Iralinwe

   DON : 5 sens développés
   SPECIALITES : Chasseuse / Discrétion
   POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)
   Absorption de la douleur  = ★✩✩✩✩✩
   Empathie = ★★★✩✩✩
   Visions = ★★★★★✩

   
Deux petites dagues qui vont de pair pour se défendre et détrousser. Ainsi qu'un arc qui ne lui sert qu'à chasser, simplement parce qu'elle n'a nullement l'intention d'épingler quelqu'un avec ses flèches, celles-ci sont trop précieuses pour être gâchées. Si elle se sent en danger, elle préfère user de sa discrétion.

   
Elle voyage léger, ne possédant guère plus que ses habits et du matériel utile dans une petite besace ou accrochée à sa ceinture. Son seul bien précieux est son catalyseur intra qu'elle garde toujours précieusement autour de son cou sauf lorsqu'elle souhaite user de ses pouvoirs. Elle a bien quelques bijoux avec des petites pierres aux propriétés variées, sans grande valeur.

   

Grande et élancée, comme le veut sa race, néanmoins plutôt dans la moyenne basse de taille pour une Sindarin.
Encore jeune, elle a les traits lisses et plutôt peu expressifs, assez dignes en écho à son égo bien développé. Un air neutre, une bouche à tendance renfrognée si bien qu'elle est difficile à déchiffrer et même dans sa façon de montrer ses émotions.
Elle est d'une beauté sombre et mystérieuse qui ne plaît pas toujours, et qui est loin d'égaler les plus belles elfes du royaume. Et c'est avec une grâce féline qu'elle se meut, à pas de loup, un brin sauvage, ce dont elle joue.
Ses cheveux noirs n'ont rien de particulier, il n'y a bien que certaines nuits sous les rayons lunaires qu'on peut envier leurs reflets bleutés.
Enfin, bien sûr, les oreilles pointues de son peuple dépassent de sa chevelure, attributs qu'elle trouve particulièrement distingués et élégants même s'il lui arrive de les cacher sous un capuchon. Elle peut alors passer pour un membre d'une autre race, une femme de grande taille notamment.

   
Grande égocentrique, ses choix ne sont fait que s'ils lui rapportent quelque chose, même s'il peut être difficile de comprendre ce qu'elle y gagne, notamment parce qu'elle peut faire des choses étonnantes par simple curiosité. Ainsi, il lui arrive d'agir également pour le bien d'autrui tout en agissant pour elle-même.
Elle a une perception du bien et du mal quelque peu étrange, le mal se rapportant à tout ce qui nuit à la nature, et vice versa. C'est pourquoi voler ne la dérange pas, qu'importe la victime ; et se considérant elle-même comme protectrice de la nature, elle le vit même très bien. Elle a une fâcheuse tendance à raconter une vérité qui l'arrange aussi. Elle n'a pas de difficultés à s'adapter en milieu naturel, dès qu'il s'agit de cités ou d'un lieu plus fréquenté, c'est autre chose. Sa vision du monde et ses choix dénotent clairement.

Iralinwe n'a pas de but précis, elle suit ses intuitions, ses visions, mais aussi sa curiosité, c'est ainsi qu'elle avance au hasard dans sa découverte du monde. Finalement c'est à la recherche de sa propre identité qu'elle est partie.
Un peu nihiliste, elle a toujours considéré ses pouvoirs comme un fardeau, s'étant toujours sentie malchanceuse. Elle aurait voulu maitrisé la magie de la nature, au lieu de cela elle s'est retrouvée assaillie par les douleurs physiques d'autrui, développant une aversion pour la douleur elle-même, et sans doute un peu pour autrui. Elle est ainsi extrêmement précautionneuse et agile de son corps, et a préféré vivre avec un catalyseur afin de s'éviter bien des désagréments.
Cette aversion l'a empêché d'apprendre à maitriser ce pouvoir qui la prend toujours par surprise même si elle en fait parfois usage volontairement, pour quelqu'un qu'elle apprécie vraiment. A contrario, les Eryllis lui ont fait beaucoup travaillé sur ses visions, de part leur utilité évidente pour la communauté.

