Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)

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 Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)

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MessageSujet: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeJeu 8 Sep - 18:58



Enteri
« Ombre de mort »




IDENTITE : Enteri
SURNOM : L'homme sans visage, l'ombre de mort
AGE : Environ 30 ans | SEXE : Masculin
PEUPLE :  Terran
CASTE : Ladrinis
METIER :  chef des Ladrinis




DON : Agilité développée/grande adaptabilité
SPECIALITES : Excellence dans une arme, combattant d'exception, traqueur et empoisonneur.
POUVOIRS :
Contrôle des ombres= ★★★✩✩✩
Agilitée sur-développée = ★★✩✩✩✩
Téléportation = ★★✩✩✩✩
Régénération = ★★✩✩✩✩

Les armes de prédilection d'Enteri sont les dagues et l'épée.

Épée de la destinée: Superbe épée, à la poignée d'or sertie de pierres précieuses et à la lame très tranchante. Il s'agit d'une arme de renom qui se transmet d'un chef Ladrini à un autre.

Dagues de la foudre: très belles dagues en argent, à la poignée ornée de serpents entrelacés, qu'Enteri a dérobé sur le cadavre de l'une de ses victimes.

Armure du félin: Armure en cuir, permettant de bouger sans gêner les mouvements et d'augmenter l'agilité. L'homme porte souvent une longue cape sombre dotée d'une épaisse capuche qui masque presque entièrement son visage.



Enteri ne possède que peu de biens et n'a emporté aucun objet susceptible de lui rappeler son ancienne existence. C'est un homme austère, accordant un intérêt très minime aux richesses et aux biens matériels. Sa maigre garde-robe se compose de vêtements sobres, souvent de couleur sombre ainsi que de son matériel d'assassin (armes et armure).

Un commerce de parfumeur: Enteri possède une boutique dans la capitale d'Eridania et vend des parfums, des philtres et des onguents très réputés, ce qui lui permet de générer une source de revenus très importante pour mener à bien ses plans. Par ailleurs, cette activité lui sert de "couverture" pour dissimiler sa véritable identité.

Un catalyseur: Une chevalière en argent, sertie d'une grosse pierre couleur émeraude.




Enteri possède une haute stature, un corps souple et athlétique, doté d'une musculature harmonieuse. Son visage aux traits réguliers arbore une peau mate et sa mâchoire carrée est recouverte par l'ombre d'une barbe de quelques jours,  ce qui ajoute à son air viril. Ses pommettes sont hautes, son nez droit et ses lèvres pulpeuses et sensuelles. Ses cheveux, couleur d'ébène sont coupés très courts et la trace d'une fine cicatrice parcourt sa joue droite. Quant à ses yeux clairs, aussi gris et glacés qu' un ciel d'hiver, ils luisent d'un éclat adamantin.

Le chef des Ladrinis est un bel homme, pourvu d'un grand charisme, qui dégage une aura ténébreuse et austère. Celui-ci possède une voix grave, aux accents veloutés et s'exprime généralement d'un ton calme et très maîtrisé.

Habillé de vêtements sombres, d'une grande sobriété, il porte souvent une longue cape dont la capuche masque son visage. Discret, il préfère les vêtements confortables et simples aux carcans des tenues d'apparat, gardant malgré tout l'élégance naturelle que lui confère son allure aristocratique.

Toutefois, lorsque la situation l'impose ou qu'il doit revêtir une fausse identité, l'homme est capable de sacrifier ses goûts personnels au rôle joué. Dès lors, ce dernier est capable de se parer des tenues les plus raffinées ou de s'affubler d'oripeaux grossiers. Son apparence peut se révéler très changeante et bien malin celui qui devinerait que sous les traits d'un simple badaud, d'un petit noble ou d'un riche bourgeois, se dissimule Enteri, le chef des Ladrinis.



Enteri est un homme complexe, aux multiples facettes, mélange de bien et de mal, de lumière et de ténèbres. Cette ambivalence en fait un être difficile à cerner et souvent imprévisible. Secret à l'extrême, il dévoile rarement ses sentiments et ses pensées, ce qui le rend très mystérieux. Méfiant, il préserve avec la plus grande prudence le secret de son identité, seuls les rares Ladrinis faisant partie de son cercle proche ont eu l'occasion de l'approcher. Du reste, gagner sa confiance peut se révéler un véritable tour d'adresse et il n'hésite pas à la retirer à la moindre déception ou suspicion.

Discret et taciturne, Enteri déteste parler pour ne rien dire et se montre souvent direct, allant droit au but, au risque de froisser certaines susceptibilité. Très professionnel et perfectionniste, l'homme peut déployer des trésors d'ingéniosité pour mener à bien les objectifs qu'il s'est fixés. Très patient et obstiné, ce dernier est déterminé à ne jamais abandonné quoiqu'il advienne.

Profondément marqué par les blessures du passé et enfermant son cœur derrière une armure d'acier, le chef des Ladrinis parait ne jamais s'attacher à quiconque ni à quoi que ce soit. Il manifeste rarement des marques de sympathie ou de la bienveillance et seuls quelques "élus" en bénéficie, sans qu'on sache pourquoi.

Enteri affiche souvent un visage impassible et seul l'éclat de ses prunelles d'acier témoigne de la violence des émotions qui l'habitent. N'hésitant pas à prendre des risques inconsidérés, au point de paraître peu attaché à son existence, il semblerait pourtant que la mort ne veuille pas de lui...



PRENOM : Argys
RACE : Chien
SEXE : Masculin
POUVOIR : télépathie
DESCRIPTION : Le familier porte un collier de cuir marron avec une pierre rouge incrustée et qui lui sert de catalyseur.

Argys est un grand chien de type mastiff, au pelage noir et aux yeux dorés. Il ressemble à la race canine des Matins Napolitains, tout en muscles et en force. Son regard luit d'intelligence et celui-ci est d'une obéissance et d'une loyauté à toute épreuve, prêt à défendre son maître qu'il suit dans le moindre de ses déplacements. D'un tempérament placide, le canidé peut brusquement se métamorphoser en une bête enragée face à un individu menaçant.

PRENOM : Golliath
SEXE : Masculin
DESCRIPTION :

Golliath est un magnifique destrier, à la robe aussi noire qu'une nuit sans lune. Cheval de haute stature, à l'allure majestueuse et imposante, sa longue crinière couleur d'ébène est tressée. Son corps harmonieux est tout en muscle et en souplesse. Fougueux et impétueux, l'animal est un fier coursier capable d'atteindre une grande vitesse et n'accepte d'être monté que par son propriétaire.



