Monstrueuse malédiction

Vous ouvrez les yeux sur une cité totalement inconnue. Il fait particulièrement froid, et vous sentez son mordant sur votre peau. Mais où sont les soleils qui auraient pu vous réchauffer? Pourquoi tout semble subitement si glacé? Le seul lieu que vous connaissez qu'une telle baisse de température est possible se trouve à Cimmeria. Mais comment et pourquoi vous réveilleriez vous là bas? Vous vous pincez, mais vous comprenez que tout est réel. Le froid est réel. Le bruit est réel. Ce n'est pas une illusion.

Autour de vous, vous découvrez une cité où tous les murs sont blancs - non à cause de la neige, mais de ses pierres. Tout y paraît lumineux et clair.... sauf le ciel qui est gris et orageux. Mais les habitants sont particulièrement agités, ils courent dans tous les sens, et des troupes de soldats armés et en rang semblent se diriger vers les grandes murailles de la ville. Une attaque?


Atalya et Fulla, vous vous réveillez dans ce qui semble être une armurerie où sont présents de nombreuses personnes en train de se préparer au combat, il y a de tout : des lances, des lames, des boucliers, des armures... le blason porte les couleurs de Hellas mais pas le symbole. Cela ressemble à un arbre dont les fruits ont une forme conique. Il ne ressemble à rien que vous ne connaissez, ni même dans les potentiels livres d'histoire que vous avez lu, ni même une description que l'on aurait pu vous donner ailleurs. Il y a tellement de monde et d'agitation que personne ne fait attention à vous qui venaient de fraichement débarquées.


Deux choix s'offriront à vous (et vous n'êtes pas obligé de faire le même) : poser des questions aux personnes présentes et vous équipez en leur compagnie (parce qu'on ne sait jamais) ou bien découvrir ce qu'il se passe par vous même en choisissant de quitter les lieux sans rien demander (mais peut-être mieux vous équiper tant qu'à y être).


Qu'importe l'endroit où vous vous trouvez, vous n'êtes définitivement plus là où vous l'auriez espéré. Le temps est différent, l'heure, le lieu... et ce n'est ni un rêve, ni une illusion. Mais alors? Que vous arrive-t-il? A vous de prendre la décision de tracer votre route ou...

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:: RÈGLES ::

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• Vous pouvez, si vous le souhaitez, vous organisez avec les autres participants.
  
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Je continuais de fixer le ciel, incapable d’en détourner les yeux jusqu’à ce qu’il ne devienne de plus en plus rouge sang et les astres noirs s’alignant inexorablement, je ressens à la fois un flottement de mon corps et une compression titanesque sur ma cage thoracique. Je ferme les yeux afin de faire le vide et puis c’est le trou noir. Lorsque je me réveille, je suis envahie par le froid. C’est ce qui me fait tiquer ? Il ne fait pas aussi froid dans la forêt de Noathis.

Je me redresse rapidement et regarde autour de moi : des armes dans tous les coins et de toute sorte et voilà que le froid est encore plus mordant. Au travers de plusieurs meurtrières j’aperçois une cité blanche et éclatante. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre où je suis mais une seule question tourne en boucle dans mon esprit : comment ai-je pu arriver ici ? Comment ai-je pu atterrir dans une cité de Cimmeria ?

Les sensations et le bruit qui m’entoure me font dire que tout ceci est réel et pourtant je n’arrive pas à m’en convaincre. Je me retourne pour voir de nouveau ce qui m’entoure, cherchant mes camarades de vues mais aucune Eryllis n’est présente : où sont Smaragd et Aleya ? Que leur est-il arrivé ? Mes yeux accrochent un blason mais je ne me souviens pas de la famille à laquelle il appartient. Et puis finalement, au milieu des gardes qui s’affairent sans faire attention à moi, je repère une autre personne qui semble aussi désarçonnée que moi. D’un pas rapide je rejoins la jeune femme aux cheveux blancs et lui sourit amicalement.

- Vous aussi, vous ne devriez pas être là ? J’étais à Noathis et la seconde qui a suivit, plus rien, trou noir pour finalement me réveiller ici.

