Wild Queen - Viwien

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• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Wild Queen - Viwien

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AuteurMessage
:: Reine de Canopée ::

|| Informations ||
Fonction:
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Viwien
:: Reine de Canopée ::
Viwien
MessageSujet: Wild Queen - Viwien   Wild Queen - Viwien Icon_minitimeVen 15 Mar - 22:41



Viwien Ñen'Silwë
« Rien ne meurt, tout se transforme. »




IDENTITE : Viwien Ñen'Silwë
SURNOM : Ammathîr (maîtresse du Dévoreur), Árien (fille du soleil), Delildil (l'amie de Delil), Gil-galad (lumière des étoiles)
AGE : 299 ans | SEXE : Féminin
PEUPLE : Sindarin
CASTE : Civil
METIER : Reine de Canopée




DON : Les 5 Sens développés
SPECIALITES :
- Charisme (capacité à se faire écouter naturellement de tous)
- Force Mentale (capacité à résister aux tortures psychologiques)
- Excellence spécifique en arme : double épées (capacité de maîtriser à la perfection une arme précise)
- Don de chef (capacité à diriger et prendre des décisions dans des situations critiques)

POUVOIRS :
Serment Absolu (Tatouages permettant à Viwien de posséder certains sens d'une autre personne) = ★★★★✩✩
Télépathie (Communication par la pensée) =  ★★✩✩✩✩
Gravity falls (Manipulation de la gravité) =  ★★★★✩✩
Absoption d'essence (Capacité à absorber l'essence divine d'une cible) =  ★★★✩✩✩



- Elen atta siluvat (two stars shall shine) : C'est peut-être davantage le nom de sa technique que le nom de ses épées jumelles de facture sindarine. Simples et efficaces, raffinées mais sans fioriture, pure produit de Canopée, elles servent fidèlement leurs maitresse. C'est pour sa danse d'acier, aussi envoutante que mortelle, que celle qui était alors princesse fut surnommée Gil-galad.

- Un arc sindarin, évidemment, lui aussi. Tout à fait commun, il porte la marque d'une certaine usure bien qu'il soit parfaitement entretenu.

- Une dague est habilement cachée dans sa botte droite.

- Elle est généralement vêtue d'une armure de cuir légère et souple, renforcée à certains endroits et totalement adaptée à son anatomie. Une armure plus conséquente lui a dors et déjà été forgée, par les meilleurs artisans de Canopée, mais peu sont ceux à l'avoir vu portée.



- Différents bijoux ornent son corps et sa chevelure, ils sont pour la plupart fait de plumes, de perles et de bois. Certains arborent des pierres finement ouvragées, on sait que parmi elles se trouvent un ou plusieurs catalyseurs mais seule la jeune sindarine saurait les reconnaître.

- Elle porte, pour recevoir les émissaires et effectuer ces tâches officielles, une couronne faites de bois tressé, de fines tiges entremêlées gracieusement où se forment comme par enchantement, des bourgeons qui jamais n'éclosent. On raconte que Delil lui même aurait offert la couronne aux premiers Sindarins et que nul ne connait encore les fleurs qui pourraient y fleurir.

- Une autre couronne existe cependant, elle n'est portée qu'en de rares occasions. Le mithril avec lequel elle fut forgée est d'une grande pureté et la pièce en elle-même est une véritable œuvre d'art sindarine. Viwien n'a, jusque là, porté cette couronne qu'à une seule occasion durant son règne; la guerre qu'elle fut forcée de mener contre Elerinna Lanatae.




Elles sifflent. Irrésistibles. Elles chantent. Inarrêtables. L'éclat d'argent s'empare de l'iris du spectateur hypnotisé, le tourbillon de métal emporte sa muette contemplation. Le rythme est mesuré. La danseuse experte. Ses pieds ne flottent-ils pas à quelques millimètres du sol alors que le corps en mouvement enchante la brise qui murmure entre les arbres ? Une caresse feutrée qui s'enroule autour de ses chevilles gracieuses, remonte en serpentin le long de jambes galbées, dessine la courbe de ses hanches, s'enhardit à parcourir la cambrure de son dos alors que la créature chasse sa présence. Elle tourbillonne. Typhon contenu qui fait s'élever les feuilles mortes, les emporte dans sa danse effrénée. Elles dansent, dangereusement, effleurent le fil de ses bras d'argent. L'acier brille, de sa pointe acérée aux muscles fins de la danseuse, comme une simple extension, un ajout de la nature à l'une de ses filles adorées.

