Les Contes Astraux

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


-17%
Le deal à ne pas rater :
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 128 Go Blanc (+29,99€ ...
249.99 € 299.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Les Contes Astraux

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
:: L'Étoile Muette ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Virevoltante
:: L'Étoile Muette ::
Virevoltante
MessageSujet: Les Contes Astraux   Les Contes Astraux Icon_minitimeSam 22 Avr - 0:11

Les Dents de Diamant



Les mots s’effondrent, poussière d’idées
C’est leur raison fuyante qui l’aura décidé
La crainte peut bien attendre, que patientent les doutes
Il suffit d’une seule fois que les bons crocs y goûtent
Pour qu’alors la blessure refuse de se fermer


– Moomé 1301 –


Le feuillage des aulnes formait autour de Ta-Henet un cadre de feuilles d’or, transformant la cité en une toile chaleureuse que l’on aurait accrochée au mur d’une étude. Nichées au creux des collines, ces terres reculées semblaient verdir plus tard que le reste de Phelgra. Lorsqu’Enkilil était bien avancée, cependant, on s’accordait à dire qu’elles étaient les plus belles du pays, et même la noblesse de Thémisto venait parfois profiter du paysage. Il s’agissait d’une saison pleine chez les Nebu. Il arrivait que Sekhmet chante deux fois par semaine et elle ne cessait de rencontrer de nouveaux admirateurs qui lui promettaient de venir un jour lui rendre hommage sur le sable.

Une aube paresseuse se levait. Sur son balcon, la Sirène sentait la brise nocturne l’embrasser une dernière fois avant de quitter les lieux, et elle voyait les rayons du soleil la saluer derrière les coteaux. Elle avait vidé la carafe qu’elle gardait sur sa table de chevet mais ses lèvres lui semblaient encore sèches. En se les pinçant pour les humecter, elle sentit une plaie la piquer et le goût du sang sur le bout de sa langue. Elle se retint de rire. Comme si quiconque, en la voyant s’amuser, eût pu comprendre ce qu’elle trouvait si drôle. Ce n’était qu’une petite entaille.

Un doigt porté à ses lèvres et elle remarqua des traces noires sur ses bras, puis sa tunique et sa gorge. Son sourire s’évanouit. Son regard bondit d’ombre en ombre tout autour d’elle alors qu’elle reculait prestement vers ses quartiers. Elle ferma la porte. Tira les rideaux. Se précipita à la recherche d’un linge avec lequel faire disparaître ces marques bien plus sombres, bien plus larges qu’une petite entaille.

Les serviteurs de son père n’étaient jamais loin. Toujours à rôder autour de ses appartements sans jamais prendre le soin de lui signaler leur présence. Toujours dissimulés dans la pénombre, sur les toits, derrière les portes. Combien de fois avait-elle trouvé une de ces sbires sous son balcon ?


*
*            *



Ils étaient sept. L’un usait d’une magie qui lui permettait de conserver sa quiétude et son sang-froid, mais sa maîtrise n’en était pas à son maximum. Une autre semblait voyager dans des plans parallèles et s’y éclipser régulièrement pendant les combats, ne succombant au chant de la Sirène que quelques instants par-ci par-là. Le premier à être sorti vainqueur d’un tournoi l’avait fait en s’enfermant dans un champ de force. L’ensorcellement de Sekhmet continuait de l’atteindre, l’empêchant de faire tomber sa protection alors qu’il luttait comme un diable pour la détruire de ses poings ensanglantés. Xon Rin, qui contrôlait le métal, s’était enchainé au cœur de l’arène et enveloppé d’une armure couverte de pointes jusqu’à ce que son dernier concurrent s’empale sur sa carapace. Juste avant Volke, une Zélos avait simplement massacré tous ses adversaires en quelques coups heureusement méthodiques.

Tous les protégés de Ra avaient, d’une façon ou d’une autre, participé au spectacle. Ils avaient contribué à l’effusion de violence, et l’avaient même parfois enrichie. L’un d’entre eux avait gagné en se projetant dans le corps d’un spectateur et en échangeant ses gestes avec lui, semant la panique dans les gradins.

Tous, sauf Volke. Volke n’avait été qu’une silhouette bondissante qui se cachait dans les ombres et plantait occasionnellement un poignard entre deux côtes. Il n’avait pas lutté comme les mages qui apprenaient encore, il n’avait pas semé le chaos dans le chaos. Ra n’avait pas menti : son admiration était grande, le jour où le spectre avait rejoint sa garde. Cette agilité, cette aisance… Il y avait quelque chose de fascinant dans cette méthode furtive qui n’avait tiré que quelques gouttelettes de sang.

