De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]

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• Marins de N.: 4
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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]

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MessageSujet: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeJeu 28 Avr - 13:51

De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  5wknlx

La neige tombait lentement sur la cité de Hellas. La petite poudre blanche et silencieuse ne cessait d’agir ainsi depuis la veille au soir, et pendant des heures, les quelques torches encore allumées avaient présentées leurs danses légères. La saison était plutôt douce en réalité, et les habitants s’estimaient heureux que la neige ne fut que neige, et non pas une grêle violente et dévastatrice. Les rues pavées devenaient de plus en plus blanche, recouvertes par cette pellicule blanche qui ne cessait de prendre de l’ampleur. Rares étaient les personnes à l’extérieur en cette heure matinale, quelques heureux se rendant au travaille, ou d’autres flâneurs n’ayant plus rien à faire. La météo, bien que capricieuse, pouvait plaire à certains, et il n’était pas anodins de croiser quelques étrangers et habitants envieux de faire une petite promenade alors que le ciel prenait de plus en plus de lumière. Mais, non loin de là, le bruit d’une clé qui tourne laissait penser à une tout autre raison que le besoin d’air frais pour qu’une demoiselle soit dehors si tôt…

L’enseigne, fièrement marquée d’un « Lehoia » en encre rouge, balançait lentement sous la poussée d’un léger vent du nord. Devant la porte de l’herboristerie, une silhouette droite et féminine oscillait légèrement, alors que sa main blanche était posée sur la clé, toujours placée dans la serrure. Othello fixait la porte, fantomatique et immobile. Comme son ombre, derrière elle, la figure blasée et inexpressive de Drasha, son tigre, se tenait sagement derrière elle. La brise prit soudain plus d’ampleur, les recouvrant tout les deux de neige fraîche. Le félin n’eut qu’à se secouer un peu pour faire tomber les flocons de son pelage. Mais la jeune femme, quant à elle, ne bougea pas. Elle ne frémit même pas face à la fraîcheur du vent. Son corps était à ce moment là recouvert d’une longue cape blanche et opaque, d’une matière étrange, aussi fine que chaude. Les flocons, sur celle-ci, semblaient se heurtaient, et non s’installer, pour glisser lentement le long du tissu. Elle n’avait pas pris le soin de remonter sur sa tête sa capuche, se contentant de son casque de cheveux, en bloquant une partie sous sa cape dans son dos. C’était les seules choses qu’elle avait rendue visible ce jour là, avec les bracelets, autour de son poignet. Debout devant son herboristerie, elle venait de fermer la porte pour commencer sa journée.

Un spectre éphémère et fantomatique apparut devant ses lèvres sanguines pour disparaitre quelques secondes plus tard. La demoiselle venait de pousser un profond soupire à l’idée de la journée qui se présentait. Habituellement, la nuit se passait au temple. Ses sœur lui avaient installé une chambre à l’intérieur même du bâtiment sacré, lui permettant de pouvoir passé une nuit saine et agréable au plus proche de la déesse qui rythmait sa vie et que la sirène honorait plus que quiconque de ses prières et ses chants. Mais la nuit dernière n’avait pas été des plus agréable, et ce qu’elle avait fait l’était encore moins… Ses pupilles noirs, aux fonds de ses yeux d’écorce étaient encore dilatées d’avoir trop hypnotisé, et l’image de cet homme brisé par la torture se tordait encore dans son esprit à peine éveillé. On l’avait envoyé en tant qu’émissaire contraindre un riche investisseur de participer à un don commun dans le but –officiellement- de participer à la rénovation d’un bâtiment publique. Othello avait l’habitude de ce genre de demande, mais elles n’en étaient pas moins dures à vivre, surtout quand le sujet essaye d’opposer des résistances… Plus il s’entêtait, plus ses illusions redoublaient, et plus la température dans la pièce était froide… Ses mains commençaient à virer au violet quand, après avoir abdiquer, le pauvre homme tombait de fatigue, la chimère achevant sa mission en lui imposant l’idée que tout cela était un cauchemar, et lui faisant à jamais oublier sa présence à l’aide d’une goutte d’un étrange hydromel…
Brisée par le sommeil naissant, c’est dans le fond de sa boutique que le masque de givre avait échoué pour finir sa nuit.

Finalement, après quelques minutes de parfaite immobilité, Othello finit par se détourner de sa fidèle porte pour se retourner vers la rue dont les quelques passants avançaient silencieusement. La décoction aux algues qu’elle venait de se faire pour se maintenir éveillée commençait à fonctionner, dilatant légèrement ses pupilles en agrandissant ses légers disques noirs aux fonds de ses yeux. Il lui fallait maintenant regagner le temps pour participer à l’office du matin… Le tigre à côté d’elle lâcha un râle violent et surprit par la même occasion plusieurs habitants. Drasha savait quelle serait la marche à suivre et où il allait l’accompagner. Le bâtiment sacré n’était pas son lieux favoris... Pour tout avouer, il détestait le temple, et toute ces cérémonies religieuses. Mais n’étant pas doué de parole, il n’avait aucun moyen de le dire. Posant une main amicale sur la tête du félin la chimère commença à avancer, chacun de ses pas faisant craquer délicieusement la neige.

Ses sentiments étaient difficilement descriptibles en ce matin, pour le simple fait qu’ils étaient presque inexistants. Elle était neutre de manière quasiment parfaite, s’abstenait de ressentir la moindre chose. Elle n’était ni en colère, ni joyeuse, et son visage de porcelaine était toujours aussi stoïque alors qu’elle avançait dans le vent froid d’une fin d’hiver Cimmeria –si toutefois l’hiver pouvait s’achever en ce pays de glace. Soudain, alors que la yorka marchait simplement, le regard fixé sur le bout de la rue, perçant cruellement le moindre bout de mur, une odeur étrange s’infiltra dans ses narines. Loin d’être écœurante, ce parfum lui était cruellement familier. Un mélange admirable de plusieurs herbes, sauvage ou domestique, venant de quelque chose qu’elle n’arrivait pas à discerner. Ces souffles naturels, vibrant de musc, d’exotisme aux pointes de santal, capturait ses sens et la poussait à rechercher activement l’origine de ses volutes. Etant herboriste, ce genre d’odeur la connaissait, mais elle avait rarement affaire à des parfums aussi agréables. Ses propres plantes, elles, étaient plus sauvages, venaient pour la plupart du fond de la mer, et macéraient longuement, prisonnières de bocaux, pour libérer cette odeur marine si caractéristique.
Rapidement, elle balayait la rue de ses yeux bruns dans l’espoir d’apercevoir d’où ce parfum venait. Petit à petit, ils se fixèrent sur un jeune homme, avançant devant elle un peu plus loin dans la rue. Drasha semblait l’avoir aperçut aussi. La demoiselle, en face d’elle, glissant comme un ombre, commença à le fixer du regard, alors qu’elle savait le temps non loin. Il était habillait lourdement, d’une grande cape, et elle ne put distinguer que quelques mèches de cheveux blancs, joliment irisés d’argent, dépasser de sa tenue. Mais ce qui frappa le plus la sirène dans son apparence fut cet imposant sceptre, ou bâton, qu’il portait avec lui. Sur celle-ci se tenait une pierre, qu’Othello pensa être un catalyseur. Ce bâton avait quelque chose d’étrange… L’hybride et le félin échangèrent un regard rapide, puis la demoiselle accéléra le pas, sans comprendre qui était cet homme, ni d’où il tenait un si fort parfum.

Forte de sa grâce, elle marcha plus rapidement, alors que les flocons diminuaient d’intensité. Elle finit par dépasser cet autre protagoniste, pour continuer sagement sa route. Néanmoins, elle ralentit tout de même son allure arrivée quelques mètres devant lui, marchant au même rythme, pour pouvoir toujours percevoir cet agréable parfum dont elle n’avait pas l’habitude. Un homme, en face d’elle, leva la main dans sa direction, lui lançant un rapide et joviale : « bonjour, Othello ! », avant de continuer sa route. Elle hocha simplement le visage en retour, reconnaissant un habituer de son herboristerie souffrant de difficulté respiratoire répétée, qu’elle soignait aisément, mais qu’elle ne parvenait pas à guérir à cause du besoin maladif du patient de consommer une fumée émanant de sa pipe. Silencieuse, élégante, la chimère maintint son rythme, intriguée par cette odeur, mais nullement dérangée. Elle restait sage, sans émotion, fidèle à sa réputation, et aux prêtresses de Kesha qu’elle se devait d’honorer. Même si ces étranges volutes ne cessaient de la troubler, formant dans sa gorge un étrange pressentiment...


Dernière édition par Othello Lehoia le Dim 19 Juin - 16:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeJeu 28 Avr - 21:12

Le paysage de Cimmeria a quelque choses que les autres endroits n'ont pas. C'est un lieu que l'on apprécie par son immensité dans la blancheur la plus absolue. Porter un regard sur un tel lieu ne pourrai énoncer une banalité sans nom pour une personne vivant non loin de ses lieux. Après tout pour un habitant de la ville d'Hellas cela était tout à fait banal. On ne voit que du blanc sur le moment, les montages cachant la ville sont recouvertes d'une fine couche de neige qui ne cesse de d'épaissir lentement par la météo qui s'annonçait dans l'immédiat. N'attendez pas un événement extraordinaire à regarder un tel lieu autre le fait que la météo est souvent capricieuse. Le simple fait de vouloir le traverser semblait du suicide rien que par le froid qui s'y prête. N'aller par croire non plus que cela empêche certain voyageurs de s'y rendre pour quelque raison que se soit. Commercial, touristique. Touristique ? La seule chose à voir et se serait uniquement pour la première fois est un lieu pour y habiter. Le froid protège de tant de maladie que les maux naturelle ne sont pas un problème. Pour ceux qui s'y rende et afin de ne pas se perdre est la cité elle-même qui se dressait en plein milieu de se paysage immense, il faut généralement une journée entière pour s'y rendre à pied pour cela qu'il existe maintenant des moyens de transport. Les passeurs se font une joie d'emmener les voyageurs à la cité ou simplement les ramener, bien que ce dernier parcours soit rare pour la plupart des cas. Les passeurs sont en quelque sorte un gain de temps pour une somme respectable, surtout quand l'on sait se que ce voyage rapporte. Se qui pousse donc certaine personne à le prendre quand il s'agit d'une raison commercial. Le temps c'est de l'argent, bien que tout le monde travaille sur ce point de vue il n'y a qu'une seule personne pour ne pas voir d'intérêt à gagner de l'argent rapidement.

Voilà le fait qu'un voyageur peu commun, empreinte aucunement ce transport qui pourtant lui a t'on recommander de nombreuse fois. Ce n'est pas donc la première fois que l'on lui dit. C'est habitué des voyages, un voyageur comme on a rarement l'occasion de voir pour s'aventurer sur cette couche de neige et de glace immense un matin donc la température n'annonçait pourtant rien de bon. Pourtant celui-ci n'avait aucunement peur du danger que représentait la terre glacée de Cimmeria. Il est très bien couvert d'ailleurs comme s'il avait prévu depuis le début qu'il allait se rendre depuis qu'il a quitté la cité Hesperia. Venant d'aussi loin alors que la saison chaude approchait petit à petit celui ci devait lui-même avoir chaud dans ses vêtements qui paraissait épais. Dès qu'il a remarqué que la température environnante baissait brutalement le simple réflexe de se couvrir un peu plus vu immédiat. Il ne fit que peu de gestes et le voilà partie aussi vite qu'il s'était arrêter pour rectifier son confort de voyage. De sa main droite il prit le pan de sa cape entièrement blanche, pour la passer devant son ventre et ainsi le voilà protéger du vent. L'autre main vêtue d'un gant également blanc tenait le bâton d'invocation comme appuie, la capuche restait sur la tête pour cache ses cheveux et surtout ses yeux de la lumière réfléchit par le blanc éclatant du sol, la tête baisser de manière à s'éblouir le moins possible. La traverser allait donc prendre une journée, pas question de perdre du temps à trop risquer sa vie dans la traverser. D'un pas rapide il prenait donc la route de la cité de glace. Seul équipement étant un bâton, ses vêtements mais également un sac de voyage particulièrement grand et semblait remplit de divers marchandise. Ce sont des plantes. Vous allez me dire mais les plantes en question si elle sont en vie vont pourrir. Il ne faut pas s'inquiéter comme cela. S'il devait vous le dire lui-même il s'agit d'un secret de famille pour stocker cette masse de plantes aux multiples usages. Le sac en lui-même avait une couche de vêtement supplémentaire appartenant au voyageur, entre le tissus extérieur et le stock.

Le voyage a travers ses terres mire un peu moins d'une journée entière. Il s'était dispenser de manger le midi pour ne par perdre trop de chaleur et de temps pour arriver avant la nuit. La nuit était particulièrement redouter par tous voyageur s'y aventurant, une raison de plus de préférer le passeur mais il n'en n'est rien. Ce n'est pas la première fois qu'il le fait, en effet, ce n'est pas non plus la première fois qu'il rend visite à des clients préférant ses propres remèdes à ceux des herboriste de la cité. La renommer de sa famille est connu dans le monde entier, la plupart sont des habitués et donc ne font pas commande ailleurs sauf dans le cas d'un achat peut important. On pourrait presque dire que ce voyageur en question vole les clients bien que cela ne soit aucunement son but.
Dès son entrée en ville, il sentait des regards, pour dire il possédait une apparence peu banal et était à pied, rien que ce détail de voir un voyageur à pied faisait parler de nombreux habitants le voyant arriver le soir. La commande peut attendre une nuit, le temps pour celui-ci de prendre repos dans une chambre d'une auberge qu'il prend habituellement en cette cité. L'aubergiste toujours content de voir ce jeune adulte revenir dans son auberge le rassurait, sur le point santé mais aussi sur le point commercial qui continuait pour lui. Demandant chaque fois se qui l'amené dans la cité de glace, le jeune homme qui n'avais que la vingtaine d'année tapait doucement mais fièrement son sac avec un sourire en coin sans pourtant dire le moindre mot. Il prit deux nuits payer d'avance comme à son habitude et monta directement dans la chambre que l'on lui avait confier.