L'histoire d'Enteri est nimbée de mystère et appartient à un temps désormais révolu. En devenant le chef des Ladrinis, l'homme a décidé de tirer une croix définitive sur son passé et a adopté un nouveau nom. Cependant, malgré son désir d'oublier, des réminiscences d'autrefois refont surface et se rappellent inlassablement à sa mémoire...

Chapitre I: Naissance et jeunesse: le temps de l'insouciance

Celui qui deviendrait un jour le chef des Ladrinis naquit dans une modeste bourgade, située non loin de Tyrhénium. Une froide nuit d'hiver, alors qu'une tempête de neige faisait rage, le cri d'un nouveau né retentit dans la demeure de Lucie et Jean Nielsen, un couple paisible de taverniers.

Après l'avoir lavé et emmailloté, la sage-femme présenta aux heureux parents, un nourrisson vagissant et semblant déjà empli d'énergie. Il fut prénommé Marius, en l'honneur de son grand-père paternel, mort au combat de nombreuses années auparavant et réputé pour sa bravoure, dans l'espoir qu'il s'en montrerait digne.

Dès l'enfance, le garçonnet manifesta une grande vivacité d'esprit et une curiosité insatiable pour le monde qui l'entourait. Ses prunelles d'acier scrutaient les visages de tout en chacun comme s'il cherchait à sonder les mystères de leur esprit. Très observateur et réfléchi, celui-ci paraissait à l'affût du moindre détail et faisait preuve d'une étonnante mémoire. Son visage poupin arborait parfois une expression pleine de gravité qui paraissait presque déconcertante chez un enfant aussi jeune.

Débordant de vitalité, le petit garçon possédait un corps robuste, une excellente santé et était grand pour son âge. Espiègle et joueur, ce dernier adorait se livrer à toutes sortes de facéties, ce qui mettait à l'épreuve la patience de sa pauvre mère. Lorsqu'il atteint l'âge de trois ans, Lucie mit au monde, après plusieurs fausses couches, un deuxième fils qu'ils prénommèrent Justin.

Marius ressenti aussitôt une vive affection pour son petit frère et prenait son rôle d'aîné très au sérieux, veillant sur lui comme sur la prunelle de ses yeux. Ensemble, ils inventaient toutes sortes de jeux, grimpaient aux arbres, jouaient à cache-cache dans la nature, en savourant pleinement ce temps béni de l'enfance.

Leurs parents veillèrent à leur donner une très bonne éducation et ils apprirent la lecture, l'écriture, le calcul ainsi que les règles élémentaires de la gestion d'une taverne.

Les années passèrent et l'âge tendre laissa bientôt place à l'adolescence et à ses tumultes.
Téméraire et audacieux, Justin se révéla une véritable tête brûlée, particulièrement doué pour s'attirer des ennuis et se lier avec certaines fréquentations douteuses...Fort heureusement, son aîné veillait au grain et s'arrangeait toujours pour le tirer d'un mauvais pas en trouvant l'un ou l'autre stratagème. Bien que sérieux et doté d'un tempérament posé, Marius était prêt à tout pour venir en aide à son cadet qu'il aimait tendrement, même si pour cela, il devait contrevenir à certains de ses principes moraux.

L'âge adulte succéda à la jeunesse et Justin parut soudain s'assagir lorsqu'il fit la connaissance de Blandine, une jolie petite rouquine, aux yeux verts et rieurs, qui servait à la boulangerie du village. Tombé sous son charme, celui-ci demanda rapidement sa main et ils se marièrent dans l'allégresse générale. Hélas, un tel bonheur ne pouvait perdurer et la malheureuse Blandine perdit la vie en donnant naissance, une année plus tard, à un fils prénommé Aymeric. Ce tragique événement attrista énormément Justin mais il pouvait compter sur le soutien inconditionnel de ses proches.

Quant à Marius, il lui incombait de reprendre la taverne familiale, en sa qualité d'aîné, et car ses parents étaient désormais trop âgés pour s'en occuper. L'homme s'acquitta de son devoir, prêt à mener une vie de dur et honnête labeur comme ses géniteurs avant de lui. Son avenir semblait tout tracé et le cours de l'existence s'écoulait paisiblement, jusqu'à cette terrible nuit d'automne....

Chapitre II: La nuit où tout a basculé

C'était une froide nuit d'automne et d'épais nuages noirs masquaient la lueur blafarde de la lune, plongeant le village dans l'obscurité. Le clapotis de la pluie emplissait l'atmosphère nocturne d'une litanie cristalline et monotone. Marius était resté éveillé tard afin de faire l'inventaire de la taverne et boucler les comptes de l'établissement. La bougie de cire était pratiquement consumée et l'homme venait de s'assoupir depuis quelques instants, lorsque des coups martelés contre la porte l'arrachèrent à son sommeil.

La voix affolée de son frère lui parvint de l'extérieur et il s'empressa d'aller ouvrir. Face à lui, se trouvait Justin, les cheveux hirsutes, mouillés par la pluie et le regard hagard.

- Qu'est-ce qui se passe ? Tu es trempé, rentre vite te réchauffer ! s'écria Marius d'un ton inquiet.

Il installa son frère près de l'âtre où brûlait un feu revigorant, l'aida à retirer ses vêtements trempés et l'enveloppa dans une couverture chaude. Justin tremblait comme une feuille morte et ne pouvait s'empêcher de claquer des dents. Marius fut frappé par la pâleur de son visage et l'expression de peur qui ternissait l'éclat de ses yeux sombres.

Au bout de quelques instants, Justin parvint à articuler d'une voix chancelante:

- Mon frère...c'est horrible...ce qui est arrivé à cet homme, tu ne peux pas t'imaginer ! Et le pire, c'est que j'ai été contraint d'assister à une telle scène...

L'homme n'arriva pas à achever sa phrase et éclata en sanglots. Touché par une telle détresse, son frère aîné le prit dans ses bras et tenta de le réconforter du mieux possible. Quand Justin retrouva un peu la maîtrise de ses émotions, il poursuivit son récit:

- Il l'a torturé avant de l'assassiner froidement, je l'ai vu de mes propres yeux ! Jamais je ne pourrais oublier son regard d'émeraude, ni ses traits et sa chevelure d'un noir de jais, encore moins le sourire mauvais qu'il affichait tout le temps. Une large cicatrice verticale barrait son visage et son dos arborait un étrange tatouage représentant une tête de loup.

