EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -

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• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
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 EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -

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MessageSujet: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeLun 2 Sep - 12:23


EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - 897055etiqgelo

La voix des Dieux est parfois inexplicable et en ces jours gris, il en est ainsi. Toutefois, aucun prêtre ne remettra leur choix en question car ils ne sont que leurs humbles serviteurs. Se vouant à eux et toujours en désirant offrir la bonne parole, la communauté Gélovigienne tendit la main aux plus démunis et décidèrent d'offrir gratuitement le remède de la maladie de pierre. Quiconque viendrait pourrait obtenir le salut si ils revenaient vers le divin.

Cet élan de générosité toucha beaucoup de personnes qui décidèrent de prêter mains fortes aux prêtres, mais firent aussi le choix d'aider les malades dans un geste d'altruisme. Cependant, ce geste fut balayé par la tragédie d'un vol et d'un saccage au cœur du temple de la déesse de la famille, ce qui choqua le peuple. Comment pouvait-on s'en prendre à un temple et voler ce qui pourrait sauver des vies? L'opinion tournait en faveur de ces pieux religieux.

Toutefois, l'incident méritait explication. Même si les prêtres disaient qu'ils ne portaient nulle rancune envers les esprits égarés qui s'en étaient pris au monument sacré, Hesperia ne pouvait laisser ce crime impuni. Des soldats furent envoyé, ainsi que des volontaires, dans le but d'étudier comment les choses purent aussi mal tourner...


₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪

- VOTRE SITUATION -
Vous vous retrouvez dans un temple chamboulé par les récents évènements. Ils n'ont que peu de remèdes car la majorité leur a été volé et perdu. Certains prêtres font de leur mieux pour aider les malades qui sont venus en quête de guérison, alors que d'autres essayent de remettre le temple en ordre. Toutefois, des soldats d'Hesperia rôdent dans les environs, à la fois pour protéger les lieux mais aussi pour essayer de comprendre comment les intrus sont rentrés.

Plusieurs buts s'offrent à vous :
_ soigner les malades;
_ aider les prêtres à remettre le temple en ordre;
_ enquêter sur ce qu'il s'est produit.



₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪

- PERSONNES PRÉSENTES -

Duscisio Balibe
Stella Arris
Irina Dranis
Verna Luxis
Tzivah
Othello Lehoia
Havelle Veto
Askell
Adam Bashere

₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪

- REGLEMENT -

_ Vous devez poster au moins 3 messages.
_ Il n'y a pas d'ordre de postage afin de ne bloquer personne.
_ Vous avez trois semaines pour poster vos 3 messages, soit jusqu'au 23 Septembre.

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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeMer 4 Sep - 19:51

Adam venait d'entrer dans l'armée, ces capacités au combat avaient impressionné les recruteurs, un peu trop même. Ils étaient suspicieux, qu'un quarantenaire rejoigne l'armée était déjà un fait rare, mais aussi talentueux, c'était plus qu'étrange, certains doutaient mais sans preuves, les formateurs en étaient réduit à le surveiller un peu plus que les autres. Quand aux autres recrues, la plupart des réactions variaient sur la jalousie ou sur l'admiration, ce qui le tapait sur les nerfs, car il se voyait normal et Lan en rigolait. Quoi qu'il en était, l'homme d'âge mûre avait tout de même un sérieux handicap, Lan n'avait jamais eu de formation pour diriger des troupes, tout au plus une petite équipe. Ce qui était logique, puisqu'il était un assassin dans sa jeunesse, un métier qui ne le nécessitait pas vraiment. Son grade était celui de Caporal en chef, c'était tout de même mieux que ce qu'il pensait obtenir, au moins l'amnésique ne partait pas tout en bas de l'échelle.
Comme son entrée était récente, et que la maladie de pierre avait grandement désorganisé l'administration, le nouveau soldat n'avait pas encore reçut d'affectation dans le corps prétorial. Simple coïncidence, cette partie de l'armée était spécialisé entre autre dans l'art d'utiliser une épée et la garde des prêtresses, ce qui arrangeait bien les affaires de Lan, et par extension celles de Adam, puisqu'il allait être sans doute plus simple d'obtenir des informations sur cette prêtresse.

Adam, n'ayant pas son affectation, ni ces hommes, s'était porté volontaire pour enquêter sur ce vol. Lan était de cet avis aussi, en étant si peu gradé, ces libertés seraient réduites pendant un temps. Cela rentrait aussi dans les convictions de l'ancien tueur, un monde de paix. Pour le côté religion, il passait son tour, bien que l'ancien Nerozias était ravis de la gratuité du ce remède, l'homme n'était pas dupe, ce que le temple perdait maintenant, il le récupérerait plus tard avec des intérêts exorbitants. Néanmoins, Lan et Adam était d'accord, ce vol profitait à quelqu'un, restait à savoir à qui, et les religieux pouvait être les coupables, dans tout les cas, le peuple en souffrait. Les prix des remèdes grimpaient déjà.

Pour l'instant, Adam attendait ces futurs instructions et observaient les alentours adosser contre un pilier du temple, dans la salle du vol. Etant un nouvel arrivant, il ne connaissait personne, après tant de temps, sur les routes, le soldat aurait pu se fondre sous la masse, mais les officiers supérieurs le remarqueraient ainsi, son armure et ses deux épées l'identifiant comme soldat, et lui donnerait ces instructions le cas échéant plus rapidement.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeJeu 5 Sep - 6:02

Les courbes simples mais élégantes du temple d'Aléa avaient un je ne sais quoi de réconfortant et d'accueillant, à l'image de la déesse à qui ce dernier était dédié. La beauté des lieux couplée à quiétude verdoyante du paysage des plaines était certes propice au repos, et pourtant... pourtant même si Irina dans son état de grâce devrait -plus que n'importe qui- en profiter, les choses étaient bien différentes. Une fois encore, sa présence dans une autre temple que celui de Hellas était synonyme de situation de crise, ce qui devenait une coïncidence ressemblant trop à une mauvaise habitude. Seulement que pouvait-elle y faire ? Tous ces événements la dépassaient largement, aussi proche du divin puisse-t-elle être. D'abord les émeutes en territoire gélovigien, et maintenant ça ? Ça en devenait triste.

Cela faisait à peine vingt-quatre heures qu'elle avait fait le déplacement jusque là, à la demande pressante des autres religieux qui semblaient voir en elle une figure publique possédant un impact suffisant à tranquilliser les foules qui se pressaient chaotiquement à leurs portes. Mais malheureusement elle était loin d'avoir tant de confiance en son charisme, ou tant d'espoir mal placé quand à ses capacités à gérer le peuple. Le soutenir c'était habituel, mais le mener ? Non, ce n'était pas quelque chose qu'elle ait désiré. Mais voilà qu'au détour des couloirs et dans toutes les bouches, on ne l'appelait plus « la Vipère » comme autrefois, mais plutôt « l’Œil de Kesha » (son titre officiel chez les prêtresses), « la Dame Ardente », sans même parler des diverses extrapolations qui en découlaient, à son sujet comme à celui de son enfant. Certains y allaient de leurs théories au sujet de son bébé c'est vrai, mais étrangement dernièrement les regards méprisants s'étaient mués en pure curiosité. Ici, parmi tous ces gens très croyants ou en passe de 'rédemption', beaucoup allaient jusqu'à penser que Kesha avait béni cet enfant afin qu'il joue un rôle important en ces temps troubles. Pures fadaises évidemment, mais comment Irina pourrait-elle le leur faire comprendre ?

Franchissant les portes qu'on lui tenait gracieusement ouvertes afin qu'elle sorte prendre l'air, la rouquine semblait toujours aussi pleine d'énergie. Cependant il n'en était rien, hélas. Les efforts, le peu d'heures de sommeil et les repas sautés commençaient à peser lourd sur la balance de sa fatigue. C'était toujours pareil... Elle était si absorbée par son devoir qu'elle en oubliait même les besoins essentiels. Sauf le bain car pour des raisons plus qu'évidentes son hygiène se devait d'être irréprochable afin de ne pas être atteinte par les symptômes qu'elle traitait, et éviter la contamination qui menaçait de refaire surface. En fait la Sarnahroa était comme un incendie... même s'ils l'avaient éteint une première fois, il suffisait d'une étincelle pour la faire reprendre de plus belle. Et là était bien le problème.

C'était le plus grave aux yeux de la prêtresse, bien au delà du fait qu'elle n'apprécie pas du tout la mentalité des Gélovigiens ou de certains religieux qui se voulaient particulièrement zélés. Offrir le remède en échange de la rédemption et de la foi ? Non, elle n'avait jamais rien entendu d'aussi stupide. La foi ne pouvait pas s'acheter, encore moins contre la vie des gens. C'était quelque chose de trop fragile et précieux pour être bafoué comme ça, juste par opportunisme. D'ailleurs elle avait eu une discussion plus qu'animée à ce sujet, et sa voix en avait fait trembler les murs de la demeure d'Aléa. Le tout n'avait pris fin que parce que son corps et ses nerfs avaient fini par la trahir, et que de peur de causer une fausse couche à cause de leur stupidité, les autres religieux n'avaient pas osé insister. La culpabilité était une arme comme une autre, même si Irina n'avait rien simulé.
Néanmoins l'efficacité de cette option lui était restée en mémoire, et elle n'hésiterait pas à se servir de ses dons d'actrice afin de les faire plier. Après tout qu'espéraient-ils, à se comporter comme ça ? Ils ne valaient guère mieux que les scientifiques qui se laissaient porter par la cupidité, à vendre le peu de remède qu'ils avaient au plus offrant. Combien d'infectés étaient dans leur infirmerie tout ça parce qu'on leur avait vendu une fausse potion à un prix astronomique ? Trop à son goût. Si elle mettait la main sur les gens sans scrupules qui en faisaient un commerce illégal et déraisonnable... Ils finiraient sans doute par jalouser ceux qui étaient morts de la pandémie.

S'avançant avec une expression lourde, la capuche de sa robe baissée et laissant ses cheveux attachés en une natte se balancer au gré de ses pas, Irina était pensive. Même ses cheveux habituellement pas plus longs que les épaules, lui arrivaient maintenant au milieu du dos, faute de temps de les couper. Cela adoucissait ses traits, mais lui donnait l'air encore plus fragile à cause de sa maigreur... qui d'ailleurs contrastait avec son ventre rond qu'on ne pouvait plus louper. Les vêtements pourtant amples n'y pouvaient plus rien désormais. Y posant la main qui portait Exanimis d'un réflexe protecteur, la nordique regarda au loin et observa les malades affluer. Certes ils n'étaient pas aussi nombreux que lors de son pèlerinage jusqu'au temple de Délil, mais ce serait bientôt le cas si on ne retrouvait pas rapidement qui avait osé saccager leurs réserves. Si ça ne tenait qu'à elle, elle serait déjà en train de mener l'enquête et châtierait les coupables avec plaisir. Seulement les mois avaient trop avancé, et maintenant même se tenir debout commençait à être pénible. Irina qui si souvent avait aidé des mères à mettre des enfants au monde, en les priant souvent d'arrêter de geindre comprenait maintenant leur douleur de la manière la plus directe. Ses prunelles de jade perdues dans le vague, elle se demanda comment elle ferait si jamais elle venait à perdre les eaux seule. Un frisson d'horreur lui parcourut l'échine alors que silencieusement elle regarda les statues jumelles d'Aléa, qui gardaient les portes. Adressant une prière sincère à la déesse de la famille, elle lui demanda de leur accorder sa protection. Oui... ils en auraient grandement besoin. Cherchant les visages familiers dans les environs, la demoiselle soupira.
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Duscisio Balibe
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Duscisio Balibe
MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeJeu 5 Sep - 13:24

Les événements actuels sont loin de pouvoir le surmener autant. Oui... c'est un beau mensonge.
Duscisio qui n'avait pas connu telle crise ne pouvait qu'accomplir le devoir qu'il s'était juger de faire. Soignez les malades, guérir les blessés – à moi que ce soit l'inverse – sans compter son propre but qui par le bon des hasard veux qu'il porte déjà ses fruits avec la Panacée à cinq pétales.
Cela faisait deux ou trois jours que Duscisio était déjà passé au Temple de Aléa pour prendre nouvelle de la situation. Quand cela fut accomplit, il repartit aussitôt avec la demande de prendre une monture pour l'aider dans son retour.
L'aider à quoi ? Le temps pour aller du temple à son herboristerie n'était pas très long, c'était la charge qu'il fallait supporter qui était énorme. Pour cause, quelques prêtres auraient pensés qu'il les aurait abandonné en sachant que la maladie de pierre avait refait surface. Jusqu'à que finalement, il revienne de lui-même charger de deux autres sur le cheval qu'il avait emprunté. Peu important le décor et la surprise de voir autant de sac en deux jours. Vous pensez que deux sacs aussi gros ne signifie rien ? Attendez un peu de savoir se qu'ils contiennent. Pendant deux jours entiers ne dormant que quelques heures pour ne pas faire attendre la population demandant de l'aide au temple, prenant conséquence que le nombre allait augmenter, il avait transformé son herboristerie en usine à remède dont il était la seule personne à s'en occuper. Par chance, le chemin du retour fut plus calme qu'il ne l'aurai penser alors son arrivé s'était fait plus vite que prévu, que son épée et sa magie n'allait pas être utiliser davantage.
Il appella un peu d'aide pour décharger les deux gros sacs. Des prêtres vinrent à son aide et posant bien entendu la question de son contenu.

Le remède contre la maladie de pétrification... Il y a de quoi soigner plus de cinquante personnes je crois...

Il n'avait plus toutes sa tête, mais le fait était là. Les sacs assez volumineux était remplits de fioles. Il avait travailler deux jours, pour faire assez de potions pour autant de personnes, utilisant magie pour faire pousser les fleurs, prendre dans ses stocks se qu'il était aller chercher après avoir reçus la recette par Irina, une prêtresse qui en était la créatrice. Elle était là d'ailleurs, attendant tout en cherchant des visages familiers. On lui devait beaucoup, énormément.
Duscisio s'approcha des marches pour transporter un peu de fioles, comme les prêtres se partagèrent le sac pour plus de facilité de transport. Des hurlements annonçant de laisser passer les prêtres chargé de fioles, quand l'un d'eux était revenu pour prendre le reste, il alla vers Duscisio qui en avait quelques-unes. Le prêtre les prit remarquant l'état de fatigue de l'albinos, des cernes sous les yeux, épuiser physiquement et psychiquement.

Quand ses fioles n'étaient plus dans ses mains il monta péniblement les marches mais jusqu'à que finalement il ne s'écroule purement et simplement. À quatre pattes sur le sol, le choc de ses équipement sur le sol. Un autre prêtre qui le vint s'effondrer approcha pour l'aider à marcher à l'intérieur. Il avait bien mauvaise mine. Son travail l'avait épuisé à ce point juste pour aider le peuple qui en avait besoin. D'autres personnages arrivaient pour savoir se dont il avait besoin, le prêtre parla à sa place :

Trouvez-lui un coin où se reposer.

Duscisio leva les yeux et empoigna le col de la tunique du prêtre comme signe de protestation.

Faites-moi un inventaire de se que vous avez pour la fabrication de la potion.

À peine était t'il arrivé sur place qu'il pensait déjà continuer sans même se reposer. Il avait épuisé le stock de certains des ingrédients se qui l'obligea à revenir, pourtant il fallait absolument pour lui de continuer son travail d'herboriste pour suffire à l'attente du peuple.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeSam 7 Sep - 20:56

Le moins que l’on puisse dire c’est que la nouvelle vie de Verna était à hauteur de ses espérances. Le quotidien qu’elle menait n’était jamais monotone, quelques rares temps de repos de ci de là selon son bon gré et ses caprices de femmes aisée, mais chaque jours se suivaient sans se ressembler. De retour à la guilde de Maverick depuis quelques jours à peine une nouvelle annonce faisait son apparition et cela avait rassemblé pas mal de monde devant le panneau d’affichage… seulement il était de coutume que dans cette guilde une mission ne pouvait être menée à bien que par un membre ou une équipe restreinte. Et au vu des circonstances…

On frappa à la porte de la chambre… ou plutôt la suite luxueuse de la jeune bourgeoise  (soit dit en passant elle devait très probablement être plus luxueuse que celle de Rick lui-même). Verna d’une voix nonchalante invita le visiteur à entrer car elle ne pouvait ouvrir la porte en cet instant, en effet la jeune fille était trop occupée à se coiffer. Ce fut un membre de la guilde qui remit à Verna la nouvelle annonce. On s’est dit que ça pourrait t’intéresser ajouta-t-il.  Oh que oui ça l’intéressait et pas qu’un peu !

