[Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
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_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?

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Duscisio Balibe
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MessageSujet: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeDim 29 Juin - 18:43

La routine d'un métier se passe toujours dans la ville de l’installation de la boutique ou de l'atelier. Néanmoins il arrive de temps en temps que des traits différant nous tombent dessus, aussi bon que mauvais, ses choses permettent de continuer son activité par le plaisir des bons moments plus que des mauvais. Un malade guérie après des semaines d’inactivité, une vie sauvé à cause d'un petit empoissonnement quotidien d'une viande avariée causant des maux de ventre douloureux ou encore celle d'un petit enfant qui s'est blessé en tombant alors qu'il jouait avec ses camarades. Puis il y a le plus pénible dans ce métier qui se cause par l'impossibilité de guérir quelqu'un, ou simplement qu'un traitement n'est pas assez efficace et que la mort du patient arrive finalement à son compte malgré le temps passé à ses côtés.
En tant qu'herboriste, le mauvais pousse à être encore plus persévérant pour ainsi éviter les prochaines erreurs ou avoir plus de possibilité dans la guérison d'une personne. Bien entendu, Duscisio a déjà vu des personnes mourir malgré sa présence. La famille n'en a le plus souvent jamais voulu. Ils savaient parfaitement que la réputation de ce jeune homme prêt à tout pour le bien d'autrui, malgré que celui ci était émotif par moment et montrait un visage bien plus désolé que les proches du défunt. Cette dernière expérience, il en eut l’existence il y a quelques jours d'un malade gravement atteins et ceux après des mois de traitement et d’essais. Certaines maladies sont incurables, et Duscisio le sait bien. N'étant pas médecin mais en accompagnant un assez souvent dans ses cas-là, il ne peut que sous la demande prendre se qu'il pense être juste pour la guérison.
Ne pouvant qu'être désolé, la femme du malade ne pouvait que pleurer à la triste nouvelle qu'il lui était annoncé après des semaines de traitement, le fils à ses côtés essayant de la réconforté remercia de toute l'aide qu'il avait pu apporter malgré tout.

Ne pouvant laisser tomber une journée de travail et de plus en plus déterminé à se que cela n'arrive le moins possible, Duscisio se fit laisser à l’acharnement dans son travail afin de trouver de nouveau remède à partir de plantes ou de mélange de plante avec les bases qu'il connaissait sur le bout des doigts et ceux jusqu'à la fin de sa vie. Aussi jeune était t'il, le sens de la responsabilité était très forte.
A cette idée, le chemin de vie voulait qu'il continue donc ses livraisons en ville. Se qui le mène aujourd'hui chez un apothicaire afin d'y vendre quelques plantes et en prendre d'autre selon le besoin de chacun. Le temps vint parfois à manquer et c'était le cas présent pour faire quelques remèdes se qui oblige à annuler les voyages de plusieurs jours pour faire des achats. Habituellement, c'est l'apothicaire qui lui achète ses plantes après lui avoir envoyé une commande, une aide financière toujours apprécier même s'il ne manquait absolument de rien. Travaillant sans arrêt durant la journée à la culture des plantes rares et à leur utilité dans les potions qu'il fabriquait, il sortit donc en tenue de ville sans pourtant oubliant sa cape pour le protéger du soleil commençant sérieusement à taper sur la tête. La saison chaud arrive, même si l'atelier du jeune homme était relativement frais, c'était pas le cas de la serre qui était installée dans l'arrière de boutique qui était particulièrement chaude. Idéal au développement de certaine plantes, au contraire d'autres qui demandait beaucoup d'eau en contre partie.

C'est ainsi donc, que l'on revient à son déplacement chez l'apothicaire, sous sa cape rouge, capuche lui couvrant la tête, assortie avec le Myste rouge recouvrant le ciel depuis plusieurs jours maintenant rendant la magie impossible d'utilisation dans la ville. Ce n'était pas gênant, autre le fait qu'une certaine plante ne le supportait pas mais totalement immobile par manque de magie. Soit.
Le temps assez ensoleillé pour causer des insolations à Duscisio, il restait le plus souvent dans les coins d'ombre des rues de la ville pour se rendre à la boutique de la ville, muni d'un gros sac de plantes à vendre et a échangé contre d'autres donc il manquait cruellement dans ses propres stocks.

La clochette retentit pour annoncer son entrée, une salutation distincte pour se faire reconnaître de sa voix de jeune homme particulière. Le propriétaire de la boutique arrivant immédiatement pour servir le client, reconnu l'albinos notamment à ses yeux rouges-sang. Le sourire qu'ils s'échangèrent annonça le commerce.

Ah. Bonjour Duscisio. Tu tombes plutôt bien, j'étais en train de préparer les étagères pour la commande que je t'ai envoyé. Tu as tous dans le sac ?

En effet. J'aimerai savoir s'il te restait quelques plantes donc la liste se trouve écrit ici, répondait-il en sortant un feuille de son sac

Je vais voir ça. Attend moi ici.

Duscisio restant immobile devant le comptoir, posa son sac pour s'alléger l'épaule et ainsi y poser les plantes donc l'apothicaire avait lui besoin pour son propre usage.


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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeLun 30 Juin - 20:24

La routine du métier fait partie du plaisir que l’on peut en tirer. Elle vient des petits rituels qui permettent au bon ouvrier de vérifier que tout est en ordre que chaque outil est à la bonne place que tous les réflexes professionnels sont opérationnels. C’est grâce à cela que le professionnel obtient les résultats escomptés, qu’il donne satisfaction au client. La gouge caressante  du menuisier, le regard acéré de l’herboriste dans la plaine, les caresses affûtées de la catin et la lame précise du spadassin.

L’ébéniste se félicitera du regard admiratif du client sur un assemblage ingénieux, l’apothicaire s’émerveillera de la découverte d’une nouvelle propriété d’une nouvelle plante, la courtisane goûtera le regard des hommes sur son corps ou l’orgasme de son client et l’assassin la mort propre d’une âme qui se sera fait trop d’ennemis…

Chacun à sa façon est en mesure de mettre toute son application en jeu chaque jour. Bien sûr, nul n’est à l’abri de l’échec : l’impossibilité de réparer la crédence antique, la saison qui s’attarde empêchant la récolte de la plante tant convoitée destinée à soigner le malheureux, les caresses erratiques qui laissent de marbre un corps frustré ou l’agonie inutile d’un assassinat contrarié…

Plus que personne, Elië Valanatëel avait conscience de tout cela et mettait un point d’honneur à donner satisfaction à ses clients et ce, d’autant plus que cette satisfaction correspondait le plus souvent à son propre plaisir.

C’est pourquoi, tout comme elle entraînait on corps et s’inquiétait de sa garde-robe, elle faisait régulièrement l’inventaire de ses lames et de ses potions.
De même parcourir des ouvrages à même de lui inspirer de nouvelles façon de satisfaire sa clientèle était lui semblait-elle indispensable… Et de fait, celui qu’elle  venait de refermer s’était montré très instructif. Il lui fallait cependant, vérifier le contenu de sa pharmacopée. Comme elle s’y attendait, aujourd’hui un ingrédient manquait…

Ne vous y trompez pas, vous n’allez sûrement pas assister à un congrès d’herboristes et d’apothicaires ennuyeux. Les potions peuvent avoir divers usages, pour peu qu’on les « servent » à propos. C’était assez rare il est vrai la coquine rouquine préférait l’usage des lames et la vue d’un joli filet de sang à l’usage hasardeux des poisons. Mais parfois, il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur… Une fois que l’on s’est engagé sur un contrat il n’est plus temps de faire la fine bouche, sa réputation d’exécutrices implacable, même si elle restait anonyme, ne devait souffrir aucun échec. C’est très mauvais pour le commerce…
Elle referma doucement l’armoire à onguents et fioles. Il était temps de faire quelques courses…

Quelques minutes plus tard, elle passait le portail de son jardinet une aumônière à la ceinture, enveloppée toute entière d’une mante gris orage.
Elle savait où se rendre, une petite boutique avait coutume de la satisfaire. Située dans un quartier commerçant des plus tranquilles, elle ne manquait jamais de rien…

Elle lança un regard vers le ciel de cinabre et prit la direction de la dite boutique. Lorsqu’elle y parvint, elle jeta un œil à l’intérieur par la vitrine afin de s’assurer qu’elle n’aurait pas attendre trop longtemps. Faire la queue lui était insupportable alors que la patience dans bien d’autres domaines faisait partie de ses plus grandes qualités. Seule une personne semblait attendre et l’apothicaire semblait partie, sans doute dans l’arrière-boutique…
Elle poussa la porte et s’approcha du comptoir sans prêter attention à la clochette qui avait salué son entrée.
Elle posa ses mains gantées de dentelle vert anis sur le marbre poli et adressa un léger signe de tête accompagnée d’un non moins léger sourire en direction de…
…Et bien d’une étrange personne si on en jugeait par ses couleurs: blanc de peau, blanc de cheveux et rouge de prunelles.
Mais Elië Valanatëel était une personne bien élevée et il était hors de question pour elle de dévisager l’inconnu. Elle se contenta de scruter les étagères toujours tirées au cordeau espérant y trouver ce qu’elle cherchait, tout en pianotant sur le froid comptoir noir veiné de blanc.

Elle n’eut pas longtemps à attendre avant que le vieil apothicaire ne refasse son apparition toujours cassé en deux par les ans la tête chenue, il posa quelques paquets de papier devant le garçon avant de se tourner vers la femme qui le gratifia d’un sourire par avance reconnaissant, sûre qu’il lui donnerait satisfaction…

« Tient mon garçon, je crois que tout y est…"

Il tapota sur le pile de petites enveloppes qu’il venait de rapporter de sa réserve.

"Madame ? Vous désirez ? »

La cliente sortit de son aumônière une petite liste écrite sur un petit parchemin qu’elle avait pris le temps de rédiger afin de rien oublier :


Molène
Astragale
Viviman
Scutellaire
Gingembre


Le vieil homme prit quelques instants pour la lire avant de tordre la bouche en une moue contrite et déçue. Lui montrant le troisième article il avoua :

« Le reste oui, mais ça hélas… C’est assez rare vous savez… »

Il jeta un coup d’œil vers l’albinos afin de vérifier sa satisfaction ou avoir son avis? La femme n’aurait pu le dire…
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMar 1 Juil - 0:28

La clochette retentit encore une fois pour annoncer un nouveau client, ou plutôt une nouvelle cliente d'après se que pouvait voir Duscisio du coin de l'oeil pendant qu'il était en train de débarrasser son sac des bien qu'il allait offrir à l'apothicaire pour se qu'il allait lui donner en échange. Sans prêter fortement attention et sur le peu qu'il avait vu il ne pouvait rougir de voir une très belle femme aux cheveux de feu, beaucoup plus rouge que sa propre cape donc la capuche lui avait été retiré par politesse et donc les cheveux laissaient entrevoir la particularité du client qui était là avant elle.
Il remplissait avec délicatesse le comptoir de différents biens végétales sur le comptoir de la fameuse commande qu'avait demandée l'homme propriétaire de la boutique actuelle. Éventuellement, la cliente aurait la possibilité de reconnaître se qu'elle était venu chercher sans qu'il soit au courant. Peu de chance mais tout à fait possible. La variété de plantes était bien présente, il faut dire que c'était une assez grosse commande que Duscisio pouvait se permettre de faire échange pour beaucoup de raisons comme celle de ses stocks importantes de certaines pour son propre usage dont il en a pas encore la nécessite actuelle de les utiliser. La saison ou les besoins actuels des clients toujours différents d'un jour ou d'une saison à l'autre. Se qui le menait donc ici était une importante commande.

L'apothicaire revenus avec le tout est le moment de laisser le jeune garçon vérifier cela le temps qu'il s'occupe de la jeune femme qui ne lâchait traître mot pour se contenter de donner une liste écrite sur un petit parchemin.
L'albinos ignora l'échange pour ne pas se mêler d'affaire qui ne le regardait pas forcément et continua de ranger une à une les enveloppes données dans son sac après vérification à l'odeur et la vue de leur contenue alors que finalement, l'homme prononça un mot qu'il connaît bien, le mot « rare » pour ainsi dire, Duscisio en était un spécialiste si on pouvait le dire, le vent courait de plus en plus de sa culture de plante rare dans sa propre demeure se qui l'obligeait d'ailleurs à prendre de plus en plus de précaution pour éviter les voleurs...
Comme s'il avait un gros point d'interrogation au-dessus de la tête alors qu'il était regardé par les deux personnes présentes, il lui fut présenté la liste en question pour savoir s'il en possédait, l'apothicaire lui précisant du doigt le troisième article. Rangeant la dernière enveloppe de ses mains avant de prendre la liste pour la regarder de plus prêt, l'écriture proche de la calligraphie de la jeune femme.

La Viviman ?...

Sans demander réellement la confirmation, Duscisio semblait fixer le nom dans une intense réflexion, totalement immobile puis par réaction du veille homme, il tilta comme réveiller d'un sommeil léger.

Euh oui pardon. Le nom me revenait pas mais je dois en avoir deux ou trois plants dans ma boutique.

Il reposa la liste sur le comptoir et continua de vérifier les trois dernières lettres. Concentrer à nouveau sur son occupation non par impolitesse mais par obligation comme la demande d'une concentration olfactive et de la vue nécessaire à la reconnaissance des biens données. Sur la dernière lettre il précisa une chose avant de continuer, alors que l'apothicaire soulager de savoir qu'il en avait était partie chercher le reste de la liste de la rousse demoiselle.

J'aimerai savoir pour quel usage vous en avez besoin ? Non pas que je refuse de vous en procurer mais c'est une question pour toutes personnes à qui je n'ai jamais fait commerce. Principes de base de ma famille qui se doit d'être respecter contre toute attente quitte à refuser la vente. Je suis un altruiste vous voyez ?

Précisant bien ses intentions de bienfaisance, Duscisio lâchait en complément un sourire sincère pour ne pas l'offensée si jamais son but dans l'usage des plantes étaient malfaisante. Bien loin de douter de la nature de la jeune femme qu 'il ne connaît aucunement, l'albinos avait des principes bien à lui et les respectait depuis des années.

Je suis par contre en pleine attente d'une préparation qui devrait se terminer bientôt. J'espère que vous avez un peu de patience pendant que je traite votre demande.

Il était difficile de dire que Duscisio n'était pas quelqu'un qui se relâchait aucunement la journée. Ici même il travaillait, toute marche d'une destination à une autre était du travail en cours, encore et toujours.

Je suis très occupé ses derniers temps.


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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMer 2 Juil - 11:18

Elle ne cacha pas sa déception alors qu’on lui annonçait que l’un des articles risquait de lui faire défaut. Elle savait bien qu’il ne poussait pas telle une mauvaise herbe dans les jardins sinon pourquoi se rendre chez un apothicaire ? Mais celui-ci ne l’avait jamais déçue jusque-là et son désappointement n’en était que plus grand. Le pianotement sur le comptoir se fit plus impatient.

