Démégor l'Impérial [Terminé]

DON : Grande Résistance Physique
SPECIALITES : Excellence spécifique en arme / Imperturbable / Tacticien / Maître chevalier
POUVOIRS :
►Copie des Arts = ★★✩✩✩✩
[Capacité de mémoire ; Démégor apprend vite et est capable de reproduire les mouvements qu'il voit lorsqu'il utilise cette magie.]
►Force Surhumaine = ★★★✩✩✩
►Clonage = ★★✩✩✩✩
[Démégor ne peut créer qu'un unique clone de lui même. Plus le pouvoir est évolué, plus le clone est parfait. Au meilleur de sa forme, le clone subsistera 10 minutes. Ce dernier peut-être tuer, il disparait alors.]
►Téléportation = ★★✩✩✩✩
AUTRE : Démégor est ambidextre. Il lui arrive de guerroyer avec son fléau dans sa main droite et son épée dans sa main gauche.

Fléau de Phelgra:

Fléau de Phelgra : Masse d'arme lourde ; Faites en acier, elle est munie d'une lourde chaîne noire et d'un monstrueux leste très sombre constitué de pointes acérés. La poignée est en lanière de cuir et est frappée du seau des cavaliers de Sharna.
Sur sa monture. Noir comme la nuit, Démégor fait tournoyer son fléau pour lui donner de l'impulsion. Tel un faucheur, il pourchasse tout ses adversaires et les écrases avec son arme sans la moindre pitié.


Tranchant de Sharna : Une longue lame en argent poli. Armature en acier et poignée en cuir. Frappée du symbole de Sharna. Le pommeau de l'épée est incrusté d'un joyau rouge sang. La garde est en or et est finement décorée par les plus grands artistes de Thémisto. Un petit joyau artisanal de grande valeur gardé jalousement par Démégor. Elle est aussi le symbole des Cavaliers. Tout comme la couronne représente le roi, le Tranchant de Sharna représente le grand maître Démégor. On dit d'elle que l'Impérial l'aurait reçu du Dieu Sharna lui même.

Dôme Noir:

Dôme Noir : Tel est le nom de son armure. Démégor porte des vêtements très légers sous une cotte de mailles. Cinglé par des lanières de cuir robuste, les alliages de son armure tiennent ensemble. En acier noir, cette dernière est lourde mais très protectrice. A l'intérieur (Incrustation), il y a une sphène rouge la rendant plus légère. La visière de son heaume lui procure une vision amoindrie. L'armure est elle aussi frappée du blason des Cavaliers de Sharna au niveau de l'épaulière gauche. Il porte en permanence le dôme noir. Ce dernier lui donne une allure très obscur. C'est certainement pour cette raison qu'un mythe plane autour de lui. Lorsqu'il ne se bat pas, Démégor porte un manteau noir en guise d'ornementation avec son armure.



Le manoir Cavaleri. Cette demeure est sa propriété. Il y vit avec ses plus proches conseillers. Démégor ne possède pas de garde personnelle, voyant cette nécessité comme une faiblesse. Il ne s'encombre pas de faiblards. De toute façon, si il le souhaite, tout les Cavaliers de Sharna sont sa garde. Bien que depuis les derniers événements - Assassinats et Colosses - Il prend de nouvelles précautions.

Catalyseur : Il porte, à son majeur de la main droite, une bague en argent sertie d'une sphène rouge.

Jézabel Shemhazaï : Sœur jumelle.

Degiik [Réserve de 200g] : Il arrive que de temps Démégor fume un peu d'herbe qu'il achète au comptoir médicinal de Thémisto. Il n'est cependant pas dépendant.

Spiritueux de Rokor [5 Bouteilles] : Vin rouge fort et âpre, provenant de Phelgra. Démégor laisse bonifier ses bouteilles et ne les ouvrent qu'à de grandes occasions. Elles sont dans sa chambre, comme le Dégiik.




Ekzékiel est mort depuis des centaines d’années. Démégor est d’une stature imposante, très grand et muscler. Rien de tel pour s’imposer comme un démon, un guerrier pourfendeur des faibles et protecteur de sa sœur jumelle.  Ses épaules sont musclées et carrées, son torse forgé, ses mains lourdes et taillées, comme ses jambes.

