L'assemblée des loups PV: Raikes

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 L'assemblée des loups PV: Raikes

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MessageSujet: L'assemblée des loups PV: Raikes   L'assemblée des loups PV: Raikes Icon_minitimeVen 14 Fév - 13:14

Depuis son retour aux côtés du roi, Guisor se sentait tel un petit toutou qu'on envoi a droite et a gauche. Il se sentait comme un serviteur, un serviteur aux multiples talents que l'on gâchait par des tâches futiles et inutile. Le pire dans tout sa est ce général, Raikes. Au moment ou il avait mis le pied dans la salle du trône et qu’il l’a vue, Guisor savait qu’elle allait être un problème. Ce fut elle qui hérita du rang de Guisor lorsqu’il décida de s’exiler à la recherche de réponse et de l’épée de Dreak, cette nouvelle l’avait légèrement énervé.

Le voyage a cheval devenait long et particulièrement ennuyeux. Outre ses compagnons qui ne faisait que se dire n’importe quoi ou chercher à être le plus rapide ou le plus fort Guisor c’était échappé dans son esprit. Revenant au jour ou il c’était adressé de façon claire et net a Raikes, qu’ils étaient égaux et qu’elle ne serait jamais au-dessus de lui. Certes elle méritait ce poste, après avoir éplucher le passé militaire de Cassandra Raikes, sa réputation n’était plus à prouver. Cependant elle devait être au courant de qui Guisor et comment il est, ce qui malgré les apparences qui peut sembler a de la haine et rivalité, révèle un duo dangereux pour ceux qui se trouverons sur leurs chemins.

-Héé boss on approche du nid, on va enfin pouvoir bouger un peu j’sens plus mon cul !

Guisor leva la tête, encapuché comme toujours il remarqua enfin sa destination. Il était suivi de cinq cavaliers de son escouade ‘’secret’’ ils étaient les cinq premiers membres qu’il eut recrutés pour former cette division secrète sous un accord conjoint de Raikes et du roi. Cependant il ne faisait que poiroté ou perdre son temps, ce n’était pas ce qu’il espérait en acceptant.

Les Ulfhednars, tel était le nom qu’il avait choisi pour sa division. Bien que très petite encore, sa création était encore jeune mais pouvait compter sur de solides membres bien que très peu nombreux. La connaissance de son existence n’est connue que par Raikes, le roi et quelques personnes de confiances et hauts gradés dans l’état-major.
Le froid glacial de l’hiver ce faisait bien sentir et Guisor décida qu’une pause était nécessaire autant pour le groupe que pour les montures.
Après tout, ils allaient terminer le reste du trajet a terre. Capuche couvrant sa tête, fourrure sur ses épaules, le guerrier se tourna vers Torack. Terran de presque deux mètres, svelte mais solide comme le roc a la peau foncée. Il se tourna vers son compagnon, la tête couverte tel que Guisor.

-10 minutes de pause et nous terminerons a pieds avec les chevaux.

Sans rien dire Torack passa le message aux autres. Ce Terran peut se vanter d’être un des rares combattants a avoir survécu a Guisor lorsqu’il était emprisonné a Umbriel et était forcé a combattre dans une arène clandestine. Guisor ne croyait pas qu’il était toujours vivant mais en tombant sur lui dans ses recherches de candidats pour sa nouvelle escouade, il utilisa tout à sa disposition pour le sortir et l’avoir a ses côtés, choix qu’il ne regrettait pas. Son idée était de donner un but a des prisonniers enfermés a vie. Un but mais aussi du sens a leurs vies. Critiqués pour cela, Guisor ne chercha pas a se justifier puisqu’il avait vécu le martyr de la prison et savait que trop bien qu’avec un œil attentif, des perles se trouvaient derrière les barreaux.

Une fois la pause terminé le groupe continua leurs routes. Ils étaient a 30 minutes a pieds du camps de Raikes. Celui-ci n’était pas difficile a rater par la grosseur et surtout le nombre de soldats qui bougeaient sans cesse tel des fourmis dans une fourmilière. Les patrouilles et gardes qui croisaient le groupe n’osèrent pas arrêter les arrêter. Au simple vu du manche d’épée de Guisor les soldats savaient que trop bien qui était sous cette capuche. Ce n’est qu’a l’entrée du camp militaire que le groupe fut stoppé par un garde a la langue bien pendue.