L’albinos au moins semblait satisfait de son échange. A sa façon appliquée et systématique de traiter sa commande et sa livraison on pouvait deviner aisément qu’il était de la même branche, même s’il semblait également courir le monde vue sa mise propice à parcourir les chemins, les monts et les vaux. Dégagée de sa déconvenue elle eût apprécié le jeu des doigts sur les petits paquets et sa dextérité à les trier et les arranger pour les faire entrer dans son sac.

Mais au contraire, elle se voyait déjà obligée de chercher un autre fournisseur… Elle ne fit même pas attention à l’invitation du vieil homme  à observer la liste par le jeune client, toute occupée à faire passer dans son esprit son carnet d’adresse. Par contre ce fut la mine du jeune garçon qui attira son attention. La mention du Viviman semblait l’avoir sorti de sa concentration toute entière tournée vers ses herbes, comme s'il s'était piqué en manipulant une ronce traîtresse.
Ce pouvait-il que cette plante soit si rare ou que ses propriétés soient si extraordinaires ? Ce pouvait-il aussi que l’individu au regard de sang soit aussi compétent que l’apothicaire ? L’espoir renaissait pour Elië, d’autant qu’il prétendait en avoir dans sa boutique.  Elle adressa un sourire reconnaissant à la providence qui avait placé l’herboriste sur son chemin.

Ses doigts avaient cessé leur concert percussif sur le marbre et la main désormais détendue glissa imperceptiblement vers son sauveur potentiel alors que sa jumelle faisait tomber gracieusement le capuchon de sa mante sur ses épaules, finissant de dévoiler son charmant minois et sa chevelure flamboyante que l’on avait pu entrevoir jusqu’alors au détour d’un chatoiement d’étoffe.
Elle se sentait maintenant tout à fait détendu et les soupçons affichés du jeune homme ne pourrit en rien gâcher sa bonne humeur, d’autant qu’il avait eu la délicatesse des formuler avec amabilité après que le boutiquier eut disparu  dans sa réserve;

*Un altruiste ?*

« J’ai une admiration toute particulière pour les altruistes »

Laissa-t-elle échapper de ses lèvres sensuelles sur le ton le plus ingénu qui soit, tout en faisant un pas vers l’herboriste.
J’en vois parmi les lecteurs qui s’amusent déjà du vilain mensonge de la coquine rouquine. C’est que sans doute ils n’ont pas encore cernée sa personnalité. Si, en effet, l’égocentrisme pouvait la définir en partie, c’était aussi une des raisons pour lesquelles, les altruistes, les désintéressés, les généreux, les bons samaritains, constituaient une espèce fascinante pour elle. Regrettait-elle de ne pas ressentir ce genre de sentiment pour son prochain ? Essayait-elle tout simplement de les comprendre et de les décrypter ? Toujours est-il que ce qui pouvait passer pour une odieuse hypocrisie, ne l’était pas complètement…

Elle prit un ton mutin et badin.

« C’est que j’ai un vice… J’adore empoisonner mon prochain. J’adore leur faire avaler tisane de menthe ou de tilleul et autres décoctions fatales »

Elle laissa échapper le rire de la femme enfant qui faisait partie de sa panoplie, le rire toujours prompt à attendrir la gent masculine. Elle reprit son sérieux plantant le regard candide de la Sindarine Elië Valanatëel tout en posant ses doigts sur ses lèvres entrouvertes.

« Je ne vous ai pas choqué au moins… C’est tout moi ça, il suffit que quelqu’un se montre serviable avec moi et je me laisse aller à plaisanter comme si j’étais de ses amis… »

Elle s’approcha encore et posa sa fine menotte sur le poignet ganté de son chevalier aux herbes providentielles.

« En fait j’essaie d’avoir toujours sous la main de quoi soulager mes « amis » et j’ai lu que les graines de cette plante était très efficace pour traiter asthme bronchite et fièvre. »

Son regard pétilla espiègle et frivole.

« Et puis ces petite graines sont tellement jolies ! Sur les gravure que j’ai pu voir, on dirait de petites coccinelles sans points »

Elle laissa passer quelques secondes le visage candidement interrogateur, observant le visage blafard pour évaluer jusqu’à quel point elle avait convaincu le jeune homme. Sa main se retira doucement du gant de l’albinos…

« M’aiderez-vous à me procurer ces graines ? »

Elle lui rendit son sourire espérant ainsi finir de le rallier à sa cause. Les dernières phrases de son interlocuteur la firent jubiler intérieurement.

*Je suis très patiente…  jusqu’à un certain point…*

« Vous êtes un amour ! Mais je ne veux pas bouleverser votre emploi du temps !... Je vous accompagnerai volontiers chez vous pour prendre livraison de ces jolies graines »

Elle marqua encore une hésitation avant de finir comme si elle envisageait un refus.

« Enfin... Si vous êtes d’accord évidemment »

Des pas trainants annoncèrent le retour de l’apothicaire. Celui-ci ne pouvait manquer de remarquer la satisfaction de sa cliente mais n'y fit pas allusion.

« Je crois que le reste de votre commande est là.. » annonça-t-il en posant un petit paquet d’enveloppes sur le comptoir.
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMer 2 Juil - 13:29

Quand elle s’aperçut qu'elle venait de trouver la bonne personne dans le malheur de ne pas avoir le troisième article, la jeune femme se dévoila de sa capuche pour montrer les traits attrayants de son visage et de sa chevelure de feu et un regard empli d'une joie certaine. Le complimenter par son admiration pour les altruistes avait quelque chose d'étrange pourtant. Qui ne devait pas être altruiste se devait de faire bonne impression devant un altruiste en lui-même. Il en restait perplexe alors qu'elle lançait qu'elle adorait empoisonner son prochain. La première phrase ne lui fit réagir, mais ses yeux avec quelques peu changer par son iris rond devenant celle d'un serpent d'un seul coup. Restant ainsi jusqu'à qu'elle complète par leur avaler des tisanes comme des boissons fatales. Pendant qu'elle riait de manier enfantine, Duscisio ne pouvait que fermer les yeux tout en baissant la tête et souriant.

Si je peux me permettre, je pense que votre charme naturelle ferai tomber la plupart des hommes par un simple regard.

Bien qu'il montre une attitude détendue, il préférait garder ses distances tant qu'il ne connaîtra pas un peu plus la personne. La méfiance est un atout qui permet parfois de ne rien faire d'idiot ou de mal contre son gré.
Elle compléta après ceci qu'elle plaisantait et faisait comme si c'était déjà son allié et ami. Il sourit un peu plus pour ne pas montrer sa méfiance et alors qu'elle prit son poignet, il regarda la main de la jeune femme puis son visage alors qu'elle continua de lui décrire pourquoi elle avait besoin de la Viviman. Prendre soin de ses amis, les soulager de fièvre, asthme et irritation de la gorge. Sans oublier qu'elle trouvait les graines jolies. Elle ne montrait rien de malfaisant.

C'est exact. Vous devez, en effet, faire montrer la température de vos amis.

Une femme aussi charmante et attirante devait avoir beaucoup d'amis voir d'amants. Son charme naturelle n'avait guère effet sur l'albinos qui restait de marbre à son attirante présence. Se demandant parfois si elle ne cherchait pas justement à faire de lui l'un de ses amis. En tant que bon herboriste, il prenait soin de ne rien dire de plus sur cette graine qui avait par contre d'autres particularités d'après la description qu'elle avait donnée, s'il ne faisait pas d'erreur. Elle demanda s'il allait pouvoir lui procurer ses graines.
Ayant accepté déjà depuis longtemps sa demande se répéter oralement aurait été de trop et il posa un « oui » de la tête pour confirmer, afin de lui demander après si elle possédait un peu de patience à cause de son travail actuellement en cours pendant qu'il faisait cette livraison.

Je vous attend dehors une fois que vous avez votre commande ici.

Mais à peine eu t-il le temps de se rendre à l'extérieur que l'apothicaire arrivait déjà, enveloppes à la main. La sonnette retentissant pour annoncer un départ de l'albinos qui attendait quelques pas après dans la direction de sa boutique, à l'ombre pour être précis ou il était en train de mettre sa capuche rouge pour affronter le soleil encore un peu éblouissant pour lui. Attendant qu'elle range ses affaires, l'herboriste lui regardait les quelques passants le saluant par reconnaissance. Faut dire que le manquer du regard était rare, surtout sur le fait qu'il portait actuellement une cape rouge, bien visible. Il ne se cachait plus du monde maintenant après tout. Il rendait service au monde entier avec son travail.


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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMer 2 Juil - 17:29

« Vous êtes adorables ! »

Elle suivit le garçon des yeux  alors qu’il sortait de l’échoppe, intrigué par cette façon de réajuster si vite son capuchon de cape, puis, se tourna vers l’apothicaire tout en ouvrant son aumônière.

« Il a l’air d’être un très gentil garçon…
__ Tout le monde l’aime en ville. Toujours prêt à rendre service et très bon herboriste avec ça.
__ Ce n’est certes pas avec sa conversation qu’il se fait des amis. "


Le vieil homme ne put s’empêcher de rire à l’allusion de sa cliente.

« Non en effet, il est très… secret… En fait à part le fait qu’il soit un bon herboriste je ne sais rien de lui…
__ Une aversion pour le soleil ?
__ Vous faites allusion à sa façon de se couvrir ? Hélas, le pauvre… Sa peau blanche ne supporte pas le soleil direct.
__Oooh ! Ce doit être contraignant… »


Le soleil était une des merveilles que louait le plus Sylimea et imaginer devoir s’en méfier à cause d’une histoire de couleur de peau lui fit compatir un instant au malheur du jeune herboriste. Elle jeta un regard dans la rue comme si son regard avait pu réconforter l’albinos, mais il avait disparu, sans doute abrité de la lumière…

La jeune femme régla les quelques pièces que ses achats représentaient. En même temps elle ruminait le ton détaché avec lequel le jeune herboriste faisait allusion à ses charmes. Elle aurait pu s’en trouver blessée, mais en l’occurrence, elle en était plutôt amusée et presque attendrie.

*Peut être un puceau qui se réserve pour son grand amour ou alors a-t-il déjà quelqu’un dans sa vie qui occupe toutes ses pensées et toutes ses nuits…*

Elle sourit à autant  à cette pensée qu’au boutiquier qui lui remettait son petit paquet, impatiente de rejoindre l’albinos dans la rue.

« Merci et à bientôt !... »

Elle se recoiffa de son capuchon avant de passer le seuil de la boutique et jeter un œil alentour dans la rue afin de trouver où pouvait se cacher son pourvoyeur d’herbes rares. Elle le localisa du côté ombragé de la rue encapuchonné et attendant patiemment en saluant les gens qui semblaient le reconnaitre.

*Avec une allure pareille pas étonnant qu’on le reconnaisse…*

Il y avait fort à parier que son absence du paysage du quartier devait faire parler, exprimer des regrets. Tout le contraire de ce qui se passerait si elle venait à quitter la ville. Personne ne se soucierait de l’absence d’une courtisane égocentrique. A cette pensée elle eut un petit pincement au cœur, mais retourna bien vite à sa préoccupation première.

Elle n’était pas du genre à perdre de vue un objectif et cela la rendait opiniâtre, voir implacable. C’était un gage de satisfaction pour ses clients, quelle que soit l’occupation à laquelle on faisait allusion. Pourvu qu’il soit argenté, le plus décati des vieillards jouissait entre ses mains tel un adolescent et le pauvre hère qui  lui était désigné comme victime ne pouvait espérer échapper à sa traque.

Elle se planta comme une enfant impatiente devant l’homme à la cape rouge, les doigts de ses mains croisés contre elle.

« J’espère que je ne vous ai pas trop fait attendre. J’ai cru comprendre que vous étiez très occupé… »

A un taiseux, il fallait opposer un moulin à parole et Elië se sentait d’humeur loquace, maintenant que ses soucis d’approvisionnement étaient réglés.

« Mais je ne me suis pas présentée : Elië Valanatëel, votre débitrice… »

Une façon de demander l’identité de son bienfaiteur. Si si, elle était capable d’employer le terme de bienfaiteur et pouvait même à l’occasion se montrer reconnaissante et pour le moins, évitait toujours de contracter des dettes. Les bons comptes font les bons amis et surtout évitent de se faire des ennemis.

Elle se pencha de côté pour essayer de croiser le regard sanguin de l’herboriste, le regard interrogateur qui voulait dire :

*On y va ? *
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMer 2 Juil - 18:21

Le cours instant qui le fit attendre eu le passage de plusieurs personnalités passant devant lui, l'une d'entre elle était un homme avec qui Duscisio avait déjà eu affaire qui s'approcha de lui pour le remercier encore une fois de lui avoir sauver la vie. Il n'y avait rien de plus naturelle pour lui que d'aider son prochain, surtout dans les circonstances de ce cas là qui était une maladie du cœur, mais qui malheureusement n'avait pas été guérit totalement c'est pour cela que l'homme en question allait lui parler d'ailleurs. Il précisa qu'il avait fini la fiole du remède et qu'il voulait savoir s'il en avait en stock  pour qu'il puisse passer en conséquence.

Tâchez de passer je vous en fournirai un ou deux flacons en attendant de vous en faire suffisamment pour vous dépanner.

Il faut dire que la Sanguine, potion donc il parlait, avait été possible lors de l'un de ses voyages pour récupérer la fleur des cendres pour ingrédient, une plante rare qui pousse dans le pire endroit qu'il puisse exister pour sa personne. Le vieil homme lui achetait un peu plus cher que le remède n'était, et il insistait, non pas qu'il était riche à foison mais qu'il avait encore beaucoup trop à faire avant de partir définitivement. Ses enfants et petit enfants avaient encore besoin de sa présence. Sur cette confirmation de la demande, l'homme partit avec grande politesse avant de reprendre son chemin de sa balade. La marche lui permettait de prouver qu'il était encore en bonne santé disait-il.
Le sourire qu'affichait Duscisio quand il termina ainsi, tirant un peu sa capuche afin de se cacher un peu plus. Une affaire l'attendait maintenant, se n'était pas asocial de sa part, c'est qu'il avait du travail également après tout. Des centaines de personnes dépendaient de son travail.
Une dernière personne le salua avant que la femme aux cheveux de feu se planta devant lui impatiente.

Ne vous en faites pas pour ça. Même si je n'ai pas le sablier sous les yeux pour compter le temps qu'il reste, j'ai un peu de temps d'attendre. Sinon je ne serai déjà plus là pour en parler en vous ayant laissé mon adresse.

Petit sourire de sa part, penchant la tête sur le côté tout en regardant du coin de l'oeil autour de lui pour regarder qu'on ne le salue pas encore une fois pour répondre, poli comme il était. Le voir avec quelqu'un empêchait sûrement les politesses pour éviter de le couper dans sa conversation avec la jeune femme, qui finie par se présenter par son nom et comme une débitrice.

Mademoiselle Valanatëel donc. Ne vous jugez pas comme une débitrice, je vous rend service en premier lieu, le reste viens après. L'argent importe peu dans ma mentalité comparer au service rendu.

Il ne le cachait pas, il préférait rendre service que les vendre, c'était beaucoup plus agréable de voir quelqu'un aussi aimable, d'où la raison peut-être qu'il soit si bien vu pour son jeune âge. Ses vingt-deux ans disparaissait momentanément par un homme d'une maturité particulière.  Il détournait le regard sur le côté en voyant qu'une personne lui fit signe d'une salutation discrète, répondant par un signe de tête jusqu'à que Elië se mit devant le rouge de ses yeux d'un air de le questionner sur quand il y allait. Il tilta encore une fois sans compter qu'il ne s'était pas présenter comme il aurait dû le faire.

