Du sang de la rivière

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
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_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Du sang de la rivière

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Du sang de la rivière   Du sang de la rivière Icon_minitimeLun 7 Nov - 10:10

On raconte que la pèche est toujours bonne dans la rivière Oxia mais la façon de pêcher de cette homme était bien étonnante : Allonger sur le dos, les bras en croix, il laissait son sang faire l’amorce et sa chair servir d’appâts, sa longue tunique disperser par l’eau donnait l’impression d’immobilité alors que porté par le courant encore fort il s’échouait sur une plage de galet. Le premier bruit fut celui du métal contre la pierre puis viens la chaire et les vêtements dans ce bruit si spécial semblant bien plus à une expectoration de la rivière qu’à une dépose douce et pleine d’amour. Les yeux clos il ne bougeait pas, pourtant les battements de son cœur, lent et rythmé, ainsi que, en moindre mesure, son sourire laissait planer le doute sur sa mort.

Un point qui n’intéresse personne
–parle pour toi !- vas donc être détaillé maintenant ; Comment en est-il arrivé là ? En fait tout commençait bien –il devrait être habituel de se méfier de ce genre de jour-née, on finit toujours dans une rivière quand tout commence bien et jamais quand tout commence mal … Recouchez-vous.- un de ses hommes avait des informations importantes, ou pour être plus précis il avait commencé un petit travail à base d’appâts et de Baryum et l’un de ses hommes était tombé de-dans, il avait donc quelque chose d’important que le Temps se devait de reprendre et qui portait cou-ramment le nom de “Vie”. Il ne se doutait pas que cette homme en savait plus que ce qu’il ne le devait et que la prévision de destruction avait aussi été planifié dans l’autre sens, piéger à son propre jeux … Voilà une grande tristesse.

Mais alors pourquoi se sourire ? Un homme qui n’as rien gagné ne sourit pas … La réponse est assez simple : Sourit celui qui gagne. Le passage long du passé proche pourrais se terminé ainsi mais il est de mon devoir d’encenser la chose et de compté la partie où l’Aigle fait une action d’éclat.

Il est donc encore tôt lorsqu’Aliore entre dans la clairière où l’attend l’homme relativement seul, relati-vement car les flux du passé remonte dans l’esprit du Temps et lui rappelle les paroles de ce lieu et de cet homme avec ses complices … L’intelligence fait toujours défaut aux ennemis à un instant propice à la survie du Héros sinon l’histoire s’arrête trop vite. Alors que la mort épuise sa faux le maitre du ré-seau de la rose sourit de plus belle et demande calmement :


“Il y a deux types de traitres … ceux qui en héros se battent seul et meurt dignement et ceux qui, apeu-ré laisse leurs déjections sur le sol en faisant appel à d’autres hommes ? Quel genre de traitre es-tu Agrove ? … Qu’importe, j’exècre les gens de ta nature.”

Etonnamment il n’attendit pas la réponse, et un clou vie se fiché dans le cerveau de l’homme entre la plaque frontal et le nez, là où un certain Nevers place sa botte avec grâce lui fixe les idées des hommes et des morts. Sur la tête du clou un signe représente le mot traitre … La suite n’est que fuite dans les bois jusqu’à la rivière dans laquelle il se jette après avoir reçu quelques flèches et quelques sort …

Allonger là, sur le dos, trompant la méfiance de ses poursuivant et serrant des clous dans sa main gauche cacher sous son corps il attend ses poursuivants avec le sourire lorsque les bruits dans les buissons se font plus pressants.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Du sang de la rivière   Du sang de la rivière Icon_minitimeMar 8 Nov - 2:23

Elle courait, courait à en perdre haleine, à s'en rompre les os. Ses quatre pattes musclées la propulsant toujours plus vite, toujours plus loin. Sa pauvre proie peinait à garder la cadence et la distance qui la séparait de son prédateur. Bientôt, une gueule aux crocs acérés s'ouvrit au dessus du lièvre et s'abattirent sur celui-ci. Les battements de son coeur s'éteignirent et l'âme de la pauvre bête se perdit dans un autre monde d'où personne n'était jamais revenu...

