Mäje, le visage du désert

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 Mäje, le visage du désert

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Mäje, le visage du désert   Mäje, le visage du désert Icon_minitimeMer 7 Fév - 18:55



Mäje
Le phare qui éclaire les dunes du desert




IDENTITE : Mäje
SURNOM : La dame des sables, Äjhem, La joueuse
AGE : 400 ans | SEXE : Féminin... Ou masculin ?
PEUPLE :  Sylphide
CASTE : Civil
METIER :  Responsable d’un relais à l’oasis Val’Meëza, au cœur des plateaux désertiques d’Argyrei




DON : Immortalité // Insensibilité
SPECIALITES :
Escroquerie (capacité de tromper ou duper n’importe qui)
Don de chef (capacité à diriger et à prendre des décisions dans les situations critiques)
POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)
Äjhem = ★★★★★✩
Depuis son éveil dans les cieux de Cimmerium, Mäje s’est retrouvé douée d’un don... Pour le moins étrange. A loisir, elle pouvait changer son corps pour celui d’un autre, qui devint au fil des âges plus qu’un simple pouvoir : une seconde peau. Quand elle se sent espiègle ou las, elle devient alors cet autre, qui n’est rien de plus que l’extension d’elle-même. Dans ces cas-là, il se fait appeler Äjhem, et apparaît comme un homme d’un âge indéfinissable, oscillant entre une jeunesse apparente et la trahison d’un âge plus mûr. Il n’est pas dénué de charme, et jouera de sa carrure androgyne avec malice. Les années d’entraînement et d’utilisation l’on mené à maîtriser ce pouvoir presque à la perfection. Son coût en essence divine est très pauvre comparé à ses autres capacités, elle peut assumer cette forme pendant des heures, jusqu’à devoir s’arrêter pour ne pas risquer l’épuisement.
Pour ce qui est de son utilité, elle-même ne comprend pas toujours le but de ce pouvoir. Mais elle aime à passer de femme à homme de temps à autres, tant pour elle et son entourage que pour s’amuser avec un nouveau visage. Tromperie et jeux sont ses autres prénoms, alors pourquoi ne pas rire d’une nouvelle peau autant que d’une nouvelle partie ?

Sublimes Vapeurs = ★★★✩✩✩

Etrange pouvoir que celui-ci... Et pourtant, ses effets sont fantasmagoriques. Mäje peut émettre depuis sa bouche une vapeur opaque et blanche qui, une fois inhalée, déclenche de violents effets psychotropes : la victime – ou le client – tombe alors dans une douce léthargie, plus ou moins consciente, alors que sa conscience vagabonde dans une douce illusion produite par son esprit. Sa conscience et sa perception du monde sont modifiés : hypersensibilité à la lumière, au bruit, déformations des lignes droites, couleurs plus vives... Mieux vaut s’allonger et se laisser aller au rêve. Les effets peuvent durer jusqu’à une heure proportionnellement à la quantité respirée.
Cependant, Mäje ne peut produire qu’une petite quantité de cette vapeur à chaque fois, et cela lui pompe suffisamment d’énergie divine pour l’empêcher de reproduire l’opération avant une grosse demi-heure. Mais ce serait dommage de ne pas en faire profiter aux âmes en demande, non ? Pour ne pas se sentir cruelle, la sylphide en dispense à ceux qui lui en font la demande... Et peuvent aligner les dias. Pour cela, il suffit de trouver Pia et lui murmurer que vous sentez un doux parfum flotter dans l’air. Avec un sourire amusé, elle vous emmènera jusqu’à une chambre dérobée où des rangés de lits s’alignent, et où les fenêtres en treillis sont toutes couvertes de tapisseries et de voileries. Mäje vous y retrouvera et, dans un fugace baiser, vous guidera jusqu’au pays des songes... Une fois le paiement fait.
On remarque aussi sur le marché noir, de temps à autre, un petit flacon marqué d’une étiquette étrange, indiquant simplement « sublime vapeur ». Elles s’arrachent à prix d’or... Ne serait-ce pas notre sylphide qui en ferait commerce ?