Je me nomme Duscisio Balibe. Je suis le propriétaire de l'Herboristerie de Lumière, qui se trouve dans cette direction. Si vous voulez bien me suivre.

Il tira révérence en balançant ses bras dans la direction à suivre pour l'inviter à prendre les premiers pas pour la suivre immédiatement. Les premiers pas durant le long de la rue qu'il était en train de traverser, à l'ombre autant qu'il le pouvait. Puis en courant dans la prochaine direction, une longue rue pavé  d'est en ouest, où le soleil comblait toutes les zone d'ombre qui l'obligeait à tirer encore un peu sa capuche et sa cape devant lui en cachant le maximum de sa peau pendant un très court arrêt. C'est dans cette rue d'ailleurs que se trouvait son atelier et boutique, d'où le nom qu'elle avait pour une rue aussi présente dans la lumière, l'enseigne de bois pas encore bien visible de là où il se trouvait. Afin de combler le silence sans pourtant pointer son regard dans la direction de la jeune femme pour regarder où il allait.

Je peux vous demander se que vous faites, si se n'est pas indiscret ?


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Dernière édition par Duscisio Balibe le Ven 4 Juil - 0:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeJeu 3 Juil - 23:32

De son côté, la coquine rouquine prenait son mal en patience avec bonne grâce sans se demander si une connaissance la reconnaîtrait ou pas. Ses clients étaient pour la plupart des notables et bourgeois avec pignon sur rue qui ne traînaient pas leur guêtres dans les quartiers commerçants. Ils y envoyaient leurs larbins. Et si par le plus grand des hasards ou la plus grande des nécessités l’un d’eux s’était aventuré ici, il ne se serait certainement pas arrêté et ce pour plusieurs raisons à son avis.

Premièrement, malgré son physique, les hommes sont prompts à oublier que leur misère affective les a poussés à avoir recours à une courtisane. Et lorsqu’isl ne l’oublient pas c’est pour eux bien pire car ils sont alors habités par le honte. Elië ne s’e formalisait pas. Elle ne se voyait pas avec une horde d’admirateurs qui lui distillerait des compliments ou des œillades entendues à tous les coins de rue.

« Merci pour votre compagnie au bal du bourgmestre…"
"Vous avez fait sensation hier soir, je n’hésiterai pas à refaire appel à vos services. »


Ca en référence à des services très platoniques mais pour le reste…

« C’était très bien la nuit dernière…"
"Tu as une imagination débordante ! Ce fut..."
"Sais-tu que je rêve encore de ton corps ? Si tu étais un peu plus abordable… »


Bref, je vous épargne les détails. Ces pensées firent sourire notre héroïne. Ce genre de rencontre serait moins correcte que celles de son herboriste à la peau blanche, mais ne serait pas lui déplaire. Choquer, de temps en temps, les braves gens les sortait un peu de leur ennui et leur donner matière à jaser le soir, n'était pas pou lui déplaire.

« Vous savez le seigneur machin, je l’ai croisé hier il parlait à une rousse incendiaire. Je n’ose pas vous répéter ce qu’il lui disait"
"Vous vous souvenez de la superbe rousse qui accompagnait untel à la réception de la semaine dernière et bien vous ne devinerez jamais qui elle est vraiment… »


A moins que, n’importe qui pouvant avoir eu besoin de ses services, la loi du silence et de la honte ne la mette jamais au centre des conversations familiale…

Les hommes qu’elle servait étaient aussi des maris rassurants, les pères attentionnés, des notables, des prêtres aussi… Ils avaient tous la même maladie. Celle qui demande qu’on les rassure sur leur capacité à plaire, à séduire, à se mettre au garde à vous devant un corps offert, à faire jouir ce corps. Et contre cette pandémie qui tient les mâles depuis la nuit des temps, on n’avait pas trouvé de potion. Elle était incurable et les femmes comme Elië était les fidèles infirmières au chevet de tous ces corps en demande de tendresse et de plaisir, et Elië aimait ce qu’elle faisait quitte à être mise au ban de la société par les femmes, les bienpensants, les hypocrites.
Elle aimait cela tout comme le jeune apothicaire aimait passer du temps à ses plantation et ses alambics avec l’amour du travail bien fait. La seule chose qui la différenciait peut être de son fournisseur était le prix qu’elle en demandait, mais le plaisir n’est-il pas aussi proportionnel à la somme que l’on déposait sur l’autel de son corps ?

Elle salua de la tête la dernière personne qui retarda leur départ, non par dépit, ou par provocation, mais plutôt pour signifier qu’elle accompagnait bien le jeune albinos et qu’elle respectait à son instar les personnes qu’il rencontrait…

Enfin, il sembla ne plus être sollicité par les signes de reconnaissance et se rendit disponible pour sa nouvelle cliente, même si la tournure de sa phrase laissait clairement entendre que ses préparations passaient avant tout et que somme toute, elle avait de la chance de tomber dans un moment de répit dans les préparations qui paraissaient lui prendre tout son temps…

Etrangère à la gratuité des choses, elle se demandait bien comment il arrivait à gagner sa vie. Non elle n’était pas idiote. Elle avait bien compris que cet étrange personnage ne courait pas après la fortune et que les gens le payaient comme ils pouvaient, en nature, en service…
Mais comment profiter de tous les plaisirs que cette existence pouvait dispenser sans un minimum de revenu dont dépendait, chacun le savait, la possibilité à en profiter ?

Elle n’aurait donc peut-être pas besoin de le payer ?
Devait-elle l’admirer ou le plaindre ? Sans doute un peu des deux, un telle désintéressement ne pouvait que susciter l’admiration, mais un tel renoncement à tout ce que le vie pouvait prodiguer ne pouvait lui inspirer que de la compassion…

« C’est très aimable à vous… »

*L’herboristerie des lumières ? Cette enseigne est me semble –il assez réputée. Je n’aurais pas imaginé que c’était lui le propriétaire de l’endroit*

Une nouvelle curiosité aiguillonna la rouquine. Aurait-elle droit à une visite ?
Elle sourit amusée devant l’invitation sur-jouée de l’artisan à passer devant elle, lui fit la révérence et pris la direction indiquée d’un pas léger. Elle s’amusa ensuite des changements de direction que son guide donnait à leur course afin de choisir les zones ombragées et se félicita de posséder une condition physique irréprochable car le rythme de cette étrange manière de progresser était assez soutenu.

*C’est donc ici ? Comment se fait-il que je n’aie jamais eu la curiosité de visiter ce quartier ?*

Elle regarda la façade qui de fait n’avait rien de particulier hormis l’enseigne un peu défraîchie.

*En même temps avec une gestion de ses affaires pareilles ce genre de travaux ne doivent pas être possible tous les jours*

Oh ! La vilaine question ! Tout comme il se montrait ingénu en affaire, il se montrait de même dans ses relations et ses questions étaient directes. Après tout ce n’était pas pour déplaire à votre servante qui n’avait pas honte de ses activités et après tout, ce serait un bon test de voir comment le jeunot réagirait à l’énoncé de la vérité toute nue…

« Je ne sais pas si ma réponse va vous plaire, mais puisque vous l’avez demandé… Je suis de ses femmes que les hommes appellent courtisane dans le meilleur des cas, mais plus volontiers putain ou catin. »

Elle regarda l’apothicaire droit dans les yeux comme l’expression de sa fierté ou peut-être pour juger dans les yeux idéalistes l’effet de cette information car ce n’était pas plus qu’une information. Nul provocation, ni racolage, ni apitoiement sur son sort : juste la vérité toute nue.
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeVen 4 Juil - 1:25

L'herboristerie de Lumière, qui ne connaissait pas cette boutique plutôt particulière où était entreposé sur ses carrés de bois diverses plantes, certaines pour décoration d'autres pour l'utilité, sans compter les diverses fioles quelques-unes vidées et exposées pour la variété de leur forme. La boutique était plus connue que le nom du propriétaire par les années où cette dernière avait rendu bien des services. Les parents qui l'avait éduqué n'avait pas forcément la même mentalité que lui, bien que ses parents faisait des prix relativement réduit, il n'allait pas au point de temps à autre offrir des fioles. Duscisio était un peu différant. Tout se qui vivait dans la nature nous a été offert, les exploiter malgré les heures de travail qu'il a fallu les transformer n'avait que pour résultat un échange de pièce de bronze, d'argent ou d'or. Enfin, à quelques choses près bien qu'il fallait vivre dans un monde ou les dias faisait vivre le peuple qui y habitait, il devait tout de même vendre ses biens et son travail à un certain prix pour acheter se dont il avait besoin, comme la nourriture ou simplement des vêtements et fioles pour continuer son métier. Des petits coffrets fait par un ébéniste qui lui servait de partenaire de travail dans quelques occasions, ou le souffleur de verre pour les fioles, il fallait aussi échanger leur travail contre des bouts de métal. Chacun avait sa manière de vivre.

Quand Duscisio posa sa question quelle que peu indiscrète il semblait avoir un petit mépris pour lui-même. Il était en peu de temps devant l'herboristerie et la réponse était venu quelques minutes avant de chercher la clef de la porte qui servait à ouvrir la boutique. Il ne répondit pas de suite, regardant la jeune femme qui ne semblait guère gêner d'en parler, mieux que ça, elle le regardait dans les yeux pour en montrer davantage sa fierté de femme de joie a exercé son métier.
Duscisio guérissait les corps. Elle, elle les réconfortait avec le sien. Il n'y avait rien de mal à ça, mais pour lui c'était comme un manque de chance de ne pas avoir eu de meilleurs vie. Mais cela n'était pas ses affaires, elle vivait comme elle le voulait. Malgré cela, il détourna le regarde en prononçant un « Je suis désolé » à peine audible, cacher par le son de la clé utiliser sur la porte qui s'ouvrir un instant après, et lui répondit normalement.

Un métier comme un autre, mademoiselle. Le regard des autres importe peu quand on aime se que l'on fait de sa vie.

Vivre du culte du corps, n'avait rien de mal. C'était une autre façon de « jouir » de la vie. Duscisio lui fit signe de le suivre à l'intérieur de la boutique, la première partie visible étant vraisemblablement la partie vente de du rez-de-chaussée, séparer par un mur porteur et de deux portes. L'une menant à l'arrière-boutique, direction qu'ils allaient empruntés pour la suite de l'affaire en cours mais aussi celle du travail qu'il était en train de faire. L'autre porte elle menait à un escalier assez large pour une personne de bonne corpulence, pour cause il avait déjà servie à laisser passer un tigre blanc par le passé, escalier menant logiquement à l'étage. Faisant toujours le même signe de le suivre, il expliquait de sa propre voix l'organisation de sa boutique, puis il en vint au deux portes.

La partie habitable se trouve par cette porte. Ici, c'est l'arrière-boutique qui nous intéresse. Suivez-moi. Je vais vous invité à me regarde travailler la potion que je suis en train de finir et se pourquoi je me suis déplacé, au lieu de vous laissez poiroter durant la petite heure qui va mettre nécessaire pour la faire.

Il ouvrit la porte, découvrant un petit chaudron en train de chauffer sur un petit feu bien alimenté, faisant cuir une base où Duscisio y jeta un œil avant toute chose, puis le vieux sablier qui était encore en train de couler et dont la gravure sur le vers indiquait encore une bonne dizaine de minutes. Il posa son sac sur une chaise pour en extraire les enveloppes qu'il avait échangées avec l'apothicaire précédent sur la table à côté d'un panier de fruit jaune dont le placement indiquait leur utilisation prochaine, et d'un torchon qui semblait servir pour lui cacher le bas du visage. Traitant en premier lieu son travail, il émit quelques recommandations.

Je vous demanderai juste de rester éloigner de cette partie de l'atelier le temps que je fasse la partie un peu délicate de la potion d'ambroisie. Je traiterai de vos graines ensuite, j'ai tous juste le temps de préparer les fruits et l'un des ingrédients sur la table.

La potion d'ambroisie, était un remède aussi efficace que redoutable, dans sa préparation comme dans son utilisation. La potion qui avait l'effet d'un élixir d'amour à l'odeur, et des pulsions sexuelle à son ingestion, avait fait l'unanimité sur quelques personnes, la e partie mariée ou en couple, le bouche à oreille faisait le reste.
Il ne mit que quelques petites minutes pour prendre de l'enveloppe des feuilles de couleur vert-bleue pour les broyer dans un petit bol en bois. Quant aux fruits, il fit bien à nouveau le signe de s'éloigner pendant qu'il mit le torchon de manière à se qu'il ne tombe pas. Sa cape rouge fut retirée peu de temps après pour être plus à l'aise dans ses gestes, il prit un couteau et éplucha un petit trou sur l'un des fruits jaunes dans le panier, qu'il pressa le fruit au-dessus d'un grand bol, geste qu'il allait devoir répéter jusqu'à qu'il soit remplit...


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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeDim 6 Juil - 9:01

Elle ne s’était pas vraiment trompée quant à la personnalité de son guide. Une ombre était passée dans son regard. Une ombre indéfinissable mais pas de celle qui marque la compréhension. De celles qui vous plaignent ou vous réprouvent, de celles qui assurent d’une certaine incompréhension.

Duscisio s’était sans doute tellement enfermé dans la vertu, de celle qui se loue chez les braves gens, qu’il en avait intégré les valeurs de bienséance, qui ne laissent que peu de place à ceux qui ont choisi une voie différente. Ceux-là sont bien vite rejetés à la marge, dans le meilleur des cas on compatit à leur manque de chance, aux vicissitudes de la vie qui les conduit dans cette voie de perdition.

Il n’était certes pas animé de mauvaises intentions mais juste de l’incompréhension.  Elle ne lui en voulait pas. Ils étaient tellement nombreux dans son cas que c’était devenu monnaie courante pour elle d’être confrontée à ces positions. Point de colère ni de rancœur encore moins d’amertume et chaque fois qu’un bourgeois bien-pensant passait du côté sombre de la vie en payant ses services "tellement avilissant", elle mettait un point d’honneur à se montrer la meilleure des hôtesses comme une revanche jetée à la face de tous ceux qui la maudissaient la méprisaient, la plaignaient, fuyaient son regard pour ne pas être souillée par ce qu’elle pouvait faire d’eux, des âmes en perditions.

Après tout, elle ne faisait pas de racolage, on venait vers elle, le bouche à oreille et sa prestance dans les lieux mondains dans lesquelles une putain n’était pas attendue faisaient le reste. Elle n’était pas une briseuse de ménage, peut-être même pouvait-elle se dire que certaines femmes pouvaient garder leur époux grâce aux services qu’elle leur prodiguait. Personne ne s’attachait à elle, rien ne portait à conséquence, sauf peut-être au budget du ménage, et les épouses pouvaient continuer à jouer le rôle de mère et de maîtresse de maison et à se refuser à leur seigneur et maître sans risquer le viol puisque des femelles comme votre servante étaient là pour leur servir d’exutoire.