Le lendemain matin on le voyait lever avant tout le monde, mangeant avec appétit par le froid qu'il y avait dehors. Avec un sourire cette fois, il était content de voir qu'il était arriver en forme bien que la nuit était habituellement agité. Inutile d'aller chercher plus loin dans les détails concernant cette nuit là. Bien qu'il fu lever tôt il fallait attendre un peu que le monde se lève. Après avoir manger il retourna dans la chambre pour y aller rechercher ses affaires et partir pour le commerce qui l'amenait ici. Une livraison aussi importante ne pouvait que rapporter gros, cela va lui gagner un mois de travail pour continuer ses propres recherches personnelles sur bien des sujets que l'on ne soupçonnerait pas chez un garçon aussi jeune et qui a la vie devant lui. On ne le soupçonnerait jamais dans une affaire dangereuse et pourtant rien que pour venir ici à pied il y avait de quoi méditer sur la question. Il vérifia que ses plantes allait bien, il les arrosa même, tant que la chaleur de l'auberge était présente pour ses êtres végétales. Il lui fallu une bonne heure pour les ranger comme il se doit. Avant de partir pour la destination finale.

Plante ranger, il s'habilla avec empressement mais toujours aussi bien couvert. Rien n'était laisser au hasard et d'ailleurs sa cape blanche n'avait plus d'utilité que pour lui protéger du soleil qui arrivait à passer à travers la blancheurs réfléchit des murs de la cité. Inconvenante ici c'est qu'il peut attraper mal même s'il se trouve dans l'ombre, ombre quasi-inexistante. Il fini par mettre la capuche sur la tête alors qu'une ou deux mèche argenté n'était visible, le principal était cacher, ses yeux. Peu de personne aime regarder ses yeux et se n'est pas pour un rien. Rien qu'en regardant ses yeux on dirait qu'il est Yorka alors que s'en n'ai aucunement le cas. Ses origines ne sont que le résultat de ses yeux à la pupille fendu d'une couleur grenat caractéristique. Ses pupilles fendu paraissait maintenant normal, ronde avec le peu de lumière qui passait sur son visage. Plissant les yeux une fois sortie de l'auberge il se mit en route d'un pas tranquille. Son épée était toujours à sa ceinture d'ailleurs. Il ne connait la ville que trop bien dont les rumeurs qui circule de personne disparu. S'il venait à en être victime il ne se laissera pas autant faire, quel que soit la personne qui lui fait face.

Tenant fermant Limiria à la main gauche, le bras droit par dessus le sac de voyage sa sangle tenue fermement par sa main droite. Il marchait vite, voulant en finir rapidement, sa cape volait derrière lui de mouvement aléatoire, son bâton ne frappait pas le sol pour marquer un pas régulier. Il fut dépasser par une jeune fille ou se qui semblait être une jeune fille. Le jeune garçon ne put s'empêcher de regarder le dos de la personne et par conséquent un détail qui marque une Yorka dans la population : Ses oreilles, oreilles poissonneux cache un peu par des cheveux aussi argenter que les siens. Elle était accompagné d'un animal qui suivait le même pas qu'elle. La méfiance venait d'elle-même. Que que soit la raison il devait savoir se qu'elle voulait faire par le dépasser sans pourtant vouloir s'éloigner de lui. Ça y est ? C'est son tour de disparaître ? Il redoutait fort ce moment. Il ne pouvait regarder derrière lui pour ne pas attirer de soupçon, savoir si quelqu'un le suivait également pour le prendre en tenaille. Impossible à savoir, il ne peut utiliser sa magie de la Détection terrestre ici, il n'y avait que de la glace. L'avantage qu'il avait par contre c'est qu'elle ne connaissait pas sa destination. Alors par un simple mouvement il changea de rue, se n'était peut-être pas la bonne direction mais il sauvait sa vie, dans cette rue il s'arrêta dans un coin attendant de savoir si la jeune fille continuait sa route sans y prendre attention, ou si elle allait revenir plus tard. Il resta donc un petit moment au même endroit, regardant la rue d'où il venait pour savoir une bonne fois pour toutes se qui redoutait était vrai. Il n'avait plus qu'a prier que non....


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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeVen 29 Avr - 16:44

Hellas était toujours balayée par la neige tombante, et le soleil à travers les nuages donnait enfin signe de vie, éclaircissant le ciel à son maximum, créant ce dôme blanc immaculé si caractéristique d’une journée froide. Parfaitement habitués à ce genre de journée, les habitants n’avaient aucun scrupule quant à la météo, qui, au fond, était parfaitement normale, même si tous espéraient revoir bientôt un brin de soleil pointer entre la grisaille de glace. La bise ne cessait pas de souffler, et fixait la température à un seuil assez froid. La blanche figure s’était souvent demandée comment un touriste pourrait réagir à la rude condition de sa cité, sa météo aussi surprenante qu’hostile, a ses remparts d’argile aussi blanc que la lune ou que la neige sur le sol, et à la brutalités cachée derrière la noirceur de l’ombre d’un mur. La ville était une prison surprenante, à vrai dire. Elle avait déjà croisé certains voyageurs qui avaient mal prit l’air gelé des campagnes, et ne supportaient pas l’étouffante impression que leur conféraient les apparences saintes de la cité. Même si il s’agissait d’un ordre saint, la présence des prêtresses n’arrangeait pas les choses, au dire de la réputation noircis de celle-ci, baignant dans la méfiance, créatrice d’un climat de tension au sein même des cloisons de la ville et des frontières d’un pseudo gouvernement. La yorka s’en apercevait bien : l’œil glacé des dame de Kesha était partout, et surveillait tout le monde, tout individu, ne laissant au hasard que les caprices de la météo.

Les parfums floraux peuvent parfois avoir des conséquences sur les idées, et c’est avec ce tas informe de pensées qu’Othello continuait d’avancer sagement, laissant derrière elle ses traces de pas enlisées dans la neige. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas eut l’occasion de sentir de parfum agréable qu’ils avaient sur elle une drôle d’action, stimulant son esprit pour les plus banales questions. Brûlant ses narines d’un feu coloré, elle marchait à pas ralentis dans le dessein de continuer de s’enivrer de ces délices olfactives avant de prendre part, aux côtés de ses sœurs, à l’office matinale. De toute évidence, Drasha, quant à lui, supportait moins bien ce parfum sauvage. Le tigre, depuis quelques minutes, prenaient des expressions bizarres, entre grimace et visage d’horreur, réprimant sans cesse les éternuement qui se frottaient à son museau humide de félin attaqué par le froid. La nature ne lui réussissait pas le mieux du monde… Il avait beau être un animal sauvage, il ne parvenait pas à se faire aux odeurs de plantes quand elles n’étaient pas séchées et atténuées par le temps, et qu’elles étaient encore brutes, violentes, sorties de terre armées de toutes les odeurs et de leurs armadas de pollen. Le félin finit par éternuer bruyamment, cédant à la tentation, et éclairant du même coup le visage de sa maîtresse par un sourire amusé.

Soudain, quelques mètres plus tard, l’odeur si caractéristique finit par s’atténuer légèrement, et devint beaucoup moins subtile, pour finir, peu à peu, par disparaître. La yorka s’arrêta brusquement, son nez se libérant de ce souffle floral pour s’emplir à nouveau de cette forte infusion marine qui rythmait ses journées dans la cage de verre où elle préparait ses tisanes et ses herbes à infuser, destinées à ses aimables clients. La demoiselle s’arrêta brutalement au centre de la rue, se faisant alors dépassée par de nombreuses personnes qu’elle avait jadis croisée dans cette même artère. Lentement, elle prit plusieurs respirations, s’assurant de l’absence de l’essence qu’elle ne cessait de renifler. Le parfum avait bien disparu. « Etrange … » Se dit elle. D’un geste silencieux, elle retourna son visage, regardant plus bas dans la rue, la balayant du regard dans ses moindres imperfections, cherchant entre les flocons tombants la silhouette disparue du voyageurs aux cheveux blancs de tout à l’heur. Lui aussi s’était volatilisé. C’était encore plus étrange. Elle se retourna cette fois-ci totalement, cherchant à s’expliquer mentalement les raisons d’un tel sort, alors qu’une cloche retentissait de plus haut sur l’allée, venant probablement du Temple.

Ses yeux scrutaient les murs, les longeant, tout en regardant les empreintes laissées sur les dalles enneigées, sillonnant les chemins créés par les passants, espérant découvrir où le clair homme parfumé avait pu disparaître. La blanche finit par retrouver ses traces incrustées dans la pellicule poudreuse, bifurquant soudain de sa ligne droite pour prendre une rue plus escarpée s’échappant de l’artère qui montait jusqu’au temple que la demoiselle avait l’habitude de prendre pour se rendre jusqu’à son lieu de prière. Malgré son visage inexpressif, elle ressentait un étrange mélange de sentiments, liant un soupçon de contrariété à un morceau d’acceptation, et à une pincée d’amusement face à une telle paranoïa. Chercher activement quelqu’un pour une simple odeur n’était pas habituel de sa part, et quelque part, Othello se sentait un brin ridicule de s’être ainsi interrompu dans sa marche, allant même jusqu’à se retourner pour retrouver la présence de ce jeune homme. Ses oreilles ses dressèrent sur sa tête, alors que ces impressions saugrenues eurent pour effet de lui faire baisser la température à ses environs, créant ainsi des irrégularités dans le niveau de la couverture neigeuse. Cet homme n’allait simplement pas au même endroit…A moins voulait-il fuir quelque chose ? Décidemment, la demoiselle pensait de plus en plus… ce n’était pas bon… Mais ce petit jeu était amusant. Imaginer cet homme comme un opprimé pâmait l’orgueil de la demoiselle, s’imaginant comme une assassine sauvage et froide… « C’est paradoxal, mais au fond, n’est-ce pas ce que je suis ? ».

Elle s’apprêta à reprendre sa marche lente, en se retournant vers le haut de la rue, apercevant de ses yeux d’écorce les remparts de son temple où les hostilités semblaient avoir déjà commencées, mettant la chimère dans la position inconfortable de retardataire. La neige prenait de plus en plus dans ses cheveux blancs, augmentant ainsi leur ampleur déjà importante. Néanmoins, elle décida de ne pas rabattre sa capuche, et essaya de chercher des yeux Drasha qui n’était plus à ses côtés. Le félin était un peu plus bas dans la rue, sagement assis devant la rue que l’homme, chaudement couvert, avait emprunté quelques minutes auparavant, sentant certainement le reste de l’odeur qu’il transportait derrière lui. Le torse redressé, posé sur ses pattes arrières, il fixait la rue avec silence et gravité, comme si il hésitait à se déplacer, ou encore qu’il attendait quelque chose. Othello avait rarement vu son tigre aussi patient et concentré. Habituellement, il n’agissait pas avec autant de retenu… Il allait de l’avant. Dans la rue, certains passants le dévisagé étrangement alors qu’ils remontaient ou descendaient la longue artère qui commençait petit à petit à se remplir. Secouant sa cape, la faisant claquer légèrement, la sirène fouetta légèrement sa langue, avant de dire d’une voix parfaitement neutre et suffisamment bruyamment pour attirer l’attention de son compère :


« - Drasha, dépêchons nous. Nous risquons d’être en retard au temple. »

Le tigre comprit rapidement, et remonta en quelques secondes les mètres qui le séparaient de sa maîtresse pour continuer d’avancer à son côté. Ils reprirent ainsi leur route vers le temple proche, mais à une distance néanmoins suffisante pour que le trajet dure quelques minutes de plus. La neige commençait à regagner en intensité, voletant sagement dans un ballet aérien aléatoire et méticuleux, chaque ballerine finissant sa course au milieu des siennes, déjà morte, unies sur le sol pavé, après avoir dansé le moment d’une vie. Hellas, la cité blanche, était vraiment le théâtre d’étranges histoires, aux fins aussi belles que funestes…
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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeVen 29 Avr - 22:11

Il fallait reste aussi calme que d'habitude. Bizarrement ce n'était pas un problème. Le risque de disparition, d'enlèvement serait plus juste n'était que peu probable. Après tout, il se s'agit pas d'un voyageur comme les autres et cela ne s'arrête pas à l'apparence. Il 's'était enfoncé dans la rue qu'il avait emprunté, au vu qu'il y avait un animal, le jeune garçon ne prenait aucun risque. Il attendit quelques minutes avant de rejoindre le bout de la rue pour regarder la soupçonnée poursuivante, elle s'était arrêter également. C'est au moment de cette arrêt que LeBlanc eu un énorme soupçon. Son inexpression total faisait place à une expression qui fit serrer les dents, les grinçant même tout doucement. Son bras droit qui tenait la bandoulière de son sac était maintenant tendue à fond, une poussière noire tournait même autour de lui. Poussière qui n'annonçait jamais rien de bon quand elle était déployé, il ne faut jamais approcher ce jeune homme quand cette poussière est visible. Cette dernière ne tournait plus autour du corps entier mais tournait en spiral, petit à petit vers le bras du jeune garçon tout en augmentant sa vitesse de rotation et enfin un objet apparu dans sa main qui se ferma au même moment. L'objet en question avait une forme cylindrique de couleur noir, une paume ajouter à une extrémité, doucement la garde prit forme, une garde méticuleusement travailler puis vint non pas lentement mais aussi vite que l'on dégaine une arme une lame toujours de couleur noir prit rapidement forme et en décoration une sorte de plante dorée. Cette épée, se tenait dans sa main comme d'une arme tout à fait banal, mais il ne s'agissait pas de Toribrioé proprement dit qui se trouvait toujours dans le fourreau à sa ceinture.

