La radiance du Soleil [Thimothée/Lucius]

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 La radiance du Soleil [Thimothée/Lucius]

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: La radiance du Soleil [Thimothée/Lucius]   La radiance du Soleil [Thimothée/Lucius] Icon_minitimeVen 28 Déc - 17:53

Lucius était quelqu’un de relativement nomade, gardant le contact avec ses fidèles affidés via un réseau complexe de messagers et de familiers capables eux aussi de remplir ce rôle. Il était rare qu’il passe du temps au même endroit, et quand il le faisait, c’était invariablement pour la même raison : il préparait quelque chose d’important. Quelque chose de grand, quelque chose de beau et d’audacieux, quelque chose de digne de son attention prolongée. Cette semaine avait été longue et chargée, et il avait dû mettre sur pied une caravane, la chargeant de sculptures qu’il destinait à Tyrhénium, puis aux royaumes avoisinants de Cimmeria et de Phelgra. Cela n’avait pas en soi été bien complexe, et une après-midi, il avait retiré et dépensé les fonds nécessaires pour équiper l’attelage de bêtes qu’il avait précédemment acheté en guise de couverture. Il s’était après cela attelé à la rénovation du vieux bâtiment que lui avait confié le roi, s’émerveillant grandement de voir que ce dernier disposait naturellement de grandes pièces propices aux réunions confortables et à l’exposition des œuvres d’art. Les travaux requis seraient relativement peu importants, et après avoir sommairement ravalé la façade et aménagé l’intérieur, il pourrait démarrer les opérations. Il aurait bientôt à sa disposition un nexus puissant vers lequel graviteraient naturellement toutes les têtes les plus influentes du bétail de la capitale, lui permettant d’extraire d’eux informations et secrets à foison, donnant ainsi à ses machinations de quoi nourrir leurs appétits toujours plus larges. Il estimait qu’il ne lui faudrait que quelques mois pour enserrer toute entière la ville dans son étreinte ténébreuse, puis à partir de là quelques années pour l’étendre jusqu’au reste du pays.

C’était ainsi qu’il avait occupé son temps, et maintenant qu’il voyait devant lui s’étendre les vastes plaines, il devait avouer ne pas le regretter. Bien que le transport en bœufs soit bien trop lent pour plaire au caractère naturellement impatient du jeune Lucius, il savait néanmoins prendre son mal en patience, et attendre. Les paysages défilaient sous ses yeux avec la monotonie régulière et ahurissante que pouvait parfois prendre la nature, les montagnes douces moutonnant avec docilité et les vallées suivant des courbes alanguies, que venaient parfois creuser quelques ruisseaux timides. Tout ceci était à peine parfois troubler par un petit hameau calme dans lequel ils passaient la nuit, les habitants simples de l’endroit se pressant pour accommoder la large compagnie. Il devait avouer qu’il ne souhaitait rien tant en ce moment que presser sa monture et galoper vers l’avant. Chaque minute qu’il passait en compagnie du souverain d’Eridiana et de ses gardes était une minute perdue, une minute qu’il ne pouvait consacrer ni à l’élaboration et au perfectionnement de ses plans, ni à ses précieuses, précieuses recherches sur l’esprit humain. Scruté qu’il était par ces yeux alertes, il avait du temporairement couper les ponts qui le reliait à la hiérarchie de son organisation, et reprendre son ancien statut d’électron libre. Il ne ressentait aucune satisfaction à cela, rien d’autre qu’une sensation de vide et d’énervement. Il était devenu, pour le pire, et, en ce qui le concernait, surtout pour le meilleur, une part de la Noble Maison, un de ses rouages les plus essentiels, et n’imaginait plus son existence hors d’elle. Elle était à la fois sa création la plus chère et le pilier de son existence, ce par quoi s’exprimait tout ce qui avait trait à Lucius, tout ce que le mage pouvait produire de plus noblement horriblement et d’horriblement noble.

Il reporta son regard vers ses compagnons de voyage, regardant la garde camouflée du roi, ces derniers ayant troqués leurs uniformes royaux contre des tenues dépareillées de mercenaires pour se prêter au dernier petit jeu de leur souverain. Il devait imaginer le trouble qui devait en ce moment les gagner, à devoir escorter leur maître dans une cité connue pour son climat volatile, après que ce dernier ait publiquement annoncé son intention de s’y rendre. Lucius lui-même doutait fortement qu’ils trompent qui que ce soit une fois sur place, la procession de cinquante gardes étant bien trop importante pour garder un simple marchand. Mais il ne lui appartenait pas de questionner les désirs du souverain, et de ce qu’il avait vu de lui, il doutait que ce dernier reporte sur lui sa colère si jamais ils venaient à échouer dans leur entreprise. Pour Lucius, retrouver la dague n’était pas quelque chose de spécialement important. Seul comptait le fait de s’intégrer et de rester dans les bonnes grâces du roi, et si possible de percer les barrières mentales qui protégeaient son esprit

L’affaire risquait de se révéler périlleuse, et il ne souhaitait pas prendre de risque. Le roi lui-même le voyait sans doute comme un marchand pieux et sympathique, mais il doutait que cette bonne volonté soit entièrement partagée par ses gardes, qui continuaient de le surveiller du coin de l’œil. Le mage n’avait pas encore trouvé l’occasion d’exercer sur le royal esprit ses talents, et désespérait d’y arriver avant la fin du voyage. Il accéléra tout de même l’allure de sa monture pour se porter au niveau de son altesse royale, faisant mine de ne pas remarquer les regards noirs que lui jetèrent sur son passage ses gardes du corps, peu enclins à laisser quelqu’un de relativement inconnu pénétrer ainsi dans l’espace personnel le plus sacré du royaume. Il hocha de la tête une fois parvenu à son niveau, et entama la conversation sur un ton badin :

"Encore quelques jours, et nous serons arrivés, Noble Roi. Si j’osais me permettre une question, que pensez-vous de ce que vous avez vu jusqu’à présent ?"