Elië s’imaginait avec une certaine délectation dépuceler le jeune herboriste. L’emmener en voyage au bout de ses sens enchaînés,  du bout des doigts prendre le temps de le défaire de la carapace rouge de ses principes, du bout des lèvres affoler doucement sa peau diaphane, du bout de ses seins l’accueillir au cœur de ses courbes, du bout de ses yeux l’inviter dans sa grotte pour le soulager des tensions. Mais elle en resterait sans doute à l’imagination, elle ne forçait jamais personne et chacun sa vision des fêtes charnelles. Si Duscisio Balibe devait se garder, se préserver pour l’ « élue » elle n’avait rien à dire contre ça…

Elle accueillit la réponse du jeune homme avec un sourire reconnaissant. En tout cas, il ne lui jetait pas l’anathème et s’était tout à son honneur. Il semblait accepter qu’ils aient en commun l’amour de leur métier et du travail bien fait.

Elle laissa tranquillement le jeune albinos  ouvrir son établissement qui  n’avait rien de modeste. Après la description de sa vie par le jeune homme et l’image qu’elle s’était faite de cette personnalité atypique, elle s’attendait à se trouver dans un endroit délabré où seuls le strict nécessaire était  encore ne état de fonctionner. Echanger juste des services ne permettait certes pas d’entretenir des murs et le superflu qui font qu’une maison artisanale attire le chaland.

A sa grande surprise, le lieu était encore très opérationnel et reflétait un lustre qui, bien qu’un peu défraichi, témoignait d’une activité commerciale plutôt florissante.
Elle passa entre les plantes qu’elle admira en silence pour suivre l’apothicaire. Elle écouta attentive, les explications de son hôte, laissant  ses yeux se promener dans tous les recoins d’un lieu qui lui était totalement inconnu. Elle apprécia les détails qui faisaient que les choses s’étaient construites petit à petit, que le praticien ne laissait pas les choses au hasard.

Dés qu’ils entrèrent dans son laboratoire, ses gestes redevinrent précis et ses yeux étaient ceux du professionnel. La rouquine accueillit ses recommandations avec philosophie. Elle allait devoir attendre, mais n’aimerait pas qu’un mauvais plaisant gâche son travail. Elle accepta donc volontiers de s’y soumettre et observer le préparateur à l’œuvre était très instructif.

Les instruments et les contenant étaient très beaux, tels des sculptures qui n’auraient pu être exposées nulle part ailleurs. Les cuivres et les verres se reflétaient les uns les autres, déformant les perspectives. Un nombre impressionnant d’accessoires occupaient chaque centimètre carré du lieu en un ordre mystérieux pour qui comme Elië n'était pas familiariser avec l'herboristerie, à se demander comment tant de choses tenaient là. Ce qui la frappa ensuite fut la dextérité des gestes et enfin, ce masque dont il s’affublait et faisait ressortir le sang de son regard.

« Etes-vous en train de concocter un poison ? Venant de vous, je n’ose le croire ? Qu’est-ce donc que ce masque ? »

Elle recula obtempérant l’injonction muette de l’albinos. Une crainte naquit dans son esprit.

« Suis-je assez éloignée ? »

Par précaution elle recula encore jusqu’au seuil du laboratoire.
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeDim 6 Juil - 14:58

Par la bonne volonté, la jeune femme s'écarta comme il le demanda. Par recommandation, bien sur alors qu'il avait déjà commencer à continuer sa préparation, celle si fut prise de questions. Regardant autour d'elle, comme si la surprise de voir un endroit aussi bien organiser et riche de bien matériel. L'attente était toujours le plus pénible. Par habitude, Duscisio resta silencieux dans sa préparation, mais dans un cas comme celui-ci où une personne se trouvait dans son atelier – et se n'était pas la première fois – répondait avec plaisir aux questions ou à la simple discutions qui pouvait s'engager tout en restant très concentré dans son travail qui n'était pas bien compliquer pour l'instant car limité à extraire le jeu du fruit jaune donc le reste était posé sur le panier à portée de ses mains, par le même geste répétitif mais donc le geste prenait tout le temps nécessaire à vider le fruit de tout son jus.
Se qui la frappa alors dans ses affaires était de se cacher le visage, du moins la respiration, de l'odeur que le fruit dégageait déjà bien fort à proximité. Savoir se qu'il préparait pour prendre telle précaution. Un très court instant il vint à arrêter son geste mais reprit aussitôt juste avant de savoir si elle était suffisamment éloigné.

On pourrait l'apparenté à un poison mais ça n'en est pas un. La préparation que je suis en train de faire agit par un premier effet à l'odeur, d'où le chiffon sur mon visage.

Il s’arrêta un instant pour presser de toutes ses forces le fruit qu'il avait dans les mains, puis en reprit un autre pour faire le même geste que le premier.

Ce fruit est celui du Citropsis, surnommé l'arbre à sexe, qui se trouve dans ma serre à côté. Son fruit a la particularité de produire un jus et son odeur qui provoque respectivement une envie sexuelle et une attirance pour la première personne que l'on regarde.

Il n'avait aucune honte à parler de se qu 'il avait pu trouver le jour de l'une de ses aventures, lors de la dernière épidémie, de la maladie de pierre plus précisément. Il était ici dans le professionnel et rassurer la jeune femme était la fonction première de sa réponse qui était dans un calme absolu, son regard suivant son geste et dénuant l'idée de regarder la jeune femme. Il ne savait pas lui-même si le chiffon suffisait mais évitait de le préciser.

Comme cela agit pendant des heures, que ce soit l'odeur ou le liquide, je mets un chiffon pour éviter de sentir quoi que se soit. Un client peut venir à tout moment et cela serait très gênant de subir les effets dans l’accueil de ce dernier.

Il regarda le sablier où les minutes s'écoulait lentement mais sûrement, prendre une inspiration par la même occasion et continuant certaines explications pour éviter tout malentendu.

Cela peut paraître bizarre venant de moi, mais j'aime rendre service. Cette potion en rend un aussi étrange soit-il à des personnes qui en ont besoin sur leur problème relationnel, la plupart me le demande pour leur mari ou leur femme, mais après je ne sais si c'est le vrai ou le faux de la chose. Cette potion n'a rien de trop méchant. Elle ne fait que pousse le désir d'une personne à une autre.

Avec une explication comme celle-ci, l'amusement de Duscisio se fit par un petit rire, en fermant les yeux. Parler de mari et de femmes, semblait par contre le gêner alors qu'il était tout seul dans cette demeure, il en parlait comme si cela ne le dérangeait pas. Bien entendu c'était bien le contraire... Il n'avait qu'une vingtaine d'années et toute la vie devant lui mais quand on sent la solitude peser sur ses épaules malgré un travail qui demande beaucoup de relationnel, on en souffre d'une certaine manière. Ne voulant accorder quelconque pitié.
Il vint à répondre sur l'éloignement nécessaire.

Je dois vous avouer que je n'en sais fichtre rien. J'ai toujours été à proximité du fruit lors de la concoction, je ne connais donc pas la portée de l'odeur du Citropsis. Si vous avez peur d'en subir les effets vous pouvez prendre un chiffon là-bas et l'humidifier avec le seau à côté.

Il pointa du regard l'un des chiffons qui se trouvait à quelques mètres de lui, en continuant de presser au maximum le troisième fruit qu'il tenait dans sa main.

Le but de l'acte en cours est de diluer le jus dans une base spéciale pour diminuer les effets à ma guise. La cuisson dans un chaudron fait partie de la préparation. Tout est mis après dans une fiole graduée.

Il prit le temps de finir le fruit qu'il était en train de presser pour aller chercher l'une des fioles en question remplit de la potion finale.

Elle a un certain succès donc j'en prépare pour suffisamment de fioles pour me concentrer après sur d'autres remèdes. Je vous offre la fiole si vous voulez. Cadeau d'ami.

Exemple de la générosité à offrir une telle potion comme ça à une inconnue qui pourrait en faire usage n'importe quand comme elle le désirait. Il le faisait avec plaisir il ne le cachait pas, son regard affichait son contentement à le faire. Avant de reprendre son activé avec un peu plus de hâte cette fois, en voyant le sablier à la moitié du temps qui lui restait.


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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeDim 6 Juil - 21:30

Quelle surprise ! Le jeune homme plutôt taciturne jusqu’alors, se montrait des plus volubiles dès que la conversation touchait à son métier et son savoir-faire. Les effets de la potion, sa préparation, les précautions de fabrication, tout y passa.
De plus en plus il apparaissait à la courtisane comme un passionné. Un passionné par sa profession et se moqua de ses propres conjectures quant à la sexualité de l’apothicaire.

*Comment peut-il y avoir de la place pour une relation avec une telle maîtresse ?*

Par voie de conséquence, il ne pouvait pas se poser beaucoup de questions pour autre chose que son état. Sans doute ses moments de préparation devaient ressembler à chaque fois à une histoire d’amour. Choisir les plantes, les observer les sélectionner devait être une sorte de cour aux vertus des différentes plantes. Leur assemblage après leur émincé leur concassage devait ressembler au premier baiser plein de promesses du premier rendez-vous,  Les faire mijoter, distiller étaient de véritables préliminaires jusqu’à la satisfaction ultime au moment où celle-ci était réussie.

Elle vit soudain une nouvelle facette de la personnalité de l’homme sang et neige. Il prenait une nouvelle place dans la galerie de portrait de gens qu’elle avait pu rencontrer jusque-là et devait bien admettre qu’il occupait une place à part.

Elle devait admettre aussi malgré son esprit ouvert, que les propriétés de ce fruit, le citropsis, lui paraissaient particulièrement contre nature. Il pouvait si elle en croyait les explications de Duscisio éveiller la libido de celui qui buvait son jus. Elle pouvait bien admettre que cela pouvait rendre des services aux personnes sexuellement déprimées. Là où elle était plus réservée c’est l’effet filtre d’amour que son odeur avait sur celui qui l’inhalait. Peut important donc qui se présentait, son aura, son sexe, ses vices et ses vertus… La magie de la rencontre et de la découverte était alors réduite à néant. Cela lui paraissait d’une tristesse affligeante.

Côté fleur bleue chez votre servante ? Et pourquoi pas ? Fière, libérée, devaient-ils êtres des adjectifs qui ne permettaient pas d’avoir une pointe de romantisme ? Oh ! Rassurez-vous, une pointe seulement. Qui ne possède cette qualité quelque part au fond de lui, à part des créatures surnaturelles voir démoniaques ? En tout cas, pour tous ceux qui trouvait Elië insensible et cynique cette rencontre leur aura peut-être permis de faire évoluer leur vision de la rouquine.

Arrivée à ce stade de ses pensées, la belle ne put retenir un sourire amusé et entendu à l’évocation des « malentendus que pouvaient provoquer ce fruit et sa mauvaise manipulation, bien qu’elle pouvait se demander si Duscisio  pouvait en être affecté, étranger qu’il semblait être au monde des passions charnelles.

Là encore d’aucun argueront que ce n’était que le résultat des élucubrations de la courtisane. Ils auront raison, mais ces précisions ne sont là que pour guider le lecteur à suivre l’évolution du regard de sa rouquine préférée.

Mais revenons au citropsis dont les effets pouvaient se prolonger assez longtemps semblait-il pour causer plus de dégâts aux yeux d’Elië que de bienfaits. Par exemple, apprenant à connaître cet apothicaire talentueux elle n’aurait pas voulu partager de relation plus approfondie avec lui, seulement par le truchement de ce fruit. Elle ne voulait pas comme certains l’auront compris, le détourner des choix de vie qu’il semblait s’être fixés. Elle ne se voyait pas lui administrer une telle potion tout comme elle ne tenterait plus aucune manœuvre de séduction et de même, elle ne voudrait pas qu’il vienne à elle à cause d’un accident de préparation.

Etrangement, les justifications de l’apothicaire pour préparer cette potion lui semblait plus digne d’elle que de la pureté que dégageait l’albinos, ou alors dans son infinie candeur, il n’avait pas mesuré toutes les implications qu’une préparation aussi puissante pouvait avoir…

*Garde donc ton masque cher herboriste*

Mais quel était donc c’est accent nostalgique qu’elle perçut à propos des relations conjugales ?

*Ta maîtresse l’Herboristerie est-elle donc si exigeante qu’elle ne te partage avec quiconque ?*

Elle réalisa alors qu’aucune autre présence n’était présente dans ce lieu. Nulle autre âme ne semblait donner vie à l’herboristerie et en tout cas aucune touche féminine de venait rehausser un lieu tourné vers  un seul but la préparation de remèdes et potions.

*T’es-tu livré à un sacerdoce exclusif petit herboriste ?*

Soudain, la solitude l’albinos lui sauta au visage. Outre son métier, il y avait cette particularité physique qui ne l’aidait certainement pas dans ses relations. Se livrait-il à son activité professionnelle qui l’empêchait de tisser des relations intimes ou bien s’oubliait-il lui et sa solitude blanche en se consacrant corps et âme à ses alambics et es mortiers ? Elle lui aurait bien posé la question, mais étaient-ils assez liés pour parler de choses si personnelles ?

D’autre part, les incertitudes liés à la potion en préparation lui intimèrent l’ordre de prendre ses précautions. Elle suivit  du regard le doigt de Duscisio jusqu’à une pile de chiffons _ même eux étaient impeccablement rangés_ et une vasque remplie d’eau. Elle fit comme suggéré par l’artisan et plaqua bientôt devant le bas de son visage un carré d’étoffe humide plié en quatre. Seuls ses grands yeux verts et curieux en étaient encore visibles.

Elle suivit avec intérêt la suite de la préparation commentée par son fabriquant toujours aussi prolixe. Dire qu’elle était étonnée du succès de cette potion serait mentir. L’expérience d’Elië Valanatëel  la Sindarine lui avait appris que les gens sont prêts à tout pour avoir du pouvoir sur eux, leurs performances de tous ordres, autrui, et ce, malgré les mythes de chaque civilisation les mettant en garde contre les retours de bâton.

Et d’ailleurs, elle valait-elle mieux que les autres ? Lorsqu’il lui tendit la fiole, elle le regarda droit dans les yeux le regard interloqué. Qu’avait-elle fait pour mériter ce cadeau ? Etait-ce in défi, une mise à l’épreuve ? De ce qu’elle savait de l’apothicaire, elle ne croyait pas si calculateur et elle se devait prendre ce geste comme un simple cadeau. Restait à élucider le mobile.

*Cadeau d’ami ?*

Mais qui étaient-ils l’un pour l’autre pour employer ce mot ? La seule amie qu’elle eut jamais était morte à cause d’elle et ne pouvait même pas savoir quelle importance elle avait à ses yeux. Ce mot ne faisait pas partie de son vocabulaire parce qu’elle en connaissait trop la portée et le prix.

Cependant cette potion était trop mystérieuse et son pouvoir trop tentant pour qu’elle ne l’accepte. Elle tendit la main vers la fiole, apprenti sorcier comme tous les autres, imprudente comme tous les autres…

Duscisio souriait comme un enfant alors qu’elle acceptait son cadeau et on devinait  que les yeux de la jeune femme le lui rendaient, malgré le chiffon dissimulant le bas de son visage. Ce faisant elle prit conscience de la confiance que cela impliquait. Cette fiole serait donc consignée dans une des précieuses armoires à trésors de sa demeure et ne serait utilisée que sous des conditions de même confiance qu’en ce jour, c’est-à-dire si le destin le lui permettait, jamais.
Elle retourna vers le pile de chiffon, posa la fiole dessus et l’emballa avant de la glisser dans cet écrin dans son aumônière.