Rêveries d’une promeneuse solitaire= ★✩✩✩✩✩
Le dernier pouvoir de la dame est le plus récent et le moins contrôlé de tous. Bien qu’elle ait à peine conscience de son existence, elle n’a aucun contrôle dessus, et il est aussi soudain qu’impulsif. Et même plutôt invasif... En se perdant dans un regard, si tant est que le contact visuel est un peu prolongé, elle va se retrouver plongée dans un des souvenirs de son interlocuteur. Elle le revivra alors à la première personne, du point de vue de sa victime. Cela peut prendre une à deux minutes, parfois plus, mais une chose est sûre, elle ne peut s’échapper de l’illusion tant qu’elle n’est pas finie. Et sa fin... Et bien, elle est imprévisible.  Mäje ne sait toujours pas si c’est dû au souvenir en question, ou au pouvoir lui-même. Jusque là, ce pouvoir est plus une malédiction qu’une bénédiction, car son imprévisibilité le rend particulièrement handicapant. Mais la dame est joueuse... Elle n’ignore pas son potentiel, et sait bien qu’avec le temps, il deviendra une arme redoutable. Et puis, qui ne rêverait pas d’obtenir tant d’informations sur un plateau d’argent et en un battement de cil ?


• Lam’Pietia : un vieil arc sylphide, d’excellente facture. Elle ignore tout de ses faits d’arme et son passé mais elle le possède depuis ses premiers pas à Cimmerium, quand son maître lui en a fait cadeau. C’est sans contexte son arme la plus sûre. Cependant, elle a bien conscience qu’elle ne le manie pas à la perfection ; bien au contraire, elle se sait bien plus négoce que combattante. Cependant, dans les moments critiques, ses flèches peuvent s’avérer particulièrement précises... Et puis, elle ne perd pas l’espoir de se perfectionner avec le temps.
Pietia est un arc d’une envergure très grande pour un arc de guerre, et semble être l’arme parfaite pour les longues distances : elle jouit d’une portée massive. Cependant, vue sa taille, chargée la flèche prend du temps, et ce n’est donc pas une arme rapide et nerveuse... Mais pour viser de loin, elle est parfaite. C’est Sovrana qui sera de mise dans les combats à courte portée.
L’arc est forgé dans un bois clair particulièrement robuste, et renforcé par endroit par de l’or fin et travaillé de façon à envelopper le bois. Des pierres précieuses le sillonnent. Une phrase énigmatique est également gravée à même le bois, dans l’antique langue sylphide. Hephasteus la traduit un jour à l’insu de sa dame :
« Regardes les par-delà les voiles».  Etrange...
• Sovrana : « La lance souveraine des sylphides », c’est ce qu’on raconte de cette arme mystérieuse. La façon dont elle est entrée en sa possession sont vagues, elle n’en dit pas grand-chose, même à son entourage le plus proche. Serait-ce un cadeau, un larcin, un héritage ? Une chose est sûre, elle l’avait déjà à son départ de Cimmerium. Ce qui explique qu’elle la manie plutôt bien, bien qu’elle ressemble plus à une lame d’apparat qu’à un ouvrage guerrier. D’un métal opalescent et argenté, aux fins cisellements et gravés de belles arabesques sibyllines, on imagine mal ses trois lames apporter la mort, surtout quand on constate que des perles sillonnent le long manche. Elle est d’une longueur imposante, et étonnement légère.  

Mäje et Äjhem sont les responsables d’un relais de voyageurs à Val’Meëza, et en gère tous les aspects. Le domaine est vaste puisqu’il est convenu qu’il s’étend d’un bout à l’autre de l’oasis, bien que les bâtiments qui le compose n’en représente qu’une toute petite partie. Le relais compte une bâtisse faite d’argile et de bois qui comptent de nombreuses chambres, des salles d’eau, une cuisine et une grande salle où se restaurer et discuter. Ils l’ont largement agrandit depuis qu’ils en sont les propriétaires, et l’ont garnis d’un boudoir, de la chambre aux rêveries, et y ont apportés de nombreuses décorations orientales et d’un luxe que l’on ne trouve que dans les tentes des nomades d’Argyrei. On y trouve également une écurie pour reposer les bêtes, quelques tentes  où savourer un thé à la menthe face à la luxuriante végétation, mais également quelques maisons pour les employés et le travail agricoles que l’on y mène, et qui permet au relais d’être autonome en nourriture. C’est sa demeure principale, et ils y logent au dernier étage, où ils se sont confectionnés un luxueux appartement. Une petite trentaine de personne travaille pour eux, et permettent au relais de tourner à plein régime. Parmi eux, Pia et Hephasteus, ses bras droits et plus proches amis, l’aide à régir les lieux. Sous eux, une poignée de gens de confiance s’occupent de l’accueil et de l’hôtellerie, des cuisines, de l’agriculture et de l’élevage, bien qu’ils ne s’occupent que de peu de bêtes, et du plaisir charnel des clients de passage.
Parmi ses biens, Mäje possède de nombreux souvenirs de Cimmerium qu’elle s’est juré de jeter mais qu’elle ne semble pas se résoudre à abandonner, ainsi qu’une petite collection de pierre de Sphène accumulée avec le temps. L’une d’entre elle a été montée sur une bague que Mäje porte à l’annulaire gauche comme une alliance. Celle-ci est d’un turquoise intense, et lui d’une brillante lumière verte quand elle est utilisée.