Frère jumeau de Jézabel, on peut retrouver les mêmes particularités chez eux. De longs cheveux cendrés, légèrement argentés. Une chevelure délicate et lisse, sans la moindre mèche rebelle. Contrairement à sa sœur, ils ne sont ni parfumés ou particulièrement bien soignés bien qu’il ne délaisse pas l’hygiène, il n’en accordait déjà pas la moindre importance avant sa mort. Et encore moins depuis.

Son visage devait sûrement être fin et délicat même désespérément beau mais ce dernier est à présent complètement fermer aux émotions. On ne peut plus qu’y voir des traits dessinés par les muscles, des sourcils froncés et une fine bouche sèche, morcelée, qui ne sourit jamais. Pâle comme un mort, son physique semble être le reflet d’une âme profondément triste. Sa peau ne donne aucune envie charnel, rugueuse, sèche et cicatrisé. Qui voudrait d’un homme pareil ?

Sa voix, non, ses grognements sont forts et impressionnants. Il n’est pas un artiste ni un maître du verbe mais n’importe qui aurait peur de l’entendre hausser le ton. Grave et sûre, sa voix ne faiblit jamais. Même dans la défaite, l’impérial garde toujours la tête haute.

Son surnom d’impérial ne lui est pas venu sans raison. Tête droite, dos droit, jambes bien incrustée dans le sol. Il a là toute la stature d’un leader né et incontesté. Il ne vous montrera jamais le moindre signe de faiblesse. Pas volontairement, d’ailleurs, la seule personne capable de le faire craqué est Jézabel. Autant sa force, son amour, que sa faiblesse et sa haine.

Son physique est tel qu’il l’a construit et qu’il le veut. Ce qui est important chez Démégor, ce n’est pas réellement ce qu’il est mais la façon dont il est perçut. Un homme imposant, majestueux et fort. Par sa seule présence, il devient guerrier, oppresseur, protecteur ou leader charismatique.

Il possède des iris orangés, tantôt rouge, parfois jaune. Doté d’un regard froid et impassible, il traverse son interlocuteur et lui fait fléchir genoux. Sa vraie nature n’est que ténèbres mais pourtant il est si visible que personne ne peut ne pas le remarquer du haut de ses deux mètres. Il ne faut pas se méprendre, Démégor ressent bien entendu des émotions, comme la colère ou la tristesse mais il met un point d’honneur depuis sa mort à n’en montrer aucune.

Son ancienne forme monstrueuse n’est connue que par Jézabel.

Depuis sa mort quelques changements sont à noter ; Tel son teint de peau, allant vers le violet ou sa présence inquiétante. Son corps est décharné par le mal qui le ronge. Cicatrices après cicatrices. Il semblerait aussi qu’il ne puisse plus se transformer.

Ce que l'on sait sur lui.:

Cette description vise Démégor et non Ekzékiel. Je considère qu'ils sont psychologiquement bien différant. Après des centaines années d'existence et une mort, je pense à juste titre, que n'importe qui change.

Démégor met un poing d'honneur à ne pas refaire ses erreurs du passé. Il n'est plus l'homme qu'il était avant sa mort. Des centaines d'années d'existence l'ont assagit pour le rendre plus calme et intelligent.
Doté d'une soif de sang insatiable il reste néanmoins belliqueux. Il ne peut pas changer sa nature, et ne le veut pas. Toujours convaincu que la loi du plus fort prime en ce bas monde, il n'accorde jamais la moindre pitié à qui que ce soit.

Possessif et jaloux, il ne partage rien de ses possessions. Il ne donnera jamais les Cavaliers ou Phelgra à quiconque et compte bien assoir son pouvoir très longtemps. Dirigeant implacable, la faiblesse ou la négligence n'existe pas dans son entourage. N'osez jamais lui rendre un brouillon ou être en retard pour quelconque raison ou vous connaitrez bientôt sa colère. Bien qu'il cache la plupart de ses émotions, il vous fera comprendre avec aisance qu'il n'est pas forcément bon de jouer avec son humeur.