Pendant ce temps le jeune homme s’était remis au travail. Le moment de grâce n’avait duré que qu’une poignée de secondes, la préparation reprenait ses droits.
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeLun 7 Juil - 13:49

Ne semblant pas emballer par le cadeau, Duscisio ne lâcha qu'un petit sourire cacher par le chiffon qui lui servait de protection contre la préparation en cours. Ne s’emballant pas plus loin, il retourna à presser les fruits un à un avec donc un peu plus de hâte en regardant le sablier s'écouler petit à petit, tel des minutes se transformant en seconde de plus en plus courtes à fur et à mesure qu'il avançait dans son travail. Dans le plus grand ces calmes, le fait d'avoir cité qu'il vivait une solitude dans sa propre boutique le rendait complètement dépourvu de sentiment, triste à la limite, mais ne semblait vouloir ajouter quoi que se soit de plus à se qu'il avait déjà raconté. Entre celle qu'il aimait mais qui n'avait pas vu depuis des mois. Aucune nouvelle de sa part, ne sachant pas non plus où elle se trouvait, Duscisio ne pouvait qu'attendre dans sa boutique en travaillant sans relâche à se qu'il aimait faire. Cela n'allait pas plus loin, il cachait parfaitement bien son jeu du petit solitaire malgré lui.

Les fruits pressés un à un le bol se remplissait lentement mais sûrement au gré du temps largement suffisant. Heureux hasard était que le dernier fruit nécessaire soit presser quand le dernier grain de sable s'écoula du sablier, il se retourna donc avec le bol vers le chaudron dont la base bouillait déjà depuis un petit moment mais d'où le couvercle atténuait le son des bulles du liquide à demi-pâteux. Comme d'une soupe qu'il préparait pour le repas du soir, il versa la totalité du bol du jus de Citropsis – toujours dans le silence le plus total – vint refaire volt face pour faire de même avec les feuilles qu'il avait travaillées un peu avant.
Se penchant dans le chaudron pour en voir la préparation complète, il prit un grand manche de bois qui lui servait de mélangeur pour tourner la concoction d'un geste lent mais précis pendant de longue minute le temps que le tout soit uniforme. Il ferma le chaudron et retourna un autre sablier, où le temps gradué était un peu plus long pour ensuite retirer son chiffon du visage une fois prêt de la pile au côté du seau.

Bien, il ne me manque plus qu'à attendre un peu. Suivez-moi dans la serre vous aller me montrer la plante qui produit la graine que vous recherchez.

La demande était aussi étrange à entendre à qu'à comprendre. Ne donnant d'explication car n'en voyant pas la nécessité, il se dirigeait vers la porte du fond – reprenant sa cape rouge par la même occasion – qui semblait donné sur un jardin retravaillé d'une serre extérieur dédié uniquement aux petites plantes et d'où l'extérieur était vu d'un arbre don le fruit reconnaissable du Citropsis qu'il était en train de travailler poussait dans l'un des deux coins libres, l'autre coin occupé par un autre arbre que l'on trouvait également plus ou moins rarement.
Cette serre était belle et bien le recueille de toutes les plantes dont la rareté variait l'une des autres. Une variété de couleur d'odeur et d'utilité qui ne pouvait qu'au premier coup d'oeil étonné du travail que cela lui avait donné pour récupérer autant de spécimens de toutes races, tout lieux et toute origine.
Ils restèrent dans la serre pour lui présenter toutes les plantes qui ressemblait à se qu'elle avait décrit dans la boutique de l'apothicaire en ville, les étiquettes que portaient les plantes pour repérer leur nom et leur emplacement – sans oublier leur utilité qui par contre n'avait pas besoin d'être noté car connu sur le bout de ses doigts – étaient porté d'un dialecte complètement inconnu du commun des mortels. Il se rapprocha de l'une d'elles dont seulement quelques graines commençait à apparaître sur plusieurs plants, deux ou trois comme il l'avait indiqué, et lui montra l'objet de sa convoitise dans sa main droite, disposer délicatement sans être séparé de la plante. Cueillir inutilement était bien l'une des choses qu'il n'aimait pas faire.

Es-ce bien celle-là ?

L'étiquette n'indiquait aucunement que c'était la Viviman, et portait un bien autre nom, l'écriture ressemblant plus à des symboles qu'à des lettres était écrite bien entendu à la main dans une calligraphie rapide mais souple. La graine rouge qu'il y avait sur la plante ressemblait à la description donnée. La seule chose que l'on pouvait remarquer autour de soi était bien qu'aucune autre plante ne portait le nom de la plante qu'elle recherchait, car toutes les étiquettes avaient la même écriture.


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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMar 8 Juil - 14:04

Et puis comme si le « cadeau d’ami » n’avait pas plus de valeur que cela il se remit au travail comme si de rien n’était, comme s’il ne s’était rien passé, comme si même il avait oublié ce qu’il venait de faire. La préparation en cours l’absorba de nouveau totalement.

Les minutes s’écoulaient et Elië se demandait si elle devait laisser Duscisio perdu dans sa concentration ou si en bonne fille bien élevée elle devait faire la conversation. Après tout, c’était elle la débitrice et donc à elle de faire quelques efforts, même  si l’apothicaire ne semblait pas avoir besoin d’autre chose que ses ingrédients et ses appareils. Une fois de plus, ils semblaient entièrement remplir sa vie.

Seuls un changement d’attitude dans ses épaules pouvait si elle en avait envie confirmer un certain mal être du jeune homme. De plus en plus elle le sentait, il portait un fardeau, fardeau qu’elle mettait instinctivement dans le registre de l’amour contrarié, mais qui pourrait d’une autre nature, elle s’en rendait bien compte. Elle se demanda alors si cette solitude et cette nature solitaire n’avait pas besoin d’utiliser le citropsis. Peut-être avait –il rencontré son amour déçu grâce à ce fruit, ou se servait-il  de ses vertus pour entrer en relation avec les personnes du sexe opposés…

Tandis que le bol se replissait du jus des fruits pressés, Elië laissait s’installer le silence, perdue dans ses pensées sur la vie de l’albinos. Si elle était à sa place ce qu’aux dieux ne plaise, elle n’était pas bien sûre qu’elle aimerait que quelqu’un empiète sur son domaine de silence, cependant la curiosité montait en elle et elle chercha une entrée en matière pas trop engageante, mais la question qui sortit de ses lèvres sonna à ses oreilles, bien trop précise. Tant pis le mal était fait. Il ne restait plus qu’à attendre les dommages qu’elle avait involontairement provoqués.

« Madame Balibe est-elle aussi passionnée que vous par les plantes ? Vous aide-t-elle dans vos occupations ? »

*Mais de quoi tu te mêles Elië ?*

Persuadée qu’elle n’aurait aucune réponse à sa question déplacée, que la préparation s’éternisait et  que la chaleur des serres et des chaudrons commençait à devenir insupportable pour la courtisane encore enveloppée de sa mante, elle se mit en devoir de l’ôter en commençant par dégrafer la fibule argentée qui la fermait. Elle déposa délicatement sa mante sur une pile de caillebotis qui devaient servir le reste du temps à entreposer des bacs de plantes.

Elle portait en dessous une longue robe aux motifs végétaux brodés tons sur ton aux couleurs automnales qui s’accordaient parfaitement avec sa chevelure. Le décolleté  carré du bustier en était très correct contrairement à ce que certaines mauvaises langues pourraient penser. Ses bras sa gorge et ses épaules auraient pu être nus si un empiècement de dentelles blanches ne les  gainait avec grâce. Le bas de la robe était composée de pans largement plissés posés sur une sorte de jupon d’étoffe plus claire, brodée ton sur ton et qui donnait le contrepoint à la dentelle. Pour finir, deux rangs de perles fixés par deux broches en forme de fleurs reliant la naissance des deux bretelles soulignaient joliment sa poitrine et rappelaient le tour de cou de perles également qui soulignait la délicatesse de sa gorge.

Elle s’assit à côté de sa cape pour attendre patiemment que le jeune homme ait fini sa préparation ce qui ne tarda pas trop. Duscisio ôta son masque ce qui finit de rassurer la belle qui suivi son guide bien volontiers vers les serres, sa cape posée sur le bras. Elle y admira les différentes essences. Même si elle n’en était pas une spécialiste, elle était capable d’en admirer les formes, les feuillages et les fruits ainsi que leur agencement dans les serres. Sans doute, un héritage d’Elië Valanatëel la Sindarine.

« C’est magnifique ! »

Là encore, elle n’attendait pas de réponse, l’herboriste devait avoir l’habitude de ce genre de compliment si elle pouvait en juger de par la popularité dont il jouissait dans la rue.
Ses narines flattées par les différents parfums ne manquaient rien de plus que ses yeux qui couraient d’une plante à l’autre

« Vous avez des fournisseurs de plants ou vous courez le monde pour les rapporter vous-même ? Cette diversité est très impressionnante et si on admet que vous en connaissez toutes les propriétés c’est encore plus édifiant ! »

Cherchant à connaître le nom d’une plante au feuillage particulièrement bien découpé à son goût elle fut frappée par les étranges étiquettes qu’elle n’arrivait pas à déchiffrer.

« Tiens quelle est donc ce langage ? Je ne pense pas avoir jamais vu ce type d’écriture. Un code peut être afin de garder vos secrets ? »

«  C’est de bonne guerre !» ajouta-t-elle avec un sourire complice.

Duscisio n’était donc pas aussi naïf et désintéressé qu’il le paraissait. C’en était presque rassurant…

Elle regarda la plante indiquée avec attention. Elle ne l’avait vue qu’une fois dans son ouvrage dédié et sous forme d’enluminure qui plus était. Les graines semblaient correspondre tout à fait de ce qu’elle pouvait en juger, mais elle resta soudain hésitante.

« Et bien… Oui… C’est-à-dire que…
… Je n’en ai jamais vu des réelles… Je pensais que ma description tout à l’heure vous avait suffisamment éclairé… »


Ses yeux interrogateurs  allaient du plant au visage décoloré encadré de rouge.

«  Il serait trop bête de se tromper de plante non ? »
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMar 8 Juil - 18:13

Le silence restait ainsi un petit moment après les explications sans crier gare, un bien fait qui lui permettait ni plus ni moins de continuer tranquillement. Loin de là à trouver les échanges gênants, le silence était toujours un bien fait aux oreilles comparer au tumulte de la ville où deux portes les séparaient de la rue, en oubliant les dix ou onze mètres qui séparait les deux portes. La boutique était suffisamment riche et devant le comptoir suffisamment de tables où étaient exposées des plantes ou des remèdes sous meuble scellé, que la distance entre le comptoir était trompeur pour l'oeil humain. N'approuvant pas totalement le silence, alors qu'il avait le dos tourné elle posa une question que l'on pourrait croire comme banale. Alors il répondit dans la banalité sans se retourner ni faire de geste indiquant quoi que se soit, le ton par contre... :

Je vis seul ici...

Le ton sec alors que le liquide était en train de tourner en même temps que le manche qu'il manipulait de ses main, vint annoncer une froideur. Comme un air de dire que cela ne la regardait pas, mais l'espace d'un instant après un soupir vint s'échapper de ses poumons comme un pardon pour avoir parler ainsi... Encore fallait-il le comprendre.
La suite se passa à l'ordre de le suivre pour traiter de ce pourquoi Elië était ici : la graine de Viviman.

La surprise et l'émerveillement de la découverte des lieux ne pouvait que faire sourire directement l'albinos au vu d'une habitude de voir pour lui se qu'il avait rassemblé ici aux fils des semaines. Sans se retourner dans un premier lieu tout en prenant un livre qui se trouvait à l'entrée de la serre, ils avancèrent dans la serre pour aller vers la plante dont la description était la plus proche donnée. Le cours instant du voyage la curiosité vint à la titiller davantage sur le fait de trouver autant de variétés.

Je vais moi-même les chercher. Voyez-vous, on ne peut être certains de se que l'on achète et cela me reviens moins chère voir complètement gratuit si se n'est le voyage à pied nécessaire pour aller les chercher. Toutes les plantes ici ont été cueillit de ma main et de mes techniques.

Puis vint enfin et contre aucune attente la question qui vint se poser sur les étiquettes, plus précisément l'écriture qu'il y avait chacune d'entre elle. Le fait qu'elle n'est jamais vu ce type d'écriture ne le surprenait pas, et l'hypothèse qu'elle était un code l'amusait un peu. Il s’arrêta devant la plante devant laquelle il avait pris direction. Le livre à la main, portant également la même écriture pour lui montrer que la seconde question venait d'avoir sa réponse toute seule.

Cela n'a rien de très étonnant, c'est une langue aujourd'hui oubliée, mais que je suis le seul à parler et comprendre dans tout Istheria. Les noms que vous avez sous vos yeux sont les originels, traduit par les années et les siècles par tout les peuple à partir d'une seule traduction faites par les miens.

Il parlait du passé comme d'une éventualité. Non pas que c'était lui qui avait traduit les textes, mais les siens sans préciser qui ils étaient.
Il montra la plante en lui demandant donc si c'était bien celle-là.  La raison pour la quel il n'avait pas reconnu le nom de la plante venait en toute logique de s’éclaircir. Duscisio connaissait le nom originel mais pas le nom commun à toutes les langues du monde. La question ne se répondant pas, par un ouvrage qu'elle aurait lu ou entendu parler d'une autre personne, il ouvrit le livre qu'il avait donc ramassé à l'entrée pour en ouvrir la page précise où elle se trouvait. La Viviman sous un autre nom et qui plus ai, la gravure de la plante qui devait étrangement ressembler à celle qui pouvait se trouver sur tous les ouvrages que l'on pouvait trouver, sauf que le livre était beaucoup plus ancien mais très bien entretenue. Les pages s'étaient tournées une à une sans précipitation. Il montra la gravure sur la page concerner par la plante.

Le nom de la page était le même que sur l'étiquette.


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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMar 8 Juil - 21:07

Très bien. Le message était clair il n’avait pas dit: "mêlez-vous de vos affaires", mais cela voulait dire la même chose. Elle ne pouvait lui en vouloir, elle-même n’aurait pas forcément apprécié autant de curiosité. La seule chose qui pouvait choquer était l’emploi du mot « ami » et quelque secondes plus tard, l’attitude la plus fermée qui soit. Comme dit le proverbe, la parole est d’argent, mais le silence est d’or.

Il avait pourtant confirmé qu’il vivait seul. Si compagne il avait, elle demeurait loin d’ici. Cela semblait pesant, mais pas insurmontable pour le jeune albinos.