Pourtant, à force de le voir apparaître et disparaître à sa convenance sans jamais chercher à se lier à lui ni aux autres membres de sa garde, Ra commença à croire en de l’ingratitude. Volke ne se laissait pas convier aux réceptions, ne cherchait pas à apprendre de son maître, se volatilisait sans un mot aussitôt qu’il était congédié. Il ne montrait même pas son visage. Ne faisait-il que profiter du gîte et du couvert ? N’était-il pas reconnaissant de se trouver sous l’aile cossue et implacable du grand Ra Nebu, Seigneur des Terres d’Ocre, bienfaiteur de la cité de Ta-Henet, puissant guerrier et stratège auprès du Manoir Cavaleri ?

Heureusement, son discours était formel ; les vainqueurs des tournois demeuraient sous la protection des Nebu tant qu’ils étaient invaincus. Cela l’autorisait à les mettre de nouveau à l’épreuve, peut-être pour s’assurer qu’ils n’étaient pas simplement chanceux. Il ne l’avait encore jamais imposé à aucun de ses gardes mais il s’était toujours laissé cette porte ouverte, car il savait qu’on pouvait vite se lasser de ces gladiateurs vaniteux. Et de toute manière, leur promettre sa bienveillance à vie ne lui était même pas passé par la tête.

Alors un jour, il prit Volke à part et lui annonça que le soir-même, son titre serait remis en jeu. Il guetta la crainte sur les lèvres du spectre, ou peut-être un simple rictus dû à un sentiment d’injustice – car après tout, il n’avait jamais demandé à ses autres protégés de prouver leur valeur une seconde fois… Mais il ne reçut rien. Volke inclina simplement la tête et se plia à ses ordres, sans protester, sans même exprimer une quelconque émotion.

Et il vainquit de nouveau.

Il se tint encore une fois au cœur de l’arène, cerné de cadavres, seules quelques taches pourpres mouchetant ses bottes. À peine essoufflé. Cette fois-ci, Ra applaudit à contre-cœur, les mains alourdies par l’ennui. Où était la gloire, la rage, l’effervescence ? On ne récompense pas le vautour pour la mort du buffle. Volke aurait fait un excellent Cavalier Noir, songeait-il, il avait de belles qualités et servait merveilleusement bien sa fille, mais il manquait de passion. Et Ra Nebu n’était pas un simple gardien. C’était un mécène.

Quelques jours plus tard, il lui tint le même discours. « Je veux m’assurer que tu ne te contentes pas de ta bonne fortune. Je veux connaître mes hommes, je ne peux me satisfaire d’une ou deux victoires. Je dois être certain qu’ils ne perdront jamais un seul combat – surtout pas toi, qui veilles si souvent sur ma fille. » Volke inclina légèrement la tête sur le côté, indéniablement surpris, mais il ne fit qu’acquiescer. Il sut que la fuite n’était pas une option, même si le moment aurait été bien choisi. Et il pressentit qu’on lui préparait une fâcheuse surprise.

Cette fois-ci, le fantôme ne pourrait plus échapper au chant de Sekhmet. Il serait contraint à l’entendre, à l’apprécier, à en souffrir, comme tous les autres. Ra ordonna à ce que l’on place une pierre d’intras sur Volke, juste dans son dos, et il le jeta dans l’arène face à l’ennemi qu’il n’avait jamais vraiment affronté. Sekhmet était flanquée de deux hautes brutes assourdies, armées jusqu’aux dents et pourvues d’un droit de vie et de mort sur le champion.

« – Ne t’inquiète pas, ma douce, ni pour toi, ni pour lui. Ce ne sera pas bien différent des tournois habituels. Je ne laisserai rien t’arriver, et tu peux me faire confiance : je sais parfaitement gérer les individus comme Volke, qu’ils soient sous ton charme ou non. Ra avait rassuré sa fille en lui promettant qu’elle ne serait pas moins protégée que d’ordinaire, et qu’il aurait tout sous contrôle. Ce n’est qu’une manière de vérifier que l’homme à qui je te confie si souvent est réellement aussi puissant qu’il en a l’air. Il a approuvé l’idée, d’ailleurs, mentit-il. Il a admis de lui-même vouloir savoir quel effet ta magie avait vraiment sur lui. C’est un homme courageux, n’est-ce pas ? »

Volke avait la sensation de devoir régurgiter son propre cœur. Il se nouait les doigts, dévoré par une angoisse innommable, et il sentait ses tripes se serrer comme dans une poigne divine. On avait tracé un petit cercle autour de lui et on lui avait interdit d’en sortir avant que la Sirène ne se mette à chanter. Dans cette prison invisible, il piétinait. Sa nervosité avait déjà laissé une centaine d’empreintes dans le sable.

