EVENT : L'effet Papillon

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C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

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Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
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 EVENT : L'effet Papillon

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MessageSujet: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeMar 25 Juin - 18:00


EVENT : L'effet Papillon 810325foule
Lorsqu'un honnête citoyen meurt dans une grande ville, peu de gens le pleurent si ce n'est la famille. Mais quand il s'agit d'un homme respecté et public, on y prête un peu plus attention. Le Professeur Ménab était un homme que l'on connaissait pour son éloquence mais aussi pour ses idées. Homme de sciences et d'un certain âge, il ne se laissait plus impressionner. Pourtant, qu'importe la sagesse qu'il possédait, il se trouve aujourd’hui être au cœur d'une affaire qui a attiré l'opinion générale.

Le vieil homme était un homme que l'on pouvait contester, il possédait même une fierté qui ne lui accordait que peu d'ami. Pourtant, il était respecté par ceux qui connaissaient sa dévotion à ses travaux. On prétendait qu'il faisait des recherches sur la terrible sarnahroa afin de soigner les gens d'Hesperia. Il était un homme loyal à sa ville. Pourtant, beaucoup pensait que l'homme était fou, et il avait sacrifié sa vie de famille et sa fortune pour ses idéaux. Aujourd'hui, on avait placé son corps dans une fosse commune comme un vulgaire inconnu, sans honorer sa mémoire, comme un voleur ou un assassin.

En raison de ce sort dégradant, plusieurs anciens étudiants de l'éminent Professeur accusent la justice de vouloir cacher quelque chose, mais aussi les Gélovigiens avec qui, le vieil homme avait des problèmes. Ainsi, ils organisent une manifestation sur la grande place publique et appellent la ville à venir pousser un cri contre le sort injuste que l'on avait réservé à l'un des grands hommes de la cité. Mais des individus qui le pensaient coupable se mêlèrent à la foule et commencèrent à se quereller avec les personnes présentes. En peu de temps, ce qui se voulait être une réclamation à la justice tourna au drame et à la bagarre générale. Il n'en fallut pas plus pour que l'armée intervienne mais se retrouva rapidement débordée par la colère des manifestants...

₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪

- VOTRE SITUATION -
Vous vous retrouvez pris au piège pendant l'émeute. Les gens paniquent et se disputent de tous les côtés. L'armée du Roi a été alertée et tente d'intervenir pour calmer les tensions. On peut compter déjà des blessés, il y a même des enfants parmi la foule. Les gens s'accusent de tout et n'importe quoi. Il y a aussi des soldats qui ont été prévenu de la présence d'Eryllis et de Ladrinis. Plus le temps passe, plus l'émeute prend de l'ampleur...


Plusieurs buts s'offrent à vous :
_ soigner les blessés;
_ aider les membres de l'armée à protéger la ville et les citoyens;
_ stopper les émeutiers, arrêter des hors-la-loi;
_ calmer les tensions.


₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪

- PERSONNES PRÉSENTES -

Veto Havelle
Edmond Alderbert
Calixte Telenna
Sighild
Jonas Mitsgun
Marcus Archéon
Aliénor Isil
Sytrinn Sandström

₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪

- REGLEMENT -

_ Vous devez poster au moins 3 messages.
_ Il n'y a pas d'ordre de postage afin de ne bloquer personne.
_ Vous avez trois semaines pour poster vos 3 messages, soit jusqu'au 16 Juillet.


Dernière édition par Le Messager le Lun 2 Sep - 12:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeJeu 27 Juin - 0:48

Suivant par moment quelque membres de l'armée d'Hesperia, Marcus ne savait pas trop quoi faire dans l'immédiat. Il savait que beaucoup de soldats se déplaçaient un peu partout pour trouver et empêcher des émeutes ou certains groupes de bandits ou citoyens de trop commettre de problème. Il marchait comme bon lui semblait, regardant les endroits vide, maisons vide et les magasins vide. Beaucoup avait périe dans l'épidémie qui avait suivie mais beaucoup de problème restaient. On pouvait entendre les commandement de certains capitaines ou autres dirigeants militaires en parcourant les rues. L'armée ne pouvait pas être partout mais elle se débrouillait bien dans le secteur ou se trouvait Marcus.

Bien que le soleil était présent, il faisait froid et le métal devenait glacé et les soldats qui déferlaient dans les rues bougeait sans cesse pour évité d'avoir froid. A vrai dire, Marcus sentait le froid de son casque sur sa peau, il frissonnait souvent mais même sa forte musculature ne pouvait le protéger du froid. Excepté sa longue cape rouge qui, lui offrait la chaleur qu'il voulait en s'enroulant dedans. Bien que imposant, plusieurs soldats presser ne se gênait pas pour le heurté , même qu'un le retourna pour lui dire rapidement.


-Toi, ta l'air costaud et fort avec ton arsenal ! Viens avec nous ! Vite !

Marcus resta un instant , regardant le soldat sans rien dire, le fixant sans rien ajouté de ses yeux bleu acier qui reluisait dans l'obscurité de son casque. Même que avant de partir, le soldat lui lança l'admiration pour son casque a panache noir. Laissant un léger sourire fendre ses lèvres, il augmenta la cadence de marche pour tenter de suivre la troupe de soldats.

Bien rapidement, il jogga pour rejoindre les troupes, laissant les deux longs manches de ses épées dépasser, il écarta les soldats devant lui avant de rejoindre celui qui l'avait abordé. Devant lui les soldats de la villes retenaient des civiles en colère et l'émeute frappait son plein fouet. Faisant craquer ses poings, il se disait que bientôt il y aura plus que de simples hurlement. Les soldats avaient de la difficulté a retenir les civils et la violence dans les groupes se faisait de plus en plus intense. Marcus s'écarta lentement des soldats, examinant les civiles. Bien que aucun semblaient portés d'armes, il remarquait des mouvement sur les toits. Certains civile commençaient a s'attaquer au soldats qui formait la barricade tendit que sur les toits, des flèches commençaient a sifflés. Les civiles allaient attaquer de façon sanglante...
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeJeu 27 Juin - 3:03

Tout était partie si vite… Peut être que s’il n’avait pas tenté de raisonner Sam tout cela ne l’aurait pas même concerné. Mais là il se retrouvait avec un couteau planté dans la main, quelques gardes aux fesses et bientôt, toute la ville risquerait de croire que les cavaliers étaient à l’origine de cette émeute. Quelle connerie, ce qui avait commencé comme une simple journée, animée de quelques débats sur les récents évènements concernant le vieux scientifique et son petit fils, avait fini en réelle guerre civile.

En cette matinée sombre, le cavalier écumait les rues comme toujours à la recherche d’une quelconque trace de l’objet de ses désirs, mais très vite on le prit à part dans une conversation qui certes ne le concernait pas mais n’étant pas du genre à envoyer les gens sur les roses, le cavalier ne put s’empêcher de prendre sa place dans ce débat peu fructueux. Le temps passa en effet assez vite, d’abord une conversation animé autour d’une boisson chaude à base de graine de café, puis très vite vinrent les bières et les imposantes pièces de viande de bœuf. Plus tard le groupe de quatre jeunes hommes dont faisait partie Ed se dirigeait vers la fausse commune dans laquelle venait d’être jeté le vieil homme. Ed trouvait cela assez désolant, quels que fut les choix que cet homme avait fait à la fin de sa vie, ce qu’il avait fait dans sa vie méritait qu’il ait une cérémonie plus que décente. En revanche Ed était bel et bien le seul à penser ça.

Sam était un jeune pratiquant assez proche du petit Grimmi, peut être plus pieux que ce dernier, mais bien moins altruiste, potentiellement dangereux. Les deux autres étaient des jumeaux, des jeunes gens bien moins impliqué dans l’église, mais qui se sentaient concerné par le sort tragique du jeune prêtre. Aussi voulaient-il pour se faire lui rendre un dernier hommage, quitte à ce que cela soit humiliant à la mémoire de Menab. Ed tentait de leur faire comprendre que cela était inutile, voir honteux, mais ils n’en eurent que faire et ils tracèrent leurs routes à travers la foule, bousculant les partisans des deux camps. La place publique était bondée de manifestant, parmi eux des scientifiques, probablement à l’origine de cette situation, mais le lancier les comprenait, ils ne réclamaient que justice mais rien ne leurs seraient accordé, si ce n’est des coups de bâton, et en parlant de ça… la garde commençait déjà à jouer des coudes dans foules, frappant les agités sans vergogne. Ed chercha à attraper Sam par le bras avant que ce dernier n’aille plus loin.


« Tu devrais cesser maintenant, et t’en aller d’ici avant que la situation ne tourne vraiment mal ! »

Rien à faire, il ne l’écouta même pas, puis s’en alla vers l’estrade sur laquelle était regroupé les partisans du docteur Ménab… qu’avait-il en tête ? Ed n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit, il ft volte face et manqua de peu de se faire frapper par un des gardes de la ville. Il pesta contre ce dernier, lui intimant de le laisser en paix, lui qui n’avait pris part à aucun conflit. Un instant plus tard, il entendit la foule, huer, puis quelqu’un montrait l’estrade du doigt. Elle avait été détruite, simplement, et tous les partisans de Menab se retrouvaient face contre terre.  Non loin de là, il vit que le jeune Sam se faisait molester par plusieurs personnes. Sam… grogna le cavalier entre ses dents, juste avant que le garde qui venait de l’agresser ne reprenne la parole.

« Vous connaissez cet émeutier !? Et cette armoirie… Vous faites partie des cavalier ! »

Merde ! Un autre coup manqua de peu de le toucher, mais le cavalier ne traina pas plus que ça dans le coin. Il colla son poing dans le visage du garde et chercha à foncer au travers de la foule pour s’en extraire, chose qu’il parvint à faire non sans effort. Il pouvait entendre que d’autres gardes le collaient aux fesses, heureusement qu’il connaissait un peu cette ville, cela lui permis de ne pas tomber dans un cul de sac, mais il ne put pas les faire courir bien longtemps… d’autres le prirent en embuscade après quelques virages… Quatre gardes rien que pour lui…

Les vivants sont bien plus faciles à neutraliser que les morts… c’est un fait indéniable. Il ne lui fallut pas beaucoup d’effort pour les faire suffoquer, et il en profita pour les mettre hors d’état de nuire, même si l’un d’entre eux avait tenu un peu plus longtemps, juste assez pour lui planter son arme de secours dans la main. Ed ne s’en soucier que peu, il s’éloignait de plus en plus de la manifestation, c’est tout ce qui lui importait.