Elle-même regrettait parfois le solitude, mais c’était sa compagne la plus sûre et la plus fidèle. Pouvait-elle se permettre d’avoir des amis ce qui signifierait nouvelles responsabilités, rendre des comptes… Ou alors il faudrait que ce soit des êtres d’exception qui accepteraient ses secrets… C’est peut-être aussi ça l’amitié. Quand à une relation de couple, mieux valait ne pas y penser. Ses activités ne le lui permettraient pas à moins que… Non, tomber sur une personne qui accepterait de vivre avec un secret vivant serait comme tomber sur un diamant dans une carrière d’argile.
Si cela conviendrait parfaitement à son égocentrisme, le pauvre hère obligé de supporter tout ce qu’elle était serait condamné à bien plus de souffrances que de satisfaction. D'ailleurs quelle satisfaction était-elle capable d’offrir à part celle qu’une courtisane apporte à tous ses clients ?
Ces pensées ne la rendaient pas triste. Elle comparait juste sa situation avec celle qu’elle devinait être celle de Duscisio… La vie qu'elle menait, elle l'avait choisie il y a moins d'un an maintenant. Elle lui plaisait et puis elle n'était pas seule:
Elië Valanatëel était souvent là...

Elle le rassura sur sa réponse que son soupir semblait regretter.

« Ce n’est rien j’ai outrepassé le droit que j’ai de vous poser des questions. Excusez-moi de ma curiosité maladive »

Ses excuses étaient sincères. Son cynisme n’allait pas jusqu’à ne pas se soucier des souffrances gratuite qu’elle pouvait infliger par inadvertance. Prendre du plaisir à faire souffrir,  éventuellement mais pas n’importe qui et consciemment de préférence afin de mieux savourer la détresse de la victime…

L’apothicaire qui ne lui avait manifesté que de la gentillesse ne méritait pas sa cruauté.

Heureusement il semblait qu’il y ait un moyen assez simple de faire oublier son indélicatesse à l’artisan : c’était de le questionner sur son métier. Que ce soit ses préparations ou ses cultures, il pouvait vite devenir intarissable et expliquait visiblement avec beaucoup de plaisir en quoi consistaient ses activités et de quelle façon il s’y prenait et pour quelles raisons. Visiblement il en était assez fier et c’était légitime. Tant de sérieux et de dévouement à son métier laissait songeur, surtout si l’on songeait à tous les endroits qu’il  devait sans doute explorer pour collecter les différents plants qui constituaient sa collection.

Elle se hasarda donc sans crainte de le blesser une nouvelle fois à le questionner à nouveau.

« Cela doit être délicat de faire voyager des plantes. Vous devez avoir des techniques bien à vous pour les préserver jusqu’à ce qu’ils soient transplanter ici… »

Elle regarda le livre qu’il tenait tout en écoutant avec attention son explication sur les inscriptions illisibles des étiquettes.

Duscisio était donc aussi un érudit ? Il maîtrisait une langue disparue ? A moins… Mais non ce serait trop à porter pour une jeune âme comme la sienne. Si son peuple avait complètement disparu ? S’il en était le dernier représentant ? Etait-il né aussi pour porter ce fardeau ? Elië n’avait jamais entendu parler d’un peuple comme celui-ci et mit donc cette hypothèse sur le compte de son imagination débordante. De toute façon elle avait été maladroite déjà une fois elle n’allait pas risquer de l’être derechef en posant une des questions dont elle semblait avoir le secret aujourd’hui…
Cependant en admettant qu’elle se trompe comment expliquer qu’il soit le seul à comprendre et parler cette langue ? Et qui sont ceux qu’il appelle « les siens » ? Sa famille ? Son peuple ? Un savoir peut être rare, mais c’est exceptionnel qu’une seule personne le détienne…

*Il ne manque donc aucune dimension à ta solitude petit homme blanc ?*

Si elle faisait le compte des avanies qui devaient tourmenter Duscisio, il y avait sa particularité physique, son amour contrarié_ de quelle manière ?, elle ne savait, mais contrarié tout de même_ et sa solitude qui l’empêchait d’appartenir à un peuple…

*Il aurait pu s’aigrir et se laisser envahir par l’amertume, mais non il ne semble vivre que pour les autres qui ne doivent pourtant n’être que des étrangers pour lui…*

Cette dernière analyse eut le don de la laisser pantoise quelques secondes, perdue dans ses pensées.
Elle sursauta presque, comme tirée d’un songe, lorsqu’il lui montra la page du livre qui devait, les sortir de l’incertitude.
La magnifique enluminure était presque identique en tout point à celle qu’elle avait trouvé e dans son livre. Il n’y avait plus de doute quant à la nature de la plante qu’elle cherchait.
Elle caressa délicatement du bout de ses longs doigts, la page du livre, légèrement penchée en avant, les yeux rivés sur tous les détails d’un ouvrage aussi splendide que rare, elle ne comprenait plus que tout. Elle laissa échapper un murmure admiratif:

« C’est magnifique ! »

Puis elle ajouta:

« Oui, oui, c’est bien cela je la reconnais maintenant. »

Elle se redressa pour faire face à l’herboriste.

« Vous êtes quelqu’un plein de ressources… »

Entendait-il les multiples sens qu’elle mettait dans cette phrase ? En tout cas, il ne pouvait pas ne pas entendre l’estime qu’elle lui portait.
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMer 9 Juil - 0:32

Le rassemblement d'autant de plante venant des quatre coins du monde a dû lui faire utiliser des techniques et astuces particulières. Elle avait bien saisis ça. En effet les techniques qu'il possédait devait être maîtrisées mais pas seulement, car ses dernières sont relativement simple.

On peut dire ça. Il suffit de connaître les plantes pour savoir comment elles réagissent à quel traitement. Ensuite le reste viens avec un peu d’imagination et de moyen. J'utilise des sortes de pots avec un couvercle percé pour « endormir » les plantes. Selon les espèces et dans le meilleur des cas elle remarque à peine qu'il était venu le temps de s'endormir dans le noir de l'outil, d'autres réagissent immédiatement et c'est là que c'est un peu plus délicat.

Il ne montrait, ni l'objet dont il parlait, ni la manière dont il les endormait avec. Puis, il montra du regard une corne ornée d'une pierre de sphène verte émeraude et parfaitement bien sculptée dans un thème végétal, le souffle de Delil qu'il possède depuis un moment maintenant et qu'il utilise régulièrement.

Cette corne me sert à régénérer les plante fanée. Dans le cas où j'ai besoin de partir plusieurs jours et où certaine plantes ne supportent pas le manque d'eau trop longtemps, je l'utilise. Mais avec ce brouillard rouge au-dessus de la ville je suis obligé de rester dans ma boutique. C'est un objet magique.

Il prit une pause pour respirer un peu, un autre soupire qui par contre était particulièrement profond, comme un désarroi.

J'ai aussi la possibilité d'utiliser la magie des plantes que je possède, mais pour la même raison que la corne je ne peux l'utiliser. C'est autant un avantage qu'un inconvénient que de déprendre de la magie que moi. Je suis coincé ici tant que le myste est présent.

Maintenant on savait pourquoi Duscisio restait dans la boutique depuis que le Myste rouge est présent. Certaines plantes avait besoin d'un certain entretient car la vie dans la serre n'était pas forcément la même que sur leur lieu de pousse. Les méthodes de soins particulières qu'il devait donner à certaine plante demandait énormément de travail entre deux potions ou deux phrases de la concoction de l'une d'entre elle.

Vint l'explication des étiquettes, de l'écriture et de l'origine de cette dernière. Enfin, le livre qu'il tenait depuis qu'il était entré dans la serre. Tout était tout aussi merveilleux pour la jeune femme qu'elle n'avait de peine d'avoir autant de poids sur les épaules. Duscisio ne semblait pas attristé par cela. Il le vivait bien. Malgré ça cela apporte des inconvénients monstrueux dont la solitude qu'il vit depuis des années après la mort de ses parents.
Il ouvrit le livre à la page, elle toucha la gravure et fut encore plus étonné de l’authenticité de l'écrit du livre qui lui était présenté.
Elle s'était penché dessus, l'herboriste venait à peine de remarquer que cette femme venait de retirer se qui la couvrait en entrant dans la boutique et par la même occasion, le décolleté qu'elle affichait sans y faire attention au regard du jeune homme qui ne jeta qu'un coup d'oeil hasardeux avant de détourner ailleurs en fermant le livre avec ses de mains et délicatesse. Elle se redressa pour le complimenter.

Et vous avez autant d'énergie que toutes les plantes réunies ici. Cela doit être très agréable de vous avoir à côté.

Sans se rendre compte qu'il fit un jeu de mot ou un sous-entendu qui pouvait être prit différemment selon qui on était, et par de là cette jeune femme au métier « particulier », il retourna à la plante pour en regarder ses graines de plus prêt.

Nous avons donc la Viviman ici. Je vais vous récolter les graines disponibles patienter un instant.

Il retourna vers l'entrée de la serre, posant son livre à son emplacement d'origine pour le remplacer par une petit ciseau d'une forme un peu particulière, une sorte de pince coupante plus exactement mais où il fallait tenir la coupe au même niveau du bout des doigts, d'un geste il coupa toutes les graines prête à cueillir, laissant les autres au bout de leur tige pour qu'elle continue de grossir naturellement.
Il prenait le temps de le faire car il fallait aussi bien regarder la taille de la graine. La première fut posé dans sa main, puis une autre et encore une autre, jusqu'à que le nombre de six se trouve dans sa paume qu'il exposa à la jeune femme.


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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMer 9 Juil - 9:04

Elle devait bien l’avouer, elle n’était pas bien sûre de comprendre toutes les explications de l’herboriste. Mais, l’entendre parler de ses techniques lui suffisait pourtant à poursuivre le portrait qu’elle se faisait le lui.
Pour un si jeune homme, il possédait un savoir-faire déjà impressionnant. Il avait dû avoir une formation précoce à son métier. Peut-être ses parents ? Mais alors, s’il était le dernier de son peuple, cela voulait aussi dire que ces derniers avaient disparu également… et vu son jeune âge sans doute prématurément…

Elle se mordit la lèvre inférieure, à la fois de contrariété pour Duscisio mais aussi pour s’empêcher de formuler une nouvelle question sur cette disparition qui ne pouvait que remuer de vieux et douloureux souvenirs pour l’orphelin. Si elle n’avait aucun souvenir de ses parents, Elië Valanatëel avait, elle, perdu ses parents dans une embuscade tendue par des brigands et elle avait pu mesurer l’abattement dans lequel ses souvenirs pouvaient la plonger. S’il était difficile parfois de ne rien connaître de ses origines, elle se disait souvent que c’était peut-être un bien car cela la prémunissait de bien des souffrances. La rançon en était évidemment une partie de son égocentrisme, mais lui ne faisait souffrir que les autres…

Elle chercha du regard le pot miraculeux dont il parlait, mais soit elle ne parvenait pas à l’identifier, soit il n’était pas présent dans la pièce, toujours est-il qu’elle ne le vit pas… Par contre un certain malaise la prit. Un malaise qu’elle pensait avoir oublié.

Le noir, l’endormissement forcé, une force extérieure, cela ressemblait tellement à son histoire, celle d’un esprit obligé de subir une léthargie qui aurait pu être définitive. Un éclair de colère traversa son esprit et l’observateur attentif_ elle n’en était pas forcément consciente_ aurait pu noter que son regard vira l’espace d’une seconde de la belle tinte émeraude au rouge sombre. Heureusement, elle était tournée vers les plantes et sans doute le jeune homme n’avait rien remarqué. Si elle avait fait un parallèle avec son existence, il n’y était pour rien et les plantes, c’est différent… Enfin, peut être… Toute considération mise à part elle voyait dans le regard qu’il portait sur les plantes et la façon dont il en parlait qu’il agissait toujours dans l’optique de les préserver des agressions extérieures et cela faisait beaucoup de différences…

En revanche, l’objet suivant ne manqua pas de retenir toute son attention. C’était un objet d’une grande beauté. L’artisan qui l’avait confectionné devait posséder des compétences abouties. Les motifs qui l’ornaient ressemblaient à des motifs sindarins mais de légers détails indiquaient qu’il s’agissait d’une simple parenté avec ce style. Peut-être une œuvre de ce peuple aujourd’hui disparu dont l’herboriste était le dernier représentant ? Décidément le jeune albinos possédait des objets des plus intéressants. Outre l’ouvrage sur les plantes, voici maintenant un objet magique de toute beauté au pouvoir très particulier, même si comme le faisait remarquer Duscisio, le myste rouge annihilait tous les pouvoirs magiques. Elle-même en était affectée. Elle avait même pensé s’éloigner de la ville le temps que les choses rentrent dans l’ordre, mais tout son réseau aurait été à reconstruire dans une cité où elle n’était pas sûre de rencontrer le même succès. Elle avait donc décidé de faire contre mauvaise fortune bon cœur et de faire preuve de plus d’ingéniosité que d’utilisation de ses pouvoirs.

« Lorsque je disais que vous étiez plein de ressources, je ne croyais pas si bien dire. Cet objet est vraiment d’une grande beauté. Je suppose qu’il porte un nom ?… »

De son côté, l’apothicaire semblait ressentir la privation de ses pouvoirs de façon bien plus profonde encore. Elle ne pouvait qu’être d’accord avec le handicap que représentait la privation de pouvoirs, surtout lorsqu’il vous empêche de donner libre cours à vos talents et ceux du jeune albinos étaient réels.
D’une voix douce et pleine d’empathie, elle tenta de le réconforter.

« Mais vous connaissez suffisamment les plantes pour imaginer comment les préserver même sans magie. Je suis sûre que votre imagination ne va pas tarder à compenser vos pouvoirs magiques. »

Rester cloîtré dans ses serres et sa boutique devait être un vrai crève-cœur pour lui et elle voulait bien le comprendre, après l’avoir entendu parler de ses voyages et de sa passion pour les plantes, qu’elles fussent rares ou non. Mais tel un père pour ses enfants, ou un médecin au chevet de ses patients, il se devait de rester présent. Une fois de plus le renoncement de Duscisio faisait l’admiration d’Elië si étrangère à ce type d’émotion.

Le compliment du jeune homme la laissa interdite une seconde. C’était assez maladroit, mais c’était sincèrement formulé et très attendrissant. Elle lui sut gré de cette jolie phrase, sachant lui-même quelle activité était la sienne. Elle lui sourit doucement comme le sourire d’une mère son enfant. Il lui vint à l’esprit, que malgré leur proximité d’âge physique, elle était bien plus âgée et plus mûre que lui et cela grâce ou à cause d’Elië Valanatëel la Sindarine, ses plus de deux cents ans et toutes l’expérience qui va avec.

Elle posa doucement sa main toujours gantée de dentelle virginale sur la joue du jeune homme.

« Vous êtes adorables ! »

Elle avait envie d’ajouter quelque chose autour de leur incompatibilité, mais à quoi bon, une fois qu’elle aurait les graines recherchées, il était fort peu probable que leur relation sorte du cadre artisan-cliente. Mais c’était une évidence pour elle, il était le genre de personne qui devait la fuir à tout prix pour se préserver, sauver son innocence, sa générosité et tout ce qui en faisait, elle le savait un être d’exception.