Têtu et fier, il ne baissera jamais la tête devant quiconque et même quand il a tord, en toute bonne tête de mule, il a raison ! Après tout, qui est hiérarchiquement plus haut que lui ? La biche ne fait pas remarquer au lion qu'il a tord de la chasser.
Vous pouvez toujours tenter de lui faire entendre raison bien sûr, peut-être vous qu'il vous écoutera et suivra votre conseil par acquis de conscience ... mais à vos risques et périls. Il n'est pas un ingrat et pourra, si vos services sont loyaux et vos conseils précieux faire de vous quelqu'un d'important et vous récompensez à juste titre.

Démégor à aussi tendance à prendre ce qu'il ne lui appartient pas. L'exemple le plus flagrant dans sa vie est sa jumelle : elle ne lui appartient pas mais pourtant, dans sa tête, Jézabel est, et restera sa propriété. En tout bon propriétaire et radin, il ne la laissera jamais à quiconque. Même la mort ne peut pas la prendre, elle à lui et il ne laissera jamais le glas l'emportée.

Les Cavaliers de Sharna ne sont à ses yeux que des pions sur un échiquiers qu'il manipule à sa guise afin de renverser la roi adversaire. Il n'hésite pas non plus à sacrifier des pions pour la victoire. Convaincu que la fin justifie la moyen.

Il ne lui arrive que rarement de regretter ses actes voir jamais. Actuellement, le seul acte dont il nourrit de profond remord, est sa séparation avec sa jumelle.

Non sans une pointe de narcissisme, il n'oublie jamais de rappeler qu'il est le grand maître et que personne n'est au-dessus de lui hiérarchiquement. Il se plait aussi à regarder ses victimes avoir peur et supplier de les laissés en vie. Chose qui flatte son égo.

Démégor à rejoins les Cavaliers de Sharna pour plusieurs raison qu'il est bon de comprendre ; Pour sa soif de sang, satisfaire son égo et enfin le contrôle, bien que ce dernier point soit en relation avec le second.
D'une part, en ayant Sirion en temps que subordonné, il se prouve à lui même qu'il est meilleur que son rival de toujours. Être le chef des Cavaliers lui procure aussi pouvoir, lui permettant de garder un œil sur sa jumelle et de la protégée secrètement. Enfin, il ne partage pas les aspirations de ses Cavaliers. Ils sont à ses yeux, des pions dont il se sert pour satisfaire ses sombres ambitions.

Pour finir, Démégor est friand de viande bien saignante. Il préfère l'amer au sucré et évite donc les desserts. Bien que depuis qu'il est Golgoroth, il n'a pas plus besoin de manger. L'Impérial apprécie quand même les petits plaisirs de la vie.





PRENOM : Morgüne
RACE : Panthère Noire
SEXE : Féminin
POUVOIR : Sphène de Férocité - Bas du ventre // Décuplement de sa force. (Au niveau de la mâchoire et des pattes.)
DESCRIPTION : Morgüne est une panthère au pelage noir et aux yeux jaunes fendus, caractéristiques des félins. Apprivoisée et éduquée depuis son plus jeune âge pour accompagner Démégor, elle est très agressive. Morgüne obéit à des ordres simples. Fidèle, elle n'attaque jamais son maître mais est prête à dévorer n'importe qui si elle en reçoit l'ordre.

Ypsma:

PRENOM : Ypsma
SEXE : Masculin
DESCRIPTION : Un lourd et massif cheval de trait. Sa robe est entièrement noir. Moins rapide qu'un cheval normal, il est cependant plus robuste et endurant. Ypsma est équipé d'une armure noir, lui aussi. Le cheval est marqué au fer rouge. Il a été dresser et élever pour les champs de bataille depuis sa naissance afin de devenir la monture de Démégor. Fidèle, il ne répond qu'a ce dernier et ne se laisse monter que par l'Impérial.