La tension qui montait en lui par cette méfiance justifier, l'apparition de cette épée effraya soudainement un voleur des environ qui le fit retomber ses fesses sur le sol glacé des pierres de la cité. Glace ou pierre recouvertes de glace cela possède une similitude dont on ne se soucie guère. Le Blanc tourna la tête momentanément vers cette personne qui déguerpie rapidement à son regard d'un rouge effrayant. Une fois partie, l'albinos pût rependre son observation avec une grand attention mais toujours avec cette expression qui n'est pas du tout banal sur son visage. Lui qui parait souvent sans la moindre expression quand il voit sa vie en danger on croirait une toute autre personne. C'est terrifiant ce regard qu'il porte sur la jeune fille – qui semblait avoir son âge – s'arrêter et se retourner. Il n'avait pas peur de se faire voir. Il laissa un peu sa tête dépasser du coin du mur entre le blanc et le bleu gelé. Toutes personnes le remarquant dans son coin ne voulait s'approcher de lui. L'épée était déjà assez menaçante pour les habitants du quartier pour qu'ils se fasse tuer par mégarde du jeune adulte. Son œil grenat fixait toujours la jeune fille qui semblait le chercher du regard, lui qui était suffisamment cacher par les passages répété des habitants vivant sans se soucier de qui que se soit. Le soucie n'était bien sûr par le regard, mais l'odeur. L'animal qui l'accompagnait pouvait peut-être le sentir. Mauvais s'était mauvais mais il n'avait pas le choix pour en avoir la certitude de la sécurité de sa propre vie.

Avec cette certitude qu'elle le cherchait il n'y avait pas que l'épée qu'il fallait se soucier maintenant mais un courant électrique parcourant la lame, les arcs électrique se voyait et témoignait d'une tension importante et pas seulement sur l'humeur du possesseur qui ne savait ou placer ses sentiments. Elle regardait un peu plus attentivement. Le réflexe de l'herboriste étant de se cacher le plus possible, derrière le mur alors qu'il ne voyait plus rien sur se qui semblait être son ennemie. Sa main se crispait. Impossible pour lui d'utiliser la magie de la terre. Il ne sait même pas si le sol lui-même est de la glace ou de la pierre. Pierre qu'il pourrait manipuler mais pas ici. Il y avait trop d'épaisseur de glace sur la pierre pour en tirer quoi que se soit. La détection terrestre était encore une fois impossible, de plus il y avait bien trop de monde pour se concentrer sur une personne en particulier. Il n'était pas très avantagé dans cette cité, la foudre et ses épées étaient les seules force qui lui restait donc. Bien suffisant mais trop risquer de montrer son pouvoir unique devant autant de monde.

Les cloches retentissait, les religieuses allaient commencer dans peu de temps leur communion du matin. De changement étrange avait eu lieu au moment ou il se cachait. De la magie. Il y avait une aura magique qui se déployait ici, la source étant étrangement la jeune fille. Limiria aussi l'avait perçu, la pierre d'ambre du bâton d'invocation avait commencée à briller d'un éclat un peu plus fort que lorsqu'il avait utiliser sa propre magie, et se n'était pas la magie du garçon. Elle se faisait soupçon elle aussi. La respiration calme de l'albinos se ne fit plus aussi tranquille mais percevait une légère accélération, la buée chaude en sortait, il avait cesser de respirer par le nez pour agrandir son flux d'oxygène.

Il attendit un peu avant d'apercevoir l'animal juste là dans le croisement de la grand artère et de la rue où était l'albinos. Son cœur battu soudainement fort, stress d'être découvert il se cacha au mieux avec sa propre cape blanche, se camouflant sur le mur, son sac n'étant plus visible soudainement, mais ses yeux, les yeux couleur grenat de l'albinos regardait l'animal, ses pupilles fendu se faisait de plus en plus fermer jusqu'alors sa maitresse l'appela. Il connait maintenant le nom de l'animal, un tigre imposant, Drasha mais elle énonça également le mot temple, l'animal reprit sa route avec sa maitresse pour la suivre.
Il souffla et souffla fortement pour éprouver un certain soulagement pendant qu'il essayait de calmer son cœur qui battait à toutes vitesse. Il reprenait rapidement son calme et avec une rapidité sans égal. Le soulagement fit qu'il lâcha son épée qui se planta dans la glace et fini par disparaître en cette poussière noire menaçant au début. C'était maintenant le moment d'inverser les rôles. En effet aussi bizarre que cela puisse paraître ils avaient la même destination, le suiveur allait être suivi. Il attendit tout de même un peu avant de reprendre la marche. Limiria ne brillait plus du tout et ressemblait à un énorme diamant à l'extrémité du bâton. Il secoua ses affaires et reprit la marche, assez loin de la jeune fille d'ailleurs, il ne la voyait que très peu, une distance nécessaire et il la suivit jusqu'à ce fameux temple.


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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeSam 30 Avr - 15:14

Au bout de plusieurs minutes, le temple fut enfin à porter de la double pair d’yeux de la demoiselle et de son fidèle comparse, tout deux le transperçant de leurs pupilles rondes et noires. Il y avait très peu de gens à ses environs, seules quelques femmes, quelques croyantes qui venaient assister les prêtresses lors de l’office du matin. Le chemin fut assez calme. Ils ne croisèrent personne d’autre… Du moins, ils croisèrent beaucoup de personne, certes, mais très peu d’aussi intéressant que le jeune homme au parfum si brutal, bien que quelqu’un arrière-goût de cet forte infusion résida à nouveau dans ses narines, laissant en leur fondement une empreinte épicée et sauvage qu’elle tenta d’emprisonner dans un souvenir qu’elle pourrait continuer de consulter, se libérant de la pression de l’odeur de l’eau. La yorka avait alors imaginé que la brise devait y être pour quelque chose, poussant l’odeur depuis une rue plus éloignée vers celle qu’elle prenait, où alors le passant avait dû revenir sur l’artère principal qu’il avait déjà arpenté, sans pour autant vouloir vérifier tel ou tel de ces informations. Le retard la paralysait déjà dans ses actions, se retourner de nouveau, ou même ralentir la marche pour mieux sentir le vent la mettrait cette fois ci dans une position bien plus gênante devant ses sœurs, étant habituellement placée dans les premiers rangs. Au dessus d’eux, la neige continuait son tourbillon blanc dans une valse et ne semblait pas vouloir se calmer. La météo promettait ainsi du blanc…

Finalement, ils débouchèrent sur une place recouverte de neige brillante, la pâle lumière du ciel étant reflétée par la poudre gelée qui la rendait encore plus aveuglante. Les maisons y étaient nombreuses, et regroupées, collées les une aux autres, partageant leur couleur et leurs murs pour donner accès à une vue imprenable sur le temple, se dressant droit devant eux comme une roche puissante et inébranlable. Le cloché taillé en pointe ressemblait à une lance perçant le ciel de sa lame de lumière, défiant les dieux eux-mêmes, enveloppé dans la grâce et la beauté de la déesse, qui plaçait tout de même sur elle sa bienveillante bénédiction. Si le bâtiment pouvait sembler menaçant au premiers abords, il n’en était pas moins beau et bien construit, et était un modèle d’architecture dans la cité, valant parfaitement quelques uns de plus grandes maisons de la ville par sa simplicité, son édifice et son soucis du détail. Arrivée devant le temple dans lequel elle passait énormément de son temps, Othello passa quelques secondes à le regarder, le blanc du mur comparable à celui de sa peau ou de ses cheveux, de plus en plus recouvert par une petite couche de neige qui se mêlait aux boucles clairs, rendant le haut de toute sa chevelure humide et la faisant dégager une ambiance odorante marine. Drasha, quant à lui avait nettement ralentit l’allure devant le bâtiment, et marchait bien moins vite, comme pris d’aversion, en cherchant à repousser l’arrivée le plus possible. C’était malheureusement ce qu’il faisait de plus en plus souvent, brûlant d’une haine de plus en plus nourris pour cette caste sournoise.

Une fois devant la grande porte en bois, la demoiselle la poussa légèrement, suffisamment pour s’infiltrer dans l’interstice sombre et froid, dégageant ce parfum si particulier des lieux religieux, cette poussière flottante avec cette arrière goût amer et glacé, gelant les poumons à mesure que l’air était respiré. Une fois à l’intérieur, la température changea brutalement, encore plus froide que celle de dehors, baignant pleinement dans le négatif, et s’y trouvant assez à l’aise pour refuser de remonter, aidée par le toit beaucoup plus haut recouvert d’une importante couche de neige, influençant sur la température de tout le bâtiment. Même si le nombre de fidèles était important, l’isolation en ce lieux était presque nul, et les dames devaient donc supporter des températures très froides années après années, montrant qu’au fond de leurs chétives et froides carcasses de jeunes femmes frêles se cachait une force bien plus grande et intarissable. A peine eut-elle posée le pied sur une des pierres froides qu’Othello leva les yeux pour observer ce qu’il se passait autour d’elle. Les voix qu’elle entendait s’élever dans la nef n’était pas un très bon présage pour ses oreilles pointues… L’office avait de toute évidence déjà commencé, et depuis quelques minutes déjà, creusant encore jalousement le retard qu’elle avait prit. Soudainement, elle se mit à douter. Après l’entrée de Drasha, elle referma derrière elle la porte le plus silencieusement possible, contenant le bruit pour éviter d’être repérée. Habituellement, ses entrées étaient remarquées par la présence de son tigre et par son allure mystérieuse, mais ce jour-là, mieux valait qu’elle se fasse le plus discrète possible.

La chimère resta debout devant la porte, respirant calmement, son visage de verre n’ayant pas bougé d’un pouce alors que ses yeux apercevaient un bout de la pièce où plusieurs de ses consœurs étaient placées, retournées vers le cœur du bâtiment pour suivre la messe se déroulant sous leurs yeux. Soudain, le visage d’une femme, encadré par de belles et longues mèches brunes se retourna vers le sien, la remarquant, et s’approchant discrètement d’elle, sa place au dernier rang lui permettant certaines possibilités que certaines dans aux places les plus proches n’avaient pas. Silencieuse, la demoiselle s’approcha d’Othello, en lui montrant par son expression affolée et gênée que la yorka avait eut raison en se ravisant d’avancer plus. Elles se regardèrent quelques secondes, puis jetèrent quelques regards vers le centre du temple vers toutes ces femmes rassemblées là, s’assurant qu’aucune d’elle ne s’était aperçue de l’absence d’une d’entre elle, le départ d’une autre, et de cette messe basse à l’entrée du bâtiment. La chimère était assez heureuse que ce soit Anou qui l’eut remarquée la première, sentant que si ça aurait été une autre personne de l’assistance, le résultat aurait été tout autre… Mais elles devaient faire vite, la brune allait bientôt devoir rejoindre la place qu’elle venait de quitter, les demoiselles à ses côtés étant connues pour se poser des questions bien trop vite…


« - Othello ! Tu es en retard, tu le sais ?
- Oui.
-Bien… Restes ici, tu ne devrais pas t’approcher plus, tu te ferais trop remarqué… De plus, la grande prêtresse a parlé d’un visiteur qui doit passer ce matin. Tu pourras l’accueillir. Restes ici, et fais toi discrète. Demande à ton tigre de faire de même. On se revoit tout à l’heur. »

Ce sera fait. Pour dire vrai, le masque de givre n’appréciait pas réellement accueillir les visiteurs se présentant au temple, son caractère froid l’empêchant de trouver les personnes en face d’elle intéressantes. Mais elle assumait sa tâche avec sagesse, se contentant d’hocher la tête, et de se déplacer silencieusement sur le côté, se plaçant le dos contre le mur, appelant Drasha, jusqu’ici resté silencieux et allongé par terre par geste de bouderie, d’un simple mouvement de la main. Le félin, l’apercevant, se leva immédiatement, pour reprendre quelques secondes plus tard la même position mais contre les pieds froids de la demoiselle, cachés par de petits souliers, un pan de tissue de sa robe blanche, et les plis de sa capes. Par caprice, elle réchauffa légèrement la température autour d’elle, désireuse de voir la neige dans ses capillaires fondre au plus vite, appliquant sa magie sur une zone délimitée autour d’elle de manière circulaire. Le tigre eut au même moment un frisson, alors qu’il sentait petit à petit les degrés remonter, levant ses yeux bleus vers la main tendue et crispée de sa maîtresse, agissant de sa magie consciemment, ses oreilles se dressant sur sa tête. Il était vrai qu’habituellement, elle baissait la température par geste naturelle et capricieux. Remontrer la température était un acte différent qu’elle appliquait comme tel.