« Maxine ! »

La jeune albinos qui était en train de nettoyer quelques une des robes de sa maitresse arriva au pas de course. La jeune lhurgoyf lui expliqua la situation, selon la demande, un vieil serait relativement bien informé sur l’un des nombreux objets attisant la convoitise de la rouquine. Verna invita Maxine à préparer un sac pour le voyage qui… risquait de ne pas être de tous repos. La petite bourgeoise prit néanmoins le temps de terminer de se coiffer impeccablement avant d’enfiler ses protections en cuir noirci. Trente minutes après on pouvait voir les deux jeunes filles partir pour le temple d’Aléa.



Sur le chemin le petit duo rencontra une sentinelle alerte qui accourut vers elles.

« Mesdemoiselles ! » Se demandant ce qu’il pouvait bien vouloir, Verna fit face à son interlocuteur. Celui-ci lui expliqua succinctement la situation, un groupe de voleurs se serait d’un large stock de remède contre la sarnarhoa qui était destiné aux gens du coin. Bigre l’affaire semblait sérieuse, mais la jeune lhurgoyf n’ayant rien vu elle ne put venir en aide à la sentinelle que reprit sa patrouille.

Après quelques temps de marche, le temple était à portée de vue, scellant ainsi la fin de cette marche certes point trop longue mais tout de même éprouvante pour de frêles jeunes demoiselles. Cependant avant d’y parvenir Verna reçue la visite de son ami au corps d’Ebène qui lui déposa une lettre entre les mains. Une lettre des Eclaris lui expliquant la situation et solicitant son aide pour glaner quelques informations relatives aux récents évènements.  Formidable ! se dit-elle… Au moins elle pourrait faire d’une pierre deux coups vu l’endroit où elle se rend.

Le temple se dessinant toujours plus nettement devant elle, la petite bourgeoise se laissa charmer par tant de beauté… la main de l’homme est décemment capable de bâtir de vraies merveilles. Alors qu’elle allait entrer dans le temple son regard se posa sur une femme on ne peut plus singulière qu’elle reconnut en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Maxine accourut alors après d’elle.

« Vous êtes bien dame Dranis ? Haha ! C’est une grande joie pour moi de vous rencontrer en de telles circonstances ! »

La petite terrane était étrangement parcourut par une énergie débordante, similaire à celle d’un enfant rencontrant son héros.  Verna quant à elle s’approchait lentement derrière sa suivante, préférant éviter le contact avec la prêtresse.

« Oh veuillez excuser mon impolitesse. Je me nomme Maxine Roberts et voici ma maitresse Dame Luxis. »

Verna attrapa gentiment la main de sa suivante, quelque peu outrée par l’attitude de sa suivante.

« Maxine… tu ne devrais pas ainsi déranger la quiétude de cette femme. Désolé pour le dérangement ! » Ajouta-t-elle en tirant sur le bras de Maxine pour s’extraire au plus à cette situation qui ne lui plaisait pas. Certaines idées noires commençaient déjà à germer dans son esprit perturbé.

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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeDim 8 Sep - 4:09

Son isolement, déjà tout relatif au départ, ne tarda pas à être brusquement rompu par une nouvelle arrivante qui l'avait interpellée. Détournant son regard vers elle au prix d'un certain effort de concentration, Irina acquiesça légèrement de la tête comme pour confirmer qu'elle était bel et bien celle  que semblait chercher cette jeune femme. La prêtresse avait même trouvé la force de lui sourire gentiment, quand bien ce soit d'un air à demi-absent. Elle ignorait pourquoi l'inconnue lui vouait une telle admiration, mais après tout il se pouvait qu'elles se soient déjà rencontrées et qu'elle ne s'en souvienne pas. Le nombre de gens qu'elle soignait par jour était assez effarant, surtout depuis le début de la pandémie. De plus en plus de gens fortunés avaient été jusqu'à faire le déplacement de très loin juste pour s'assurer ses services ou ses conseils. Une situation de plus en plus fréquentes c'est vrai, mais qu'elle avait toujours autant de mal à appréhender.

« C'est bien moi. Soyez les bienvenues au temple d'Aléa. Je ne suis pas l'autorité suprême en ces lieux, loin de là, mais bien entendu je reste à votre disposition si vous aider est dans mes cordes.  »

Naturellement elle avait adapté son discours en incluant cette dame Luxis qui venait de lui être présentée. Les mondanités n'étaient pas son truc, mais il lui semblait inutile de vexer qui que ce soit sans une bonne raison. Ou plutôt... Elle n'était pas d'humeur à causer des conflits alors que tant de choses se bousculaient en même temps dans sa tête. Les inquiétudes étaient légion, et le plus frustant c'était d'être limitée dans son champ d'action, sur plusieurs plans. Sa grossesse n'était pas le seul obstacle à sa liberté...

Faisant face à Maxine, Irina semblait détendue mais elle n'en restait pas moins sur ses gardes. Elle ne saurait dire pourquoi, mais elle percevait une sorte de malaise, une certains forme d'hostilité venant de la maîtresse de cette dernière. Cette hostilité était peut-être enrubannée de politesse et d'une froideur typiquement nobles, mais cela ne changeait rien aux faits. Quoi qu'il en soit l'aristocrate ne semblait pas vouloir passer à l'expression de son animosité pour l'instant, alors ça irait. Ce qui ne voulait pas dire qu'Irina ne prendrait pas les mesures adéquates. Mieux valait prévenir que guérir, c'était le plus grand adage de sa paranoïa.

Protégeant son esprit avec les barrières les plus fortes, elle barricada ses pensées et son âme comme une forteresse. Elle avait suffisamment eu de mauvaises expériences avec des télépathes et autres manipulateurs dernièrement. Son corps quand à lui, était déjà bien assez gardé pour l'instant. Peut être même un peu trop. Se demandant l'espace d'un instant ce qu'était devenu Tzivah, la demoiselle sourit patiemment à Maxine. Elle lui rappelait un peu sa propre apprentie, une adolescente tout aussi enthousiaste et innocente. Posant une main maternelle sur sa tête, elle la tapota et la laissa aussitôt s'en aller. Visiblement l'initiative de la suivante n'était pas au goût de tout le monde. Son sourire se fit sarcastique et elle ne s'en cacha pas. 'Cette femme'... C'était une drôle de façon de parler à quelqu'un, surtout en sa présence. Oui, clairement dame Luxis ne l'aimait pas. De deux choses l'une : soit son grief était d'ordre personnel, ce qui serait étonnant vu que son visage lui était inconnu... Soit elle détestait ce qu'elle représentait... Sa condition de prêtresse peut-être ? En ces temps troubles où la théologie et la science s'opposaient, ce ne serait guère étonnant. Mais alors que venaient-elles faire au temple ? Haussant un sourcil, la serpentine choisit de ne pas réagir à ce manque de respect. Elle n'avait rien à prouver à personne.


« Maxine ne m'a pas dérangée. J'étais juste plongée dans mes pensées, mais il faut de toute façon que je redescende sur terre. Puis-je vous demander ce que vous venez faire en ces lieux ? Je regrette de faire preuve d'indiscrétion, mais comme vous le savez sans doute, un pillage a eu lieu récemment. Par conséquent les religieux et les gardes ont pour mission de s'enquérir sur les intentions des présents afin d'éviter qu'une telle infamie se reproduise. Heu... excusez-moi.»

Assez rapidement, Irina prit congé et marcha aussi rapidement que ses pieds endoloris le permettaient vers un jeune homme qui venait de s'écrouler. Ce ne fut alors qu'une demi-surprise de voir qu'il s'agissait de quelqu'un qu'elle commençait à connaître de mieux en mieux. Ne pouvant se charger personnellement de le transporter, elle donna des instructions à deux gardes cimmériens qui avaient accouru et leur indiqua l'endroit où il pourrait se reposer.

«Je l'amènerais bien moi-même, mais pour des raisons assez évidentes, ça m'est impossible. Vous voulez bien l'aider à se relever et le transférer à l'aile ouest ? Il y a des lits libres là-bas. Faites juste attention à ce qu'il ne se lève pas pour partir en douce. Il est... un peu têtu.» La prêtresse sourit aux gardes, surtout à l'un d'entre eux qu'elle connaissait de vue. L'autre par contre, assez soigné et la trentaine bien tassée, lui était inconnu. Sa politesse à son égard fut pourtant la même.

Elle comptait bien aller voir comment allait Duscisio très bientôt... histoire d'être sûre qu'il soufflerait au moins quelques temps. Utilisant sa télékinésie, la rouquine garda les fioles roulant sur le sol à nouveau dans la sacoche qu'elle garda près d'elle. Bien entendu ces dernières devraient être stockées à l'intérieur, mais par les temps qui couraient, elle n'avait plus confiance en personne pour s'en occuper. Au moins si elle s'en chargeait en personne, le travail serait bien fait. Posant une main bienveillante sur l'épaule de l'albinos, elle lui souffla discrètement.


« Reposez-vous maintenant. Je m'occupe du reste, d'accord ? Allez faites pas cette tête, je suis sûre qu'elle n'aimerait pas vous voir dans cet état. » Oh oui, ils savaient tous les deux de qui elle voulait parler...
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeDim 8 Sep - 20:11

La gente dame ne faisait guère défaut aux quelques récits que l’on contait de sa personne. Belle, peut-être trop, avenante, polie, délicate, et pourtant tout aussi douée et compétente de ses fines mains. Même après avoir été ainsi importuné par une parfaite inconnue elle restait de marbre, dissimulée derrière un masque de douceur mielleuse et de bienveillance. Ainsi elle désirait connaitre les raisons de la présence de Verna et Maxine en ces lieux reculés, jouant de la force de sa bienséance ainsi que de son grade pour justifier ainsi pareil demande. Verna ne lui répondrait pas… Elle pourrait aussi bien se montrer agressive dans ses propos comme dans sa façon de parler mais elle se disait qu’il serait futile de rentrer dans un pareil jeu… même si son caractère naturel de jeune peste pourri gâtée lui hurler de le faire au plus profond de ses tripes.

Non elle n’en fit rien, attrapant sa bien aimé suivante par la main elle s’apprêta à laisser la prêtresse à ses occupations mais avant d’avoir pu esquisser le moindre geste, Irina s’envola, leurs passant sous le nez pour porter assistance au petit albinos qui venait de faire son apparition. Encore lui ? Décidemment le hasard faisait bien les choses… voilà qu’elle revoyait Duscisio deux fois en très peu de temps… cela était-il un signe ? Cela lui importait peu, Duscisio lui importait peu, c’est pourquoi sans même prendre la peine de lui jeter un regard ou même de faire ses adieux à Irina, elle entra dans le temple, sortant la missive qu’elle avait reçue à la guilde. Un premier frère vint à elles, la jeune lhurgoyfs lui présenta la lettre et demanda à rencontrer celui qui l’avait écrite. On la fit patienter quelques instants dans le grand hall… Dix petites minutes à attendre, et durant ces quelques minutes, la prêtresse Irina devenait une véritable obsession pour Verna qui  ne parvenait pas à en décrocher les yeux.

« Parles-moi Maxine. Il faut que j’arrive à penser à autre chose ou j’ai bien peur de faire une bêtise contre mon gré. »

L’esprit de Verna peut-être facilement décrit comme d’une grande fragilité, ou plutôt d’une grande susceptibilité. La faute venant principalement de sa véritable identité, chose qu’elle avait enfouie au plus profond de son être pour ne plus jamais commettre les même erreurs que dans son passé. Néanmoins, cette… chose n’en était pas morte pour autant, et chaque jours qui passaient, elle tentait de reprendre le dessus, et un esprit perturbé, aveuglé par l’envie ou la colère, est aisément corruptible… Et malheureusement pour Verna, elle savait qu’elle ne pourrait pas gagner éternellement.

« Que vous arrive-t-il ma dame ? »

Les mots lui manquait toujours lorsqu’il s’agissait de décrire ce qu’elle ressentait durant ces instants de battement… était-ce de la colère ? Ou simplement un sentiment de confusion ? Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle avait mal. Mal au ventre comme un vague sentiment de nausée, parfois pire comme si elle se faisait poignarder. Et parfois c’est simplement une migraine atroce. Elle ferma les yeux pour ne plus voir, pour ne pas lui céder quand elle sentit des mains se poser sur ses joues. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Verna pouvait les voir se refléter dans ceux de Maxine. Toutes deux s’efforçaient de rester le plus discret possible, s’échangeant des paroles à demi-ton.

« Non vous ne devez pas céder… vous savez que vous êtes plus forte que cela. Pensez à ce que nous sommes venus chercher ici ! Bientôt vous pourrez lui sauver la vie. »

Verna comme à son habitude, tentait de se concentrer sur sa respiration, buvant les paroles de Maxine en fermant les yeux…

« Pourvu que ce vieux chnoque nous apprenne des choses utiles… J’en ai soupé de tourner en rond. »

Les deux jeunes filles poussèrent un petit ricanement, Verna se sentait déjà légèrement apaisée. C’est à ce moment que l’on ne vienne les quérir… Le vieil homme allait les recevoir, aussi elles suivirent un des frères qui les conduirait jusqu’à lui. Au détour d’un couloir Maxine s’interrogea sur la crise de sa maitresse.

« Que vous est-il arrivée pour que vous ne plongiez ainsi dans la détresse ? »

Verna soupira, repensant un fois encore à Irina.

« Cette… Dame Dranis… Je crois que je ne peux supporter de la regardes plus de quelques instant sans que cela n’éveille en moi des… des pulsions primaires. »

« Qu… qu’entendez-vous par là ma dame ? »

« Ce n’est pas dure à comprendre. Je t’ai déjà contais ce qu’il m’est arrivé par le passé, et tu l’as peut-être vu toi aussi, mais si j’avais eu une croissance un peu plus poussé… aujourd’hui je ressemblerai très probablement à notre chère prêtresse. Et de la voir dans cet état… Je ne le supporte tout simplement pas. »

Maxine resta bloquée quelques instants sans savoir quoi dire…

« Je… je suis sincèrement désolé ma Dame… si j’avais su je n’aurai pas été lui parler je… »

« Ne t’en fais pas Max… Le pire a été évité. Je suis plus peiné de voir que tu n’ais pas pu lui parler autant que tu le désirais. »

Maxine sourit à cette remarque.

« Vous êtes trop bonne ma dame. Mais je m’y attendais, elle doit être très occupée, tout le monde doit compter sur elle ici et… »

Mais elle fut coupée par Verna.

« Ou alors elle estimes que te parler n’est qu’une perte de temps, et que tu ne mérites pas cet honneur. »

« V… vous croyez ? »

Les deux jeunes se trouvaient maintenant face à une porte qu’un des prêtres leur ouvrit. Elles rentrèrent doucement dans une salle avec un bureau recouvert de livre avec dissimulé derrière un vieil homme aux allures loufoques.

« Ravie de vous revoir. »
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeMar 10 Sep - 19:23

    Stella, au départ, ne savait plus trop quoi faire après l'émeute à l'extérieur qui s'était produite. Elle n'en avait que faire des blessés et tous les autres malades. ce qu'elle voulait c'est de comprendre comment ils ont pu pénétrer dans le temple. Le coeur noir voulait également remettre un peu d'ordre dans le temple car certaines parties étaient en miette, dont la porte qui était cassé. Mais peut-être allait-elle pouvoir trouver es indices en remettant un peu d'ordre ici? De toutes les personne aillant protégé le temple d'Aléa, Stella devait être la seule qui ne se souciait pas du tout des blessés. Cela d'ailleurs, ne ferait pas honneur à Sharna, qu'elle vénérait avec soin.

    ... Occupez-vous des blessés si ça vous chante, moi je vais rechercher des indices dans le temple, dit-elle avec froideur à Duscisio et Irina.

    Stella commença donc sa petite inspection en marchant d'un pas très lent à travers tout le temple, regardant ici et là pour trouver des indices. Elle utilisait même sa télékinésie pour soulever les plaques de granits qui étaient tombées du plafond, eh oui, même le plafond du temple avait été endommagé. Puis, elle fut interpellé par un des prêtres du temple, qui avait l'air de se soucier de son cas.

    Dame Arris, vous devriez peut-être aider les autres à soigner les blessés, non?

    Et puis quoi encore, depuis le temps que je viens ici pour prier Sharna vous devriez me connaître? C'est bien le dernier de mes soucis de soigner ces faibles. Je vais te dire ma philosophie: Les forts survivent et les faibles ne méritent que la mort.

    Quelle cruauté.... je pense que je vais plutôt aller voir Monsieur Balible et Dame Irina et Verna.

    C'est ça, moins qu'il y a de personnes qui me dérange et mieux je me porte.

    Stella continua ensuite sa petite inspection, mais toujours sans trouver un seul indice. Il y avait probablement un tunnel qui avait été creusé secrètement pour pénétrer dans le temple d'Aléa, il ne suffisait qu'à le trouver.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeMer 11 Sep - 0:06

Adam observait les nouveaux arrivants et l'on pouvait dire qu'ils étaient étonnamment variés, mais l'on pouvait se demander pour certains, les raisons de leur présences. Adam souffla, il avait comme un mauvais pressentiment, contrairement à celui qui partageait son corps qui bouillait d'amusement, surtout depuis l'arrivé d'une certaine personne. Dans tout les cas, les prêtres manquaient un peu d'organisation, sans doute que le vol des remèdes avaient perturbé leur petite vie.