Puisqu'il est certain, qu'elle est aimée. Toute la forêt le murmure, de la cime des arbres à leurs racines, ils soufflent, paisibles centenaires, ils dansent sur une même mélodie. Le vent embrasse ses épaules rondes, se love dans le creux de son cou avant d'enflammer sa chevelure. Des fils du feu, au cœur de la forêt, qui s'embrasent d'un même mouvement, sauvages, rebelles. Une marée de flammes qui vient lécher les pommettes hautes de la nymphe, une mèche glisse sur ses lèvres charnues, le feu embrasse l'une de ses filles adorées.

La danseuse valse avec les éléments, ses paupières closent, elle ne fait qu'un avec son environnement. Son cœur bat au rythme de la terre, son corps appartient à la grâce et à la férocité du vent, son esprit est un feu dévorant et son âme, aspire à être le fleuve paisible, infatigable, abreuvant le reste de son être. Elle est. Plante, oiseau, arbre et tornade. Elle est. Tout ce qui est vivant et tout ce qui se meurt. Puisque rien, jamais, ne disparait. Puisque tout, toujours, se transforme.

L'argent chante. Puissent les dieux écouter. La danseuse n'est que l'instrument de leur volonté. Belle à en damner les malheureux charmés. Féroce à les condamner eux et tous les autres. Mortelle fût-elle faites, pour ne jamais oublier, que son être est à la nature et retournera à la terre. Pourtant, tourbillon d'argent et de feuilles, feu-follet indomptable dans l'oeil de sa propre tornade, ne pourrait-elle pas transcender l'immortel ? Un bref instant, trancher l'éternité.

La mélodie qui s'était emportée, embrasant les cieux trop calmes d'un couché de soleil impassible, se calme à présent. Le roulis paisible de l'eau reprend peu à peu sa place prédominante dans la mélodie. L'argent s'abaisse, docilement, rejoint la chaleur d'un fourreau. Il quitte ces mains délicates désormais bien solitaires. Les feuilles virevoltent tranquillement, librement, rejoignent finalement le sol auquel elles appartiennent. Foulées par les pieds nus de la sindarine, elles frémissent.

Ses paupières s'ouvrent. La forêt s'y engouffre toute entière. L'éclat vif de l'émeraude ne saurait surpasser la lumière qui s'y trouve enfouit. Acéré pour certain, maternel pour d'autre, son regard se pose pourtant sur tous avec le même intérêt, animé d'une même observation méticuleuse. La dryade vous jauge, sonde votre coeur par vos yeux grands ouverts. Nul doute alors, que le silence se fera, suspendu à ses lèvres, vous attendrez ses mots, son jugement, sa sentence.

Résumé description physique:



Elle est la dompteuse d'Ammat Isil, la chasseresse du crépuscule, l'adorée de Delil, il y a tout autant d'histoires sur celle qui deviendrait la Reine de Canopée, qu'il y a de manières d’appréhender la demoiselle. Elle fut enfant rebelle, adolescente fugueuse, jeune aventurière, guerrière émérite, elle connu de trop nombreuses aventures pour ne pas en être forgée. Lame aiguisée dans un fourreau de velours. C'est ce que la demoiselle serait.. si elle n'avait pas tendance à délaisser ce fourreau.

A l'instar de ses lames, la sindarine peut se montrer aussi redoutable que tranchante. Avec élégance et précision, elle porte ses coups, que cela soit avec des mots ne change en rien sa dextérité. Ne vous y trompez pas. Si la pointe de ses oreilles ne dépasse par toujours de sa tumultueuse chevelure de feu, elle n'en reste pas moins une fière représentante de son peuple. Une pointe d'orgueil que la Reine tâche de garder à l'état raisonnable de fierté. L'expérience est bien trop récente pour qu'elle oublie que l'orgueil peut perdre les siens. C'est par ce pêcher même que des centaines de sindarins sont devenus des parias. Ils avaient fait l'erreur de suivre la mauvaise sindarine.