-Hey toi ! Comment vous avez réussi a vous rendre ici, a voir votre allure vous n’est pas avec nous !

Le second a la porte porta le bas de sa lance contre la cuirasse de celui qui venait de parler.

-Ferme la veux-tu. C’est le général Agésilas. Le manche de cette épée parle d’elle-même… Laissez les passer.

Le premier soldat resta bouche bée. Guisor se tourna vers la scelle de sa mouture pour en sortir un parchemin qu’il donna au second soldat.

-Apporté ceci a Raikes.

Sans perdre un instant le soldat disparu dans le camp. Après une dizaine de minutes on invita le groupe a rejoindre leurs ‘’quartiers’’ en attente que le général Raikes ai terminé avec son invité actuel.
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MessageSujet: Re: L'assemblée des loups PV: Raikes   L'assemblée des loups PV: Raikes Icon_minitimeMer 18 Mar - 12:03

The assembly of wolves
Mon capitaine de la garde partit en direction de la zone réservée pour les forces spéciales, à mi-chemin entre la zone de l'état-major et des officiers et la section de cantonnement de la N7. Retournant m'asseoir à mon bureau, je relus à nouveau le parchemin qui amnistiait les Eryllis. Attendant que mon subalterne le plus proche ne vienne sous ma tente, je laissai mes pensées turbiner à propos de ces femmes "sauvages". Du moins, sauvages seulement parce qu'elles ne sont soumises à aucune autre autorité que la leur et qu'aucun pays n'a voulu revendiquer un droit de contrôle sur elle et Noathis n'était qu'un nom pour un grand territoire que personne n'avait réclamé. Ces femmes étaient également insaisissables, elles étaient difficile à trouver et davantage à capturer. Leur cheffe était une totale inconnue pour moi, je ne connaissais que son nom, qui pouvait être un pseudonyme ou un nom de code : Sighild. De l'autre côté, elles n'avaient monté aucune attaque contre la moindre installation militaire ou stratégique à ma connaissance, elles ne faisaient pas dans le banditisme ou le terrorisme. Au final, à y réfléchir, le seul tort qu'elles avaient eu, ça a été de faire des incursions dans notre territoire et de n'être sous aucune autorité étatique ou officielle reconnue.

C'est bon, laissez passer.

Je rangeai le parchemin dans le tiroir de mon bureau avant d'accueillir Guisor en restant assise. En effet, ce dernier avait été retenu par mes deux gardes à l'entrée et ne l'avaient laissé entrer dans ma tente que sur mon ordre. Je me levai pour ensuite répondre au salut du général puis de lui serrer la main et de l'inviter à s'asseoir. Cela se voyait qu'il venait de se taper un bon gros voyage mais comme tout soldat d'élite qui se respectait, il était prêt à répondre aux ordres supérieurs.

Fermez la tente. ... Bien. Vous avez pu arriver jusque là. Vous n'avez pas eu d'ennuis sur la route ? Bon... Vous avez pu vous restaurer et vous reposer ?... Parfait. Asseyez-vous. J'ai des ordres à vous donner mais vos hommes seuls doivent en prendre connaissance. Il va être temps de mettre votre unité à l'épreuve et lui permettre de se distinguer.

Assis tous les deux, je dégainai une carte plus petite que celle sur le tableau mais plus détaillée. En effet, celle-ci représentait surtout le côté eridanien de la Grande Désolation. Une petite partie de cette dernière en territoire elusien fut représentée.

J'ai envoyé des éclaireurs pour faire la jonction avec les Elusiens, cela devrait pouvoir se faire dans les jours à venir. L'offensive, elle viendra dans un délai de deux semaines, peut-être moins. Il faut qu'elle soit lancée au moins avant la fin du mois. Nous devons avoir nettoyé au moins la partie chez nous d'ici la fin du mois.