La panthère au pelage aussi noir que le charbon et aux yeux si étrange et si captivant se nourrissait du butin de sa toute récente chasse, laissant échapper quelques ronronnements quasiment imperceptibles.
Les minutes passèrent, et le félin fut complètement rassasié. On pouvait distinguer du sang sécher autour de la gueule de celui-ci.
Un écureuil était venu près de la panthère, mangeant , par contre, quelques noix. Cela était plutôt étonnant. Du moins, cela l'était pour les étrangers. Car il était courant de voir cette panthère accompagné de ce familier...

Le soleil était haut dans le ciel, entouré de nuages gris . Les arbres profitaient de la lumière de même que les animaux, peuple de cette foret.
Laédia était assise près d'un arbre, toujours sous sa forme animale, profitant de la chaleur du soleil. Cependant, elle avait toujours ses sens en alerte et quelques craquements de branches se firent entendre non loin de l'endroit où elle était. Curieuse, intriguée, la jeune femme se glissa dans la végétation et ses bruits la guidèrent près de la rivière Oxia. Un homme était allongé sur les galets, immobile. Au premier regard, il semblait mort.

Elle n'entendait plus aucun craquement de branches, si ce n'est des murmures derrière les arbres. La jeune femme s'était placée dans une mauvaise posture. Les inconnus étaient derrière les buissons et l'homme semblant mort était de l'autre côté.
La panthère préféra passer derrière l'homme, laissant quelques mètre d'écart entres eux toutefois. Laédia le renifla et vit sa poitrine se soulever régulièrement. Il avait l'air endormi, cependant quelque chose clochait. L'Eryllis n'aurait su dire quoi. Puis, elle n'en n'eut pas le temps. Des silhouettes bondirent de derrière les buissons, l'arme au poing, le sourire aux lèvres. Habillés de cape noir, il regardait l'homme puis le félin au pelage qui avait l'air si doux et si beau....Ils pouvaient en tirer un bon prix.
Laédia grognait et montrait les crocs. Si elle voulait utiliser sa magie, elle allait devoir reprendre sa forme humaine, ce qu'elle voulait éviter... .
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Du sang de la rivière   Du sang de la rivière Icon_minitimeMar 8 Nov - 8:29

Les bruits se rapprochent toujours plus, plus pressent et plus mortel mais un autre bruit l’intéresse tout autant, les pas feutré d’une panthère qui viens voir le mort … elle n’aimera surement pas la chair bouillit par l’eau de la rivière et se contentera de … Tout les supposition s’effondre lorsqu’elle montre les crocs vers les hommes qui viennent pour achever un mort … La nouvelle est bonne, si bonne que le temps se réveille dans un murmure incompréhensible :

“Un” sa vitesse n’est pas seulement un mythe tiré de l’ignorance et du monde des songe, elle est le fait même de sa magie, sa grandeur et sa gloire, la chose qui fait de lui ce qu’il est … Tout est si lent, les chosent pour le Temps défilent au ralentit, perdu dans le flot oublié du temps bleu écho de la rivière qui l’as transporté doucement jusqu’ici …

“Deux” Alors que son deuxième mots toujours murmuré sur de ses lèvres les hommes jauges toujours la panthère, alliés d’infortune mais diversion puissante il sort son bras de sous son corps, le coude dont les habits trop larges dessinait un angle étrange s’élance et l’homme le suis pour se relever …

“Trois” Les informations commencent à arriver dans leurs cerveaux bien trop lents et les mots ne sont plus seulement murmurés. Les yeux bleus de magie de l’homme fixe ceux qui n’auront pas le temps de lever leurs armes … Le temps est une denrée rare et en profité est un signe de vie. Alors sans un mou-vement superflu, comme un félin il est debout …

“Nous irons” plus aucun clou n’est dans sa mains, les quatre qu’il tenaient entre ses phalanges ont dis-parurent lancer comme des couteau, poussé par le temps, réapparaissant avoir le temps de disparaitre, trop prêt des cœur, des cerveaux et des organes vitaux pour avoir le temps d’être vue autrement que ficher dans le corps et la peau.