La cavalière de Sharna, Stella Arris, était sans doute celle qui ne collait absolument pas au lieu. Elle respirait la violence et ne s'en cachait pas. Que pouvait-elle bien faire ici? Vu le scandale que la demoiselle risquait de déclencher, pas grand chose. En quoi, l'enquête pouvait l'intéresser? Au moins, on pouvait lui accorder d'être fidèle à la réputation de son groupe, la violence d'abord.

Irina Dranis, la fameuse prêtresse, difficile à cerner, sa présence dans ce temple était plus que légitime de par son status, mais il y avait des interrogations à son sujet. Les apparences pouvaient être trompeuses, et si en apparence elle semblait n'être qu'une jolie femme enceinte avec une douce apparence, le sourire qu'elle avait rendu à Verna montrait bien que ce n'était pas pour rien qu'elle était si haute dans la hiérarchie. Une femme qui n'était pas si faible que ça, et sans doute, les mains tâchés de sang. Cela en faisait-il une mauvaise personne? Le faite qu'elle soit l'auteur du remède et que la prêtresse aidait les blessés et malades, faisait-elle d'elle une bonne personne? Il y avait-il une réponse? Cela faisait longtemps, que tout deux savaient que le monde était ni blanc ni noir, tout comme les personnes.

Verna et sa servante, un duo excentrique dont la présence faisait partie des inattendue et suspecte. Verna était typiquement la riche femme qui n'avait que faire des autres, et surtout des gens du peuple. Lan en avait tué un tel nombre que le tueur en avait perdu le compte. Il y avait bien des exceptions, mais que se soit Adam ou Lan, ils ne pensaient pas que la femme en faisait partie. La jeune fille, elle par contre, semblait être une personne gentille et pleine d'entrain.

Duscisio Balibe, un herboriste qui avait aidé à la conception du remède. Sa présence était elle aussi légitime, et l'on pouvait facilement dire qu'il n'était pas venu pour parader, en effet, il n'était pas difficile de voir son état lamentable. Son sac était remplie de fiole, probablement des remèdes. Il avait préparé tout ça avant de venir. Difficile à dire, si son geste était bon ou stupide, il aurait pu faire tout ça au temple, avec de l'aide, il aurait été le premier arrivé et dans un meilleur état. Il était plein de bonne volonté.


Duscisio était rentré dans le temple avec des remèdes. il était clairement épuisé mais il refusa l'aide des prêtres.
Iréna fut interpellée par une petite fille tandis qu'elle allait rentrer dans le temple. La suivante de Verna semblait une gentille fille, contrairement à la personne qu'elle servait. Madame Luxis n'avait pas l'air d'apprécié Iréna mais toutes trois ne semblaient pas se connaitre, puisqu'elles se présentèrent. La tension entre les deux femmes étaient palpables. Seule la petite fille semblait ne pas comprendre.
Le summum venait de Stella Arris, elle faisait rager Lan. La paix n'était pas ce que recherchait les Chevaliers de Sharna.
Tandis que Adam observait tout cela, il arrêta un prêtre pour lui demander une gourde d'eau. Ce n'était pas pour lui.

Irina s'adressa à Adam et à autre garde pour l'aider avec Duscisio. Apparemment, la création du remède les avait rapproché. Au moins, la prêtresse avait vraiment un peu de coeur.

"Adam Bashere, Prêtresse. Si vous pensez que Monsieur Duscisio ne se laissera pas faire, j'ai une solution un brun violente mais il sera tranquille pendant quelques heures. Enfin, nous verrons si cela est nécessaire..."

Adam et son collègue l'emmenèrent dans un lit afin qu'il se repose. Puis le nouveau Caporal-Chef tendit la gourde d'eau à Irina.

"Vous devriez faire attention à ne pas trop vous forcer, tenez."

Soudain Lan pris le contrôle du corps et il se dirigea subitement vers la Cavalière qui parlait un peu trop à son goût, arrêtant le prêtre qui avait eu la malchance de parler à Stella.

"Ne vous inquiétez pas, les faibles peuvent survivre en se regroupant, c'est ce qu'ont toujours fait les Chevaliers de Sharna. Ce qui fait de votre hôte qu'une faible guerrière..."


Dernière édition par Adam Bashere le Mer 11 Sep - 20:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeMer 11 Sep - 13:53

Quand le temps vint au soin, sa propre santé est souvent mis de côté pour aider au mieux ceux qui en avait besoin. Nule nécessité de devoir se reposer quand on est capable ou se dit capable d'en faire plus que la vérité nous le permet. Duscisio croyant qu'il ne pouvait se permettre de prendre du repos dans un tel moment, ne s'en voyait que plus têtu et informa directement le premier prêtre de faire l'inventaire de se qu'il possédait pour pouvoir continuer produire encore quelques fioles si les dieux le permettaient du remède dont le temple en avait besoin pour guérir les malades.
Par le bon des hasards, Irina vint plus ou moins à son secours en appelant deux gardes cimmériens afin de l'aider à se tenir un peu plus débout.
Au point de ses dires, il était bel et bien certain que sa grossesse lui portait préjudice. Son ventre déjà bien rond comme il l'avait remarqué dans le Haut-Monastère, ne lui portait pas voir peu ou aucun avantage dans ses occupations. Mais cet enfant à naitre, lui fit poser tout de même quelques questions au sein de son ordre. La n'était pas la question quand le bon vouloir de la dame ne voulait qu'aider son ami à se reposer de toutes urgence avant qu'il n'en fasse beaucoup trop.
Son état mental et physique allait en pâtir si rien n'était fait à temps. La seule chose dont il avait besoin était d'un lit qu'elle proposa dans l'aile ouest, sans oublier de préciser qu'il était têtu. Il eut peine à comprendre se qu'elle cita, pour cette raison il chercha à faire fonctionner un peu sa cervelle pendant qu'elle ramassait de l'une de ses magies à récupérer les fioles roulant sur le sol après sa chute.

D'une main sur son épaule, la prêtresse enceinte vint lui susurrer quelques mots, qu'elle s'occupait du reste mais aussi un détail qui concernait lui et une femme qu'ils connaissaient tous les deux. Ainsi elle l'avait remarquée, avant qu'il ne puisse encore l'avouer, il était bientôt temps pour cela. Duscisio ne put que s'en voir étonner mais aussi désolé par la suite pour bien montrer qu'elle avait raison. Ne se forçant plus à continuer d'aller aider la population miséreuse, il prit un plus fort appuie sur l'un des soldats qui était en train de l'aider. Avant que l'un deux d'ailleurs, n'eut l'idée de mettre en œuvre son geste afin de le calmer, l'arrêtant de sa voix bien que faible s'entendait suffisamment pour qu'il puisse montrer qu'il avait repris tout de même un peu raison.

Bien. Menez-moi sur l'un de ses lits que je me repose... Faites-moi l'inventaire de se qu'il reste au temple. Je continuerai se que je sais faire de mieux après.

Il regarda la personne prochainement concernée.

Prêtresse Irina... Gardez-le pour vous s'il vous plait, le temps n'est pas encore venu.

Oh que oui, au vu de se qu'elle avait elle-même comprit de garder encore secret si elle venait à la croiser et qui plus es, de la mener jusqu'à lui si c'était nécessaire.
Les deux soldats vint alors à le porter vers l'aile ouest où – comme promit – il prit un lit ne prenant pas le temps de se débarrasser afin de fermer les yeux, allonger de tout son long sur le lit qui semblait d'être fait il n'y a que quelques minutes.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeJeu 12 Sep - 11:27

[Je préfère sauter ton post pour l'instant, Stella. Je le prendrai en compte à mon prochain tour, quand tu auras édité.]

On ne peut pas dire qu'Irina ait pour intention de se mêler de la vie personnelle d'Othello, lorsqu'elle avait parlé avec Duscisio. En fait pour une fois ses paroles étaient innocentes et visaient simplement à faire comprendre à l'albinos que la jeune prêtresse allait s'inquiéter pour lui s'il continuait à repousser ses limites au détriment de sa santé. Bien entendu elle se doutait qu'il se passait des choses entre eux, et qu'elle n'était pas au courant de la moitié d'entre elles. Mais de là à parler de sentiments ou à prendre des conclusions, il y avait de la marge. Acquiesçant sobrement, elle rassura son interlocuteur.

« Je ne comptais pas m'en mêler ne vous en faites pas. Je disais juste qu'elle va se faire un sang d'encre, c'est tout. Tant et aussi longtemps que vous ne lui faites pas de mal, je n'ai pas de raison d'interférer en quoi que ce soit. » Son ton était calme, mais c'était clairement un avertissement, même s'il était dépourvu d'agressivité. Othello n'était pas n'importe quelle femme en toge de religieuse... Elle était sa seconde et sa protégée, et Irina le prenait très au sérieux. La défendre d'Elerinna n'était pas son seul engagement. Il était de son devoir de la protéger de tout danger potentiel... Et les hommes en faisaient partie. Par conséquent elle gardait les yeux grand ouverts sur tout ce qui se passait, même si pour l'instant elle n'avait pas de raison d'intervenir. Cependant la méfiance elle, était dure à contrôler, surtout quand il s'agissait de son instinct de lionne.

Se redressant pour chercher du regard Maxine et sa rousse maîtresse, Irina ne les vit pas. Elles avaient sans doute préféré continuer leur chemin, ou avaient été trop impatientes pour attendre qu'elle revienne. À cela il n'y avait certes rien de mal, mais quelque chose à leur sujet la chagrinait. Non seulement elles n'avaient donné aucune explication concernant leur présence sur les lieux, mais en plus elles n'avaient pas du tout l'air d'être venues pour prier ou se recueillir. Comme aucune des deux ne présentait des symptômes visibles de la Sarnahroa, cela ne lui disait rien qui vaille. Quelle autre raison avait bien pu les amener ? Cela avait forcément un rapport avec les stocks qui avaient disparu. Soucieuse de savoir ce qui se passait, la demoiselle observait les environs avec sérieux, cherchant qui pourrait être suspect. Néanmoins ce qui paraissait être une pause pour prendre l'air pour le reste du monde prit à nouveau fin quand un des gardes l'approcha.

Si en tant que tel cela n'avait rien d'étonnant vu qu'ils étaient là en premier lieu pour escorter les prêtresses et assurer leur sécurité, son geste était quand à lui... peu conventionnel. C'était à priori gentil c'est vrai, mais assez peu commun. Intérieurement sceptique, la rouquine n'en montra cependant rien. Si elle voulait comprendre quelles étaient les intentions de Bashere, il lui faudrait la jouer fine, et par conséquent accepter cette offre qu'elle aurait poliment refusé en temps normal.
Acceptant sa gourde, en s'inclinant pour le remercier, elle flaira discrètement son contenu, plus par habitude que par méfiance. Elle savait que même si l'eau était empoisonnée, elle pourrait le contrer relativement facilement avec ses antidotes. À supposer bien entendu que son corps n'ait pas réussi à vaincre les substances toxiques... Buvant donc à petites goulées, elle apprécia le liquide désaltérant qui apaisait sa gorge desséchée. Le climat ici était loin d'être aussi lourd qu'en certaines parties du monde, mais c'était toujours trop chaud à son goût.


« Je vous remercie de votre sollicitude, monsieur. Je n'ai pas souvenir de vous avoir vu avant. Vous êtes vous enrôlé récemment ? » Curieuse, elle pencha la tête sur le côté en le regardant en face. Puis comme si elle venait de se souvenir de quelque chose qu'elle venait d'oublier, elle précisa. « Je suis Irina Dranis. » Elle ne faisait pas mention de son grade car cela lui paraissait inutile, cet homme n'ayant pas besoin de le savoir. Dans sa voix il n'y avait que neutralité... Ce n'était pas par mépris ou par moquerie qu'elle se présentait, mais simplement parce que tous les nordiques n'étaient pas forcés de la connaître de visu. Son nom par contre, était déjà bien plus célèbre. Récemment, il l'était même un peu trop, d'ailleurs. Tentée aussi de lui demander s'il ne connaissait pas Veto, Irina se mordit la langue. Autant ne pas en révéler trop, surtout à quelqu'un dont elle ignorait tout.

« J'aurais une requête à vous soumettre. S'il vous plaît, veuillez garder un œil sur les deux jeunes femmes qui étaient avec moi il y a peu. La jeune fille et la dame rousse. Quelque chose me dit qu'elles ne sont pas ici pour prier, et il est assez évident qu'elles cachent la raison de leur présence, bien que je les ai interrogées. Si vous le pouvez, tentez d'en savoir plus. Je n'aimerais pas que le travail de monsieur Balibe parte en fumée parce que nous n'avons pas été assez vigilants. »
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeJeu 12 Sep - 14:41

Arborant un sourire bienveillant, le vieil homme s’extirpa de son bureau, rangeant nerveusement quelques ouvrages au passage. Son chemin jusqu’à la lhurgoyf ne se fit pas sans mal, il était évident que le poids de l’âge pesait bien lourd sur ses frêles épaules. Enveloppé dans une longue toge grise, tâchés par endroit, portant un épais collier de chaînes, et arborant une tignasse grisâtre complètement ébouriffée, le vieil homme s’approcha de Verna un s’inclina devant elle d’un ton révérencieux. Cet homme, Verna le connaissait depuis bien longtemps, parmi les amis de longues dates que s’était maître Vincent durant sa vie, le père Brown faisait partie des premiers. Un vieil homme empli de sagesse et de bon sens malgré la sénilité qui s’insufflait peu à peu au cœur de son esprit.

« Ma chère Verna, toujours aussi belle à ce que je vois… Si j’avais su que vous viendriez en ces lieux aussi vite j’aurai fait un brin de ménage. »

La jeune Lhurgoyf ne put réprimer un petit rire à cette remarque.

« Et je suppose que tu es la petite Maxine dont j’ai entendu parler. »

Quelque peu intimidée, la jeune terrane ne fit qu’un léger hochement de tête en réponse. Le vieil homme se mit alors à déambuler dans son bureau, invitant ses petites convives à le suivre au travers d’un petit dédale de livre, il les conduisit jusqu’à quelques fauteuils disposés autour d’un ouvrage. Cet endroit sentait le renfermé, l’encre, ainsi qu’une petite note de moisissure, aussi polie que pouvait l’être Verna, ce n’était pas le genre d’odeur qu’elle saurait supporter longtemps sans être prise de l’envie de régurgiter ses maigres repas… Le vieil homme invita les jeunes filles à s’asseoir et ne perdit pas de temps.

« J’ai donc fait les quelques recherches que vous m’aviez demandé, cet ouvrage regroupant les quelques informations les plus importantes.  Cependant j’ai la liberté de vous noter tout ce que j’ai pu trouver dans ce petit carnet. »

Verna ne se fit pas attendre, faisant fi des convenances elle se pencha énergiquement vers ledit carnet et le subtilisa à la volée. Puis elle commença à le parcourir des yeux.

« Cet objet… ma chère enfant, n’est pas un objet ordinaire, et est le sujet de bien des convoitises. Nombreux seront les dangers qui vous suivront si vous décidez de partir à sa recherche… »

Tout en continuant sa lecture, Verna coupa le vieil homme dans ses paroles.

« Je n’ai pas remué ciel et terre pour me rapprocher de cela si au final je renonçai à l’idée de me l’accaparer… Hmm, vous disiez dans votre lettre avoir retrouvé qui était le dernier détenteur connu à ce jour de cet anneau ? »

Le vieil homme se mit à gratter sa longue barbe blanche en réfléchissant.


« Oui…. »

Le silence qui s’installa ensuite dura près d’une quinzaine de secondes…

« Et ? »

Comme prit d’un léger sursaut le vieil homme regarda de nouveau Verna dans les yeux.


« Qu’y a-t-il mon enfant ? »

Maxine ne put réprimer un petit rire, tandis que Verna poussait un léger soupir.

« L’anneau ! Vous disiez savoir qui l’avait eu en dernier. »


« Ha ! Oui, un médecin, originaire de Phelgra. Un homme visiblement dangereux, fou… il détestait les chats. »

Voyant qu’il n’en dirait pas plus, la petite bourgeoise feuilleta rapidement le carnet… puis le glissa dans le sac à dos de Maxine.

« C’est tout ce que vous pouvez me dire sur lui ? Sur ce médecin ? »

Le père Brown sembla encore réfléchir quelques instant puis poursuivit


« Un certain Ned je crois… un docteur très apprécié, réputé, il adorait les chats. Il vivait à Ridolbar. »

Verna poussa de nouveau un soupir et fit signe à sa suivante de se lever.

« Merci pour tout en tout cas père Brown. Je n’oublierai pas ce que vous avez fait pour moi. Si un jour vous avez besoin de mon aide, n’hésitez pas à me faire part de vos demandes. »

Verna s’inclina devant le vieil homme qui semblait avoir des difficultés à se relever. La petite bourgeoise l’invita donc à rester assis, lui affirmant qu’elle pourrait trouver la porte elle-même.