Elle possède également tout une collection d’ouvrages érudits dû à son ancienne éducation sylphide, et qu’elle accumule depuis longtemps avec l’aide d’Hephasteus, avec qui elle partage une soif avide de connaissance sur le monde.
Du reste, elle doit reconnaître avoir une belle garde-robe... Pour femme comme pour homme.



Une élégante hirondelle tombée du ciel... C’est comme ça que Romeus l’a décrit en la rencontrant, des années plus tôt, en l’accueillant au relais. Il ne découvrit pas tout de suite sa nature : c’est seulement après des années de cohabitation qu’il se rendait compte qu’il grisonnait violemment alors qu’elle ne vieillissait pas d’un trait, Äjhem non plus d’ailleurs. Et il n’eut aucun mal à deviner sa nature d’être céleste...
Mäje obéit avec une certaine arrogance aux canons de la beauté définit par son peuple et a pris soin de se forger un corps qui correspondait à ce qu’elle jugeait le plus beau. Les rumeurs disent qu’elle s’est inspirée d’une terrane rencontrée dans une auberge pour former son corps définitif, bien qu’elle raconte souvent avoir eu la vision de son être dans un rêve.
Elle est plutôt grande, et doit mesurer des pieds à la tête un bon mètre soixante-quinze. Sa taille fine et ses épaules étroites font d’elle un joyau de longueur. Ses jambes sont droites et minces, doucement courbées, comme ses bras qui tombent  de ses épaules plutôt osseuses. A leurs bouts : des longs doigts acerbes qui ressemblent à des pattes d’araignées.
Sa peau est assez basanée, pas à cause de la lumière des soleils mais parce qu’elle l’a voulu. On la jugerait originaire d’Argyrei, avec ce grain légèrement ocre et sablonneux. Mais elle reste claire. Cela tranche parfaitement avec ses yeux gris et ses lèvres sombres, d’un noirs intenses. Ca va plutôt bien à son visage assez anguleux : un menton proéminant, finement découpé, des pommettes plutôt saillantes et un nez droit et en trompette. Le tout encadré par une franche épaisse de cheveux noirs et épais, qui tombent jusqu’au bas de ses reins avec une féline épaisseur. Un visage de caractère, mais doué d’un charme magnétique et intense, obscure mais attirant.

Äjhem est tout le contraire. Etrangement, quand Mäje se transforme, elle gagne quelques centimètres jusqu’à atteindre le mètre quatre-vingt dix sans grande difficulté. Il a la peau plus claire, le visage plus sage, et trahit plus de malice qu’elle avec son sourire énigmatique. Il ressemblerait presqueà un Llurghoyf, avec sa peau grise, ses long cheveux blanc de la même longueur que ceux de son alter-égo, une carrure longue et androgyne. Sur son visage adroitement taillé, des petits tatouages dorés marquent sont visage d’une façon assez énigmatique.  En somme : ils ne partagent pas grand-chose de plus que leur couleur d’yeux. Pourquoi tant de différences? Comme l’ombre et la lumière, l’argent et l’or, Mäje et Äjhem sont les deux faces d’une même pièce, et ils voient en ces oppositions une unité parfaite.
Ils sont tous les deux finement musclés, et pleinement fiers de leur apparence. Ils aiment séduire, la conquête des cœurs et le plaisir partagés, tant avec messieurs que mesdames.

