si bien qu'il en tombe presque.
"- Arrête de me parler comme ça ! Reprend-le ton livre ! Tu sais bien que je déteste que tu me parle comme ça ! Je te l'ai déjà dit, je ne suis pas ton esclave quand tu es énervé ! A chaque fois c'est la même chose ! Dès que tu rentres de chez Hakim, tu es sur les nerfs et tu me prend pour un rien, j'en ai marre ! Je te prévient : j'en ai marre !!"

Et Sybilline quitte la pièce d'un pas enragé. Ombeline se plaque contre le mur, pour pas qu'elle ne les voit. La Bibliothèque était, malgré son étroiteur, très longue, et Sybilline s'enfuit au coin opposé. Neltavir eut un moment de stupeur, mais courra après sa femme. L'ayant rattrapée assez vite, il la prit par le bras, et la plaque contre une bibliothèque au mur.
" - Excuse-moi. Je t'aime. ", lui souffla-t-il d'une voix calme et posée, qui se voulait repentissante.
Sybilline tenta de se dégager, encore en colère contre son mari. Mais Neltavir la retint contre le meuble, et plaqua sa bouche contre celle de sa partenaire, lui donnant un baiser passionné. Sybilline cessa immédiatement de se débattre, et s'accrocha au cou de son mari. Après une minute, ils détachèrent leurs bouches, et souriants, s'envoyèrent un message d'amour en regards, avant de s'embrasser de nouveau.
Ombeline, voyant que la situation s'était améliorée, en profita pour sortir de sa cachette, et faire : "Beuuuuh ! Vous êtes dégoûtants !"
Les deux parents sourirent, et Neltavir la prit dans ses bras, la plaçant sur ses épaules. Sybilline, elle prit Daegan par la main, et la petite famille se rendit dans la cuisine, pour prendre le repas du soir.


*****

"- Ombeline, si je te revoit sur cette étagère, je te coupe les oreilles !"
Ombeline avait abandonné depuis longtemps la lutte contre sa mère. Maintenant qu'elle avait grandit, elle était encore plus impitoyable.
"- Tu as treize ans maintenant, je ne devrais pas avoir à te le dire. Et va trouver ton frère, vous allez m'aider.".
Ombeline se déniche de son perchoir, et court jusqu'à la chambre de son frère. Celui-ci est en train de jouer avec une vieille boucle de ceinture à leur père.
"- Maman nous appelle. "
Ombeline reste à l'entrée de la chambre. Elle n'a aucun droit de rentrer dans celle de Daegan autant que lui n'en a pas le droit dans la sienne.
"- Non je viens pas.
- Mais Maman nous a dit de venir l'aider, alors tu viens, sinon je le dirait à Papa quand il rentrera.
- T'auras oublié. De toute façon, il rentrera plus, il est partit depuis trop longtemps."
Daegan avait entendu dire que quand quelqu'un partait pour très longtemps, on ne le verrais jamais plus. Il avait développé une sorte de mutisme, et refusait, malgré ses sept ans, de croire que son père allait rentrer un jour. Six mois déjà que Neltavir était partit. Depuis que le père avait reprit la bilbiothèque de son propre paternel, il lui succédait également dans la tâche de Voyageur Littéraire : il parcourait Ishtéria de long en large pendant des mois, parfois des années, pour trouver des rouleaux et des écrits plus insolites et précieux les uns que les autres. Il avait commencé par envoyer beaucoup de lettres les premiers mois, puis la correspondance s'était estompée, et les enfants ne savaient pas ce que devenait leur père, et cela depuis deux mois. Leur mère était de plus en plus évasive sur le sujet, et malgré cela, Ombeline restait certaine que son père était encore en vie. C'était la troisième fois que les enfants voyaient leur père "disparaître" ainsi, et ils n'étaient pas encore habitués. Le fait qu'un jour leur père parte, puis revienne soudainement, était encore dur à conçevoir.
"- Puis moi il m'aime, et pas toi.
- C'est pas vrai ! Il m'aime plus que toi !"