Soudain, le visage de Justin parut déformé par l'angoisse et sa voix se mit à trembler:

- Mon frère, il m'a vu avant que je me sauve...Ce monstre connaît mon visage et il va me retrouver, je le sais. Je suis perdu ! Mais je t'en conjure, veille sur mon fils ! Il n'est encore qu'un enfant et il n'a plus que moi au monde !

Justin se cramponna  aux épaules de son aîné et ses yeux s'emplirent de larmes lorsqu'il répéta sa supplique.

- Fais-moi cette promesse de t'occuper de lui s'il m'arrivait malheur.

Jamais Marius n'avait vu son cadet dans un tel état d'ébranlement psychologique. Pour le calmer, il promit de veiller sur Aymeric, espérant de tout cœur que Justin exagérait la gravité de cette situation. Quand Marius tenta d'en savoir plus au sujet de l'horrible scène à laquelle son frère avait assisté ainsi que sur l'homme tatoué, celui-ci préféra son murer dans une attitude mutique.

- Moins tu en sauras mieux ça vaudra, tu en sais déjà beaucoup trop et j'ai peur qu'Il ne s'en prenne aussi à toi.

Puis, ses lèvres esquissèrent un sourire triste.

- Hélas pour moi, j'étais au mauvais endroit au mauvais moment et j'ai vu ce que je n'aurais jamais du voir.

Après cela, Justin quitta la taverne d'un pas précipité et Marius le regarda s'éloigner dans l'obscurité, le cœur serré et dévoré par un sombre pressentiment.

Son intuition lui donna raison car il ne revit jamais son frère vivant...Le cadavre démembré de ce dernier fut retrouvé une semaine plus tard dans la forêt avoisinante.

Bien que ravagé par cette perte tragique, Marius trouva la force de tenir la promesse, faite à son frère défunt, d'adopter son neveu, à présent orphelin. Ne pouvant à la fois s'occuper de la taverne et veiller aux soins d'un enfant aussi jeune, l'homme décida de prendre une épouse parmi les jeunes femmes du village.

Il jeta son dévolu sur Jeanne, une jeune fille brune, au physique banal mais au tempérament calme, douce et besogneuse. Elle ferait une mère parfaite pour le petit Aymeric qui avait grand besoin d'amour et d'affection après la perte de ses deux parents. L'homme n'était pas amoureux d'elle mais peu lui importait car seul comptait son devoir et le bien-être de l'enfant.

Le temps passa et Aymeric grandit en force et en intelligence, ressemblant chaque jour davantage à son père décédé.

Chapitre III: Un terrible drame

Le printemps venait de débuter et la brise caressait doucement la cime des arbres, faisant bruisser leur feuillage. Jeanne s’occupait de préparer le dîner, dont les effluves embaumait délicatement la cuisine pendant qu’Aymeric jouait dans le jardin, en compagnie de son chien Argys. L’animal ramenait la balle que son petit maître lui lançait, en jappant de plaisir. Aymeric venait de fêtait ses six ans et c’était un enfant intelligent, empli de gentillesse et débordant d’énergie.

Quand Marius rentra de la taverne, il ne put s’empêcher de sourire en apercevant le garçon, riant aux éclats pendant qu’Argys lui léchait la figure. Qu’il était beau son neveu ! Le portrait craché de Justin au même âge, songea l’homme dont le cœur s’emplit de mélancolie au souvenir de son frère défunt. Malgré le passage des années, la douleur de cette perte demeurait vivace et il savait qu’elle ne disparaîtrait jamais. Seul le sourire espiègle d’Aymeric pouvait le distraire de son chagrin et lui redonnait joie et sérénité. Depuis la mort de Justin, Marius l’avait élevé comme s’il était de son propre sang et lui vouait un immense amour. Dans ce garçonnet aux grands yeux marron, un peu de son frère vivrait à jamais.

La journée se déroula sans incident majeur, toutefois quand arriva l’heure du souper, Jeanne et Marius remarquèrent le visage pâle de l’enfant. Des cernes apparaissaient sous ses yeux sombres et il ne toucha pratiquement pas au repas.

- Qu’est-ce qu’il y a mon chéri ? Tu n’as presque rien mangé ce soir. Ils sont pas bons mon civet de lapin et ma tarte aux pommes ? demanda Jeanne d’un ton inquiet.

Aymeric se contenta de hocher la tête et de répondre d’une voix faible.

- C’est très bon mais je n’ai pas faim…

Marius et Jeanne se regardèrent, partageant la même inquiétude. D'ordinaire, le petit garçon était le premier à finir son assiette et à sauter sur une part de dessert. Qu’est-ce qui pouvait bien lui arriver ?

- Il vaut mieux que tu ailles te coucher fiston, il est tard et tu as joué toute la journée, tu dois être épuisé. Ta mère va bientôt monter te raconter une histoire avant que t’endormes, dit Marius d’un ton chaleureux et qui se voulait réconfortant.

Après le départ du garçonnet, Marius et Jeanne discutèrent et se rassurèrent mutuellement en se disant que ce n’était qu’un peu de fatigue et qu’après une bonne nuit de sommeil, il n’y paraîtrait plus.

Hélas, l’avenir leur donna tort…Le lendemain lorsque Jeanne voulut réveiller son fils adoptif, elle poussa un cri horrifié en découvrant l’enfant recouvert de pustules et brûlant de fièvre.

Elle appela son époux à la hâte et celui-ci s’empressa de partir à la recherche d’un guérisseur. Le petit village en comptait plusieurs mais aucun des remèdes, breuvages ou recettes de grand-mère ne semblait avoir d’effet sur le mal dont souffrait Aymeric. Au contraire, son état ne faisait qu’empirer et ses jours semblaient sérieusement en danger.

Désespéré et dévoré par l’angoisse, Marius prit son cheval et partit au galop en direction de la ville de Tyrhénium qui se trouvait à deux jours de là. Là-bas, il trouverait de bons médecins et l’un d’eux saurait trouver le remède capable de guérir Aymeric. Il fallait qu’en soit ainsi se répétait inlassablement l’homme.

A l’aube, il parvint à la cité de Tyrhénium et se rendit dans un quartier où l’on trouvait de nombreux apothicaires et des médecins. Plusieurs refusèrent de se déplacer et lui claquèrent la porte au nez, quand enfin il rencontra un médecin itinérant, prêt à se rendre au chevet d’Aymeric.