La trahison n'est pas pardonnable. Là était aussi le contre-coup de la haute estime qu'avait Viwien pour les siens. Ils se devaient d'être plus intelligents, plus mesurés, plus malins que toutes les races éphémères. Ils ne pouvaient plaider la stupidité, ils ne pouvaient se défiler de leurs responsabilités. Voilà pourquoi, prendre le mauvais choix, se tromper à ce point et surtout, la défier, elle et tout ce qu'elle représentait, était idiot. La Reine ne tolère pas l'idiotie.

Pourtant, elle tâche de se montrer tolérante. Une erreur de jeunesse, de celle qui évidemment ne mettent pas leur communauté en péril, cela est acceptable, cela est pardonnable. Après tout, c'est avec les échecs aussi, que l'on apprend. Elle en est bien consciente. Les sindarins ont pour eux le temps d'apprendre de leurs erreurs. C'est aussi une responsabilité, envers les autres races, de mettre à profit ce temps pour s'élever et être un exemple.

Si Viwien a beaucoup d'attentes concernant son peuple, la réciproque est tout aussi vraie. Elle ne peut se permettre d'être une reine de protocole, d'apparat. Elle doit être la Reine de Canopée, la Reine des Sindarins. S'ils sont forts, elle doit être invincible. S'ils sont instruits, elle doit être érudit. La barre est haute et longtemps, elle l'a cru faite de fer et de feu avant de réaliser que ce n'était qu'une branche, une branche qui fleurirait si elle faisait l'effort de tenter de l'atteindre. Depuis lors, elle ne cesse de grimper à cet arbre.

Son tempérament enflammé ne tolère que peu l'hypocrisie et la langue de bois. La Reine apprécie la droiture et l'honnêteté qui va de paire avec le respect. Si elle n'est que peu soucieuse du protocole lorsqu'elle est entourée des siens en dehors des mondanités officielles qui n'attisent guère son intérêt, cela ne va pas de même avec les étrangers. Si Viwien a pu être une aventurière téméraire et qu'elle le reste en grande partie, une fois la couronne poser sur sa tignasse de feu, elle est Reine et en tant que telle elle attend à ce que l'on se comporte irréprochablement en sa présence.

Profondément attachée à son peuple et à ses traditions, à ce lien privilégier qu'ils ont tissé avec la nature, celle qui se montre cinglante et implacable n'a qu'une obstination, protéger les siens et protéger leur demeure. Une grande maison faite d'arbres et de lierres, qui s'étend bien au-delà de leur magnifique citée. Elle est depuis quelques temps déjà, persuadée que quelque chose ou quelqu'un viendra bientôt fouler ses terres, animé ou non de mauvaises intentions, il amènera la dégénérescence dans son sillage.

Dans l'attente de ce jour d'obscurité, la jeune femme se prépare et prépare son peuple. Que l'Ombre vienne. Ils seraient la Lumière d'un millier de soleils.

Résumé description mentale:




Le feu se balance. De gauche à droite. Torrent de flammes cousu de fils. Il suit la démarche féline, marque le rythme lent et assuré d'une silhouette féminine. De chaque côté de ses hanches, ses griffes d'argent agrippent l'éclat des trois lunes. Lames au clair. Esprit alerte. Elle est prête à lui faire face. En cette nuit et en nulle autre.

La forêt frissonne d'effroi. Perdra-t-elle l'une de ses filles bien aimées avant que l'aube ne trahisse l'horizon ?

On l'appelle le dévoreur de lunes. Ammat Isil. Amoureux des trois sœurs, à jamais condamné à les voir s'élancer dans le ciel à la recherche d'un autre que lui. Amant délaissé. Abandonné sur terre alors qu'il aurait pu devenir étoile filante à leur côté. Il les suivait. Depuis la nuit des temps dit-on. Puisqu'elles l'avaient oublié. Puisqu'elles pensaient pouvoir le regarder de haut. Ne pas lui faire la grâce d'un geste, d'un signe. Il allait les dévorer.