Une question simple et innocente, destinée à entamer la conversation. Il devait le travailler au corps, s’attaquer à lui lentement. Son expérience lui disait que les hommes de pouvoir étaient souvent désespérément seuls, et que tous n’avaient le caractère requis pour apprécier la chance que représentait cette condition. Il y avait là une opportunité, une brèche gigantesque dans laquelle il convenait de s’engouffrer. Et Lucius n’était rien, sinon un opportuniste de talent.
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: La radiance du Soleil [Thimothée/Lucius]   La radiance du Soleil [Thimothée/Lucius] Icon_minitimeVen 28 Déc - 21:44

Chevauché Guerre, mon étalon dressé spécifiquement pour la guerre, est toujours une expérience hors du commun. D'une couleur noir ébène, il est très impressionnant  et dans les combats, son surnom lui va comme un gant, car outre le fais qu'il puisse me porter équipé avec tout mon équipement pendant toute une journée sans même ce fatigué, il est rapide comme le vent et prend un malin plaisir à écraser ces adversaires (ce terme regroupe toutes les personnes armées ou non qui s'approche de lui) sous ces sabots et à les piétiner jusqu'à ce qu'ils deviennent méconnaissable.
Ses longues foulés avalent les lieux et je ne dissimule pas mon plaisir devant la puissance de ma monture. Lorsque Asther Irwain arrive à ma hauteur pour me demander de ce que je pense du paysage, je lui répond d'un ton enjoué:

"C'est tout simplement magnifique, à Hesperia j'avais oublié à quel point la nature était belle, de plus nous sommes sur les terres du comte de Tiloch, et c'est un excellent gestionnaire, il a même des vergers dont les fruits sont reconnus dans tout dans tout Eridania. Nous serons bientôt en vue de son manoir et..."

Je m'interrompt au milieu de ma phrase, une fumée noire comme la nuit et épaisse comme le sang, s'élève dans le ciel comme une tumeur. Aussitôt je donne mes ordres:

" Perceval et la moité des hommes suivez-moi, que le reste de la compagnie protège la caravane"

Je galope vers les origines du sinistre, mes hommes ont déjà dégainé leurs armes, et notre cavalcade me fais penser à des anges vengeurs. Nous apercevons bientôt la bâtisse, un combat est en cours entre les hommes du comte et des pillards. Le feu a servit à créer une diversion car de nombreux cadavres sont allongé près du puits, victime d'une embuscade. Les hommes du comte sont mal partis et un dernier carré défensif mené par le noble réussis, avec beaucoup de peine, à maintenir à distance les assaillants.

Je fonce à travers les bandits accompagné de mes hommes, en dégainant Gardienne la grande épée à deux mains, datant du temps des grands conflits et que les rois du pays décrochent lorsque leur peuple est en péril. L'épée ne possède aucune décoration mais son éclat ainsi que son tranchant n'ont pas été ternies malgré le passage des siècles. Personne ne connait ses véritables pouvoirs, ni même d'ailleurs si cette arme en possède (à part celui d'être toujours aiguisé), mais je l'ai pris pour justement les connaître. Les maraudeurs font face courageusement mais j'en pourfend un jusqu'à la taille et en décapite un deuxième. Je vois mes guerriers tuer le restant, aidé, et c'est une surprise par notre marchand, qui en tue trois de son épée de duel. Il aurais donc des talents cachés ?
L'escarmouche se termine sans perte dans nos rangs et j'ordonne à mes hommes de se disperser pour secourir les blessés, tous les malandrins ayant été exterminés.

 Je met pieds à terre pour rejoindre le comte, mais il est déjà trop tard quand j'arrive à son niveau. Un coup mortel l'a atteint alors qu'il essayais de protéger sa famille, malheureusement en vain, les petits cadavres sont éparpiller tout autour de lui. Je sert les poings de frustration, une fois de plus, je n'ai pas réussis à protéger les personnes qui sont cher à mes yeux. Les yeux des décédés me fixent d'un air accusateur et je sens le reproche dans leur regard devenus sans vie.

 Pour me reprendre, j'examine attentivement les brigands et je n'ai pas de mal à découvrir leur origine, ils viennent de la Cité-état de Tyrhénium, leurs armes ainsi que leurs vêtements les rends reconnaissable au premier coup d’œil. Encore une fois, je me promet que mon règne ne sera pas vain et que plus personne ne sera victime d'exactions de ces fous meurtriers. La paix doit régner dans mon royaume.

 Je m'approche Asther et lui demande:

 "Messire, savez-vous de quelle bande il s'agit ? Je pense que notre voyage à maintenant un nouvel objectif, faire que leur chef se balance au bout d'une corde. Dès que les morts seront enterrés, nous repartirons vers cette ville, et nous verrons bien ce qu'est la justice".
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