Froide, neutre et silencieuse, Othello restait debout, droite et majestueuse, éclatante de sa froide blancheur, patientant sagement jusqu’à ce que le fameux visiteur arrive, obéissant aux ordres qu’on venait de lui donner. Après quelques minutes, la lourde porte de bois grinça légèrement, avec le mouvement de ses gonds, et la personne qui entrait…



Dernière édition par Othello Lehoia le Mar 3 Mai - 9:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeDim 1 Mai - 11:25

Il n'était pas très loin du lieu de culte qu'il hésitait déjà maintenant rien qu'à cause de cette jeune fille. Le fait de la peur d'être enlever ou de disparaître était du passé. La conclusion à la situation passée en fut que cela n'était se qu'il croyait. Quelque chose l'avait attiré et elle se demandait où il était passé. C'était la seule conclusion possible. Au vu que c'était une jeune fille il pouvait se faire des idées. Mais avec se qu'il montrait était peu probable. Ce que l'albinos avait montré, sa cape blanche, ses quelques mèches argentés, son sac et ses armes qui n'était qu'autre que Limiria le bâton d'invocation dans sa main gauche et Toribrioé son épée dans le fourreau à sa ceinture du côté gauche. Rien que par se fait on pouvais supposer qu'il était droitier.

Avec se qu'il avait montré il était peu probable que l'apparence l'est attirée à lui. Ne cherchant pas à comprendre plus il restait éloigné, discret dans la rue à observer ses faits et gestes. Rien qu'en la regardant, le jeune herboriste pouvait se dire qu'elle était aussi froide que la température ambiante, aussi froide que lui semblerait t'il. Bien que lui soit tout de même quelque souriant se n'est qu'envers ses clients, geste purement commercial, c'est plus agréable d'être accueillit avec un sourire qu'avec un visage inexpressif qu'il possède actuellement. Ses yeux donc la pupille fendu pouvait dire quelques temps soit peu son intéressement pour la jeune fille et ses mystères. La démarche ralenti de la bête en disait long sur l'avis de cette endroit. LeBlanc souriait discrètement dans son coin avant de reprendre une expression tout à fait normal. Comportement étrange de leurs parts alors qu'il se dirige vers leur destination. Alors qu'ils étaient devant la porte de bois qu'elle poussa légèrement pour entrer, l'albinos commença à approcher doucement vers celle-ci. Tenant fermement son bâton il avança alors que celui ci marquait son pas sans faire le moindre bruit en se posant sur la couche froide et blanche, c'est seulement en arrivant devant la porte qu'il s'arrêta de nouveau. Rien que le fait de pense que c'était la matin il valait mieux attendre que les sœurs de la castre local de Cimmeria aient finit leur rassemblement pour la prière du matin. Il avait beau être lui-même un religieux à sa manière, il adressait tout le temps se que l'on pouvait considérer comme des prières lors qu'il utilisait sa propre magie. Néanmoins il y a bien des moments où il le fait par lui même sans que cela soit de la magie. Les multiples dieux auquel il croit, donc deux lui ont accorder protection en lui pretant leur force. C'est ainsi que fonctionne sa propre magie. Il sait d'ailleurs que par lui-même un autre dieu pourra lui adresser sa force. Il sait déjà quel divinité il va vénérer plus que les autres. Rien qu'en pensant à ça, simplement pour passer le temps afin qu'elles finissent leur communion, il regardait le ciel. Oui, il pensait à cette force qu'il allait bientôt choisir lors d'une cérémonie personnelle, une cérémonies comme on en voit rarement d'une divinité propre lui donnant sa force magique. Un rassemblement de magie d'un élément pur et de forte puissance. C'était le cas quand il avait eu ses premier pouvoir. Celui de l'électricité se passa il y a cinq ans, personne ne comprenait se qu'il se passait mais Fuxdir lui avait donné sa force ce jour là, le jour où il perdis ses parents. Voilà pourquoi il se souvenait pas pourquoi il n'avait jamais demander sa force, c'est Fuxdir lui-même qui a décidé pour lui. Fuxdir étant le dieu de la foudre la déferlante électrique de ce jour là provoqua des dégâts dans les bâtiments alentour. La conclusion veut que la prochaine cérémonie ait lieu dans un endroit vide de monde, le berceau de sa civilisation aujourd'hui disparu, les ruines de Taulmaril.

Voilà qu'il avait suffisamment attendu. Il ne s'était passé que quelques minutes mais l'empressement voulait qu'il en termine rapidement pour préparer le voyage de retour le jour d'après. S'il peut le faire aujourd'hui il prendra le passeur cette fois ci. Après tout il a avait envoyer un courrier il y a quelques jours annonçant le prix et le jour de sa venue. C'était ce matin et non cette après-midi, inutile donc de poireauté plus longtemps. Il en avait même complètement oublier le tracas de tout à l'heure avec la jeune demoiselle-poisson. Oui il avait deviné, rien qu'à voir ses oreilles il y avait de quoi se poser des questions dont les réponses venaient toutes seules.
Le jeune homme poussa la porte de bois sans discrétion, le grincement caractéristique ne pouvait que se faire remarquer mais pas pour autant déranger la communion à la porte suivante. Néanmoins il n'avait pas vu qu'une personne l'attendait, sans y faire attention il marcha vers la jeune femme qu'il avait croiser dans la rue, reconnaissable à la magie qu'elle était en train de déployer encore une fois, dont Limiria se mettait à briller soudainement. Le jeune homme ne montra pas son visage tout de suite. Il stoppa sa marche avant d'ouvrir la dernière porte et leva la tête pour regarder la personne qu'il reconnu de suite mais sans afficher la moindre réaction. La seule chose que l'on pouvait voir quand il la regardait était ses yeux, la pupille de ses yeux passant d'une forme ronde terrant à la forme fendue animal qu'elles ont normalement avant de prendre la parole sans distinction de joie ou autre sentiments, juste une recommandation des plus froides et des plus rapides.

Je viens pour la commande adresser au nom d'une certaine Elerinna, qui m'a demandé une commande de plante importante. Je voudrais parler à la personne en question, à une représentante ou à une herboriste de votre castre.



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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeMar 3 Mai - 9:44

C’était un jeune homme qui venait de pousser la porte d’une manière assez bruyante, créant dans l’édifice un grincement strident et sonore qui aurait put, si les voix ne s’élevaient pas déjà dans l’antre du temple, déranger les fidèles qui continuaient tranquillement leur célébration. Celles-ci semblaient ne pas avoir remarqué ce bruit dérangeant et étaient toujours retournées vers le centre de la nef, là où devait se tenir la grande prêtresse, rendant hommage à la déesse, surveillant le bon déroulement de ses louanges de sa place divine. Le chant des prêtresses étaient connus pour être merveilleusement mélodieux, appelant même les anges à les écouter. Il était vrai que ce chœur de femme avait tout pour être beau: entraînées, les dames savait parfaitement leurs timbres, et où le situer dans l’ensemble; Harmonieuses, elles pouvaient chanter ensemble sans le moindre défaut, plaçant avec exactitude leur voix dans l’aire qui leur était réservé; Les plus belles voix étaient prodigieusement mis en valeur, accentuées par le calme des autres, leurs permettant de s’unir pour atteindre les plus hautes notes. Ce chœur était magistral, et parfaitement flatteur pour la déesse, qui disposait ainsi d’une chorale rayonnante d’atouts et de beauté, s’unissant pour une fois dans la pureté du chant, avant de retomber dans de sombres et obscurs secrets... Othello, par ailleurs, était une délicate soprano, dont la voix, même si elle était douce et aigüe, n’avait pas accès à une place de soliste, jugée trop faible pour accompagner les plus puissantes. Mais la marine ne s’en offusquait pas. Son domaine était la mer ; Ne dit-on pas que le chant des sirènes ne s’entendait que sous l’eau ?

Le visage pâle et froid de la jeune femme se tourna vers celui de la personne venant d’entre, l’accueillant par son manque d’expression et cette absence de chaleur qu’elle qualifiait d’habituelle. Que ce soient avec les visiteurs, les collègues, ou même, parfois, les amis, la sirène ne changeait jamais son visage de verre pour qui que ce soit, sauf si les circonstances le lui imposaient. Peut-être était-ce parce que ses sentiments n’étaient pas assez matures, trop précoces, trop neutres pour être montrés, ou peut-être n’en éprouvait-elle pas assez pour les discerner les uns des autres. Ainsi, c’est parfaitement gelée qu’elle observa se présenter à elle un jeune homme, qu’elle ne put s’empêcher de reconnaître comme étant celui qu’elle avait tenté de suivre dans la rue quelques minutes auparavant. Le retrouver ici était surprenant, mais confirmait une de ses hypothèses : il avait bien emprunté la rue qu’elle avait prise, même si, pour une raison obscur, il avait été amené à faire un détour… Peut-être était-ce par sa faute ? Le soupçon d’amusement qu’elle avait ressentit revint quelques secondes, mais s’évapora rapidement, se tuant de lui-même en ne laissant sur son cœur qu’une simple trace amer. Mais que faisait-il là? Était-ce lui le visiteur qu’elle devait recevoir? Drasha, quant à lui, restait allongé, observant cet homme s’avançant, emplissant les environs de ce parfum de nature si caractéristique, entraînant chez le félin plusieurs éternuement.

Sa démarche était étrange, comme son attitude. Bizarrement, il procéda en deux temps pour accéder à la demoiselle. Il avança d’abord vers elle, sans se soucier d’une de ses sœurs, un peu plus loin dans le temple, l’observant du coin de l’œil. Cette vigueur était surprenante, et la femme marine retourna alors soudainement son visage vers lui, avant de se retourner complètement, attirée tant par cette figure mystérieuse que par le parfum de plantes qu’il dégageait. Soudain, il se retourna vers elle, levant brusquement son visage qu’il avait jusque là gardé caché, sans qu’elle puisse comprendre sa démarche, qu’elle pensa venir d’un effet de style pour se cacher, ou garder son apparence secrète. La raison de cette acte vint de lui-même apparaître sous les yeux d’écorce de la jeune femme, découvrant la figure blanche de l’albinos devant elle. L’hybride n’en avait jamais vue de toute sa vie de métisse marine, a part quelques créatures, vivant sous la surface de l’océan, cachées des yeux impures du monde extérieur. C’était peut-être cet écart qui les avait préservés? Quoiqu’il en soit, Othello fixait toujours l’homme en face d’elle, le visage vide de toute expression comme celle qu’il avait sous les yeux. Nullement étonnée, la chimère ne pouvait s’empêcher de le fixer dans les yeux qu’il avait rouge, ces deux globes sanguins à la pupille étrangement taillée. Elles lui faisaient penser à deux épées, à la lame acérée, prêtes à fendre l’air pour fondre sur le monde qu’il avait devant ses orbites, ou à deux lances, aussi pointues et dangereuses que le pire des venins, perçant du regard quiconque oserait les regarder un peu trop longtemps… Cependant, la demoiselle n’était nullement attaquée par ce regard aussi aiguisé soit-il, restant de marbre face à ces traits étranges et intrigants. Particulièrement intéressant, elle ne pouvait en détacher son regard comme un enfant qui voit pour la première fois quelque chose de merveilleux.

A côté d’eux, Drasha ne faisait aucun mouvement, et restait allongé en bon félin obéissant, bien qu’il eut levé la tête vers cet intriguant. Il était vrai que se présence avait tout d’étrange. La prêtresse n’avait rejoint l’ordre que quelques années auparavant, et elle avait pourtant souvenir que les visites faites au temple n’était souvent faites que part de possible bienfaiteurs, ou certaines personnes liées aux sœurs de manière plus ou moins clair. Dévisageant encore plus l’homme qui se tenait devant elle, son esprit se laissait aller à quelques suppositions… Il était évident qu’il n’était pas très vieux, son visage ayant encore la vigueur d’une figure d’adolescent, et la force d’une carrure d’adulte, cette étincelle d’entre deux âges, deux périodes où toute une vie se décide - tout au plus quelques années de plus qu’elle, bien qu’il ait l’air d’avoir à peu près son âge. Ceci indiquait qu’il n’était probablement un de ces vieux barons scélérats, tentant de s’attirer quelques bonnes faveurs des membres de l’église en échange d’une poignée de métal brillant délicieusement scintillant, s’entrechoquant en une symphonie maladroite. Les disciples de Kesha souhaitant rejoindre l’ordre ne pouvait être que des femmes, or il était évident qu’il n’en était de toutes évidences pas une. Elle pu ainsi rayer cette possibilité également, diminuant ainsi de manière presque complète le nombre de proposition que son esprit grisé par l‘odeur de plante et de mer pouvait lui faire. Il ne pouvait s’agir d’un admirateur non plus, sinon il n’aurait pas eut cette attitude, et ce visage inexpressif. Mais alors, que faisait-il là? La demoiselle l’observa attentivement ouvrir les lèvres pour délivrer froidement son message, débitant son texte avec une rapidité prodigieuse.


- Je viens pour la commande adresser au nom d'une certaine Elerinna, qui m'a demandé une commande de plante importante. Je voudrais parler à la personne en question, à une représentante ou à une herboriste de votre caste.

Jugeant le caractère chaleureux du message qui lui était adressé, la sirène se dit qu’au moins elle n’aurait pas à s’embarrasser en fausses convenances. Alors c’était donc ça, il s’agissait d’un herboriste… Bien qu’elle conservait son visage de marbre, un nœud se formait petit à petit dans sa gorge, prise d’une étrange sensation qu’elle ne saurait décrire. Leurs grande prêtresse avait nécessité les capacités d’un herboriste, apparemment étranger à leur pays pour une commande spécial… La chimère était également une herboriste, renommée dans sa ville qui plus est, dont les mixtures et les conseils faisaient miracles chez une presque totalité de ses patients, il était légitime que la blanche se demande pourquoi elle ne lui avait pas demandé ceci… Il était vrai que son domaine d’action et de recherche constituait principalement les plantes marines, les algues, ou les plantes chlorophylliennes poussant aux environs des mers et des rivières. Les besoins d’Elerinna devait certainement concerner des végétaux ne correspondant pas à ses caractéristiques…. Piquée par une flèche de jalousie, la demoiselle continuait de se demander pourquoi, sentant naître en elle un pointe de rivalité, qu’elle tenta de réprimer presque immédiatement, n’appréciant pas ce genre de sentiment, qui plus est envers un confrère, en se référant au cas présent. Elle s’intéressa donc de nouveau à la question, plus attentivement, à la demande qui avait le mérite d’être clair. Correspondant à celle-ci, elle s’empressa de répondre, sortant de son silence pour prendre la parole de sa voix clair et neutre, vide de tout sentiment.