Tout ceci lui a donné un grand manque de confiance en elle en réalité, qu'elle cache derrière un prétendu égo surdimensionné et une pseudo fierté.

Enfin, Iralinwe est quelque peu lunatique, surement du fait de sa grande sensibilité elfique et peut se montrer tout à fait excessive lorsqu'elle montre enfin ses émotions trop longtemps reniées.


   

   PRENOM : Sorgal
   RACE : Ocelot
   SEXE : Féminin
   POUVOIR : Géantisme
   DESCRIPTION : Petit félin au pelage léopard, sorte de panthère miniature, elle a un caractère bien trempée. Aussi fourbe qu'un chat et rusé qu'un renard. C'est le genre de petit animal dont on ne se méfies pas et pourtant bien capable de faire des dégâts. Un peu comme sa maitresse. Elles se sont choisies et se côtoie dans une entente tacite et simple. L’ocelot sert aussi de monture à la jeune elfe, et il lui arrive parfois de s'éloigner quelques mois. Quand Ira s'expose, Sorgal est toujours tapie dans l'ombre, prête à bondir.
Sorgal porte son catalyseur comme une boucle d'oreille, tel un bijou plutôt discret. Elle ne supporterait pas qu'on lui enserre la gorge d'un collier.

   

Je ne vous connais pas, mais voilà ce que je pourrais vous raconter.
Je suis une représentante de cette race majestueuse que sont les Sindarins, en témoigne mes délicates pointes d'oreilles. Je suis née et j'ai grandi au sein des Eryllis dans la magnifique Noathis et ses incroyables forêts. Je n'ai pas de souvenirs de mes plus jeunes années, comme tout le monde ; mon premier souvenir date de quand j'étais une gamine et il est des plus simples, je jouais juste avec des amies de mon "âge" avec des petites figurines en bois. Je me souviens aussi de ma première célébration de Rooibos, de Samhach recouvert de fleurs puis illuminé de bougie. La beauté et la spiritualité de la cérémonie, les chants... J'ai toujours adoré cette fête que j'ai manqué pour la première fois cette année.

Je n'ai pas grandi avec une mère mais des mères, ou des tutrices et avec d'autres gamines, mes sœurs, ça ne m'a jamais vraiment perturbé, n'étant pas la seule dans ce cas, ça m'a toujours semblé normal jusqu'à ce qu'on essaye de me faire croire le contraire - et que je découvre la gente masculine. Peut-être que ma génitrice était l'une d'entre elles et ne s'est jamais révélée, peut-être qu'elle m'a laissé là, je n'ai pas cherché à le savoir avant longtemps. J'ai grandi baigné par l'amour de ma caste et de la nature. Quant à mon père, la question ne s'est pas plus posée. Ce n'est que tard que j'ai envisagé ce concept, en haussant les épaules. Même si je sais qui il est puisque je porte son nom.

Pourtant je suis partie et je vous laisserais entendre que c'était sur un coup de tête. J'avais besoin d'explorer et découvrir le monde, après avoir rencontré des voyageurs ou des égarés dans notre royaume et les avoir écouté parler de leurs contrées. Je voulais voir la contamination par le Drys aussi, de mes propres yeux et aider la nature là où elle en a vraiment besoin. Vous allez me dire que je suis naïve, et c'est bien ce que je veux vous faire croire même si ce n'est pas totalement faux. Et puis je ne suis pas d'une grande utilité, il est vrai, encore moins toute seule. Cela doit bien faire un an maintenant que j'erre désormais, car c'est le mot. De rencontres en rencontres, et pas toujours bonnes d'ailleurs. Jusqu'à maintenant, soit j'ai eu de la chance, soit j'ai été assez prudente pour m'en sortir convenablement.

Je vous dirais que je suis partie et que j'ai demandé à la grande Eryl de me faire oublier le chemin vers les miens, que je ne puisse jamais les mettre en danger. Ce jour là j'ai découvert mon vrai nom, il m'a fallut quelques temps pour m'y habituer.

A l'heure actuelle, je parcours Phelgra et ses terres désolées. Un spectacle navrant.