" Le guerrier victorieux remporte la bataille puis part en guerre. Le guerrier vaincus part en guerre et cherche à remporter la bataille.  "

Shemhazai. Voilà bien un nom que l'on pourrait croire être donné à une glorieuse famille, mais il en est rien. Il n'est que le poids d'un péché passé, un poids qui se porterait de siècles en siècles, comme une malédiction dont on ne pourrait se défaire, car comme elle, le nom ne nous quitte pas. Le changer? Inutile, nous naissons avec un nom, tout chose porte un nom. Shemhazai... voilà ce que le père donna à la fille et le fils, voilà son fardeau à porter comme une marque de culpabilité. Mais pourrait-il présager également ce que ferais l'enfant?

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======= Les origines =======

C'était il y a une époque dont les livres ne parlent plus, une époque qui n'est plus que légende dans la bouche des érudits. Pourtant, où est la frontière de la vérité à travers le mythe? Nul ne le sait vraiment, mais voilà ce que l'on conte...

Le mal aurait engendré un homme, un lhurgoyf dont le sang était si pur, si mauvais que nul autre ne pourrait prétendre être comme lui. Il se nommait Asmodée, " celui qui fait périr ". Cependant, il était une erreur de créer pareil individu car la pureté peut être souillée. Une erreur que payera peut-être cher le monde dans les générations à venir. Il n'y avait pas un être plus terrible que lui, aussi cruel et vicieux. Comble d'ironie, il portait sur son visage les traits d'un ange, pour parfaire à la duperie, un avantage idéal pour ouvrir de plus grand terrain de chasse. Ce démon là était un mangeur de cœur, se nourrissant de cet organe symbolique comme un met luxueux. De nombreux victimes périront à cause de sa faim insatiable mais on lui imposa des limites contraignantes, dont celle de peser sa fureur et son choix de victime, car il était capable de ne point faire preuve de discernement. Quelque soit la race, un cœur était un cœur pour lui. Asmodée incarnait le mal sur tous les fronts... Seulement, un jour, sa pureté maléfique fut entachée par la plus improbable des choses.

Alors qu'Asmodée venait à peine de calmer son appétit, il vit au loin une jeune femme dont la beauté l'émut, aussi étrange que cela puisse paraître. Le démon sentit alors son sang bouillonné, la désirant rapidement mais... différemment de ces proies habituelles. Cette nouveauté l'effraya, un sentiment qu'il ne connaissait pas. Après tout, en avait-il? Son trouble était si poussé qu'il n'osa approcher l'inconnue pendant un temps. Puis ce fut l'angoisse qui le gagna et la peur... des choses répugnantes à ses yeux. La seule solution qui lui vint à l'esprit était d'anhilée cette créature féminine pour que le repos le gagne à nouveau. Fou de rage, il s'en alla s'en prendre à cette pauvre innocente, car aussi pur que lui était démon, elle était son antithèse et n'était que bonté. Néanmoins, quand il la trouva, la tenant enserrée dans sa main en bout de gorge, sa volonté faiblit et il ne réussit pas à resserrer son étreinte. La jeune femme semblait ne pas être effrayée, alors il la haït, autant qu'il la désirait. L'histoire ne conte pas ce qu'il se déroula après, mais on dit qu'Asmodée devint encore plus fou qu'auparavant, mais la rage qu'il contenait, il la retourna envers ses propres frères démons.
La jeune femme n'était pas morte, bien au contraire, elle vivait et gagnait toujours en beauté de jour en jour. Et aussi incongru que cela paraisse, elle était devenue l'amante d'Asmodée. Ce qui enrageait le démon plus que tout était qu'il se sentait incapable de manger le cœur de cette femme, qu'il la désirait toujours sans se lasser... Ce n'était pas digne d'un homme de sa trempe, néanmoins, quoiqu'il fasse, il semblait céder devant la bonté de sa tendre... Mais l'amour n'était pas le propre du mal, et cela le rongea comme une maladie.