« Une dernière chose ma chère enfant… Ce que vous cherchez ne le sauvera malheureusement pas. Il est trop tard pour lui, la maladie… s’est imprégné trop profondément dans son corps pour espérer pouvoir le soulager de ses maux. »

Le tempérament impulsif de la petite bourgeoise reprit aussitôt le dessus.

« Et qu’en savez-vous !? Personne ne parvient à le soulager ! C’est la seule chose en laquelle je nourrie encore quelques espoirs… Si je n’essaye pas au moins ça… alors… »


« Votre bonté est touchante jeune fille, et je vous remercie de porter tant d’intérêt à mon ami. Vous ne devriez pas vous hâter seule à la recherche de cet anneau. Vous risqueriez le pire. Vous avez surement du entendre parler de ce vol qui a eu lieu au temple récemment. Vous devriez commencer par là… qui sait, peut-être rencontreriez vous quelqu’un qui pourra vous aider dans cette tâche. »

Verna resta figée quelques instants, puis elle fit ses adieux au vieil homme avant de sortir de son bureau. Elle marcha d’un pas hâtif au cœur de ces couloirs et finit par revenir au hall principal du temple d’Aléa. Maxine interrogea Verna sur la marche à suivre, fallait-il demander de l’aide ou des renseignements à quelqu’un ? Apparemment Irina saurait dire quelques choses là-dessus. Les deux jeunes filles se séparèrent en vue de la retrouver. Ce qui ne fut pas bien long, après quelques minutes de recherche Verna reconnut la silhouette bien singulière d’Irina et se présenta devant elle, son petit sourire pervers dessiné sur ses lèvres.

« J’ignore combien de personnes vous avez réussi à soigner la dernière fois que je vous ai vu… mais c’était déjà à mon goût bien trop pour une seule femme. Qui plus est une femme dans votre état. Et là je vous retrouve encore en train de déambuler dans ce lieu qui visiblement pourrait parfaitement se passer de vos services. Je ne remets pas en cause vos devoirs ou vos compétences que je sais être exceptionnel. Je remets en cause la maigre importance que vous semblez accorder à votre santé et celle de votre enfant. Il suffirait d’une simple chute… Que quelqu’un vous bouscule, vous frappe sans le faire exprès, même un trop grand stress suffirait à tout déclencher. »

Son petit sourire s’agrandit lorsqu’elle parcourut le corps d’Irina des yeux et que sa petite main blanche venait caresser le ventre de la prêtresse sans son consentement. Que Sharna en soit témoin, à cet instant Verna s’imaginait lui faire nombre de choses, toutes plus sadiques et perverses les unes que les autres… Et dire qu'une simple petite utilisation d'essence divine pourrait suffire à tuer ce bébé sans qu'Irina ne s'en aperçoive... Comme c'est grisant, mais elle n'en fit rien et retira sa main. Elle finit alors par plonger son regard dans celui de la grande rouquine et son expression changea pour un petit sourire de jeune fille aimante et bienveillante. Elle se hissa alors sur un petit meuble à côté d’elle, devenant à son tour aussi grande que la prêtresse, et poursuivit.

« A noter qu’il y aurait toujours la possibilité que suite à un choc, le bébé ne naisse déjà mort… Ce serait dommage non ? » Puis elle ricana succinctement… « Bon je vais cesser de vous torturer de la sorte. Tout cela pour dire que vous devriez faire attention à vous. Mais maintenant que j’y repense… ce n’est même pas pour cela que je suis venue vous voir. » Verna vérifia alors qu’elle était bien coiffée… « Vous m’avez parlé d’un vol de fourniture médicale toute à l’heure. Que savez-vous sur le sujet ? J’aimerai vous aider à les retrouver. » Comme à chaque fois, plus par réflexe qu'autre choses, la télépathie de Verna n'avait eu de cesse de scruter l'esprit d'Irina sans qu'elle ne l'eut vraiment désiré.

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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeJeu 12 Sep - 23:07

Cela faisait à peines quelques minutes qu'Irina avait partagé ses suspicions avec Adam, lorsque assez vite et de manière plutôt étrange, Verna revint à la charge, plus virulente que jamais. À force de parler du loup... on en voyait la queue. Et en l’occurrence ce dernier devait être affamé, car il avait faim de réactions. Ses provocations étaient aussi acharnées qu'elles semblaient inconsidérées, voire désespérées. Que cherchait-elle à accomplir en tentant de provoquer sa colère ? Irina cilla à plusieurs reprises, non pas qu'elle ne comprenne pas, mais tout simplement parce que tout cela lui paraissait disproportionné et absurde. De plus c'était presque amusant de voir comme cette femme cherchait à la déstabiliser alors qu'elle n'avait pas la moindre idée de quoi elle parlait. Voulait-elle lui faire peur ? Ridicule... et impossible, dans tous les sens du terme.

D'un autre côté les divagations de la noble dame révélaient des détails intéressants. Elle mentionnait la dernière fois qu'elle l'avait vue, ce qui voulait dire qu'elles s'étaient déjà croisées auparavant, quand bien même Irina ne s'en souvenait pas. Par conséquent, Verna était peut-être celle qui l'avait épiée dans l'ombre, comme le lui avait indiqué son instinct. Dans tous les cas, sa personne suscitait chez elle une espèce de curiosité bizarre... Et malsaine sûrement, vue sa façon de s'exprimer. Souriant avec sarcasme, la servante de Kesha ne la prit pas au sérieux, notamment parce qu'il y avait beaucoup de choses que son interlocutrice ignorait. Ce qui ne voulait pas dire pour autant qu'elle comptait lui révéler quoi que ce soit. En fait son attitude l'intriguait.


« Je pense que mieux que personne, je connais les limites morales et physiques de chacun. Je suis donc la plus apte à connaître mes propres capacités, et savoir jusqu'où je peux tirer sur la corde. Je vous remercie donc de votre si grande gentillesse, de votre égard pour moi et mon enfant... Mais vous n'avez pas de raisons de vous 'inquiéter'. » Elle marqua les guillemets d'un geste des doigts, faisant bien comprendre à l'aventurière qu'elle ne croyait pas une seule seconde au caractère altruiste de sa remarque. Le plus drôle dans tout ça, c'est que les idées qu'elle lui donnait, ces morts potentielles et soudaines, étaient si peu vraisemblables à ses yeux, que son esprit semblait imperméable à leur enregistrement. Bien sûr elle veillait à sa sécurité afin d'éviter les dits accidents qu'elle savait possibles dans l'absolu,... Mais la peur lui était complètement étrangère. C'était un sentiment qu'elle ne pouvait ressentir, ce qui n'était pas qu'un point positif.
Souriant tout aussi carnassière, Irina lui laissa voir le monstre qui guettait sous l'apparence délicate qui était la seule chose qu'elle avait choisi de voir. Seulement ce n'est pas parce qu'un danger n'est pas évident qu'il cesse d'exister... Et cela, Verna l'apprendrait à ses dépens, si elle continuait de jouer avec le feu. Ses prunelles émeraude brillaient d'amusement et non de colère, alors qu'elle ne se gênait pas pour lui rendre la monnaie de sa pièce en jouant dans le même registre.


« Vous me pensez fragile... Mais de fait je ne le suis pas plus qu'une autre. Mon corps est peut-être plus lent, mais ce n'est pas de lui dont j'ai besoin pour me protéger. De plus, voyez par exemple votre servante. C'est une jeune fille innocente et candide, facilement manipulable. Elle a une fascination sans bornes pour ce qu'elle pense connaître, à tort. Elle aussi pourrait connaître un destin funeste à cause d'une mauvaise chute, d'une trop grande curiosité, ou bien d'une boisson qu'elle n'aurait pas du boire... une indigestion, ce serait plutôt malheureux, n'est-ce pas ? » Un sourcil haussé, la Serpentine n'avait pas fait preuve de scrupules. Si cette inconnue la menaçait de façon à peine voilée, pourquoi devrait-elle prendre des gants pour lui faire comprendre qu'elle devrait aller jouer ailleurs ? Non... décidément elle s'en prenait à la mauvaise personne. Son talent de médecin n'avait d'égal que son sale caractère, et c'était loin d'être un secret d'état. Disons que dernièrement elle avait été relativement vivable parce que ses responsabilités en avaient exigé ainsi, mais cela ne voulait pas dire qu'elle se laisserait marcher sur les pieds, d'aucune façon que ce soit.

Agrippant aussitôt la main fine qui se dirigeait vers son ventre, Irina retint le poignet à la volée et le repoussa d'un geste ferme est brusque. Hors de question de se laisser toucher, et encore moins par elle. Grimaçant de dégoût et ne prenant même pas la peine de le cacher, l’œil de Kesha sentait que Verna faisait remonter son mauvais côté à la surface avec une facilité déconcertante. Ce dernier n'était jamais bien loin c'est vrai, mais cette attitude provocatrice c'était de l'huile sur un feu qui ne demandait qu'à tout dévorer sur son passage.
Dans son regard brilla l'étincelle d'une femme juste mais qui avait beaucoup de sang sur les mains. Une femme de sacrifices qui vendrait son âme au diable, si cela lui permettait d'atteindre son but. Aux antipodes de l'expression angélique de Verna, Irina se laissa porter par la rage millénaire et la révolte portées par Exanimis, gage du démon du désespoir. Cependant sa résolution était ferme... Elle ne passerait pas aux actes pour l'instant, pas avant d'avoir une très bonne raison. Le tout pour Verna était simplement de ne pas lui en donner une. Reprenant elle aussi une expression neutre voire bienveillante comme par magie, Irina la dévisagea. La gentillesse sincère dont elle avait fait preuve jusque là avait disparu, laissant place à une neutralité froide, une indifférence détachée bien que parfaitement masquée. Pourtant, elle lui souffla de façon à ce qu'elle seule puisse entendre.


« Enfin, laissons les innocents en dehors de ça, si vous le voulez bien. Je n'ai pas de temps à perdre en jeux futiles, alors qu'il y a tant de choses plus importantes à faire. Il y a trop en jeu, et si vous vous en fichez peut-être, ce n'est pas mon cas. » Elle soupira de lassitude face à cette situation, se demandant toujours si Verna aurait le courage de mettre ses menaces à exécution. Quelque part, bien que cela puisse être problématique, ce serait moins décevant si elle le faisait. Une moue blasée fut visible sur son visage pâle. Cela lui était incompréhensible que l'on puisse se voiler la face de la sorte. Croyait-elle vraiment qu'elle l'aiderait en quoi que ce soit alors qu'elle n'avait pas répondu à ses questions, et qu'en plus du reste, elle la bombardait de menaces voilées ? Pathétique.

« J'ai parlé de pillage, je n'ai pas dit de quoi il s'agissait. Vous m'avez l'air bien informée pour quelqu'un qui ne s'intéresse ni à la prière ni aux temples. Si vous savez de quelle nature était le pillage, j'en déduis que vous avez un lien avec ce dernier, directement ou indirectement. » Une nouvelle fois, Irina lui fit face, encore plus sérieuse cette fois. « Je vous le demande une dernière fois : qu'êtes vous venue faire ici, dame Luxis ? Répondez-moi, si vous espérez obtenir une quelconque aide de ma part. » Les boucliers mentaux de la cimmérienne étant en place, elle ne se rendit même pas compte des tentatives d'invasion dans son esprit.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeSam 14 Sep - 0:28

« Très bien. Puisque ça vient d’en haut… Mais je n’aime pas bien qu’on mette nos méthodes d’investigation en doute. Je ne vois pas pourquoi vous pourriez faire mieux…
-Nous sommes ici pour assurer la sécurité de nos ressortissants en priorité. Si notre aide dans votre enquête est une gêne, nous ne vous l’imposerons pas. »

Le Sergent Hesperan hésita un peu, l’air renfrogné. Il rendit tout d’abord ses papiers au militaire étranger devant lui : un ordre de mission Cimmérien et une lettre de marque aux armoiries Eridannienne. Et puis il se détendit un peu, même si son visage restait marqué par la mauvaise humeur.

« Bah. On ne crache pas sur une main tendue. Allez-y. C’est dans l’aile ouest.
-Merci. Mirior, trouvez-moi le caporal-chef de l’autre équipe et ses hommes déjà sur place et rejoignez-moi là-bas. Qui est-ce déjà ?
-Caporal-chef Bashere, corps prétorial, Sergent.
-Très bien. À tout de suite.
-Par groupe de deux. On se disperse. On se dépêche. Regroupez-moi tous les gardes cimmériens que vous trouverez dans l’aile ouest. Et pas de manquement à la hiérarchie. Compris Lirgue ?
-Ouais… Parait que leur chef est pas du genre à porter le galon en évidence…
-Éxécution. Pournis et Limal, vous vous occupez des chevaux. »

Les neuf manteaux bleus se dispersèrent dans la foule encore maigre aux alentours du temple. Tous encore en habit de voyage, il n’était pas difficile à remarquer. Leur pas pressé et leurs visages marqué par le trajet et la détermination étaient d’eux-mêmes imposants et incitait les gens à les laisser passer.
Les deux qui menèrent gauchement la dizaine de monture cimmérienne attirèrent d’avantage encore les regards d’ailleurs. Les chevaux des soldats du Nord étaient de fières montures imposantes, au corps puissant et à l’allure pataude. Pourtant, ils n’en demeuraient pas moins rapide -bien que moins que les montures Hesperannes- et intelligentes.

Mais revenons à ce Sergent encapuchonnait. Tout de bleu vêtu, son manteau volait au vent dans sa marche rapide, révélant tantôt son revers et la fourrure blanche qui le doublait, tantôt l’endroit et le symbole de Kesha brodé entre ses épaules.
Son visage était largement caché par un tissu qui remonté jusqu’à son nez et cette capuche abaissée sur son front. Il était évident qu’il ne se protégeait pas que des intempéries ou des affres du voyage. Et même en Firion, dans la lande Éridanienne, un cimmérien ne pouvait se sentir frileux. Sans doute, comme beaucoup de personne encore, le souvenir de l’épidémie ne semblait pas être quelque chose qu’il souhaitait revivre. Assez pour préférer un peu d’inconfort au chaud à une lente agonie pernicieuse.
À sa ceinture pendaient et frappaient contre sa hanche ou sa cuisse une belle dague ciselée d’un côté, un glaive dont le pommeau arborait un joyau azur de l’autre.
La poussière du voyage avait quelque peu terni une bonne partie de ses vêtements mais il n’en restait pas moins solennelle et impérial dans sa marche qui le mena tout droit à la grande porte du temple.

Un coup d’œil au soleil avant d’entrer et il sut de quel côté tourner après son entrée.
Mais bientôt, un écho lui parvint du bout d’un couloir, par-delà un angle de mur qui lui restait à franchir.
Tout le zèle du monde aurait bien pu l’habiter à ce moment-là, lorsqu’il reconnut cette voix, son pas ralentit, se fit plus discret pour lui permettre de s’assurer d’avoir bien identifié celle qu’il croyait et puis s’arrêta.

Son cœur se serra. Depuis combien de temps ne s’étaient-ils pas vu ? Entre missions futiles, révisions pour son nouveau grade et autres impératifs, ils ne s’étaient plus vus depuis sa dernière visite médicale, au demeurant… Particulière.

Et puis, il comprit ce qui se disait et il revint à la réalité.


« Je vous le demande une dernière fois : qu'êtes-vous venue faire ici, dame Luxis ? Répondez-moi, si vous espérez obtenir une quelconque aide de ma part.
-Je vous demanderez d’ailleurs de répondre à la question, que vous attendiez cette aide ou non. »

C’est en passant l’angle qui le cachait aux deux interlocutrices qu’il compléta la proposition de la prêtresse. Déjà dans la bouche de la prêtresse, cette proposition semblait impérative, mais il semblait évident que l’agrément du garde cimmérien se voulait être un ordre poli. Il les rejoignit plus avant et s’introduisit tout de même.

« Excusez cette intrusion dans votre conversation, mais vous savez ce que c’est que ces temples… Trop grands, trop déserts ou pas assez… J’ai entendu malgré moi quelques bribes de votre conversation et… »

*Et tout ne m’a pas nécessairement plu* à cette pensée muette, son regard bleu d’acier se posa sur la jeune noble avec une intensité marquée. De ce qu’il avait entendu, la relation entre les deux femmes n’étaient pas en très bon terme et c’était tout naturel pour lui de faire le choix de soutenir mentalement la plus âgée. Mais l’instant d’après, il était à nous tout à fait professionnel.

« …et je m’en suis trouvé curieux. J’enquête sur les récents évènements, voyez-vous. Pourrais-je entendre ce que vous savez, mes Dames, je vous prie. Vous aussi d’ailleurs Dame Dranis. Mes hommages à propos. »

Une main sur le cœur, à la mode martiale cimmérienne, il s’inclina respectueusement, baissant un regard qui ne put s’empêcher, à la remontée, de venir se figer dans les yeux de la future mère.