L’homme d’âge moyen arborait une longue chevelure blanche et portait des vêtements sobres et élégants. Il paraissait distingué et compétent et affichait un sourire énigmatique, dévoilant quelques dents en or. Toutefois, avant le départ, il demanda un prix exorbitant pour soigner l’enfant !

Marius accepta cet odieux marché, prêt même à vendre sa taverne si cela pouvait sauver la vie de son neveu. En chemin, il était terrifié à l’idée d’arriver trop tard et qu’Aymeric ait succombé à sa maladie.

Fort heureusement, le garçonnet, malgré son amaigrissement et son état de fatigue, était encore en vie. Le médecin leur donna une étrange potion rougeâtre et leur recommanda de lui en faire prendre une cuillerée le matin et une autre au soir. Aymeric sembla aller mieux grâce à ce traitement et Jeanne et Marius utilisèrent toutes leurs économies pour rétribuer le soigneur. Cela représentait une somme énorme mais l’essentiel à leurs yeux était que leur fils adoptif guérisse.

Malheureusement, le lendemain du départ du médecin, l’état d’Aymeric parut de nouveau s’aggraver et celui-ci fut saisi de crises de vomissements et de violentes convulsions. Deux jours plus tard, il succomba à sa maladie et Jeanne et Marius découvrir, à l’aube, son petit corps inerte, le visage déformé par un rictus de souffrance.

La jeune femme tomba à genoux, en larmes et hurlant de douleur alors que Marius demeurait figé, impassible, le visage aussi dur qu’un bloc de pierre. Dans sa poitrine, il avait l’impression que son cœur venait de se briser en mille morceaux et qu’il ne ressentait rien hormis l’immensité d’un vide glacé…

Ce terrible matin de printemps, il comprit que rien ne serait plus comme avant et qu’une partie de lui-même était morte à jamais…

Chapitre IV : plus rien ne m’est rien

Durant les semaines qui suivirent le décès tragique du petit Aymeric, Marius eut l’impression de se retrouver prisonnier d’un immense brouillard dans lequel il errait sans pouvoir trouver la moindre issue. Les rares nuits où celui-ci parvenait à trouver le sommeil, le visage émacié et livide d’Aymeric revenait le hanter et le rire macabre du médecin aux cheveux neigeux et aux dents d’or résonnait à ses oreilles.

Les paroles réconfortantes et le soutien d’amis et de connaissances le laissaient insensible et il demeurait silencieux et renfermé. Il ne versa aucune larme mais l’éclat de ses yeux était terni par une indicible tristesse.

Peu à peu, Jeanne trouva la force de surmonter son chagrin et reprit ses tâches habituelles mais il en alla tout autrement de son mari. Ce dernier délaissa la taverne familiale qui resta fermée de longs mois, perdant toute sa clientèle. La journée, il errait désœuvré, le visage mal rasé et sombra progressivement dans la boisson.

Marius avait l’impression que seul l’alcool pouvait faire taire l’insupportable douleur qui rongeait son cœur et lui apporter un peu de réconfort.

Au fil du temps, celui-ci se métamorphosa en un homme que Jeanne ne parvenait pas à reconnaître. Lui qui autrefois se montrait un époux honnête, loyal et bon ainsi qu’un père aimant et attentionné s’était transformé en un être dur et froid, au visage marmoréen sur lequel aucune émotion ne transparaissait.

Un jour, après une violente dispute, Marius leva la main sur sa femme et celle-ci s’enfuit, terrifiée, chez ses parents, jurant de ne jamais retourner auprès d’un tel monstre. La demeure familiale où ils avaient connu des jours heureux ressemblait à présent à un tombeau, hanté par les vestiges du passé. L’ombre du malheur planerait pour toujours sur ce lieu maudit.

Désormais plus rien ne rattachait Marius à la vie, il avait perdu Aymeric, le seul être qui comptait à ses yeux. Même son épouse le rejetait et la seule perspective qui s’offrait à lui était un avenir aussi sombre qu’un puits de ténèbres.  

Il devait en finir une bonne fois pour toute avec la souffrance et gagner la délivrance. Une nuit, l’homme tenta de se suicider. Dans le firmament constellé d’étoiles, les trois lunes d'Isthéria brillaient de tout leur éclat, donnant à la forêt environnante une atmosphère sépulcrale.

Une fois parvenu au pied d’un chêne, Marius sortit une corde et l’attacha à une grosse branche, bien décidé à se pendre. Il monta sur la chaise apportée dans ce but et fit un nœud coulant autour de son cou. Puis, une fois prêt, ce dernier donna un coup de pied dans la chaise pour la renverser et se retrouva suspendu dans le vide, la nuque enserrée par la corde, se sentant suffoqué de plus en plus.

Cependant, la mort ne paraissait pas prête à l’accueillir car par le plus grand des miracles, la corde qui le retenait finit par se rompre et il s’écroula sur le sol, au bord de l’évanouissement.
Quand Marius reprit son souffle et ses esprits, il sentit un maelstrom d’émotion jaillir dans son cœur et les larmes qu’il retenait depuis des mois ruisselèrent sur ses joues.

A cet instant, il prit la plus grande décision de son existence ; si la mort ne voulait pas de lui alors celui-ci consacrerait sa vie à se venger des assassins de son frère et de son neveu. Peu importe le temps que cela prendrait, il les retrouverait et leur ferait payer leurs crimes.

Marius se releva, se sentant rasséréner par cette résolution et entreprit de marcher en direction de Tyrhénium. Brusquement, il entendit un bruissement dans un buisson et aperçut deux yeux dorés, occupés à le fixer. Ensuite, une forme sombre en sortit et l’homme reconnut Argys, le chien adoré d’Aymeric. L’animal lui lécha les mains et jappa de contentement lorsque l’homme caressa son crâne hirsute.

- Tu es un brave chien. Viens avec moi, une nouvelle vie nous attends loin ici.

Puis, Marius et son fidèle compagnon à quatre pattes disparurent dans la nuit et nul ne les revit.

Chapitre V : L’homme à la capuche

Après plusieurs jours de marche, Marius arriva à Tyrhénium et se rendit dans le quartier des apothicaires en quête du médecin véreux, responsable de la mort de son neveu Au fil de ses recherches, il découvrit que celui-ci n’était autre qu’un charlatan et que plusieurs personnes avaient trouvé la mort en employant ses prétendus remèdes. Hélas l’homme demeurait introuvable et les rares pistes menaient à des impasses….Peut-être avait-il déserté la cité se sachant traqué.