La voix retentissante de Sybilline secoua toute la Bibliothèque, et donc la maison aux deux étages supérieurs.
"- Arrêtez de vous battre, et descendez plutôt !"
Face à l'odre maternel, les deux enfants dévalèrent l'escalier, se poussant dans les marches, pour arriver le premier. Ils entrèrent en trombe dans la bibliothèques, se coursèrent entre les nombreux rayons croulant sous les livres, et arrivèrent finalement au comptoir. Ils pillèrent net juste avant d'entrer dans le meuble.
"- Tu as triché Ombe ! Tu m'as poussé !
- Quoi !? C'est toi qui m'a bousculée tout le temps, tu as même essayer de mef aire un croche-patte ! C'est injuste !
- Allez vous vous taire les enfants !? Nous avons de la visite !"

Et quelle visite c'était ! Les voisins, la famille Lenio, très liée à la famille d'Ombeline. En effet, la famille Lenio étant très sédentaire, elle gardait et tenait la bibliothèque quand le dernier membre de la famille Aglaenor était partit en voyage Littéraire. En contrepartie, les Aglaenor les aidaient dans diverses tâches les Lenio étaient réputés pour être des juges et médecins hors-pairs, les Aglaenor pouvaient alors leur indiquer un parchemin ou un livre racontant tel ou tel procès, ou bien, donnant tel ou tel remède; Le succès d'une de familles dépendait de l'autre, et vice-versa. La mère et les enfants Lenio étaient là :
Adalaïs, une terrane aux cheveux blonds tellements longs, qu'elle les enroulaient en chignion derrière sa tête, mais la tresse tombaient quand même jusqu'à ses pieds. Elle avait dans les yeux deux saphirs éclatant, qu'elle avait légué à sa progéniture.
La fille, Morganaëlle, était le portrait de sa mère, vingt ans plus tôt. Elle était la meilleure amie d'Ombeline. Elles faisaient presque tout ensemble : Alors qu'Ombeline lui apprenait à lire, Morganaëlle lui apprenaient à soigner, les deux souriaient et étaient heureuses dès qu'elles se voyaient. Si une bêtise était commise par l'une, elle l'était obligatoirement par l'autre aussi. Adalaïs et Sybilline avaient quelques fois été un peu désespéré par les jeux et les rires de leurs filles, toujours voletant. Depuis qu'elles étaient un peu plus grandes, et qu'Ombeline commençait peu à peu à maîtriser ses transformations, elles aimaient s'enfuir une après-midi entière dans la forêt, Morganaëlle sur le dos d'Ombeline, puis, elles allaient au lac, dans une clairière au centre de la forêt, et s'y baignaient jusqu'au soir, pour revenir trempées chez elles. Les mères avaient décidés de ne plus se mêler de cela, et de les laisser aller à leur guise.
Puis, Cyriel, le fils d'Adalaïs. Lui aussi était un Yorkas, mais un Yorkas loup. Ses cheveux étaient d'une couleur étrange : on y recconnaissait le blond de la mère, mais le châtain du père donnait, au contraire, une teinte grise à la chevelure du fils. Ses yeux étaient un peu plus en amande que les autres membres de sa famille, avec de longs cils noirs. Son long nez surmontait un sourire toujours rieur, voir mesquin, et ses lèvres fines découvraient des dents pointues. Il était plus vieux que Morganaëlle de deux ans, et donc l'aîné d'Ombeline d'une année. Son jeu préféré était de débusquer Morganaëlle et Ombeline pendant leurs ballades en forêt, et de leur faire peur.

"- Oh non, pas toi, souffla Ombeline, croisant les bras.
- Cyriel !"
Le petit Daegan se jeta dans les bras de son "grand frère", de sept ans son aîné. Les deux filles se prirent par la main, et filèrent entre les rayons de la bibliothèque, avant que Cyriel ne puisse les poursuivre. Elles allèrent au fond du magasin, dans la remise, et montèrent sur un tabouret, avant de s'échapper par la fenêtre. Toujours en se tenant la main, elles s'élançèrent en direction de la forêt.