Tout éclata quand la jeune femme dont le nom ne fut pas retenue, ni sa race, tomba enceinte. Voilà bien quelque chose qui n'était pas prévu et qui allait tout changer car cette nouvelle parvint jusqu'aux oreilles de démons majeurs qui ne voyaient point cela d'une bonne augure. L'un d'eux, peut-être le plus sage, avait le don de lire l'avenir. La femme se devait de mourir, sa progéniture également car il n'était autre qu'une infamie démoniaque. Quand au sort d'Asmodée, il devait être puni. Seulement, le démon mangeur de coeur tua ses " supérieurs ", une rébellion contre sa race qui ne méritait autre que la mort. Ce fut ainsi qu'il gagna son nom : Shemhazai, signifiant " rébellion infâme ", marquant à vie sa traitrise.

Pendant que le démon châtiait les siens, ne comprenant pas lui-même son propre comportement, la jeune femme vaquait à ses occupations, le ventre rond... mais des lhurgoyfs avaient été lancés à sa poursuite bien avant que la décision soit officielle à son encontre. Quand Asmodée arriva, il était trop tard. Sa bien aimée avait été sauvagement lacérée et il la trouva ensanglantée, prête à être mise à mort. Il réussit tant bien que mal à tuer à nouveau les siens, puis s'en retourna auprès de celle qui fut sa faiblesse. Là,il sut que l'enfant en son ventre était encore en vie, mais qu'il ne le saurait plus pour longtemps. Mais ce qu'il pensa être un était en réalité deux, des jumeaux. On ne sait quelle magie employa alors Asmodée, mais il arracha les enfants qui n'étaient pas encore viables du ventre de sa mère, et le porta en lui, le temps nécessaire. Maudit depuis ses actes barbares envers son peuple, le lhurgoyf allait sacrifier sa vie pour sa descendance par un acte contre nature. On raconta plus tard, qu'un cri déchirant brisa le ciel et fit trembler la terre, que la nature elle-même était inquiète.  Asmodée pleurait la mort de son aimée, mais il la haïssait toujours pour l'avoir asservie et amener à sa fin, car c'était ce qu'il en était. Voilà ce qu'il en coûta d'engendrer un démon purement maléfique.

Toutefois, ce qui devait arriver arriva. Si les mois précédents la terre avait tremblé, Istheria n'avait jamais pu entendre un hurlement aussi terrifiant que celui qui déforma le beau visage d'Asmodée. Mais sa déchirure se stoppa net. Puis vint le silence. Les oiseaux ne chantèrent pas, le vent ne siffla pas. La vallée de Hillem d'où se détacha les hurlements tomba dans un mutisme sinistre quand brusquement, des pleurs cristallins résonnèrent. Cet étonnant appel attira alors l'attention d'une jeune voyageuse, une femme Yorka aux oreilles félines qui suivit alors la piste des larmes avant d'afficher une horrible mimique de dégoût sur ses traits. Là, dans une mare de sang, gisait deux nourrissons : une petite fille et un petit garçon. Mais au delà de la curieuse présence de ces petits êtres, la forêt était maculée de sang et de morceaux...de chair. Asmodée avait physiquement implosé, sacrifiant sa vie pour payer son péché pour mettre au monde des jumeaux de manière spectaculaire. La vagabonde eut beaucoup d'instants d'hésitation avant de finir par s'avancer et se pencher sur les deux bébés. Mais brusquement, terrifiée, elle recula. Les deux enfants changèrent de forme pour quelque chose de plus monstrueux, quelques secondes. Elle comprit que les deux être étaient des lhurgoyfs. La Yorka qui prit peur, s'apprêta alors soudainement à repartir, faire marche arrière mais... ce n'était que des enfants non? Quelque soit leur race, n'avait-il pas le droit de vivre? Finalement, la voyeuse les prit avec elle, le temps d'un parcours, le temps de quelques jours.... elle apprit à les aimer un peu, à les nourrir, les nettoyer... Mais elle ne pouvait les garder indéfiniment. Pour seule solution, elle les ramena dans le continent le plus sombre, Phelgra, seul endroit où ils auraient la chance de trouver quelqu'un de leur peuple pour s'occuper d'eux. Si le destin et les dieux d'Istheria en avaient décidé autrement, alors c'était qu'ils ne devaient pas voir le jour....