Mäje est la plus coquette : elle collectionne les tenues de tout Istheria, mais particulièrement celles de la terre de feu et de sable qui l’accueille. Tous les jours, elle prend le plus grand des plaisirs à porter les plus beaux voilages, jupes, robes, les plus beaux bijoux des plus beaux métaux, des parures exquises et rafinées. Äjhem n’est pas en reste, quoique plus mesuré : quelques cuirasses, haut-le-corps de cuir travaillés et gravés, chemises de lins et tuniques de nomade, il aime paraître élégant et iconique quel que soit les circonstances.
Une élégante hirondelle tombée du ciel...


« J’ai peut-être l’air d’une hirondelle, mais j’ai en moi la rage d’un tigre » lui avait-elle murmuré. C’est vrai que la dame est tout en ambivalence.
C’est un peu une énigme, Mäje. Tout d’abord parce que, même si elle n’hésite pas à donner son avis sur tous les sujets possibles, et souvent ceux pour lesquels on ne l’a pas sommée, elle reste très discrète sur sa vie passé. Beaucoup la jugeront mystérieuse, d’autres pudiques. La vérité est ailleurs et réside dans un certain art du secret qu’elle aime cultiver.
Cela lui vaut un respect profond pour le silence des autres. En arrivant à la tête du relais, elle s’est jurée de rester toujours neutre quant aux rencontres qu’elle y ferait et aux dogmes parfois douteux des voyageurs de passage. Après tout, qui était-elle pour juger ? Aussi, si elle ne partage pas les opinions des uns ou connaît l’illégalité du trafic des autres, elle ne se permettra jamais d’interagir. Cela l’a conduit à ne voir des ennemies en personne, mais surtout à se faire un ami en chacun, car ce qui prime pour elle, c’est Val’Meëza, et que la bienséance des lieux y soit respecté.
Cette entente avec tous, nobles comme brigands, l’on récemment conduit à glisser sur un terrain boueux. L’élaboration de ces fioles interdites qu’elle dispense aux plus offrants et dont elle arrose Istheria l’on conduit à faire affaire avec de sombres ladrinis, et à se faire plus secrète sur ses propres agissements.
Conformément aux enseignements sylphides, elle ne croit pas en un dieu, si ce n’est en l’essence divine, et s’amuse doucement de la foi des autres, bien qu’elle se garde bien de le faire savoir. Cet enseignement l’a aussi mené  à être particulièrement érudit, un intellect cultivé par ses nombreux voyages autour du monde. Elle en tire aujourd’hui une soif dévorante pour les périples, la connaissance des faunes, des flores et de la géographie, mais aussi sur la politique qu’elle aime à pratiquer depuis sa maison, en débattant volontiers avec les eclaris de passage, quand elle ne rabat pas les oreilles d’Hephasteus avec ses propres états-d ’âmes.  Cette érudition l’a conduit, comme Äjhem, a être une bonne conseillère, et elle servira quiconque l’engagera comme telle.
En société, elle apparaît comme très sociable, voir même solaire. Elle aime être le centre de l’attention, et se faire remarquer. Elle ne s’en cache pas beaucoup : c’est une femme d’une certaine arrogance, et elle n’hésite pas à jouer de ses propres charmes pour arriver à ses fins. Un baiser voler ou une nuit pour obtenir quelques avantages commerciaux ? Si elle en tire plus de plaisir, c’est encore mieux ! Cette perpétuelle course à l’égoïsme la conduit à agir souvent plus pour elle-même que pour les autres, et à s’aventurer sur des terrains risqués tant qu’elle en tire un avantage.
Une chose est sûre : elle est loin d’être une femme faible. Bien au contraire, sa présence seule suffit souvent à mettre tout son monde au garde à vue. Longtemps sous la coupe de ses maîtres à Cimmerium, elle brûlait déjà d’un besoin d’émancipation, de briser les chaînes du contrôle instaurées par les élites sylphides pour parcourir le monde.
C’est vrai que ces yeux clairs débordent de malice, que son sourire énigmatique illumine son visage avec une fièvre curieuse et espiègle. Plus qu’une femme sûre d’elle, elle semble irradier de défiance. C’est dit : elle a de la poigne, et connaît et maîtrise le pouvoir et ses arcanes.  Et elle cultive un goût du jeu et un goût du danger que les années ont décuplés. Elle aime agacer, connaître la limite des gens, s’amuser à les tromper de multiples manières. De plus, elle aime les jeux et surtout ceux de hasard pour le plaisir du frisson et le simple fait de découvrir ce qu’il va se passer. Souvent face à un inconnu, elle devient Äjhem, rien que pour voir sa réaction, séduire, ou... Pour être elle-même. Car après tout, il est elle, et elle est lui.