Un soupire quitte le sous-bois. Il n'appartient cette fois pas aux arbres tétanisés. Le souffle est un râle. Le râle se transforme en grognement. Dans l'obscurité de la forêt, deux grand yeux se sont ouverts. Ils reflètent la lumière de ses Lunes exécrées et adorées. Un pas. C'est tout ce qu'il fera. Son immense patte s'extirpera de la forêt avant de se poser lourdement sur le sol, à quelques mètres de la fragile silhouette qui venait le défier. Lui. Son museau dépasse la cime des arbres alors qu'il se dresse de toute sa hauteur. Ses crocs sont plus longs que toutes les épées d'Istheria, plus tranchantes et plus terrifiantes encore.

Face à lui, elle n'est qu'un fétu de paille. Insignifiante. Fragile créature mortelle. Ses griffes d'argent sont bien peu de choses face à la gueule de l'animal. Les flammes de ses cheveux, qu'une étincelle incertaine face aux étoiles qui se meurent dans les yeux du géant. Elle est pourtant là. Face à la bête, elle reste inébranlable.

On dit que le hurlement qu'il adressa à ses déesses déchues perchées dans un ciel inaccessible, fut si puissant qu'il créa les gorges de Paramis.

- Mais..

Un "chut" se murmure d'une oreille à une autre. Impératif. Des oreilles élancées et des regards vifs s'agitent un bref instant avant de redonner toute leur attention au narrateur.

Le combat fut dantesque. Digne des dieux qui se penchèrent sur la fille de feu. La terre trembla, pendant treize jours et treize nuits sans que les deux féroces créatures ne donne signe de fatigue. A l'aube du quatorzième jour. Aucun des deux adversaires ne s'était imposé. Aucun des deux combattants ne s'était mortellement blessé. A l'aube du quatorzième jour. Le silence fût. La terre cessa d'être agitée de soubresauts. La forêt se tût.

Inquiet d'avoir perdu là son unique fille. Le Roi vint trouver la bête qu'elle devait chasser. Prêt à venger le sang versé. Sa surprise fût à la hauteur du dévoreur qu'il découvrit, couché sur le flanc, ne souffrant d'aucune blessure, son souffle puissant et paisible, accompagnant celui discret de la jeune créature endormie sur l'une de ses gigantesques pattes avant.

Ainsi la jeune princesse devint Ammathîr, la dompteuse du Dévoreur de lunes.

- Ce ne peut pas être les gorges de Paramis..

Il revenait à la charge. Le sceptique petit sindarin qui s'attire les regards courroucés de ses camarades. Il n'était pas là question de remettre en question la parole du conteur. Qu'importe si le cri du loup n'avait pas réellement créé les gorges de Paramis, c'était là une bien belle image qui complétait la pensée du narrateur, soucieux de faire de son histoire une fable épique. L'esprit pragmatique se voyait foudroyer par les âmes rêveuses qui souhaitaient un instant de magie.

Un sourire se dessine sur des lèvres charnues alors que le débat s'engage entre pragmatique et rêveurs. Si le ton monta un instant, il fut contrôler par celui qui avait conté, appelant à l'ouverture d'une discussion calme et instructive. Sous une capuche sombre, des mèches d'un carmin intense glissent sur le tissu sombre alors que leur propriétaire s'éclipse sans un bruit de la grande place.

Les histoires qui contaient ses aventures lui plaisaient. Sans doute parce qu'elles inventaient et se réinventaient sans cesse. Le but n'était pas d'établir les faits mais de donner à rêver et à réfléchir. Est-ce que le Dévoreur de lune pouvait créer les gorges de Paramis à des milliers de lieux ? Ces dernières n'étaient-elles pas bien plus anciennes que les aventures de la Princesse devenue Reine ? A moins que ce ne soit pas l'histoire de la Princesse ? Et si.. elle n'était pas la première Ammathîr ?

La capuche tombe en arrière alors que la brise cherche et trouve l'étreinte chaleureuse de sa crinière de feu. Viwien sourit tout en pensant à ces jeunes sindarins, qu'ils soient pour la recherche de la vérité ou pour la mélodie singulière d'un conte épique, elle appréciait de les voir débattre et se construire une opinion propre. Cependant, elle n'avait guère le temps de flâner davantage, d'un pas rapide sans être pressé elle rejoignit Palantil. Elle avait d'importantes recherches à mener.

- Votre majesté.