« Mais décidément, je fais tout en désordre aujourd’hui. La fatigue du voyage, sans doute… » D’un geste las et dans un soupire, il rabattit sa capuche et desserra son cache-nez pour révéler enfin plus que les simples balafres de son front et ses yeux bleus. « Sergent Havelle, pour vous servir. » Il s’inclina alors une nouvelle fois de la même manière que précédemment.

« J’aurais également besoin de savoir si votre sécurité a bien été assurée jusqu’à présent et si vous n’avez besoin de rien Ma Dame. »

Retirant ses gants machinalement, il faisait passer son regard de l’une de ses interlocutrice à une autre, n’oubliant aucune des questions qu’il avait posé et montrant son impatience d’obtenir des réponses.

Pourtant, chaque fois que les yeux bleus et glaciaux croisaient l’émeraude de la prêtresse du nord, ils semblaient se réchauffer imperceptiblement au regard de l’état physique dans lequel « l’Œil de Kesha » se trouvait finalement.

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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeSam 14 Sep - 22:20


Enfin la jolie rose des déserts sortait ses épines acérées, mais outre l’aspect purement protecteurs que pouvaient jouer ces dites épines, lorsqu’on les associaient à des lianes, devenaient une véritable arme de mort. Et Irina semblait jouir d’une bien grande quantité de lianes. La petite rouquine s’amusait bien maintenant, elle avait toujours eu en elle le feu pour venir chercher les ennuis là où il n’y en avait pas et faire part aussi de son ressentit à autrui. Pourquoi ? Aucune raison logique à proprement parler, lorsqu’un se découvre un talent réel pour le croisé du fer et qu’il voue sa vie à combattre dans les arènes, vendre ses services de mort au plus offrant, c’est soit pour se remplir les poches, soit pour le pur plaisir de se battre. Verna était une petite bourgeoise au caractère presque insupportable, et dans la même optique aimait créer des petits conflits de cet ordre pour le pur plaisir de la tension, de l’excitation que cela lui procurait. En sommes, c’était purement et simplement un jeu pour elle. En revanche sa tolérance à l’énervement, à l’excitation provoquée par ce genre de conflit spirituel avait ses limites, et très vite son cœur s’emballa. Mais elle pourrait tenir encore quelques temps.  Lorsqu’Irina joua le même registre, faisant mention des multiples possibilités de décès de Maxine, la lhurgoyf se contenta de répondre d’un petit rire cristallin.

« Oui malheureux, mais pourquoi s’arrêter à la mort simplement ? Elle pourrait aussi se faire enlever, torturer puis violer… Ce serait tragique. »

*C’est pour cela que je ne la quitte jamais.*

Mais là où se délecta Verna c’est lorsque la petite prêtresse se laissa submerger par sa colère, les émotions qui ravageaient l’esprit d’Irina s’enchainaient les unes après les autres, d’abord le sarcasme, puis la colère, et enfin sa résolution l’emporta. Ce simple fait suffisait à faire gonfler l’égo de Verna, de simples provocations infantiles suffisaient à provoquer le feu chez cette femme d’apparence si forte. Mais maintenant la gentillesse qui animait le cœur d’Irina venait de s’envoler, laissant place à un détachement certain dans la tête, mais pas à travers ses paroles. Ce qui impressionna la jeune lhurgoyf qui s’exprima d’une voix presque joviale.

« Alors là vous me bluffez ma chère. Réussir à garder cette sincérité dans la voix, vous faites vraiment honneur à votre réputation. Mais aurez-vous suffisamment de cran pour agir de la sorte ? Auriez-vous réellement la force nécessaire pour tuer un innocent de vos mains ? De voir couler le sang d’un être qui n’a jamais demandé quoi que ce soit, si ce n’est le droit de vivre ? » Après quelques secondes de silences elle lui répondit avec un sourire carnassier. « Inutile de me répondre. » Verna se tortillait toujours comme la petite adolescente qu’elle était, excitée par cet échange dont elle se délectait. « Mais ne craignez rien ma chère, je ne ferai rien pour vous nuire. Je n’aime pas abimer les belles choses, et sachez que je ne mens jamais. Enfin juste de temps en temps. » Verna quitta alors son perchoir, redevant de nouveau la frêle jeune adolescente qu’elle était, n’arrivant pas plus que les épaules de la prêtresse. Cependant, c’est à cet instant que le jeu devint moins drôle, en effet Irina ne semblait pas décider à laisser Verna partir aussi vite.

Elle soupira… et plus encore lorsque cet étranger fit son apparition. D’abord dissimulé derrière son accoutrement de voyageur bigrement voyant, le bleu dont il était paré agressant la vue de la lhurgoyf malgré qu’il fut ternie par la poussière et un aspect usé. Après une intrusion remarquée au cœur de cette conversation, l’intrus se dévoila, laissant paraitre un visage au combien charmant, qui vola un petit sourire à la jeune bourgeoise. En revanche il manqua de peu de ne point se présenter à Verna, ce qui faillit la faire sortir de ses gongs, un homme impoli, aussi beau garçon fusse-t-il, ne saurait obtenir quoique ce soit de la bourgeoise. Néanmoins l’éducation de Verna l’obligeait à rendre la pareil au Sergent Havelle, mettant une imposante parenthèse au cœur de cette discussion.

« Dame Luxis Verna, de Tyrhénium. Ravie »

Fermeture de la parenthèse, se faisant sentir dans la voix de Verna. Laissant de côté son ton jovial pour une réponse plus sèche mais avec une petite pointe d’amabilité encore.

« Ma chère Irina, je crois me souvenir vous avoir entendu dire qu’ici vous n’étiez ni l’autorité suprême, ni quoi que ce soit s’y rapprochant. Je n’ai donc rien à vous dire… » Elle s’arrêta quelques instants pour parcourir le sergent Havelle du regard, avec un petit air arrogant. « Il en va de même pour vous Sergent Havelle. Sauf erreur de ma part ce symbole me dit que vous faites parties vous et vos hommes de la garde cimmérienne, en outre ici nous sommes en Eridania et à moins que vous ne présentiez un mandat faisant montre de vos plein pouvoirs en ces lieux. Je vous répondrai de la même façon que notre bien aimée prêtresse ici présente. » Elle décala alors une de ses petites mèches qui était tombée devant son visage de porcelaine et fit face à ses deux interlocuteurs. « Outre ce fait n’essayez pas d’inverser les rôles, ce n’est pas vous qui pouvez m’apporter votre aide mais bien l’inverse. Car comme vous l’avez si bien souligné, contrairement à vous je n’ai que faire du devenir de ce temple ainsi que tout ce qui se passe entre ses murs. » Elle claqua alors des doigts après avoir levé sa main à hauteur de son visage. « Je peux néanmoins  vous faire part de deux choses, afin que vous retiriez ces grossières accusations à mon sujet. Premièrement j’ai bel et bien eut vent de cette affaire car j’ai pu m’enquérir des récents événements auprès d’une de vos sentinelle qui patrouillait sur la route et auprès du père Brown œuvrant au sein de ce temple même. Deuxièmement je suis suffisamment  aisée et occupée pour perdre mon temps dans une opération telle que celle-ci.  Et à ce propos non je ne sais strictement rien sur le sujet, à part ce qui a été volé. Je vous pose une nouvelle fois cette question. Que pouvez-vous me dire sur ce vol ? »

Avec une synchronisation qui forçait presque le respect, un oiseau au corps d’ébène vint se poser sur le bras de Verna qui se levait. La jeune fille et le corbeau échangèrent alors un regard avant d’écouter la réponse de la grande rouquine, qui avait érigé en son esprit quelques barrières mentales. Réalisant une fois encore qu’elle avait sondé l’esprit d’autrui sans l’avoir voulu, Verna interrompu l’utilisation de son pouvoir, elle savait que la prêtresse ne lui ferait rien. Le sergent Havelle cependant…

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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeDim 15 Sep - 23:55

Lan s'amusa des gestes de méfiances de Irina, la gourde avait été demandée par Adam à un prêtre du temple pour la prêtresse, mais ce geste n'avait eu aucune arrière pensée autre que de lui parler. La vigilance dont faisait preuve la jeune femme démontrait des habitudes peu commune de la population, sans doute que la rousse avait subit des tentatives de meurtres, et en avait peut être perpétrée de ces mains. Ce fut Lan qui répondit d'une voix gênée bien que ce n'était nullement le cas, et il se frotta l'arrière de la tête avec embarras.

"Cette gourde d'eau provient des prêtres, je doute qu'ils l'aient empoisonnée. Quand à moi, je suis d'avantage un escrimeur..."

Aucune menace, ce n'était nullement le but. Cette fois-ci, Adam était vraiment gêné, il avait oublié de se présenter.

"Je vous pris d'excuser mon impolitesse Prêtresse Dranis . Je suis effectivement une nouvelle recrue, malgré mon âge. Je suis le Caporal-Chef Adam Bashere, de l'armée Prétorial Cimmérienne."

Une requête inutile de la part de Irina, Adam et Lan avait décidé d'un commun accord de surveiller Verna, mais elle avait le mérite de l'introduire dans ces connaissances, même lointaine.

*A Peine arrivé, me voila embarqué dans de la politique...*

*C'est juste parfait pour moi, en nous impliquant même de loin, je vais pouvoir voir de quel genre de sang que cette Irina a sur les mains.*

Adam mit sa main à hauteur de son front comme pour saluer un officier supérieur mais avec un petit sourire aux lèvres qui voulait tout dire et rien dire à la fois, à Irina de l’interpréter comme elle le souhaitait.

"J'accepte votre requête, je me demandais moi-aussi, ce qu'une telle personne faisait ici."

Son expression se fit plus sérieuse et emplie d'une certaine sollicitude.

"Veuillez excuser mon impolitesse, encore une fois, mais je suis assez surpris de votre présence ici. Non, que je doute de votre utilité, bien au contraire, votre position demande beaucoup de responsabilité et vos compétences sont plus que confirmés, mais à vous voir, il me semble que votre grossesse est bien avancée. Ne serais-je pas plus sage pour vous et votre bébé d'éviter d'aussi long voyage? Je sais bien que ce vol revêt une grande importance, d'où notre présence, mais il devait bien y avoir d'autres prêtresses compétentes? Encore une fois, je suis bien conscient de dépasser les bornes."

Pendant que Adam parlait au prêtre, Verna revint à la charge,seule cette fois ci. La nouvelle recrue aurait pu profiter pour aller voir Maxine, histoire d'avoir des informations, mais la riche femme ne représentait pas forcément une réelle menace, il était pour l'instant inutile de mettre l'enfant en porte-à-faux. Le Caporal-chef se placa légèrement derrière Irina. Son bras gauche cacher par la prêtresse glissa vers son étui de couteaux de lancés. Avec une distance aussi réduite entre les deux femmes, il serait presque impossible de neutraliser la bourgeoise, surtout sans la tuer, avant qu'elle n'atteigne la prêtresse. Ceci était valable pour la Irina. Au moins il était aux aguets et certaines choses étaient intéressantes à entendre. Comme ces menaces à peine dissimulé de part et d'autres. Ces deux femmes n'étaient pas des enfants de coeurs, mais cela n'en faisaient pas forcément des mauvaises personnes.

Veto Havelle avait du voir la main de Adam, néanmoins il n'en fit pas état, et cette dernière resta dans cette position jusqu'à qu'il se présente.

*Voila mon officier supérieur, finis de rigoler.*

Adam exécuta son salut cette fois-ci à la perfection.

"Caporal-Chef Adam Bashere, à vos ordres."

Attendant ses ordres, Adam nota que Vetto semblait connaître Irina, du moins un minimum, puisque l'officier s'enquit de sa sécurité et de ces besoins.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeLun 16 Sep - 20:56

Sa méfiance en amusait peut-être certains, mais tout cela ne lui suscitait que de l'indifférence. Pour Irina, son comportement était au delà d'un simple réflexe irréfléchi ou d'une prudence extrême. C'était une habitude prise par nécessité, un ensemble de petits gestes qui pouvaient sauver une vie... Non, en fait deux, maintenant. Beaucoup de gens la trouvaient sans doute bizarre ou paranoïaque, ce qui était vrai dans les deux cas, mais pas sans raison. La plupart des mortels n'arriverait même pas à fermer l’œil de la nuit s'ils avaient été exposés au même degré de menace, au même danger constant pesant sur leurs existences... de frêles fils solitaires qui pouvaient être sauvagement coupés à n'importe quel moment. C'était cette douloureuse conscience totalement distincte de la peur qui la rendait lucide en toute situation. La panique n'obscurcissait pas son jugement, et c'était un avantage certain.

C'est pourquoi tout ce beau monde qui l'entourait ne pouvait pas comprendre ses choix. Ils ne voyaient pas au delà de son état de grossesse avancé, ce qui était certes gentil, mais inutile. Après bien sûr il restait à savoir quelles raisons exactement les poussaient à s'en préoccuper, mais il était probable qu'elles soient aussi différentes qu'il y avait de gens présents dans ce temple. Un peu lasse de toute cette attention qu'elle ne recherchait pas, Irina répondit à Adam, à moitié distraite.


« Beaucoup de gens prétendent être ce qu'ils ne sont pas. »

C'était peut-être une phrase générique, mais elle n'en était pas moins vraie et s'appliquait à également à son cas. Car hélas parmi les soldats de Hellas elle avait fait de mauvaises rencontres, certains d'entre eux ayant tenté directement ou indirectement de lui nuire. Et quand bien même cet homme puisse être dénué de toutes mauvaises intentions, elle de son côté ne pouvait s'en assurer, surtout au premier contact... Et évidemment il n'était pas question de prendre des risques. Marchant vers l'intérieur du temple, elle remarqua que le soldat la suivait mais le laissa faire pour l'instant. Tant qu'il ne traînait pas dans ses pattes, ça devrait aller. D'un autre côté elle avait volontairement ignoré cette espèce de salut militaire, qui à ses yeux était absurde. Qu'il soit sérieux ou hypocrite n'y changeait rien... Si théoriquement il devait la protéger, elle n'avait pas vraiment autorité sur lui. Bien entendu officieusement c'était une toute autre histoire, mais était-il déjà au courant de la vraie hiérarchie au sein de la ville et des manigances qui s'y tramaient dans l'ombre ? Elle en doutait, et de toute façon à l'heure actuelle cela lui était égal.

Irina n'était pas une personne égocentrique et n'avait aucun désir de se faire brosser dans le sens du poil. Le seul intérêt qu'avait le pouvoir à ses yeux, c'était d'atteindre son but, son usage seul ne représentait rien. La meilleure des armes n'était ni efficace ni juste sans une main magnanime pour la diriger... Et c'est pourquoi elle voulait se distinguer autant que possible des fautes de sa rivale.


« Je suis moins fragile que j'en ai l'air, même à l'heure actuelle. De plus, les malades n'attendront pas que mon enfant naisse avant de mourir pétrifiés. Bien que je sois fatiguée, le peuple a besoin de moi. J'estime qu'il est de mon devoir de les soutenir et les soigner autant que faire se peut, dans la mesure de mes possibilités... Quitte à déléguer les tâches et me contenter de superviser. Ce n'est pas parce que certains restent terrés derrière leurs bureaux luxueux que je dois commettre la même absurdité. Je suis une femme, un médecin de terrain, pas une saleté de bourgeoise oisive. Et vous avez raison... Il y a en effet d'autres prêtresses compétentes, mais peu qui acceptent de quitter notre ville pour venir aussi loin, en sachant les risques et le travail que cela implique. Seule une paire d'entre elles a accepté de me suivre une nouvelle fois, en plein guêpier. »

La rouquine ne visait aucune personne en particulier, mais plutôt l'ensemble des dirigeants qui ne faisaient rien de concret pour arranger les choses. Que ce soit le Maire qui n'avait rien trouvé de mieux à faire que d'isoler les malades comme des pestiférés dans les quartiers les plus démunis, ou Elerinna qui restait barricadée dans le confort privilégié de ses quartiers... ils logeaient tous à la même enseigne : celle de la facilité et de la lâcheté. Lorsqu'elle regarda Adam pour lui répondre, dans ses yeux brilla une étincelle de révolte, trahissant à quel point ce sujet la touchait de près. Le peuple plus que n'importe quel parent qu'elle n'avait pas de toute façon, était sa famille. Elle avait grandi dans les rues, et avait toujours affiché ouvertement son mépris pour les classes les plus hautes, sans se soucier des conséquences. C'était aussi pour cette raison qu'elle parlait toujours franchement, sans espérer de l'admiration ou de courbettes.