Sekhmet s’efforçait de réguler son souffle en regardant au loin, par-dessus son adversaire et dans les gradins. Bien plus focalisé sur son protégé que sur sa fille, Ra lui adressait un sourire diplomatique, mais ses yeux sévères retombaient régulièrement sur les deux gardes du corps à qui il avait promis une exécution longue et pénible si Sekhmet perdait une seule goutte de sang. Lorsqu’il leva la main, la jeune femme inclina la tête et ferma les yeux, et puis elle se mit à faire vibrer sa première note. Elle alla de plus en plus fort et de plus en plus haut, jusqu’à atteindre un puissant do dièse, et entama une mélodie mélancolique. Bientôt, son pouvoir atteignit son paroxysme.

Alors Volke courba l’échine et écarta les bras. Des soubresauts secouèrent ses épaules tandis que ses lèvres s’ourlaient pour dévoiler de larges canines acérées, des feulements humides s’échappèrent de sa poitrine qui pulsait au rythme d’une respiration brûlante. Le malheureux déchira le ciel d’un grognement suppliant, puis ses entrailles gémirent. Il fit trois larges pas de la démarche d’un chasseur devant sa proie abattue, un sifflement cruel se faufila entre ses dents serrées, et puis il se prit la tête entre les mains avec fureur. Plus aucun de ses sons ne sembla humain, il se muait, dans la plus grande des douleurs, en un chien enragé mais vaincu.

Exilée hors de sa cage d’or qui surplombait royalement les gradins, Sekhmet se sentit soudainement plus vulnérable que jamais. Jamais elle n’avait vu un concurrent d’aussi près. Et jamais elle n’avait ciblé, de toute sa puissance, qu’une seule et même personne. Une peur inédite et cruelle naquit dans son ventre et se fraya un chemin jusqu’à ses yeux qui s’embuèrent. La mélodie qu’elle entonnait vacilla dans sa gorge, les notes résonnèrent faux mais longues au-dessus de sa tête, et quand Volke étouffa son propre cri en se mordant l’avant-bras, elle eut un hoquet affolé. La Sirène fit ce qu’elle n’avait pas fait depuis qu’elle était enfant, bien avant sa treizième année ; elle se tut en plein sortilège. À travers les larmes, elle ne pouvait nullement distinguer la posture de Volke, mais ses hurlements l’avaient pétrifiée comme si sa magie s’était retournée contre elle. Elle entendit son prénom, rugi par son père comme elle ne l’avait jamais entendu rugir, et sentit un de ses gardes lui pousser fermement l’épaule. Mais l’injonction lui semblait décidément trop folle. Elle se tourna vers Ra, l’interrogea de son regard trempé, et n’obtint pour réponse qu’un geste vague d’apaisement. Sa mine s’était assombrie devant la détresse de sa fille, mais il aurait adressé le même signe à un poulain indiscipliné. Alors les vibrations impitoyables reprirent, et la folie de Volke aussi.

Il était désormais si proche qu’elle pouvait apercevoir les filets de salive autour de sa langue, et entendre, noyé dans le chant maléfique qu’elle lui infligeait, le souffle sibilant, féral, qui implorait sa pitié. Elle vit surgir de sous le masque le scintillement de deux larmes, et sur ses lèvres, le sang qu’il avait fait jaillir de son bras. Le râle qu’il poussa, empli d’autant d’horreur que d’excitation, fit reculer Sekhmet qui trébucha sur les pieds de ses geôliers et tomba à la renverse entre leurs bottes.

En un bond, Volke était sur elle, sa transformation en monstre terminée. Il était à quatre pattes, la mâchoire prête à se décrocher, les crocs au clair, une main tendue vers sa gorge, les doigts crispés sur le vide mais tremblants, bientôt sur ce cou frêle promis à une morsure sanguinaire. Suivant les sanglots de Sekhmet, les notes dégringolèrent, petits tintements malhabiles qui semblèrent chuter sur le front du rôdeur. On le vit secouer la tête, importuné, et puis le temps se suspendit.

Accablée de désespoir, Sekhmet ne sut pas même ce qu’elle était en train de faire. Sa respiration saccadée, terrorisée, alimentait encore le souffle de son chant devenu longue note stridente et tressaillante entre elle et lui. Ra avait levé la main pour ordonner l’immobilité de tous. Il ne laisserait pas sa fille souffrir davantage, mais avant de mettre fin à son calvaire, il devait avoir sa réponse. Il devait savoir. Cet étranger, cet inconnu que rien ne semblait affecter, cet individu qui paraissait avoir déjà tout affronté – il devait avoir ses limites.

Sa langue souillée de sang sortit lentement de son antre, luisante, à l’affût de la moindre goutte, et ses traits s’adoucirent peu à peu, se laissant glisser vers une lascivité obscène mais inoffensive.