Lui est plus froid. Plus tempéré. Si elle est le soleil, il est la lune, et son sourire froid et calculateur éclaire faiblement le coin de la pièce où il va se tapir. Il parle peu, mais ses remarques sont toujours justes. Mais sa prestance et son charisme sont sans contexte : il sait aussi en jouer, et apprécie tout particulièrement séduire les demoiselles qui s’égarent à Val’Meëza. Après tout, il estime qu’il a une réputation à tenir et qu’il se doit d’être un maître de maison particulièrement inoubliable. Pour Mäje, mais aussi pour les sylphides, qu’il a bien plus à cœur que la femme en lui.
De loin, on dirait qu’ils partagent peu de point commun. Le premier : ils sont particulièrement vénales, et l’assument parfaitement bien. Ils aiment l’argent, le poids des dias dans les paumes de leur main, l’odeur rompue et humide des disques de métal imbibés de sueur... Plus ils en font, et mieux ils sont ! Aussi ils n’hésitent pas à se mêler à des petites combines pour en tirer plus de profit, tant qu’ils savent sortir gagnant. Attention, ils sont très durs en affaire, et fins négoces.
Ensuite : ils ont une soif insatiable de connaissance, de toute sorte. Intellect, informations, secrets... Plus ils en savent, le mieux sait. Leur adage ? Le savoir, c’est le pouvoir. Cela les a mené à être de curieux intrigants, et fins manipulateurs. Cependant, ne croyez pas que c’est avec de mauvaises intentions. Ils aiment savoir, c’est tout. Cette soif les conduit à se déplacer souvent en Istheria, tant pour établir des partenariat commerciaux pour le relais que pour se documenter à travers les bibliothèques du monde, et à rechercher merveilleuses reliques pour sa collection... Et distribuer au passage quelques fioles de vapeur.
Finalement, Ils sont très secrets, parlent peu d’eux-même, et gardent tous leurs secrets pour eux. Ils s’épanchent rarement sur leur passé, et semblent ne pas s’attacher facilement, en amitié comme en romance. La seule famille qu’ils ont et qu’ils considèrent sont au relai, à commencer par Pia et Hephasteus, qu’ils feront tout pour protéger et qu’ils mettent à l’abri du besoin. La santé de son domaine est sa priorité absolue, loin des sylphides et de Cimmerium.


PRENOM : Baya’Ya
RACE : Phacochère
SEXE : féminin
POUVOIR :  Gigantisme
DESCRIPTION : Baya’Ya est une femelle suidé d’une dizaine d’année, à la masse importante et aux défenses fébriles. De loin, elle donne l’impression de n’aimer personne – et c’est sûrement le cas. Et c’est surtout le cas avec Mäje : elles semblent ne pas pouvoir se supporter. Mais ce n’est qu’apparence, car il n’y a pas plus fidèle amie que Baya. Cette dame porcine a beau avoir un sale caractère, elle reste fière et protectrice des employés du relais, et est pour cela particulièrement appréciée. Elle sert occasionnellement à l’agriculture, en fouillant le sol avec son groin pour récupérer certaines racines. Son pouvoir est particulièrement utile : elle peut prendre la taille d’un cheval, et permet à Mäje de se déplacer sur son dos.