======= Dualités =======

Umbriel. La cité souterraine, lieu sombre et lugubre où il fait mauvais vivre. La lumière du jour ne parvint jamais jusque là, on ne croise que la mort et les déments, les exclus de la société et bien des pauvres fous. Ce fut dans ce milieu lugubre que deux enfants grandirent, un frère et une sœur. Ils avaient déjà une douzaine d'année à cet époque, ils vivaient l'un pour l'autre, se protégeant mutuellement. Ils furent élevés dans l'esclavage, trouvé par un homme qui tenta de faire d'eux leurs pantins. Ekzékiel bénéficia très vite d'avantages par rapport à sa sœur jumelle qui ne recevait aucune faveur particulière. Les jours passèrent ensuite les mois et Jézabel ne faisait rien pour améliorer la situation dans laquelle elle était.
Elle acceptait un avenir que Ekzékiel ne pouvait pas supporter. Trop faible pour se protégée elle même, et ne supportant plus de la voir incapable de se défendre, il décida de protéger sa sœur de sa propre faiblesse. Sous le coup de la rage et de la haine, un jour plus violent que les autres, Ekzékiel se transforma en une créature terrible et ne fit que charpie des chairs du maître, amoncelant son corps en lambeaux. Jézabel assista alors à une horreur dont elle se serait bien passée. En tant que frère, en tant qu'homme de la famille, son devoir était maintenant de protéger son unique sœur, attendant le jour où elle serait assez forte pour se passée de lui. Déjà enfant il possédait un esprit belliqueux et remplis de mépris pour les personnes fragiles.

Tout jeune encore, trop jeune sans doute, les jumeaux vécurent dans la plus pire pauvreté qui soit au cœur d'Umbriel, les poussant à commettre bien des crimes dont on n'aurait pu les penser incapable de faire. Mainte reprise, ce fut le frère qui en fut l'organisateur, face à l'impuissance de la sœur maternelle qui ne put faire quoique se soit, mais cette vie sauvage forgea leur caractère et les poussa à faire preuve d'une indépendance hors norme. Se battre, manger, chasser, voler, tuer.... voilà les leçons que leur offrit leur maîtresse souterraine, ville insidieuse où seul le mal paraissait les attendre à chaque coin de rue.

Les années n'eurent jamais raison du lien que tissait les jumeaux, bien que leur différence était bien nette. Si Ekzékiel était le soleil, Jézabel serait la lune. La jeune fille devint une fine fleur d'une beauté bien trompeuse. Athlétique, fine lame, d'un caractère secret, cette lhurgoyf était d'une intelligence curieusement raffinée malgré son milieu. Réfléchie, posée, sereine, elle se montrait douce même lorsqu'elle offrait la mort à ses adversaires. Ekzékiel lui, était d'un tempérament enflammé et bourru, direct et puissant. Il était un homme qui n'avait guère de patience et il ne devait le maigre calme qu'il avait qu'à sa sœur et la présence apaisante qu'elle exerçait sur lui. Il était désespérément beau autant qu'il pouvait être monstrueux et barbare. Il était dépourvu de sentiments de clémence et de pitié, belliqueux et contestataire, il pouvait se révéler d'une violence malsaine. Bien qu'il aimait sa sœur, Ekzékiel l'a toujours trouvée un peu niaise et stupide. Il ne pouvait pas la laissée une seconde sans quoi Jézabel risquait de leurs attirés des ennuis. Il à toujours essayer de la poussée vers le haut pour devenir forte et puissante, une élite mais elle n'a jamais voulu entendre raison. Trop occupée à ... Ekzékiel n'a en fait jamais su à quoi elle était occupée.
Le temps passa et il devenait de plus en plus possessif. Un peu comme une, oui, comme une épée en verre. Tellement douce et fragile, Ekzékiel ne pouvait se résoudre à lâcher cette épée, qui représente sa sœur. Le moindre moment de relâchement et l'épée menaçait de se brisée en mille morceaux. Il garda ainsi toujours l'épée dans son fourreau. Explicitement, il avait peur que Jézabel ne meurt car elle était incapable de survivre seule.