Néanmoins la ruelle qu’il empruntait le fit arriver dans un petit camp de fortune dressé par quelques volontaires…  tous se donnait corps et âmes comme objectif de venir en aide aux blessés, et très vite on l’interpella.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeJeu 27 Juin - 18:31

Une dispute qui tournait mal sur le seuil d’une taverne, quoi de plus banal… Pourtant, l’histoire s’était répandue dans la capitale et ses environs, pour, au final, résonner dans Isthéria tout entier. Evidemment, Tyrhénium n’avait pas été épargnée par cette rumeur. Une rumeur qui, maintenant, soulevait les foules. Car derrière la funeste querelle d’un grand-père et de son petit-fils se dissimulait un véritable duel idéologique qui divisait l’ensemble de la population. Et c’était parmi celle-ci que marchait Sytrinn, en ce moment.
Enfin, il faut dire que « marcher » était un bien grand mot à l’heure actuelle, « éviter les piétinements » serait plus juste. D’autant que, visiblement, le sentiment d’injustice ne connaissait pas le froid. Emmitouflée dans une cape brune lui arrivant à la moitié des cuisses, la demoiselle s’étonnait toujours plus de la véhémence croissante de ses concitoyens, aucunement intimidés par la baisse des températures, mus par une conviction qui semblait les prendre aux tripes. Du moins, c’était ce don elle était persuadée à son arrivée dans la manifestation. Car au bout de quelques minutes d’observation, elle constata que toutes les personnes présentes ne dégageaient pas la même combativité. Elle pu cerner la profonde indignation des élèves du docteur Ménab et de tous ceux qui lui étaient loyaux, mais elle perçut aussi cette lueur de folie dans les yeux de certains manifestants. La folie, exacerbée par l’agitation, de ceux qui avaient perdu beaucoup lors de l’épidémie : femme, enfants, parents, amis, biens, dignité, espoir… Ceux-là se tenaient debout aujourd’hui, hantés par la perte des leurs, survivants démunis de cette tragédie, mus par une colère aveugle qu’ils hurlaient lors de cette manifestation, à défaut de le faire contre le sort. Sytrinn le savait, cette colère était la plus dangereuse. Car contre quoi, contre qui la retourner ? On sous-estimait naïvement et bien trop souvent la haine de celui qui n’avait plus rien à perdre. La ladrini se frictionna nerveusement les épaules en poussant un soupir de désolation face à ce constat : tout cela sentait la guerre civile à plein nez.    
Et puis il y avait ceux qui, exténués par les évènements, écrasés par la fatalité, n’avaient pas la force d’éprouver une haine quelconque et se mêlaient à la foule en silence, avançant comme des moutons au gré des bousculades. Les mères qui avaient encore la chance de pouvoir tenir la main de leurs enfants ne semblaient pas plus réjouies que celles qui les déploraient, portant un regard morne sur ce monde meurtri dans lequel elle les avaient fait naître. Sytrinn s’efforça de ne pas trop attarder son regard sur ce genre de citoyens, sa compassion et sa pitié ne leur seraient pas d’une grande aide. Alors même que cette réflexion fusait dans son esprit, son bras se déploya en direction d’un bambin égaré qui s’apprêtait à se faire renverser par un homme en armure. Ces armoiries…

- …Vous faites partie des Cavaliers !

Fixant le porteur du symbole de Sharna qui réduisait l’estrade à néant, elle était en proie à un mauvais souvenir qu’elle s’empressa de chasser de son esprit. Elle se retourna vers l’origine de cette bribe de conversation qu’elle avait entendue. Là aussi, la situation dégénérait et un deuxième Cavalier bondit dans leur direction, les évitant de justesse et laissant derrière lui un garde qui peinait à se relever. Alors qu’elle regardait ce dernier tout en étant un peu ailleurs, un visage accompagné d’un poing levé surgit devant ses yeux.

- Rendez-moi mon enfant, sorcière ! Hurla la mégère à son intention.

Sur ces douces paroles, elle empoigna le bambin que Sytrinn tenait encore contre elle et dont elle avait presque oublié la présence. C’était des yeux comme deux ronds de flans que ce dernier avait levés sur la demoiselle durant tout ce temps, habitué à ce qu'on ne fasse pas attention à lui. Une fois le mioche entre les mains de sa mère, celle-ci le poussa dans la direction opposée, lui faisant signe d’aller jouer plus loin. Outrée, la ladrini jeta un coup d’œil derrière la paysanne pour constater que le gamin se massait déjà la joue, suite à son contact avec le coude d’un manifestant. A la vue de cette scène, elle avait esquissé un pas que la bonne mère de famille prit pour une menace.

- Ne vous approchez pas, voleuse d’enfant ! Vociféra-t-elle. Garde ! Garde ! Soyez maudite ! Soyez brûlée comme ce fou de médecin ! Garde !

Alors que la vipère continuait de cracher son venin, elle attira l’attention de deux gardes. L’un d’eux se trouvait être celui qui s’était vu asséner un coup de poing magistral mais qui, auparavant, avait brièvement vu la jeune femme préserver l’enfant d’un bleu supplémentaire. Il s’approcha de la demoiselle qui, stoïque, voyait maintenant sa poitrine être frappée du doigt accusateur de la paysanne.

- Un enfant n’a rien à faire dans un lieu pareil, dit froidement la ladrini.
- Mademoiselle, je vous prierai de bien vouloir reprendre votre chemin, fit le garde en accompagnant ces paroles formelles d’un regard compatissant.

Sytrinn fit demi-tour, repensant à tout ce qui venait de se passer. Si des opposants infiltraient la manifestation cela finirait en carnage. Elle était venue juger par elle-même de la tournure que prenaient les événements suite à la Sarnahroa et accessoirement, soutenir les manifestants uniquement car elle considérait que le corps de tout homme devait être traité avec un minimum de décence, dans la mesure du possible. Or, elle sentait que la manifestation déviait peu à peu de son but originel.  
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Calixte Telenna
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Calixte Telenna
MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeVen 28 Juin - 13:08


    La journée s'annonçait pourtant belle, simple et agréable. Le Docteur Telenna profitait d'une journée de repos pour faire quelques emplettes auprès de la "Caverne de Bor" comme si de rien était, le sourire aux lèvres et avec toute la chaleur qui était la sienne. Elle trouvait le commerçant un peu étrange mais ces marchandises étaient bonnes et ses prix intéressants. Ce dont elle avait besoin? Uniquement des affaires médicales. Depuis la sarnahroa, elle avait épuisé tous ses stocks en à peu près tout, alors elle faisait les choses doucement, petit à petit. Elle comptait aussi faire un tour dans une herboristerie non loin de là, et d'ici quelques jours, elle irait sans doute à Noathis cueillir quelques plantes médicinales pour faire des onguents de son cru.

    Mais pendant qu'elle discutait avec le marchand, il ne lui fallut pas beaucoup tendre l'oreille pour entendre des cris de foules et des protestations. Voyant son air étonné, l'homme qu'elle était tout juste en train de payer lui expliquait qu'il s'agissait d'une journée de manifestation en l'honneur du Professeur Ménab. Oh! Quelle tragique histoire. La sylphide n'avait pas eu le loisir de rencontrer cet homme de sciences, mais elle connaissait son nom. Quand elle avait apprit le malheur qui l'avait frappé, lui et sa famille, ainsi que le sort terrible qui fut le sien, elle trouva que tout n'était que gâchis, qu'importait les responsables. C'était d'autant plus triste qu'il était connu pour être un grand esprit.

    Malgré cela, il n'en fallut pas plus pour que Calixte fut intriguée et curieuse de savoir ce qu'il se passait. Elle se réconforta même avec l'idée qu'il s'agissait d'honorer la mémoire d'un confrère, donc qu'il n'y avait rien de mal à écouter ce que les manifestants avaient à dire. Malheureusement pour elle, lorsqu'elle arriva sur la grande place, les choses avaient commencé à mal tourner. Consternée, elle voyait que la plupart des individus présents se battaient entre eux, s'insultaient, une véritable émeute.

    " Le monde serait-il devenu fou? "

    Les soldats n'étaient pas encore arrivés et plus le temps pensait, plus la violence grandissait. Mais alors que la jeune femme ne savait pas quoi faire, une petite menotte vint lui attraper la main. Il s'agissait d'un enfant, un de ses patients qui pleurait de toutes ces larmes, mais qui fut assez courageux pour la trouver.

    " Monsieur le docteur! Monsieur!!! Ma maman!! Ma maman ne se réveille pas! Elle est toute rouge à la tête! "
    " Mon pauvre petit... Viens et emmène moi vers elle. "

    Calixte, qui rappelons-le était connu pour être un homme, prit le petit garçon dans ses bras pour le protéger, se moquant éperdument du fait qu'il pouvait peut-être sentir sa poitrine - qu'elle cachait comme elle le pouvait sous sa chemise - pendant qu'elle l'étreignait. Le garçonnet lui indiqua alors que sa mère blessée était adossée près d'une bâtisse tout près de là, qu'il avait essayé de la tirer de là mais il y avait trop de monde, et bien évidemment, qu'il n'avait pas assez de force pour l'aider. Dans sa panique, il avait décidé de trouver quelqu'un qui pourrait l'aider et la providence voulut qu'il tomba sur le docteur Telenna. Une chance.

    Ni une ni deux, le médecin osa braver la foule et les manifestants pour retrouver sa future patiente, et autant dire qu'elle fut bousculée mainte fois pendant sa traversée. Heureusement pour elle, elle arriva face à la blessée. Elle posa le petit garçon et commença rapidement à examiner la malheureuse. Elle avait reçu un violent coup à la tête, mais elle respirait encore. Calixte rassura l'enfant en lui signifiant que sa mère s'était simplement évanouie. Fouilla dans une de ses poches, elle chercha un bandage qu'elle utilisa pour éponger le sang du visage de la jeune femme. En quelques gestes rapides, elle fit le nécessaire pour soigner la plaie avec le peu qu'elle avait sur elle et surtout, dans les circonstances tourmentées de cet instant.

    " Mon grand, ta mère n'a rien de grave mais elle a été bien secouée. Je ne pourrais pas la porter tout seul, il faut que j'aille demander de l'aide à un soldat. Reste près d'elle, je vais revenir. "

    Le petit garçon inquiet obéit sans rien dire au médecin. Calixte, de son côté, se redressa et se relança dans la foule. Si elle ne pouvait trouver un soldat, il fallait au moins qu'elle réussisse à trouver une connaissance ou n'importe qui pour l'aider à évacuer la blessée. Mais elle craignait qu'il y en eut encore plus...
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeDim 30 Juin - 4:55

La journée sombre semblait aggravé de plus en plus, le sentiment de crainte de Marcus allait implosé et il ne pourrait rien faire dans l’immédiat.  Il était qu'une petite souris parmi une jungle infesté de chat. Des chats voraces et décidé a tuer. Les hurlements éclataient de tout les cotés. Commandement, ordres, demande d'aide ou hurlements de haine, tout passait d'un coté a l'autre. Les bousculades et les sifflements de carreaux étaient audible de partout. Un coté un homme chutait lourdement sur le sol. Laissant un lourd bruit de métal se fracasser sur le sol, tendit que de l'autre une fillette pleurait le corps d'une femme, sans doute sa mère. Le pauvre homme ne savait pas quoi faire, ne pensant aucunement a prendre son arme, il ne voulait pas se mêler au combat. Malgré lui, ce fut le combat qui arriva jusqu’à lui, sous la forme d'un homme un peu plus petit , portant une lance qui fonçait droit sur lui, le prenant pour un général par son armure et son allure.