Je la regarde longuement, un tout petit peu plus petite que moi avant de sourire en voyant son arme : une rapière. Alors comme cela cette demoiselle utilisait le même genre d’arme que moi, instinctivement, je portais la main à ma ceinture pour toucher le pommeau de mon arme. Je regardais autour de nous, une nouvelle fois, les gardes s’activaient toujours à s’habiller correctement et à prendre des armes. Plein de questions me tournaient en tête et notamment celle de la sécurité de mes camarades Eryllis. Où se trouvaient-elles ? Étaient-elles quelque part dans la cité ou ailleurs ? Pour pouvoir trouver la réponse, j’allais devoir partir d’ici mais pouvais-je réellement partir seule, en laissant la femme à mes côtés se débrouiller seule. Elle avait une arme, certes mais je n’avais aucune idée de ses compétences. Était-elle douée ou était-ce seulement pour faire croire qu’elle savait s’en servir ?

- Je vous propose qu’on sorte d’ici pour en apprendre plus. Je m’appelle Fulla et vous ?

solution était venue rapidement, je ne pouvais pas la laisser seule. Nous devions en apprendre plus et puis au fond, Aleya ne risquait rien tant qu’elle serait avec Smaragd et cette dernière avait été entraînée comme toute les autres, elles sauraient se défendre en cas de danger imminent. De ce fait, j’avais pris la décision de me concentrer sur le problème présent : nous sortir de là et découvrir le fin de mot de cette histoire.

Alors que vous vous rendiez compte que vous êtes au moins deux à avoir atterri dans cet endroit mystérieux, le bruit d'une corne de brume se fit entendre pour appeler les soldats. Ni une ni deux, ceux qui étaient présents dans l'armurerie s'activent de plus belle, la terreur au ventre. Vous le sentez et vous le voyez dans leurs regards. Pire, vous commencez même à sentir qu'il y a quelque chose de mauvais dans les alentours. Question d'instinct.

Vous avez fait le choix de sortir, sans poser la moindre question.

Mais était-ce judicieux? Vous n'avez plus le temps de voler de l’équipement supplémentaire et vous allez devoir vous contenter de ce que vous portez, car à l'instant même où vous pensiez vous échapper, le mouvement de la foule de soldats vous entrainent l'une comme l'autre au dehors, sans que vous puissiez lutter. Vous allez devoir suivre le flux...


Plusieurs cas possibles :

_ Vous êtes emportées par un des escadrons de soldats. Ce dernier se dirige vers le nord où il fait grand bruit;

[X] Vous êtes emportées par un des escadrons de soldats. Ce dernier se dirige vers le cœur de la cité où un silence pesant vous surprend;

Choix de Fulla a écrit:

Fulla se retrouve séparer de sa camarade, et la troupe au sein de laquelle elle se retrouve l'entraine malgré elle vers le cœur de la cité. Le climat est particulièrement lourd, on ressent la tension au point que cela hérisse le poil. Les habitants semblent tous avoir quitter le centre ville.

Mais les soldats ne se rendent pas n'importe où. Ils vont droit vers ce qui semble être un palais aux murs aussi blancs que la neige. On y voit flotter des étendards d'un bleu roi avec pour symbole un arbre blanc avec des fruits en forme de cône. Arrivée sur place, tous les soldats s'arrêtent lorsque celui qui semble être un capitaine hurle un ordre:

" Soldats! Garde à vous fixe! "

A ces mots, si tu sors la tête sur le côté, tu voies une femme élégante sortir. Elle est jeune et elle pleure. Elle embrasse le front des enfants qui ne doivent pas avoir plus de 10 ans et sont au nombre de trois. Une fille et deux garçons. La femme porte une couronne qui laisse penser qu'il s'agit d'une reine, et les enfants semblent être les siens, à cause de la légère ressemblance.

" Soldats! Vous allez former trois escortes. Chacun devra accompagner un de ses enfants sur les lieux indiqués sur ces cartes. "

Le capitaine remet un parchemin à trois hommes, et l'escadron se scinde en trois. L'un accompagnera la petite fille, les deux petits garçons. Libre à toi de choisir dans quel groupe tu te retrouves.