“Au bois !” Alors que la phrase se termine et sort de sa bouche par deux mots il à quitter l’endroit où ses pieds trônaient il y a quelques instant, dans les frondaisons quatre corps se sont effondre, il ne reste plus que les cinq hommes qui sont sorti sur la plage … Cinq homme dont l’un à sentit son bras explosé sous la poigne de faire, dont un sert de bouclier le bras tordu criant de douleur à en réveiller les bêtes sauvages … Il fait face à ses amis et alors que les autres chargent l’un d’eux prépare un sort en retrait, ils ont oublié l’autre félin …

Aliore nuit ne l’as pas oublié, et dans une fraction de seconde il la fixe de ses yeux entièrement bleu ruisselant de magie et d’essence divine, en pleine transe, oublier dans toute la puissance de sa magie il murmure pour un chat noire posé sur la plage :

“Quatre” … Le temps impose d’être définit.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Du sang de la rivière   Du sang de la rivière Icon_minitimeJeu 10 Nov - 3:25

Les oreilles baissées, le regard étrange, la panthère passait des hommes aux capes noir au soi-disant mort. Cependant, quelque chose attira son attention : une parole, un murmure.
Elle eut seulement le temps d'entendre le "Deux" franchir les lèvres mouillées du seul homme puis vit les clous disparaître de la main de celui-ci.
Il suffit qu'elle tourne le regard, pour les voir plantés à différents endroits, sur chacun des membres du groupe qui convoitait le félin plus tôt.

Laédia fut surprise, elle ne peut dire le contraire.
Jamais elle n'avait vu quelque chose d'aussi rapide si ce n'est le pouvoir qu'elle possédait pour contrôler les plantes. Cela l'avait fascinée autant qu'effrayée, n'ayant jamais vu quelqu'un posséder cette rapidité bien étrange ainsi que ce pouvoir.

L'Eryllis n'eut pas le temps de réfléchir une seconde de plus. Cinq autre hommes étaient là, pestant contre le pouvoir et la puissance de l'étranger.
Plusieurs furent blessés, mais ce n'était pas suffisant pour qu'ils partent, bredouille.
Un regard glacial se posa dans les yeux captivants de Laédia. Elle ne put décrire ce qu'elle voyait dans ce regard si froid. Ce qu'elle savait, c'est qu'une force la poussait à reprendre sa forme humaine, et ainsi, utiliser ses pouvoirs. Alors que plus tôt, elle refusait de le faire.

Le pelage noir et brillant se retira peu à peu, laissant place à la peau caramel de la jeune femme. Les griffes se transformèrent en ongles, la couleur des yeux passa de ce jaune captivant à un mélange de vert, de bleu, de jaune et de brun. Un corps élancé se forma, possédant de grandes jambes fines. Des tatouages tribaux se dessinèrent avec fluidité sur la peau de l'Eryllis. Une chevelure de feu fit son apparition, descendant jusqu'aux fesses de Laédia. Des bijoux apparurent, des vêtements également, cachant seulement les parties intimes. La transformation ne dura cependant que quelques secondes, ce qui permit à la jeune femme de profiter du moment de surprise. Appelant à elle les plantes environnantes, elle les lança sur les derniers hommes restant, les plongeant dans l'eau et les noyant. Une mort plutôt rapide.

Pourtant, il restait un homme. Un homme plus malin que les autres, cachait dans la végétation. Il ne tarda pas à se montrer, lançant un poignard qui se figea dans l'épaule de l'inconnu encore en transe. Il ne perdit pas de temps pour se jeter sur l'Eryllis, passant ses bras autour de son cou...