Prenant la manœuvre idiote et sans obligation d’éliminer l'homme, il s'écarta rapidement, attrapant un bout de la lance et il tira, envoyant l'homme s'écraser au sol. Bien que habilement déjouer, le temps jouait contre lui alors qu'un carreau alla se planté a l'arrière de son épaule, se figeant douloureusement entre le muscle dorsaux et le deltoïde. S’élançant vers l'avant, il plaqua deux hommes devant lui, ignorant s'il se battait contre ou ensemble mais il s'avait qu'il devait les avoirs effrayer, laissant une lourde masse de muscle et d'armure passer entre eux. Malgré sa vitesse et sa force pour passer, le pauvre guerrier reçu d'autre carreau x bien placé. Un l'avait touché a l'arrière de la cuisse, le faisant trébucher tendit que deux autres c'était logé sur le coté de sa cuirasse, perforant le métal et laissant deux carreaux dans ses cotes. Aucun organes vitaux devaient être touché mais la perte de sang était présente. Ignorant toute douleurs, Marcus brandit Braise  Son épée a deux mains enchanté qui laissait un effet de brûlure sur la chaire de personne touché et dans un effet circulaire, il tentait malgré la douleur absente dans son esprit, de s'éloigner le plus rapidement possible.

Ayant enfin réussi a quitté le combat, il savait qu'il allait être suivi et il devait malgré les traces de sang sur le sol, prendre le plus rapidement d'avance sur eux. Ne touchant pas au carreaux planté dans son corps, il avança en se tenant sur le mur, tenant toujours son arme jusqu’à croisé le même homme qui avait tenté de l'attaquer avec sa lance ,excepté que cette fois, il tenait une lourde masse en métal. Le voyant attaqué, il se recula, laissant la masse passé près de ton casque, sentent le vent passer sur son visage. Malgré ses blessure , ce fut a Marcus de contre attaqué, frappant mais manquant son coup, déviant sur le manche de la masse, retenant ainsi sa lame sur l'arme ennemi.

-On a perdu sa force le vieux !

Alors que le chauve allait dégager son arme pour attaquer, Marcus usa de sa force Herculéenne pour faire chuté l'homme vers l'avant sous l'effet d'une force hautement supérieur a la sienne. Attrapant la masse des mains de son ennemi, il n'hésita pas a fracasser le crane de l'homme de deux coups bien placé sur le coté de sa tempe.

-T'aurait du y penser avant de revenir.

Il cracha sur le corps de l'homme, laissant la masse ensanglanté sur le sol. Sa marche le mena plus loin, sur le chemin de la ''Caverne de Bor'' Un magasin pour le moins étrange mais fréquenté souvent.  Sortant de la rue, une émeute était prise ici aussi mais, moins sanglante, les citoyens se battaient a mains nue et ne faisait que s'insulter. Pour Marcus c'était un coup de chance car il n'aurait pas voulu être pris pour cible a nouveau avec son état. Alors qu'il cherchait a franchir rapidement le tas de citoyens, certains s'écartaient a voir l'état de l'homme tendit que d'autre l'insultait en croyant qu'il était un soldat de la ville et qu'il n'arrivait pas a gérer les problèmes.

Ses blessures le faisait grogner de douleur, malgré qu'il pouvait surmonté pire, la perte de sang était présente et commençait a le faire sentir sur son corps. Cherchant a aller au magasin pour chercher sécurité, il s'arrête devant ce qui semblait être un homme pencher au dessus d'une femme inconsciente.  Voyant qu'il ou elle cherchait quelqu'un de facon desesperer pour la faire sortir d'ici, il se disait que s'il pouvait se rendre utile au passage, dans cet endroit de sang et de combat, il pouvait penser aux autres et non qu'a lui.

En approchant, il s'appuyait sur son épée, laissant les carreaux dépasser au différent endroit.

-Je peux vous aider a la transporté ..

Il ce penchant lentement, restant a genoux quelque instant en laissant un grognement douloureux et une fois son arme rangé dans son dos , il pris la femme lentement pour la soulever dans ses larges bras sans trop de difficulté. Il eux quelque difficulté a se relevé mais il était toujours bon.Son visage semblait blême et fatigué, rapidement il demanda , essoufflé.

-Ou souhaitez vous vous réfugier , une émeute sanglante a éclater entre soldats et civile la ba et je vous conseille sir d'être loin avant que cela arrive ici...

Il tourna le regard, son regard a moitié cacher par son casque en acier, laissant que deux perles bleu acier illuminé l'obscurité du casque dans un appelle a aide a tout cet explosion de sang et violence, rattrapant son passé au plus sombre de lui même.


Dernière édition par Marcus Archéon le Lun 1 Juil - 7:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeDim 30 Juin - 12:10

    Comment sommes-nous arrivés à là ? Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien se tramer dans la destinée de ce bas monde pour que le chaos règne à ce point à Istheria ? Depuis un certains temps, des événements particuliers avaient secoué la population et de part cette incompréhension mélangé à la crainte résultaient un chaos dévastant tout sur son passage. Vint ensuite le calme plat après avoir cru naïvement et pendant un instant que tout allait rentrer dans l'ordre. Et pourtant, les Ténèbres revenaient à chaque fois, plus dévastatrices que ses apparitions antérieures... Cela avait commencé par le meurtre de deux énigmatiques hommes de haut rang et une mystérieuse mort d'un Cavalier de Sharna ; cela avait entraîné l'apparition d'une toute nouvelle race et la condamnation de certaines castes dont faisait partie les Eryllis. Quelques temps après, une épidémie infâme ayant touché une grande partie de la population et dont le nombre de morts fut catastrophique... Et maintenant ça : un combat qui avait séparé le monde en deux et qui était impossible de rester en retrait tant cela concerné l'humanité ; la science contre la religion...

    " Tout cela à cause d'une histoire de famille... " pensa une ombre encapuchonnée observant ce qu'il se tramait sur la place publique de son toit. Voilà un moment qu'une vague d'opposant s'était rassemblé en ce lieu pour protester du sort funéraire qu'avait reçu le professeur Ménab. Machinalement, Aliénor caressa le symbole de Fen gravé sur son bracelet en cuir tandis qu'elle maudissait la bêtise humaine. Elle n'avait pas réellement d'avis sur ce débat houleux, n'ayant jamais réussis à se faire une idée fixe sur la Religion, mais elle était horripilée de constater ce qu'on avait fait du corps de ce pauvre professeur. Ah, par contre, le petit religieux lui a eu droit à de belles funérailles ! Aliénor grimaça, ces événements la révulsaient et ce fut dans ces moments pareils qu'elle avait une pensée pour son Dieu ; pas étonnant qu'il préférait la compagnie de la faune !

    Alors que l'Eryllis s'apprêtait à quitter son perchoir pour retourner à ses occupations qui fut interrompus par sa curiosité de voir ce qu'il se tramait dans la place publique, ce dont elle craignait se passa inexorablement ; la foule perdit son sang froid et très vite, les premiers excès tombèrent. Alors, exaspérée, la jeune femme plongea son visage dans ses deux mains en étouffant un jurons zinoniens...

    *~*~*

    - C'est grave, guérisseuse ?

    Aliénor ne répondit pas au jeune homme tout de suite, continuant à passer ses mains au dessus de la cheville de sa fiancée en silence. Cette dernière étouffa un gémissement, serrant de toutes ses forces la main de son homme avant qu'elle s’affaisse sur son lit de fortune avec un soupir de soulagement. La Rôdeuse avait finit ses soins.

    - Plus de peur que de mal, la blessure n'était pas importante mais je vous conseil de la porter jusqu'à chez-vous afin de ménager sa cheville.
    - Dame Isil !
    Retentit une voix suppliante.

    Aliénor s'excusa auprès du couple et sans leur laisser le temps de la remercier, elle partit prestement de l'autre côté du camps de fortune où on la quémandait urgemment. Cela n'en finissait plus depuis les débordements, les blessés se faisaient nombreux et la pauvre Eryllis ne savaient plus où se donner de la tête. Dire qu'elle s'était rendue à Hesperia pour affaires et la voilà entraînée dans cette histoire déroutante. Elle aurait bien voulu ne pas en être concernée, mais lorsque les premiers blessés apparurent, Aliénor se doutait qu'elle ne pouvait pas faire machine arrière de part son rang de guérisseuse. Elle s'était alors mêlée à la foule, jouant des coudes et parfois de ses pouvoirs pour pouvoir atteindre les blessés et les sortir de ce cauchemars. De ces actions elle croisa d'autres personnes comme elle qui tentaient de sauver les blessés. Très vite, ils se rassemblèrent et d'un commun d'accord et avec l'aide de certains gardes, un camps de fortune fut dressé à quelque pas de ce cauchemars ambulant. Là voilà donc parmi des volontaires prêt à sauver des vies et de quelques médecins dans cet endroit où le nombre de blessés s’amplifiait.

    - Qu'y a-t-il ? Demanda Aliénor d'une voix neutre mais autoritaire.
    - Un homme de la trentaine, peut-être l'épaule déboîtée, enchaîna sur le même temps l'une des deux femmes qui s'occupaient du patient suant à grosses goûtes.

    La Rôdeuse étouffa un soupir avant de poser ses deux mains sur lui. Elle était l'une des rare pratiquant la guérison dans ce camps et très peux étaient des médecins. Aliénor était donc souvent appelée et la cadence commençait à mettre à rude épreuve ses nerfs.

    - Dame Isil... osa timidement celle qui l'avait appelé il y a quelques instants.

    Héléna, de son nom, ne put continuer sa phrase car le patient se cabra brusquement dans un cri de douleur lorsque l'Eryllis remit son épaule en place sans avoir prit la peine de prévenir le patient et les deux bénévoles. Ces dernières s'empressèrent de plaquer le corps du blessé à terre jusqu'à que la douleur s'amoindrisse.

    - Sale garce ! Rugit l'homme entre deux souffles.
    - Hoy hoy... commenta Aliénor avec un sourire amusée sur les lèvres, de quoi vous vous plaignez ? Vous avez retrouvé votre bras, non ?

    Le blessé maugréa dans sa barbe en laissant à contre coeur la guérisseuse appliquer une dernière vague de soin sur son épaule tandis qu'on lui épongeait son front en sueur.