- Notre grande prêtresse est actuellement en train de célébrer l’office du matin, et ne peut pas vous recevoir. Je me nomme Othello Lehoia, herboriste d’Hellas et prêtresse de l’ordre, et représenterais la grande prêtresse pendant son absence. Si vous avez quelconques demandes, adressez vous à moi.

La femme-poisson restait droite, et avait formulé sa phrase naturellement, espérant la rendre le plus clair possible, espérant en finir avec cette discussion, même si cette rencontre avec un membre de sa profession l’intriguait et l’intéressait quelque peu, percée par les yeux rouges d’un albinos. Habituellement fermée à toutes visites, celle-ci commençait à piquer sa curiosité. Respirant calmement, la yorka resta presque immobile, gracieuse statue de verre, ses cheveux humide dégageant un parfum marin, attendant la moindre réaction à déceler chez ce jeune herboriste.
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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeJeu 5 Mai - 12:22

Ce n'est pas avec une entrée aussi bruyante qu'il allait déranger qui que se soit. Cela n'avait aucune importance. Leur timbre de chorale de prière ne baissait pas d'un pouce et l'albinos restait ignoré jusqu'à un certain point. Il y avait une personne qui semblait devoir le recevoir. La même jeune femme qui avait un comportement étrange et soupçonneux. En aucun cas il ne faisait part qu'il la reconnaissait. Quelque soit le regard aussi froid que l'air ambiant que ses deux là s'échangent, Le blanc ne montrera rien. A croire presque que ses atomes crochus qu'ils ont pourrait avoir un certain lien qui les rassemblerait. Ami ? Plus que ça peut-être ? Il a beau être la pour le travail le jeune garçon n'est pas au point de faire quoi que se soit pour attirer une jeune demoiselle à lui. Ici c'est différant. S'il n'y avait pas eu cette confrontation tout à l'heure se serait le cas mais ici et maintenant il ne faisait que la regarder dans les yeux. Ses yeux de grenat à la pupille féline fixait ses yeux aussi noir que le néant ayant les même attrait envers l'un que l'autre, c'est à dire aucun. Le regard quitta ce regard pour regarder l'animal qui lui servait de compagnon, cherchant presque à l'intimider, se demandant si cela allait marcher, ce regard que l'on aime pas croiser, un regard de méprit comme on en a jamais vu, un regard qui en disait long sur le jugement qu'il portait sur ses deux là.

Il retourna son regard sur le jeune femme qui semblait ne pas avoir peur d'un regard qui vous tuerai si ce n'était pas qu'un simple regard. Il arrêta de la regarder se présenta et énonça sa venue ici. Le moment pour lui de se montrer dans la totalité était arrivée. Il leva sa main droite pour enlever d'un simple geste sa capuche du tissus blanc de sa propre cape de voyage. Il rouvrit le regard qu'il avait fermer un instant. Parler n'était pas un problème, articuler encore moins, la langue que tout le monde parle est relativement simple, il pouvait débiter un texte important sans le moindre ac-coup, après tout, c'est comme cela qu'il arrive à prononcer une langue que rare son les personnes qui la connaisse, encore plus rare ceux qui la parle encore plus rare ceux qui arrive à prononcer chaque mot de cette langue qui ne sortira pas encore aujourd'hui. Il n'a rien à se dire à lui-même qu'il puisse cache d'une voix haute à partir de cette langue oublier. Il n'avait rien d'accueillant à entendre se qu'il avait à dire en se présentant. Mais dans un but commercial il faisait de son mieux, il ne s'agissait pas d'agresser qui que se soit ici, surtout qu'il était seul. Il savait pertinemment qu'il n'y avait que des femmes ici, pour cela qu'il parlait au féminin quand il parlait d'une personne à rencontrer ici. Ce n'est pas non plus la première fois qu'il vient ici par contre c'est bien la première fois qu'il la rencontre, elle. Cette jeune femme ne s'était pas montrer avant, sinon il s'en souviendrait, un visage pareil ne s'oublie pas. Ce visage cachait une chose que l'herboriste connaissait pertinemment. Tel qu'il allait se présenter une fois après avoir entendu son nom, nom qu'il n'avait jamais entendu auparavant. Ayant annoncer qu'il verrait se présenter à la grand prêtresse en priorité celle ci était occuper à l'office du matin. Voilà donc la représentante de celle ci, la dénommée Othello était une herboriste d'Hellas et également une prêtresse, une pierre deux coups s'il ont pouvait dire.

Je me nomme Duscisio Balibe. Herboriste de renommé de la cité d'Herperia. Il semblerait que quelque chose vous ai empêcher de participer à cette office pour vous trouver ici. Enfin passons, cela ne me regarde pas.

Elle allait savoir pertinemment qu'il se souvenait d'elle, faisant part de cette rencontre peu attrayante, d'une voix qui l'était encore moins, sentant un peu de mauvaise humeur dans la voix alors qu'il ouvrait son sac alors qu'il parlait sans la regarder en face. De son sac une paroi de bois, un petit coffre de bois qui avait une forme ronde sur le côté extérieur, plat sur sa hanche dans une couche de vêtement placer pour protéger la commande. Une cape de couleur noire tomba du sac. L'albinos tenait d'une seule main le coffre qu'il portait maintenant devant son abdomen, la main droite qui se tendit vers cette cape alors que de la poussière noire sortait de sa manche pour aller en dessus de cette cape, quelque chose était apparu sous celle-ci, une chose pointu ressemblant à une lame leva le tissus pour qu'elle soit à portée de main sans que son possesseur n'ai à se baisser, une fois cette cape en main, la lame avec déjà disparu, la poussière noire tournait quelques secondes le temps de la ranger dans son sac qui paraissait maintenant bien vide. La poussière disparu et le bras droit tenait maintenant le coffre pendant que le bras gauche posait une main dessus prêt à l'ouvrir d'une minuscule clef de fer. Il continua d'une voix un peu plus lente pour bien se faire comprendre.

La commande demander par votre prêtresse est à l'intérieur. Par contre je vais devoir alléger la commande. Passant de sept cent dias à quatre cent par les plantes que je n'ai pas apporter. La commande comportait des ingrédients de poison. Par simple principe je n'en n'ai pas cueillit, il n'y a rien donc à ma connaissance qui puisse faire de poison dans ce coffre qui fait parti du prix pour arrondir la note. Maintenant si l'on peut régler cette affaire ailleurs que sur la palier de la porte je vous suis.

Une chose est certaine, le prix de la commande paraissait important, autant que la commande elle-même. Dans ce petit coffre faisant la taille d'une caisse de stockage, haute de cinquante centimètres. A se demander presque comment il a fait pour transporter cela de Herperia une fois qu'il avait tout trouver. Le coffre en lui-même ne coutait que très peu, se devait le vendre en même temps pas simple fait de l'air ambiant qui tuerait les plantes endormies par le froid et les rendrait inutilisable, enfin dans une certaine limite à les apporter dans un lieu assez chaud pour les faire sécher comme la pratique est courante ici par le froid qui cours tout le long de l'année. Il attendit maintenant que cette jeune femme le conduisait dans un endroit un plus approprier et également qu'elle demande comment elle devait régler l'affaire.


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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeMer 11 Mai - 16:27

Les secondes commençaient à ralentir cruellement, alors que le sable contenu par le sablier du temps coulait de moins en moins vite, se figeant presque dans sa prison de verre. La dimension, l’ambiance, tout semblait creux, vide. Le froid, régnant dans l’édifice, étrangement disparut dans un certain périmètre, semblait vibrer sous le poids des voix féminines, résonnant immortelles sous la voûte enneigée. Le regard pointu qu’elle recevait depuis quelques secondes, cet échange visuel ininterrompu sonnait bizarrement : plus qu’un simple coup d’oeil de politesse, les deux êtres se toisaient. Tout du moins, c’était cette sensation que les minutes soulevaient chez la marine demoiselle, qui n’avait pas bougé d’un millimètre, alors que de son côté, Drasha avait reposé sa tête animale sur le sol, dans un geste de fatigue et d’ignorance. La tension qui se créait petit à petit était de plus en plus palpable pour la chimère, transpercée de part en part par une lame noire, dans un Océan grenat. Ses paroles flottaient toujours en l’air, de petits mots simples qui ne trouvaient pas encore refuge. C’était cette terrible impression qu’elle enferma dans son être, cette impression de solitude, de pure amertume, se déversant dans sa gorge comme un liquide salé, en brûlant ses parois, et découpant la chair par son goût piquant. La jeune femme à mesure qu’elle sentait passer les secondes à ses oreilles démesurées, commençait à les compter, se raidissant légèrement par une faible tension qui s’emparait d’elle, son visage blasé ne laissant échapper aucune mimique. Ce visiteur étant un être réellement mystérieux… Le hasard prend parfois d’étrange décision dans ses jeux tumultueux…

Soudain, l’albinos lui parla, détournant son regard pour se présenter à son tour. Elle avait d’ors et déjà compris qu’elle s’adressait à un collègue. Cependant, une fois son nom acquis, elle ne pu s’empêcher de bouger légèrement son sourcil, d’un simple mouvement de surprise, et également une aide pour sa mémoire brumeuse mais affûtée, titillé par le nom qu’elle venait d’entendre. Balibe… D’où connaissait-elle cette appellation ? Othello ne réagit pas de suite, laissant à plus tard, l’appel de ses souvenirs, les mots continuant de s’échapper des lèvres qu’elle avait sous les yeux. Ainsi venait-il de la cité d’Hesperia. Pour tout dire, elle ne s’intéressait en rien aux connaissances des autres pays, et elle était bien incapable de la situer sur une carte, ne la connaissant que de nom. N’ayant encore jamais voyagé, et ne comptant pas à le faire de si tôt, elle décida de ne rien demander, et elle ne demandait pas à le savoir. Plus les paroles filaient, plus le ton de cet homme semblait froid, distant, presque méchant, aussi rêche et écailleux que sa peau de poisson une fois plongée dans l’onde marine. Ses yeux étaient devenus fuyants, accourant vivement sur ses occupations, un sac de toile renfermant quelque chose de plus massif. Ce timbre devenait de plus en plus méprisant envers la blanche figure, restant de marbre face à une quelconque tentative de témoignage, bien qu’elle en comprenne l’ampleur en son for intérieur. Ainsi l’avait-il remarqué plus tôt ? Au fond, cela n’avait rien d’étonnent, et elle n’en fut pas le moins du monde affecté. Seulement, la voix employée était tout autrement marquante, et elle garda cette mémoire comme une rancœur, commençant à ressentir ce que l’on peut appeler de la méfiance, et une sorte de mépris vexé. La réaction fut d’autant plus brutale que la température alentour juta rapidement, n’employant que quelques secondes. Renfrognée, le masque de givre se tu, toute envie de parler ayant quitté sa conscience.

Alors qu’elle continuait de le fixer, toute neutre qu’elle était, la demoiselle le vit sortir lentement de sa charge une imposante boîte de bois, le récupérant d’une méthode peu orthodoxe. Ce qui était évident, c’était la magie utilisée à ce moment précis. N’importe quel individu aurait compris qu’il y avait un enchantement en jeu quand la cape se souleva lentement, alors qu’un long et fin filet d’une poussière fine et noir se déversait en sombre rivière de sable d’un bras de l’amical albinos. Cette sorte de magie était inédite pour les obscurs yeux de l’hybride, qui fixait cet intrigant spectacle de son visage toujours aussi expressif. Le tigre semblait lui aussi perplexes, regardant ce phénomène de ses yeux complices, ne pipant rugissement, allongé sur le sol froid. Ces petites particules semblaient, d’une certaine façon, animée par une grande force, avant de se matérialiser sous le morceau de tissu, prenant la forme de ce qu’elle jugea être une arme longue et effilée, comme une lame, remontant le vêtement lentement, jusqu'à ce qu’il soit à porter de la main de son propriétaire. L’outil disparut peu après, laissant pour seuls souvenirs de lui quelques éclats noirs flottant lentement dans l’air ambiant, entouré par cette même et étrange poussière, bizarrement animée, semblant être faite de l’ombre elle-même. Fidèle à sa personne, Othello ne laissa rien filtrer sur son visage calme, se contenta de regarder le nommé Duscisio ouvrir lentement la boîte, libérant au passage une nouvelle vague de son parfum brut et doucement ciselé de notes forestières.