Elle regarda s’éloigner vers la plante avec mille précautions pour ne pas endommager les autres. Elle l’observa choisir avec soin les graines et les récolter avec délicatesse. Bientôt six petites coccinelles brillèrent au creux de sa main qu’il tendit vers elle. Son regard pétilla en se posant sur les graines et regardant le jardinier dans les yeux, elle chercha le remerciement qui s’imposait. Sans doute un compliment mérité sur les plantes ne pouvait que le toucher.

« Elles sont encore plus belles que dans votre livre !
Je suis votre débitrice…»
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMer 9 Juil - 14:10

La curiosité à chercher les pots dont il parlait des yeux ne fut pris d'aucune remarque pour l'albinos qui vint à continuer ses explications, ô combien difficile de bien comprendre pour quelqu'un qui n'était pas du même métier, afin de mettre au clair quelques petites choses tout en lui répondant le plus précisément possible. Continuant ses explications, tout en regardant quelque une de ses plantes par la même occasion il ne remarquait pas l'attitude inconsciente de la jeune femme.
Vint ensuite à lui faire remarquer l'objet qui lui servait à entretenir ses cultures : la corne à l'entrée, lui servant à restaurer les plantes fanées. L'objet aussi beau qu'utile – elle le fit remarquer – avait bel et bien un nom et Duscisio était en train de le chercher dans sa mémoire, un petit moment de réflexion en posa son index sur le front, fermant les yeux et lâchant un long « hm » durant tout le long, et leva le même doigt vers le haut.

Le souffle de Delil. Mais oui je connais toutes les plantes ici sur le bout des doigts. La magie ici ne me sert qu'à me faciliter la tache et qui plus ai, augmenter la rapidité de pousse de certaines selon mes besoins imminents. Cela peut être fatiguant à la longue.

A la suite de son compliment, Duscisio fut offert d'un remerciement. Avec les souvenirs qu'il avait, il avait déjà entendu maints compliments. Aimable, honorable, noble, généreux. Mais Adorable, c'était bien la première fois qu'on le complimentait ainsi. Autre le sous-entendu, qu'il n'avait toujours pas relevé, la main de la jeune femme se posa sur sa joue au moment du compliment. Ne pouvant s'empêcher de rougir un tout petit peu, il la remercia d'un geste de la tête et d'un sourire esquisser sur ses lèvres.
Les grains dans sa main, elle fit remarque encore sur la beauté des graines, entre leur couleur rouge et leur forme et répéta qu'elle était sa débitrice.

Je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà commercialisé les graines en elle-même. Voyez-vous vous êtes l'une des rares personnes à entrer jusqu'ici, et par nécessité je vous ai fait donc venir dans la serre.

Il passa à côté d'elle et l'invita de le suivre à quitter les lieux pour retourner dans l'atelier, les graines à la main. Sa préoccupation en même temps que de savoir s'il allait complètement les graines de viviman, ou les vendre à un prix réduit pour la demoiselle, et la potion qu'il était en train de préparer à son arrivée.

Vous habitez loin en ville ? Je veux dire... Je peux éventuellement vous les transformer ici selon de se que vous avez besoin, mais cela prendra une journée de plus car je dois finir la potion d'ambroisie pour une cliente qui passe dans la soirée pour en prendre 4 fioles d'un seul trait.

Il posa les graines dans un petit récipient pour éviter de les poser n'importe où, sur la table, afin de revenir à prendre un chiffon pour machinalement le mettre devant son visage après l'avoir humidifié. Il en fit un second pour la demoiselle, car il alla tout de suite après retourner à son chaudron, retirant le couvercle, un nuage de vapeur et d'odeur du fruit s'échappa faisant reculer le visage du jeune homme. Il touilla la mixture bouillonnante devenu liquide après quelques mouvements du mélangeur. Le sable du sablier venait de finir de s'écouler peu de temps après. Il prit la hanse de ses deux mains pour prendre la marmite de toutes ses forces et de gents et la poser sur un trépied à côté pour l'éloigner du feu.

Une fois fini je pourrai vous les livrer moi-même.

Il continua de mélanger la concoction pour la refroidir un peu plus vite, annonçant bientôt la dernière étape qui nécessitait à tout prix une attention particulière pour ne pas tomber sous l'effet odorant de la potion...


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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:14

Décidément Duscisio  n’était pas avare de détails et peut être même aurait-il fait un bon professeur. En tout cas il n’aurait pas eu  de mal à communiquer son enthousiasme pour ses activités.
La rouquine en revanche devait avoir l’honnêteté d’avouer qu’elle ne mémoriserait pas toutes les informations qu’il lui prodiguait. Elle était certes curieuse, mais pas toujours sur l’essentiel. Demander le nom de l’objet magique. Quel intérêt ? Etait-ce plus important que ses propriétés ? Le nom d’un papillon était-il plus important que la beauté de son vol les plantes qu’il pollinisait ? Pas étonnant que le jeune apothicaire ne s’en souvienne pas au premier abord, ce n’était sans doute que vanité de la part de son créateur que de lui avoir donné un nom. Les objets restent des objets, même magiques même d’une excellente facture. Le plus important est ce pour quoi ils sont faits et qui les manie.

Elle n’était maintenant pas plus avancée de savoir le nom du magnifique objet…
En quelques temps passés aux côtés de l’albinos, elle avait pris bien des leçons de sagesse. Saurait-elle s’en souvenir et en profiter ? Rien n’était mois sûr…

De son côté, Duscisio ne semblait pas se rendre compte de tout ce qu’il était capable d’apprendre à autrui: pas seulement le nom des plantes et la façon d’en prendre soin, mais aussi le travail acharné, la générosité le don de soi l’utilisation de la magie pour ce qui a de la valeur à ses yeux. Cette magie qui n’enlevait rien aux efforts qu’il fallait faire. Ils étaient consentis d’une autre façon, c’est tout…

*Il devrait prendre un apprenti. Il serait un merveilleux maître…*

Cela contrastait avec sa candeur. Un rien le faisait rougir. Il portait en lui une innocence depuis longtemps révolue chez Elië. Il était trop facile de l’embarrasser pour en abuser. Elle ne regrettait pas son geste de tendresse pour l’homme de neige et de sang, mais se promettait de ne plus lui susciter de gêne sans que cela fût nécessaire.
Ce qui étonnait le plus la courtisane c’est qu’elle se prenait à apprécier des qualités qu’elle méprisait d’ordinaire et ne savait si elle devait s’en réjouir ou se révolter contre cette expérience.
Mais qu’il arrête donc d’être aussi aimable ! Qui était-elle pour mériter les honneurs de sa serre à contrario des autres gens ? Bientôt il allait les lui donner alors que son travail comme tous, méritait bien salaire, surtout si l’on considère la rareté de la plante. Elle allait finir par le maudire, lui et toutes ses qualités, mais elle prit le parti de goûter l’instant présent comme elle le faisait souvent. Elle ne se faisait pas d’illusion ni sur ces émotions ni sur elle. Une fois sortie de la boutique, la vieille Elië serait bien vite de retour.

De retour à l’atelier, il pofina encore son image d’artisan exemplaire, mais là elle refusa poliment. Elle ne voulait pas abuser de sa patience. A moins que ce ne soit pour d’autres raisons moins avouables : elle n’avait cure d’un remède contre les fièvres, mais cela elle ne pouvait l’avouer. Duscisio n’accepterait pas de savoir une de ses plantes à l’origine les la perte d’une vie. Elle le suivit tout en protestant le plus habilement du monde comme elle savait si bien le faire.

« Vous êtes très aimable, mais je vois le souci que vous donnent vos plantes et vos préparations en ce moment et je ne veux pas abuser de votre temps et de votre énergie. En plus, je suis une incorrigible collectionneuse et posséder ces jolies graines à l’état naturel me comble d’aise. Je suis sûre que peu de mes amies en possèdent. »

Elle ne mentait absolument pas car l’âme d’une collectionneuse elle avait en effet, même si cela ne s’appliquait pas spécialement aux plantes... Elle ajouta avec un clin d’œil.

« Votre cliente est une gourmande !... »

Mais elle ne savait pas s’il avait goûté son trait d’humour, sa potion passait avant tout, même s’il manquait de se bruler à la vapeur dégagée par la cuisson ou qu’il pouvait s’ébouillanter à tout instant vu le poids que semblait peser le chaudron. Une maladresse était si vite arrivée… Elle de son côté ne se sentait pas de prendre de tels risques et appliqua précautionneusement le chiffon humide sur ses voies respiratoires.

La délicatesse de l’apothicaire commençait à être gênante. Elle était bien capable de porter elle-même les graines et si l’attention était louable, elle laissait croire que la courtisane ne pourrait le faire elle-même. Elle savait pourtant que ce n’était pas l’intention de Duscisio aussi garda-t-elle un ton avenant tout en remettant sa cape comme pour prendre congé.

« Non vraiment ce ne sera pas la peine. De plus vote cliente sera très déçue si vous ne lui procurez pas sa potion dans les temps… Dites-moi ce que je vous dois…»

Elle avait conscience qu’elle pouvait vexer l’albinos, visiblement habitué à donner plus qu’à vendre, mais il était normal qu’elle lui propose de payer. Elle ne se voyait partir comme cela avec les graines.
Elle finit d’ajuster sa mante tout en souriant à Duscisio sans savoir s’il s’en rendait compte tout occupé, qu’il était à la finition de sa potion.
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeJeu 10 Juil - 13:02

Quand elle lui répondit qu'elle ne voulait pas abuser de son temps, la voix intérieur de Duscisio se mit à changer pour lui dire de se méfier. C'était tout autre. Au début, s'il avait posé la question de se qu'elle voulait en faire n'était pas là par hasard. Dès le début, Duscisio connaissait les propriétés de la plante au moment même où elle reconnut la plante, son émerveillement avait beau cacher une vérité, l'albinos n'était pas dupe. Une collectionneuse ?

Si vous êtes collectionneuse, qu'es se que je suis donc ? Avec toutes ses plantes, je suis le plus grand des collectionneurs ! Qui va chercher lui-même ses pièces en plus de ça.!


S'il ne semblait de rien au premier abord alors qu'il réparait simplement le final des potions d'ambroisies, une énorme louche qu'il prit dans sa main pour en verse le liquide dans le même bol qui avait servi au jus de Citropsis, il referma le couvercle du chaudron pour poser le bol sur la table et dans l'une de ses étagères prit les même fioles gradué qu'il avait montré pour la potion qu'il lui avait donné quelques dizaines de minutes avant, en plus d'un entonnoir et d'une grosse cuillère pour commencer la première potion, l’entonnoir lui facilitant la tâche, la première était prête en seulement une vingtaine de seconde et la referma aussitôt d'un bouchon de liège pour que l'odeur ne se propage de la potion, le bol suffisait déjà à sentir l'effet de la potion si aucune précaution n'était prise. Debout devant la table, sa proposition de transformer les graines en potion contre les problèmes de respiration et de fièvre attisait de plus en plus sa méfiance. Il ne le montrait pas, mais quand elle insista pour lui payer les graines et partir, Duscisio eut un petit rire pendant qu'il finissait déjà sa cinquième potion, le bol remplit d'un fond de la concoction d'amour. Il lui souriait un instant, cela se voyait sur son regard.

Tatchia di li batl...
Sortez de la boutique...!



La preuve qu'il parlait une autre langue oubliez venait de se prouver à l'instant. L'étonnement de l’incompréhension pourrait être maintenant visible sur le visage de la jeune femme jusqu'à que l'albinos prenne les graines pour les mettre dans l'une de ses poches et montrant de son autre main, la direction de la sortie. Il baissa le bras et éloigna quatre des cinq potions qu'il venait de faire pour les ranger sur une étagère prévu pour les commandes terminées, cette potion là devait être refroidi avant la livraison. Se retournant peu après vers la jeune femme, puis le chaudron où il vida le reste du liquide du bol à l'intérieur pour le refermer peut après. Il attendit un peu pour essayer de faire réfléchir la courtisane.
Il se plaça devant la table de son atelier, la cinquième potion en face de lui à portée de main. Quand il retira le chiffon de son visage, l'expression fut changé brutalement en une sévérité sans nom, il hurla :

Vous me prenez pour un imbécile ?!!


Donnant un instant pour reprendre son souffle après ce hurlement

Se que vous appelez la Viviman est appelé originairement Poumon rouge dans la bonne traduction. Autre le fait de soigner la les problèmes de respiration et la fièvre, elle est aussi un ingrédient pour une solution mortel avec un certain mélange qui a pour effet d'étouffer le buveur. Je refuse donc de vous donnez ses graines.!


Il pointa à nouveau la sortie de son bras bien tendu et de son air furieux. Se retenant sur place pour l'éjecter imaginairement à coup de pied si cette solution était de loin là plus douce qu'il avait en tête.

Je ne veux plus vous voir dans les parages, ni dans ma boutique, ni même acheter de plantes de ce type. Sinon je donnerai votre signalement aux autorités de la ville pour qu'il vous arrêtes sur-le-champ pour tentative d'empoisonnement.
Sortez d'ici immédiatement !


Il plia le bras d'un quart avant de le retendre toujours plus violemment vers la sortie, il était clairement furieux.


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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeJeu 10 Juil - 14:45

Collectionneur lui aussi ? Bien sûr dans un certain sens. A la seule différence c’est que les éléments de sa collection étaient d’une grande utilité et certains devaient être remplacés régulièrement. Toutes les plantes ne sont pas vivaces…
Quant à elle, elle collectionnait ce qui était beau et bon et il semblait que le monde ne tarissait pas de tout cela… C’était sans doute ce qui lui gardait son optimisme. En effet, ses deux activités n’étaient elle pas toujours propice à se réjouir… Quoi que…

En tout cas de plus en plus elle était certaine ne pas vouloir échanger sa vie contre celle de l’apothicaire. Elle comportait trop d’obligations, trop de renoncement, trop de responsabilités.
L’expression de la reconnaissance de ses clients suffisait-elle à son plaisir ? Les prêtres des différents ordres religieux devaient bien plus s’amuser que Duscisio !... Bien sûr cela n’enlevait rien à son côté attachant, mais cette rencontre lui avait permis de mesurer l’abysse qui se creusait entre leur façon de vivre et de se conforter dans le choix qu’elle avait fait…

La préparation semblait toucher à sa fin à ce qu’elle pouvait en juger puisque l’étape qu’il abordait était la mise en bouteilles, en flacons devrait-elle plutôt dire. Elle allait pouvoir le remercier de tous ses services. Mais c’était sans compter avec un mystérieux revirement d’humeur de l’albinos.

D’abord ce petit rire qui ressemblait plus à de la défiance qu’au partage d’un trait d’humour et puis cette phrase incompréhensible, issue, elle le comprenait maintenant d’un langage oublié et dont l’emploi devant une personne qui ne le comprenait pas confinait à de l’impolitesse.  Visiblement quelque chose avait changé chez Duscisio et elle ne parvenait pas à savoir d’où venait cette métamorphose. Elle s’était conduite de façon tout à fait courtoise avec lui et lui de même jusqu’alors. Il s’était même confié au-delà de ce que fait un artisan. Qu’était-il arrivé qui puisse motiver une telle volte-face ?