    - La blessure est guérie, déclara doucement la Rôdeuse en frottant ses deux mains, mais je vous conseille de ménager votre épaule pendant quelques semaines, mon brave. Vous êtes peut-être d'une bonne trempe, mais que je ne vous retrouve pas impliqué dans une baston dans une taverne du coin !

    L'homme semblait amusé de cette boutade et un rire étouffé secoua sa cage thoracique.

    - Il m'en faut bien plus pour me mettre à terre !
    - Je n'en doute pas,
    commenta Aliénor en souriant.
    - Dame Isil... retenta alors Héléna.
    - Qu'y a-t-il ?

    Sans répondre, elle lui désigna d'un geste de tête l'entré du camps. Un homme se dressait là, le regard vagabond et un couteau planté dans sa main. La blessure était grave, et pourtant, il ne semblait pas en compatir et il semblerait même qu'on tarde à lui venir en aide. Certes, ici on était tous occupé jusqu'à en perdre la tête, mais il semblerait que ça soit pour une autre raison si on ne s'était pas précipitamment jeté sur lui pour lui venir en aide. Héléna leva le voile de mystère :

    - C'est un Cavalier de Sharna...
    - Oh...


    C'est tout ce qu'il sortit de la barrière des lèvres de la Rôdeuse. Cela expliquait donc certaines choses... Ces hommes de Chaos sont très mal vus, comme toujours, et sa simple présence fit apparaître une certaine tension aux alentours. On l'observait, sans réellement oser le regarder, ne sachant pas comment réagir face à ce blessé quelque peu indésirable. C'est alors qu'Aliénor sentit des regards se poser sur ses épaules et calmement elle tourna la tête vers ces compatriotes qui la regardaient avec insistance. C'était les quelques médecins et guérisseurs présents dans le camps qui questionnaient la nomade du regard. Cette dernière hocha doucement la tête, ayant compris leurs requête. Alors ils purent retourner à leurs occupations, se penchant à nouveaux sur les maux de leurs patients.

    Aliénor quitta le chevet de son blessé et se dirigea d'une démarche féline vers cet homme énigmatique. Le Rôdeuse n'était pas intimidée par ses armoiries de part sa profession qui l'avait emmené à plusieurs reprises dans le territoire des Cavaliers de Sharna. L'image de Démégor se forma peu à peu dans son esprit, mais par une volonté de fer elle l'effaça avec colère. Non, ce n'était pas le moment de penser à ce qu'il s'était passé...

    - Cavalier, commença-t-elle d'un ton à la fois posé et autoritaire, veuillez me suivre, votre blessure doit être soignée dans les plus brefs délais... Et que je ne vous attende pas chouiner !

    Sa cape claqua sinistrement et la jeune femme emmena son blessé dans un lit de fortune. D'un simple geste de tête, elle l'ordonna de s'asseoir tandis qu'Héléna vint timidement lui apporter de quoi nettoyer la plaie. Elle s'assit par la suite à son chevet et prit son poignet sans attendre.

    - Par le sang de Sharna, comment vous êtes-vous retrouvé avec cette lame dans la main ?! - Elle leva ses yeux vers lui - Vous n'êtes même pas foutu de vous tenir en place en dehors de vos territoire, c'en est exaspérant...

    Il n'y avait rien d'hostile dans sa voix, mais plus un ton de malice ; elle aimait taquiner ces hommes damnés et le montrait si bien. Suicidaire ? A peine, disons qu'elle aimait jouer avec le feu et il en fallait plus pour se laisser intimidée par un symbole.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeMar 2 Juil - 22:11

En quelques minutes, ses craintes se confirmèrent. La manifestation dégénérait rapidement et les combats à mains nues faisaient petit à petit entrer les armes dans la danse. Les adversaires ne prenaient même plus la peine de se mettre à l’écart de la foule et risquaient à tout moment de loger leur épée au travers du corps d’un concitoyen non impliqué dans leur duel. Il y avait bien des gardes pour rétablir l’ordre, mais ces derniers s’étaient vite trouvé dépassés par les événements et maintenant, le nombre de blessés jonchant les pavés s’accroissait.

Sytrinn se déplaçait non sans mal parmi la cohue et tentait de réfréner les élans de compassion et de colère qui se relayaient dans son esprit. Elle devait prendre du recul. Non, mieux, elle devait prendre de la hauteur. S’extirpant de la marée humaine tout en rabattant le capuchon de son manteau sur sa tête, elle bifurqua dans une ruelle. Seulement, celle-ci se trouvait bouchée par un groupe d’hommes qui s’adonnaient à un passage à tabac. Ils étaient trois contre un. La ladrini ne chercha pas à savoir s’il s’agissait de trois partisans du docteur Ménab et d’un croyant ou le contraire. Elle s’approcha furtivement de celui qui lui faisait dos et le gratifia d’un violent coup de poing dans la nuque qui le fit s’effondrer. Profitant de son effet de surprise, elle asséna une droite à un deuxième homme et, afin d’éviter celle qu’allait lui donner le troisième, elle s’accroupit, jambe tendue, et balaya les chevilles de ce dernier en exerçant une rotation sur elle-même. En attendant qu’il se relève, la demoiselle saisit le quatrième homme – victime – par le col et le projeta vers la sortie de la rue pour lui donner l’élan de fuir ce traquenard. L’adversaire qu’elle s’était contentée de faire tomber, se tenait désormais de nouveau debout et fonçait droit sur elle. Sytrinn fit un écart au dernier moment pour l’éviter et alors qu’il se retournait, hébété, elle prit appui sur une cagette pour sauter sur ses épaules, en guise d’appui secondaire, et pouvoir attraper le rebord d’un toit. Tandis qu’elle se hissait, l’imbécile s’agrippa à sa cheville gauche mais n’eut la satisfaction que de se recevoir la droite dans le nez. Une fois qu’elle eut gagné son perchoir, elle vérifia que l’homme ne la suivait pas et entreprit de parcourir les tuiles avec la plus grande discrétion.

Bien que le bruit de ses pas fut facilement couvert par le brouhaha urbain, elle se prit soin de dissimuler sa présence le mieux possible tout en poursuivant son ascension. Elle s’installa finalement à un endroit offrant un point de vue satisfaisant et une cachette derrière une cheminée, à environ six mètres de hauteur. Accroupie, elle observa les différentes scènes en contrebas, ses yeux dorés perçant l’ombre de son capuchon, tel un chat indifférent aux événements qui ébranlaient la ville. Or, elle était loin d’y être indifférente et scrutait la rue tout en mettant de l’ordre dans ses priorités. Evidemment, ce n’était pas le moment de commettre quelque larcin que ce soit, bien que certains de ses frères et sœurs ne se seraient pas gênés. Peut-être même étaient-ils déjà à l’œuvre. Mais, selon elle, c’était la meilleure façon de se faire prendre. Les gardes devaient certainement se douter de la présence de Ladrinis dans les parages et c’était pour cette raison qu’elle n’avait pas intérêt à rester trop longtemps perchée là-haut. Car si quelqu’un la découvrait maintenant, adoptant cette attitude plus que suspecte, au petit jour, sa tête se balancerait sans doute au bout d’une corde.

Où donner de la tête dans une foire pareille ? Son apparence de femme n’en imposait pas vraiment et elle ne pouvait arriver au beau milieu d’un affrontement. Cela paraîtrait suspect au possible de voir une demoiselle vouloir calmer une bande de gaillards. Avec beaucoup de tactique et peu de force on pouvait mettre plus gros que soit au tapis, ce n’était pas le problème. Le problème serait que, si elle venait à se sentir assaillie, son instinct de survie la pousserait à se défendre au prix de la vie de ses assaillants. Les gardes étaient peut-être assez idiots pour la regarder se battre avec assurance sans broncher, mais la voir trancher la gorge de ses adversaire leur mettrait immanquablement la puce à l’oreille quant à son identité. Non, elle ne pouvait pas prendre ce risque. Cependant, elle sentait que même si son intention était d’éviter les ennuis, ce seraient les ennuis qui viendraient à elle. Dans cette folie générale, nier cette possibilité ne serait que pure sottise.

Son regard se posa alors sur une sorte de campement de fortune. Des altruistes s’étaient rapidement organisés afin de créer une infirmerie vers laquelle les blessés étaient transportés. Elle aurait aimé les aider, mais elle n’était pas médecin, ni pourvue d’un don de guérison. Faire un bandage et désinfecter un plaie n’était pas bien sorcier, mais elle n’aurait pas l’impression de se rendre utile. Comment se rendre utile, dans ce cas ? Elle aurait aimé régler chaque différend, évacuer chaque blessé, mais elle n’était qu’une fourmi dans cette fourmilière. En lâchant un soupir résigné, elle se dit qu’il était temps pour elle de regagner la terre ferme. A quoi bon réfléchir autant ? Elle n’était pas une déesse capable de pacifier tout ce monde par de saintes paroles ou un tour de magie, enfin ! Agir, il n’y avait que ça de vrai. Mais prudemment, cependant. Elle se résolut à faire comme les plus braves et sensés qu’il restait dans ce champs de bataille. Dès que l’occasion se présenterait, elle viendrait en aide aux plus souffrants et séparerait les plus inconscients, tout en veillant à ce que son statut de hors la loi ne soit pas démasqué. Pour cela, elle ne devrait faire usage de ses armes qu’en dernier recours. Elle pria – qu’elle ironie lors d’une telle manifestation – pour ne pas avoir à s’en servir et en quelques acrobaties, rejoignit la fureur de ses concitoyens.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeDim 7 Juil - 14:34

La voix qui l’appela le fit d’un ton autoritaire, et Ed, bien qu’étant un guerrier accompli et ayant pour supérieur l’être le plus impitoyable au monde comme chef, ne faisait pas son fier, légèrement intimidé par la donzelle encapuchonné qui approchait. Il suivit ses pas, tenant le poignet de sa main blessée avec l’autre afin de faire croire qu’il souffrait. Il ne disait mot et lorsqu’il vit la jeune demoiselle lui montrer le lit de la tête, il comprit et s’assit devant elle. Un instant plus tard, il se surprit à penser à une version on ne peut plus exotique de cette scène, et se voyait déjà lui répondre : « Je suis désolé ma chère mais, j’avoue que votre beauté est grande mais nous ne nous connaissons même pas, et j’ignore si je puis répondre favorablement à une soudaine et incongrue déclaration. » Un sourire se dessina sur ses lèvres mais il fut très vite coupé par la suite des évènements. Même si la demoiselle n’avait pas le ton hostile, ses propos venaient heurter la corde sensible du cavalier. L’aspect le plus difficile à dissimuler chez les non morts était leurs personnalités. En effet, Ed a toujours était de son vivant un homme patient et aimable, aujourd’hui cet aspect de sa personnalité était nettement réduit, laissant place à un tempérament un peu plus… voilà.