PRENOM : Le nom de votre animal
SEXE : Masculin ou féminin
DESCRIPTION : Donner une brève description de votre monture



L’histoire de Mäje commence comme celle de tous les autres enfants des nuages : sortant de nulle part, créée du vide dans les coupoles ombragées de Cimmerium. Son premier souvenir reste vif et limpide, cependant. Une lumière tamisée mais violente, le visage informel d’un de ces êtres incubateurs qui s’occupent des nouveaux venus. La douleur de se mouvoir, de respirer. Les créateurs lui offrirent une enveloppe neutre, comme pour tous les autres. Mais en se croisant dans le reflet d’un miroir, elle reconnut qu’il lui faudrait mieux. Bien mieux. Bien plus beau...
Ses premiers mois, ses premières années de vie sont celles de tous les sylphides. L’apprentissage perpétuelle, l’érudition, l’éducation aux connaissances du monde, aux valeurs de son peuple. Elle fut assignée à un instructeur, Caspian, un ancien sylphide instruit et sage qui prit son éducation très à cœur. Et tout ce que l’on pouvait dire, c’était que Mäje était loin d’être une élève agréable, au moins dans les premiers moments. Dissipée, têtue, arrogante et fénéante, elle n’hésitait pas à manquer ses leçons, à préférer les flâneries et les promenades aux longs discours de son maître, à aller visiter les autres élèves plutôt que d’apprendre. Pour tout dire, les relations qui unissaient le maître à l’élève avaient tous de conflictuelles, et il fallut attendre qu’il laisse miroiter un nouveau corps à l’être éthérée pour qu’elle accepte enfin de se calmer.

Depuis, elle devint une élève exemplaire, et mieux encore, trouva du plaisir dans les enseignements. Les relations qui unissaient l’instructeur à la jeune femme s’apaisèrent grandement, un peu trop même. Rapidement, il sembla qu’un lien plus profond se nouait entre eux, mais dans le plus grand secret. Il fallait dire qu’en mûrissant, la jeune femme commençait à maîtriser de bien humaines arcanes : le charme, l’éloquence... Et prenait un profond plaisir dans le jeu, qu’il fut d’esprit ou de cœur.
Les amants secrets poursuivirent tant bien que mal la formation de cet esprit singulier, et éprouvait de plus en plus de curiosité, de respect pour les peuples inférieurs, ce qui n’était pas du goût de Caspian, et des autres maîtres. Au contraire, c’était même une profonde source de problème. C’est non sans une certaine frustration que Mäje finit son enseignement, à grand renfort de secret et de discrétion sur ses étranges lubies, et ses désirs passionnés de parcourir le monde.

Et enfin, enfin ! Elle pu créer son corps. Son enveloppe charnelle. Le reflet de son âme, l’apparence sublime qu’elle pourrait présenter au monde. Et elle savait bien ce qu’elle voulait : une ancienne gravure dans un vieux parchemins lui avait porté l’inspiration sur un plateau d’argent, fut-elle une ancienne reine ou une souillon. Et, presque immédiatement après avoir fait ses premiers pas dans son nouveau « je », elle rencontra Äjhem, lui qui allait devenir son nouveau « nous », son nouveau « moi », son autre et son tout à la fois. Les autres sylphides furent plutôt surprit, voir même estomaqué que ce pouvoir se manifeste si bien sur ce nouveau corps et que celui-ci se pli si facilement aux changements imposés par ce caprice. Mais ils ne purent que l’accepter : les deux êtres étaient si délicieux à contempler, après tout.

On ne sait trop ce qui la poussa à quitter la cité céleste. La soif d’apprendre, de voyager, peut-être. La lassitude de ses semblables. La vérité est plus nuancée : un soir, une violente dispute éclata entre les amants, lassées par la centaine d’années qu’ils avaient vécus ensembles et qui avait lentement effrité le ciment qui jadis les liait. Mäje n’était plus habité par la même audace, la même insouciance capricieuse que Caspian aimait tant et contre laquelle il aimait lutté. A l’inverse, le vieux maître semblait radoter, coincé dans ses principes et ses connaissances sans jamais vraiment osé les mettre à l’épreuve. On ne sait comment éclata la querelle, quelles en étaient les raisons et les arguments qui secouèrent les deux êtres. Mais on connait le dénouement de cette histoire : Mäje et Äjhem quittèrent Cimmérium le soir même, quittant les étoiles pour découvrir le monde des autres, et toutes ses intrigues...

