La sombre affaire Varss, Partie 1

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 La sombre affaire Varss, Partie 1

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MessageSujet: La sombre affaire Varss, Partie 1   La sombre affaire Varss, Partie 1 Icon_minitimeLun 2 Sep - 13:11

La sombre affaire Varss, Partie 1 Banner13



Les coudes sur son bureau, les doigts croisés et les index joints devant ses lèvres, la nouvelle Commandante des Cavaliers Rouges ruminait amèrement ses suspicions. Posé devant elle, le rapport du lieutenant Rod Genser, épais d’une quinzaine de pages, lui semblait trôner sous ses yeux comme l’origine de tous ses tourments. Elle en fixait l’entête depuis plusieurs minutes, immobile, un air profondément contrarié sur le visage.

Le compte-rendu narrait en détails, quoi qu’avec une grammaire un peu gauche, la façon dont une restreinte escouade avait intercepté quatre espions de Cimmeria à la frontière Argyréenne lors d’une relève de sentinelles. Fait rare, Trahin, son prédécesseur désormais disparu, avait accompagné ses soldats vers le pays maudit en prétextant une relève et des affaires personnelles à régler dans la région – or alors qu’on les arrêtait, on vit les intrus nordiques tenter de se jeter très précisément sur lui. Deux furent occis sur le champ tandis que l’autre moitié était faite prisonnière, et Kreen aurait aimé s’entretenir avec les survivants si seulement les faits ne s’étaient pas déroulés plus de cinq mois plus tôt et que les détenus n’avaient pas été taillés en pièce depuis. À droite du rapport, une pile de sept autres documents se dressait étrangement bien arrangée. Le Séide fit glisser ses prunelles dans sa direction et délia ses doigts afin d’aligner les bords d’un dossier avec ceux des autres. Puis elle replaça sa main dans sa position initiale et plissa les yeux.

L’exposé du lieutenant la troublait, et ce n’était pas dû à son isther caractéristique des bas-fonds de Mavro Limani. Il avait été son ultime lecture de la matinée, le dernier texte qu’elle avait consulté, et comme beaucoup d’autres, il avait révélé des coins d’ombre dans cette curieuse histoire. Il ne les avait pas éclairés, hélas, mais il avait pointé dans leur direction, faisant ainsi remarquer à la mort-vivante que tous ces récits ne racontaient pas exactement la même chose, et qu’à y regarder de près, ils se contredisaient même parfois. Huit rapports, et le déroulement des faits n’étaient toujours pas limpide. Trahin s’était volatilisé plusieurs mois plus tard, et d’après ce qu’elle savait, aucun autre espion de Cimmeria n’avait été retrouvé là où il n’aurait pas dû être, mais rien ne lui paraissait invraisemblable. Après tout, cinq mois, ce n’était rien, et les Cavaliers Noirs n’étaient pas infaillibles. Kreen fit passer son regard sur la gauche du manuscrit, et se mit à mordre l’intérieur de sa joue.

Là, deux comptes-rendus de plus finissaient de l’encadrer dans une scène sans doute assez dramatique, rendue théâtrale par la très haute fenêtre à laquelle elle tournait le dos et dont les impeccables vitres laissaient éclater la blancheur du jour. Éblouissante, la lumière troublait les contours de la guerrière, et elle perçut elle-même la clarté matinale au moment de tendre le bras vers le document du dessus, laissant ainsi les rayons du soleil se refléter dans le métal de son bracelet d’armure. Kreen fut extirpée de ses réflexions et réalisa qu’elle était en train de s’y perdre. Ces deux rapports, juste là, avaient de quoi la ramener sur terre. En dessous, celui du Commandant Varss lui-même, pas beaucoup plus conséquent que les autres. Sur le dessus, le seul récit qui le confirmait de bout en bout sans un seul détail suspect ; celui d’Alyse Lupercal. La Gorgoroth avait fait deux piles ; une pour les écrits qui se rejoignaient et une pour ceux qui ne se rejoignaient pas, et elle était fort marrie de n’en avoir que si peu à sa gauche. Elle ne clignait même pas des yeux à l’idée que la disparition de son prédécesseur ait été lié à une histoire de traîtrise, mais que les traîtres travaillent pour Cimmeria ? Voilà qui la faisait grincer des dents. Elle se pinça les lèvres, saisit le rapport d’Alyse, et entreprit de le relire.

*
*      *
Deux jours plus tard.



Elle aurait pu réciter chacun des dix rapports par cœur sans faire une seule erreur. Elle avait passé les heures creuses de la nuit à les parcourir encore et encore, prenant note dans un carnet de chaque détail incriminant, inscrivant dans un tableau les dix versions de chaque élément de l’affaire et usant d’encres de couleurs différentes pour relever les incohérences. Son capitaine Silvaesh Cartha avait haussé un sourcil devant ses trois encriers, et nul doute qu’à la lueur des bougies qui la protégeaient de la pénombre nocturne, elle avait l’air d’une démente. Pourtant, il n’était pas question de convoquer Alyse sans avoir consulté sa version des faits assez de fois pour la connaître mieux que son auteure. On ne lui jouerait aucun tour.

Et cette leçon, une autre consœur devrait l’apprendre, sans doute plus durement encore. Car l’histoire ne s’arrêtait pas là, et les huit Cavaliers Rouges à l’imagination fertile que Kreen soupçonnait de malfaisance n’avaient rien à envier à Yukia Rasphodos, dernière personne à avoir vu son commandant en vie. Pour une fois, tout le monde était d’accord ; on l’avait vue quitter son bureau en fin d’après-midi et quand le Capitaine Fervin de Belial était venu lui faire son rapport environ une heure plus tard, le Molosse était introuvable. C’était il y a deux semaines, la Lhurgoyf avait été interrogée par tous les seconds de Trahin – y compris Kreen – et avait sans doute passé de sales moments en compagnie des plus fidèles soldats du commandant. Si la mort-vivante ne la suspectait pas plus que le reste du monde, elle la voyait bien sûr comme un bon point de départ pour son enquête. Maintenant qu’elle avait réglé la plupart des formalités liées à sa promotion, elle se devait donc de la rencontrer encore une fois.

Rien n’obligeait le Séide du Chaos à résoudre le mystère Varss. La volatilisation de son ancien supérieur ne préoccupait pas beaucoup Démégor – même s’il était au courant des étranges évènements qui s’étaient déroulés à la frontière – et elle ne préoccupait pas non plus la majeure partie de son armée. Kreen avait fait ses preuves et avait pu prendre ses fonctions avec aisance, comme tout bon nouveau Commandant Rouge l’aurait fait puisqu’il n’était pas dans les habitudes des Cavaliers de regretter les morts, les traîtres et les déserteurs. Tout le monde s’accordait à dire que si Cimmeria était impliqué, il était impératif d’envoyer davantage d’agents dans le nord et de réclamer des rencontres diplomatiques, mais à dire vrai, la situation était déjà tellement tendue qu’un assassinat de plus n’aurait pas fait beaucoup pencher la balance. Si la possibilité d’une trahison planait bel et bien lourdement sur les serviteurs de Sharna, elle n’était ni nouvelle, ni surprenante ; il était clair que les proches du Molosse mèneraient leur propre enquête et qu’on finirait par découvrir le fin mot de l’histoire très prochainement, menace de guerre ou pas. Ainsi, Démégor avait laissé entendre qu’il mènerait une investigation de son côté et que Kreen pouvait faire ce qu’elle désirait tant qu’elle ne perdait pas son temps en futilités. Il n’était d’ailleurs pas exclu que le Grand Maître en sache plus qu’elle.

Alors pourquoi tenait-elle tant à découvrir la vérité au plus vite ? Ses hommes ne semblaient pas la soupçonner d’avoir mis fin aux jours de Trahin pour mieux le remplacer, et même si ça avait été le cas, seule une minorité lui en aurait voulu. C’était comme ça qu’on montait en grade, à Phelgra. En réalité, Kreen avait un mauvais pressentiment et refusait de laisser des traîtres en vie ou une nation de lâches impunie. Elle espérait avoir tort, ou du moins, elle espérait que la seconde option n’était pas la bonne, et c’est pour cette raison qu’elle s’obstinait à vouloir élucider ce mystère. D’autant que le corps de son prédécesseur n’avait pas été retrouvé, et que s’il avait commis un crime impardonnable aux yeux de Sharna, il devait être exécuté proprement. Autant d’inconnues dans une équation qui pouvait mettre sa vie, son futur ou toute l’armée de Démégor en danger, cela la mettait mal à l’aise. Et puis, même si tout ça n’avait eu que très peu d’importance, ç’aurait été sa curiosité qui l’aurait motivée. Kreen n’aimait pas ne pas savoir.

C’est donc ainsi qu’un matin de fin d’automne, elle se trouva de nouveau illuminée par la pâleur du ciel, le dos à son immense fenêtre. Elle était debout cette fois-ci, derrière son siège, les mains croisées sur ses reins. Elle ne portait que son plastron et ses jambières, car elle n’aimait pas le bruit qui résonnait dans son bureau et les couloirs alentours quand elle se mouvait en armure pour écrire. Cela dit, elle avait de nouveau enfilé son casque osseux, ainsi que sa cape qui restait la plupart du temps au placard par commodité. Greld, son second capitaine, venait de quitter la pièce pour mieux obéir à son ordre de faire entrer les deux Cavalières. Afin de ne pas perdre de temps, elle avait choisi de les voir ensemble, au moins pour cette fois. La journée s’annonçait bien remplie, elle tenait à éviter les entrevues superflues alors Alyse et Yukia avaient intérêt à coopérer.

En les entendant arriver, elle redressa le menton, prête à les saluer d’un sobre hochement de tête.

« – Seigneure Lupercal, seigneure Rasphodos. Je n’ai malheureusement pas énormément de temps à vous consacrer, alors n’en perdons pas. Alyse, j’ai ici les rapports de tous les Cavaliers Rouges présents lors de l’arrestation des quatre espions Cimmeriens à la frontière Argyréenne il y a cinq mois et huit jours de cela. J’aimerais que vous m’expliquiez pourquoi, selon vous, vous êtes la seule à avoir rédigé un compte-rendu en parfait accord avec celui de notre ancien commandant Trahin Varss. Elle tourna ensuite la tête vers la seconde Lhurgoyf, sans bouger d’un seul autre centimètre. Quant à vous Yukia, j’aimerais de nouveau entendre votre témoignage. Vous n’ignorez pas que si vous êtes responsable de la disparition de celui que je remplace, votre vie est menacée. Elle porta de nouveau son regard sur Alyse et lui adressa un geste du menton. Commençons par vous. Soyez brève. »


Dernière édition par Kreen le Jeu 26 Sep - 14:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La sombre affaire Varss, Partie 1   La sombre affaire Varss, Partie 1 Icon_minitimeJeu 26 Sep - 12:34

Ainsi le commandant des Rouges n'étaient plus de ce monde ? Drôle d'ironie. Il avait dit a Alyse, seul les actes compte, et le voila partit dans l'ombre, sans hauts-fait notable a son actif. il était mort dans l'ombre, disparut, soufflé comme la flamme d'une bougie. Il n'y avait aucune trace de fumé, aucun signe indiquant ou il avait bien put aller. Elle avait essayé de se renseigner mais personne ne savait où il était ou où il avait pu aller. Un véritable mystère. Quoiqu'il en soit la nouvelle avait bien fait sourire la Lhurgoyf lorsqu'elle l'avais sut.

La Rouge marchait dans les rue de la capitale lorsqu'un cavalier vint a se rencontre. La commandante voulait l'entretenir. La nouvelle n'était pas très réjouissante, Lupercal, avait d'autres plans en tête, mais que voulez vous ? ce que chef veux... Elle avait donc suivit le cavalier jusqu'au manoir et là on l'avait fait attendre. Un long moment a vrais dire... Soit la commandante Kreen, prenait son temps et devait bien se marrer a la a voir poiroter devant la porte de son bureau. Soit quelqu'un d'autre devait les rejoindre. Et ce fut le cas. Yukia Rasphodos, elles avaient participé a une mission ensemble il y a quelques temps...

" Rasphodos comment vas tu depuis la dernière fois ? Toujours pas retourné en prison apparemment, je suis impressionné... Aurais tu appris a ne plus mordre en si peu de temps ? "

Alyse venait de retirer son casque et le masque qui lui couvrait le visage et sa pique se fit clairement entendre dans tout le couloir. La porte s'ouvrit dans son dos et le second de Kreen fit son apparition. C'était le moment de rencontrer le nouveau boss...

une fois devant cette très charmante fenêtre la timide commandante des rouges exposa les faits et demanda des réponses a Lupercal.

" Et bien... Plus de la moitier de vos homme ne pensent qu'a frapper et a baiser tout ce qui leur passe sous la main. Donc je penses que soit ce sont des incapables, soit j'ai manqué la réunion de concertation de falsification des preuves... "

Comment ça, elle avait oublié les formule de politesses ? Non ce n'était pas un oublie, elle voulait voir la réaction de son nouveau commandant et de son bras droit. Après tout, c'était elle la préposé aux traitres...
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MessageSujet: Re: La sombre affaire Varss, Partie 1   La sombre affaire Varss, Partie 1 Icon_minitimeVen 27 Sep - 12:18

La sombre affaire Vrass (part.1)




Et c’est un retour à la case départ !

Et par case départ, je veux bien sûr dire retour en cellule ! Ma liberté aura été de courte durée, dommage… Quoi ? Je prends ça un peu trop à la légère ? Passez donc cinq cents ans en prison et on verra comment vous réagirez. L’enfermement, c’était devenu une habitude, la normalité et les cellules, une seconde maison.

Comment ais-je fait pour me retrouver de nouveau enfermée ? Croyez-le ou non, ce n’est nullement ma faute. Oui, je sais… C’est ce que disent bon nombre de prisonniers mais c’est pourtant la vérité vraie. J’avais été envoyée en mission par mon Commandant et puis, interceptée dès mon arrivée à Themisto, à la fin de ladite mission. Visiblement, j’étais devenue la suspecte principale dans l’affaire de la disparition du Commandant Vrass, disparition dont je fus tenue au fait uniquement à mon retour dans ma patrie d’adoption.

J’eus évidemment l’occasion de m’expliquer. Le Commandant m’avait envoyé livré une missive dans un patelin perdu, j’y étais allée, avais délivré la lettre à son destinataire et étais revenue. Une histoire somme tout relativement simple mais quelque peu bancale malgré sa véracité. Assez pour que l’on décide que j’étais coupable visiblement, puisque que je fus enfermée aussitôt le premier interrogatoire passé. D’autres suivirent évidemment, certains y mirent beaucoup de zèle, comme peuvent en témoigner ma lèvre fendue, ma pommette ouverte ou le cocard qui décore joliment mon oeil.

On est pas des tendres chez les Cavaliers…

Mon sort semble être scellé, cette fois. La prochaine fois qu’on me sortirait des cachots du Manoir Cavalieri, ce serait sans doute pour me passer une corde autour du cou. Si tel est mon sort, ainsi soit-il ! Un autre se serait sans doute révolté d’une telle injustice mais cela m’est bien égal. Il y a longtemps que je me suis faite à l’idée de mourir. Peu importe les raisons, le lieu ou le mode. La finalité est la même pour tous. Et si mon heure est venue et bien soit. Je regrette juste un peu que cela ne se fasse pas avec une épée entre mes mains.

Mais je mets visiblement la charrue avant les boeufs.

Ce n’est pas à la potence que l’on m’amène mais devant les quartiers du Commandant des Rouges. On ne me dit pas pourquoi je suis là, je ne le découvrirai qu’une fois à l’intérieur je suppose. Je ne suis d’ailleurs pas seule à attendre devant les imposantes portes. Un vieux fantôme se trouve à mes côtés.

- Lupercal ! Je souffle avec un sourire en coin tandis que l’interpellée se débarasse de son casque. Tu sais bien que les vieilles habitudes ont la vie dure, voyons ! Et… Je pense que c’est le gibet qui m’attend cette fois. Je réplique d’un ton léger et toujours avec ce sourire en coin, comme si tout ceci n’était qu’une simple plaisanterie.

C’est bon d’avoir Alyse à mes côtés. Sa présence me rappelle le bon vieux temps, un temps qui, aujourd’hui, fait partie d’un sombre passé pour nombre de personnes. Aah ! Douce époque que celle de la guerre de Taulmaril !

Et nous voilà à présent face au successeur de Vrass. C’est un visage familier. Elle aussi est venue m’interroger durant mon incarcération, c’est la seul à ne pas l’avoir fait avec ses poings d’ailleurs. Elle voulait entendre mon témoignage une nouvelle fois.

- Je n’ai rien à ajouter depuis la dernière fois où nous nous sommes vues, Commandante. Dis-je en haussant les épaules de lassitude. Vrass  m’a envoyé délivré une lettre, j’ai effectué cette mission, je suis revenue faire mon rapport et la suite… Et bien… Je pense que vous la connaissez mieux que moi. Vos hommes ont déjà décidé que j’étais la coupable. Si c’est ce qu’ils veulent… Nouveau haussement d’épaule. Vraiment, je ne comprends l'acharnement de cette femme. Si je puis me permettre, il me semble que c’est un peu contre-productif autant d’acharnement, vous ne penser pas ? Ce n’est pas très sage de plonger en eaux troubles alors que vous venez de prendre du galon, chef. Vous risquez d’y perdre des plumes et votre place pour pas grand chose. Et je commence à perdre patience, alors autant en finir. A moins que quelqu’un se décide enfin à m’employer pour ce à quoi j’ai été formée…

Il y avait moins d’arrogance dans mon ton que dans celui de Lupercal mais je n’ai pas l’intention de mâcher mes propos pour autant. Cette histoire commence doucement à user ma patience. Pourquoi cherche-t-elle à mettre tout ça au clair ? Je dois avouer être curieuse de connaître ses motivations. Personnellement, je ne vais pas chercher à me dédouaner des accusations qu’on m’a collé sur le dos. Je ne suis pas assez naïve pour croire que ma seule parole suffira.

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Kreen
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MessageSujet: Re: La sombre affaire Varss, Partie 1   La sombre affaire Varss, Partie 1 Icon_minitimeVen 27 Sep - 18:06

La sombre affaire Varss, Partie 1 Banner13



À la réponse fleurie de la première Lhurgoyf, la Commandante haussa un sourcil et leva le menton pour mieux lui faire apercevoir l’once de dédain qui passa dans ses prunelles. Elle ne réagit pas davantage, cependant, et se contenta de se tourner vers Yukia en attente de son intervention. Cette dernière s’exécuta sans cérémonie, puis se permit de donner une opinion non sollicitée. La Gorgoroth eut un mouvement de recul tant elle fut surprise par les commentaires naïfs de sa subordonnée. La disparition de son prédécesseur aurait pu couver un très sombre complot ou être lié aux manigances de Cimmeria et elle ne voyait là aucune utilité à y regarder de près ? Ignorer le fait qu’aucun corps n’avait été retrouvé lui semblait judicieux ? Et même si tout ça n’avait pas d’importance, croyait-elle vraiment que si elle ne se faisait pas innocenter, les admirateurs de Trahin se contenteraient de lui offrir la douce délivrance de la mort ? Kreen sentit presque un frisson la parcourir.

Elle fixa Yukia dans les yeux pendant un moment, lui faisant clairement lire son incrédulité. Elle cligna même des paupières pour traduire le choc que ses déclarations peu éclairées venaient de lui procurer, puis elle baissa le regard sur les tommettes de son bureau et roula des épaules. Par où commencer ? Par les remettre en place, sans doute. Kreen n’était en rien outrée par leur impolitesse ; elle était née au-dessus de ça et ne s’était jamais formalisée quand elle devait faire face à moins éduqué qu’elle. L’impertinence des deux guerrières, en revanche, transpirait un manque de distinction qu’elle ne tolérait pas ses chez hommes. Elle exigeait des Cavaliers Rouges une certaine prestance, un charisme imposant tout à fait incompatible avec la vulgarité dont certains faisaient preuve. Elle en avait assez de cette image indécente et ingrate de l’armée de Démégor et même si elle ne la concevait pas comme le paroxysme de la noblesse, elle n’y estimait que les plus fiers. Sa faction admettait les têtes brûlées, pas celles à claques. Elle continua de fixer les pavés avant de relever les yeux et de fixer le fond du couloir au milieu de sa tirade.

« – Soldates, je peux vous assurer que votre aversion pour l’autorité ne vous rend en rien exceptionnelles, et elle ne fait certainement pas de vous de bonnes Cavalières. Si vous tenez tant à vous faire remarquer, je vous conseille de faire une faveur à vos égos et de tenter de briller par vos actes plutôt que par votre insolence. Peut-être qu’ainsi, votre prestige atteindra enfin le nombre de vos années… »

Elle leur adressa ensuite un regard lourd de sens à l’une comme à l’autre. Si le respect du protocole n’avait aucune valeur à leurs yeux, peut-être leur orgueil s’avérerait plus sensible. Elle enchaîna ensuite comme si la tension n’était pas palpable, s’adressant d’abord à Alyse.