« Vous ne manquez pas de souffle pour une demoiselle isolée telle en face d’un cavalier. Mais je suis tolérant et compréhensif, j’imagine que vous avez vos raisons. Seulement je vous prierai de bien vouloir éviter ce genre de remarque à l’avenir. Je n’ai jamais hésité à lever la main sur une femme. »

Simuler la douleur était quelque chose d’assez pénible quand on a plus l’habitude de la ressentir. En tant que gorgoroth, la notion de douleur lui était presque totalement devenue étrangère, si bien qu’avoir mal devenait presque surprenant pour Ed. La question était de savoir dans quel sens il fallait crisper sa main lorsqu’elle tenterait de retirer le couteau… Pourquoi ? Il était dans la nature des gens d’avoir peur de l’inconnu, et même si en ce monde le concept d’inconnu était plus que relatif, cela n’était pas une raison pour qu’un homme supposé avoir trépassé ne se fasse pas discret. Il était aussi admis que sur Istheria, ceux qui s’approchaient le plus de cette notion de normalité, étaient les terrans. Il suffisait de voir les lhurgoyfs et les Yorkas pour s’en rendre compte.  Une chance pour le lancier qui de son vivant était de cette race, le travail était déjà à moitié fait.

L’alcool coula sur sa plaie succinctement mais suffisait à lui faire ressentir vaguement cette sensation de brulure qui semble vous emporter la main avec son passage. Un instant après la lame du couteau s’extirpa dans sa main dans petit son de chaire que l’on découpe. Il avait déjà prévu le coup et il déposa directement un linge imbibé d’alcool sur sa main, son sang ne coulait plus, il fallait le dissimuler du mieux possible, mais les circonstances rendaient cette tâche particulièrement ardue. Il ne serait pas surpris qu’elle se soit aperçue de la vérité.


« Cependant pour répondre à votre question, je me suis retrouvé, par la force des choses, impliqué dans cette gigantesque mascarade et les gardes de cette splendide cité ont jugé nécessaire et de bon ton de s’en prendre à moi. Je n’ai fait que me défendre. Libre à vous de me croire ou pas. »

Il ne pouvait s’empêcher de passer son doigt sur le bandage à l’endroit de la plaie, presque comme s’il était pris d’un tic nerveux soudain. Il examina la jeune demoiselle attentivement, et remarqua quelques détails qui ne sauraient le tromper.

« Vous ne semblez pas être de la ville. Vagabonde ? Que feriez-vous dans un tel enfer si c’est le cas ? »

Il ne pouvait s’empêcher de se dire que le camp était trop près de l’émeute, même si c’était un fait logique. Mais combien de temps avaient encore ces bénévoles avant que l’ouragan ne se déporte sur eux ? Ed se dit alors qu’il ne devrait pas trainer dans le coin bien longtemps.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeDim 7 Juil - 15:58

    Un rire discret secoua la cage thoraxique de la jeune femme à l'entente des propos de son nouveau patient. Ses paroles ne l'avaient guère intimidé, au contraire, cela semblait plutôt amuser Aliénor qui, en réalité, s'attendait à cette réponse cinglante. Quoi qu'il en soit, bien que ses menaces touchaient directement la Rôdeuse et par logique, devaient calmer ses ardeurs - car elle se doutait bien que cet homme était capable de mettre ses menaces à executions - la Terranne continua son travail de guérisseuse comme si de rien n'était, prenant un tissus propre qu'elle embiba d'alcool. Elle se pencha alors à nouveau sur sa blessure alors qu'un sourire malicieux se dessinait sur ses lèvres, avec un air quelque peu provocateur.

    - Imprudent et chatouilleux, il n'y a pas à dire, vous vous ressemblez tous... Commenta doucement la guérisseuse. On devrait vous apprendre à prendre moins à coeur chaques paroles de vos interlocuteurs... Un mot de travers et vous usez de vos lames. D'après vous, Cavalier, si vous et vos hommes etiez moins susceptibles, pensez-vous qu'on vous respecterait plus ? Cela éviterait qu'on vous désigne du doigt à chaque évènement suspect et quelque chose me dit que vous venez tout juste de goûter à cela...

    Elle commenta sa dernière phrase en tapotant légèrement la garde de la lame. Peut-être allait-il mal prendre ces propos, pourtant c'était bien des conseils qu'Aliénor venait de dicter. Mais après, c'était leurs problèmes ; si c'était ce que les serviteurs de Sharna cherchaient, alors qu'ils ne viennent pas se plaindre à chaque fois d'être de pauvres victimes d'abus. Vu les conneries qu'ils faisaient, pas étonnant qu'on jettait des pierres sur eux dès qu'ils sont dans les parages.

    Quoi qu'il en soit, oublions un moment l'armoirie et concentrons-nous sur le patient. Aliénor tenait le poigné du jeune homme et aussitôt elle remarqua une anomalie interessante... Mais elle garda le silence, le visage impassible et concentré. Avec précaution, elle déposa la main du Cavalier sur ses genoux et noya la plaie avec l'alcool. La suite des oppérations fut la plus délicate et Aliénor retira sans attendre la lame après avoir bien tenu le poigné de son patient. La vagabonde eut l'impression de retirer un couteau de boucher planté dans un gigot et cela arracha un léger sourire amusé sur ses lèvres. Comme elle s'y attendait, rien ne se passa comme prévu après que la lame fut extraite. Alors son sourire s'étira, tandis qu'elle netoyait la plaie avec son tissus imbibé d'alcool.

    Un silence s'était doucement installé entre les deux jeunes gens, mais fut très vite brisé par le cavalier de Sharna qui se sentit obligé de s'expliquer du comment il s'était retrouvé dans cette situation des plus délicates. Pour sûr qu'Aliénor était quelque peu titillée par la curiosité, après elle n'était pas sûr de pouvoir le croire, mais au vu qu'il était un Cavalier de Sharna isolé, cela tenait la route et confirmait donc ce qu'elle avait pensé plus tôt sur sa situation. Il n'était qu'une victime de la peur qu'inspirait ses armoiries dans les rangs des soldats. " On ne récolte que ce qu'on sème... " pensa-t-elle en rangeant ses ustenciles. Elle aurait voulu lui dire ça, mais son patient était un peu trop chatouilleux pour pouvoir supporter cette légère pique.

    - Vous savez, commença-t-elle d'une voix posée, il m'importe peu de ce qu'il vous est arrivé... Mon rôle de guérisseuse m'oblige à traiter tout les patients, sans exceptions, du paysan à la pire ordure... Hélas pour moi.

    Un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Et oui, c'était un principe, une sorte de code d'honneur. Aliénor ne pouvait laisser un homme à terre, même si cela lui faisait mal de devoir certaine fois offrir de l'aide à un homme qui méritait la mort... Un inconvéniant qui la déroutait au plus haut point, mais qui avait cependant du bon :

    - Mais l'avantage c'est qu'on peu faire de nouvelles rencontres, discuter du passé et d'avenirs... C'est toujours agréable de voir de nouveaux visages.

    La question que posa ensuite son patient la laissa quelque peu confus ; il pouvait discuter normalement celui-là ? Bon, peut-être pas jusqu'à parler du beau temps, mais c'était un bon début vers une voie plus... plus amicale.

    - En effet, je suis une Rôdeuse. J'étais à l'origine ici pour affaire, mais mon chemin m'a conduit vers la place publique... Ils ne sont même pas foutu de régeler leurs problèmes avec diplomatie ! Pire que des bêtes !

    Avec agacement, l'Eryllis tira sur le bandage de son patient avec un sourire malicieux. En silence, elle se pencha sur sa blessure et déposa avec délicatesse ses deux mains. Une faible chaleur sortit de sa peau et une lumière enveloppa sa blessure. Quelques instants plus tard, la plaie avait totalement disparus. La nomade se frotta les mains en regardant son patient dans les yeux.

    - J'en ai fini avec vous, Gorgoroth...

    Son sourire s'étira avec douceur. Bien sûr qu'elle avait deviné qu'il était mort, son absence de poux, son absence de douleur et le manque important de sang au niveau de sa plaie, avaient trahis ses origines. Aliénor espérait maintenant que le Cavalier prenne ses distances et qu'il soit plus prudent ; quelque chose lui disait que cet enfer n'allait pas prendre fin de si tôt.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeDim 7 Juil - 17:29

Décidément cette jeune femme avait la langue bien trop pendu pour son bien. Malgré l’avertissement qu’il lui avait donné elle lui faisait montre de cinglantes remarques. Bon il fallait se réguler un minimum, pas encore. Il se redressa, observant sa blessure, enfin son bandage et sourit. Un cavalier, soigné par une simple vagabonde, curieux. Tous les collègues de sa soigneuse ne lui prêtaient qu’une attention légère, intimidés ? Logique cela dit. Preuve qu’elle faisait montre d’un certain courage, ou témérité peut-être. En voilà une bien curieuse jeune femme. Edmond ne réagissait pas vraiment à tous ses petits rictus, et ses petits sourires provocateurs, il poursuivit alors quelque peu froidement.

« Si je ressemblais en ce point à mes compagnons d’armes vous auriez déjà une lame de planté dans la poitrine. Soit dit en passant, si nous étions plus respectés nous n’en aurions cure, notre notoriété nous y suffit amplement. Ce que nous inspirons est la crainte, et cela suffit à beaucoup. En revanche j’assume entièrement les choix que j’ai fais, d’où cette blessure, et le fait que je pardonne les quiproquos. »

Un petit silence s’installa, et Edmond fixait la guérisseuse d’un regard froid et presque mécanique, elle était penchée sur son poignet, elle ne pouvait donc s’en apercevoir. Il réfléchissait. Une rôdeuse, comme lui donc, combien de fois avait-elle fait le tour du monde ? Et où vivait-elle ? Oui même un cavalier pouvait se poser ce genre de question de temps à autre. Il observa tout ce qui se trouvait dans la tente, que des fournitures de premiers secours et en faible quantité, quelques ouvrages de médecines ça et là disposés sur une table.

« La pire ordure hein… »

Ed resta sans voix, non pas qu’il fut blessé par ces propos, mais il réfléchissait à ce qu’il aurait pu faire par le passé qui aurait pu l’atteindre. Et après réflexion ce n’était pas impossible qu’il lui ait porté atteinte.  

« Lequel de vos proches a donc périt de la main des cavaliers ? A moins que vous n’agissiez que par conventions ? Ou par altruisme un peu surfait. » Edmond marqua une petite pause puis reprit « Non, inutile de me répondre, après tout ça ne regarde que vous. Mais veuillez accepter mes excuses. »

Il écoutait attentivement chacun de ses propos, et commençait à en rire quelque peu, la jeune demoiselle était assez drôle, quelque peu impulsive, et cinglante, une tête brûlée en sommes. Comme on en voit tant d’autre.