Désemparé et trop malheureux pour regagner son village bredouille, Marius resta en ville, vivant de menus travaux et souvent contraint de dormir sous les ponts. Lui qui, autrefois, était un tavernier honnête et respecté se retrouvait à présent réduit au rang de vagabond et ses vêtements réduits en haillons le faisait ressembler à un mendiant.

De plus, la faim se faisait sentir chaque jour davantage et son corps s’amaigrissait. Un jour de marché alors que Marius venait d’essuyer d’innombrables refus concernant des tâches qu’il pourrait accomplir en échange de quelques piécettes, ce dernier aperçut un bourgeois et un marchand en pleine dispute. L’un accusait l’autre de pratiquer des prix trop élevés tandis que le second protestait en traitant son interlocuteur d’avare.

Tout d’un coup, Marius remarqua que le bourgeois portait une besace suspendue à sa ceinture, peut-être contenait elle des objets dignes d’intérêt. L’homme s’approcha doucement de celui-ci et fit mine d’examiner les marchandises entreposées sur les échoppes. Puis, sa main glissa lentement en direction de la besace et pénétra à l’intérieur…Son cœur battait la chamade à l’idée de se faire surprendre en flagrant délit et des gouttes de sueur perlèrent sur son front. Il sentit sous ses doigts les contours d’une bourse et s’en empara, la sortant délicatement pendant que le bourgeois continuait à se disputer avec le commerçant.

Ensuite, il s’éloigna, affectant une attitude calme et nonchalante afin de ne pas attirer l’attention sur lui. Une fois seul dans une petite ruelle tranquille, l’homme poussa un soupir de soulagement et ouvrit la bourse qui contenait un tas de pièces d’or. Avec une telle somme, il aurait de quoi manger pendant plusieurs semaines.

Ses lèvres esquissèrent un sourire satisfait et il s’apprêtait à quitter les lieux, lorsque son instinct l’avertit d’une présence toute proche…

Brusquement, Marius se retourna et aperçut un homme encapuchonné dans une longue cape sombre, occupé à l’observer.

A sa vue, il sentit un profond malaise l’envahir et son corps se raidit dans une attitude de défiance.
Qui était ce bougre et que lui voulait-il ? Pourquoi donc le fixait-il ainsi ? Sa capuche dissimulait presque entièrement son visage mais une aura de mystère émanait de ce dernier.
L’inconnu continua à le fixer avant d’éclater de rire et de s’exclamer d’un ton goguenard :
- J’ai vu ton petit manège avec ce bourgeois, c’est pas mal….du moins pour un débutant. Tu possèdes de bons réflexes, de la rapidité et une adresse naturelle. Avec un peu d’entrainement, on pourrait peut-être faire quelque chose d’intéressant de toi.
- Qui êtes et qu’est-ce que vous me voulez ? s’écria Marius d’un ton méfiant et vibrant de colère.
- Connaitre mon identité ne te sera d’aucune utilité. Disons que je suis à la recherche de nouveaux talents et je pense que tu as du potentiel ! Puis celui-ci ajouta d’un ton narquois. A te voir tu ne sembles pas rouler sur l’or et n’avoir même de quoi te nourrir. Dans ce cas, que dirais tu de travailler pour moi ? Au moins, tu pourras te vêtir et manger à ta faim.

Piqué au vif, Marius manqua de laisser échapper un juron et répliqua d’un ton cinglant :

- Je n’ai pas besoin de vous ! Je peux m’en sortir par mes propres moyens. De plus, je suis à la recherche d’un homme, un médecin véreux et cette quête monopolise tout mon temps.
L’inconnu à la capuche s’esclaffa avant de poursuivre d’une voix calme et un tantinet moqueuse :

- Cette ville est immense et retrouver un homme en particulier revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. En revanche, si tu viens avec moi, je t’aiderais car je possède certains moyens d’y parvenir. Réfléchis à ma proposition et si tu changes d’avis, rends-toi dans le quartier des bouchers, près de la fontaine représentant une femme chevauchant un taureau, à minuit.
Ensuite, l’homme s’éclipsa avec une agilité étonnante et disparut dans une venelle sombre.

Interloqué, Marius demeura un long moment pensif après le départ de ce dernier, ne sachant comment réagir suite à cette étrange rencontre. Toutefois, une fois la nuit venue, il se rendit au lieu de rendez-vous, à l’heure convenu, et sans surprise, le mystérieux inconnu à la capuche parut et se réjouit de cette sage décision. Puis, celui-ci le mena jusqu’à une vieille masure et le fit rentrer dans une salle où se trouvait des mannequins d’entrainement sur lesquels étaient suspendus des ficelles avec des clochettes. Une petite bourse pendait à leur taille.

- Avant de t’engager définitivement, il faut que tu réussisses quelques tests. Voici des mannequins qui te serviront à t’exercer au vol à la tire, tu dois parvenir à dérober leur bourse sans faire tinter les petites cloches. Je te laisse un délai d’une semaine pour réussir, sans cela je considérerai que tu n’as pas le niveau requis pour travailler pour moi et entrer dans ma caste.

Après le départ de son nouveau maître, Marius débuta son entrainement sur les mannequins mais, sans surprise, les premiers essais se révélèrent peu concluants. Son visage arbora une grimace de mécontentement, cependant, celui-ci persévéra et parvint au résultat demandé avant même la fin du délai imparti.

Satisfait des prouesses de son apprenti, l'homme encapuchonné le soumit à un rude entrainement et lui confia des tâches de plus en plus ardues. Lorsque ce dernier estima que Marius avait suffisamment fait ses preuves, il lui permit d’intégrer la caste des Ladrinis.

Chapitre VI: la vengeance est un plat qui se mange froid

Plusieurs mois s’étaient écoulés depuis que Marius avait intégré la caste des Ladrinis et peu à peu, ce dernier débuta l’apprentissage de différentes spécialités et excella même dans certaines. L’homme qui l’avait recruté lui accorda peu à peu sa confiance et révéla son nom, Silla, ou plutôt son nom de code car il s’agissait d’un assassin…Froid et taciturne, celui-ci ne parlait jamais de lui ni n’évoquait son passé, qui devait se révéler bien sombre. Son visage était toujours masqué par son ample vêtement et Marius ne connaissait de cet énigmatique personnage que sa voix grave et autoritaire.