(EDIT : C'est modifié =))
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Du sang de la rivière   Du sang de la rivière Icon_minitimeLun 14 Nov - 13:01

-“Quatre ? ...” La panthère n’est plus, c’est une femme qui prend son rôle, un de ces êtres fragiles mi humain mi animal se croyant plus proche de la nature par leur race alors qu’ils ne sont qu’une aberration de plus qui oublie de se battre pour son égalité et laisse les hommes faire ce que bon leur semble sur les terres … Les tatouages, tout en elle rappelles celle qui ont préféré fuir que se battre, oubliant les autres, se cacher plutôt que vivre, tel est leur malédiction pour avoir suivi celle qui est leur reine.

“Cinq,” Se caché, disparaitre dans les bois, laissé la rivière charrier le sang, les effluves et les douleurs, laissé les fleuves tiré les pourritures, laissé la forêt faire bouclier et ne pas vivre sinon apeuré dans un trou sans nom car inconnu ou oublier … Les lianes fusent, la nature tue des hommes alors qu’Aliore se sert de la chaire qu’il tient comme un simple bouclier, un tas d’os dont la résistance éprouver craque brutalement, dont le bras se démet devant la contrainte et dont-on tient le cou pour que le reste du corps trop frêle suivent sans résistance, il à arrêter d’hurlé, se stade a été dépassé, la mort touché ou simplement une douleur trop grande pour être exprimé par cette orifice ? Qu’importe car son rôle n’est autre que de paré ce que la nature ne fait pas assez vite.

“Six” Le bouclier n’est plus qu’un tas sanguinolent alors que la nature fait son office, déchirant en lambeau la chaire, faisant rouler sur les galets encore rouge de joie les os blanc qui deviendrons plage. La nature qui comme à son habitude oublie ce qui est important, celui qui voit et ne laissera pas, celui qui sait que sa vie même est en danger par ce qu’il a vue et qui peut prendre le dessus.

“Cueillir …” Son arme part alors que le Temps à tant d’autres choses à voir ou percevoir, son arme part et percute l’épaule qui n’avait encore pris, elle entre dans la chaire et la douleur se réveille ne brisant pas la transe mais la ravivant doucement. L’homme luit se jette sur la femme pensant que l’arme suffira à clouer à terre l’un des conseillers ? Il la tient, la ceinture, un bras autour de son coup l’autre posé dans le creux de ses reins avec une autre arme. On dit que la douleur d’une arme planté dans les reins empêche tout geste et laisse la cible s’effondré sans un mot ni un crie tellement la violence ne laisse de place à des choses si futiles …

“… des …” Encore un mot sans sens alors qu’il s’effondre sur le sol comme terrassé par l’arme, son corps se tend doucement et ses yeux reflétant le bleu de la rivière fixe l’homme, ou sans doute ce qui est derrière lui … Qu’y a-t-il derrière un homme ?

“Cerises.” Un autre homme, l’inconnu qui a disparu et dont la poigne de fer à attraper la main armé alors qu’un clou se plante dans les reins du ravisseur, aucun doute, aucune possibilité sinon la mort violente et douloureuse. Sur la tunique d’Aliore perle le sang des cerises qu’il invoque, puis lorsque l’homme s’effondre enfin et qu’il peut la lâché la main au milieu de ce carnage sans nom il s’effondre à son tours sur les galets et les os, la plage pour seul lit et un sourire aux lèvres alors qu’un dernier mouvement enlève la lame de son bras, ses yeux se ferment, trop lourds.

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MessageSujet: Re: Du sang de la rivière   Du sang de la rivière Icon_minitimeMar 22 Nov - 3:22

Laédia avait encore une fois entendu l'inconnu parler. Il avait dit une phrase qui n'avait aucun sens pour la jeune fille mais qui sembla profitable... L'homme derrière elle s'écroula sans qu'elle sache pourquoi. Il la tenait fermement, la menaçant silencieusement de son arme, près de ses reins. L'Eryllis n'avait pu faire un geste, au risque de se blesser et de ne pas atteindre son ravisseur. De toute façon, elle n'en avait pas eu besoin. L'étranger l'avait tué, et elle ne savait par quelle magie.