« J’ai rencontré beaucoup de gens de par mes pérégrinations, et ce qu’il se passe aujourd’hui est l’exacte réplique de nombre d’évènement auxquels j’ai déjà assisté. »

Et c’est pour cela que j’ai rejoint les Cavaliers… Non je ne le dirais pas. Une certaine amertume se dégageait de la voix d’Edmond. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle le remarque ou même réagisse, ce côté de sa personnalité s’était aussi développé avec sa mort. En parlant de mort, elle l’avait remarqué. Edmond rigola de bon cœur. Quel splendide timing.

« Bel effet. Je me doutais bien que je ne pourrais pas le cacher, enfin… » Edmond se leva, empoignant sa lance et attrapa la main de la rôdeuse. « Je me nomme Edmond Alderbert, et je suis un Cavalier comme vous l’avez vu. » Il fit un baisemain révérencieux et poursuivit. « La Lance Amicale pour vous servir. »

En revanche les combats semblaient se rapprocher de plus en plus, la situation allait devenir de plus en plus dangereuse.

« Je pense que vous devriez dire à vos collègues de commencer à remballer vos affaires assez vite, les combats prennent de l’ampleur et ça risque de vous tomber dessus. »

Qu’allait-il faire maintenant ? Filer à l’anglaise ? Plonger à cœur perdu dans les combats et massacrer le plus de monde possible afin de faire stopper les combats ? Non quelle blague. Rester ici et protéger le camp ? Probablement l’option qui lui plaisait le plus.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeDim 7 Juil - 21:54

    C'était bien ce qu'elle pensait, ces brutes sans fois ni lois faisaient tout pour inspirer la peur et le désespoir. Franchement, comment peut-on apprécier une vie ainsi ? Comment une créature aussi innocente qu'avait-elle put être à peine sortie du ventre de sa mère peut à ce point prendre plaisirs à semer la peur, la souffrance et le sang ? Que s'était-il donc passé entre temps pour que l'innocence fut dévorée par une telle noirceur de coeur ? C'était une question que s'était toujours posée la Rôdeuse tant cela était si illogique qu'un être puisse prendre un tel chemin désastreux. Elle aurait voulu donc savoir, découvrir et comprendre ce que pouvait poussé des gens à agir avec autant de cruauté. Ces derniers inspiraient principalement du dégoût, mais surtout une grande vague de pitié à la jeune femme. Qu'il était triste de voir qu'une créature ne puisse pas s’émerveiller pour la vie et la respecter.

    Alors, Aliénor ne comprenait pas cette satisfaction qui alimentait son patient. Comment peut-on être satisfait du mal qu'on engendre et se contrefichait de ne pas être aimé ? Ce n'était pas une vie, mais tout simplement un cauchemars au goût amer et bien fade. Cette pensée arracha un soupir à peine audible et elle secoua doucement la tête avec tristesse. Cet homme lui faisait pitié et elle espérait qu'il se rende compte un jour ou l'autre qu'il détruisait sa précieuse vie. Elle voulait son bonheur ? En quelque sorte, il n'était pas aussi crétin et bourrin que ses confrères ; il réfléchissait et détenait un sang froid. Comme il l'avait si bien dit, si ça avait été un autre, il y aurait eu des chances que cela se termine en une marre de sang.

    Cependant, il manquait encore d'élargissement d'esprit pour bien se différencier de ses confrères. Le pauvre jeune homme avait mal compris les propos de la guérisseuse qui se mordit discrètement la lèvres plus par amusement de ce quiproquos. Il était tellement imprégné par son rôle du méchant qu'il cru qu'Aliénor l'avait désigné quand elle cita " la pire ordure ". " Pauvre homme..." pensa-t-elle encore une fois avec pitié. Par respect, elle l'écouta lui cracher des question qui pourraient expliquer du pourquoi il avait une dent contre les Cavaliers de Sharna. Un membre de sa famille qui fut tué par ses confrères ? Nullement, elle en connaissait même un chez les Cavaliers et maintenant qu'elle y pensait, voilà un moment qu'elle ne lui avait plus dit un petit bonjour... Par convictions ? Un altruisme surfait ? Pas réellement... " Mais au vu du merdier que vous faîtes et du manque de coeur que vous possédez, pas étonnant qu'on vous hait et qu'on désire votre malheur ! " Encore une fois, aucun mot sortit de la barrière de ses lèvres et de toute façon, son patient ne désirait pas une réponse de sa part. Au moins, ils s'étaient tout deux mis d'accord sur un point. Les excuses qui s'en suivirent arracha inconsciemment un sourire tendre à la jeune femme. Il s'excusait ? Sérieusement ?! Eh bien ! Il n'était décidément pas comme les autres celui-là ! Un Cavalier de Sharna qui présentait des excuses... C'est sûr, demain il allait neiger !

    Cette curiosité, car oui, il était une curiosité aux yeux d'Aliénor, intrigua la guérisseuse qui aurait bien voulu percer la carapace de son patient tant elle était persuadée que quelque chose de plus " humain " se cachait au fond de lui. Mais les circonstances ne s'y prêtaient pas et c'était presque avec regret qu'elle dut le laisser partir. Elle ne s'attendait pas cependant à qu'il se mette à rire ainsi de bon coeur et ce qui laissa la jeune femme quelque peu au dépourvu. Penchant la tête sur le côté, elle ne pouvait s'empêcher de penser que cela lui allait bien et de se demander si il avait l'occasion de rire souvent ainsi en étant un Cavalier de Sharna. Quoi qu'il en soit, ce rire attira quelque peu l'attention des autres personnes présentes aux alentours, ne comprenant absolument pas ce qu'il se passait entre la Rôdeuse et ce Cavalier.

    Son patient, enfin, ex-patient, semblait satisfait qu'Aliénor ait deviné ses origines - en même temps ce n'était pas si compliqué quand on détient quelque connaissance du corps - et un sourire tendre s'étira sur ses lèvres, contaminée par sa soudaine bonne humeur. Elle l'observa se relever, en profitant au passage de voir si il n'avait pas d'autres blessures et d'admirer l'arme qu'il détenait en main -ben oui, c'est classe une lance et les manieurs de cette arme se font rares - mais fut prise totalement au dépourvu quand il attrapa sa main. Sans qu'elle puisse dire le moindre mot, son patient se présenta au nom d'Edmond. Edmond... un nom qui ne lui était pas inconnu... mais la Rôdeuse n'eut guère le temps de poursuivre dans ses pensées, qu'un baise main électrifia son corps. Un ravissant sourire, à la fois gênée et touchée, se dessina sur ses lèvres alors que ses joues se teignirent d'un jolie rouge. Aliénor détourna timidement le regard, ne savant plus où se mettre et portant l'espoir qu'il ne remarque pas ses rougeurs. Étonnante réaction ? Pas réellement. Ce n'était pas une sans coeur non plus, elle restait avant tout une jeune femme sensible -oui, oui, si on creusait bien profondément dans sa carapace- et ces petites attentions, si elle se faisait sans qu'elle puisse s'y attendre, pouvait l'atteindre. Ben oui, il y a même pas cinq minutes il lui crachait presque des menaces, et maintenant le voilà sympathique et courtois, c'était surprenant ! La Lame Amicale ? Ah ben il portait bien son nom, bien qu'ironique dut à ses armoiries.

    - Enchantée, commença-t-elle après avoir reprit ses esprits, Aliénor Isil, Rôdeuse de l'Est.

    Oui, elle était réellement enchantée ; c'était toujours un plaisirs de voir un nouveau visage et de connaître de nouvelles personnes aussi originales. Cependant, ce petit moment bien sympathique était de bien courte durée. Lorsque Edmond signala l'approche des émeutes, Aliénor réagit aussitôt et plaqua son oreille au sol. Elle resta quelques secondes dans cette position, avant de se relever en lâchant un juron dans la langue des Zélos. Il avait raison, ça se rapprochait, doucement, mais sûrement. Aliénor porta ses doigts à sa bouche et siffla dont le bruit alla se répercuter aux alentours avec l'aide du vent. Elle usa par ailleurs de son ami aérien pour amplifier sa voix pour que tout le monde l'entende.

    - Ecoutez moi tous, les émeutes débordent de la Place, elles s'engouffrent à présent dans les ruelles. Si cela continue, elles risquent de venir jusqu'à nous. Nous devons nous engouffrer à l'intérieur des rues ; les blessés qui peuvent se lever nous suivent, les autres restent ici afin d'obtenir des soins.
    - Et pour les blessés à venir ? Demanda un médecin présent dans le camps.
    - Nous ne pouvons rien faire pour eux, nous sommes à un point où un nombre important de personnes présentes dans les émeutes sera touché. Nous sommes trop peu nombreux pour tous les soigner. Nous prendrons donc que ceux qui sont dans une situation critique, pour les blessures plus légères, je crains qu'il faudra attendre la fin de cette catastrophe.

    Cette décision ne mettait pas tout le monde d'accord, mais il fallait avouer que si cette émeute s’amplifiait et que d'autres gens rejoignaient le combat, les blessés risqueraient d'être plus importants et les médecins/guérisseurs arriveraient à un point où il se trouveraient dans l'incapacité de gérer cette situation.

    - Le meilleur qu'on puisse faire, continua posément la Rôdeuse, c'est d'espérer que les soldats mettent fin très vite à ces événements avant que tout cela dégénère à un point qu'on ne puisse imaginer.

    Cette fois, on hochait la tête, on soupirait, lâchait quelques jurons, quelques critiques au sujet des soldats. Le message était passé et les premiers déménagement se préparaient. Cependant, Aliénor, ne semblait pas vouloir changer d'endroit. Elle préférait rester ici, et secrètement, priait aux Dieux que la population puisse enfin calmer ses ardeurs. Avec un peu de chance, les soldats auront fait leur boulot avant que cette révolte déborde dans les rues de la capitale. Attendre était tout ce qu'ils pouvaient faire.

    - Que comptez-vous faire, Edmond ? Si vous êtes recherché, alors vous ne devez pas rester ici plus longtemps. Je ne pense pouvoir vous aider si les soldats mette la main sur vous... Cela serait bien dommage car je n'aurais plus l'occasion de boire un verre avec vous prochainement.

    Aliénor riait de bon coeur avant de partir d'un pas tranquille afin de vérifier si un autre patient n'avait pas besoin de ses services. Elle ne savait pas si Edmond allait avoir l'audace de rester, mais ça serait bien dommage si il devait se faire capturer car la Rôdeuse aurait bien voulu faire plus connaissance avec ce Cavalier des plus singuliers. Par ailleurs, elle fit volte-face, faisant claquer sinistrement sa cape, et lui lança d'un ton compatissant :

    - Au fait, la " pire ordure " ne vous concernait pas... Si vous voulez en devenir un, il faudrait que vous soyez plus méchant, Lance Amicale...