On s'incline, avec l'élégance qu'impose le respect et la fierté. D'un signe de la main, à peine perceptible, la Reine les invite à se redresser. Elle n'arborait aucune couronne et parce que ce n'était pas sa première visite ces dernières semaines, on prend l'habitude de ne pas se formaliser plus qu'il n'est nécessaire. Elle se dirige vers la bibliothèque de l’université. A son passage les étudiants se lèvent de leur bancs d'études, s'inclinent, certains murmure dans son sillage. Beaucoup leurs répondent que ce n'était pas rare de la voir ici.

- Vous revoilà encore.

C'est avec décontraction qu'un sindarin à la peau aussi noire que l'ébène s'avance vers la Reine, les bras chargés de livres. Il incline légèrement la tête et prend les devants. Elle lui adresse un bref sourire avant qu'ils ne rejoignent un bureau fermé où se trouvaient déjà quelques dizaines d'ouvrages exposés sur une grande table.

- C'est là le fruit des recherches que vous m'avez demandé. Puis-je vous assister ?

La Reine s'est déjà avancée jusqu'aux livres, son regard passe d'une couverture à une autre. Son visage jusque là rayonnant se fait soucieux. Elle tend ses bras vers un ouvrage, dévoile des mains délicates, en partie couvertes de bandages. Le sindarin fronce les sourcils mais ne se permettra aucune question. Entre les doigts fins de sa Reine, il reconnait le titre qui attire l'attention de la sindarine.

- Je l'ai recopié moi-même, je compte le traduire bientôt.  

Viwien n'avait pas besoin de traduction. Elle avait appris à parler, lire et écrire, autant de langues que ses professeurs avaient pu lui enseigner. Pourtant, ses prunelles émeraude restent plus que de raison fixées sur un mot; "Gardiens".

~

L'aube vu naître la dernière des Ñen'Silwë. Se penchant sur son berceau, le soleil aurait embrassé son front. Les cheveux du nouveau né s'embrasèrent sans le blesser et en lui fut déposer la lumière du coeur de l'étoile. Sans doute aussi, dans ce baiser bienveillant, l'astre laissa par inadvertance une de ses flammes enlacer l'âme de l'enfant.

On raconte que la petite princesse grandit vite, comme une plante chérie par Delil, elle devenait la plus belle fleur de Canopée. Plus le temps passait, plus la jeune sindarine affutait son esprit tout autant que son corps. L'éducation qui lui fut offerte était des plus exhaustive pourtant, rien jamais, ne semblait rassasier le désir de connaissances de la jeune sindarine. La flamme en son coeur eut tôt fait de dévorer tous les savoirs de ces précepteurs et brulait toujours plus férocement.

Ses ferventes prières aux Dieux ne suffirent pas à apaiser le feu qui embrasait son âme. Alors, afin d’étancher sa soif, la princesse décida de quitter les siens. Parcourant les terres d'Istheria, elle apprit. Pendant près d'un siècle, Árien, fille du soleil, apprit de la terre et de ses habitants. Son coeur s'ouvrit au contact des autres peuples, elle partagea avec eux la lumière qui couvait en son sein. Puis, son esprit enfin apaisé, la flamme de son âme ayant trouver sa voie, son destin, ses pas revinrent vers sa maison et son peuple.

Tous ses voyages, toutes ses aventures, ne l'auront jamais éloignée car son esprit appartenait à la forêt et à Canopée.

~


Ce que ne disait pas cette histoire, que d'autres n’omettaient pas, c'est que la jeune sindarine alors princesse était aussi assoiffée de connaissances qu'elle était rebelle. Cela n'avait pas toujours été ainsi. Ces premières années elle avait été docile et soucieuse de toujours mieux faire. Elle s'imposait un travail constant. Fière elle voulait être la meilleure en tout. Si elle devait être Reine, elle serait la plus redoutable et la plus intelligente que Canopée n'ait jamais connu. C'est à sa demande, qu'elle suivi le même entrainement que les Astars. La toute jeune princesse se forgea rapidement une réputation auprès des siens. Elle était aimée et encouragée. Tous applaudissaient ses prouesses et ses ambitions.