[X] Vous arrivez à sortir de ce mouvement de foule. Vous vous dirigez à l'aveuglette vers une zone où vous entendez des commandements de soldats;

Choix de Atalya a écrit:

Atalya, tu te retrouves séparer de ta camarade alors qu'une escouade de soldats l'embarque vers le centre-ville. Tu ne réussiras cependant pas à te dépêtrer facilement de la foule, mais après moult bousculades pour sortir de ce banc de poissons armés, tu y parviens. Les habitants fuient d'un côté, les soldats semblent partir d'un autre. Tu te retrouves seules dans une cité que tu ne connais pas et qui visiblement ne te rappelle rien.

Intriguée, tu te dis qu'il est peut-être préférable de suivre les soldats, d'autant plus que tu entends des ordres hurlés avec force et vigueur. Cela te donne presque l'impression qu'une véritable armée vient de se lever. Préférable? Tu restes quand même une femme pirate. Il vaut mieux pour toi de demeurer prudente, tu avances donc discrètement pour espionner ce qu'il se passe.

Ce que tu voies? C'est bien simple : une cohorte de militaires sur les remparts de la cité. Là, en rang d'oignon et tout le long de la muraille, ainsi que des canons à puissance magique, ils ont un regard terrifié tourné... vers la mer? Tu ne la voies pas, mais son odeur iodée te peut te mentir.

Mais ton attention sera retenu par autre chose : un homme imposant, armée d'une immense épée et possédant une couronne. Il semble se disputer avec certains de ses généraux qui lui demandent de fuir.

Tu as la possibilité d'essayer d'écouter leur conversation ou bien tu peux préférer tenter de grimper sur les remparts.

_ Vous arrivez à sortir de ce mouvement de foule. Vous voyez des habitants fuir et vous les suivez.


Encore une fois, vous n'êtes pas obligées de prendre la même direction.
Chaque choix amène à une situation différente.

Une fois votre choix fait, envoyez un mp au messager. Il vous donnera le descriptif de ce qui se passe pour vous.

Un cauchemar c’était forcément ça. Je ne pouvais pas croire ce qu’il se passait. Ma comparse et moi-même en étions venus au même point : nous nous trouvions à Cimmeria mais comment on était arrivé là : aucune réponse. La téléportation me vint à l’esprit mais c’était un pouvoir propre à un individu et non à un ensemble de personnes. Et puis si tel avait été le cas, je serais toujours en présence de ceux qui m’entouraient à Noathis mais là. Tandis que je réfléchissais au pourquoi du comment, la femme s’était présentée : ainsi elle s’appelait Atalya et me tendais un lourd manteau. Je la remerciais rapidement tout en passant l’habit sur mes épaules, le froid devenait supportable.

Après un pas ou deux vers la sortie, un bruit provenant de dehors se fait entendre, j’avais déjà entendu ce son mais je n’arrivais pas à remettre le nom dessus et puis les choses s’accélèrent sans que je ne puisse faire quoique ce soit : à peine dans le couloir que nous fûmes séparées : toutes deux emportées au travers de la foule de soldat. Du bruit, du bruit et un mauvais présage qui s’incruste en moi, il y a quelque chose de mauvais dehors, je le sens. Et puis finalement c’est le silence et l’escadron s’arrête au cœur de la cité semble-t-il, ce silence ne me dit rien qui vaille. C’est celui qui précède une grande bataille, celui qui met tout le monde dans l’angoisse mais aussi nécessaire pour se concentrer sur sa tâche.

J’en profite pour regarder ce qui m’entoure malgré la tension bien présente et le fait qu’il n’y ai plus aucun habitant aux alentours de ce que je peux percevoir. Quand tout le monde s’arrête, je me retrouve devant un palais au vu de son architecture et des étendards. Cela ne me dit rien, la forme et la couleur ne me rappelle rien. Personne ne fait attention à moi, personne ne remarque que contrairement aux autres, je ne suis pas au garde à vous et tourne la tête dans tous les sens pour apercevoir ce qu’il se passe.

C’est d’ailleurs comme cela que je remarque une femme dont les larmes coulent sur ses joues, avec elle trois enfants : deux garçons et une fille. La couronne m’interpelle : la reine de la cité qui sort avec ses enfants devant des soldats ? Mon sang ne fait qu’un tour, ce que j’entrevois comme situation ne me plaît pas. Les enfants ne devraient jamais être au cœur des guerres et voilà que le chef reparlait : trois escortes. Une part enfant et les emmenés à des endroits sur des cartes : donc ils n’allaient pas au même endroit, il y avait donc des chances pour que l’un d’eux au moins ne meure.