Et le temps reprit son cours. Ra fit signe à ses hommes de mettre la pauvre bête hors d’état de nuire. Volke s’affaissa brutalement sur les jambes de Sekhmet qu’on redressait déjà avec délicatesse.

Le soir, c’est un fol épuisement qui la poussa vers ses quartiers. Elle croyait encore sentir le sillage collant de ses pleurs sur ses joues, et au fond de sa gorge, les démangeaisons laissées par les tremblements de sa voix. Son lit lui tendit des bras amoureux, elle s’avachit dans le lin et les soieries avec la lourdeur d’un défunt et ne tarda pas à se recroqueviller sur ses peines. Son père l’avait cajolée tout le reste de l’après-midi, allant jusqu’à faire envoyer un serviteur à six lieues de là pour lui ramener sa pâtisserie favorite – mais elle en était persuadée, les grognements de Volke resteraient à tout jamais gravés dans sa mémoire. Ses grands yeux de biches se perdirent dans les étoiles, joyeuses paillettes dans l’océan céleste dont elle apercevait une large toile par-dessus son balcon.

Elle fronça les sourcils. Venait-elle d’apercevoir un morceau de tissu dansant avec le vent vespéral ?

Elle passa le seuil avec prudence mais n’inspecta pas les alentours, comme hypnotisée par les lunes et la lumière froide dans laquelle elles plongeaient Ta-Henet. À quoi bon tourner le regard vers l’impudent qui osait profiter de la vue depuis ses appartements ? Pouvait-il vraiment s’agir de quiconque autre ?

« – Je n’ai pas peur de toi, finit-elle par souffler. Et malgré les heures qu’il avait passées à la garder, de loin et de plus près, cela ne tomba pas comme une évidence. Après ce qu’elle avait vu aujourd’hui, comment pouvait-elle encore croire que le masque ne cachait pas un monstre ?

– Alors ton père t’a bien mal enseignée. Du coin de l’oeil, elle le vit s’agiter, tirant sur son cou comme si son col le démangeait. Sekhmet croisa les bras sur son ventre, plaçant ses coudes dans ses paumes.

– Tu ne me ferais aucun mal. »

Alors l’air se mit à vibrer, doucement mais crescendo, exécutant avec maîtrise cet hymne féroce, sans aucune fausse note, sans aucun tremolo nerveux. Parfaitement. Il tressaillit, tourna lentement la tête vers elle, la crispation ressuscitée. Sa mâchoire, ses doigts, tout son être. Il poussa un grondement guttural avant de se laisser tomber de la rambarde et sur le balcon. Ses poings se serrèrent à en blanchir ses phalanges, puis se rouvrirent et se refermèrent sur le tissu de son pardessus. Son torse nu se souleva sous le coup d’un grognement retenu alors qu’il avançait, menaçant, vers sa protégée, jusqu’à se pencher sur elle la gueule entrouverte, la langue ondulante.

Les mains de Sekhmet glissèrent sous sa mandibule, tendres et douces sur sa peau. Elle approcha ses lèvres. Prête à se les faire dévorer. Sur sa bouche, elle sentit la respiration haletante et sauvage de Volke, ce même souffle de loup éperdu qui, quelques heures plus tôt, l’avait transpercée d’épouvante.

« – Tu n’es pas en colère. Tu es simplement affamé. »

Leur baiser mordant et maladroit sembla lever un mauvais sort sur le cœur du spectre. Ses épaules retombèrent, ses doigts libérèrent l’étoffe, il se pressa contre elle en manquant de se faire cogner leurs dents.

Leur étreinte les emporta longtemps au-travers des heures nocturnes, laissant sur leurs corps quelques morsures et sur les draps des taches de suie. Ils ne se dévoilèrent pas entièrement l’un à l’autre, car leur désir ne les poussait pas dans les bras d’un amant ou d’une maîtresse, mais bien vers l’apogée de l’épisode qu’ils avaient vécu ce jour-là. L’expression ultime d’une passion déchaînée. L’instant fatidique dont on les avait privés. La fin d’une torture. Dans leur flamme, ils demeurèrent sirène et fantôme, mais ils s’envolèrent ensemble vers la libération.


Les Contes Astraux Signa218

avatar by Mohamed Saad
signature by Alberto Mielgo

MPs à Kreen
Revenir en haut Aller en bas
 
Les Contes Astraux
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Contes des profondeurs
» Contes d'Istheria
» Contes défaits
» Contes des 1001 nuits
» Les Contes de la Vipère d'Argyrei

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: Cebrenia, le pays des Grandes CitésTitre :: Elusia, la Cité de l'eau :: • Le Temple de Gréis-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !