La jour du sang.

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• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
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 La jour du sang.

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Anonymous Invité
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MessageSujet: La jour du sang.   La jour du sang. Icon_minitimeVen 26 Nov - 22:22

Le ciel était morne, troué ça et là par des milliers des points blafards ; des nuages phosphorescents s’étendait à l’horizon en un large océan de tristesse. Tout était tranquille, rien ne bougeait au milieu des ébats nocturnes de la lune avec les étoiles. Le calme était troublé, quelquefois, par des rires ivrognes, ou des hurlements ithyphalliques ; les beuveries des quartiers pauvres n’en finissaient pas.
Près du palais royal, du moins, l’atmosphère terrible et splénétique qui régnait dans la nuit fraiche était dissipé par la bave jaunâtre de lampions dont le fer forgé et sculpté avec soin laissait s’épancher sur le sol des ombres fantastiques. Le monde des riches et des nobles, des Grands de tout un empire dormait lourdement, dans les vapeurs de la certitude et dans les fumées illusoires d’un repos sûr. Rien n’aurait pu leur arriver. La morale était leur allié et la bonne conscience couvait leur sommeil.
Vinvela s’éleva un instant au dessus de tous les remparts, se fondant comme un ombre sur les toitures obscures. La jeune Sindarin avançait prudemment, mais avec une vélocité extraordinaire, comme si tout son esprit se fondait dans la masse incertaine des bâtiments, les apprivoisait, et elle s’y déplaçait sans la moindre difficulté.
Elle huma l’air au bord d’un toit, les bras écartés, le regard fou, tremblant de tous ses membres d’une exaltation malsaine mais sublime. Puis, elle plongea. Son corps fin se coula sur le sol avec l’efficacité particulière propre à tous les assassins et elle releva la tête d’un mouvement fière, sauvage.
Le Bien et le Mal étaient des concepts absurdes, pour Vinvela. Elle s’était aventurée bien au-delà de leur frontière, et tout ce ramassis d’humains fardés cultivaient des valeurs qui n’avaient de sens que pour eux. La jeune Sindarin l’avait compris depuis longtemps, dans l’errance, lorsque le monde s’était livré à elle dans un grand rire de folie et qu’il avait balayé tous ses doutes, tous ses espoirs et toutes ses peines ; Et elle avait compris en même temps la nécessité impérieuse de détruire cette humanité-là, consciente de son absurdité et de sa servilité.
La jeune tueuse passa distraitement la main dans ses cheveux en bataille, maculé de sang et de vomi. Puis, elle se mise à trembler, fixa le sol avec intensité, tomba à genoux. Tout son être était agité de spasmes incontrôlés. C’était la rançon de l’atrocité du meurtre. Ses lèvres fines et sensuelles s’entrouvrirent.
Elle vomit trois fois.
Puis, bouche ouverte, suffocante, Vinvela se redressa et éclata de rire. D’un rire baveux, rauque, entrecoupé de rugissements à peine humains.

-Encore un ! S’exclama-t-elle. Encore un mort qui jonche ma mémoire et qui s’évanouira demain ! Encore un pas vers l’avenir !

Un nouvel éclat de rire se saisit d'elle. Plus délirant et malsain que le précédent, comme si à mesure qu’elle prenait conscience de son meurtre, la jeune Sindarin était prise d’une euphorie subite et prompt à la folie.
Elle se releva péniblement, se pencha, eut un nouveau renvoi, et, à bout de force, s’appuya sur le mur spongieux. Puis, elle tourna la tête, hors d’haleine et essuya le filet de bave qui coulait de sa bouche, eut un rictus, se laissa glisser au sol. Vinvela sentait dans tous ses membres qu’elle avait besoin de repos, qu’elle ne parviendrait pas à s’en tirer comme cela. Elle était trop terrifiée par elle-même.
Et elle avait encore envie de tuer. Follement.
La jeune Sindarin pris sa tête entre ses mains, et respira longuement. Son corps cessa peu à peu de trembler, son esprit de frémir à la pensée d’un nouveau meurtre et ses yeux, d’écarquillés, redevinrent à demi clos, emplis d’une gaité sans joie.
Elle se releva doucement, essuya la sueur de son front et, chancelante, commença à se transformer. Jamais elle ne parviendrait à s’enfuir sous cette apparence.
Son corps frémit, se mit en mouvement de l’intérieur, mû par une sorte d’énergie intrinsèque, fut agité un bref instant de soubresauts et de spasmes, termina de se transformer. Vinvela était désormais un garde de la cité, bien bâti, puissant, le visage franc et honnête, traversé par une bonhommie sympathique et une attitude rassurante. La jeune femme sourit dans son nouveau corps.
Puis se figea.
Une bruit, imperceptible, avait retentit. Tout proche. Un bruit qui, en soi, ne signifiait rien. Mais l’erreur n’était pas permise.
Vinvela se mit furtivement en marche vers la source du bruit qu’elle avait entendu, tendit l’oreille, banda ses muscles et, la main sur la poignée de son sabre, bondit.
Silencieux, son corps fendit la nuit.
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: La jour du sang.   La jour du sang. Icon_minitimeDim 28 Nov - 11:09


Spoiler:
Éternité qui contemple le néant, cycle perpétuel de vie et de mort où les plus purs objectifs se transforment en folies et où la folie même devient un idéal pour un peuple, jours et nuits, insensibles gardiens de la vie et de la mort, vous rappelez au mortel que le temps est compté qu’invariablement son œuvre doit s’achever ou il subira les conséquences . Leur poids faisait se courber Rick, inconscient, étendu sur son lit d’auberge. Il avait percé un des maux des antiques ruines pour en apporter un pire encore dans son cœur, ou avait-il des origines plus anciennes?

Il dormait torse nu, et la sueur faisait briller son abdomen qui s’était sculpté au fil de ses aventures. Du gringalet chétif avait éclos un homme qui avait rencontré et rit de la mort à plusieurs reprises, mais une de ces rencontres s’était mal passée….

Son corps était parcouru de spasmes et il haletait enfermé dans un cauchemar dont il ne pouvait se réveiller, entamant les restes de sa sanité déclinante.


-Non! Non! Lâchez-moi!

Le soleil pointait lentement ses rayons dans le silence qui précédait une nouvelle journée. C’était ce moment que choisissait les rêves pour maintenir leurs hôtes prisonniers, leur offrant une lente agonie sur l’autel de la douleur.

-Papa… Mama! Ne m’abandonnez pas!

Le corps de l’aventurier était parcouru de soubresaut s de plus en plus violents, des striures crées par une lame invisible commençaient à zébrer son corps. Son sang, libéré de cette obscure prison, parsemait les draps blancs d’arabesques rouges. Au fur et à mesure que son rêve continuait, d’autres stries venaient orner son corps luisant de fièvre.

-AAAARRRGGGGHHH!

Le plus grand aventurier venait de se réveiller en sueur et son cœur battait la chamade, encore et toujours ce rêve. Les murs sombres s’évaporaient pour laisser place au bois chaleureux de l’auberge où il résidait. Il resta allongé un moment à essayer de reprendre ses esprits. Quand il se sentit suffisamment réveillé il se rassit et sentit quelque chose lui tirer la peau. Tournant ses yeux vers son drap, il vit que quelque chose de poisseux et de rouge les teintait et les attachait à sa peau.

Il s’arracha d’un coup sec de ces filaments et emporta des lambeaux de draps avec lui. Soupirant, il alla faire sa toilette dans la bassine de sa chambre. L’eau fraîche le fit sortir de son état à demi -comateux.


-F-FROID!

Se dépêchant de terminer ses désagréables ablutions, il prit un pantalon ample et une longue robe blanche qui lui tombait le long du corps, un peu à la manière d’un érudit. Il enfila ses sandales et se dirigea vers sa fierté.
Encore dans son fourreau en bois d’acajou orné d’arabesques dorées indéchiffrables mais hypnotiques, l’épée du tailleur attendait sereinement que son gardien la sorte de sa torpeur et qu’à nouveau elle se repaisse de sang. Cette lame, aussi banale pouvait-elle sembler, elle était son trésor, sa fierté! Elle lui avait été confiée il y aura bientôt 3 ans et dans quelque mois il devrait à son tour la confier à Isaac!

Il avait l’habitude d’enfiler et d’attacher son baudrier sans y penser, mais aujourd’hui, il se sentait du vague à l’âme, une sensation nostalgique qui envahissait son être. Il la sortit donc lentement de son fourreau dans un chuintement sifflant signifiant tant de choses pour le prince fou.

Qu’elle était belle! L’acier reflétait la lumière qui entrait par la fenêtre d’un éclat dur. Elle glissait le long de sa surface polie telle une rivière qui gonfle durant une crue, s’interrompant sur les deux extrémités tranchantes de la lame. Elle avait mordu la chair et tranché des membres au temps de son aïeul, et il l’avait à son tour animée après 50 ans de sommeil au-dessus de la cheminée.

Qu’avaient pu ressentir ses ennemis quand elle courut sur leur chair, quand sa bienfaisante lame était entrée dans leurs corps, crevant leur peau et déchirant leurs organes? Car même s’il ne s’en était pas encore servi contre des êtres pensants non-revenus de chez les morts, elle avait déjà connue cette expérience durant la guerre. Oui, maintenant qu’il la tenait, il pouvait sentir qu’elle exigeait un sacrifice, un prix à payer pour son utilisateur. Comme cette pierre trouvée dans les ruines. Alors lentement, il tendit son bras, ses yeux hallucinés murmurant par à coup, se convainquant que c’était ce qu’il fallait faire. La lame pesait de plus en plus lourd sur ses genoux.


-RIIIICK!

Une secousse le sortit de sa torpeur. Devant lui se dressait un géant, habillé d’une lourde armure. Il portait une barbe épaisse et une voix à faire trembler les montagnes. Ses yeux bleus semblaient remplis d’inquiétudes.

-Bon sang Rick! Mais qu’est-ce que tu foutais en haut ? Je croyais que ce taré t’avait retrouvé et d’où vient ce sang!

L’intéressé le regarda avec des yeux ou perçait l’incompréhension!

-Thor, mais je… tu…¸

-Ah lala encore dans cet état! Allez viens on va manger un coup et range ton cure-dent!

Le plus grand aventurier que cette terre ait porté obéit, son esprit encore embrumé par le désir.

Il grandissait, de plus en plus, et un jour… Aucun aventurier ne devrait subir cela, cette sensation de désir, ce manque, il se sentait si vide, si froid sans cette sensation, le monde perdait les couleurs qu’il possédait, celles-ci devenaient plus ternes, et les moyens qui pouvaient lui procurer cette sensation de contrôle, de vie! Ils se présentaient dans tous les éléments de la vie de tous les jours, ainsi certaines choses qu’il ignorait avant d’avoir rencontré Wode prenaient une forme obsédante pour son esprit que cette lutte contre lui-même affaiblissait.


-Au fait! J’ai entendu dire que t’avais ramené une gamine, elle est où?

-Hmm !pondit-il distraitement.

Qu’était-elle devenue? Quand l’aubergiste était venu la panser, elle avait disparu! C’était ce qu’il lui avait dit, enfin que pouvaient bien dire d’autre y avait personne dans ta chambre quand j’y suis allé? Cette auberge était vraiment mal tenue si on laissait une enfant blessée de surcroît disparaître comme ça!
Il s’assit à sa table et but. Le cacao avait perdu en saveur. Il n’était pas aussi bon que celui de la maison! Franchement, il avait besoin de changer de paysage! De se sentir en vie! Bref, une nouvelle aventure lui ferait le plus grand bien! Et puis peut-être trouverait-il quelqu’un qui puisses l’aider à trouver la planque des Ladrinis. Peut-être même demanderait-il à Enteri! Ce noble devait quand même avoir des contacts vu comme il semblait haut placé!


-Rick je n’aime pas ce regard! Je sais à quoi tu penses mais arrêtes! Tu viens juste de rentrer!

-J’ai besoin d’air!

-Dans ce cas je viens avec toi!

-NON!

Les clients présent se retournèrent, mais seul le géant pu percevoir ce que murmura l’aventurier.

-Je… Je t.ai déjà laissé tomber une fois! Je ne veux pas que ça recommence! Plus tard s’il te plaît!

Le géant se leva et regarda l’autre Terran.

-Ce n’est pas de ta faute! Aucun de nous ne s’y attendait!

-S’il te plaît… Thor!

-Pour qui tu me prends! Tu crois peut-être que… Enfin Raargh! Très bien vas-y tout seul! Mais tu me ramènes un souvenir.

Un pâle sourire fantôme de ceux plus sauvages qu’il avait décerné auparavant traversa ses lèvres. Merci, tout simplement.

Il trouva une annonce qui l’interessa, elle éveillait en lui une sensation de défi.


Commanditaire : La caserne d’Hesperia

Ordre de mission : Une mystérieuse suite de meurtres inexplicables frappe notre belle cité. Nous savons néanmoins que l’auteur est le même. L’assassin laisse en effet toujours la une même signature. Il faut arrêter cette série de meurtre et remettre si possible l’assassin à la justice.


Il ne s’abaissa pas à lire le montant de la prime et se mit immédiatement en route. À cheval, il n’aurait mis que deux heures pour rejoindre la capitale, mais pour cette mission, il devrait posséder tous ses moyens, et déjà qu’il ne maîtrisait pas l’équitation. Bref, il ne se faisait pas confiance.

Il arriva donc dans la ville en pleine nuit. Bien sûr le pont était relevé et les herses fermés, mais cela ne suffit pas à arrêter notre aventurier, il modifia son corps et l’hybride escalada l’enceinte où des saillies invisibles s’offraient à ses griffes. Un soldat passa et Rick ressentit le besoin presque incontrôlable de se faire remarquer.

Résistant à cette pulsion, il attendit que ce dernier passe avant de se servir des contreforts pour atteindre un toit de chaumes. Il s’apprêtait juste à s’en servir comme marchepied quand une silhouette traversa son champ de vision. Celle-ci prenait le même chemin que lui à savoir les toits de la ville.


‘L’assassin déjà?’

Il la vit avancer encore un peu avant de descendre. Il l’aurait bien cueillie immédiatement, mais celle-ci se trouvait dans le centre de la ville quand il n’était qu’aux quartiers pauvres.

‘Bah perdu pour perdu, autant éviter de se faire remarquer!’

Le félin atterrit et redevint Terran. Puis il se dirigea vers l’endroit où l’inconnu avait disparu .

Les ruelles de terres et de boue devinrent pavés et la zone ou luisaient de faibles flammes de chandelles fut remplacée par des lanternes accrochées à intervalles réguliers. Devant lui, les habitions de pailles bois et torchis furent remplacées par des édifices de pierres et aux odeurs d’urines, d’alcool et de pourritures s’ajoutèrent celle du fer, de la maroquinerie et de nourritures. Le tout vaguement couvert par une essence d’Orchidée ou une huile essentielle de Lila de haute gamme.

Il était donc en train de déambuler aux hasard des ruelles, l’espoir de coincer l’assassin envolé
dans cette ville tentaculaire quand il sentit quelque chose le traverser lui occasionnant une sensation qu’ il ne voulait pas ressentir avant de se retrouver carrément fiché dans le mur derrière lui.

C’était si prenant, si puissant, qu’il souhaitait que cet instant ne s’arrête jamais, d’autant plus qu’il avait fait attention à ne pas se blesser. Son imagination l’avait torturé des heures durant sur l’utilisation auto destructrice de chacun des éléments que ses yeux apercevaient. C’était l’extase, mais ça diminuait dangereusement vite, il se sentait partir et plus rien.

Revenu à lui-même il vit le sabre qui allait l’épingler sur un mur et le tuer par la même occasion. Il sortit sa propre arme. Sachant où le coup allait porter, il pouvait aisément l’interrompre.

Son corps le trahit. Son arme rencontra effectivement celle de l’ennemi mais ne fit que la dévier, permettant ainsi à la lame de mordre son épaule avant de s’y enfoncer. Ce n’était pas aussi violent que sa douleur fantôme mais suffisant pour lui faire perdre la tête.

Il luttait pour ne pas perdre ses moyens, une lueur inquiétante dans ses yeux. Il porta néanmoins ses deux paumes sur le plat du sabre pour le stabiliser et le maintenir en place, déchirant un peu plus le tissu musculaire. Puis lentement il resserra ses doigts sur la tranche, laissant le fer mordre plus fort sa chair.

Non seulement il se sentait en vie mais il avait le contrôle, c’était tellement bon! Tellement parfait!

Un rayon de lune montra la physionomie de son bienfaiteur. Il semblait surpris par son attitude c’était un garde de la cité si on s’en référait à son uniforme et son armure, et malgré sa physionomie de guerrier, il avait quelque chose de rassurant.

Le cerveau de Rick parvint malgré l’état de torpeur à lui signaler qu’il devait peut-être se présenter. À contre cœur le Terran retira la lame d’un coup sec et la rendit poisseuse à son propriétaire, ça ferait encore mal mais ce ne serait plus pareil.


-Même si tout semble indiquer le contraire, nous sommes dans le même camp.

Il tira de sa poche l’ordre de mission qui reçut plus que son lot de liquide écarlate et le présenta à son interlocuteur.

-Baptisma Maverick de la guilde Cerberus, paré à commencer, mais si ça ne vous dérange pas pourriez-vous m’indiquer une auberge où me sustenter en premier lieu?
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: La jour du sang.   La jour du sang. Icon_minitimeDim 28 Nov - 15:05

[, c'est rien xd on a tous une vie, et ton post était tout comme il faut :); je déteste le mien, m'enfin ... si tu as des objections, n'hésite pas ;) ]

Le vent s’était mis à souffler avec l’intensité des jours maudits, emplie de miasmes et de relents de pourritures. Les fragrances néfastes du port se déversaient sur la ville en même temps que le vent changeait de direction et d’allure au rythme de la marée ronflante et de ses immenses vagues argentées. L’ordre de ce temps-là, en son trouble, annonçait son apocalypse par un millier d’ésotérismes étranges dont les plus familiers eux-mêmes passaient inaperçus aux regards scrutateurs des hommes de pouvoir, des faibles et des ignorants.
Rien n’était proprement descriptible dans le flot kaléidoscopique de sensations qui parvint à Vinvela. Une lumière étale filtrait du ciel sur un espace d’un mysticisme presque effrayant mais que la jeune Sindarin, machinalement, hébétée par son désir, ignorait profondément .Des cris festifs s’élevaient par instants, d’un lointain indéfini, portés comme un écho des profondeurs infinis. Mais Vinvela n’avait pas peur. Tout son être, porté par un même élan de mort et de destruction, ne ressentait rien que cette force énorme, ces anneaux roulants et puissants, qui saisissent l’assassin avant l’exécution et le plongeon dans le néant.
L’action ne dura qu’un court instant à peine, pleine de fureur et d’ardeurs inconcevables. Vinvela sentit comme un long infini l’effleurer avant de s’enfuir au dehors, tandis qu’elle plongeait sur son ennemi. Tout son être bouillonnait, hors de lui, mû par une force intérieure torturée, déchirée par elle-même, retournée en tous sens, ballotée entre deux pôles jamais fixes, effrayants.
Puis le fer rencontra le fer, avec la violence des combats à mort et Vinvela aperçut enfin son adversaire à travers un rideau fiévreux de sueur chaude et salée. C’était un Terran. Nul n’était le besoin d’en savoir davantage. Cet homme allait mourir.
La lame de son sabre s’enfonça dans l’épaule de l’homme en question, rompit les chairs et s’y enfonça avec délectation. Vinvela sourit. Elle jubilait, de ce crissement incertain du fer contre la chair, du sang fumant coulant de la plaie, des élans morbides qui l’envahissaient comme une extase profonde et illuminée.
La jeune Sindarin prit brusquement conscience du même plaisir évident que son adversaire prenait à sentir l’arme à torture son corps. Vinvela frémit à cette vision de déchéance, et un dégoût sordide l’envahit. Elle fixa l’individu avec intensité, et lui donna encore le plaisir de savourer sa propre souffrance.
Enfin, la lassitude s’en vint. Le Temps lui-même, le dompteur de dieux, resserra son emprise sur l’âme et la lourdeur de monde. Vinvela relâcha la pression de son arme, l’homme se libéra de son extase ; Puis, elle rangea son arme et affecta un air de soldat. Elle n’avait d’autres choix si elle voulait s’en tirer sans encombre. A moins de tuer l’homme, mais celui-ci, ineffable tortionnaire de lui-même, ne méritait pas même la mort. Comment diable avait-on pu créer de telles abominations ! Sentir vibrer la vie d’un corps mourant, et la voir s’envoler dans la solitude éternelle de l’infini, si le nihilisme se justifiait, il n’y avait pas de causes plus grandes ; mais se torturer soi-même, se bafouer, se fouler aux pieds dans un désir mutilateur, quelle engeance de démon !
L’homme se présenta. Vinvela jeta un coup d’œil purement formel sur l’ordre de mission tâché de sang, eut un rictus, et lui répondit abruptement :

-Il semblerait que nous soyons dans le même camp, c’est vrai, mais cela ne vous donne en rien le droit de remettre en cause ma légitimité. Plus encore après… ceci.

La jeune Sindarin désigna du menton la blessure de l’homme avec un rictus de dégoût, évidence de ce qu’elle signifiait par là-même. Elle détourna la tête, regarda fixement les vapeurs, au loin, puis continua, d’un ton moqueur :

-Vous voulez vous sustenter au milieu de la nuit, mon bon seigneur, lorsque les assassins rôdent ?

Vinvela se força à rire, d’un rire gras, rauque et sonore ainsi que font les soldats vulgaires.

-Et bien soit, il y a une auberge non loin d’ici, à la frontière entre le quartier du Palais et le quartier pauvre. Je vais vous y emmener, mais nous ne nous y attarderons pas. Il y’a du travail, si vous voyez ce que je veux dire. Allez, venez.

La jeune Sindarin n’avait qu’une idée en tête ; ses yeux roulaient dans ses orbites, lorsqu’elle se détourna du Terran et se mit en marche dans les rues silencieuses. Elle tremblait légèrement et avait de brefs sourires malsains, son visage de soldat congestionné par la rage et la haine. Des tics nerveux la parcourraient. Vinvela voulait tuer cet homme. Plus que tout au monde.
Pour l’heure, il fallait attendre des cieux plus cléments, quelques endroits plus sombres mais à la vue de tous, comme un avertissement. Il n’était pas question de fuir ou de jouer au bon petit soldat obéissant ; il s’agissait d’éliminer cet homme.
Vinvela s’obligea à calmer les battements de son cœur et à refouler les hurlements de haine qui lui venaient aux lèvres dans des vertiges prodigieux. L’air avait encore fraichi dans la nuit étale. La jeune Sindarin respira profondément, soupira, ferma les yeux un bref instants, les rouvrit et se composa un visage de façade, pour la circonstance.

-Alors, d’où venez-vous, mon vieux ? Demanda-t-elle d’un ton bourru, décidée à glaner ce qu’elle pourrait sur l’homme qu’elle allait tuer. Et pourquoi tenez-vous tant à vous occuper de ce travail ? Dix-huit ! C’est le nombre de ses meurtres jusqu’à aujourd’hui. Autant dire que c’est dangereux, y’a pas à dire…

La jeune Sindarin s’arrêta brusquement, et désigna une porte entr’ouverte surmontée d’une enseigne illisible d’où s’échappait quelques bruits discrets. La façade blanche de l’établissement se découpait en clair-obscur dans la nuit, mal peinte, écaillée à maints endroits, dégoulinante d’humidité, faiblement éclairée par une lanterne à demi éteinte.

-C’est ici, déclara-t-elle en désignant l’embrasure de la porte. Ce n’est pas le luxe, mais on y trouve le gîte et le couvert pour peu de choses.

Et ayant dit, elle poussa elle-même le battant de bois et s’engouffra dans la vieille bâtisse qu’elle fréquentait régulièrement, le cœur battant, déterminée à tuer à nouveau, avec la même maestria habituelle. Cet homme était dangereux, c’était une certitude ; il ne devait en aucun cas sortir vivant d’ici.

-Attendez-moi ici, lui dit-elle en faisait brutalement volte-face et montrant du doigt les latrines. Installez-vous, je reviens dans un instant.

Puis, Vinvela laissa là le Terran et se dirigea à grand pas vers le lieu désigné, y pénétra en coups de vent, et se laissa aller contre la pierre humide et froid. Un grand éclat de rire la saisit du fond des entrailles comme un malstrom impétueux, plein de furies. Elle le réprima à grand peine, et chantonnant doucement, elle se transforma à nouveau, un sourire furieux sur les lèvres, l’âme en fête, le cœur déjà emplie de sang.
La chasse était ouverte.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: La jour du sang.   La jour du sang. Icon_minitimeLun 29 Nov - 2:16

Spoiler:

Qu’elle était belle la nuit parée des couleurs de la mort et de la trahison. Haine et folie se mélangent dans la trame de la voûte nocturne et leurs griffes laissaient derrière elles une piste de mort et de désolation. De par le monde des cris et des borborygmes étouffés se faisaient entendre et plus particulièrement dans une habitation non –loin du palais royal. Malheureusement pour notre héros il était trop loin pour entendre ce cri d’alerte et était en train de disputer avec son nouvel allié.

-Il semblerait que nous soyons dans le même camp, c’est vrai, mais cela ne vous donne en rien le droit de remettre en cause ma légitimité. Plus encore après… ceci.

Que voulait-il dire, que sous prétexte qu’il n’avait pas empêché le sabre d’entamer sa chair, il avait le droit de l’attaquer de nouveau, hmm non ça ne semblait pas correct. Peut-être celui-ci lui indiquait juste qu’il était le patron, ça s’était déjà vu et ça se reverrait sûrement! Il devait juste craindre pour sa promotion et lui cherchait un défaut pour se rassurer. C’était vrai que si l’autre était un tir au flanc alors en effet il risquait sa place, car avancement ou pas, Baptisma Maverick était le plus grand aventurier que cette Terre ait porté et il résoudrait cette énigme quoi qu’il en coûte.

-Juste une erreur d’évaluation, il faut aussi dire que je ne suis pas habitué à me faire attaquer dans les villes. Mais je suppose que c’est aussi de ma faute, après tout il paraît que les ruelles sombres sont dangereuses la nuit. Donc connaîtriez-vous une auberge dans le coin, ces balades me creusent.

D’autant plus qu’escalader la muraille à jeun, ça n’aidait pas tellement à suivre une vie d’ascète, non qu’il désirait en vivre une hein!

-Vous voulez vous sustenter au milieu de la nuit, mon bon seigneur, lorsque les assassins rôdent ?

Il n’avait pas tort et même s’il n’avait pas complétement retrouvé ses esprits, il sentait son cœur battre plutôt vite, il y avait donc un danger dans les environs, il ne pouvait pas encore savoir où, mais une chose était sûre, il ne faisait pas bon s’attarder ici.

Puis le garde éclata de rire, mais quelque chose n’allait pas, on sentait qu’il se forçait, avait-il peur? Non, non c’était autre chose, il n’y avait pas en lui l’assurance que tant qu’il posséderait son sabre, ils seraient tous deux protégés. Oui, c’était ça, après tout, malgré son apparence il ne dégageait absolument aucune bonté protectrice. Il était plutôt antipathique.


-Et bien soit, il y a une auberge non loin d’ici, à la frontière entre le quartier du Palais et le quartier pauvre. Je vais vous y emmener, mais nous ne nous y attarderons pas. Il y’a du travail, si vous voyez ce que je veux dire. Allez, venez.

-Ah j’ai vraiment faim! J’ai dû faire la route à pied et les dieux savent que c’est épuisant, mais j’ai pu voyager sans encombre, je ne me plains pas. Sinon rassurez-vous, on va juste s’arrêter le temps de faire quelques réserves, j’ai déjà hâte de commencer!

L’homme venait de se retourner avec une même fausseté sur le visage et les battements de Rick se mirent à accélérer. Ce type n’était pas net. Peut-être était-il lié à ce qui allait arriver, oui, un détrousseur de rue qui avait vu que seul il ne pourrait rien contre lui et il l’amènerait en voir d’autres, oui! Peut-être même était-il un ladrini! Avec Silvero c’était différent! Il ne pouvait pas forcer son ami à dévoiler sa cachette, mais ce garde et sa bande d’acolytes, il leur ferait cracher leur secret, et il récupérerait sa pierre.

-Alors, d’où venez-vous, mon vieux ? Demanda-t-elle d’un ton bourru, décidée à glaner ce qu’elle pourrait sur l’homme qu’elle allait tuer. Et pourquoi tenez-vous tant à vous occuper de ce travail ? Dix-huit ! C’est le nombre de ses meurtres jusqu’à aujourd’hui. Autant dire que c’est dangereux, y’a pas à dire…

Ou alors il était juste paranoïaque et craignait aussi pour sa vie. Dix-huit assassinats ! Chapeau, le meurtrier! Et il disparaissait sans laisser de traces hmm! Juste une signature? Il devra visiter les lieux du crime cela ne faisait aucun doute! Ainsi il pourrait trouver des indices sur les moyens de fuite de l’assassin, mais si cette silhouette avait un quelconque rapport, alors l’énigme se résolvait d’elle-même! Le plus bizarre, c’était que personne ne semblait avoir vu la silhouette. Ce soldat lui aurait dit ou les voyageurs qui lui avaient parlé de cette étrange légende d’une femme Sindarin et de son armée des ombres. Et quand on demandait si on la voyait, plus personne!

-Désolé j’avais la tête ailleurs, pour le moment je n’ai pas vraiment d’attaches, donc je vais ici et là-bas, bref! Je vis au fil de mes missions. Quand à pourquoi je suis ici! Facile! Je suis le plus grand aventurier que cette Terre ait jamais porté et je ne dis jamais non à un défi! Vous comprenez non, après tout, c’est un des devoirs correspondant à mon rang!

Il allait se lancer dans une discussion endiablée sur les droits et devoirs d’un aventurier et la différence avec les simples chasseurs de trésors et autres pillards de tombes quand ils s’arrêtèrent devant une habitation mal entretenue, basse de toit et à la façade délavée.

-C’est ici, déclara-t-elle en désignant l’embrasure de la porte. Ce n’est pas le luxe, mais on y trouve le gîte et le couvert pour peu de choses.

-J’ai connu pire rassurez vous!

Le garde ouvrit la porte de bois et Rick entra à sa suite. C’était étrange! Ses battements de cœurs n’avaient cessé de croître et quand la porte fut close, il se sentit légèrement claustrophobe.

-Attendez-moi ici, lui dit-elle en faisait brutalement volte-face et montrant du doigt les latrines. Installez-vous, je reviens dans un instant.

Et il s’élança dans les latrines avec une vitesse rarement vue. Il devait vraiment avoir envie hein! Rick haussa les épaules et s’installa à une des tables, tournant le dos à la salle de défections.

-Qu’est-ce-que je lui sers?

L’aventurier se retourna vers la personne qui avait dit ça! C’était une femme et la couleur de ses cheveux était cachée par un voile blanc, son visage parcouru par des rides symboles de temps d’amertumes et d’inquiétudes. Elle avait pu être jolie avant mais l’effort mis à cacher les affres du temps l’enlaidissait. Un tablier sur une simple robe bleue marine indiquait qu’elle travaillait-ici.

- Je ne sais pas, il vous le dira quand il reviendra.


-Ah ah! Monsieur est un petit rigolo à ce que je vois, puis lui suggérer un spécial de la maison?

-Euh oui pourquoi pas!

-RAOUL UNE AUTRE SPÉCIALITÉ!

-MAIS ON N’A PLUS DE RATS!

-METS Y DU CHIEN, ÇA NOUS DÉBARASSERA DE CE CORNIAUD QUI ABOIE À DES HEURES PAS POSSIBLES!

-ET UNE SPÉCIALITÉ QUI MARCHE!

- Bon et qu’est-ce qu’il boit?

L’aventurier n’en croyait pas ses oreilles, mais dans quoi il était tombé!

-Je vais prendre un cacao!

-On fait pas de ça!

-Bon ben du lait de chèvre!

-On fait pas de ça!

-Une infusion alors!

-On fait pas de ça!

-Ben de l’eau claire…

-On fait pas de ça!

Rick poussa un profond soupir.

-Une bière alors.

-Et une bière qui marche.

La serveuse ne semblait pas décidée à bouger.

-Oui?

-Scusez mais vous devez d’abord allonger le magot! Comprenez qu’on a déjà eu des petits malins qui graillaient et après ça filaient à la Noathienne! Alors moi et mon Raoul on aime pas passer pour des pigeons, du coup la devise c’est tu verses tu bâfres et bon vent.

Le pauvre aventurier ne comprenait pas grand-chose, il devait allonger quoi?!! Et qu'est ce que ça avait à voir avec la nourriture? Regardant la main tendue, il finit par comprendre.

-Combien?

-Nous disons donc une spéciale de la maison, plus une mousseuse des cimes, cela fait 10 dias!

-COMBIEN!!!

-10 dias payable d’avance merci.

À contrecoeur il paya et vit la serveuse revenir avec une bière dans un verre crasseux à souhait et une mixture dans un plat en terre. Il y avait des os et un collier à l’intérieur.

-Fido. Faut croire que nos charmants tenanciers ne plaisantaient pas.

Il tenta de sortir la cuillère de son brouet mais celui-ci ne voulait pas lâcher l’ustensile.

-EST-CE QU’IL SERAIT POSSIBLE D’AVOIR UN COUTEAU!

Son cœur manqua un battement et par reflexe il pencha la tête.

Une dague frôla son cou et vint se planter dans le bois de la table
.

-C’est ce que vous appelez du service!

Il se retourna et se retrouva nez à nez avec une jeune femme qui semblait ne pas avoir toutes les lumières allumées à l’étage. Du moins c’était une sorte de joie démente qui semblait l’habiter et son sourire; proprement effrayant! De tout son être émanait une force sauvage!

Souple et preste, Rick sortit sa bourse
.

-Tenez, vous m’avez suivi pour ça non! Mais n’espérez rien d’autre de ma part! Hé j’ai une idée pourquoi ne mangeriez-vous pas un morceau en ma compagnie. Mais je paye, si si j’insiste, ce m’est un agréable devoir de nourrir une personne aussi ravissante que vous. Néanmoins, je ne pense pas que vous étiez là pour l’argent n’est-ce pas?

Elle avait eu l’air surprise quand il lui avait montré son argent. Il esquiva un coup de sabre qui entama le mur de pierre renforçant ses impressions.

-Vous êtes l’assassin de cette ville n’est-ce pas?

Il esquiva un autre mouvement du sabre avant de bloquer la lame au sol avec sa propre épée.

Il n’était pas gaucher, mais il savait se servir de son arme avec chacun de ses bras, et il ne souhaitait pas être plus distrait qu’il ne l’était face à une adversaire pareille. Même si c’était extrêmement tentant! Chacun de ses coups était destiné à le tuer, c’était follement excitant!

Ses yeux glissèrent sur le sabre prisonnier, du sang perlait sur sa lame, une lame qui lui était somme toute familière, mais pas de beaucoup. Mais que faisait le garde. Pourquoi ne venait-il pas malgré le bruit ?


-Ma proposition tient toujours vous savez, ça m’intéresserait particulièrement de savoir pourquoi tant de meurtres, mais si c’est gênant d’en parler pourquoi pas quelques badineries? Histoire de mieux nous connaître? Non?

Il relâcha la pression avant que celle-ci parviennent à libérer son arme et roula derrière elle. Pudeur soit damnée, il avait besoin d’un soldat bien bâti et il allait en avoir un maintenant.

L’honneur des Baptisma entama un quart de cercle bloquant l’arme de l’assassin d’Hesperia et son pied souleva un banc derrière lui.


-J’essaye de discuter civilement!

Il la relâcha et tourna sur lui-même tranchant le bois derrière lui, le bloc massif se fendit en deux, un instant auparavant il avait donné une impulsion avec son pied, le morceau supérieur du banc passa par-dessus lui.

-Tu pourrais au moins…

Il frappa le morceau devant ses yeux avec le plat de la lame.

-M’ECOUTEEER !

Le banc vola dans la direction de la psychopathe. Profitant de son élan, l’héritier des Baptisma frappa la porte qui rejoignait les latrines et la brisa avec son arme.

Il enfonça les débris restants d’un coup d’épaule et se précipita à l’intérieur. L’odeur y était forte, mais ce n’était pas comme dans une écurie, non il y avait une idée de pourri qui flottait ici. Une odeur de décomposition des chairs
.

-Eh vieux ! Un coup de main ne serait pas de refus!

Mais la pièce était vide! Il s’était pourtant précipité ici à toute allure. Quelque chose n’allait pas, mais il sentait que ça avait un rapport avec l’assassin. Mais quoi! Quoi! Un battement de cœur lui indiqua qu’il n’était plus le seul occupant de la pièce. Il resta de dos.

-Très bien, où en étions-nous?

L’épée du tailleur glissa dans sa main. Tant que son adversaire était axée sur sa mort, il pourrait garder son apparence Terranne.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: La jour du sang.   La jour du sang. Icon_minitimeMar 30 Nov - 23:37

Les murs crasseux suintaient d’humidité, dégoulinants de tous les pores par la pierre usée, polie, effritée par le temps et les hommes en ruts, le vît dressée, la bave aux lèvres, écumant de désir. Vinvela n’y prêta aucune attention tandis que sa forme de jeune femme apparaissait. Son désir ne cessait de croitre, démesurée, dans son sein, dans le creux de sa gorge aux formes épanouies et douces, le long de ses cuisses dans tous ses membres. La jeune femme passa distraitement la main sur ses lèvres tâchée de sang, eut un rictus étrange qui crispa son visage en une grimace inhumaine, puis, elle porta vivement celle-ci à son entrejambe et gémit.

-Allez ! Allez ! Gémit-elle. Allons-y, vite !


Et son corps se mit en marche. Sa démarche se fit plus souple, à la fois silencieuse, rapide et efficace ; ses mouvements s’enroulaient autour de l’air, mortelles et son visage déformé ne reflétait que le miroir du meurtre et de la concupiscence. Hélas ! Que l’âme humaine est portée vers le désespoir et le sang ! Et avec quelle ardeur il se débat dans les filets du Bien afin d’y parvenir, sans jamais le pouvoir !
Vinvela ne luttait plus contre l’inéluctable. Le sang, l’assouvissement de son ire contre l’humanité n’avait pas de limite et elle ne cherchait plus à contenir sa rage. Elle tuait, et c’était tout.
La jeune Sindarin se glissa derrière la porte à demi-entrouverte et glissa un coup d’œil dans la pièce. L’obscurité la dissimulait et elle était assez adroite afin de se placer dans l’angle de vue le plus improbable. Elle sourit. L’homme ne se doutait de rien et discutait tranquillement avec les tenanciers de l’établissement. C’était une femme assez jeune et un homme mûr, crasseux, qui passait leur temps à être dévalisé de tous côté et qui, par dépit et lorsqu’il le pouvait, augmentait soudainement le tarif sur le passage d’un voyageur inaverti. Tous deux étaient d’un caractère méfiant, ravagés par les vicissitudes d’une existence souvent misérable, du moins peu confortable et propice à l’enrichissement. Du reste, le népotisme du gouvernement à l’égard d’autres établissements plus dévots ne leur avait pas permis de prospérer comme ils l’eurent pourtant mérité. Vinvela les aimait bien et leur donnait souvent quelques dias, ou un peu de son aide.
L’homme s’était installé à une table et commandait. Vinvela le contempla avidement. Comment allait-elle le tuer ? Elle eut aimé, cela était certains, lui trancher lentement la gorge, sentir les grains du fer ouvrir lentement la chaire, le sang jaillir, le râle infini chanter pitoyablement des lèvres agonisantes ; elle eut adoré jouir à cheval sur son corps à demi-mort, comme un cadavre en devenir qui pourrissait lentement entre ses mains ! Elle eut éclaté de rire et de fureur contre elle-même, éclater en sanglot, rouer de coups désespérés son mort, son cadavre exquis, son péché ! Elle l’eut détesté, haï de toutes ses forces, de toute son âme en même temps qu’elle-même et ses tentations, mais non ! Cet homme était trop dangereux pour qu’on prenne un tel risque.
Vinvela fit chanter l’acier d’un poignard de lancé qu’elle avait récupéré sur un garde, il y’avait quelques jours, et fit étinceler la lame de celui-ci dans la pénombre, y accrochant un fil de lumière blafard. L’arme scintilla tandis que son bras se fouettait avidement l’air ; la jeune Sindarin crispa la mâchoire, attendit le choc sourd et puissant tandis que l’arme fusait en une courbe étincelante vers sa cible. Et puis l’individu se mut avec une rapidité extraordinaire pour un Terran.
Vinvela avait bondit avant même que celui-ci n’esquisse un geste ; elle avait compris d’instinct que le poignard n’atteindrait jamais sa cible. Celui-ci rebondit avec fracas sur la table et s’y planta avec une violence inouïe. La jeune Sindarin avait déjà fondu sur le Terran et elle ne put s’empêcher d’avoir un rictus moqueur sur le visage lorsqu’il lui présenta sa bourse. Ses yeux roulaient dans ses orbites injectés de sang ; son corps tremblait de haine et d’excitation. Bouche ouverte, elle ahanait, menaçante.
Elle frappa.
Le Terran esquiva encore. L’enchainement qui suivit apparut à Vinvela comme une fragmentation de l’espace et du temps. Il y’eut le sentiment de haine, le chant du déchirement de l’âme et de la dévastation. Mais aucune image. Un simple cycle fragmenté de réminiscences pourpres et violentes dans un kaléidoscope effrayant. Et ce fut tout.
Ses souvenirs reprirent avec violence lorsqu’un cri fort, puissant, écrasant l’atteignit.
Elle n’eut que le temps de rouler à terre afin d’éviter la table qui valsait vers elle.
Vinvela se releva d’un bond, se mit derechef en garde et balaye la salle des yeux. Personne.
La porte des latrines claqua ; elle s’élança aussitôt.
De son pas agile et suople, elle se glissa dans la pièce suintante, dégoulinante et puante. L’homme était là, debout, dos à elle. Un sourire se dessina sur ses lèvres déchirées, tandis qu’elle s’approchait lentement de son destin. Un pas. Pius un autre. Encore et encore.
Puis il parla. Vinvela fronça les sourcils. Les intonations de sa voix étaient tendues, comme si sa résolution à combattre s’était soudainement accrue, en proie à la force de la mort naissante qui approchait.