Je porte de nouveau la main à ma rapière pour me rassurer en croisant le regard de la fillette, mes poils se dressent, elle me rappelait Aleya, c’était donc logiquement que mes pas m’avaient portée dans le groupe s’occupant de la demoiselle.

Je me retrouve dans le groupe de protection de la princesse, je ne sais pas exactement ce qu’il se passe mais je pressens que ce n’est pas un bon signe. Quelque chose de mauvais approche et la panique qui semble se dégager des gardes autour de moi me conforte dans cette idée. Nous devons faire au plus vite, la cité est vide de ce que j’ai pu voir, seuls les gardes et la famille royale paraissent encore présent en ces lieux. J’ai beau me demander la raison de toute cette agitation, je sais pertinemment que je saurais bien assez tôt ce qui se trame bien qu’au fond je ne désire pas le savoir.

Au final, ce sont les pleurs de la fillette maintenue par un garde pour qu’elle ne retourne pas auprès de sa mère qui me fait revenir à l’instant présent. Je regarde un peu plus mais n’aperçoit aucun employés de maison, personne pour s’occuper de ces pauvres enfants si ce n’est les soldats brusques, la reine se trouve avec le plus jeune mais personne n’est rassuré et c’est là que tout dérape je ne sais comment. Tandis que je m’approche de l’enfant sous notre garde, un bruit infernal résonne suivit d’un cri puis des hurlements. Je me retourne pour voir ce qui se passe mais le tremblement de la cité et les pierres qui nous tombe dessus m’empêche de réellement voir, je tente de me protéger comme je peux et lorsque la poussière retombe au sol, je peux constater avec effroi le carnage qui a eu lieu.

Une partie des soldats est au sol, je ne vois plus ni la reine ni son jeune garçon, mon attention se porte sur une couronne qui roule non loin de moi. Mon sang ne fait qu’un tour, ce n’est plus le moment d’hésiter, il nous faut fuir le plus vite ce lieu et mettre ces enfants à l’abri. L’avenir de cette cité repose sur leurs épaules. Je cherche des yeux les deux autres enfants pour vérifier qu’ils sont toujours vivant afin de les faire sortir de ce cauchemar mais ce sont des pleurs qui me font trouver ce que je cherche.

Le chef reprend la parole pour nous débiter qu’il faut partir et ce de suite, il ne m’en faut pas plus pour retrouver l’usage de la parole et foncer vers la fillette qui se fait déjà trainer par un garde. La peur et la tristesse ont été remisées au placard pour l’instant, ce n’est pas le moment de pleurer la reine, quand ce combat sera terminé, il sera toujours temps de faire son deuil mais ici sur ce champ de bataille, la priorité est la sécurité des deux survivants.

Je lance au garde que je m’occupe de la gamine et qu’il peut avancer, nous le suivons. Il semble hésitant mais voyant mon manteau, il accepte finalment de me confier sa garde. Je jette un œil à ses blessures mais constate avec satisfaction qu’elles sont pour la plupart superficielles, nous n’avons pas été touchées, c’est le choc des chutes de pierre et la puissance de l’impact qui nous ont touchées, nous faisant tomber au sol et avoir des égratignures sur tout le corps. Je prends la main de la petite qui continue de pleurer en silence, je soupire et commence à lui parler doucement tout en courant légèrement derrière plusieurs soldats.

- Mylady, je sais que votre souffrance est incroyable, vous venez de perdre et votre mère et votre plus jeune frère alors que vous n’êtes qu’une enfant. Mais vous êtes également une princesse, vous êtes l’espoir pour votre peuple, il faut que vous viviez afin de rebatir votre royaume. Vous devez comprendre que les habitants de cette cité attendent de vous que vous leur montriez le chemin à suivre. Les soldats qui vous entourent et moi-même feront tout pour qu’il ne vous arrive rien, c’est pour défendre la famille royaume qu’ils se sont engagés et ils sont prêts à se sacrifier si cela peut vous laisser la vie sauve. Mylady, quand tout ceci sera terminé, il sera temps de faire le deuil de vos parents mais pour l’instant, vous devez vous efforcez de les oublier et d’avancer le plus vite possible.

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