Cependant, il y eut une surprise de plus. Celui qui l'avait libérée venait de s'effondrer à son tour, le sourire aux lèvres et avait retiré l'arme ancrée dans la chair de son épaule. Puis il avait fermer les yeux. Il semblait vidé de toute son énergie, mais peut-être que cela n'était qu'une impression. Peut-être qu'il l'attendait. Peut-être qu'il voulait la tuer elle aussi. Laédia préféra attendre avant de faire le moindre geste, méfiante. Ship arriva, en panique. Le familier avait eu peur pour son amie quand il avait entendu les derniers cris des mourants et les plantes se réveiller pour libérer leur colère. Mais elle n'avait rien, seulement quelques égratignures à peine visibles. L'écureuil regarda autour de lui et un triste spectacle vint s'imposer à ses yeux. Des cadavres baignés dans une marre de sang, le regard fixe. L'âme ayant quitté ce corps matériel pour découvrir ce qu'il y avait après la mort. Ship ne s'y attarda pas et arriva vers Laédia, prenant de ses nouvelles par simple télépathie. Il tourna ses petits yeux ronds sur le seul homme respirant encore. Il s'approcha discrètement, le reniflant et posant ses pattes fines sur lui. Il n'y eut aucune réaction. L'Eryllis s'approcha enfin et ses mains se dirigèrent directement sur la blessure que l'homme avait à l'épaule. Elle saignait encore et la plaie était profonde. D'une main experte, la jeune femme arrêta l'hémorragie et lui fit un bandage avec un bout de tissu qu'un homme allongé plus loin portait.
Laédia regarda l'étranger, le détaillant encore une fois. Il était plutôt intriguant. Mais ce qui la fascinait le plus, c'était sa magie qui avait l'air si spéciale... Cependant, elle s'écarta de lui et s'assit près d'un buisson avec son familier. Elle ferma les yeux un instant et soupira, laissant la chaleur de la terre l'envahir doucement.

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MessageSujet: Re: Du sang de la rivière   Du sang de la rivière Icon_minitimeJeu 24 Nov - 10:31

Il sourit en pensant à la suite de la comptine, l’esprit bercé, porté dans un autre monde par la douleur et la fatigue que lui à demander ces deux combats. Pourtant, comme chaque fois, rien n’est finit, jamais le temps ne s’arrête pour laisser à celui qui le veux l’espace d’un instant, le repos … Le Temps. Lentement, nageant pour remonter à la surface d’un coma d’épuisement il continu la chanson contre les vents de la douleur. Le fait est là, le panier est percé et les fruits mangés de l’intérieur par des verres trop gourmand qui ne demande qu’à se servir, surement envoyer par un pie voleuse ou un serpent ambitieux.

Serpent muselé il n’y avait plus ici que la pie et la ville … Le ville, morte, dévoré de l’intérieur comme un fruit pourrit par la politique et la haine, un souvenir éteint d’une grandeur passé dont on montre la peau noircit avec toujours autant de fierté que lorsque le soleil s’y reflétait. Des aveugles dans une pays de sourd, sans moyens de comprendre ou de se repérer de voir ce qu’eux même on fait … La rage à cette idée donne la force, la force est un pouvoir à qui il faut un but.

Les lèvres de l’homme s’agitent doucement, comme bougent celle d’un rêveur et le sourire s’installe de plus belle sur ces dernières, la fin de la comptine est pensé trop fort, il est trop prêt :
“Elles seront toutes rouges …” Voilà la vrai couleur de la vie, celle du sang déversé en l’honneur de Bor -Merci- dieu -ha, pas moi alors ?- des forges et promulgué créateur de destin par ceux qui croient à ce dernier. Alors finit de se crée le sourire du fou et les yeux toujours fermé ne laissent prédire que les paroles de l’inconnu ont quitté le murmure pour devenir une voix réel.