« – Vous n’avez donc absolument rien observé, ce jour-là, qui pourrait indiquer que vos huit collègues ont quoi que ce soit à cacher ? Rien de particulier sur les deux espions qui furent épargnés, par exemple, ou sur la position de chaque membre de la troupe au moment où, je cite « les quatre espions, quoi qu’en très mauvaise posture, ont tenté de prendre d’assaut le Commandant Trahin Varss, visiblement sans se préoccuper des neuf Cavaliers de Sharna qui l’accompagnaient » ? Vraiment rien ? Son ton indiquait très explicitement que si Alyse lui répondait « non », elle la considèrerait comme une imbécile. Elle ne marqua qu’une très courte pause avant de changer d’interlocutrice, signalant ainsi que ses ripostes étaient tout autant destinées à réclamer plus d’informations qu’à leur faire remarquer leur manque de lucidité. Quant à vous, je vous conseille de vous inquiéter de vos propres plumes ; parce que j’ai bien peur que votre admirable dignité à préférer mourir dans nos cachots, battue à mort par vos confrères pour une simple erreur judiciaire, ne vous serve à rien contre les arrache-dents et les poires d’angoisse qui vous attendent pour quelques centaines d’années si personne ne parvient à prouver que vous n’avez pas tué Trahin Varss, l’homme qui tolérait moins les traîtres que la défaite. Je vous remercie de votre sollicitude, mais si vous ne m’assistez pas dans cette enquête, je ne pourrai plus rien pour vous et pour votre intégrité physique dans les siècles à venir. Heureusement pour vous, obéir aux ordres de votre Commandant fait bien partie de ce à quoi vous avez été formée, je me trompe ? Elle fit enfin apparaître ses mains et réajusta son bracelet d’armure droit avant de mettre fin à son discours dans l’espoir d’enfin obtenir des réponses utiles. Libre à vous de ne pas m’assister davantage dans mes recherches, Seigneures, si vous considérez que la présence de traîtres potentiels dans nos rangs et la menace d’une conspiration Cimmérienne ne vous concerne pas, ou si la garantie d’une torture lente et longue ne vous préoccupe en rien. Je comptais sur vous pour éclaircir cette histoire et m’accompagner dans mon investigation – en échange d’une promotion, peut-être, ou d’un dédommagement de votre choix – mais si cela vous paraît hors de vos compétences, je trouverai quelqu’un d’autre à récompenser pour son intelligence. »

Puis elle les fixa de nouveau, d’abord Alyse puis Yukia, et leur laissa enfin la chance de répliquer.
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MessageSujet: Re: La sombre affaire Varss, Partie 1   La sombre affaire Varss, Partie 1 Icon_minitimeVen 4 Oct - 18:29

La sombre affaire Vrass (part.1)




Ce qui est certain, c’est que cette nouvelle Commandante a la langue acérée ! Enfin, il faut bien avouer que je l’ai peut-être un peu cherché…

Ce n’est pas de l’arrogance ou l’effronterie, juste une véritable question. Ça la choque. Elle ne se cache pas de le montrer. Et je la vois très bien dans son regard, sa question à elle. Non, je ne suis pas idiote. Oui, je suis consciente des conséquences et retombée de cette affaire, tant pour moi que de façon générale. Les Conspirations et les Trahisons, il y en a déjà eu au sein des Cavaliers et il y en aura encore. Je n'en ai strictement rien à faire, je ne suis pas ici par fidélité, par dévotion ou parce que je désire embrasser une cause quelconque. J'étais ici parce qu'on m'y avait emmenée et j'y suis revenue simplement parce que c'était la seule façon de sortir d'Umbriel.

Je suis loin d’être un Cavalière modèle. Juste une bête assoiffée de sang qui attend impatiemment le moment où elle pourra de nouveau le faire couler.

J’entrevois aussi les enjeux politiques de cette affaire, vaguement. Cette partie de l’histoire m’échappe quelque peu mais si des Cimmériens sont mêlés à l’affaire, la menace d’un nouveau conflit est plus que présente au-dessus de la tête des Cavaliers. Je souris intérieurement, rien qu’à l’idée de penser qu’une nouvelle guerre se profile à l’horizon. Je n’attends que cela, à vrai dire. Mais faire part de ce fait à notre Commandante n’est certainement pas une bonne idée.

Son regard courroucé balance entre Alyse et moi, tandis qu’elle me rappelle quelle est ma situation. J’ai bien conscience de cela aussi. Je sais de quoi sont capables les Cavaliers. J’ai été élevée en leur sein et ai grandi avec eux. Mais serait-ce vraiment pire que ce qu’on m’a fait subir à Umbriel ? Je ne pense pas qu’on soit plus tendre avec les criminels de guerre qu’avec les traîtres, en Phelgra.