Le jeune homme se remit à parler rapidement Expliquant le soucie d’ordre financier et moral qui se fut imposé à lui, la nature de la demande ne correspondant pas à ses mœurs. La somme qu’il demandait était relativement importante pour ce que la boîte devait contenir. Mais étant elle aussi issue de ce milieu, elle n’eut pas de mal à comprendre que ces denrées puissent êtres bien chers, la nature valant parfois bien plus que toutes les choses que le monde leur a fournis pour se développer. La jeune femme fixa à nouveau le commerçant de ses pupilles dilatées alors qu’il achevait sa phrase. Payer ne serait pas un problème pour elle, cela ne représentait pas une très grande demande pour les coffres-forts de la confrérie. La jeune femme fut plus amusée quand elle entendit que la commande n’était pas complète, jusqu’à ce que le sentiment disparaisse presque immédiatement. Son esprit ne su pas réellement ce que cela voulait dire, et hésita quelque secondes entre une conscience trop pure, où un manque de respect à son ordre. Finalement, elle opta pour aucune des deux propositions, se faisant une raison pour cet affront, décidant de ne pas avoir à éprouver de la colère alors que ses sœurs n’étaient pas loin, et qu’elle avait déjà manqué la prière dans la matinée. Le nombre d’empoisonneuses au sein de la caste était après tout non négligeable, et la potion finale serait tout de même prête pour son néfaste dessein. La réaction de la grande prêtresse, quant à elle, resterait l’affaire de la pure marine quand elle allait devoir le lui en parler.

Marquée par une certaine froideur qui s’emparait d’elle à cet instant, décidant de répondre à la mauvaise humeur par son être même, elle se renfrogna un peu plus, et ne répondit point. Le verre de sa figure n’avait toujours pas bougé, mis a part quelques battements de cils, d’un but purement médical. Il lui fallait maintenant convenir à ce que cet homme avait demandé, et le recevoir ailleurs. Il était vrai que le vestibule n’était pas l’endroit le plus adéquat pour ces rendez-vous d’affaire, et cela semblait être un geste assez rustre. L’église était un lieu vaste et grand, mais où allait-elle pouvoir le mener pour achever l’échange de bon procédé ? Il lui fallait également récupérer l’argent… Intérieurement, elle commença à dessiner un itinéraire de tous les endroits où elle devait se rendre pour satisfaire au jeune homme, et conclure cet entretien, ce qu’il semblait également souhaiter au simple ton de sa voix. Silencieusement, et lentement, elle se retourna, et commença à s’éloigner vers le fond de la nef, sa cape blanche flottant délicatement au-dessus du sol. Arrivée vers une petite porte en bois, elle se retourna et regarda l’albinos, lui faisant comprendre avec un léger geste de la main qu’il était prié de la suivre. Elle passa ensuite par un long couloir blanc, entrant dans l’aile hospitalière, où de nombreux malades étaient actuellement en courts de traitement, trouvant soin et chaleur dans ce lieu sacré. Les potions et antidotes de la marine servaient souvent en cet endroit de silence et de soin, mais pour les quelques cas désespérés qu’il leur arrivait de recevoir, seule la dernière onction était charitable. Après quelques secondes, elle s’arrêta devant une petite salle où se trouvait pieusement un peu de mobilier, et où les fenêtres hautes donnaient suffisamment de lumière à la salle pour la rendre amicale, sans pour autant offrir une vue sur l’extérieur. Ce cabinet avait été installé pour quelques visiteurs de passage.

S’arrêtant devant l’entrée de ce boudoir blanc, Othello fixa l’albinos quelques secondes, avant de lui proposer d’une voix neutre et claire :


- Voici un lieux où vous vous sentirez plus à l’aise. Je m’en vais chercher de quoi vous payer pour votre service. Si vous le désirez, vous pouvez rester ici.

Elle ne désira pas préciser qu’il pouvait la suivre, le lieu où elle allait se rendre étant la cellule de sœur qu’elle occupait, où elle gardait quelques pièces d’or pour la nécessité. Laissant, selon elle, cette option sous-entendue, elle se retourna de moitié, prête à prendre la direction de sa ‘chambre’, attendant de sa figure de glace ce que voulait faire l’herboriste, alors que Drasha, lui, c’était posté à l’entré de la salle, fixant l’albinos de ses yeux aussi clairs que menaçant. S’il choisissait de rester, il resterait avec lui, comme il avait coutume de le faire avec les visiteurs laissés seuls… Posant une de ses fines main sur la porte, Othello resta ainsi à le regarder, s’attendant à ce qu’il souhaiterait lui répondre, restant silencieuse et inexpressive, fidèle à elle-même, à la figure de givre qu’elle avait toujours été, intriguée, conservant au travers sa gorge ce même goût amer...
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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeJeu 12 Mai - 13:35

Les deux Blancs se dévisagent dans une atmosphère peu accueillante. Faut-il chercher en quoi cela est le cas avec se qui s'était passer dans les rues les questions étaient inutile. Entre le regard grenat et le regard noir ont avait du mal à savoir qui était le plus mal à l'aise des deux. Dans tous les cas et si cela s'annonce mauvais, Duscisio pourrait paraitre perdant dans une situation dans laquelle il se trouve. Il se situe dans l'enceinte même d'une castre entière comment ne pas voir le désavantage qu'il possède. C'est en connaissance de cause que l'albinos parait dans un calme des plus impressionnants. C'est également en connaissance de causes qu'il regardait bien autour de lui pendant qu'il sortait son coffre de bois, d'un simple regard il faisait l'allusion à une sortie ou que se soit par n'importe quel moyen. Afin de régler les affaires, sentant simplement un maigre danger en étant dans cette bâtisse immense, il demanda à être dans un lieu un peu plus confortable pour régler l'affaire, rapidement, sans avoir d'ennuis avec qui que se soit qu'il pourrait en avoir rien qu'en entrant ici. La jeune femme, Othello, commença la marche après avoir semblablement réfléchit au lieu en question. Elle s'éloigna au fond de la nef faisant part d'un geste de se faire suivre alors qu'il cherchait la bonne position pour tenir son coffre sans à avoir le remettre dans le cas à présent totalement vide si se n'est les quelques capes et vêtements qui s'y trouve.

La suite du chemin qu'ils prenaient fut un long couloir blanc. Se disant que la dernière fois il n'eut à parcourir les lieux, la grande prêtresse n'ayant qu'à demander à l'une de ses suivantes d'apporter l'argent pendant qu'il discutait de l'affaire en douceur. Rien que d'y penser la dernière fois cela faillit mal se passer par le manque de plantes. Espérant que cette fois ci il n'y aura de complication à cause de ce détail il avançait sans se soucier plus ou moins du danger qui le guettait dans cette bâtisse, dessinant de mémoire le chemin à prendre dans le cas ou allait devoir le faire seul pour en sortir sans encombre. Il ne se passa que quelques instants avant de se trouver devant une salle de petite taille avec peu de meubles et d'où la fenêtre la plus basse laissait voir les maigres nuages que l'on pouvait essayer de différencier du ciel bleu au vu qu'il n'y avait pas une seule once de bleu par le temps qui courait. Enfin cela ne le gêne pas vraiment, le manque de soleil dans cette endroit le mettait un peu plus à l'aide et lui évitait certaine chose assez fâcheuse quand on possède sa nature de peau et sa fragilité dédier aux trois astres lumineux que l'on voient habituellement dans le ciel infini. Néanmoins les nuages entre la couleur blanc et gris laissaient la lumière passer pour que l'on voit se que l'on fait dans cette pièce, se qui veux dire pour l'instant pas grand chose. Duscisio entra donc dans la pièce en question ressemblant à une petite prison spacieuse qu'à un cabinet, néanmoins c'est toujours mieux que des toilettes.

La jeune femme ne le suivant pas dans la pièce énonçant d'une voix clair mais sans sentiments que c'était un lieu à se sentir un peu plus à l'aide en attendant qu'elle allait chercher de quoi le payer. Elle offrait autant le choix de rester ici que de la suivre mais vu la situation il ne semblait pas avoir trop le choix, porter un coffre aussi imposant pendant une journée entière ou deux dans un sac en bandoulière se n'était pas difficile mais le porter à bout de bras c'était autre chose.

Je vous attend ici, mademoiselle.

Il resta donc dans ce cabinet et posa le coffre en question sur l'une des chaises pour se libérer les bras. Il étira ceux-ci tout en les faisant craquer pour son plus grand bien. Le bruit d'os et son détournement de regard lui fit remarquer que son animal était encore ici. Il l'ignora de début et marchait en rond d'un pas lent dans la pièce. Le regard qui était poser sur lui ne lui plaisait guère. Ce n'était pas un regard humain mais il le sentait. Il n'aimait pas ce regard poser sur lui comme s'il était surveiller au moindre de ses gestes. Sensation qui le met quelque peu mal à l'aise alors qu'il n'était là que pour affaire. Mais il lui vint de chercher son nom dans sa petite mémoire, de l'animal qui le regardait, clair mais menaçant comme si l'entrée était une cellule ouvert et que le garde pointait une arme pour qu'il ne sorte pas. Se sentir plus à l'aise avait t'elle dit mais avec son compagnon qui le regardait ainsi il n'y avait aucune raison de l'être. Il n'avait rien fait de mal à la base mais avait assez eu peur de ses deux là en les croisant tout à l'heure. Dans le souvenir de cette rencontre peu chaleureuse il se souvenu du nom et put répondre à ce regard qu'il croisait quelques secondes avant de soupirer et de lui parler.

Inutile de me regarder ainsi cher Drasha. Mes intentions sont bonnes seulement si les vôtres le sont. Je ne vous ferai aucun mal tant que ma vie n'est pas en danger.

Sa voix marquait tout de même son manque d'aise qu'il possédait avec ce regard sur lui, sa voix lent à la limite de parler dans sa langue natal mais l'envie de se faire comprendre étant là pour parler à cette animal donc il n'est même pas sur qu'il le comprenne en parlant normalement.
Toujours debout il attendait le retour de sa maitresse, une main sur la paume de son épée comme pour tenir son bras tombant et l'autre tenant toujours son bâton en main il regardait un peu partout pour éviter de croiser celui de l'animal. Impatient en quelque sorte de partir d'ici il tapait lentement du pied sur le sol de pierre.


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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeSam 14 Mai - 20:46

« Je vous attends ici, mademoiselle. » Silencieusement, la jeune femme hocha la tête, et se dirigea vers le couleur lumineux et froid. Son pas lent et léger heurta délicatement le sol, à mesure qu’elle tapissait de ses pieds les longs couloirs déserts. Le geste du jeune homme était parfaitement prévisible, et tout à fait normal, en considérant le poids qu’il avait à transporter et son volume imposant. L’hybride n’avait pas vraiment pris le temps de considérer l’objet avec attention, mais il lui avait semblé qu’il ne s’en accommodait pas avec les plus grande des aises. Il serait probablement beaucoup plus à l’aise dans le petit cabinet qu’en marchant dans les couloirs à la recherche d’un quelconque moyen de paiement. Elle savait parfaitement où elle allait trouver cet argent, et serait bien plus rapide de part elle-même. Dressant un peu plus ses oreilles visqueuses dans un étrange bruit humide, elle reconnue avec attention les différents bruit qui émanait des longs passage, s’assombrissant de plus en plus à mesure qu’elle rentrait plus profondément dans le bâtiment. Les pattes de velours de son félin et leurs sons étouffés et brefs n’étaient pas audibles, seuls l’échos de souvenirs quotidien de ces sons restaient enfermés dans l’esprit de la jeune fille, les imaginant sans les entendre. Drasha était resté en compagnie de l’herboriste probablement… Elle n’avait aucunement besoin de le lui demander, c’était devenue une habitude pour lui de surveiller les étrangers qui pénétrer dans le temple. Peut-être désirait-il surveiller les pures âmes qu’il contenait? Un sourire léger s’inscrit quelques secondes sur le visage de la demoiselle, se souvenant de la puissante sensation d’oppression que son tigre pouvait générer.

Finalement, elle finit par atteindre une petite porte de bois, similaire à une douzaine qui se trouvait dans le même couloir. Othello connaissait parfaitement la salle qui se trouvait derrière, puisque c’était la sienne. C’était la cellule qu’on lui avait attribué à son arrivée pour qu’elle puisse en faire sa chambre. Elle n’était occupée quotidiennement, et d’ailleurs, la marine ne passait que très peu de temps à l’intérieur, passant son temps dans sa boutique de plantes, dans les rues, avec ses sœurs, ou, dans certains moments dans les profondeurs de la mer de glace, où parfois l’ombre d’un poisson bien étrange aux traits de chimère glissait silencieusement entre les courants. Poussant la porte qui grinça dans un déchirant soupire, la demoiselle rentra silencieusement, découvrant la petite salle dans l’état même où elle l’avait laissé. Plutôt maniaque, le sol, les murs, jusqu’à la petite étagère, tout était merveilleusement propre, et respirait le frais. Aussi froide que gracieuse, elle se dirigea vers un petit coffre, posait dans le coin de la pièce, fait de bois sombre, et légèrement craquelé. S’agenouillant devant lui, elle l’ouvrit silencieusement, observant les objets qu’il contenait, avant de saisir ce qui semblait être une bourse. Considérant quelques secondes le nombre de pièce qu’il contenait, elle achevait de se dire que le compte y était certainement. Aussi simplement qu’elle était entrée, elle ressortit, posant au passage sa cape sur son lit, dévoilant sa pure robe blanche. Aujourd’hui était son jour de prière au sein du temple, et elle n’aurait donc pas besoin de ressortir avant quelques heures. Ainsi, elle repartit vers le cabinet.