Les jumeaux quittèrent Umbriel pour visiter le monde, même si le leur était encore bien petit. Phelgra n'était pas encore la nation que l'on connaissait aujourd'hui, Thémisto leur capitale brillait même d'une gloire qu'elle ne connut plus par les siècles avenir. Les deux Shemhazaï vécurent un bon nombre d'années au sein de la cité noire. Ce fut d'ailleurs là bas que le fossés de la différence entre Jézabel et Ekzékiel se creusa d'autant plus. Si le temps s'écoulait, la violence du frère ne faisait qu'empirer. La jeune femme dut même se dresser devant lui alors qu'il s'apprêtait à tuer un enfant qui l'avait bousculé. Même si l'acte de sa sœur le laissa perplexe, il se soumit à la volonté de sa jumelle qui craignait de plus en plus l'emprise que la démence exerçait sur ce dernier. C'est alors qu'il apparut dans sa vie, son meilleur ami, son rival d'arme, Sirion. Ekzékiél l'avait rencontré lors d'une bagarre à main nue, impressionner de son talent aux poings. Ekzékiel savait qu'il tenait là un homme fort pour sa sœur et le ramena à la maison pour faire les présentation.
Ensuite ce fut le tour de Jézabel de le rencontrer. Il regrette encore de lui avoir présenter cette homme. Ekzékiel pensait que Sirion reprendrait l'épée en verre sans la brisée puis la lui rendrait en acier. Mais il se trompait là lourdement, il n'en fut rien.

La relation entre Jézabel et Sirion fut d'abord et bien longtemps platonique, pour la simple raison qu'aucun d'eux ne désiraient succomber à leur attraction mutuelle, ne serait-ce que pour Ekzékiel. Sirion savait que son ami vouait un amour fraternel ambigüe pour la jeune femme, il suffisait de l'entendre parler d'elle pour comprendre qu'il tenait à elle plus que mesure. Était-ce peut-être l'intrigue qu'elle créait qui l'attira, Sirion n'en animait que plus de sentiments pour cette démone inaccessible. Mais un jour, à force de tentation, les deux lhurgoyfs cédèrent à l'appel de leurs sentiments, à l'abri du regard du frère.

Ce mensonge ne leur plaisait pas, mais ils s'adaptèrent, ne connaissant que trop la personnalité virevoltante d'Ekzékiel. Alors que pendant ce temps, lui soupçonnait déjà depuis longtemps cette traîtrise. Le regard ... Jézabel ne l'avait jamais regarder comme elle admirait Sirion. Elle commença à lui mentir sciemment, et lui continua de tester la résolution de sa sœur. D'abord content de son œuvre, en effet, il croyait que Sirion fragiliserai l'épée par un amour inutile mais ce fut le contraire. L'amour changea l'arme en verre en une lame en acier. A présent Jézabel tenait tête à son frère, mentait et pouvait ressentir la colère. Finalement, il restait un peu d'espoir pour elle. Puis le temps passa encore et Sirion prit possession de Jézabel. Démégor avait lutté toute sa vie pour elle, il l'avait protégée, entraînée, fortifiée. Ce qu'elle était, ce qu'elle avait, tout venait de lui. Et maintenant, comme remerciement, sa soeur jumelle l'oubliait peu à peu, se détachant de lui. Sirion suivit tout naturellement Jézabel.

Cette situation ne pouvait plus durer, maintenant que Jézabel était en acier, il fallait trouvé une solution pour éloigner Sirion d'elle. Ekzékiel voulait gardé cette nouvelle jumelle pour lui tout seul. Il l'aimait encore bien plus qu'avant. Après tout cette fille, qu'il voyait tout les jours, elle était son œuvre, son accomplissement.

======= Vengeance et Complot =======

Ekzékiel profita des événements politique d'Istheria pour rejoindre la guerre de Taulmaril en compagnie de Jézabel et Sirion. Il voyait la l'occasion de reprendre ce qui lui revenait de droit : Jézabel.