Kreen l’ignore sans doute - ou peut-être est-ce volontaire ? - mais sa dernière tirade à mon égard fait mouche. Je n’en laisse rien transparaître, seule ma mâchoire crispée peut laisser deviner mon irritation. Ca ne me plaît pas qu’elle remette en cause mes compétences en tant que soldat. Pour moi, ça revient à remettre en cause l’enseignement d’Elaam, à dénigrer ses propres compétences de soldats. Tout ce qu’il savait, il me l’a appris. C’est ce qui m’a permis d’être l’une des dernières debout au terme de la guerre contre Taulmaril. Traitez moi de monstre si cela vous chante, même de vermine ou de catin mais je ne laisserai jamais personne dénigrer mon père d’adoption, directement ou non.

Je lui monterai donc…

Son offre est alléchante mais ne m’intéresse en rien. Je ne suis pas carriériste, monter en grade ne m’intéresse pas. Un dédommagement de mon choix ? Je doute qu’elle puisse m’offrir ce que je désire réellement. Mais peut-être y a-t-il moyen d’en tirer parti ? Toujours est-il qu’elle a su piquer à vif ma fierté et mon orgueil.

Je lance une oeillade discrète vers Alyse. Qu’en pense-t-elle de cette proposition. Non pas que j’attends sa décision  pour suivre comme un pauvre chiot, mais je suis curieuse. C’est une des rares personnes avec qui j’ai “sympathisé” au cours de ma vie. J’ai toujours pensé que nous étions faites du même bois mais est-ce réellement le cas. Vraiment, je suis curieuse d’entendre ce qu’elle en dira. Mais je décide de prendre la parole avant elle.

- Je n’ai vraiment rien de plus à vous rapporter, Commandant. Je réfléchis un instant, essayant de me rappeler l'entretien avec la nouvelle Commandante. La lettre de Vrass n’était pas cachetée de l’insigne des Cavaliers, juste fermée à la cire. Je l’ai remise à homme au Couteau Sanglant de Mavro Limani. Continuais-je d’une voix pensive tandis que je ressassais mentalement cette mission déjà cents fois expliquée. La seule nouveauté que je peux vous apporter, d’après ce que j’ai pu comprendre de cette conversation, c’est que j’ai peut-être, indirectement, contribuer à la fuite de Vrass. Si on part toujours du postulat d’une possible trahison, évidemment.
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MessageSujet: Re: La sombre affaire Varss, Partie 1   La sombre affaire Varss, Partie 1 Icon_minitimeSam 5 Oct - 0:02

Eh bien... La nouvelle commandante était bien plus une commandante que cet imbécile de Varss. C'était... agréable d'avoir enfin quelqu'un qui préférais répondre que s'énerver. Enfin quelqu'un de censé et de digne. Cela faisait longtemps qu’un Rouge n’avait fait d’autant de discernement. Bien sur il y avait toujours de Cavaliers compétents et intelligent et ceux dans les trois divisions, mais Varss avait un égo surdimensionné et il démarrait au quart de tour. Bien en temps que soldat, mauvais en temps que chef. Ne pas savoir se contrôler était une erreur pour un chef surtout dans une troupe comme celle des Cavaliers rouges.

Souriant devant le commandant, Alyse lança un regard en coin a sa comparse. Elle la connaissait assez pour savoir que la remarque de Kreen l’avait blessé. En plein coeur d’une certaine manière. Alyse était tendu sous son armure. Elle savait Yukia impulsive et violente. Pas vraiment le genre a laisser passer une insulte aussi grave avec un sourire ou un coup de poing. Mais elle semblait plus réfléchie qu’il y a cinq cents ans et répondit a la commandante Kreen par les mots plutôt que les poings.

Vous avez plus l’étoffe d’un commandant que votre prédécesseur commandante. Il avait haussé le ton pour moins que ça. Pardonnez mon impolitesse, je voulais être sur que vous ne seriez pas un Varss nouvelle version avant de vous renouveler mon allégeance aux Rouges.

Ce qui était vrais, il y avait fort a parier que si Kreen avait était comme l’ex commandant Alyse aurait sans doute quitté les cavaliers prétextant une mission au loin… Mais Kreen semblait avoir plus d’envergure, de talent et de self contrôle que Varss.

Malheureusement ma mémoire souffre de lacune ces derniers temps a cause de… Mes très nombreuses transformations de ces dernières années… Mais j’ai écrit tout ce qui me semblait suspect sur un second rapport que je n’ai pour le coup jamais remis à Varss. Je le suspectais de quelques choses, j'ai donc choisit de le conserver par écrit afin de faire des recherche de mon côté. Je vous le remettrai dès que la séance sera levé.