Se rapprochant de plus en plus de la petite salle, il lui semblait entendre un bruit lent et régulier, comme quelque chose que l’on tapait contre le sol. Ceci émanait de la pièce, qu’elle discernait du bout du couloir, ainsi que le corps volumineux et puissant de Drasha, imposante masse dans l’encadrement de la port, laissée ouvert. Le félin semblait parfaitement immobile, et serein. Othello s’imaginait son visage, ses yeux de verre posés sur Duscisio Balibe, et son oppressante présence d’animal muet, incapable de penser. Ses pas légèrement audibles finirent par franchir le périmètre accessible à l’ouïe du chat rayé, qui finit par se retourner, présentant son visage affectueux à celle qui l’avait sauvé. Sagement, il attendit que la jeune femme vienne plus près de lui, avant de lever ses puissantes et sauvages pattes, pour se diriger vers elle. L’hybride, s’arrêta quelques secondes à côté de lui, lui caressant amicalement le sommet du front entre ses deux oreilles, avant qu’elle ne se dirige de nouveau vers l’ouverture de la porte, reparaissant sous les yeux rouges de l’albinos. L’origine du bruit ne fut plus un mystère, soudainement. Elle aperçut presque immédiatement les mouvements de pieds de l’herboriste, avant même sa posture chevalière. Il tapait le sol dans un geste nerveux, déployant son impatience dans toute sa splendeur. Il n’avait peut-être pas envie d’être là… Il était vrai que le temple pouvait être un endroit oppressant, presque étouffant, tant l’ambiance était particulière, enfermant entre quatre murs les âmes, prisonnières de barrière inaccessible, retenant jusqu'à la moindre particule d'espoir. Les prêtresses, sous la main de la déesse, en avait fait leur palais, conquit par leur grandeur et leur beauté. Mais pour un être, un voyageur volontaire ou égaré, que penser de ce lieu où la blancheur de l'esprit n'avait d'égal que la pureté des murs?

Remontant les yeux, elle s’aperçut de son attitude. Une main sur la garde de son arme, une autre sur son bâton de marche, comme si il était prêt à s’en aller. C’était une posture bien caractéristique, commune chez tout un chacun, cette impression de départ soudain, cet empressement, visible sur le corps entier préparé pour ce départ. Othello resta quelques instants debout devant l’herboriste, avant de tendre une main vers une table et quelque chaise se trouvant là. La pièce avait été très bien pensée par ses sœurs, et pouvait servir a bien des choses. Régler quelques malentendus, proférer des soins à des patients assez forts pour se soutenir ou atteint de maladies passagères, simplement discuter entre deux messes, entre prêtresse de la toute-grande déesse, ou encore lors de rendez-vous d’affaire, le mobilier était idéale. Une simple table en bois grossièrement taillée, aux pieds encore noueux par la brutalité des années, trois chaises un peu brutes, ayant connus les années comme de nombreuses arrières étant passés par elles. Dans le cas présent, c’était le meilleur moyen de terminer la transaction dans les règles de l’art. Lentement, le jeune femme vint s’asseoir sur la chaise située le plus près de la porte, appelant d’un claquement de lèvres Drasha, qui vint s’allonger à côté d’elle. La température restait stable depuis quelques minutes, étant déjà bien moins basse que dans la nef, où elle pouvait difficilement chuter plus tant la fraîcheur était palpable. Ici, elle était supportable pour les quelques êtres de passage ou pour les jeunes femmes du couvent venant se reposer. La froide figure n’avait pas baissé la température depuis de longues minutes, plus apaisée que précédemment. Toujours aussi inexpressif, elle posa la bourse sur la table, et la tendit vers le vendeur d’un geste rapide et délicat, ses yeux noirs passant du petit sac de tissu à l’homme sans la moindre expression, mais laissant présager qu’il pouvait la prendre.

- Cette bourse contient suffisamment de dias pour vous payer. Vous pouvez prendre la somme désirée, mais je vous demanderais de me rendre celle-ci quand ce sera fait.

Froide, elle jeta sur l’herboriste un regard sombre, et rapide. Ainsi, elle s’assurait qu’il n’y aurait pas d’écart. Elle n’aimait pas parler, et ne s’évertuerais pas à lui dire que si il tentait le moindre geste fourbe, elle n’hésiterais pas à attaquer froidement. Mais c’était avec ses yeux qu’elle avait décidé de faire passer le message, et espérait bien être parvenue à ce but. Elle ne pourrait s’assurer de la réalisation de ce dessein que quand la bourse serait de nouveau placée sur la table, vidée de la moitié de son contenu. Peut-être que le décompte risquait d’être long, mais qu’importe, elle resterait là assez longtemps pour être sûre que tout irait bien. Le félin, lui aussi, fit un geste vers l’herboriste, tournant ses yeux bleus sur sa figure humaine, le perçant de part en part par la puissance d’un œil de tigre. Un courant frais traversa soudain la salle, alors que, finalement, l’air se faisait de plus en plus froid. Sur le haut du bâton du jeune homme, la jeune femme remarqua la pierre briller légèrement. Il lui sembla soudain avoir vu cet éclat précédemment, quand ils étaient encore dans la nef, quand son but était encore de réchauffer la température. Un catalyseur? Certainement parfaitement possible, après tout. Le visage de la demoiselle ne bougeait pas, comme fait de givre, de la plus puissante et la plus solide couche de glace possible, et n’avait pas changé depuis tout à l’heur. Ainsi glacée, comme figée dans le temps et l’espace, Othello restait immobile devant le jeune homme, pleine de patience, prêtre à attendre des heures si il le fallait pour que tout s’achève dans les meilleurs conditions. Finalement, cet entretien se passait peut-être un peu mieux qu’elle ne l’avait pensé… Dehors, les flocons de neige continuaient de danser, prisonnier d’une dimension où les secondes, comme les minutes, comme les heures, n’avaient plus aucune importance.
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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeLun 16 Mai - 19:38

C'est difficile d'attendre ici que la jeune demoiselle revienne. Que faire ? Un animal aussi méfiant qu'immobile à la porte comme s'il ne voulait que Duscisio ne parte. Pourquoi partir dès maintenant ? Il n'a toujours pas reçu son payement pour cela. Quatre cent dias se n'est pas tous les jours que l'on voit quelqu'un gagner une somme pareil dans une seul commande. Bizarrement réduire le prix de la commande alors qu'il pourrait la laisser ainsi pourrait se faire mais son image serai en jeu et il n'est pas question de la couler par une simple avarice. Néanmoins il n'est pas comme ça. Il suffit de le regarder. Comment un adulte aussi jeune pourrait avoir de tel idée ? De plus il pense plus a gagner suffisamment pour vivre et non pour s'enrichir. Inutile d'aller plus loin dans les recherches. Le blanc est l'une des personnes les plus respectable de ce monde, il le prouvera rien que par son travail et les promesses qu'il fait quand il dit apporter un remède, dans la mesure du possible du moins. Il ne connait pas encore tous les remèdes et il y travaille. Certain d'entre-eux sont difficile à concocter et demande donc du temps pour les réussir. Pour l'instant, il n'a pas eu recours à ses remèdes en question pour soigner les clients qu'il a actuellement. Un jour viendra peut-être où cela arrivera et il sera prêt à aider la personne qui en aura besoin. Chaque chose en son temps d'ailleurs. Aujourd'hui il livre une commande de plantes, le prix de ses plantes ne valant pas énormément de potion, le travail augmente la valeur de ses remède. Cela dépend uniquement tu travaille qu'il y consacre pour la faire. Et il prend son temps.

Le félin ne le quittait pas des yeux. C'est toujours aussi peu agréable de se faire traiter comme un ennemie même si se qui s'est passé dans la rue devait s'oublier. Le comprendrait t'il seulement ? Comment une personne aussi étrange que Duscisio pouvait être cru après une histoire pareille ? Méfiance paye parfois mais pas toujours dans le bon sens. Le temps paraissait même long, bien trop long quand une surveillance augmente le stresse que quelque chose se produit pas un simple geste étrange.
Il posa son bâton contre le dossier de la chaise sur laquelle il y avait déjà le coffre, l'épée restait par contre à sa ceinture, il ne la tenait pas en main et donc n'était pas gênante. Une habitude serte mais une raison de plus de se méfier d'un individu quand celui ci porte une arme à portée de main et qu'il peut sortir. Comme il l'a dit à l'animal qui ne semblait avoir comprit, il ne sort cette épée que quand sa vie est menacé où qu'une démonstration de force est nécessaire mais il ne tuera point. La vue du sang le trouble, lui donne des nausées, une petite blessure ça passe, mais plus c'est gros plus c'est gênant pour lui-même. La simple vue de la mort de ses parents à la vue de sang dans laquelle ils baignaient avant de mourir le marqua fortement.

Il était mal à l'aise dans l'immédiat cela se voyait, il se demandait s'il avait bien fait d'entrer un peu plus en profondeur, connaissant maintenant les lieux de vue et de se qu'il avait vu, semblant enfermer dans cette cellule où les barreaux n'était que l'énorme félin à la porte grande ouverte. Quand Duscisio pensait qu'il était temps qu'elle revienne se fut déjà le cas, il porta attention sur l'entrée du cabinet. Ses yeux couleur grenat redevenait de suite fendu même si la lumière n'était pas très présente. Le gros chat se leva pour aller vers sa maitresse parfaisant différant au premier regard.
Duscisio toussota silencieusement une fois que la jeune demoiselle était dans la pièce une bourse à la main. Le tapotement du pied s'arrêtant immédiatement par simple politesse, reprit sa position digne d'un tableau de maître.

C'est arrivant qu'elle prit place sur l'une des chaises près de la porte, le chat non loin d'elle. Il y avait encore cette aura qui semblait stabiliser la température de la pièce. Es-ce son imagination ? La simple réponse pour en avoir la certitude serait de se retourner pour regarde son bâton en train de briller légèrement alors qu'il ne le tenait pas en main. Autant lui que la jeune femme était aussi froid l'un que l'autre. Atmosphère qui se faisait plaisante au bout d'un moment. L'envie de changer d'attitude se faisait sentir, devenir un peu plus serein un peu plus souriant envers l'une de ses clientes ne ferait pas de mal. Il ne le fit pas pour autant. Rien qu'en la regardant, elle qui ne semblait en aucun cas changer son regard froid alors qu'elle annonça que la bourse qu'elle lui tendait contenait suffisamment. La confiance règne par contre, cela doit être une habitude de sentir le poids de l'or dans la main depuis des années. Qu'il manque une ou deux pièces il ne faisait pas la différence, il ne cherche pas les ennuies et surtout dans cette endroit qu'il avait envie de quitter le plus vite possible. Néanmoins il fallait tout de même voir se qu'il y avait pour conter le nombre juste, il sorti sa propre bourse de cuir à moitié vide de son sac de voyage. Il prit la bourse tendu et la vida sur la table pour compter les pièces. Elle pouvait regarder, il contait à voix basse rapidement le nombre de dias qu'il devait prendre et remit le trop dans la bourse de la jeune fille qu'il lui jeta dans les mains. Il ferma sa propre bourse avec les nouvelles pièces qui rejoignait ses nouvelles sœurs d'or.

Le regard sombre qu'elle jeta sur lui, si ses yeux lançait des sorts il se ferai toucher sans hésitation, une perle de sueur coulait le long de son visage, comme une gêne d'être regarder ainsi. C'était le cas après tout. La confiance ne régnait pas encore apparemment. Il la regardait avec un certain sourire ricanant avec peur.

Vous pouvez arrêter de me regarder ainsi s'il vous plait ? J'ai l'impression que je vais me faire tuer.

Le félin aussi s'y mettait. Se n'était pas en sa faveur. Bien sur qu'il avait peur. En plus il se trouve dans le pire endroit pour se défendre correctement, la pièce était petite mais suffisait à manier une épée pour contrer quelques coups par-ci par-là. Après tout, il sait parfaitement se défendre. Le courant d'être qui traversa dans la salle se faisait de plus en plus froid. Cette fois il n'y avait aucun doute, elle utilise belle et bien la magie pour changer la température de la pièce, le froid. Soudainement et avec cette certitude il changea son regard et son visage qui n'était plus aussi peureux qu'il y a quelques instants. C'est assez troublant de voir quelqu'un changer à ce point, juste par l'utilisation de la magie. Il n'y avait pas de quoi être surprit d'ailleurs. L'utilisation de la magie pouvait se confronter à une menace potable. Calmement il prit son bâton non loin de lui qui brillait un peu plus chaque minutes, rien qu'en posant la main sur le bois de la grande branche d'arbre parfaitement sculpter, la pierre de lumière brillait fortement. Mais d'un seul coup.

Veillez arrêtez je vous pris.

Quel est cette voix ? Elle avait prit de l'assurance, un peu plus grave que tout à l'heure. Il était tout à fait sérieux et il y avait même cette poussière noir autour de lui. Rien que de voir cette poussière noire, il y avait de quoi avoir des soupçon. Simple attitude de défense, surtout que se n'était pas la première fois qu'elle voyait cette forme de magie, il l'avait utiliser pour lever la cape tomber à terre pour l'avoir à porter de main sans se baisser de trop. Cette fois il avait une bonne raison de déployer sa propre magie. Il se sentait menacer et pas légèrement surtout qu'il était deux.


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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeSam 21 Mai - 20:49

Silencieusement, Othello regarda attentivement l’albinos récupérer pièce par pièce les petites rondelles de métal qui s’entrechoquaient les unes contre les autres dans un soupir claquant. Le petit bruit métallique n’avait de cesse de résonner, amplifier par la voûte blanche au dessus d’eux, cette salle presque vide, ampli d’un air vibrant au rythme des cliquetis en amplifiant le simple son produit par les pièces. Le temps au dessus d’eux était comme suspendu, alors que la demoiselle conservait son regard pesant et froid sans savoir pourquoi elle ne le quittait pas. Ce jeune homme, comme ses pensées dissimulées derrières son visage blanc étaient particulièrement troublants. Il était tout simplement illisible, aucune émotion, aucuns ressentis ne troublaient sa figure alors qu’ils comptait sagement l’argent de sa paye. Une à une, elles passaient entre ses mains d’albâtre, quittant leur antre chaleureuse pour se glisser dans une nouvelle maison délicatement cousue. Drasha était comme elle, et le harcelait de son regard bleu, sans se décider à le lâcher, glissant dans les frontières de l’air une sensation palpable, une tension profonde. Le visage de la demoiselle restait de glace en regardant l’homme récupérer son argent. Droite sur sa chaise, elle avait légèrement reculé ses épaules, en posant ses mains fermées sur ses genoux. Sa posture était simple et pure, et ne laissait rien présager sur ce qu’elle cherchait à faire, ou ce qu’elle voulait. Mais le savait-elle vraiment? Pour le moment, le principal était de terminer cette transaction sans accident.