Après une longue course effrenée, elles s'arrêtèrent à un espèce de dolmen tellement vieux que plus personne ne savait par qui il avait été érigé, et pourquoi. Les deux filles s'y hissèrent, et s'allongèrent sur la longue pierre plate, qu'elles appellaient affecteusement le "Toit du Monde". Là, elles parlèrent, comme d'habitude, de leur future vie : Alors que Morganaëlle s'imaginait mère d'une importante famille, avec une maison immense, et des terres s'allongeant jusqu'à l'horizon, Ombeline racontaient ses voyages avec son père à travers Ishteria, à pister et retrouver des manuscrits, tel un chasseur de Licornes. Elle racontait comment elle gagnerait des combats, et comment elle apporterait le bien sur tout le continent.


"-Ah, mais vous êtes là !"
Les deux filles se relevèrent, Cyriel était au pied du dolmen avec Daegan. Agilement, il grimpa à leur hauteur, et hissa le petit ensuite. Il alla tout de suite prendre la main de sa soeur. Les oreilles d'Ombeline se couchèrent une nouvelle fois sur son crâne.
"- Qu'est ce que vous faîtes là !? C'est un endroit de filles !
- Ça m'étonnerait, y'a que moi qui pourrait t'emmener bien plus haut que ça, répondit Cyriel, un sourire en coin, mais encore plus qu'à son habitude.
- Mais de quoi tu parles !? s'indigna Ombeline, se doutant pourtant de quoi il voulait parler."
Il s'approcha d'elle, et posa ses lèvres sur la joue de la fille. Il y déposa un baiser, puis lui souffla quelque chose à l'oreille. Ombeline rougit immédiatement, et le poussa, si bien qu'il tomba à la renverse sur la pierre, en hurlant de rire.
"- T'as pas honte !?
- De quoi devrais-je avoir honte, petite lionne ? ricana-t-il en se relevant.
- Je suis pas une lionne, je suis un guépard ! Et toi t'es qu'un louveteau !"

Cyriel prit immédiatement le mouche, et se jeta sur Ombeline, mais celle-ci bascula en arrière, et tomba les pieds au sol, comme tout félin qui se doit. Elle se déplaça vite d'un mètre avant que Cyriel ne lui atterrisse dessus. Malheureusement, pas aussi souple qu'elle, il se reçut sur le dos, et poussa un grognement de douleur.
"- Revient là toi, et je vais te montrer c'est qui le louveteau !
- Essaye toujours de me rattraper !"
Sa nature de guépard étant tout de même présente, elle courait plus vite que les garçons de son âge. Elle s'enfuit à toute vitesse parmis les arbres, Cyriel aux talons. Il lui criait "Lionceau ! Lionceau !" pour la faire rager, mais elle lui lançait des "Louveteau fragile !" en arrière. Slalomant entre les arbres agilement, elle perdait néenmoins de la vitesse à cause de la fatigue. Quand le défilement des troncs autour d'elle devint net, elle sauta de toute sa puissance, et s'accrocha à la branche basse d'un pin. Digne de son origine animale, elle grimpa de branche en branche, à plus de trois mètres du sol. Elle reprit son souffle une minute, s'adossant au tronc, les jambes pendant dans le vide. Elle entendit peu à peu la course de Cyriel, et trouva qu'elle était elle aussi de plus en plus lente. Elle le vit arriver, ralentir, et s'effondrer deux arbres plus loin, face contre terre. Elle pensait qu'il était fatigué, puis, soudain, elle ne le voyait plus bouger, ne l'entendait plus respirer. Elle remua ses oreilles en signe d'hésitation (un tic qu'elle ne perdra jamais), et appela Cyriel. Une fois. Deux fois. Il ne bougeait plus. Affolée, elle se laissa tomber de l'arbre, retomba sur ses pied, et se rua sur son ami. Elle le secoua, avant de le retourner sur le dos, et de voir qu'en fait il riait aux éclats, tout fier de sa blague. Il saisit Ombeline par les épaules, et la mit à terre, et se mit a génoux sur elle.
"- Tu me fait mal Cyriel ! Ça va pas ! Lâche-moi immédiatement !
- Haha ! Qui est-ce qui a gagné maintenant !?
- Va-t-en, tu me fait mal !"
Soudain, Cyriel approcha son visage de celui d'Ombeline, et plongea son regard dans le sien. Cela la fit taire instantanément, elle arrêta de se débattre. Il s'approcha encore, leurs nez se touchèrent. Ombeline voulut dire quelque chose, mais sa bouche ne put que s'ouvrir sans son. Alors, tout se passa très vite : Il plaqua sa bouche contre celle d'Ombeline, une seconde passa en un éclair, puis Cyriel se releva, et fit demi tour en courant. Ombeline se releva, pour le voir disparaître parmis les arbres.
Toute chamboulée encore, elle se mit à son tour à rentrer, mais en marchant, la tête basse. Le vent ne lui semblait plus souffler de la même façon, les arbres étaient d'une hauteur différente, le sentier était fait de virages, des creux dans le sol la faisait trébucher. Puis, sans le vouloir, elle tomba à genoux sur le sol. Elle prenait tout à coup conscience de ses propres mouvements, de son propre corps, de sa pesenteur, de sa présence d'esprit, de sa volonté, de sa vivacité. Elle se laissa tomber sur le dos, et le ciel sembla l'avaler toute entière.

. ~ ~ ~
"- Maman ! Ombeline a ouvert les yeux je crois ! Papa !"
Neltavir était rentré ? Ombeline essaya de bouger la tête, mais une douleur horrible traversa son crâne. Elle voulut exprimer sa douleur, mais rien ne sortit de sa bouche. Elle sentait sa gorge enflée et sèche. Elle voulut serrer le poing, mes ses doigts restèrent comme morts.
. ~ ~ ~
Enfin, les paupières d'Ombeline s'ouvrirent. La lumière l'agressa, et elle referma ses yeux immédiatement, et couvrit son regard d'un bras. Elle se tourna sur le côté, et plongea la tête dans son oreiller. son oreiller ? Elle se relevait, et découvrit qu'elle était dans sa chambre, celle-ci baignée de lumière. Elle anfoui sont visage dans la couverture, et soupira. Soudain, Daegan entra en trombe dans la chambre.
"- Ombeline ! Maman ! Papa ! Ombeline s'est réveillée !"
Il sauta sur le lit, et se lotti dans les bras de sa grande soeur. Un peu étourdie, elle serra, malgré son étonnement, son petit frère contre elle. Elle entendit le petit commençer à pleurer, et elle l'embrassa sur le front. A leur tour, les parents entrèrent dans la pièce. Sybilline se rua sur le lit de sa fille, et la prit dans ses bras. Neltavir fit de même, réunnisant dans ses bras immenses toute la famille.
Un horrible mal de tête montait peu à peu dans le crâne d'Ombeline, comme un ogre frappant sa tête de l'intérieur, et la grattant avec ses ongles, la mordant avec ses dents acérées. Son corps se mit peu à peu à trembler, malgré tout l'amour qu'elle recevait de sa famille. Cette fois l'ogre se mit à crier. D'abord des petits cris lancinants, puis, de plus en plus forts, et de plus résonnant, pour atteindre des hurlements insoutenables. Ombeline se mit à pleurer, sa douleur l'empêcher de respirer correctement, et sa vision se troublait. Elle tenta de repousser les personnes qui l'entourait, mais ses bras semblaient ne plus lui obéir de nouveau. Son père se rendit compte du malaise de sa fille, et écarta tout le monde.