C’est sous sa férule que Marius débuta son apprentissage de voleur puis d’assassin. Les premiers temps furent particulièrement durs pour cet ancien tavernier, tiraillé entre ses principes moraux et son inextinguible désir de vengeance…Maintes fois, il songea à renoncer et à reprendre son ancienne vie, hélas, une part de lui-même savait que c’était désormais impossible car il avait du sang sur les mains et il devait retrouver le médecin véreux coupable de la mort de son neveu. Et pour cela, l’homme était prêt à payer n’importe quel prix, même à perdre son âme…
Malheureusement pour lui, l’escroc qu’il recherchait demeurait introuvable, comme s’il s’était évaporé dans la nature et Marius qui à présent avait adopté le pseudonyme d’Enteri, son nom d’assassin, commençait à désespérer de pouvoir un jour assouvir sa vengeance.

Cependant, une nuit sans lune alors qu’il rôdait dans un quartier mal famé de la cité, il entendit le rire gras d’un homme à moitié ivre qui avançait en titubant. Celui-ci s’adressa à lui en hoquetant et le cœur d’Enteri se mit à battre plus rapidement dans sa poitrine. Cette voix nasillarde, il l’aurait reconnu entre mille tant elle hantait ces souvenirs. A travers, la pénombre, ce dernier distinguait mal les traits de l’ivrogne mais il était certain de reconnaître cette silhouette chafouine et patibulaire.

Enfin, l’homme touchait au but, à l’instant où tout espoir semblait vain, celui qu’il recherchait depuis tant de mois, sans succès, apparaissait comme par magie devant ses yeux ébahis.
Mais, il fallait agir rapidement. Enteri balaya les environs du regard afin de s’assurer qu’aucun témoin gênant ne pouvait assister à la scène, mais, comble de chance, la ruelle était déserte. Puis, il assomma le médecin véreux et l’emporta discrètement avec lui jusqu’à sa cachette…

Une fois, là-bas, il le séquestra dans une cave obscure et attendit le réveil de son prisonnier pour se livrer sur ce dernier à d’innommables actes de torture. En temps normaux, Enteri n’éprouvait aucun attrait pour la cruauté et le sadisme et préférait tuer ses victimes, le plus rapidement possible, en leur épargnant d'horribles souffrances. Mais la vue du coupable de la mort d’Aymeric éveillait en lui les pires instincts de haine et de rancœur, ce qui le poussa à perpétrer les pires atrocités et à jouir des cris de douleurs de sa proie.

Après cela, Enteri ne fut plus jamais le même, l’expression de son visage devint aussi dure et froide que le marbre et son regard d’acier brillait d’un éclat adamantin. Contrairement, à ce qu’il avait cru au début, la mort de l’assassin de son neveu ne lui apporta aucun réconfort et n’atténua nullement la souffrance de cette perte. Finalement, la vengeance se révéla être un plat indigeste, mélange amer de désillusion et de frustration.

Chapitre VII : l’homme au tatouage à la tête de loup

Les années passèrent et Enteri s’éleva dans la hiérarchie des Ladrinis grâce à son dur labeur et à ses capacités hors du commun. En raison de ses multiples qualités, ce dernier parvint même à intégrer le cercle proche du chef des Ladrinis et à obtenir suffisamment sa confiance pour devenir son bras-droit, voire sa doublure lors de certaines entrevues périlleuses.

A présent, l’homme avait trouvé sa place parmi les Ladrinis et considérait ces derniers comme sa nouvelle famille. Son passé était mort en même temps que son ancienne identité et il savait qu’un retour en arrière se révélerait impossible. La mort, le crime et le danger faisaient désormais partie de son existence et avaient façonné un tempérament de fer. Même le souvenir de Jeanne, son épouse, s’effaçait de jour en jour, à tel point qu’il n’était pas certain de la reconnaître si le destin l’amenait à recroiser sa route…Mais cela lui importait peu, rien d’autre ne comptait que son métier d’assassin et la sauvegarde des intérêts de sa caste.

Pourtant le passage du temps ne refermait pas entièrement les anciennes plaies ni n’effaçait les vieilles rancunes…Le souvenir de son frère défunt revenait régulièrement le hanter, jusque dans son sommeil le plus profond. En son for intérieur, Enteri savait qu’il ne trouverait jamais la paix tant qu’il ne l’aurait pas vengé et découvert l’identité de son assassin…

Hélas, celui-ci ne possédait pas l’ombre d’un indice hormis la mystérieuse description d’un tatouage sur le dos d’un homme inconnu. Mais cela suffirait-il pour retrouver sa piste ? L’espoir semblait bien maigre ; pourtant un jour, son destin bascula de nouveau…

Un jour, Enteri reçut une nouvelle mission à accomplir; en sa qualité d'assassin, il était chargé de tuer un noble résidant dans la capitale d'Eridania. Or cette tâche s'annonçait particulièrement ardue et très risquée car l'homme en question était paranoïaque et ne sortait jamais de sa demeure sans la protection d'une escorte de gardes.

Afin de mener à bien cet assassinat, Enteri dû accepter de collaborer avec un autre assassin plus expérimenté dont le nom de code était Lupus.

Une fois la nuit tombée, les deux acolytes s'acheminèrent vers l'habitation luxueuse où résidait leur cible afin d'accomplir leur sinistre besogne. Aussi furtifs que des ombres et dissimulés par l'obscurité nocturne, ils grimpèrent jusqu'à un balcon et pénètrent discrètement dans la chambre du noble.

Malheureusement pour eux, ce dernier ne dormait pas mais jouissait des plaisirs de la chair en galante compagnie. Rapide comme l'éclair, Enteri lança un poignard qui se planta dans le front de l'homme, qui tomba raide mort sur son lit. Cependant, les cris des filles de joie alertèrent les gardes, plantés devant la porte, pour assurer la sécurité des lieux et une nuée de flèches se mit à pleuvoir sur les deux Ladrinis.

L'une d'entre elles se figea dans le dos de Lupus et ce n'est que grâce à l'aide d'Enteri qu'ils parvinrent à fuir tous deux et à se rendre dans un endroit sûr. Hélas, la blessure de Lupus semblait sérieuse et provoquait une grave hémorragie; Enteri décida malgré tout de retirer la flèche et de tenter de le soigner. Lorsqu'il enleva le haut de son compagnon, quelle ne fut sa surprise et son horreur quand il aperçut un tatouage représentant une tête de loup, en tout point semblable à la description de celui que portait le mystérieux tueur évoqué par son frère décédé...