-Où en étions-nous ? répéta Vinvela en écho. Nulle part ! Où veux-tu que nous soyions ? Tu vas mourir, tout simplement. Ca s’arrête là.

Le bras de Vinvela fendit l’air et écorcha le mur avec violence. Puis, la jeune Sindarin foula le sol de son pas agile en larges cercles autour du jeune homme, la mort aux lèvres, le corps agite de brèves impulsions. Elle s’arrêtait souvent à demi-course, se retournait, et recommançait sa ronde en sens inverse, son regard fixé dans celui du Terran, emplie de rage et de folie.

-C’est cela, continua-t-elle. Je vais me jeter sur toi, t’abattre et je serai vivante à nouveau en te tuant. J’agoniserai avec toi, dans le sang et le désespoir, et je m’enfoncerai avec amour dans le néant ; TU COMPRENDS ? Tu vas mourir, et en mourrant, je vivrais et mourrais tout à la fois. Sans ambiguité, sans conteste, je serai enfin libre.

Elle s’arrêta, fixa le sol, balaya la pièce du regard, s’arrêta sur le visage du Terran. Impassible, il l’écoutait. Un élan terrible de folie se rua en elle et se cabra.

-Mais avant, hurla-t-elle, je vais jouer avec toi, à mon plus grand regret car je déteste jouer ; mais tant pis, qu’il en soit ainsi. Au fond, lem onde est contradictoire, tout est futile, tout est vain ! L’illusion berce l’humanité, et je vais la détruire petit à petit, la ronger de bout en bout, l’avaler comme un mauvais ragout, et de ses entrailles, je ferais éclore un nouveau monde, ou du moins un chaos bienfaisant.

Vinvela frappa sans prévenir, d’un grand arc de cercle, puis recule d’un pas. Recommença son manège par trois fois, tantôt se fendant sur le côté, tantôt jetant la parabole de son arme vers le haut ou le bas de son adversaire.

-Qu’en dis-tu ? Cracha-t-elle. Vaux-tu la peine que je te saigne, petit homme ?


Et ce disant, la jeune Sindarin, feinta, hésita, puis retint son bras. Son regard glissa et se perdit dans l’infini de la pensée. Le silence gravitait autour d'eux, bourdonnant ; l’odeur nauséabonde semblait peser comme une lourdeur torride. Il faisait étrangement chaud.

-Ou tu préfères vivre avec mon idéal, lâcha brusquement Vinvela, l’âme pleine d’ardeur, et le cœur frémissant.
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MessageSujet: Re: La jour du sang.   La jour du sang. Icon_minitimeVen 3 Déc - 19:29

Combat mortel, confrontation entre une force subtile et calme et une force sauvage tirant une énergie quasi infinie de son état. Cela n’était pas sans rappeler les forces qui animaient les pouvoirs à la fois si différents et si complémentaires du plus grand aventurier que la terre ait jamais porté! Il était encore une fois ironique que c’était avec Sissyan qu’il en découvrit le lieu de la source, chacun d’entre eux représentant ces éléments. Le Sylphide avait été calme douceur et efficacité quand il était lui-même une inépuisable source d’enthousiasme dûe à sa jeunesse.

Quand tout cela avait-il changé? Il se retrouvait face à un être au moins aussi sauvage que lui avec un accès à la folie et il était celui qui agissait avec subtilité. Ironiques étaient les dieux. Peut-être était-ce simplement une farce faite par Fen.


-Où en étions-nous ? répéta Vinvela en écho. Nulle part ! Où veux-tu que nous soyions ? Tu vas mourir, tout simplement. Ca s’arrête là.

Quelle assurance! Faites lui dire je suis le plus grand aventurier que cette Terre ait jamais porté et on aurait pu croire qu’il avait eu accès à une autre transformation! Oui, elle avait du cran, il n’y avait pas à dire, mais pourquoi devenir assassin quand la vie d’aventurier apporter tellement plus?

Il n’aurait peut-être pas dû extrapoler, parce qu’il se sentait envahi de la plus délicieuse des sensations, il aurait fallu du sable en plus. Baissant les yeux il vit l’épaule de la tueuse contre sa poitrine. Du sang coulait et il sentait son cœur battre très fortement, quelque chose gênait. Elle commença à s’éloigner petit à petit et l’aventurier remarqua que son bras se déroulait petit à petit!

Des larmes coulaient sur son visage, elle était tellement mignonne comme ça! Une expression de grande colère suivi d’un état d’excitation et de joie intense! Peut-être était-ce dû à la douleur qui le rendait un tantinet euphorique mais il trouva une sorte d’harmonie dans cet être aux mille visages. Une beauté farouche sauvage, destructrice ! Comme peut l’être la nature.

Son bras finit par apparaître complétement et il comprit que celui-ci avait traversé sa poitrine. Son cœur battait, dans la main de la beauté mortelle et le sang coulait comme une cascade de la plaie.
Rick voyait que tout était fini, il suffisait d’un geste, un seul et il deviendrait quelqu’un de sans cœur! Jeu de mots mis à part! Cependant, il se sentait bien. Il allait mourir, parce que c’était le but de la maîtresse de sa vie, il n’y avait rien à espérer!

C’était juste triste qu’il fut tué dans des latrines. Mais quand on y pensait, ce n’était pas aussi déplacé que ça en avait l’air, après tout, c’était l’endroit où la chair se décomposait et se faisait oublier. Que ce soit en présence de défections humaines ou de défections d’asticots ne changeait guère pour lui, car au final prédateur ou proie nous devenons tous nourriture que ce soit dans une assiette ou dans les tréfonds de la terre. Voilà un point qu’il pourrait exposer à son alter ego, en fait il pourra même en parler à la prêtresse qui inspira cette forme dans quelques instants. Finalement cet endroit en valait un autre!

L’assassin tourna autour de lui, tirant ses veines et provoquant de nouvelles sensations qui le laissèrent tremblant, il sentit ses jambes se dérober sous lui. Ce ne fut qu’à ce moment qu’il se rendit compte que ses extrémités s’étaient refroidies. Il tenta de plier ses doigts et ressentit des picotements, il ne manquait plus que ça, ils s’étaient engourdis.

Il sentit quelque chose de visqueux glissait sur ses épaules et un poids se posa sur son cou. Lentement, la beauté hallucinée souleva l’organe palpitant mettant une partie de ses veines à la hauteur de ses yeux, la chose sur son cou se fit plus lourde et l’air entra plus difficilement.