    Elle lui sourit avec douceur et taquinerie. Décidément, elle avait fait là une étrange rencontre...
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeLun 8 Juil - 17:46

La jeune guérisseuse se nommait Aliénor, et semblait provenir de l’est. Une région qu’Edmond connaissait moins bien que les autres, en effet il se contentait principalement lorsqu’il s’y rendait de passer par Canopée et d’éviter de trop trainer dans les bois. Et pour cause il savait que les Erillys trainaient dans le coin, ainsi que nombre de trappeur et chasseur pas toujours commode. La vallée d’Hillem, les gorges de Paramis, le marais Brumeux…. Les cascades nébuleuses… Non aucun de ces endroits n’était vraiment digne des plus appréciées des stations de vacances. Et dire qu’elle venait de là bas, ses aptitudes devaient être remarquables.
La situation semblait empirer de minutes en minutes, les émeutiers étaient pris d’une frénésie qui allait grandissante, et les forces de l’ordre étaient bien impuissantes devant pareil débordement. Il allait décider de couvrir la retraite des bénévoles, ce qu’il estimait être le plus important.


« Ces soldats ? Endiguer une émeute aussi vite ? Surtout quand on voit l’ampleur de l’affaire. »

Il commença à se diriger vers la sortie du camp puis s’arrêta avant de se tourner vers Aliénor. Tout le monde s’agitait, remballait ses affaires, se préparait à prendre la fuite et partir vers les quartiers adjacents. Edmond prenait quelque peu son temps, observant ce qui l’entourait afin de trouver quelque chose qui pourrait lui être utile. Non cette avenue était bien trop large pour pouvoir contenir tout le monde, il fallait préférer passer par les petites ruelles afin de mieux les contenir mais… lui tout seul ? En serait-il capable ? Il fut interrompu dans sa réflexion par Aliénor qui lui faisait ses adieux. Boire un verre avec lui ? Etrange, qui voudrait se lier d’amitié avec un Cavalier ? Enfin c’est vrai qu’il était différent mais à ce point là. Et voilà qu’elle lui faisait des adieux maintenant. Il grimaça quelque peu et revint auprès d’Aliénor.

« Vous n’avez pas l’intention de partir n’est-ce pas ? » Il réfléchit quelques peu aux options qui se présentaient devant lui et poursuivit. « Je m’en voudrai si j’apprenais qu’il vous était arrivé malheur. Je vais rester avec vous jusqu’à ce que vous soyez en sécurité. Cet endroit va bientôt devenir un véritable enfer… en partant du principe que ce n’en pas déjà un. »

Il ne lui était malheureusement pas possible de préparer quelques équivalents de barricades, pour ralentir la progression de la foule. Enfin il espérait déjà que les partisans ne soient pas suffisamment cons pour s’en prendre à des médecins… Ouais autant dire qu’il ferait mieux de s’attendre au pire. Bon déjà par acquis de conscience il ferma l’accès au camp, et disposa à l’entrée des quelques ruelles communicant avec l’avenue dans laquelle il se trouvait. Toujours dans l’optique de ralentir la progression  des combats. Il vit quelques soldats courir dans la direction de la place publique, l’un d’entre eux vint même directement s’adresser à lui l’arme dégainée.

« Vous ! Qu’est ce que vous fabriquez !? »

« Je suis en train de mettre en place un barrage qui pourrait ralentir la progression des émeutiers. Il y a un groupement de médecin civile juste derrière moi et j’ai peur qu’ils soient pris à part dans cette folie si l’on ne fait rien… »

Le soldat semblait croire à sa version des faits, il annonça même qu’il ferait détacher quelques-uns de ses hommes pour venir en aide aux médecins durant leurs retraite. Le lancier fit ses remerciements au garde et s’en retourna auprès d’Aliénor, dévoilant au passage ses armoiries à la garde.

« Ces armoiries ! C’est vous qui avez attaquez la garde ! »

Edmond lui retourna un regard à glacer le sang et saisit le fer de la lance de son accusateur.

« Tes crétins de petits copain  ne sont pas foutus de faire la part des choses. Si j’avais voulu m’en prendre à votre minable petite milice, vous seriez déjà mort depuis longtemps. Au lieu de ça je fais votre boulot à votre place. Maintenant détache tes soldats ici, qu’ils couvrent la retraite des médecins et toi file vers les combats, et tâche de régler cette situation avant que l’irréparable n’arrive ! »

Tss… décidément, les récents évènements avaient un effet des plus désastreux sur le mental d’Ed. Plus le temps passait et moins il avait de patience. Néanmoins ses propos avaient fait leurs effets et le milicien était parti avec ses collègues en direction de la place. Edmond s’en retournait maintenant vers Aliénor

« Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous faire gagner du temps ? »
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeMer 10 Juil - 23:13

    Une silhouette calme se faufilait parmi la foule, encapuchonnée jusqu'au nez et défilant avec la souplesse et le silence d'un chat. Elle donnait l'impression d'éviter avec légèreté chacun des passants qui se bousculaient, comme si elle dansait sur une musique qu'elle était seule à entendre. Jusque là, la jeune femme n'avait été que spectatrice, écoutant alors le discours fait en l'honneur du défunt professeur. Oh elle ne connaissait pas l'homme, seulement le nom. Est-ce qu'elle était là pour défendre la même cause que les manifestants? Non. Pas ici, ou pas encore. Sighild n'avait jamais aimé la politique et elle repoussait toujours plus loin l'échéance qui l'obligerait à choisir un camp à un niveau qui dépassait son statut actuel. Pourtant, elle se devait de surveiller ce qui se produisait autour d'elle car le destin de son pays était lié aux autres. Après tout, Eridania avait fait des Eryllis des ennemies de la nation, elles étaient aujourd'hui plus chassées qu'autrefois. On les connaissait et on les reconnaissait.

    Pourtant, la lhurgoyf semblait se moquer de cet état de fait. C'était d'autant plus grave étant donné sa santé. A peine guérie de la sarnahroa, et non remise de sa blessure qui l'amputait d'un bras, elle déambulait déjà. C'était déraisonnable au possible mais Sighild se refusait à être passive et inerte. Elle devait bouger, et d'autant plus depuis qu'elle avait appris que son frère était en réalité bel et bien vivant. Cette nouvelle la mettait en rage et l'unique moyen pour elle de ne pas éclater, était de bouger, toujours un peu plus. Elle devait occuper son esprit autant qu'elle le pouvait et ne pas macérer dans un coin.

    Elle se trouvait donc là, parmi la foule hurlante, le visage cachée, des idées plein la tête. Sous sa cape, elle dissimulait son bras, coupé au dessus du coude. Elle n'avait pas encore lancé le processus d'autorégénération dont elle bénéficiait car cela était long et douloureux. L'Eryllis était encore trop marqué par sa maladie dont la guérison fut d'autant plus pénible. Il lui fallait respirer. Mais alors qu'elle se frayait un chemin, un homme la bouscula et faillit s'en prendre à sa personne.

    D'un geste rapide et réflexe, elle posa sa main sur le visage de ce dernier et commença à serrer de plus en plus fort. Mais alors que le pauvre bougre tentait de se défaire de cette étreinte, un regard noir se dessina sur le visage de la jeune femme qui s'approcha de lui et lui susurra quelques mots.

    " Tu ne m'as pas vu, tu ne m'as jamais rencontré. Tu ne sais pas ce que tu fais ici..."

    Sighild le lâcha et traça son chemin. L'homme qu'elle venait de tenir resta hébété et immobile. Il ne semblait plus savoir pourquoi il se trouvait au cœur de cette foule et semblait à présent terrifié. Notre amazone, quant à elle, cherchait maintenant à s'écarter de tous... la colère semblait la gagner, à croire que l'agressivité était contagieuse...

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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeMar 23 Juil - 13:44


    La foule devenait de plus en plus dense et les cris ne cessaient. C'était à croire que le monde était en train de sombrer dans la folie et le chaos. Calixte avait pourtant une bonne image des différents peuples autre que le sien, elle était attachée à eux... mais quand elle voyait de tels spectacles et ceux depuis des siècles, elle se surprenait à se demander si cet amour platonique envers ces peuples était véritablement raisonnable. Toutefois, elle se refusait à penser comme un sylphide conventionnel et se mettre à renier les autres afin de se protéger elle-même. Elle pensait au contraire que peut-être avec leur influence, ils pouvaient les aider à devenir meilleur, qu'il ne fallait pas abandonner l'humanité à leur part d'ombre. Mais qui était-elle pour penser de cette façon comme une mère? Elle ne s'en rendait pas toujours compte mais au final, elle était exactement comme les autres sylphides, elle se voilait juste la face avec ces bonnes intentions...

    Mais là, immédiatement, c'était le médecin qui était en action. Alors qu'elle venait d'aider une mère évanouie, qu'elle cherchait une main charitable, un soldat blessé et venant de nul part vint à sa rencontre. La providence était de son côté.

    " Oh! Merci Monsieur! Je ne suis pas assez fort pour transportée une jeune femme. Elle a reçu un coup sur la tête et elle n'a pas repris conscience. Nous devons l'évacuer rapidement... mais... vous êtes gravement blessé aussi! "

    N'eut-elle pas le temps de faire cette remarque que le courageux soldat souleva la blessée. Ce fut alors que Calixte préféra omettre le détail des blessures du bon samaritain car la situation était désespérée, alors cela demandait des mesures extrêmes. De plus, si il ne sortait pas de là, elle ne pourrait rien faire.

    Prenant alors un air sérieux, elle saisit le petit garçon par la main et regarda le soldat.

    " Bien. Nous devons quitter cette foule le plus rapidement possible mais aussi en évitant les bousculades. Autant pour vous que pour elle. J'utiliserais bien ma magie mais j'ai peur que l'on prenne cela pour une agression. J'ouvrirais la marche, suivez-moi de près. "

    Le médecin se lança alors dans la foule et se concentra pour trouver une échappatoire jusqu'à ce qu'une petite ruelle se dessina à quelques mètres de là. C'était étroit et visiblement à l'abri, cela serait suffisant et loin des coups.

    " Allons là bas. Je m'occuperais de vous deux. "

    Notre docteur semblait plus déterminé que jamais.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeMar 23 Juil - 15:09

L'humain semblait étrange, comme si une lueur brûlait dans son regard. Trois carreaux et il tenait toujours debout, a voir qu'il allait se laisser abattre par de simple bout de bois. L'homme c'était retrouvé au milieu d'un combat qui n'était pas sien, pris pour un ennemi qu'il n'était pas et encore pire, il payait pour la colère de personne comme lui, qui cherchait a vivre.