Ces traits expliquent aussi pourquoi elle ne cédait pas un pouce de terrain face à Verna, qui lui tenait tête pour des broutilles qui pourraient être rapidement et simplement résolues. La présence de gens autour ne plaisait certes pas à la serpentine, mais elle se moquait d'être entendue ou non, à ce stade.   Les paroles les plus dures avaient été murmurées en aparté et cela lui suffisait amplement. Il lui était difficile de comprendre pourquoi tant d'acharnement alors qu'elle n'avaient à priori aucun différent personnel, et il paraissait assez stupide qu'elle fasse tout cela simplement par caprice. En cela leurs mentalités étaient sans doute complètement opposées, car Irina ne se voyait pas agir comme une gamine juste pour le plaisir, surtout si cela ne lui apportait rien comme c'était le cas là. Ne répondant pas au départ aux autres provocations, la prêtresse se contenta de sourire.


« Je vous rassure, je ne comptais pas répondre à ça. Je n'en ressens pas le besoin et je n'en vois pas l'intérêt. » Aurait-elle le courage de mettre fin à la vie d'un innocent ? Quelle question absurde. Oh bien sûr cela paraissait pertinent du côté de la jeune aristocrate, mais pour elle cela ne pouvait avoir de sens. Pensait-elle qu'on arrive à sa position, qu'on puisse défendre sa vie ou celle des autres sans se salir les mains, sans jamais avoir commis d'immondices, volontaires ou non ? Pensait-elle qu'Irina avait du temps à perdre en menaces qu'elle n'était pas capable de mettre à exécution ? C'était se leurrer. Enfin, plus généralement, pensait-elle qu'il existe un seul être vivant qui n'ait rien à se reprocher ? Certains étaient simplement plus monstrueux que d'autres, et plus ou moins aptes à le dissimuler c'était là toute la différence. C'est pourquoi ses ambitions n'étaient pas de prendre le pouvoir pour se l'accaparer, mais plutôt de préparer un avenir meilleur pour ceux qui viendraient après elle.

Un sourire en coin fut sa seule réponse à son interlocutrice. Elle n'avait rien à lui prouver, parce qu'elle savait parfaitement de ce dont elle était capable. Libre à Verna de s'imaginer ce qui lui plaisait... Seulement la belle chose qu'elle décrivait n'était pas si belle à l'intérieur. Une pomme dont le trognon était pourri... Et dont seules les graines pouvaient encore pousser. Une rose ardente avec des épines meurtrières. Une fleur avec qui il n'était pas bon de jouer... car à force de lui tourner autour, on finissait par en payer le prix.
Ignorant donc ce qui se passait autour, l’Oeil de Kesha fut simplement arrêtée dans son élan par l'arrivée d'un homme. Lorsqu'il ouvrit la bouche, la rouquine le reconnut immédiatement à la voix, ce qui la fit soudainement taire. Elle ne s'attendait pas à le rencontrer. Oui bien sûr elle l'avait espéré, mais de là à ce que cela se concrétise, il y avait un fossé. Son expression se fit plus détendue lorsqu'il découvrit son visage. Un peu confuse elle le salua de la tête comme elle l'aurait fait avec n'importe quel soldat, toujours pas habituée à ses preuves de profond respect, qui lui paraissaient assez disproportionnées.


« Je suis contente de voir que vous allez bien, sergent Havelle. Ne vous en faites pas je vais bien. Ma sécurité n'est pas vraiment problématique pour l'instant, et j'ai tout ce dont j'ai besoin. »

'Oui, maintenant j'ai vraiment tout ce dont j'ai besoin.' Se dit-elle, son humeur s'en voyant forcément améliorée bien qu'elle ne le démontre pas. Ainsi il était encore monté en grade... Ce qui expliquait peut-être pourquoi il avait été absent. Cependant le fait qu'il n'ait même pas envoyé de lettre l'embêtait un peu. En fait on pourrait même dire que cela la peinait. Se demandant ce qui s'était passé, elle retint la flopée de questions qu'elle avait à lui poser et garda en tête que sa priorité du moment était toute autre. Du moins elle essaya de s'en convaincre.
Faisant face à Verna et Veto qui étaient dans son champ de vision, elle ne se sentait pas confortable avec quelqu'un dans son dos. Il avait beau avoir l'air d'être animé de bonnes intentions, cela ne lui suffisait pas. Irina ne le connaissait pas, et serait incapable de lui faire confiance avant que les événements aient démontré qu'il en était digne. C'est pourquoi elle murmura au caporal-chef :


« Ne restez pas en arrière, s'il vous plaît. Vous êtes un militaire, pas un garde du corps... Et je ne suis pas la seule qui doive être protégée ici. Je pense que Mademoiselle Luxis en est tout aussi digne. Je n'aimerais pas qu'on m'accuse de vouloir attirer l'attention parce que je suis enceinte. »

Il y avait de l'ironie dans sa dernière phrase bien entendu, mais c'était légitime puisque Verna l'avait interpellée justement parce qu'elle était enceinte. Ou du moins c'est ce qu'il semblait. Ceci réglé, elle fit face à Verna, qui semblait toujours peu encline à coopérer en leur disant simplement ce qu'elle faisait là. Se maintenant toujours aussi impassible, Irina sourit d'un air à demi moqueur et lui répondit sur le même ton. « Non, c'est vrai. Je ne suis pas l'autorité suprême de ce temple, mais cela ne veut pas dire que je ne suis pas responsable de ce qui s'y passe. De même cela ne veut pas dire que je vais rester les bras croisés. En tant que prêtresse de premier ordre, j'ai mon mot à dire dans n'importe quel temple, qu'il se trouve en Eridania ou ailleurs. Si je décide que vous n'êtes plus digne de mettre les pieds entre ces murs, aucun religieux ne me contredira, faites moi confiance. Ma parole n'est pas Loi, cependant elle peut vite le devenir, pour peu que j'en ai décidé ainsi. »

Souriant tranquillement, Irina n'était pas impressionnée par la rhétorique de la noble. Elle avait certes raison quant à la marge d'action de la garde Cimmérienne, mais pour ce qui était du reste, elle se leurrait. Les Gélovigiens la respectaient pour son action au monastère, et également sa découverte du remède à la Sarnahroa, avec l'aide d'Othello. Par conséquent, que ce soit par estime ou par obligation, ils ne pouvaient pratiquement rien lui refuser... et surtout pas quelque chose d'aussi trivial que d'écarter une civile qui venait de la menacer. Le fait que ce soit mutuel importait peu, tout comme le fait que ces menaces puissent n'être que du vent. Menacer une religieuse, gratuitement ou non, avait son revers, et il pouvait lui tomber sur le coin du nez à tout moment. Irina n'hésiterait nullement à mentir ou exagérer les propos échangés si cela pouvait l'arranger... C'était une évidence, le b-a ba de la manipulation. D'autre part son attitude visait clairement à montrer à son antagoniste du moment qu'indépendamment de la présence de Veto ou d'autres alliés, elle n'avait besoin de personne pour mettre ses caprices en échec. Échangeant un regard de connivence avec ce dernier, Irina semblait fatiguée malgré l'eau qu'elle avait bu. Tout cela était d'un manque de logique exaspérant.

« J'en comprends donc que vous voulez mener l'enquête sur le vol, par pure bonté ? Est-ce là ce que vous voulez me dire ? » Elle ne cachait pas son scepticisme, car pour elle personne ne faisait jamais rien par pur altruisme. Encore moins quelqu'un qui disait encore une fois n'en avoir que faire de ce que devenait ce temple ou les malades qui l'habitaient. « Qu'avez-vous à y gagner ? » Haussant un sourcil interrogateur, Irina attendait une réponse. Lassée de toute cette discussion qui ne menait nulle part, elle était disposée à partager le peu qu'elle savait... En échange d'un peu de bonne volonté, bien sûr.
Se sentant enveloppée d'une chaleur engourdissante, la prêtresse devait déployer des tonnes de concentration pour ne pas perdre le fil. Quand bien même elle avait bu pour s'hydrater, cela faisait un moment maintenant qu'elle n'avait pas pris le temps de manger correctement. Et considérant la quantité d'énergie qui était consommée par cette deuxième vie en elle, il était normal que ses batteries soient plus vite à plat. S'appuyant du bras donc sur la personne la plus proche (l'un des deux hommes qu'elle ne put identifier dans son état), elle ferma les yeux pour contrôler les vertiges qui la prenaient, la faisant trembler. Saloperie de corps qui flanchait au mauvais moment... Bon maintenant il n'y avait plus qu'à leur faire comprendre qu'il fallait juste qu'elle se repose et qu'elle prenne des forces.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeMar 17 Sep - 15:08

[Hum… Petit pavé ! Achtung ! Warning ! Et autres mises en garde ! Résumé à la fin pour les moins disponible.]

Obnubilé par les deux voix féminines, Veto n’avait même pas fait attention au militaire juste derrière la grande prêtresse. Après tout, qu’y avait-il d’étonnant pour un garde cimmérien de voir que ses homologues faisaient leur travail.

Veto n’était pas né dans les rues, lui. Il avait même eu une enfance plutôt bien lotie… Vers la fin en tout cas. Grandir dans la cité Sylphide et leurs valeurs si bien arrêtées avait ses bons et ses mauvais côtés.
Mais malgré et à cause de cela, son opinion au sujet de la bourgeoisie n’était pas bien différent de celui de la prêtresse, bien qu’ils ne se soient jamais entretenus à ce sujet.

Toujours était-il que lorsque la noble remit en question la légitimité de son interlocuteur, il porta une main sous sa cape et chercha quelque chose alors que les demoiselles continuaient leur joute verbale. Il n’aimait pas voir une femme enceinte sous sa protection se donner autant de mal pour remettre à sa place une enfant capricieuse et de toute évidence gâtée depuis trop longtemps pour espérer la remettre dans une philosophie plus acceptable.
Mais après tout, qu’y avait-il de moins glorieux à attaquer des moulins à vent plutôt qu’une armée ?
Du moment qu’on le faisait avec cœur…
Alors, il laissa faire les choses.

Il venait de refermer ses doigts sur le papier qu’il cherchait lorsque la discussion perdit l’une de ses protagonistes, au moins l’espace d’un instant.

La main de la prêtresse s’ouvrit sur le vide et chercha un appui qui tarda l’espace d’une seconde à se manifester. Mais alors qu’elle allait retomber dans le vide, une épaule preuse vint se glisser sous ses doigts et assura immédiatement le maintien de cette figure trop publique et trop importante aux yeux de tous pour qu’elle puisse ainsi choir. Le bras puissant glissa dans son dos et la serra contre le garde qui ne lui accorda aucun regard. Il ne le fallait pas. Pas avec ce contact.

Sans montrer la moindre perturbation, ayant vu venir le malaise à force de dévorer la prêtresse du regard, il fit ce qu’il avait à faire sans montrer la moindre perturbation.
Sa main sortit de sous sa cape et tendit un papier avec le sceau Hesperan et royal, preuve qu’il était bien ici un homme de loi et d’arme pleinement légitime.


« Je ne devrais pas avoir à montrer ce genre de preuve à une simple citoyenne, aussi noble puisse-t-elle être, mais puisque je ne cracherai pas sur une main tendue, j’accepte de me montrer conciliant, dans l’espoir de vous voir en faire de même. Donnez-moi un instant et je vous proposerai de m’accompagner au lieu de stockage qui a été dévalisé. Toute paire d’yeux supplémentaire ne saurait être écartée sans bonne raison. Et il ne me semble pas que ce soit votre cas. »

Laissant sa lettre de marque à la jeune fille, il se servit de cette deuxième main libre et souleva sans grande peine la frêle carcasse enceinte. Sous ce poids étonnement léger, il faillit marquer un temps d’arrêt. Mais l’ambiance de Hellas atteignait enfin l’esprit resté déjà pur bien plus longtemps que l’on aurait pu l’imaginer. Le paraître, le mensonge, la dissimulation… Toutes ces armes politiques s’emparaient du militaire plus qu’il ne se les appropriait au fur et à mesure qu’il gravissait les échelons.
C’est donc sans hésitation et impassible qu’il éleva le corps trop frêle du léger moineau qu’on disait venimeux. Et après un soupir consterné de circonstance, il osa la regardé, prenant grandement sur lui pour ne pas que sa voix ne tremble.


« Voici ce à quoi mène l’obstination et l’abnégation lorsqu’ils sont en démesure. Vous semblez avoir besoin de repos Ma Dame et je doute qu’on ne puisse trouver un lit dans ce temple pour vous y accueillir. Caporal-chef, je vous la confis. Et Ma Dame, quelles que soient vos réticences, je vous prierai de vous laisser faire. Pensez à votre enfant. »

Les yeux dans les yeux, leurs visages étaient si proches après tant d’absence du moindre regard… Il sentit l’émotion l’envahir alors qu’il ne pouvait se le permettre ici, en ces lieux, face à ce public.

« À ces galons, je devine que vous êtes le caporal-chef Bashere, n’est-ce pas ? Trouvez-lui un endroit calme et loin de tous ces corps de pierre contagieux. Tiens ! Voilà nos hommes. »

Sans lui laissez le choix, un ordre étant un ordre, Veto tendit le corps trop léger à son subalterne et réajusta sa cape et ses vêtements comme si l’affaire était déjà entendue et il se força à ne plus accorder un regard à Irina.
Le caporal-chef Miror, subalterne direct de Havelle arriva avec ses hommes et deux autres soldats cimmériens, manifestement les hommes du caporal-chef Bashere.


« Je prends le commandement comme le spécifie cet ordre de mission. » Il sortit l’autre papier et le tendit à celui qu’il avait repéré être le caporal de l’autre équipe puisque son chef était occupé. « J’aimerais savoir où se trouve les autres prêtresses de Kesha sous votre protection et qui est le prêtre d’Alea qui fait autorité ici. »

Se tournant vers la noble jeune femme, il tendit une main priant qu’on lui rende son bien et une autre invitant à l’accompagner : il était temps de rejoindre ce lieu du crime qui suscitait tant d’ardeur.

Une simple étreinte et déjà le parfum de la prêtresse embaumait chacun de ses gestes. Son cœur tressautait, hésitant entre s’emballait et rester calme, entre sentiments et faux-semblants. Il fallait qu’il reprenne de la distance. Ce cheveux, fil de feu, posé sur son bras, à lui seul était une tentation à se laisser aller à la joie de la retrouver. Ah ! Une seconde ! Qu’elle lui laisse seulement une seconde pour reprendre son calme intérieur ou il ne pourra plus faire bonne figure.

Là-bas, un peu plus loin dans le couloir, trois couchettes, dont l’une prise par un homme au teint livide, faisait face à une haute porte aux deux larges battants grands ouverts. Là-bas était la réserve, sujet de toutes les discussions, objet du délit.


[Veto a présenté à Verna une lettre de marque le mandatant du sceau du roi d'Eridannia. Lorsque Irina perdit ses moyens, il la rattrapa mais si rien ne parait, ses sentiments mal définis pour la prêtresse l'assaillait. Il l'a donc confié pleinement à Bashere et quelques uns de ses hommes, trouvés et ramenés par ceux de Veto arrivent. Il informe donc que Cimmeria l'a chargé de prendre le commandement ici et il s'informe alors sur la hiérarchie au temple et sur les autres prêtresses de Kesha qui sont en réalité sous la protection désormais des deux équipes.
Il souhaite également se diriger vers les stocks dévalisé, un peu plus loin au bout du couloir, là où Duscissio semble avoir été mené, là où des couchettes étaient déjà en place à proximité des grandes portes.]
[J'ai essayé de faire en sorte que si au moins, tous les joueurs me lisaient, ils pourraient y trouver chacun un quelconque intérêt. Je m'excuse cependant auprès de Stella que je ne sais pas bien placer dans le temple, puisqu'elle s'est dit ici et là.^^]
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeJeu 19 Sep - 13:57

Il y avait bien des choses qui ne pouvaient être acceptées. Le pillage en faisait partie, surtout lorsque le peuple était en détresse et que l'on s'en prenait à ce qui pourrait le sauver. Depuis que le Roi avait pris le pouvoir, il avait lancé une grande campagne contre le banditisme sous toutes ses formes. Il souhaitait combattre sur plusieurs fronts, ils voulaient rassembler et sécuriser son royaume. Il ne pouvait plus tolérer la corruption. Lorsque que ce dernier avait appris l'entreprise qui avait conduit à la destruction de nombreux remèdes, son sang n'avait fait qu'un tour. Et comme il l'avait pu le constater, les premières interrogations avaient laissé entendre que le larcin avait été commis par des ladrinis et des nérozias, hommes que le Roi condamnait. Ce manque de scrupules avait conduit les coupables directement dans les geôles d'Umbriel. Toutefois, l'homme de pouvoir savait qu'il devait exister un marionnettiste derrière tout cela. Mais qui? Toutes les preuves conduisaient à Dim, le sage. Mais cet homme était hors de la juridiction d'Eridania... et divisait aussi les opinions.

Pour ce faire, le roi envoya des hommes de son armée, enquêter officiellement ou non aux quatre coins des pays. L'un d'eux était un prestigieux capitaine du nom de Belvian. Il avait beaucoup de fait d'armes à son actif, il était loyal et avait participé indirectement aux rassemblements des preuves qui avaient mis à jour la trahison de l'ancien maire, aujourd'hui défunt. Homme de confiance et discret, il avait décidé de partir sur le terrain pour se renseigner un peu plus en détail sur les faits qui avaient conduits au vol. Il savait beaucoup de chose, mais il avait aujourd'hui besoin de certitude.