Les doigts tachés de sang de l’émissaire de la destruction maintenaient son cœur à hauteur d’œil. Elle continua son mouvement de traction, coupant d’avantage son arrivée d’air. Ses poumons commençaient à le brûler et sa tête tournait! Il ne sentait plus ses membres, le monde disparaissait derrière un rideau noir. Il essaya de porter la main aux longs cheveux qu’il s’attendait à trouver mais ne parvint pas à bouger.

Il ne pouvait plus qu’entendre le temps s’écouler au rythme des battements de son cœur.


BABAM BABAM BABAM BABAM BABAM BAM.BAM BAM..BAM BAM…

BAM… BAM..

BAM..


-Où en étions-nous ? répéta Vinvela en écho. Nulle part ! Où veux-tu que nous soyions ? Tu vas mourir, tout simplement. Ca s’arrête là.

Rick ouvrit les yeux et fut surpris de la voir en face de lui. Ne lui avait-elle pas arraché le cœur et étranglé avec? Il la voyait replier le bras comme au ralenti. Son corps était saturé d’adrénaline. Puis elle l’élança, mais il était prêt. Plongeant sur le côté, il évita la main de son adversaire qui alla à la rencontre du mur et l’érafla.

Yup, elle avait une certaine force, à n’en pas douter et elle était plus rapide qu’Evi. Elle tournait dans un sens puis dans l’autre. Ses yeux hallucinés braqués sur lui. Avait-il atteint cet état avec Wode?


-C’est cela, continua-t-elle. Je vais me jeter sur toi, t’abattre et je serai vivante à nouveau en te tuant. J’agoniserai avec toi, dans le sang et le désespoir, et je m’enfoncerai avec amour dans le néant ; TU COMPRENDS ? Tu vas mourir, et en mourrant, je vivrais et mourrais tout à la fois. Sans ambiguité, sans conteste, je serai enfin libre.

Curieusement il comprenait, il n’y adhérait pas mais il comprenait, elle cherchait la destruction, mais si elle cherchait à détruire pourquoi n’avait-elle pas mis fin à ses jours. Si son but était la mort, pourquoi tuait-elle des personnes au hasard. Parce que bien qu’agréable à l’œil, le prince fou ne l’avait jamais rencontrée avant. Elle devait donc soit avoir des critères spécifiques de meurtres, soit tomber sur n’importe quoi, n’importe quand. Mais dans ce cas pourquoi?

Son regard croisa les yeux de cet être mystérieux. Si imprévisible. Un charmant défi somme toute
.

-Mais avant, hurla-t-elle, je vais jouer avec toi, à mon plus grand regret car je déteste jouer ; mais tant pis, qu’il en soit ainsi. Au fond, lem onde est contradictoire, tout est futile, tout est vain ! L’illusion berce l’humanité, et je vais la détruire petit à petit, la ronger de bout en bout, l’avaler comme un mauvais ragout, et de ses entrailles, je ferais éclore un nouveau monde, ou du moins un chaos bienfaisant

Une idéaliste, il n’y avait plus de question à se poser, c’était décevant, voilà donc ce qu’était cette mystérieuse tueuse de l’ombre qui disparaissait. Une idéaliste. Sa façon de voir la chose était tordue, tout comme ses actes.

Belle attaque en passant, mais elle avait affaire au plus grand aventurier. Le fait qu’il en avait ressenti la douleur au moment où elle voulait le faire n’avait strictement rien à voir, non non! Ou alors, un tout petit chouïa
.

-Qu’en dis-tu ? Cracha-t-elle. Vaux-tu la peine que je te saigne, petit homme ?

Ça c’était bas, elle avait littéralement tenté de le tuer depuis qu’ils s’étaient vus, pas un bonjour, pas un merci! Il savait ce qu’elle voulait lui faire! Non pas que ça lui déplaisait! Mais qu’est-ce qu’il racontait! Bien sûr que ça lui déplaisait! Une inconnue avec un corps de déesse voulait le tuer! Bon sang ça n’allait pas dans sa tête ces derniers temps. Non, non, non! Si il continuait dans ce sens son cerveau serait indisponible pendant quelques temps! Bon sang! Même en combat ça lui arrivait maintenant.

-Ou tu préfères vivre avec mon idéal, lâcha brusquement Vinvela, l’âme pleine d’ardeur, et le cœur frémissant.

Rick sourit, un sourire sauvage, mais ce n’était pas de la joie.

-Si je comprends bien, tu me proposes de me rallier à ta cause ou de mourir?

Il commença à marcher à son tour autour d’elle.

-Ton entreprise est vouée à l’échec, tu dois le savoir non?

Il s’arrêta et la fixa dans les yeux.

-Et malgré cela tu persistes à tuer aléatoirement les gens autour de toi!

Il sembla grandir devant elle alors qu’il se rapprochait.

-J’ai rencontré quelqu’un qui avait le même but que toi! Changer le monde en le détruisant, peut-être même voulait-il aller plus loin que toi! Et lui, n’était pas un assassin! Un immortel, voilà ce qu’il était! Un nécromant qui pouvait à loisir réveiller tous ceux qui étaient tombés sans jamais connaître la mort! Et tu sais quoi! Malgré son armée, malgré ses pouvoirs… Il a échoué, sinon tu ne serais pas là pour essayer de changer le monde! Et personne ne le sait! Juste ceux qui étaient là pour l’en empêcher!

Et tu espères par tes méthodes puériles changer le monde autour de toi! C’est foutu d’avance! Pourquoi, parce que tu ne cherches pas à le changer!

Et un jour, quelqu’un se dressera sur ton chemin et te réduira au silence. Et qui se souviendra de toi? Personne! De tes objectifs? Personne! De ton rêve? Encore et toujours personne!

Alors je vais t’aider! Parce que tu as du potentiel et que je n’aime pas voir ce genre de choses gâché. On va le construire ton rêve mais tu vas changer tes méthodes, parce que sinon, même moi je ne pourrais pas te protéger.
Et la première chose que l’on va faire c’est de te trouver une vraie armée des ombres! Alors, copains?


Il tendit sa main et attendit qu’elle la prenne, puis aussi violent et rapide que Terranement possible, il plaqua celle de la jeune femme contre le mur, la dague de celle-ci dans son autre main.

-Un petit truc que j’ai appris avec un ami Ladrini! Maintenant laisse-moi te montrer ce que tu cherchais vraiment!

Tout son être savait ce qu’il comptait faire et sa folie venait de trouver une idée logique qui fit sauter ce semblant de barrière, l’ayant empêché de passer à l’acte tout ce temps.

Sans hésitation il plongea le métal dans sa chaire se délectant de cette violation de son être. L’instrument de délice traversant sa peau, sa chaire et ses os finit par rencontrer une résistance. Le plus grand aventurier força pour traverser la main de la jeune femme et les cloua tous deux au mur.

Il était en train de se noyer dans ces lignes de feu, cette sensation de contrôle, jamais il ne pourrait s’en passer! Ses yeux se portèrent sur la créature en face de lui.

Il alla écraser ses lèvres sur celles de l’assassin entrouvertes par la surprise.
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