-“Je me suis souvent demandé si vous, Terrans, Yorkas et autres saviez être fou ou si la chose n’as ja-mais effleuré votre conscience … Je pense que la réponse se crée encore aujourd’hui d’elle-même … Vous êtes d’une stupidité maladive…”


Un petit oiseau enfin visible dans les cieux semble rire à cette remarque et viens se posé juste à côté de la tête de l’homme. Callopsitte blanche au reflet or elle regarde la demoiselle et l’écureuil de ces pupilles curieuses mais son maitre continu :

“Qu’en dis-tu L’oiseau connais tu d’autres êtres que les fous qui se jettent dans un combat ? Qui soi-gnent les blesser sans même savoir ce qu’ils sont ? Connais-tu ne serrais-ce qu’un animal qui oublie sa vie pour courir voir un inconnu, soigné un inconnu ? L’instinct les à quitter, ce qu’ils appellent fièrement raison n’as d’autre sens que mort … Qu’en pense tu l’oiseau ?”

Il ouvre enfin les yeux si yeux si étranges et plein de couleurs ces yeux qui font à eux seul sont charme, les yeux d’un maitre, d’un chef et d’un fou. Les dos sur les galets il fixe le ciel et finit sa tirade sans même un regard vers la femme :

“Pourtant il y a une chose qui se doit d’être dite ici, un petit mot : Merci …”

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MessageSujet: Re: Du sang de la rivière   Du sang de la rivière Icon_minitimeMar 6 Déc - 2:50

Le vent vint jouer dans les cheveux de Laédia, comme pour la rassurer. La longue chevelure rousse bougeait avec grâce et venait parfois devant les yeux de la jeune femme, la caressant au passage.
Ship était monté sur l'épaule de l'Eryllis et s'était mis en boule, comme à son habitude quand son amie se posait un moment. Il était attentif et observait le moindre mouvement de l'étranger. Il crut voir ses lèvres bouger et redressa les oreilles, curieux.

Puis finalement, il prononça des phrases compréhensibles mais très insultantes pour Laédia qui se leva d'un bond. D'une stupidité maladive ?! Pour qui cet étranger se prenait-il alors qu'elle venait juste de le soigner ? Certes, elle ne savait pas qui il était ni même si il était là pour elle , pour la détruire ou autre.. cependant, personne ne la connaissait dans le monde extérieur...

La jeune femme leva les yeux vers l'oiseau qui venait d'arriver. Elle ne l'aimait déjà pas, sans trop savoir pourquoi. Ce regard rivé sur eux, telle un prédateur prêt à sauter sur la proie...
Un léger frisson se fit sentir mais il fut vite chassé par un mot. Un seul. "Merci"

Les yeux multicolor de Laédia se tournèrent vers l'inconnu. Elle n'avait pas oublié les mots désobligeants qu'il avait prononcés .
-N'insultez plus jamais ma race. fit-elle sur un ton fort, ne laissant place à aucune réplique.
Le jeune femme commanda aux plantes de relever l'homme pour qu'il se tienne en face d'elle. Elle aurait pu le tuer, mais elle n'aimait pas cela. Du moins, elle avait trop peur de ce qui s'emparait d'elle après qu'elle ait tué un homme. Les plantes suspendirent l'inconnu dans les airs, dans une position qui avait l'air plutôt inconfortables...
-Que faites-vous ici ? demanda d'abord Laédia. Les autres questions suivraient, mais elle devait savoir cela.
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MessageSujet: Re: Du sang de la rivière   Du sang de la rivière Icon_minitimeMar 6 Déc - 8:41

Il explose à nouveau de rire, homme fou parmi d’autre suspendu, les pieds dans les cieux, la tête vers le sol et le sourire à l’envers, il rit dans sa position inconfortable comme si il se moquait des dieux qui ne savent rien du monde et gère le destin comme on joue, enfant, une colonie de fourmi, poussant certain, sans raison, sur une même brindille posé dans l’eau, heureuse sur leur même bateau dit-on. Puis, il se calme, mais son sourire est toujours là, étonnamment posé sur son visage qui semble faire fit du sang comme le fait celui des acrobates de longues dates. Souriant et presque moqueur il la fixe tranquillement et recommence à parler :