Glacé par ce qu'il venait de découvrir, Enteri demanda à l'homme de lui révéler toute la vérité sur la mort de son cadet. Bien qu'il soit à l'agonie, Lupus lui avoua avoir tué Justin car ce dernier en savait trop à propos du commanditaire d'un odieux assassinat. L'homme en question était un noble de la capitale, gravitant dans les hautes sphères d'Eridania.

Dès après, cette terrible révélation, Lupus rendit son dernier souffle et Enteri se jura de découvrir l'identité de ce noble qui avait causé la mort de son frère afin d'accomplir son ultime vengeance...

Chapitre VIII: Une nouvelle ère

Peu de temps après ce drame, le chef des Ladrinis disparut dans des circonstances troubles et Enteri qui était son bras droit fut désigné pour lui succéder. Lors de la cérémonie d'intronisation à son nouveau rang, ce dernier reçut une arme de renom, l'épée de la destinée, célèbre lame qui revenait à chaque nouveau dirigeant.

Il tenta de gérer sa caste du mieux possible; malheureusement, les événements tragiques se succédèrent, comme cette horrible épidémie de Sanarhoa qui décima une grande partie des Ladrinis...

Par miracle, Enteri ne contracta pas cette terrible maladie et préféra faire profil bas car un mandat venait d'être lancé contre lui et les siens. Mystérieux et insaisissable, l'homme laissa planer d'innombrables rumeurs sur sa mort et profita de la confusion pour mettre à exécution un plan qu'il fomentait depuis plusieurs mois.

Enteri décida de prendre une nouvelle identité et de se faire passer pour Théobald Ombremond, un parfumeur devenu très riche grâce à son commerce de parfums aux senteurs enivrantes et titulaire d'un titre de petit noble qu'il avait acheté à un noble mourant.  

Dissimulé sous ce nouveau nom, il se rendit dans la capitale, bien décidé à infiltrer les hautes sphères, d'une part pour retrouver le coupable de l'assassinat de son frère et d'autre part pour gagner en influence dans la politique. Toutefois, la prudence est de mise car le danger rôde autour de lui, mais Enteri est un homme de sang froid qui ne craint pas la mort. Celle-ci peut bien l'attendre encore longtemps...


Dernière édition par Enteri le Dim 23 Oct - 13:46, édité 24 fois
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeJeu 8 Sep - 19:17

Bienvenue à toi.
Je vois que ta fiche est bien avancée. Bon courage pour la suite.
Petite remarque, il y a trois lunes au dessus d'Isthéria. N'oublie pas l'aspect magie de ton personnage...
Tu n'oublieras pas non plus de choisir un avatar pour être validé.
N'hésite pas à faire appel aux membres du staff si tu rencontres un problème.
A bientôt.
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeJeu 8 Sep - 19:37

Merci pour la remarque sur les lunes, ça m’était sorti de l'esprit ! Je vais corriger.
Pour la magie, je vais relire cette partie car je n'ai pas encore décidé quoi choisir. what 93
Pour l'avatar, c'est un prédéfini donc je vais reprendre celui qui est mis et le rajouter.

A bientôt !
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeMer 19 Oct - 22:24

Coucou,

J'ai quasi terminé ma fiche (oui ce fut long, désolée !) mais j'aimerais un peu d'aide pour les finitions s'il vous plait !

L'histoire et la description, est-ce que ça va ? Qu'est ce qui pourrait être amélioré ?

Pour les armes; ça pourrait être des dagues et une épée what
Monture: euh ? Un cheval ?

Spécialités, c'est un prédéfini dont il peut en avoir quatre: Excellence spécifique en arme, combattant d'exception, traqueur, fugitif, ça irait ou pas ? J'ignore si c'est cohérent avec le perso.

Pour la magie, j'ai vu qu'il lui faut un catalyseur pour les utiliser car un c'est un terran ? Et où est ce qu'on trouve la liste des pouvoirs magiques ?

Merci d'avance, encore désolée pour mon gros retard, j'avais eu quelques soucis.
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeMer 19 Oct - 23:01

Bonsoir Enteri!

Je peux peut-être t'apporter quelques éléments de réponse, si mes comparses sont d'accord bien sûr. Pour ce qui est de l'histoire, je laisserais Sighild ou Elïe voir ça avec toi!

Pour les armes, ça peut tout à fait être ça. Tu peux même t'imaginer des armes de renoms, à condition qu'elles soient "normales" (non magiques, donc).
La monture est logiquement ton cheval. Tu peux avoir un zèbre ou une gazelle pour être original, mais ce sera grosso modo la même chose.

Idem pour les spécialités! Elles vont biens. Pour les magies, tu peux te rendre ici : Magies et Spécialités. Tu peux aussi en inventer qui pourraient être propres à ton personnage, à condition de ne pas tomber dans le grosbillisme.
Pour les catalyseurs, c'est ici!. Ce sont des aides qui vont te permettre d'utiliser la magie, sous la forme d'une pierre, insérée ou non dans un bijoux. Donc une bague ou dans la poche, tu peux la mentionner dans tes possessions! Sinon, tu pourras toujours en acheter dans le commerce isthérien :).

En espérant avoir pu t'être utile! N'hésites pas si tu as d'autres questions, à bientôt en jeu!
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeJeu 20 Oct - 8:50

Pas de problème pour le retard. Ta fiche suffit à te faire pardonner.

Il faudra attendre l'avis final de Sighild mais ta fiche me parait fort bien partie.
Je suis assez d'accord avec notre camarade Othello. J'ajouterai qu'une arme de renom ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval et que donc sa possession devrait faire partie de l'histoire de ton personnage. Il en va souvent de même pour les catalyseur un peu recherché bien qu'on puisse en acheter.
Pour la monture, il faut juste faire attention à ce que son squelette et sa musculature soient compatible avec la monte surtout d'un homme bien bâti.
Dans ton histoire que j'ai pris plaisir à lire il y a juste la concomitance des trois lunes et de la pluie le soir de la mort de ton frère qui me parait "inattendue".

En ce qui concerne les pouvoirs Othello t'a donné le lien qui va bien. Il faut juste que tu aies en tête que tu n'as sans doute pas atteint la tête des Ladrinis sans les pouvoirs et les compétences liés à cette caste. C'est un peu une logique. Il y a donc un pouvoir une capacité qui te donne un réel avantage.
J'espère que nous avons répondu à tes questions sinon n'hésite pas à relancer le staff pour plus de précisions.