Du doigt je lui indiquai la frontière Eridania/Cebrenia avant de m'adosser contre le siège de mon bureau, les bras croisés. Je fixai dès à présent l'homme en armure.

Nous n'affrontons pas un ennemi normal. Si c'était Elusia qu'on devait détruire, je vous aurai donné des missions d'infiltration et de frappes ciblées pour affaiblir l'ennemi. Or ici, l'ennemi ne se manifeste que de nuit et ne se montre pas discret. De plus, il n'a pas de chefs clairement identifiés. J'ai donc besoin de vous pour être le fer de lance de l'offensive et intervenir en première ligne. Donner un coup de main aux troupes régulières, combler les brèches dans la ligne de bataille ou encore couvrir les replis. Ça vous semble réalisable ? Qu'en pensez-vous ?

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MessageSujet: Re: L'assemblée des loups PV: Raikes   L'assemblée des loups PV: Raikes Icon_minitimeMar 23 Juin - 10:52

Le groupe approcha de ce qui semblait être leurs ''quartiers'' désigné par Raikes. Prenant que leurs scelles, laissant les chevaux aux soins du personnels d'écurie, l'escouade allait enfin pouvoir souffler un peu.

Rudimentaire, l'endroit allait faire l'affaire pour le groupe. Habitué a pire condition, les 5 cavaliers n'allaient pas se plaindre. Bien qu'improvisé comme arrivé, la rapidité pour préparer quelques chose de convenable était satisfaisant pour les 5 Ulfhednars. A peine entré dans la tante que Guisor fut frappé d'un maux surgit de nul part. Il tomba a genoux, serrant la scelle de son cheval avec force. Il fut saisit d'une vision. Celle-ci ne dura que quelques seconde et la bride d'images qui parcouru l'esprit du Général représentait un parchemin, sans doute celui remis a l'entré du camps. La mention d'un colis royale apparu parmi les dernières images avant de laisser Guisor reprendre ses esprits.

-Ca va boss ? Encore cet foutu malédiction !!

Torack était familier avec ce genre d’événement. Lui qui fut spectateur des combats de Guisor a Umbriel l'avait a plusieurs repris vu perdre ses moyens durant quelques secondes, plaçant le guerrier dans des postures qui lui auraient été fatal, mais qui en final lui offrait la victoire a chaque fois. Le second de Guisor s'inquiétait a chaque fois.

-Merci mon frère, tout va bien. Reposez vous et pas d'alcool car vous savez ce qui attend celui que je surprend a boire en mission.

L'avertissement n'était pas pour Torack mais pour les trois autres cavaliers. Le groupe s'installa excepté Guisor qui, après sa vision vida sa scelle, suspicieux. Bien camouflé parmi ses choses, il trouva quelques chose envelopper, mais pourquoi le caché a son insu la était la question. Haussant les épaules en lâchant un rire, le guerrier plaça le ''colis royal'' près de lui et retira enfin sa capuche dévoilant sa longue tresse et son crane marqué. Sa longue cape retiré, le look du Général n'avait rien d'habituel. Son armure totalement différente des autres, cuire plaqué a certains endroits, de la maille a certains endroit. Le long couteau Sax qui pendait dans son dos a sa hanche et le meilleur, l'épée du défunt maire Dreak.

L'attente ne fut que d'une dizaine de minutes que quelqu'un se présenta pour chercher Guisor. Prenant le colis spécial avec lui, il ordonna a Torack de prendre les rennes et ordonna a son groupe de sortir un peu et s’entraîner au combat, histoire de montrer comment se bat des loups.

-Je vous suis

Guisor passa sa main libre devant son visage, son index glissant le long de son nez en souriant bêtement avant de suivre le soldat jusqu’à la tante de Raiked.

Une fois enfin dans la tante de Raikes, Guisor jeta un rapide coup d'oeil partout dans le ''quartier'' de sa supérieure. Le visage impassible, il fit un tour sur lui même sur son talon pour refermer la tante et se pencher vers l'avant, poing sur le torse pour saluer la Générale, laissant sa longue tresse passé par dessus son crane tel un fouet. Une fois redressé il s'approcha de la table ou était toujours assis Raikes et tendit son avant bras pour une poigne guerrière mais aussi de respect. Invité a s'asseoir par Raikes, Guisor se laissa tombé sur la chaise, déposant le colis sur la table en souriant, croisant le regard de la Terran en face de lui.

-La route fut longue mais aucun obstacles mon générale, excepté vos hommes a l'entrée mais il ont fait leurs travail et c'est une bonne chose.

Une main sur le colis, faisant tapoter ses doigts sur le dessus, souriant a pleine dents alors que Raikes débuta sur des ordres qu'elle avait pour lui et son groupe, il lui coupa la parole doucement en levant son autre main.

-Pourquoi ce secret ?

Pointant le colis, bien affaler sur la chaise. Durant un court silence et un regard percant Raikes repris la parole sur ce qu'elle disait. La mise a l'épreuve de ses hommes et les ordres qu'elle avait pour eux. Pointant une carte sur la table, elle se pencha pour y présenter les détails future qui le concernait. Main sur le pommeau de son arme Guisor poussa doucement le colis vers Raikes et se pencha a son tour sur la carte, une main dans sa barbe, ne disant plus un mot laissant la parole totale a son supérieure. Les détails sur l'opération était clair et précis, mais lorsqu'elle débuta sur l'ennemi Guisor allait avoir besoin de plus d'informations.

-N'oubliez pas que nous sommes que 5... Enfin pour le moment mon Générale. Je vais avoir besoin de beaucoup plus d'informations sur l'ennemis. Prendre la vie a un Terran je ne manque pas d'inspiration mais.... De ce que vous parlez en ce moment semble être différent... Une lame peut-elle en venir a bout ou la magie doit être de la partie ?

Guisor prit un peu de recule pour se repositionner sur le fauteuil d'un air pensif.

-Puisque notre mission sera de niveau support, je peux facilement assigné mes 4 guerriers a certaines position conjoint avec vos capitaines pour les aider comme aides stratégiques, martial ou de leadership. Alors que moi je pourrais bouger entre les 4 points stratégiques des troupes et veiller a ce qu'il y ai pas de débordement, brèches ou de désertion parmi les hommes. Si nous affrontons un ennemi particulier le moral des hommes est un point primordial a surveiller et maintenir. Il suffit d'une poignée de soldats qui fuient le champs de bataille pour que beaucoup d'autres suivre.

Aucun ''chef'' parmi l'ennemi, cela troubla Guisor. De quel genre d'ennemis allaient ils combattre.

-Si vous me le permettez Raikes, j'aimerais motiver vos hommes avant la bataille. Excepté si vous souhaitez le faire. Un discoure d'avant bataille sera important pour galvaniser vos hommes et débuter le combat avec un moral fort comme l'acier.

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MessageSujet: Re: L'assemblée des loups PV: Raikes   L'assemblée des loups PV: Raikes Icon_minitimeVen 28 Aoû - 10:44

The assembly of wolves
La question de mon subalterne avait fusé à propos du "colis royal" mais je ne répondis guère à sa question pour enchaîner sur ce que j'avais prévu pour lui. Il n'avait pas à savoir ce que ce parchemin refermait, il avait accompli sa mission avec succès, je ne lui en demandai pas plus. L'ordre d'amnistie des Eryllis désormais hors de la conversation, nous revenions à notre tâche et donc à ce que Guisor allait faire. En effet ils n'étaient que 5 mais je faisais confiance à l'homme et par extension, indirectement, aux hommes qu'il a choisi. Je le regardai fixement de mon air sévère lorsqu'il commença à poser ses questions. Pour le coup, j'écoutai ce qu'il avait à me dire car il était pertinent qu'il s'interroge lui même sur ce que nous allions affronter. Pour ma part, les Renardiers m'avaient fait une synthèse de ce qu'ils estimaient nécessaire sur l'ennemi, des informations également distribuées pour les soldats bien qu'en étant commandante de l'armée, j'avais eu droit à des informations supplémentaires, transmises notamment par les Elusiens qui avaient véritablement dégustés ces derniers mois. Pauvres d'eux...

Il s'agit de la Grande Désolation, Guisor. Nous avons eu une idée du chaos qu'une horde de ces spectres qui hantent ces terres peut faire lorsque le colosse a cru bon venir passer un week-end à Hesperia. Notre ennemi est mort depuis longtemps. Nous affrontons quelque chose de surnaturel, la magie doit obligatoirement être de la partie. Néanmoins, selon nos informations, une lame bien placée et au bon moment peut anéantir l'ennemi, information corroborée par les Élusiens.

Je déplaçai peu après des pions de soldats avec un drapeau, représentant le numéro des légions mobilisées pour la campagne. Trois pions furent donc mis en place le long de la délimitation de la GD afin d'y représenter l'armée prête à entrer en campagne. De l'autre côté de la carte, côté élusien, un simple pion représentait nos alliés du moment. Au milieu, la GD était vide de toute représentation mais le néant du lieu suffisait selon moi à exprimer la dangerosité de la situation actuelle.

Je vois... C'est risquer d'étirer nos lignes de front mais vos hommes devront jouer leur rôle de soutien à fond. Comme vous dites, le moral de la troupe est primordial. Moi même je ne serai pas à l'arrière derrière trois rangs d'archers. Nous devrons veiller à ce que la troupe tienne bon car l'ennemi bien que surnaturel ne connait qu'une seule tactique : l'attaque de front. En l'absence de chef ou même de chaine de commandement, il n'y a aucune stratégie ou tactique. Cela doit être utilisé à notre avantage et ne pas faire... d'erreurs.

Derrière ce ton un brin dédaigneux, je sous-entendais qu'en tant que puissance militaire supérieure à Elusia, nous ne devions pas faire les mêmes erreurs que nos alliés yorkas, à trop devoir reposer sur une forme de combat et ne pas varier l'arsenal à disposition pour contrer la menace spectrale. La dernière remarque de Guisor trouva une approbation de ma part, voyant très bien le risque derrière...

Je vous remercie pour votre suggestion, Guisor. Cela dit je m'occuperai moi même de devoir discourir devant nos soldats. Ce ne sera pas la première fois que je tâcherai de galvaniser des troupes. Certains d'entre eux me connaissent depuis au moins Cimmeria...

Je jetai à nouveau un œil à la carte... Un coin de cette dernière n'était pas encore occupée, c'était par là qu'allait arriver l'armée de Canopée. En effet, j'échangeai déjà depuis un moment une correspondance avec leur reine Viwien à propos d'un engagement dans le conflit de leur part. J'aimais beaucoup la plume de cette sindarine, les mots m'avaient l'air sans équivoque et je me disais aussi que les Élusiens leur avaient aussi parlés... Pour l'instant, je n'en soufflai encore mot à Guisor car l'implication de Canopée se ferait bien plus tard. En l'état actuel des choses, ce serait nous qui nous investirions massivement dans la campagne, aidés par les Élusiens. Je fixai désormais le pion de la 7e... avant de relever le regard pour croiser celui plus clair mais aussi balafré de l'homme. Presque séduisant...

Il y a un important déploiement de soldats corbeaux. Ils seront la clé de nos affrontements, les Élusiens ne possèdent que trop peu de ce genre de soldats. Il faudra briefer vos hommes pour qu'ils gardent en tête la protection de nos soldats corbeaux, en compagnie de nos autres troupes. La campagne sera essentiellement défensive selon moi car l'ennemi va devoir venir s'écraser contre nous. Si la magie peut principalement en venir à bout, au moins les spectres ne peuvent traverser les rangs et devront frapper contre nos boucliers avant d'avancer.

Mon ton était un brin péremptoire mais que Guisor ne s'y trompe pas : s'il était sous ma tente, c'était aussi pour que nous échangions tactique. J'étais sa supérieure mais en tant que généraux, j'étais prête à l'écouter s'il avait d'autres idées. Je savais de toute façon que j'étais celle qui donnait les ordres au final...

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