"- Ombeline, qu'est-ce que tu as ? s'inquiéta-t-il.
- Vite, Daegan, va chercher Adalaïs, elle saura quoi faire ! ordonna Sybilline au cadet."
Daegan fila en direction de la maison voisine, et revint une minute après, avec Adalaïs, Morganaëlle aux talons. Adalaïs portait un sac à son côté, et en arrivant, le posa à côté du lit. Elle évalua l'état de la jeune fille rapidement, en vérifiant sa température, l'état de son pouls, ses yeux, et sa bouche. Puis, elle demanda à tout le monde de sortir, car Ombeline avait besoin d'espace. Seul Neltavir resta dans la pièce.
"- Qu'est-ce qu'elle a ? s'enquit-il.
- On dirait une petit crise. Je vais lui donner du tilleul pour sa fièvre, du saul pour sa douleur, de la grande camomille pour ses maux de tête, et de la valériane pour qu'elle se repose. Je vais aussi vous laisser une pommade à lui mettre sur le front tous les soirs. Ça va vite passer, une ou deux bonne nuit de sommeil, et ce sera parfait.
- Merci encore Adalaïs. Comment te remercier ? Tu as toujours été là pour tous les petits problèmes de cette famille."
Neltavir sourit, Adalaïs fit de même. Elle demanda à Neltavir d'aller faire bouillir de l'eau pour les tisanes, et il s'executa dans l'instant. Adalaïs vérifia une nouvelle fois l'état d'Ombeline, et s'étonna de la soudaine chute de fièvre, et de la régularité nouvelle du pouls. Ses yeux regardaient toujours dans le vague. Adalaïs tapota la tête de sa patiente, aucune réaction. Elle claqua des doigts juste devant les oreilles félines, les oreilles frémirent légèrement.

*****

"- Tu peux réparer l'étagère, Ombeline ?
- Mais Maman j'ai d'autres trucs à faire !
- Vas-tu m'obéir oui ! C'est pas parce que tu as seize ans que tu peux te permettre de me parler comme ça !"
Ombeline se traîna jusqu'à la cuisine à l'étage, ouvrit une armoire, et en sortit une boite, le nécessaire à outils.
"- T'es encore là ?"
Dans l'encadrure de la porte, Daegan, du haut de ses dix ans, le sourire malicieux en coin, encore une attitude qu'il avait prise à Cyriel. D'un mouvement las et langoureux, sa queue se balançait derrière lui, effleurant l'air. De ses yeux verts, il fixait sa soeur droit dans les yeux, les paupières à demi closes, comme un chat. Ombeline posa la boite sur la table au milieu de la pièce, et ouvrit un placard, elle en tira une bouteille emmitouflée d'un tissus pourpre. Elle jeta un regard de défi à Daegan, la débouchonna, et la porta à ses lèvres. Elle comença à boire ce qu'elle contenait d'une façon goulue, et lançait parfois des regards à son frère. Quand enfin elle reposa la bouteille sur la table, le frère et la soeur échangèrent un regard. Puis, Daegan se rua sur la bouteille, et bu son contenu avec avidité. Lorsqu'il l'eu fini jusqu'à la dernière goutte, il s'assit sur la table, les pieds balançant légèrenement dans le vide.
"- T'es incroyable, lança Ombeline. Tu fais tout comme moi.
- J'avais soif. C'est tout.
- Tu sais même pas ce que c'était. Si ça se trouve, c'était du poison."
Daegan pâlit instantanément. Il se jeta sur la bouteille, et en déchiqueta le tissus avec ses petites griffes. Il chercha pendant une seconde l'étiquette. L'inscription y était effacée. Il regarda sa soeur avec horreur, alors que celle-ci souriait. Il la poussa violemment, en la traitant de menteuse. Elle ne répondit que par un sourire encore plus prononcé, dévoilant ses dents pointues. Il attrapa la bouteille, et descendit en trombe voir Sybilline. Ombeline prit la caisse à outils au vol, et suivit son frère d'un pas rapide et silencieux, comme elle avait appris à le faire, et qu'elle maîtrisait si bien. Elle arriva à sa mère une dizaine de secondes après son frère.
"- ... a voulu m'empoisonner ! Elle m'a fait boire des mauvaises choses ! Maman ! Maman je vais mourir !
- Calme toi Daegan ! lança la mère. Je ne vois pas de quoi tu parles... Qu'est-ce que tu fais avec cette bouteille ?!
- C'est là où...
- Mais attend ! C'est la bouteille de vin préférée de ton père ! Tu n'as pas honte d'avoir tout bu ?! Je ne crois pas t'avoir élevé en voleur, jeune homme ! Depuis quand bois-tu de l'alcool ?! Tu sais bien que tu n'es pas assez grand, tu vas être malade !
- Me revoilà Maman, lança enfin Ombeline, s'approchant, l'air de rien, de l'étagère endommagée.