Elle écarquilla les yeux d’étonnement au son de la phrase prononcé dans un dialecte inattendu.
Incrédule, elle le regarda ramasser les graines, visiblement il n’était plus disposé à les lui céder. Et que dire du geste autoritaire qui lui désignait la porte? Celui-ci était des plus clairs… Il lui intimait l’ordre de sortir de chez lui. Elle ne pouvait le nier, quelque chose lui échappait. Son changement d’attitude était dirigé contre elle. Qu’avait-elle fait ou dit de si répréhensible ? La seule explication était que quelque chose l’avait rendu suspicieux à son égard, tournure d'esprit inattendue chez quelqu’un qui ne semblait pas pouvoir envisager le mal chez les autres.

Toujours était-il qu’elle se trouvait paralysée devant le comptoir, les graines disparues et les fioles se rangeant méticuleusement sur les rayonnages, Duscisio semblant avoir oublié sa présence, en tout cas jusqu’à ce qu’il se retourne et hurle sa colère. Elle était tellement surprise qu’elle n’eut pas besoin de jouer la comédie outre mesure pour répondre.

« Mais…
Pas du tout ! Qu’est-ce qui peut bien vous faire penser cela ? »


Elle ne le prenait certes pas pour un imbécile.

Elle avança de deux pas hésitants vers l’herboriste hors de lui.

« Vous en savez plus que moi sur les plantes… Je…
Je ne pouvais pas savoir… »


Son attitude maintenant était celle d’un innocent condamné à tort. Les yeux désespérés et brillants, elle regarda autour d’elle pour trouver un soutien qui ne viendrai pas…
Mais l’apothicaire semblait trop en colère pour changer d’avis. Elle se résigna à faire demi-tour. Elle se dirigea vers la porte posa la mais sur la poignée avant de se retourner pour une ultime défense. Son ton était doucement outré.

« Mais qui voulez-vous que j’empoisonne ? Je suis juste une catin qui ne peut pas risquer d’avoir ce genre de réputation sous peine de perdre sa clientèle »

Elle baissa encore le ton en même temps que la tête.

« Mais je vois bien que c’est peine perdue…
Je suis vraiment navrée de vous avoir donné une telle image de moi… »


C’était pourtant vrai. En peu de temps, Duscisio était passé dans le camp des rares personnes dont l’avis sur elle aurait pu compter. Sa facilité à se trouver innocente, juste une travailleuse comme les autres, lui permettait de trouver la tournure des événements injuste. Mais comme elle le savait déjà, son monde était bien trop éloigné de celui de l’herboriste et le destin manichéen ne supportait pas qu’une fille comme elle puisse avoir la confiance d’un honnête apothicaire enfermé dans son laboratoire pour cause de myste rouge…

Une larme silencieuse roula sur sa joue. Elle se détourna et ouvrit la porte pour retrouver la lumière d’un soleil moqueur…
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeJeu 10 Juil - 17:41

Elle était plus qu'étonné, elle était même sidéré de le voir réagir ainsi si soudainement, son professionnalisme  et sa ferveur à soigner plus qu'à ne tuer autrui dépassa sa gentillesse pourtant toujours intacte.  Le fait de sur-réagit lui avait toujours fermé beaucoup de portes et faire fuir certaines personnes. Sa réputation le précédait, il ne voulait aucunement voir quelqu'un mourir de sa vie et faire une erreur en vendant un ingrédient de poison à une inconnue l'aurait plus moins effondré. Sa responsabilité en allait que de surcroît à culpabiliser une action qui a provoqué la réaction.
Bien que furieux après lui avoir confirmer la nature malfaisante de la graine, l'albinos restait quand même quelqu'un de compréhensible et la laissa s'exprimer. Elle ne pouvait connaître cet effet, sauf si elle avait bien lu toutes les pages qui parlait de la plante dont celle qui indiquait les remèdes possibles, après tout, sa famille en avait fait la traduction.
Alors elle aurait simplement vu la page en question sans se contenter de lire en entier les principes de la graine de poumon rouge.
Elle avança vers lui, il baissa son bras mais pas son regard, croisa ses deux membres supérieurs au niveau de son torse comme d'un sage laissant parler une personne accusée de chose grave, se qui était le cas actuellement.
Par contre elle marquait à point et un point qui le touchait qui n'était qu'autre que sa réputation et donc son propre commerce bien différent du sien.
Duscisio décroisa des bras et les posa sur la table, mais cela ne faisait pas croire que les choses s'était arrangé. Duscisio poussa un long soupire après une excuse, une excuse pour l'image qu'elle avait donnée si soudainement. Elle se retourna gardant cet air désolé, afin d'ouvrir la porte pour retrouver l'extérieur.

Attendez mademoiselle Valanatëel.

Il parraissait étrange soudainement, il posa même l'une des graines qu'il avait proposé sur la table d'une main délicate, et la recouvrant de sa main droite, l'autre portait à son front un petit coup de la paume de sa main tout en parlant à haute voix à lui-même.

Bon sang, Duscisio. Si tu étais un peu moins agressif de temps en temps du n'aurait pas réagit comme ça. Es-ce si compliquer de parler des effets néfastes d'une simple graine de plante rare ?
Sacré bonhomme va.


Il ouvrit les yeux pour regarder la courtisane. De dos, il n'aurait pas vu cette larme d'innocence couler. Mais de face, il aurait prit son inquiétude et sa gentillesse habituelle. Faisait t'il un bon choix ? Devait d'il la croire ? Donner des explications à sa réaction serait sans doute la plus logique des excuses.

Je vous pris de m'excuser. Je suis profondément désolé. Ma réaction est dû qu'avec la pression actuelle et une affaire comme quoi j'aurais vendu un ingrédient rare servant à un poison il y a un peu plus d'un an. J'ai été accusé mais le soutien de la population à fait que j'en ai été écarté.

Il découvrit la graine qu'elle cherchait en retirant sa main de la table.

Je veux bien vous offrir ses graines, mais il fa valoir m'expliquer très clairement, hors collection se qui me semble étrange je dois vous l'avouer, pourquoi vous en avez besoin à l'état naturelle.

Bien sur il restait méfiant, il n'y avait qu'une seule graine visible le reste étant dans sa poche.


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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeJeu 10 Juil - 19:09

"Attendez mademoiselle Valanatëel."

Elle s’arrêta net. Non pas soulagée, car elle n’était plus certaine de mener à bien la tromperie dans laquelle elle s’était engagée, mais plutôt parce qu’il lui restait une chance de ne pas passer pour une meurtrière.

*Mais c’est ce que tu es ma chérie !...*

Elië Valanatëel  la Sindarine faisait toujours son apparition quand elle ne l’attendait pas.

*Assassin oui, meurtrière non.
_ Et tu crois qu’il y a une différence ? Tu crois qu’il fera la différence ?
_ Non, je ne suis pas idiote !
_ Alors bonne chance chérie !...*


Elle allait en avoir besoin et elle était en pleine improvisation, ne sachant pas ce qu’elle voulait vraiment. Se laisser porter par les évènements voilà ce qu’elle allait faire, Après tout, rien d’irréparable n’avait été commis…

Elle se retourna lentement et referma la porte. Il n’allait certainement pas lui proposer les graines après la colère qu’elles avaient suscitée. Alors que voulait-il ? L’insulter une nouvelle fois ? La menacer à nouveau. Les insultes et les menaces elle en faisait son affaire. Qu’elles soient explicites ou sous entendues, elles étaient son lot de femme de petite vertu et elle avait à réagir aux deux, ou pas d’ailleurs… Le mépris était souvent la meilleure des réponses. Comment réagirait-elle à celle de Duscisio ?

La tempête semblait s’être calmée. L’attitude de l’albinos était plus sereine, même si on pouvait le deviner tendu et attentif. Les deux mains sur le comptoir, il faisait l’effet d’un procureur prêt à poser ses questions à chausse-trappe. Se pouvait-il que cette facette de sa personnalité lui ait échappé ? Ou alors tout simplement s’était révélée juste parce que la situation l’exigeait, juste parce que la rouquine pouvait être soupçonnée de l’impensable, de l’irréparable..

Alors qu’elle s’approchait de nouveau du comptoir, une graine apparut furtivement pour être cachée immédiatement sous la paume de l’herboriste et son attitude trahissait au moins autant de désarroi que chez sa cliente. C’était elle qui l’avait mis dans cet état.

*Et bien tu as encore de l’effet sur les hommes
_ Tu en doutais ?
_ Le tout est de savoir si tu vas en profiter. Regarde-le, il est à la merci d’un coup de charme.
_ Tais-toi. Il ne mérite pas ça !*


Elle sortit de son dialogue intérieur pour s’adresser avec douceur au jeune homme rempli, en apparence, de remords.

« Ce n’est rien et je n’ai rien à excuser. On ne peut pas vous en vouloir. C’est vrai que mes excentricités pouvaient vous faire me méjuger. Tranquillisez-vous, je ne vous en veux pas. J’aurais comprendre vos scrupules. Vous ne me connaissez pas. Vous ne savez pas à qui vous avez affaire. Vous avez raison de vous méfier… »

Elle s’approcha encore jusqu’à arriver au marbre sur lequel était appuyé Duscisio.
Elle posa doucement ses mains sur les siennes.

« Si vous voulez on oublie toute cette histoire. Je me passerai bien de ces petites coccinelles »

Elle osa un sourire complice en direction de l’herboriste, mais celui-ci retira sa main, il n’était pas, semblait-il, sensible au réconfort qu’elle essayait de lui prodiguer. A moins que… Son regard voyagea alternativement de la graine au visage de Duscisio, incrédule. Il n’allait pas commettre la folie de lui donner cette graine !?

*Ne fais pas ça, garde ta graine.
_ Mais non prends-la ! C’est bien ce que tu voulais non ?
_ Je n’ai pas envie de me parjurer avec lui.
_ Mais c’est ce que tu fais de mieux lorsque tu ne baises pas ou que tu ne tues pas…
_ Je n’ai donc rien à prouver n’est-ce pas ?
_ Et que vas-tu lui raconter ?
_ Un gros mensonge bien sûr…*


Doucement elle prit la graine entre son pouce et son index pour bien signifier qu’elle n’essayait pas de la lui subtiliser. De son autre main elle prit celle du jeune homme et y déposa délicatement la graine. Elle le regarda dans les yeux.

« C’est l’histoire d’une rouquine stupide qui s’amuse à préparer ses tisanes et qui tombe par hasard sur la description d’un remède à base de Viviman. Elle adore l’illustration qui l’accompagne et se dit que ça ferait bien dans un de ses pots à herbe. Elle a même envisagé de s’en faire un collier… C’est dire comme elle est stupide !... »

Elle lâcha la main blanche et recula d’un pas les mains levées juste devant elle, à hauteur d’épaules comme pour se faire pardonner sa frivolité, un sourire éblouissant bien qu’un peu triste aux lèvres.

« Et maintenant l’idiote va retourner chez elle, se faire une bonne verveine et méditer sur tout ça. »

Elle plongea sa main dans son aumônière et en sortit le petit paquet de chiffon Elle le secoua légèrement à hauteur de visage, un clin d’œil complice.

« Mais elle n’a pas tout perdu la petite idiote !... »

Elle recula encore d’un pas en faisant, toujours souriante, un petit signe d’au revoir de sa jolie main « innocente »

« Le jour où je voudrai empoisonner quelqu’un, je viendrai vous demander conseil. Vous avez l’air d’en connaître un rayon sur la chose »
Elle fronça les sourcils en un faux air suspicieux…
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MessageSujet: Re: [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment?   [Terminer] La bonne personne à la bonne place au bon moment? Icon_minitimeVen 11 Juil - 18:39

Les excuses de l'albinos aussi sincère qu'empli de méfiance, semblait prendre son effet et cette vérité qu'il venait de raconter le gênait au plus haut point, la peur qu'il soit encore mit en cause sur la bienveillance de sa boutique pour vendre une seconde fois un ingrédient pour une concoction contre la vie. Elle s'approcha de lui pour confirmer sa quiétude et s'excuser également sur beaucoup de points. En particulier celui d'où ils ne se connaissaient pas. Un pas de plus et elle fut à porter de ses mains pour y poser les siennes par-dessus.
Voulant oublier cette histoire, elle se passerait bien de ses graines. Alors il lui posa la question de la nécessité de les avoir à l'état naturel, la méfiance au cœur, retirant la main de la graine pour la laisser à l'air libre comme pour savoir se qu'elle allait faire quand elle la verrait à nouveau.
La prenant entre son pouce et son index, l'autre main lui prenant celle de l'herboriste pour y déposer la graine. Elle ne la voulait donc finalement pas après avoir vu sa réaction et sa responsabilité ? Elle raconta son histoire en le regardant dans les yeux, agissant comme d'un charme il restait ainsi les oreilles attentives à son histoire.

Elle était plutôt simple, elle avait par contre l'idée de se traiter elle-même d'idiote tout le long de son récit. Cela faisait lever un sourcil à chaque fois qu'il entendait le mot en question.
L'histoire restait à peu prêt la même que celle lorsqu'ils se sont rencontré. Les tisanes et les remèdes à base de viviman reste quand même un peu bancale. En tant que maître Herboriste, l'albinos sait particulièrement que les remèdes à base de Viviman sont peu utilisé car rare, et le peux qui est utilisé est redouté pour le poison plus que le remède contre les problèmes respiratoires car plus simple à faire, d'où le fait qu'il est refusé une première fois. Se qui ne dit pas qu'il fa accepter après son histoire. Les avoir en pot est un peu excessif aussi, une raison de plus pour ne pas lui fournir cette plante car elle pourrait en avoir à volonté et donc en produire auprès d'un spécialiste des poisons en tout genre, son Némésis en quelques sortes. Un collier ? Original...
À fur et à mesure qu'elle comptait son histoire elle reculait d'un pas. Le cliché sur le fait qu'il se connaisse en poison n'était pas très apprécié mais c'était une certaine vérité pour un certain point.

Si je ne connaissais pas les poisons j'en ferai commerce sans le savoir...

Il fit un soupire et garda la graine dans sa main avant de la remettre dans sa poche.

Vous avez raison, je ne peux vous donner la graine comme ça. C'est un risque bien trop grand pour moi. Par contre se que je peux vous proposer pour garder ma bonne conscience c'est de vous faire directement le remède en question.
Ainsi donc vous aurez la moitié de se que vous avez besoin demain ou du jour suivant, suivant mes disponibilités.


Elle ne perdra donc rien de sa journée dans le final si c'était accepté. Elle n'aurait peut-être pas son collier mais au moins la réputation de l'albinos comme bienfaiteur ne sera pas à nouveau entaché.

Dans ce cas-là, soit vous repassez dans la boutique soit je viens vous la livrez. Livraison qui n'a jamais été pris en compte dans le voyage.

Et ce quel que soit la distance. Duscisio a toujours vendu une potion le même prix quel que soit la distance parcourus . La raison ? Il avait toujours la possibilité de prolonger un peu le voyage pour récolter d'autres plantes sur le voyage et ainsi garder une certaine quantité d'ingrédients à portée de mains dans la boutique. Il pensait à tout. Pour les cas des livraisons en ville c'était la même chose avec les herbes en moins. Rien de bien gênant vu qu'il ne partait que quelques minutes de la boutique, et pas plus d'une heure dans le meilleur des cas.

Il va me falloir votre adresse si vous voulez que je déplace à vous par contre.


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