Edit
N'oublie pas de penser à un avatar, touche finale nécessaire à la validation de ta fiche.
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeJeu 20 Oct - 20:52

Coucou !

Merci à toutes les deux pour vos réponses très rapides !

Pour l'arme de renom, ça consiste à quoi exactement ? C'est une sorte d'épée légendaire, style épée du destin; magnifique épée stylisée à la lame très coupante, objet très rare (non magique) ? Il pourrait en avoir hérité ou l'avoir dérobé sur une victime ? Donc, à ajouter dans l'histoire si je veux un objet du style.

Le catalyseur, j'ai vu que ça peut être un objet style bague ou un achetable dans le commerce. Il a pris l'identité d'un riche donc j'imagine qu'il peut s'en procurer un dans le commerce, il a l'argent en théorie. Est-ce qu'il pourra en acheter un plus tard dans le jeu ?. J'ai cru comprendre que vu que c'est un terran, il en a obligatoirement besoin pour utiliser la magie.

Niveau magies, il peut en avoir quatre je crois 070

contrôle des ombres, force sur-développée, téléportation, régénération ?
Ca irait pour un chef ladrinis assassin de formation ? ^_^
Je trouve qu'il fait un peu x-men. bg

Idem pour les spécialités: euh au pif: excellence dans une arme, combattant d'exception, traqueur, empoisonneur ?

Pour la monture, un destrier noir ça va ?

Je n'ai pas bien compris l'histoire avec les trois lunes et la pluie, c'est incohérent par rapport à l'univers ?
J'ai rajouté l'avatar du prédéfini, je ne sais pas s'il est obligatoire ou si vous avez d'autres suggestions. what
Pour l'âge, je sais qu'il a la trentaine mais je ne sais pas combien exactement.  what

Merci d'avance ! A bientôt dans le jeu.
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeJeu 20 Oct - 23:05

Enteri a écrit:
Coucou !

Merci à toutes les deux pour vos réponses très rapides !
De rien on est là pour ça.

[quote="Enteri"]Pour l'arme de renom, ça consiste à quoi exactement ? C'est une sorte d'épée légendaire, style épée du destin; magnifique épée stylisée à la lame très coupante, objet très rare (non magique) ? Il pourrait en avoir hérité ou l'avoir dérobé sur une victime ? Donc, à ajouter dans l'histoire si je veux un objet du style.[/qiote]
Voilà c'est tout à fait ça. Mais ce n'est pas obligatoire

Enteri a écrit:
Le catalyseur, j'ai vu que ça peut être un objet style bague ou un achetable dans le commerce. Il a pris l'identité d'un riche donc j'imagine qu'il peut s'en procurer un dans le commerce, il a l'argent en théorie. Est-ce qu'il pourra en acheter un plus tard dans le jeu ?. J'ai cru comprendre que vu que c'est un terran, il en a obligatoirement besoin pour utiliser la magie.
Il vaut mieux qu'il en ait déjà un mais de toute façon on est tous amenés à s'en re-procurer parce qu'ils s'épuisent.
Pour ce qui est de l'argent, il faudra qu'il prévoie une source d’approvisionnement plausible avec soin statut. On pourrait se demander d'où il tire ses ressources.

Enteri a écrit:
Niveau magies, il peut en avoir quatre je crois 070

contrôle des ombres, force sur-développée, téléportation, régénération ?
Ca irait pour un chef ladrinis assassin de formation ? ^_^
Je trouve qu'il fait un peu x-men. bg
Pour moi pas de problème. Il faut juste que tu ne regrettes pas tes choix ensuite...

Enteri a écrit:
Idem pour les spécialités: euh au pif: excellence dans une arme, combattant d'exception, traqueur, empoisonneur ?
Cela me parait bien compléter tes pouvoirs...

Enteri a écrit:
Pour la monture, un destrier noir ça va ?
Sans problème

Enteri a écrit:
Je n'ai pas bien compris l'histoire avec les trois lunes et la pluie, c'est incohérent par rapport à l'univers ?
C'est juste que lorsqu'il pleut on en voit pas trop le ciel et lesd astres...

Enteri a écrit:
J'ai rajouté l'avatar du prédéfini, je ne sais pas s'il est obligatoire ou si vous avez d'autres suggestions. what
Pour l'âge, je sais qu'il a la trentaine mais je ne sais pas combien exactement.  what
Si tu trouves un autre avatar qui respecte la description physique de te on perso, pas de souci quant-à l'âge, on n'est pas à un ou deux ans près donc une trentaine à toi de choisir...

En espérant t'avoir éclairé

A bientôt dans le jeu.
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeVen 21 Oct - 20:09

Mes collègues ont tellement bien fait le travail que je n'ai rien à ajouter.

Si tu as d'autres questions, n'hésite pas.^^
On te laisse fignoler la fiche et préviens-nous dès que tu estimeras qu'elle est finie.^^
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeSam 22 Oct - 17:05

Merci à toutes pour vos réponses !

J'ai pratiquement terminé ma fiche, mais j'aurais une dernière question concernant le pouvoir de l'animal. Les animaux peuvent avoir un pouvoir mais il s'agit d'un pouvoir magique au choix ? Et avec le catalyseur s'il doit en porter et que c'est le chien qui a ce pouvoir, il peut porter un collier catalyseur ?
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeSam 22 Oct - 17:29

A ton service
Pas n'importe quels pouvoirs: la télépathie, le don de parole ou une augmentation (raisonnable) de leur taille.
Oui il leur faut un catalyseur qui peut être incrusté dans le collier bien entendu.
A bientôt
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeSam 22 Oct - 17:53

Voilà, je pense avoir (enfin !) terminé. On verra le résultat à l’autopsie.
A bientôt dans le jeu ! Et encore un grand merci pour l'aide reçue.
love
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeSam 22 Oct - 20:52

Tu n'as plus qu'à attendre le verdict de notre fondatrice bien aimée
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MessageSujet: Re: Enteri le chef des Ladrinis (Terminée)   Enteri le chef des Ladrinis (Terminée) Icon_minitimeMer 26 Oct - 18:31

Bonjour!!

Pardon de faire attendre! Je n'ai rien à redire sur la fiche, tout me semble impeccable.^^ Les filles t'ont déjà bien renseigné donc, cela me facilite le travail.^^

Fiche validée



Tu vas pouvoir ouvrir ton compte en banque, ton journal, ta boîte aux lettres, ton inventaire. Mais aussi faire une demande de rang personnalisé dans la zone évènementielle.


J'espère que tu te plairas parmi nous!
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