(Ombeline commença à courir, tout en se transformant peut à peu, ses "larmes" s'approfondirent, ses cheveux rapetissèrent, son corps se recouvra de tâches, et en moins d'une minutes, elle fut complètement changée, et elle galopait à une pointe impressionnante de vitesse
A dix-sept ans, il avait presque la stature d'un homme )




COMPAGNON
Till



PRÉNOM: Till

SEXE: Masculin

POUVOIR: Télékinésie

DESCRIPTION:
Spoiler:
D'une taille légèrement plus grande que celle d'un faucon mâle ordinaire (il mesure environ cent dix centimètres d'envergure), Till a tout de même une couleur plus rayonnante, et le plumage plus dense. Comme tous ses congénères, il a une vue très perçante, une oüïe extrêmement fine. Il vole à une rapidité étonnante, et distance sans peine Ombeline sous sa forme de guépard. Lors de leurs voyages, Ombeline l'envoi tuer des proies pour les repas. Parfois, ils partent en chasse ensemble des nuits entières, juste en courses, pour se dégourdir. Pour les "Curiosités" d'Ombeline (qui sont en faite ses petites enquêtes qu'elle mène en étant en état d'invisibilité, il lui sert de guet en se perchant, l'air de rien, sur une branche. D'un de ses cris perçants, il préviens un danger, et le duo peut filer en vitesse.


MONTURE
Nawel



PRÉNOM: Nawel

SEXE: Masculin

DESCRIPTION:
Spoiler:
D'une stature assez impressionnante, et très haut au garot, Nawel est une monture très fidèle et aimante. D'un caractère doux, généreux et débonnaire, il aime, pendant qu'Ombeline parle avec quelqu'un et est à pied, poser sa tête contre son épaule, et fermer doucement les yeux. Comme certains chevaux, il ressent certaines émotion, et perçoit particulièrement quand Ombeline fait trop usage de son mutisme, il aime alors la pousser du museau, comme une mère ferait avec un enfant cabochard. Très endurant, il est capable de parcourir une cinquantaine de kilomètres en une journée. Il peut parfois se montrer capricieux, particulièrement pour ce qui est de la nourriture, mais c'est ce qui rajoute à son côté taquin.


Dernière édition par Ombeline Aglaenor le Dim 12 Aoû - 17:15, édité 19 fois
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MessageSujet: Re: Ombeline Aglaenor -- En construction .   Ombeline Aglaenor -- En construction . Icon_minitimeDim 24 Juin - 21:02

Bonjour et bienvenue sur Istheria!

Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas.
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MessageSujet: Re: Ombeline Aglaenor -- En construction .   Ombeline Aglaenor -- En construction . Icon_minitimeMar 26 Juin - 11:31

Merci beaucoup :)

Maintenant que je suis en vacances, je peux me consacrer toute entière au forum ;)
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MessageSujet: Re: Ombeline Aglaenor -- En construction .   Ombeline Aglaenor -- En construction . Icon_minitimeVen 29 Juin - 11:32

Je repasse!

Est-ce que ta fiche est finie ou elle est encore en court? (comme je note que tu l'as bien avancé même si il y a marqué construction dans le titre)
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Ombeline Aglaenor -- En construction .   Ombeline Aglaenor -- En construction . Icon_minitimeVen 29 Juin - 11:38

La fiche est encore en construction, normalement il devrait y avoir encore le double pour l'Histoire :) !
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MessageSujet: Re: Ombeline Aglaenor -- En construction .   Ombeline Aglaenor -- En construction . Icon_minitimeDim 22 Juil - 21:22

Où en est cette fiche?
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MessageSujet: Re: Ombeline Aglaenor -- En construction .   Ombeline Aglaenor -- En construction . Icon_minitime

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