Marcus avait fuit ce qui semblait être un combat suicide , déduit par ses yeux vif, il c'était échappé du mieux qu'il le pu en voyant que les protestations allaient tourné au carnage, avec raison , d'ou vienne les carreaux figés dans sa chaire. Lourdement armée, il ressemblait d'un soldat mais son armure était différente de celle de l'armée de la ville, d'après lui les civils avaient seulement une soif intense de sang... oubliant qui était qui. Il ne chercherait pas vengeance contre ceux qui l'on attaquer, mais même agonisant , il n’hésitera pas a abattre son épée sur celui qui chercherait a prendre sa vie.

Le guerrier avait pris la femme dans ses bras en dépit de grognement déplaisant mais, il ignorait ou aller. La foule, les hurlements, les bousculades allaient d'un coté et l'autre, laissant une atmosphère sur le point d'éclaté. Bien qu'il n'entendait que la moitié de ce que disait le docteur mais, il compris qu'elle avait trouvé un chemin. Ce chemin allait être une zone de repos et sécurité mais, pour combien de temps.. ? Déjà que les hurlements s'intensifiait et que Marcus entendait déjà les chocs du métal , sachant l'émeute se diriger directement ici...

Le blesser déposa la femme inconsciente une fois bien éloigné de la foule, souffla un coup avant de s’asseoir adossé au mur, serrant les dents pour arracher les carreaux toujours présent.

-J'aurait volontiers évité cette merde ci c'était pour me retrouvé figé de carreaux de civils en colère !

Marcus défaisait déjà son plastron et sa ceinture dorsal pour libérer l'espace histoire de regardé sa blessure
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeMar 23 Juil - 17:03

    Le petit groupe de blessés finit par trouver et s'engouffrer dans la petite ruelle qu'avait aperçu le docteur Calixte. Là, le bon samaritain y déposa la jeune mère et la sylphide lâcha la menotte du petit garçon. Ce dernier se rua sur sa génitrice et se mit à pleurer. Rapidement, le médecin s'agenouilla et contrôla à nouveau tous les signes vitaux de cette dernière et soupira avec soulagement.

    Elle se tourna vers le petit et lui tapota la tête amicalement en souriant le plus chaleureusement possible.

    " Mon garçon, ta mère va bien. Ses signes vitaux sont bons. Elle a été seulement très secouée. Il lui faudra beaucoup de repos et que tu veilles sur elle pendant quelques jours. "

    Le garçonnet semblait rassurer, mais notre médecin l'était moins en ce qui concernait la santé du guerrier terran qui commençait à ôter son plastron pour examiner ses blessures. Calixte s'approcha alors avec hâte, et commença à fouiller dans sa besace. Là, elle sortit une petite fiole et lui tendit.

    " Buvez ceci monsieur. C'est un tonifiant mais il atténuera aussi la douleur, du moins un petit peu. "

    Elle fouilla à nouveau dans son sac et sortit une sorte de pot qu'elle déposa sur le pavé. Puis, nonchalamment, elle saisit une petite gourde d'eau qu'elle dévissa et utilisa pour nettoyer sommairement la plaie.

    " Ne bougez pas. Je suis médecin. Je suis le docteur Calixte Telenna. Ceci c'est pour nettoyer la plaie et je vous apposerais le baume que j'ai pris avec moi. C'est contre les infections mais aussi pour cicatriser. Ce n'est que provisoire, juste le temps que tout ce calme. Du moins je l'espère... "

    Aussitôt dit, aussitôt fait. Faisant attention, elle se permit de prendre l'initiative de soigner le soldat sans lui demander son reste. Elle appliqua alors le baume dont elle avait parlé en se montrant généreuse. La pâte ne sentait guère bon mais le principal était son efficacité.

    " Je n'ai pas mon matériel sur moi et c'est tout ce que je peux faire dans l'immédiat. Vous devrez vous rendre dans un véritable cabinet pour faire un nettoyage correct mais aussi faire quelques points. Il vous faudra aussi de bonnes journées pour récupérer vos forces. Vous avez perdu beaucoup de sang. "

    Lorsque Calixte eut fini, elle releva la tête pour sourire au soldat, amicalement. Après tout, elle avait la réputation d'être un homme aimable et altruiste. Elle se devait de tenir son rôle le plus longtemps possible. Puis elle se tourna vers le garçonnet et sa mère, puis observa la foule qui se battait encore alors que l'armée tentait de calmer l'émeute.

    " Je ne comprends pas pourquoi tout a dérapé... Une tragédie qui engendre une autre tragédie... "


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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeMar 23 Juil - 18:05

Marcus était désormais torse nue assis au sol. Il pouvait sentir encore quelque goûtes de sang perlé de ses cotes tendit qu'il chercha a ramener ses deux armes près de lui, les seules choses qu'il pouvait toujours espérer au près de ses deux mains. Sa fidèle épée a deux mains au splendide manche en ivoire sculpté , forgé lui même a partir de la lame brisé qu'il la abandonner durant le combat qui a menez a la mort de sa femme. Cette arme était un vestige de son passé, mais aussi une partie de sa vie dont il ne se séparerait jamais, autant que son Marteau de forgeron.

Son autre épée, une arme a deux mains gagnée lors d'un tournois fort déplaisant, ayant une propriété magique, Marcus la garde dans son dos avec son autre armes a deux mains. Dans l’immédiat les deux armes son dans un fourreau relier a une ceinture dorsal qui traîne sur le sol pour l'instant.

Il regarda le Docteur s'occuper du gamin, s'occupant de son armure en regardant le troue .

-Putain de carreau...

Il referma l'armure grâce a sa magie de manipulation des métaux et il la laissa reposé sur le sol en tenant sa blessure, avant de voir le docteur approché. Fermant les yeux il laissa le soi-disant le docteur parler et faire. Il ne pouvait que le laisser et regarder et ne rien dire, surveillant la ruelle.

-D'autre vont venir.. s'il vous faut un bras armé, cela ne me gênerait pas de croisé le fer a ceux qui chercherons tord a un enfant ou un honnête docteur..

Il resta au sol, sortant son épée a deux mains au manche d'ivoire, tendit qu'il la garda sur ses cuisses, fermant les yeux, écoutant aux loin.

-Ils approches...

Le guerrier se préparait, méditait et surtout, concentrait son sang dans ses mains, ces même mains destiné a tuer.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeMer 24 Juil - 0:52

Se laissant emporter par la foule, Sytrinn déambulait comme un fantôme, modérant les impulsions qu'elle pourrait avoir à la vue de certaines scènes et qui pourrait nuire à sa couverture. Néanmoins, ses yeux ne laissaient aucune parcelle de son environnement au hasard, guettant l'urgence. Bousculades, insultes, bagarres, armes, sang... Les confrontations allaient crescendo. Et soudain, parmi le brouhaha, un cri bref, un cri d'enfant. Un cri qui ne sembla alerter personne mais qui fit trembler le cœur de la ladrini. L'urgence...

Jouant des coudes parmi la masse de manifestants mécontents, elle en fit même trébucher quelques uns en les poussant trop violemment. Son attention portée sur les pleurs incessants, elle s'extirpa enfin de la cohue et la vit. La fillette était assise sur le sol, adossée à un mur et repliée sur elle-même, du sang maculait ses vêtements. La jeune femme se précipita auprès de l'enfant et s'agenouilla devant elle afin d'être à sa hauteur.

- Jeune fille, tu es blessée ? Montre-m...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle fut renversée par des passants en colère. Les rues ne faisaient que se remplir et les gens se sentaient de plus en plus à l'étroit, enjambant les blessés à terre pour courir ils ne savaient où, ni pourquoi, comme des bêtes. Sytrinn s'était rattrapée au mur et se penchait au dessus de la fillette pour la protéger. Bousculée comme jamais, les badauds s'embronchaient dans la cape et la gratifiaient de coups de pieds. Les digues de sa patience cédèrent au bout de dix secondes alors que les pleurs de l'enfant s'intensifiaient sous la peur provoquée par la vue de son propre sang.

- Ecartez-vous, bon sang ! Arrière !

Pour tout réponse, un homme grommela et la cogna volontairement. La ladrini vit rouge. Dégainant sa dague, elle la planta au travers de la botte épaisse qui lui avait heurté les côtes et coupé le souffle, avant de la retirer sèchement. Le pied de l'homme n'avait pas été transpercé, seulement bien entaillé grâce à la barrière de cuir précédent sa peau. Hurlant sa colère, il voulut contre-attaquer mais fut emporté par la foule.

Toujours accroupie face à la jeune blessée, Sytrinn saisit doucement ses poignets ensanglantés pour voir son visage. Le liquide pourpre provenait de son arcade sourcilière gauche. Les plaies au visage étaient de celles qui saignaient le plus abondamment, même en cas de blessure bénigne, mais on n'était jamais assez prudent.

- Que t'est-il arrivé, ma grande ?
- Maman... J'étais avec maman, mais... On m'a poussée et je me suis fait mal... contre la pierre, articula-t-elle entre deux sanglots.

L'impact rougeâtre un peu plus haut sur le mur vint illustrer ses dires. La jeune femme, entreprit de détacher le foulard qui couvrait la tête de la petite pour le mettre sur sa blessure et des boucles dorées s'en échappèrent pour venir tomber sur les épaules de la fillette. La ladrini fut frappée de surprise. La ressemblance était saisissante et elle avait l'impression de se trouver face à l'enfant qu'elle fut. Cependant, elle se ressaisit rapidement.

- Tiens le foulard bien appuyé sur ton œil, d'accord ? On va te soigner, dit Sytrinn d'une voix rassurante.

L'enfant acquiesça et la demoiselle la prit dans ses bras. Désormais debout, elle entama son périple parmi la manifestation tandis que le bras libre de sa protégée s'enroulait autour de son cou et sa petite main agrippait doucement ses cheveux maintenant libérés du capuchon qu'elle portait jusqu'alors. La jeune femme se frayait lentement mais sûrement un chemin dans cette marée humain, en quête du camp de fortune accueillant les blessés.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon   EVENT : L'effet Papillon Icon_minitimeMer 24 Juil - 19:53

Les soldats arrivèrent en masse pour contenir la foule. Ceux qui se montrèrent violents ont été arrêtés et menottés pour être emmenés dans les cachots du château du Roi.

Pour les autres, ils ont été repoussé avec sévérité ou mise en fuite. Il ne doit rester plus personne sur la place, si ce n'est les quelques blessés à aider....

Cet altercation n'a fait qu'envenimer l'opinion publique, en oubliant le débat initial. Les rumeurs iront bon train et la réputation du roi en sera terni... Mais est-ce que les affrontements s'arrêteront là ou l'ambiance générale de la ville va se voiler? Pour l'instant, rien n'est moins sûr....


¤¤¤¤¤

Seuls les joueurs ayant répondu trois messages depuis hier se verront attribuer la récompense pour leur participation. Cette dernière sera indiquée ultérieurement avec vos noms.

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