Pendant près de deux siècles, elle explora, retourna, contempla le monde. Elle accumula les objets sans jamais s’attacher, les conquêtes sans jamais rester, les manigances. D’abord exploratrice, elle signa de nombreux livres, avant d’apparaître aux côtés des plus grands. Conseillères, instructrices de jeunes rois, diplomates dans les cours des nobles de ce monde, elle vogua d’un monde à l’autre comme une étoile filante qui ne semblait pas vouloir se poser. Elle développait une peur bleue des responsabilités, et sentait son heure venir dès qu’elle restait quelque part après une poignée d’années. Elle eut mille noms, Äjhem aussi.

Tout changea un peu moins de cent ans plus tôt, quarante ans pour être exact. Mäje était occupée à parcourir les plateaux désertiques pour en proposer une version cartographiée aux Eclaris. Les nomades avec qui elle voyageait imposèrent une halte à un relais non loin, Val’Meëza, connu des quelques marcheurs de sable qui sillonnaient les dunes. Quand elle posa pour la première fois les pieds au relais, un pressentiment étrange rongea ses entrailles, aussi artificielles furent-elles.
Elle fit alors la connaissance du maître des lieux, Romeus, un yorka d’une vingtaine d’année fraîchement héritier à la mort de son père. D’affiliation bovine, aux épaules larges, ils ne tardèrent pas à entamer la conversation, et ce qui ne devait être qu’une une idylle de passage se transforma en liaison longue, plus ou moins tenue, plus ou moins officielle, mais surtout une amitié plus forte que la roche qui encerclait l’oasis.

Durant toute la vie du yorka, Mäje devint un témoin invisible et pourtant iconique qui s’entêtait à vouloir veiller sur ce refuge à l’abri des sables. Elle le vit mûrir, trouver l’amour, devenir père, vieillir et grisonner. Elle tenta bien de s’enfuir, de retourner à sa vie de grande vagabonde, mais ses pas semblaient vouloir éternellement la ramener à Val’Meëza. Elle s’absentait un an, deux ans, mais revenait toujours auprès de sa nouvelle famille.
Un soir, Romeus, déjà bien vieux, la convia dans ses appartements. C’est sous les traits d’Äjhem qu’il se présenta à lui – oh, il était bien familier du visage du bel homme, et n’en fut ni surprit ni choqué, c’était une habitude de côtoyer et l’une et l’autre de ses apparences.

« Äjhem, mon ami. Viens t’assoir devant moi. » Il indiqua d’une main bien fatiguée le fauteuil devant lui, figé devant une table où se trouvait un plateau de Yatze, prêt au jeu.
« Tu as beau être devenu vieux, je vois que tu as une idée derrière la tête ... » Murmura le sylphide avec un sourire caustique. Poliment, il retourna à sa forme de femme une fois assis. « Tu as quelque chose à me demander ? Tu ne convoquerai pas une telle mise en scène si c’était pour me parler du beau temps. » Las, elle attrapa le gobelet plein de dés et l’agita frénétiquement. « Je commence. »

« Ha ha, tu m’as percé à jour... » S’eclafa le vieux yorka avec une tendresse toute paternelle. « Vois-tu, je suis vieux, proche de la fin. Louya m’a devancé, mais je sens que je vais bientôt aller la rejoindre. Mais il me reste ce relais à remettre entre les bonnes mains. Je gagne cette manche. »
« Je ne vois pas en quoi c’est un problème... Hephasteus est adulte maintenant, il est largement capable de s’occuper de Val’Meëza, comme toi avant lui et ton père avant toi. C’est une affaire de famille, non ? »
« Certes, certes... Mais tu sais qu’il est bien plus intéressé par les études. Les Eclaris lui tendent les bras, et sa curiosité pour le désert et ses secrets, et les connaissances du monde dépassent grandement son envie de reprendre ma mission. » Un sourire énigmatique étirait ses grandes lèvres flêtries. « Je crois que tu ne vois pas vraiment pourquoi je t’ai convoquée ici... »
La sylphide haussa un sourcil accusateur, puis s’étonna elle-même :
« Moi ?! Mais tu n’y penses pas, je ne suis pas... Je... Enfin, je n’ai rien à faire d’une oasis qui m’encombrerait les bras. Et puis... Et puis c’est beaucoup de responsabilité. » Elle agitait les bras en l’air pour faire sortit cette idée saugrenue de sa tête. « Je suis une voyageuse moi, pas une intendante. »