Belvian Darin se présenta alors avec un peu de retard par rapport à certains de ses hommes, à l'entrée du temple. Sa haute prestance et son armure rutilante dénotait vraiment de ses soldats et on ne pouvait avoir de doute sur son grade. Ce fut des prêtresses du temple qui l'accueillirent, prévenues de son arrivée par le biais d'un corbeau. Ils confient à ces jeunes femmes son cheval avant de pénétrer dans le temple sacré, d'un pas tranquille mais respectueux des lieux, tentant vainement de ne faire trop de bruits. Mais chaque fois qu'il croisait ses hommes, il avait droit à un salut martial qui ne pouvait lui laisser le loisir d'être discret en ce jour là.

" Messieurs. Inutile de tomber dans tant de formalité. Avez-vous obtenu des informations? "

Entre deux messes basses et un papier passé sous le coude, le Capitaine Belvian commença son inspection. Le premier lieu qu'il visa fut la salle d'entrepôt...


¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Le Capitaine Belvian est là notamment pour répondre à certaines questions concernant l'enquête. Vous êtes libre de l'aborder. Il vous répondra dans certaines mesures.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeVen 20 Sep - 0:29

*Quel étrange réponse...*

Dire que beaucoup de gens prétendaient être ce qu'ils étaient pas, démontrait certaines choses. Cette simple phrase semblait générique, mais le commun des mortels utilisait plutôt des expressions comme "Les apparences sont trompeuses" ou des expressions douteuses comme il en avait entendus dans les bas fonds des villes, car au final ils n'avaient jamais été face à la trahison, et au danger réel. Ces mots sortaient plutôt de la bouche de ceux qui avaient déjà fait confiances à quelqu'un qui se prétendait être un allié. Ce que ne prétendait nullement le soldat, pour l'instant il ne faisait que son job. Il en sourit et d'une voix gaie lui répondit.

"Sauf votre respect mais j'ai vécu suffisamment longtemps et mon expérience est assez grande, pour savoir que ce genre de phrase est utilisé seulement par ceux qui ont déjà été trahis ou qui ont conscience que la confiance est une arme dangereuse placé entre de mauvaises mains. Si vous la pensiez anodine, essayer plutôt "Croire les cris d'une p****n, c'est être le roi des c***". Aussi vulgaire soit elle, il y a une naïveté que la votre ne possède pas. Ce n'est pas un reproche, mais cela me rappelle de mauvais souvenir..."

Adam était étonné par ces qualités morales. Une prêtresse de son rang qui se préoccupait d'avantage des malades qu'elle même était admirable, son dévouement forçait le respect. Lan avait une autre vision, le tueur avait assassiné les pires abominations qui en apparence était la pureté même. Faire des bonnes actions en public ne signifiait absolument rien pour lui, cela avait même le don de l'agacer. Ce n'était pas contre Irina, mais l'ancien nerozias n'y croyait plus depuis longtemps. D'ailleurs ce fut lui qui répondit d'un ton tranchant.

"Tant que vous ne devenez pas vous même une malade pour avoir fait la fière, faites comme bon vous semble. Mais cette fois-ci, c'est moi qui vous renvoie votre phrase: « Beaucoup de gens prétendent être ce qu'ils ne sont pas. »"

C'était le genre d'intervention que Adam n'appréciait pas du tout, Irina devait déjà le trouver suspect, mais au moins cela restait bon enfant, là la suspicion ne faisait plus aucun doute, et voir même, être assimilée à une menace. Parfois, l'ancien fermier se demandait comment Lan pouvait se montrer aussi impulsif et tranchant, alors que c'était sensé être un assassin de premier ordre, dont certaines des qualités premières devaient être la patience et la finesse.

*Ce qui est fait, est fait Lan mais ne t'étonne pas si on se fait empoisonner prochainement...*

Heureusement que le retour de Verna changea la donne mais l'arrivé de Veto Harvelle déçut le nouveau Caporal-Chef. Premièrement, l'officier supérieur n'avait pas vu la main porter aux couteaux de lancer, deuxièmement le Sergent n'avait même ni entendu ni vu le salut de son subalterne. La raison se nommait Irina Dranis. Il fallait être aveugle pour ne pas s'apercevoir que le jeune homme la dévorait des yeux. Verna, qui pourtant était une magnifique jeune femme s'effaçait, elle aussi. Si la Bourgeoise n'avait pas eu une conversation avec la prêtresse, il y avait des chances que Veto ne lui aurait pas adresser la parole. D'ailleurs, le schizophrène nota une certaine réciprocité, rien d'aussi évident, mais le visage de la prêtresse s'était un peu détendu depuis son arrivé.

"Désolé, Prêtresse Dranis, je me suis placé derrière vous, pour ne pas déranger votre conversation mais aussi pour intervenir rapidement... pour défendre Dame Luxis ou vous. Bien que vous soyez une prêtresse de haut rang et moi un soldat de la garde Prétorial, j'ai le devoir de faire respecter l'ordre, même si c'est vous la cause des troubles."

Adam vit que Irina n'était pas aussi en forme qu'elle le prétendait et ce qui devait arriver arriva, la petite rouquine eut un léger vertige. La nouvelle recrue aurait pu la rattraper mais laissa faire Veto, qui dans son désir de protéger Irina en fit beaucoup trop. Le sergent se comporta comme si cette dernière s'était évanouie alors que ce n'était pas grand chose.
Tandis qu'il se vit remettre Irina à son tour, Adam la soutint légèrement, juste pour les apparences et pour signifier à la demoiselle, qu'il avait compris que ce n'était pas grand chose, par contre la suite l'interpela.

"Nos hommes? Je n'ai reçue aucune information que l'on avait placé des hommes sous ma responsabilité."

Un soldat, un caporal à en juger par son grade, lui tendit une lettre qu'aussitôt Adam lu. C'était malheureusement bien ces hommes... il souffla devant tant d'incompétence, à moins que c'était pour tirer au flanc.

"Vous n'avez pas eu l'idée, toute simple, de m'attendre devant l'entrée du temple et d'envoyer l'un de notre unité vérifié si je n'étais pas déjà présent à l'intérieur, plutôt que de vous disperser? Caporal, accompagné le Sergent Harvelle et écoutez bien ce qu'il se dira. Je dois accompagner la prêtresse. Quand à vous soldat, allez chercher le reste de notre unité et aider les prêtres avec les malades. On fera les présentations lors d'un entrainement spécial. Rompez."

Une fois que Veto s'éloigna en direction de la réserve où le vol avait eu lieu, Adam relâcha complétement Irina et fouilla dans sa sacoche attaché au dos de sa ceinture.

"Désolé, c'était les ordres, je sais bien que vous ne m'appréciez pas plus que ça. Et tenez pour l'instant, à défaut de mieux."

Adam lui tendit une morceau de pain du matin.

"Cela ne me regarde pas vraiment, mais ce Veto Havelle devrait apprendre à être honnête avec lui même. Il met en danger aussi bien vous que lui..."


Tout deux se dirigèrent là où se trouvait Duscisio qui dormait. Adam interpella un prêtre.

"S'il vous plait, apportez lui de quoi manger, et si vous avez du miel, elle a besoin de reprendre des forces rapidement. Je vous remercie."

Un frisson parcouru soudain sa colonne vertébrale, son instinct lui disait qu'une personne peu ordinaire était présente. Adam se tourna vers la porte quelques secondes et il vit le capitaine passé et en eu la certitude, cet homme était dangereux.

"Cet homme, ce n'est pas n'importe qui. Il a peut être quelques informations à nous fournir au sujet du vol. J'espère que mon caporal fera le nécessaire en écoutant ce que le Sergent aura à dire, à défaut de poser des questions."
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeVen 20 Sep - 17:41

Depuis combien de temps essayait t-il de se reposer maintenant ?
Allonger sur le lit, les yeux fermés, épuiser mais pourtant n'arrivant pas à s'endormir. Enfin se qu'il pensait quand il ouvrit les yeux avec la sensation qu'un temps infini avait passé. Un vertige quand il essaya de se lever brusquement, se tenant la tête afin de ne pas tomber à la renverse. Aussitôt assis, des sentiments d'inconfort prit possession de son corps en plus des picotements d'une plante qui ne demandait qu'un soupçon de magie pour pouvoir agir à sa guise. Que voulait t-elle à un moment pareil alors que son hôte soufrait d'une fatigue sans nom après le travail immense qu'il avait fait les deux jours précédents. Il devait se lever, il devait aller aider les malades avant qu'ils ne soient tous pétrifier. Oubliant beaucoup de détails à la suite, il fut prit idée de se lever mais tout était fait pour l'empêcher. Le soldat qui était chargé de le surveiller vint à son chevet afin de l'obliger à se recoucher au plus vite, tout ceci parce que Dame Irina le lui avait demandé.
La voix du soldat résonnait dans sa tête mais ne le résonnait pas plus à devoir se reposer. Le devoir qu'il s'était promis de faire le poussait à tue-tête de se lever pour le bien du peuple. Elle l'avait bien cernée, Duscisio était têtu et se pensait capable de tout. Ne voulant qu'à présent se lever pour aider ses pauvres gens, retenu par un soldat qui pensait qu'il devait absolument se reposer – sous les conseils de Dame Irina qu'il disait – le rosier blanc ne voulait rien entendre et se pressait, se forçait même à se lever à tout prix.

Trop faible pour tenir tête au garde, il ne put que rester assis au grand maximum. A quoi bon insister. Au bout d'un instant qu'il abandonna l'idée. Restant calmement assit, il entendit malgré tout des bruits de pas de plusieurs personne s'approchant du lieu qui servait de repos dans l'aile ouest. Deux gardes entrèrent à nouveau, accompagnant justement Dame Irina qui devait avoir fait également trop d'effort et qui plus est fatiguer par son état et celui de son enfant qu'elle portait. Sur son sujet, l'albinos s'en posait des questions. Pouvait t-il les poser ? La prêtresse était la bonne personne à interroger pour certains sujets embarrassants voir personnel. La voyant arrivée, il se leva pour proposer son aide, et y alla personnellement après avoir énoncé ses simples intentions. L'énergie qui était venue pour aider Dame Dranis fut soudaine, il proposa de prendre l'un des lits disponibles, bien qu'aidant pas à la porter par peur de n'être d'aucune utilité et de s'écrouler avec elle.
Une fois posée, Duscisio ne pouvait que prendre place sur le lit à côté, un léger vertige lui prenant la tête malgré qu'il n'avait rien fait de bien spécial. Par contre son regard se disait mécontent, il n'aimait pas se sentir ainsi, incapable de tout, mais il n'y avait pas que ça. Des bribes d'informations s'était fait peu entendre, les gardes parlaient d'une femme qui avait un comportement étrange, qui s'amusait même avec Irina d'une manière déplaisante, se qui avait fatigué la prêtresse enceinte. Quelque chose comme ça du moins. Ne connaissant pas les détails, Duscisio ne pouvait que regarder les deux gardes se parler entre eux, un troisième – celui qui était chargé de surveiller l'albinos – se mela à la conversation pour parler de lui justement. Il fut remplacé au final, l'un des trois gardes était resté pour être à disposition des deux personnes affaiblis et qui plus est, avait beaucoup d'importance dans ses lieux.

Vous allez bien ?

Lui-même n'allant pas au mieux de sa forme, la question était subtile. De nature à plus s'inquiéter pour les autres que pour lui, savoir comment elle se portait était un point intéressant à connaître. Et puis, leur confiance était de plus en plus certaine.

Vous sembliez aller plutôt bien quand je suis entré au temple. Que s'est t'il passé ?

Ne pouvant pas poser trop de question il s'arrêta pour le moment.
Comment se passait l'enquête ? Comment allait les malades, les prêtres et le personnel soignant ? Ce genre de question en somme qui professionnellement parlant était plus important que lui-même.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeVen 20 Sep - 20:42

La tension qui jusque là n’avait de cesse de grimper entre notre dynamique duettiste tourna court bien vite. En effet même si Irina s’amusait encore à vouloir soutirer des informations à Verna, à savoir les raisons pour lesquelles elle tenait à offrir son aide, sa condition la rattrapa bien vite. Ce qui ne fut pas sans provoquer un sentiment de gêne à Verna, qu’elle cacha derrière un sourire amusé.

« Ce que j’ai à y gagner ? Pour l’instant je dirais… rien. »

Oui elle s’en voulait un peu, même si elle savait qu’elle ne lui avait rien fait à proprement parler, dans les faits, c’était leur petite conversation qui avait abouti à un tel résultat. Cependant la vraie nature carnassière de la jeune lhurgoyf n’en restait pas moins présente, et malgré tout un léger sentiment de satisfaction germait au sein de son esprit perturbé, même si les résultats étaient partiellement erronés, pour elle c’était clair, et son égo gonflait encore un peu, d’autant plus que la jeune prêtresse se voyait être épaulée par deux hommes alors que la jeune fille avait combattue seule. D’ailleurs en parlant de ces hommes…

La jeune bourgeoise les regardaient partir, transportant Irina un peu plus loin au fond du temple afin qu’elle prenne un peu de repos. La main de Verna serrait encore la lettre qui lui avait été donné. Elle invita son corbeau à venir se poser sur son épaule, libérant ainsi l’autre main de sa maitresse qui vint ouvrir le bout de papier… Une petite minute plus tard elle referma la lettre l’air contrit.

« Fichtre je vais devoir abonder dans son sens maintenant… »

C’est alors que survint celui qui fit trembler de son aura le temple tout entier. A croire qu’un héros venait de fouler le sol sacré d’Aléa et qu’il, par sa simple présence arrivait éclipser son aura bienveillant. La jeune lhurgoyf, se sentait en danger alors qu’il n’avait même pas encore posés les yeux sur elle, mais était-il seulement dangereux ? Très probablement, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’il soit mauvais. Dans le doute il valait mieux l’éviter cependant il ne trouva pas mieux que de se diriger vers l’endroit où s’était réuni tout le beau monde. Le Sergent Havelle, le Caporal-chef Bashere, et maintenant le Capitaine Belvian… Quelle plaie.

Verna suivit discrètement le mouvement quelques pas derrière le capitaine, lorsqu’elle arriva de nouveau à la hauteur du Sergent Havelle, elle lui restitua la lettre qui lui avait été confiée. Accompagnant son geste par la parole, à demi ton afin de ne pas être entendue par des oreilles qui n’aurait pas leurs places dans cette conversation.

« Fort bien… Je vous dirai ce que vous voulez entendre mais pas tant que cet… homme… sera là. »

Suivant le petit cortège qui se dessinait à mesure qu’il approchait de la salle d’entrepôt, lieu de toutes les interrogations, Verna aperçu la silhouette de sa suivante se dessiner un peu plus loin dans le couloir, marchant à contre sens. Lorsqu’elle arriva à hauteur de cette dernière, la lhurgoyf l’attrapa par la main et la tira vers elle, la forçant à suivre le mouvement.

« Restes près de moi… et tâches de te faire discrète. »

Le capitaine ouvrit le bal, rentrant le premier sur les lieux du crime, suivit par quelques autres qui se dispersèrent autour de lui dans la pièce. Verna elle, resta légèrement retraie. Une simple oreille attentive suffirait à comprendre, et suivre le fil de l’enquête. Qui avait commis ce vol ? Combien étaient-ils ? Par où étaient-ils partis ? Dans quel but ? Allait-on enfin avoir quelques éléments de réponses ?

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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeDim 22 Sep - 16:49

L'esprit trop confus par les vertiges, et trop honteuse de cette preuve de faiblesse, Irina n'avait pas prêté attention à qui s'était porté à son secours tout de suite. Il lui fallut donc une paire de secondes avant de comprendre que c'était Veto qui s'était avancé pour l'aider. Atterrissant contre son torse, elle ne pipa mot, sachant que ce ne serait sûrement pas bien interprété de toutes façons. Inutile d'en rajouter à cette situation déjà embarrassante pour elle étant données les circonstances. Toutefois la fatigue et la timidité l'empêchaient de protester, ce qui pour une fois la fit rester immobile, les yeux fermés, et surtout sagement muette. De toute façon à l'instant rester debout et garder un minimum de dignité était ce qui monopolisait sa concentration et ses efforts. Le reste pouvait bien attendre.