Pourtant.. petit à petit, l'enfant gâtée par la nature réalisa que jamais, elle ne serait à la hauteur. Comment pouvait-elle avoir l'arrogance de croire qu'elle pourrait un jour porter les attentes et les espoirs des Sindarins ? Plus elle apprenait à aimer son peuple, moins elle se sentait digne de les diriger.

Ne supportant plus l'autorité de ses ainés, les exigences de son père, la condescendance de sa mère, elle partit. Ce n'était pas tant que la flamme qui l'habitait ne trouvait plus de savoir à dévorer que parce qu'elle craignait que le feu qui la dominait n'envoie tout valser, que la princesse s'évada. Elle réaliserait au cours de ses voyages et de ses rencontres que tout ce qui l'avait fait quitté Canopée n'étaient que le fruit de ses propres peurs.

Elle ne supportait plus l'autorité de ses ainés car elle ne pensait jamais pouvoir devenir cette autorité. Les exigences de son père, le roi, n'étaient jamais que celles qu'elle se fixait elle-même et, elle n'était jamais satisfaite de ses performances, quelque soit le domaine, elle n'était pas assez forte, jamais assez digne de son sang et de la tâche qui allait lui incomber. La condescendance de sa mère, n'avait jamais été que de l'amour déformé par sa fierté exacerbée.

Alors, se connaissant désormais bien mieux, elle rentra. Elle s'inclina et avec humilité, fit part de ses réflexions personnelles à ses parents. Elle conta ses aventures et ses mésaventures. Elle s'exprima tant et si bien qu'il fallut toute une nuit avant qu'elle ne se taise. C'est dans ce silence, que ses parents échangèrent un regard entendu. Ils étaient fiers de ce qu'elle avait accompli, de celle qu'elle était devenue. Apaisée et pardonnée, l'enfant rebelle se serait assagit, sans doute.. Si à peine quelques années plus tard, on ne lui présenta de nouvelles chaines.

La flamme qui s'était calmée s'embrasa à nouveau, d'un feu plus vivace encore. La colère qui s'empara de son coeur n'avait plus rien à voir avec la rébellion qui avait agité ses jeunes années. Une violente dispute éclata au palais sindarin et rien ni personne ne put retenir Gil-galad. Des Astars furent bien envoyer à sa suite mais aucun ne revint avec la princesse. Si cela ne fut jamais officiel, beaucoup s'accordent à croire que le Roi abandonna délibérément la poursuite.

Pendant quelques décennies, Viwien rejoignit les routes, ses pas n'avaient pas hésité longtemps sur la direction à prendre. Elle avait croisé le chemin d'une femme lors de ses premières aventures et c'est avec une fierté certaine qu'elle pouvait la compter parmi ses amies. Noathis était un territoire sauvage, tout autant que les femmes qui en assuraient la protection. C'est une osmose naturelle qui lia le destin de la princesse de Canopée à celui des Eryllis.


~

Ce n'est pas vraiment une histoire. Pas non plus un conte. Certainement pas une nouvelle fantaisiste. Pourtant, il fût un temps où le ciel s’abattit sur la tête de ceux qui s'y attendaient le moins. Ce fût une pluie sans fin. Une eau rouge. Elle emportait avec elle nombre de vies. Nous ne les décriront pas innocentes. Ces âmes innombrables qui trépasseraient dans l'oubli, n'étaient plus pures. Tâchées d'arrogance, maculées de suffisance elles finiraient broyées par la guerre.

Aussi, tu écouteras, petite princesse. Aussi, tu verras, ce qu'il me fut donné de constater. Que ton esprit rebelle se heurte à ce qu'apporte la discorde. Que tu apprennes, des erreurs de tes pairs comme tu apprendras des tiennes. Enfin, petite princesse, ne détourne pas le regard, ne cloisonne pas ton esprit, ou de ce cauchemars, jamais tu ne t'extirpera.


Une main chaude se pose sur le front de la jeune sindarine aux cheveux de feu. Elle est revêche, hautaine, rebelle, elle tient tête à son ainé depuis de trop nombreuses années à présent. Elle a ce qu'elle voulait. Qu'il use de son pouvoir. Qu'il lui montre cette puissance que tous craignait. Elle n'avait pas peur. Elle n'avait peur de rien.

Pourtant...