Romeus fut agité d’un rire nerveux, percevant l’envie brillant dans le regard d’acier de l’être éthérée.
« Tu parles, mais ton regard dit le contraire. Je te connais, tu refuses de te l’avouer... Mais tu as ta place ici. Tu connais le fonctionnement du domaine – je parie que tu le connais même mieux que moi. Chaque employer te respecte et t’obéit, tu as la main douée pour la gestion. Et tu ne dois pas ignorer qu’Hephasteus s’est déjà bien éprit de toi... Voilà ce que je te propose : la prochaine manche détermine l’avenir de Val’Meëza . Si tu gagnes, Hephasteus hérite du relais, et tu peux t’en aller. Mais si JE gagne, tu acceptes de prendre ma place. »
Mäje eut un frisson. Un instant de doute. Jouer, ou pas ? Un sourire dévoreur se dessina sur ses lèvres joueuses. Dans les deux cas... Dans les deux cas, elle s’estimait gagnante.

« Tu m’as toujours poussée au vice, grand-père. » Elle jeta les dés sur la table. Et la seconde suivante, elle était la nouvelle cheffe de Val’Meëza.

Romeus s’éteignit quelques jours plus tard, comme apaisé d’avoir trouvé quelqu’un de confiance pour prendre sa suite. Et, contre toute attente, la sylphide prit sa mission très au sérieux. Elle réorganisa tout, puisa dans ses économies pour agrandir le domaine, le rendre plus beau, plus luxueux... Et fit rentrer dans ses portes le jeu et l’opium. Mais personne n’était trop regardant. Hephasteus veillait doucement, main droite de la maîtresse des lieux, eclaris accomplit, qui prenait soin d’étudier le désert autant que de veiller à l’organisation et au bien-être de la clientèle.
Deux ans plus tard, une jeune femme frappa à la porte du domaine, en guenille et sans le sou. Une terran qui disait s’appeler Pia, et qui cherchait désespérément à travailler. Mäje n’eut pas le cœur à la lâcher dehors, sans le froid mordant des nuits de désert. Et puis... Il y avait quelque chose dans cette femme, dans ces yeux dorés, un charme pure et évanescent... Et pourtant, source d’une tentation et d’une malice audacieuse. Quand elle lui demanda, Pia lui répondit qu’elle était danseuse, et douée pour d’autres... Activités que certains tairaient. Dès cet instant et avec une fougue mutuelle, elles scellèrent c qui serait une profonde amitié : amies, amantes, Mäje et Pia ouvraient un service de plaisir dans le feu d’Argyrei, discrètement accessible à des clients qui en feraient la demande.

L’étrange trio formé de la sylphide, du yorkas et de la terran trouva dans cet engrenage un parfait équilibre, où chacun suivait parfaitement sa partition. Mäje commença a s’absenter, à parcourir de nouveau le monde mais pas qu’en son nom, au nom de son domaine également. Et bientôt, Val’Meëza et elles étaient indissociables.
Aujourd’hui, elle ne craint plus qu’une chose : que les sylphides se présentent à elle et réclament sa présence, ad vitam eternam.
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Sighild
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Sighild
MessageSujet: Re: Mäje, le visage du désert   Mäje, le visage du désert Icon_minitimeMer 7 Fév - 19:21


Bonsoir et bienvenue sur Istheria!

Que voilà un personnage aussi fascinant que mystérieux!
J'adore l'idée du relais et je suis heureuse de pouvoir compter un sylphide de plus!

J'aime beaucoup l'idée de la bivalence de la personnalité, tout en étant lié à un pouvoir peu commun pour un sylphide (la transformation physique). Tout me semble parfaitement décrit.

Mes félicitations
Fiche validée


Tu vas pouvoir ouvrir ton compte en banque, ton journal et ton inventaire.
Tu pourras aussi faire une demande de rang personnalisé dans la zone des réclamations.

En ce qui concerne le relais, envoie-moi une image de sa représentation et le lieu où tu le souhaites à Argyrei, avec une courte description pour la création du lieu. Tu pourras plus tard faire une description plus en détail, mais aussi indiquer les prix des prestations que tu vends (objets, auberges, dames de compagnie...).


Si tu as la moindre question, n'hésite pas à m'envoyer un mp.^^
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Mäje, le visage du désert
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