Légèrement embarrassé de ses problèmes de mémoire Lupercal haussa les épaules et ne donna qu’une moue désolé à son capitaine.
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MessageSujet: Re: La sombre affaire Varss, Partie 1   La sombre affaire Varss, Partie 1 Icon_minitimeDim 6 Oct - 23:55

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Sans doute piquée au vif par les insinuations de sa Commandante, Yukia ne fit pas attendre sa réponse. Elle ne laissa paraître que très peu d’émotion ; cela dit, Kreen supposa que sa promptitude à rétorquer trahissait au moins quelque nervosité. La Gorgoroth l’écouta sans changer d’expression mais elle sourit intérieurement. Malgré la nonchalance dont Seigneure Rasphodos venait de faire preuve, son intérêt pour l’affaire semblait grandir. Le Séide hocha très sensiblement la tête avant de reporter son attention sur Alyse.

Cette dernière ouvrit avec audace, mais pas envers Kreen cette fois-ci. La mort-vivante eut un geste vague du menton, sans doute inconscient. Était-on en train de lui lécher les bottes ? Varss n’était pas apprécié de tous et effectivement du genre sanguin mais Alyse semblait également le mépriser – et visiblement, n’importe qui d’un peu moins belliqueux aurait trouvé grâce à ses yeux. La Commandante fronça un sourcil et haussa l’autre. Elle savait pertinemment que Seigneure Lupercal était une guerrière zélée avide de combats, alors l’entendre critiquer son ancien meneur pour sa violence avait quelque chose d’amusant. Ce n’était pas complètement paradoxal, cela dit, ce pour quoi Kreen se permit de lui adresser un discret sourire en coin ; amèrement sarcastique ou sincèrement amusé, personne dans la pièce n’aurait su le dire. La ressuscitée n’appréciait pas cette virulente diffamation, mais elle ne pouvait pas vraiment reprocher quoi que ce fut à Alyse, après tout. De même, elle avait toujours plutôt mal pris les compliments venus d’en bas, mais elle n’allait certainement pas réprimander la Lhurgoyf pour son soutien. Elle comptait bien faire mieux que celui à qui elle succédait, et pour cela, la confiance de ses hommes était indispensable.

La Rouge évoqua un second rapport inédit et Kreen accueillit la nouvelle avec un geste de surprise bienvenue. Elle pencha la tête sur le côté, ouvrit de grands yeux, puis acquiesça avec une once de gratitude sur le visage. Elle perdait en froideur, et ce n’était pas seulement à cause de l’assiduité de la Lhurgoyf mais également parce que sa curiosité venait d’être fortement excitée. Un simple soldat aurait pu soupçonner son supérieur de tout un tas de choses sans que Kreen ne s’en inquiète, mais quand Alyse Lupercal, celle qui avait enquêté sur les traîtres au sein des Cavaliers Rouges, suspectait de malveillance le Commandant disparu, elle n’avait d’autre choix que de tendre l’oreille. Elle porta de nouveau son regard sur le fond du couloir afin de signaler une seconde de réflexion, puis reprit la parole.

« – Voilà qui me plaît davantage. Elle faisait autant référence à la discipline retrouvée des Lhurgoyfs qu’aux nouvelles informations qu’elle venait d’obtenir. Soldates, je ne vous cache pas que ce mystère me préoccupe. Je n’aime pas les traîtres – surtout pas ceux qui sont encore en vie – et si Cimmeria continue de s’en prendre à notre armée, il serait temps de rétorquer. Je compte au moins retrouver le corps du Commandant Varss, et dans cette investigation, vous me seriez utiles. J’attends votre compte-rendu avec impatience, Alyse, et je vous convoquerai toutes les deux de nouveau dans quelques jours. Elle déplora l’imprécision de sa promesse mais, hélas, elle n’était pas en mesure de leur dire en combien de temps elle aurait fini de régler tout ce qu’elle voulait régler avant de quitter le manoir. Si vous refusez de m’assister, je vous conseille d’avoir une excellente excuse, parce qu’il s’agit là d’un ordre. Son ton se durcit. Si je ne m’abuse, aucune de vous n’est actuellement en mission, je vous assigne donc à celle de retrouver la trace de mon prédécesseur, et ce à mes côtés. Nous verrons les formalités lors de notre prochain entretien. À moins que vous n’ayez d’autres commentaires, vous pouvez donc disposer. »
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