La terreur fut profonde.
De rouge drapée.
Fracassante.
La Guerre n'était plus.
Cadavres en monts agonisants.
Combattaient encore les monstres.
Les monstres et les fantômes.
A jamais.
Prisonniers éternels.
Cruels.
Cruels.
Cruels.
Et désespérés.
La terreur fut profonde.
A jamais.
Elle le resterait.

Nul ne sort indemne d'une guerre. Cerebrinor, aujourd'hui conteur et mentor de la bien trop téméraire princesse de Canopée, avait été, en un temps de grande désillusion, un guerrier. Il avait combattu. Bravement diront certains. Ce n'était guère brave qu'il s'était senti. Ni davantage aujourd'hui lorsque les souvenirs, douloureux, tous, refaisaient surface. Il n'aimait guère se replonger dans son passé. Il n'aimait pas davantage le faire vivre à d'autres. Il n'avait utilisé ainsi son pouvoir que sur de rares personnes.. et jamais encore, il n'avait montré la guerre de Taulmaril. La culpabilité qui était la sienne d'avoir participer à une telle boucherie inutile.. se partageait à sa disciple tout autant que les images sanglantes. Il lui léguait un traumatisme qu'elle n'était pas en âge d’appréhender. Il le savait.

Pourtant, il avait sciemment décidé de mettre ces images dans sa tête trop éprise de répartie cinglante et de rébellion. Si elle voulait être une reine, il lui fallait ouvrir les yeux, comprendre ce monde, ce qu'il avait été, ce qu'il pouvait être à nouveau si on venait à oublier.

Si Cerebrinor apprit ce jour là une leçon importante à la petite princesse. Nul doute qu'il brisa aussi quelque chose dans le coeur fougueux de la sindarine. Il fallut six mois. Six mois durant lesquels Viwien resta silencieuse. Aveugle au monde. Sourde à ses proches. Elle passa ses journées sous les cascades vierges, ses nuits en pleine forêt. Elle ne supportait plus les murs de sa propre chambre. Les armes la révulsaient. Les sindarins étaient des fantômes. Les étrangers des monstres. Son univers avait sombré dans de bien obscures limbes.

Puis. Delil effleura sa joue. Et la lumière naquit à nouveau.

A l'aube. La princesse disparut.
Le monde l'appelait.

~

Des siècles. Des centaines d'aventures. Des blessures par milliers. Des cicatrices invisibles et des tatouages mystérieux. Tout cela marqua le corps et l'esprit de la princesse. Tout cela dessina la silhouette de la Reine.

L'âge de félicité irradiait sur tout Istheria lorsque la couronne de Delil fut poser pour la première fois sur la tignasse enflammée de l'enfant rebelle devenue femme. Son père l'avait rappelé auprès de lui. Sans autre ambition que de lui confier cette couronne. Sans chaîne. Sans arrogance. Avec humilité, elle ploya le genou et accepta la tâche qui lui incombait. Avec fierté, elle se redressa sous les regards galvanisés ou soucieux de son peuple. Elle savait, qu'il lui faudrait faire ses preuves. Les années qui suivraient, lui donneraient bien des occasions de prouver à tous qu'elle était capable de diriger. Capable de concession et d'intransigeance. Elle ne se laisserait pas défier impunément, certainement pas trahir sans conséquence.

Dès le couronnement passé, la Reine soucieuse de la sécurité de son peuple et consciente que le calme jamais ne dure, renforça l'enseignement militaire que tout sindarin devait suivre dès qu'il fut en âge. Autant théorique que pratique, cet enseignement visait à offrir à tous les sindarins un niveau acceptable de maniement de l'arme de son choix. Depuis des temps immémoriaux, les sindarins étaient renommés pour leur archerie, désormais, ils se voyaient offrir tout un panel d'armes nobles, chacun y trouverait sans aucun doute son compte.

Que cela plaise ou non à ses conseillers, Viwien imposa ce choix. Elle en imposerait d'autres.. Mais tâcherait de s'assagir avec le temps. Prêtant une oreille plus attentive, plus réceptive aux discours diplomatiques de ses pairs. C'est en les écoutant, qu'elle prit la lourde décision de taire son soutient aux Eryllis alors qu'un nouveau roi s'élevait sur Eridania. Elle grinça des dents, elle serra des poings mais, elle savait que ses conseillers avaient raison.. que c'était ainsi, pour le bien de son peuple, qu'une Reine devait agir. "Le temps de savoir de quel bois l'homme est fait". Ainsi avait parlé le conseil. Ainsi donc la Reine patienterait, attendant l'heure toujours plus proche, du jugement. Puis il y avait cette curieuse Reine d'Elusia, "élue" disait la rumeur.