Dans un coin confus de sa tête lui parvenaient les voix qui continuaient de parler, comme si elles résonnaient à distance alors que pourtant ce n'était pas le cas. En fait enveloppée de cette chaleur humaine dont elle avait manqué pendant si longtemps, elle commençait à sentir ses paupières lourdes. Ce que d'autres prenaient pour de la fatigue à cause de sa grossesse ne l'était pas vraiment. Du moins pas seulement. En fait à rajouter à son manque de forces causé par le saut des repas, il y avait un désir latent et obsessionnel causé par Exanimis. Un besoin difficilement répressible de dominer, d'écraser, de faire souffrir. En fait depuis le début de sa grossesse sa communion avec le démon disparu avait grandement augmenté, alors même que son énergie était divisée par deux. L'enfant dévorait non seulement une partie de ses ressources physiologiques, mais aussi une partie de son essence vitale... Cela elle avait déjà pu le remarquer, hélas. Mais comment pourrait-elle expliquer une telle situation ? Si c'était le cas, tous prendraient cet enfant à naître comme un monstre et évidemment ce n'était pas ce qu'elle voulait.

Dans tous les cas le fait est qu'elle se retrouva assez rapidement dans les bras de Veto, ce qui eut l'effet d'un électrochoc. Sans avoir forcément la force de s'agiter pour qu'on la repose, elle posa instinctivement une main sur son ventre proéminent et l'autre afin de tirer sa robe et s'assurer qu'elle couvre bien ses jambes. Rouge jusqu'aux oreilles, son côté pudique ressortit encore plus fort parce que tout ça avait plus ou moins lieu en public. Frustrée par la tournure que prenaient les événements, la rouquine se laissa docilement faire. Cependant avant qu'elle ne soit confiée au caporal-chef Bashere, elle murmura discrètement à l'oreille de Veto sans se faire remarquer.


« Je saurai me tenir c'est promis... mais quand vous aurez un moment, venez me voir. »

Le regard échangé fut aussi court qu'intense, et dans les prunelles de la demoiselle se trouvait une montagne de choses qu'elle avait à lui dire. Seulement le moment ne s'y prêtait pas du tout, et préciser qu'ils devaient parler lui semblait superflu, tellement cela coulait de source. De plus elle ne voulait pas attirer davantage l'attention. Elle l'avait suffisamment fait comme ça et ce malgré sa volonté. Cependant elle avait confiance en ses dons en la matière... Car passer inaperçue faisait partie intégrante de son travail. C'était grâce à ce don qu'elle était toujours en vie après tout. Et c'était assez marrant que ce même don et instinct de survie lui crie à pleins poumons de ne pas faire confiance à Adam Bashere.

Pour cette raison, tout comme pour préserver sa pudeur qui n'était nullement feinte, Irina demanda à être reposée à terre, ce qui fut fait. D'un dernier regard elle vit Veto suivi de ses soldats s'éloigner, et son expression se renfrogna à nouveau. Bien qu'elle n'ait pas montré de signe qui associe sa contrariété à quoi que ce soit d'autre que sa santé, la vérité c'est qu'elle n'avait pas apprécié certaines choses qu'elle avait vues. En plus du fait d'être frustrée de ne pas pouvoir participer à cette enquête qui la touchait de si près évidemment. En outre, elle n'appréciait pas non plus de voir autant d'hommes armés dans un temple, peu importent les raisons.
Sans mentionner le fait que si elle se méfiait de certains gardes cimmériens, elle se méfiait encore plus des hespériens. La parodie de procès auquel elle avait jadis assisté l'avait marquée, et son impression sur le roi était toute faite. C'était un guignol opportuniste comme tant d'autres, à la différence qu'il était né dans la bonne famille pour clamer le trône. Dodelinant de la tête, la petite furie se détourna d'eux et marcha lentement aux côtés du militaire. Lui répondant bien qu'avec du retard, elle ne semblait pas laisser tomber l'idée d'avoir le dernier mot. Et si elle ne comprenait pas les 'sautes d'humeur' de son interlocuteur, elle ne laissait pas tomber pour autant.


« Respect ou pas respect, jusqu'à preuve du contraire ma santé c'est mon problème. Je n'ai jamais rendu de comptes à personne, et cela ne va sûrement pas commencer maintenant. Et pour rebondir sur ce que vous disiez, oui ma phrase s'applique à tous les cas, dont le mien qui n'est pas exception. Je suis religieuse, pas sainte. J'ai beaucoup de défauts c'est indéniable, mais vous verrez par vous-même que l'hypocrisie n'en fait pas partie. »

Son visage toujours légèrement bougon, n'avait pas transmis d'agressivité lorsqu'elle avait parlé. En fait elle se contentait de dire ce qu'elle pensait, mais sans trop se soucier de convaincre qui que ce soit. Irina était peut-être plus jeune, mais elle pouvait presque parier qu'en termes d'expérience de vie elle n'avait pas grand chose à lui envier. Surtout depuis quelques années, où sa vie déjà animée par un rythme soutenu avait encore pris une envolée anormale. Le fait est dans tous les cas qu'elle n'avait rien à lui prouver, et ne semblait pas s'inquiéter du tout des conclusions qu'il pouvaient prendre. Néanmoins cela ne faisait pas d'elle quelqu'un d'ingrat, et c'est avec surprise mais aussi avec respect qu'elle accepta le pain qu'elle tint précieusement. Son attitude pouvait paraître étrange, mais en fait pas tant que ça. Pour quelqu'un qui avait grandi dans la privation, un morceau de pain, aussi rassis, dur et sale soit-il avait toute son importance. Commençant à grignoter avec appétit, elle avait l'air d'une gosse qui venait de recevoir son cadeau d'anniversaire.

« Merci. Hum ? Honnête avec lui-même ? » Distraite par sa nourriture, elle avait l'impression d'avoir raté quelque chose. Donc avec une innocence qui ne lui ressemblait pas vraiment elle avait posé la question, s'exposant sans le savoir à entendre des choses qu'elle ne voulait pas. Regardant les environs avec curiosité, Irina semblait un peu pensive. En fait elle se rappelait toutes les fois où elle était entrée en douce chez le boulanger pour lui voler du pain encore chaud. Certaines fois elle s'était fait rosser jusqu'au sang, mais ça avait toujours valu le coup. « Si vous voulez vous pouvez y aller, je vous délivre de votre punition. Je peux m'en sortir seule. » Dit-elle avec un sourire espiègle, qui n'était pas dépourvu de sincérité pour autant. Son humeur était plus instable que d'habitude c'est vrai... mais c'était aisément imputable à sa grossesse.

Apercevant alors Duscisio qu'elle avait plus ou moins obligé à se reposer, elle sourit de l'ironie de la situation. Elle était dans le même bateau que cela lui plaise ou non de l'admettre. Mais ne disait-on pas que qui se ressemble s'assemble ? Prenant place assise sur l'un des lits avec son pain qu'elle n'avait pas lâché, Irina avait refusé de se laisser traiter comme une infirme. Du repos temporaire, un repas et ça repartirait tout seul. Un peu blasée, elle regardait Duscisio du coin de l’œil, un peu inquiète. Il était probablement dans le même état, mais s’inquiéter pour la santé des gens... c'était son métier.


« Je... crois que j'ai un peu trop tiré sur la corde. J'aurais dû manger correctement lorsque j'en ai eu l'occasion ce qui m'aurait offert le luxe de remettre cette fille à sa place sans passer pour une f... Bref. Cette Verna Luxis ne m'inspire rien qui vaille. J'ignore quelles sont ses réelles intentions, mais ce que je sais c'est qu'elle a une sacrée tendance à chercher les ennuis et ignorer l'autorité. Elle aime jouer avec les gens. Mesurer ses forces avec eux. S'imbiber d'une prétendue supériorité qui n'est en fait que de l'ego mal placé. C'est une grande gamine qui n'a pas pris assez de baffes pour apprendre la vie. »

Son ton était calme contrairement à ce qu'on pourrait croire. En fait on dirait qu'elle parlait effectivement d'une enfant difficile qui devait prendre une correction pour comprendre où se trouvaient les limites. « Et vous comment ça va ? » Intérieurement Irina était assez étonnée qu'il soit seul, mais elle avait trop de tact pour lui demander où était Othello... ou plus exactement pourquoi elle n'était pas avec lui.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeDim 22 Sep - 18:31

Arrivant souriant ironiquement de se trouver dans le même état que lui, Irina ne pouvait que répondre à sa question tout en gardant en main un crouton de pain qu'elle était en train de manger petit à petit. Posant ses yeux dessus comme s'il en était affamé, mais portant à nouveau son regard vers son interlocutrice par respect de la personne, l'albinos pu apprendre quelques informations complémentaire sur les murmures des soldats qui étaient là pour le surveiller à se reposer.
L'information des plus importantes était de savoir se qu'elle avait eu pour être fatigué à ce point par une confrontation avec... Verna ?

Ce nom ne lui disant rien du tout dans les premières descriptions. Mais connaissant certains visages, et le fait que Verna était plutôt un nom féminin, savoir de qui la prêtresse parlait se précisait de plus en plus au fur et à mesure des détails apportés. L'information citant qu'elle aimait jouer avec les gens lui suffit à mettre un nom sur le visage. Elle s'appelait donc Verna. Bien. Une bonne chose d'apprise, mais énoncer qu'elle avait prit sa virginité par le passé était à proscrire... Mais cela n'avait aucune importance, enfin sauf auprès de la femme dont il portait une attention plus que merveilleuse et qui plus ai absente.  Mais tout ceci est de l'histoire ancienne, cette Verna n'avait fait que jouer avec lui et qui plus ai, fait quelques choses qui n'avait absolument rien d'humain.
Il n'oubliera jamais par contre le fait qu'elle lui avait prit du sang la même nuit où elle le laissa se reposer après le contact éphémère qu'elle a poussé. À être trop gentil, le Rosier Blanc s'en est fait avoir et cela ne risque pas de recommencer.

Heureusement, Irina aura su faire sourire Duscisio écoutant jusqu'au bout tout se qu'elle avait à dire sur la fille de joie. Paraissant calme mais loin de l'être sur se qu'il connait des propos et des ressenties réels d'une personne pour en être un maitre en la matière : Cacher se qu'il ressentait... Il l'avait déjà fait de nombreuse fois pour beaucoup de personne, mais cela n'était rien d'amical, comme Irina à l'instant même. Étant souvent affable à la moindre des conversations, il cachait se qu'il était capable d'exprimer de bien nombreuse fois.
La question était maintenant de savoir comment l'herboriste allait.

J'aimerai retourner auprès des malades pour leurs donner le remède dont vous m'avez donné la recette...

C'était pas vraiment une réponse sur sa santé. Mettant pas totalement fin à son sourire, en partie pour cacher les picotements dans tout son corps qui ne voulait cesser pour rien au monde. Et puis il y avait l'état de son essence divine actuelle qui était proche de zéro, raison principale des picotements actuels qui était quand même de plus en plus vifs, et cela commençait à se ressentir, il serrait discrètement les dents, de même pour les gémissements de douleurs qui commençait sérieusement à le faire souffrir. Respirant un bon coup, il continua à citer sa santé avec un peu plus de détails.

Je n'ai plus assez d'essence divines pour pouvoir entretenir la plante magique dont je suis l'hôte. Et qui plus ai pas assez de force pour pouvoir travailler correctement. Pour apporter les sacs au temple, j'ai eu l'enthousiasme de travailler durant deux jours et deux nuits au détriment de ma propre santé...

Grimaçant soudainement, les yeux étonnamment ronds d'un picotement trop vif pour être ignoré, il termina.

Il me faudrait l'une de mes fioles d'antidouleur,... mais je ne les ai pas apporter...

La seule chose qui pourrait arranger était l'une de ses fioles, voir mieux, un peu de magie pour faire pousser un peu la plante car c'était la seule chose qu'elle voulait faire. Les racines et ronces était en train de gigoter dans ses entrailles, signe qu'il connaissait bien par le fait des centaines de se qu'il a lui-même appeler une crise. Aussi étrangement que cela puisse paraitre, dernièrement et depuis peu la Pistilose agissait en présence de quelqu'un non loin de Duscisio. Heureusement d'ailleurs en sachant qu'il avait besoin de quelqu'un pour l'aider dans ses situations. Comme pour Othello lors de l'expédition aux ruines incandescentes, au cours d'une crise dont la douleur surmontait la mort elle-même pour la demander en toute pitié. Et Heureusement, Othello était là ce jour-là. Peut-être en partie pour cela qu'il avait des sentiments pour elle. Et avec la souffrance actuelle, bien que calmer, il pensait à elle car elle était la seule à savoir quoi faire dans ses situations.

Mon dieu. Il voulait la revoir plus que tout.
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitimeLun 23 Sep - 2:04

Voyant que Verna n’avait pas fini de lire et qu’il était pressé, il fit comprendre à l’un de ses hommes de veiller à ce qu’elle le suive ou restitue la lettre alors qu’il allait en avant.
Mais à mi-chemin, le caporal de Bashere le rattrapa et voulu lui faire un rapport pour répondre à la réplique de son supérieur qui le discréditait devant Veto. Le caporal avait préféré laissé des hommes près des deux autres prêtresses et faillit commencer à se plaindre de son caporal-chef qui était resté introuvable au moment de la prise de commandement. Veto l’arrêta brusquement mais sans animosité.


« Caporal, je ne suis pas le supérieur direct du votre. Pour toute plainte ou réclamation, adressez-vous à qui de droit. Tout ce qui m’importe, c’est que les prêtresses soient en sécurité. Et en la matière, vous me semblez avoir rempli cette mission et c’est tout ce que je vous demande. Cela-étant, si votre caporal-chef vous donne à l’avenir un ordre qui entre en contradiction avec les miens, nous reparlerons de ses méthodes.
« Et maintenant, pour l’amour de Kesha, auprès de quel prêtre pourrais-je enfin glaner ces fichus informations au sujet du vol que j’ai demandé tout à l’heure. »

On lui indiqua la salle de stockage et il allait repartir lorsqu’un militaire Hesperan le dépassa d’une démarche imposante et son aura dominatrice n’était pas des plus discrète. Veto faillit se présenter mais l’homme semblait bien plus pressé que lui-même et il ne sembla même pas le remarquer.

L’air un peu renfrogné, il allait désormais se lancer à sa suite lorsque la jeune demoiselle de tout à l’heure le rejoignit. Ils marchèrent alors ensemble vers le lieu du crime.
Il récupéra sa lettre de marque mais resta muet à la remarque de la jeune fille.
Le militaire cimmérien avait dû avaler de longues pages d’étiquette pour obtenir son dernier galon et il se garda bien de toute remarque au sujet d’un représentant de l’ordre d’un pays frontalier qui l’accueillait sur ses terres. Avec un mandat qui plus est !

Veto avait un rapport particulier avec l’essence. Particulier dans le sens où il n’y avait pas été réceptif durant très longtemps, jusqu’à enfin entrevoir ses possibilités pour soudain ne plus être capable du tout de s’en servir. Désormais, il reprenait doucement un contrôle mineur sur ses pouvoirs.
Il avait été l’exception dans ce monde de magie : un terran sans pouvoir. Sans doute aurait-il dut ressentir la puissance métaphysique de ce militaire qui était passé près de lui. Pourtant, il ne voyait en lui qu’un soldat semblant empli d’expérience, porteur de galons et se déplaçant aisément avec une armure : gage d’une force et d’une dextérité tout à fait remarquable.

Veto entra donc un peu après lui dans la salle, croisant des gardes au courant de sa présence et de ses raisons. Il leur fit comprendre que la noble Luxis et ils la laissèrent entrer et puis il alla se présenter à celui qui semblait prendre les choses en main, effectuant son traditionnel salut cimmérien : une main sur le cœur et le buste incliné légèrement.


« Sergent Havelle de l’armée Cimmérienne, à votre service. J’ai ici une lettre de marque de votre roi qui m’autorise à me joindre à l’enquête. En tant que premier fournisseur du remède à la Sarnahroa, c’est un peu Cimméria qui a été volé ici. De plus, suite aux émeutes récentes, la sécurité de nos prêtresses nous semblait nécessiter un renforcement. Vous avez peut-être remarqué certains de mes hommes dans les parages. Leur nombre s’explique par ce qui nous semble une nécessité. N’y voyez aucune remise en question de votre propre service d’ordre.
Permettez-moi de me joindre à l’enquête et de me renseigner sur son avancement.
»

Le caporal de Bashere était toujours à son côté mais ses autres hommes avaient déjà commencé à se disperser dans la salle, déjà habitués aux méthodes de Veto pour le grand nombre de missions effectuées sous ses ordres.
L’un d’eux examinait la porte, d’autres cherchaient une autre issue, et d’autres encore sondaient le mur le plus proche de manière un peu distraite, toquant aux pavés de marbres et examinant les jointures des plaques. Quant à Veto, il cherchait du regard à comprendre comment était organisé les stocks avant que tout ne soit dérangé.


[HRP]Mes questions sont plus implicites que demandées de vive-voix :
-Y a-t-il une autre issue que la porte ? Celle-ci a-t-elle été forcé ?
-Existe-t-il un passage dérobé dans les murs ?
-Comment se présentait la salle auparavant ?
[/HRP]
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MessageSujet: Re: EVENT : L'effet Papillon - Session 2 -   EVENT : L'effet Papillon - Session 2 - Icon_minitime

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