-“Jeune demoiselle, le monde extérieur t’as laissé en paix, tu l’as oublier et il t’a oublié, en ça je ne peux voir que de la stupidité, et si c’est ta race qui parle alors oublie mais quelques mots, mais il est de fait que ceux qui n’ont pas assez vécut ne savent ce que le monde peux réserver, alors la gentillesse se transforme en stupidité crasse qui ne mène bien souvent qu’à une vie bien plus courte encore, triste poursuite d’une chose oublier, perdu à courir par-delà la mort, tentant toujours de gagner un sprint perdu d’avance et s’épuisant dans ce but pour mieux être rattrapé…”

Même suspendu, perdu comme un imbécile au milieu des plantes qui pourrais le tuer, l’homme ne perdait ses idées et ses croyances, jamais il ne dirait, jamais ils ne sauront, jamais, et toujours il apprendra. Une devise, une phrase qui pulse comme un autre, comme un sang et qui fait la survie d’une rose bien faible face aux tempêtes que le sable du désert prend plaisir à déclencher dans le but seul de meurtrir ses flans.

“… Ainsi l’homme, apeuré par la mort croit-il à la torture alors que l’oublier, le paria, ne dis plus rien sous celle-ci si ce n’est un sourire qui en dit long sur ses croyance et sa foi. En quoi crois-tu jeune femme ?”

Dans sa dernière phrase il à nouveau disparut, un instant, si rapide que cela aurait pu être un souffle de vent elle sent sa main caresser son coup, la main d’un homme se posé sur sa peau et disparaitre à nouveau :

“En dieux ?”

Il n’est nulle part, disparut, inexistant, la voix venait de derrière elle mais aucune présence ne se tient encore, peut-il simplement disparaitre des plantes qui semblent encore vouloir soutenir un homme invisible ?

“Ou en la gentillesse ?”

C’est un tigre de la taille d’un chat qui à poser sur le souffle même du vent qui a posé la dernière phrases. Aux couleurs étonnantes, à la puissance d’un démon, au regard froid et calme, il n’as rien d’un animal si ce n’est la taille et quelques formes oublié par le temps… Il n’a rien d’un animal mais semble lui sourire comme souriait l’homme.

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MessageSujet: Re: Du sang de la rivière   Du sang de la rivière Icon_minitimeVen 23 Déc - 3:37

Laédia ne savait plus quoi penser de cet homme aux manières si étranges . Pourquoi riait-il ? Se moquait-il d'elle ? Il avait raison, elle ne connaissait rien au monde extérieur, aux gens des différents peuples, à la mentalité des gens de la vie urbaine. Mais elle connaissait son histoire , l'histoire de sa race.
Peut-être était-ce mieux de vivre dans l'oubli, dans la paix. Personne ne pouvait vouloir du mal aux personnes vivant dans l'oubli, ne sachant guère qui elles sont.

Mais Il se trompait sur une chose. L'oubli n'était guère de la stupidité. La gentillesse n'était guère de la stupidité.
-Ce sont simplement des valeurs que les gens comme vous ne connaissent plus, ne pratiquent plus. Vous vivez dans la peur constante, dans l'égoïsme. Vous voulez garder votre vie précieuse, même si cela la fait perdre à d'autres. Dans ce cas, qui a le plus de stupidité ?

Après ses paroles, la jeune femme avait vu l'homme disparaître et une légère peur l'avait envahie. L'avait-elle offensé, frustré ?
Elle sentit une main se poser délicatement sur son coup et sursauta légèrement. Que cherchait-il ,que voulait-il ? Trop de questions se bousculaient dans la tête de Laédia.

L'instant d'après, il n'était plus là, mais parlait toujours, un souffle glacial dansant dans la chaleur de l'endroit.
L'Eryllis frissonna et ferma les yeux, se concentrant sur ces paroles qui résonnaient dans sa tête.

-Je crois à la gentillesse, à Dieu, à mes valeurs. Mais vous, en quoi croyez-vous ?

Laédia ne se retournait pas, ayant trop peur de découvrir ce qui se tenait derrière elle. Elle ne voulait pas le savoir, elle voulait seulement avoir les réponses à des questionnements trop nombreux...
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MessageSujet: Re: Du sang de la rivière   Du sang de la rivière Icon_minitime

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