Viwien ne ferait pas l'erreur de sous-estimer les races éphémères. Ces êtres qui ne vivent qu'un battement de cils. Quelques décennies puis s'évanouissent. Ne pas les juger trop hâtivement. Elle qui avait le Temps comme ami, se devait d'être plus sage. Bienveillante, si cela était raisonnable. Implacable, si la menace soufflait de ces battements d'ailes de papillon.

~

Puisque rien jamais, ne meurt.
Sil marië que ñor gawan.
Puisque tout se transfrome.
Sil elië eldmeria.


Elle serait, Reine parmi les étoiles. Astre parmi les mortels. Héritière de la terreur. Dompteuse de monstres.
Elle serait, héroïne et espoir. Guerrière aux milles combats. Aventurières intrépides. Sage parmi les érudits.
Elle serait, un conte, une légende, inspiration et fantaisie.
Elle serait, le souffle et la flamme, l'illusion et la lame.
Elle serait Reine de Canopée.

Résumé de l'histoire:


PRENOM : Ammat Isil
RACE : Loup
SEXE : Masculin
POUVOIR : Gigantisme
DESCRIPTION : La légende raconte que le loup pourrait atteindre la taille d'un colosse et dépasser de son museau la cime des arbres les plus imposants. Cela n'a évidemment jamais été scientifiquement avéré. Il n'est pas rare cependant, de voir Viwien sur son dos lorsqu'elle doit se déplacer rapidement à travers la forêt. C'est alors un loup imposant, à la carrure puissante, entouré d'une aura intimidante, sombre comme une nuit sans lune. Le lien qui unit le loup à Viwien est autrement plus complexe et profond qu'une simple obéissance aveugle.


PRENOM : Elam
SEXE : Féminin
DESCRIPTION : C'est une jeune jument à la robe blanche qui, bien qu'elle fut dressée comme il se doit, garde un caractère revêche qui a tout de suite plut à la sindarine. Elles s'apprivoisent peu à peu.

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MessageSujet: Re: Wild Queen - Viwien   Wild Queen - Viwien Icon_minitimeSam 16 Mar - 19:22


Haaaaaaa! Quelle belle et impétueuse reine que voilà!

Tout me semble impeccable et vraiment bien écrit! Tu as bien cernée le personnage et pris en compte les divers évènements survenus.

La seule chose que j'aurais besoin de savoir avant ta validation est des éclaircissement concernant les deux pouvoirs suivant :
_ Serment Absolu (Tatouages permettant à Viwien de posséder certains sens d'une autre personne) => avoir un petit exemple si possible
_ Gravity falls (Manipulation de la gravité) => Voir comment tu envisages la manipulation de la gravité


Une fois que j'aurais une vision globale de ces deux pouvoirs, je pense que ça sera ok!

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MessageSujet: Re: Wild Queen - Viwien   Wild Queen - Viwien Icon_minitimeSam 16 Mar - 23:29


Je double poste honteusement!

Suite aux détails que tu m'as donné concernant les pouvoirs, tout me semble nickel.

Fiche validée!

Je suis vraiment contente de voir que nous avons une nouvelle tête royale!

Tu vas pouvoir dès à présent te rendre dans la " GESTION DES AFFAIRES " afin d'ouvrir ton compte en banque, ton journal, ton inventaire et proposer ton évolution dans le comptoir à pouvoir.

Tu pourras également faire une demande de rang personnalisé JUSTE ICI.

Pour ton avatar, tu peux "réserver" une image particulière dans notre bottin ICI. (Parce que tu as le droit de changer si celui que nous avons proposé ne te convenait pas.)


Je file te mettre ta couleur, tes exp et le touti.


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MessageSujet: Re: Wild Queen - Viwien   Wild Queen - Viwien Icon_minitime

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Wild Queen - Viwien
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