Alors que la guerre était gagnée, un soir pluvieux et brumeux, il décida d'attaquer Sirion. Ce dernier ne fit que se défendre contre son agresseur. Jézabel les observaient de loin, incapable au début de distinguer les formes devant elle.
Le fracas des lames faisait rage et le combat était intense. A un moment la jumelle pu distinguer les silhouettes de ses deux amours de toujours. Elle s'est alors mise à courir pour arrêter le combat. A cet instant, Ekzékiel tourna la tête vers sa sœur, comme pour appeler à l'aide et s'empala volontairement sur l'épée de Sirion. Le démon mourut sur le coup et folle de rage Jézabel combattit son amant. Ekzékiel dés alors eut réussit son but. A présent la relation entre les deux amoureux étaient finis. Elle allait pouvoir maintenant revenir dans son fourreau.
Ah, il n'avait bien sûr pas calculer qu'il mourrait, Ekzékiel pensait survivre...

Alors que Jézabel avait Sirion à sa merci, la jumelle décida d'épargner son amant et partit loin pour ne jamais donner signe de vie. Sirion partit aussi de son côté.

======= Mort et Renaissance =======

Ekzékiel est mort durant la bataille de Taulmaril, tandis que Démégor l'Impérial y est nait. Il se réveilla, seul, entouré de cadavres en décomposition. Démégor avait changé, sa couleur de peau, ses pouvoirs, sa résistance. Pendant des années, il découvrit son nouveau corps et sa nouvelle soif de sang, qui ne pouvait être étanchée. Il n'a jamais vraiment voulu chercher à retrouver ses deux anciens compagnons, bien trop fier et têtu.

Lorsqu'il entendit parler des Cavaliers de Sharna, une caste où seul les plus forts régnaient, il décida d'y faire son entrée. Déjà grand guerrier, il ne lui fallut qu'une dizaine d'année pour défier en duel le troisième conseiller du grand maître et le vaincre. Il gravit ainsi tout les échelons jusqu'à devenir second du grand maître. Très grand combattant lui aussi, il n'osa jamais s'attaquer réellement à son supérieur. Après plus de cent années d'existence, il devenait plus sage. Il commença, alors qu'il nourrissait déjà des regrets, à avoir de profond remord pour ce qu'il avait fait à Taulmaril. En effet, ses actes firent en sorte que l'épée était maintenant indépendante, l'épée n'avait plus besoin de son fourreau protecteur.

En 920 de la période des lumières, alors que le grand maître mourrait de vieillesse, Démégor le défia en duel et le tua. Il prit ainsi la place qu'il convoitait depuis très longtemps. Il créa son propre conseil, et quand Sirion se présenta comme conseiller, Démégor l'accepta sans lui révéler son identité. Dans un premier temps, l'impérial se prouvait qu'il était supérieur, mais il espèra aussi que Sirion attire Jézabel directement à lui.

Toujours cacher derrière son épaisse armure, Démégor fuyait celui qu'il était avant, après tout Ekzékiel était mort. Il mettait un point d'honneur à n'être que ténèbres. Personne ne devait connaître la vérité.

C'est lorsque Jézabel fut menacée par l'épidémie et au bord de la mort, que le masque tomba. Voir sa jumelle souffrir lui était insupportable. Il laissa sa caste à Wode, son second et partit en voyage pour ramener un de ses remèdes tant convoiter. Ensuite, il offrit le remède à Jézabel et lui dévoila son identité. Une partie de l'Impérial voulait resté auprès de sa sœur tandis que l'autre devait partir. La seconde partie de lui eu raison et Démégor disparu une nouvelle fois de la vie de sa sœur qu'il aimait tant. Par la même occasion, il révéla son identité à Sirion.

A présent, même l'Impérial redoute le futur et même lui, ne sait pas ce qu'il adviendra. Ses sentiments sont encore partagés. Une partie de lui espère que Jézabel reviendra alors qu'une autre espère qu'elle restera loin de lui. Mais tout changea depuis que le roi d'Eridania, Timothée condamna les Eryliss, peuple de Sighild à une vie clandestine. Depuis Démégor compte bien destituer le roi de ses pouvoirs et reprendre Eridania sous son régime.

Secrètement, l'Impérial cherche à faire évader le criminel numéro 1 d'Istheria, emprisonné dans la cité souterraine d'Umbriel. Voyant là l'occasion de pouvoir commanditer le meurtre du roi d'Eridania et ainsi affaiblir le pays.