Finalement, quand Duscisio eut finit de récupérer ses pièces d’or clinquantes, vidant de près de moitié la bourse de la jeune femme, il la lui rendit rapidement, l’envoyant au travers de la table, avant de refermer la sienne et la replacer à sa place, son volume ayant largement augmenté, la présence de ces nouveaux copeaux métalliques devant être salutaire. Les secondes qui suivirent furent silencieuses. Othello, la bourse en main, ne cessait de presser ses doigts fins dessus, triturant le cuire sans raison, tâtant au travers de la peau tannée pour sentir au travers les petites pièces étincelantes. Mais ses mains avaient beau être resserrées au même endroit, sur le sachet à moitié vide, ses yeux, eux, n’avaient pas bougé d’une centimètre, et restait toujours fixé au même endroit, c’est-à dire sur le regard de l’albinos. Même si l’argent avait été rendue, la demoiselle ne savait pas, ne comprenait pas pourquoi elle devrait s’arrêter, pourquoi elle ne pouvait pas conserver ce même regard. Était-ce gênant? Oui, certainement. Mais qu’importe, elle continuait encore de le fixer avec ses même yeux vides, aux disques noires particulièrement dilatés, comme deux soleils sombres, obscurs, où toutes lumières, toutes lueurs étaient mortes, envahies d’ombres. Il commença a avoir un rire étrange, nerveux, alors qu’un sourire tendu se dessiné sur ses lèvres. De sa voix de jeune homme, il lui transmit ses impressions, sa peur qu’il avait de perdre la vie à cause d’un simple regard. C’était étonnant comme deux yeux pouvaient dérouter…

Mais la yorka avait un défaut parmi tout les autres qui la faisait tout entière: la jeune femme ne savait pas quand s’arrêter. Ignorant ce qu’il disait, ou tentant d’atténuer un peu son regard, elle ne le détourna aucunement, continuant de fixer l’albinos profondément de ses pupilles obscures, auquel s’ajoutaient les yeux bleus de Drasha, fendus par un simple trait noir, ce même attribut félin qu‘avait devant eux un jeune homme encerclé. Le silence devenait pesant, alors que les échos de la voix de l’herboriste raisonnait encore dans les méandres de l’air, la priant de cesser. Une perle de sueur, légèrement scintillante sous la faible lumière dégagée par les hautes fenêtres, se mit à rouler le long de son front, témoignant du stress qu’il ressentait, l’hypothèse de la chaleur étant déjà annulée. Elle devrait arrêter... Alors pourquoi ne le faisait-elle pas? Était-ce un jeu? Peut-être… Ses sens étaient en alerte, ses oreilles redressées entre ses mèches blanches. Son souffle calme commençait à prendre un peu de force. L’hybride se sentait comme sous l’eau, durant ses deux années d’ermitage, d’errance sous les fonds marins, à se battre sous une épaisse couche de glace, ou à planer entre deux ondes. L’époque où elle était encore une chasseuse. Délectant à présent la moindre seconde, la chimère s’aperçut que celui qui se tenait devant elle commençait à changer radicalement d’attitude à son égard. La peur présente sur son visage commençait à disparaitre, à s’évaporer dans le froid ambiant, il devenait plus sûr de lui, plus puissant. Son stress, sa figure troublée disparaissait pour laisser la place à la sagesse, une confiance inébranlable, un calme provocant. Il saisit lentement son bâton à son côté, dont la pierre se mit à étinceler de plus bel, brillant si fortement que la jeune femme fut contrainte de fermer un peu ses yeux. Même si elle en était pleinement la cause, elle ressentit soudain une menace qui semblait se confirmer de seconde en seconde, après qu’il lui eut lancé d’une voix dur et ferme d’arrêter. Ses mains, depuis quelques minutes sous la table, glissèrent lentement jusqu’à ses jambes, où sous les pans de sa robe attendait, nouée à sa cuisse par une lanière de cuire, un couteau.

Comment devait-elle réagir? Drasha, comprenant l’enjeu autrement différent de la scène, baissa les yeux au moment où la voix du jeune homme se fut éteinte pour retourner au fond de sa gorge. Les lèvres épicées de la demoiselle se resserrèrent dans une étreinte fusionnelle de réconfort, quand pour la première fois sons visage indiquait une émotion. Le givre qui semblait s’en être emparée dégela, la faisant renaître pendant quelques instants, resserrant ses pupilles et ses sourcils blancs dans un semblants de peur ou de doutes. Sur les murs, une couche de glace commençait à apparaitre, et ce n’était plus de simple souffle qui s’échappait de leurs bouches, mais des soupirs éphémères, de petits nuages de vapeurs qui disparaissaient presque aussitôt, mystérieux fantômes de verre. Le doute commençait à se mêler à son sang, coulant dans ses veines comme un poison, réveillant ses instincts primaires de défense, empêchant la dame de neige de penser correctement, ne contrôlant pas sa magie volontairement. Le contrôle de la glace était son don le plus inné, et aussi le plus naturel, obéissant aux deux parts de son êtres, la femme et la poisson, qui, à cet instant, lui hurlait de s’enfuir ou de combattre. Autour de l’homme devant elle flottait une poussière sombre, dansant autour de sa silhouette en alerte, se mêlant secrètement à l’ombre des flocons tombant au dehors, projeté sur les murs par la pâle lumière qui éclairait la pièce, mais bien plus dangereux que de simples petits spectres de glace. Les rôles furent inversés. Othello, dans toute sa fausse candeur, sa pureté de glace, perdait le contrôle de ce qu’elle pensait maîtriser: la situation. Il fallait qu’elle raisonne, et vite… Qu’elle raisonne, ou qu’elle attaque.

Si un combat s’engageait ici et maintenant, il y avait de fortes probabilité qu’elle en sorte vainqueur. Même si elle ne connaissait rien de ce possible adversaire à part cette mystérieuse substance obscure, ils avaient l’avantage numérique. De plus, elle connaissait parfaitement de territoire, et avait la température à ses côtés. Mais le manque de connaissance pouvait s’avérer dangereux, voire mortel dans une situation comme celle-ci. La sirène releva les yeux vers le jeune homme, les lèvres légèrement entrouvertes, le regard interrogateur et innocent, tentant de décider par elle-même de la marche à suivre. Il avait l’air sérieux, prêt à foncer, à se défendre. Mais elle n’avait aucune raison d’entamer une bataille en ces lieux. Elle était la cause de cette soudaine animosité, dont l’origine était ses yeux. Ils étaient également dans le temple de sa déesse, de la grande Kesha, de la plus puissante des femmes qui la guidait dans son existence comme un phare guide un bateau perdu dans l’obscurité dévorante d’une nuit sans lune. Affronter un homme ici serait une insulte. Prise d’une certaine gêne, elle retira sa main de la garde de son couteau pour la reposer sur sa jambe, en retrouvant son masque de givre et sa neutralité parfaite, mais en détournant le regard, pour l’inscrire sur le bois de la table. Donnant la bourse à Drasha, son tigre aimé en qui elle avait entière confiance, Othello s’était décidé à agir en bonne prêtresse, et a se montrer plus amicale, tel était son devoir. Et ceci commençait par baisser ses yeux, pour ne pas incommoder son confrère.


- Je vous demande pardon, monsieur. Je n’étais pas à ma place.

La température ambiante remonta de manière prodigieuse à cette instant, les murs devinrent humides comme la surface de la table. L’air que la demoiselle sortait de ses poumons dans de longues respirations calmes n’étaient plus visible, disparaissant à nouveau du monde des couleurs pour retrouver sa cruelle transparence, lourd fardeau posé sur ses épaules impalpables. Admettre sa faute lui coutait, surtout avec un client, mais c’était en son devoir de prêtresse de Cimmeria. Le fait qu’il fut un homme ou un autre herboriste de changeait rien. Inexpressive, la jeune femme gardait ses yeux noirs sur le bois devant elle. Dehors, la flocons regagnaient en intensité, redoublaient de volume et d’ampleur, dansant dans la ciel blanc. Les passants continuaient leurs journée comme si de rien n’était. La messe devait être finit à cet instant. Le gros tigre, toujours par terre, choisit de se lever pour se rendre près de la porte. Il voulait peut-être en être le gardien, ou alors il souhaitait simplement fuir les lieux, comme la pluie après un orage s’enfuyait du beau temps. C’était un animal. Sa sensibilité était donc plus accru, plus violent que celle d’un simple humain. Dans le plus chaste des silences, la yorka patienta, le visage baissé, que la lumière produit par la pierre se dissipe, que l’homme retrouve son calme. Ayant choisit de se taire et de ne pas se battre, il en était peut-être autre chose chez le jeune homme. C’est ainsi, troublée et patiente, qu’elle espérait l’entendre se rasseoir, ou sentir cette poussière obscure disparaître dans l’air comme elle en était jadis apparue, qu’il sente que la menace était maintenant disparue, brisée comme un débris de verre.
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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeDim 22 Mai - 12:09

Elle jouait à un jeu dangereux. Duscisio par contre commençait à révéler une partie de son pouvoir magique à la jeune fille. N'y allant pas à la légère pour lui faire comprendre qu'elle ne devait pas le pousser à bout, il n'hésitait pas même à faire appel à sa magie de l'épée, mais aussi à la magie électrique et terrestre. De la poussière noir et marron tournait autour de lui, un fort courant électrique parcourait son corps. Le premier avertissement amical n'avait pas marcher alors il prenait le risque d'utiliser ses propres forces pour la convaincre de le faire. S'il fallait faire cela à chaque fois qu'il se sentait menacer il n'aurait pas fini avec se qui semblerait ses ennemies d'un jour avec la magie qu'il déploie. Mais ici le fait qu'il se sente clairement menacer par la jeune fille au niveau de sa magie de la distance qui les séparent il n'avait pas d'autre choix que la démonstration de force. Elle qui baladait ses mains sous la table risquait gros, surtout à cause de cette poussière noirs qui pouvait faire apparaître une épée de n'importe où pour n'importe quel utilisation. A cause de cette main baladeuse c'est la poussière noire qui commençait à s'agiter plus que la poussière marron, celle ci ne tournait plus autour du corps entier mais du bras droit, main porteuse de l'épée qu'il manipule sans aucune faute. La poussière métallique restait autour de son bras elle n'allait pas plus loin car Duscisio ne lui avait pas demander. Il avait un contrôle total sur se qu'il faisait, cela en était impressionnant rien que par le fait qu'on le jugeait fragile au premier regard rien que par le simple fait qu'il était albinos.

Elle semblait hésitante. L'animal baissa les yeux juste après que Le blanc eu prononcer ses mots d'une voix qui pourrait être juger sinistre, un côté de ce garçon que l'on ne soupçonnerait qu'un peu mais qui existe pourtant. Les années l'on endurcit, il a aussi bien apprit à être sain avec les personnes qui se trouve en face de lui mais si l'accident de ses parents n'était pas arriver ce caractère cacher n'aurait jamais exister, celle de vouloir vivre au point d'en haïr une personne le menaçant. C'est se qu'il se passe en ce moment même. C'est impressionnant se que les personnes change rien qu'à cause de l'atmosphère où leur vie est en jeu. Le semblant de peur et de doute que la blanche semblait paraitre, le souffle glacial dans l'atmosphère anormalement geler magiquement, se réchauffant par l'humeur d'une seule et même personne.
L'aura magique qu'elle déployais, il la sentait, mêler dans le doute et la question de savoir quoi faire, il ne pouvait préciser quoi, cela n'est pas dans sa nature de pouvoir faire cela, mais le flux magique était hésitant entre celui de vouloir s'arrêter et celui de vouloir s'intensifier. Les forces se juge ici. Il ne se trouve qu'à quelques centimètres l'un de l'autre presque à se sauter dans les bras si la mesure s'annonce nécessaire mais se serait un câlin dangereux, celui ou métal et magie se rencontre.

L'analyse de la situation veuillent qu'elle gagne le moindre combat en ses lieux mais des informations lui sont manquante pour certifier sa victoire d'où le fait qu'elle doit être douteuse sur ses actions et celui de l'herboriste. Le livreur d'un jour n'avait pas le meilleur avantage non plus. Il se trouvait chez les prêtresses de Cimmeria, donc il était seul tendis qu'elle avait ses sœurs pour l'aider en cas de problème. Cela monterait un peu plus d'ambiance dans ce bâtiment glacer par la température et le silence du lieu. Il se ferait vite remarquer par son apparence, viser ne serait pas un problème pour les prêtresses présentent en ce lieu. Duscisio lui-même devait réfléchir à comment agir si la situation devenait ainsi. Il voyait déjà comment se sortir de la salle mais pas plus loin, contrôle son humeur était le principal soucis, si certain sentiment se mêle à sa magie cela peut dégénérer rapidement, magie devenant instable l'assommer serait le seul moyen connu de l'arrêter.

Elle semblait remonter son bras et retrouva son visage d'une neutralité sans égal, baissant les yeux pour arrêter la provocation de son regard, l'animal ne semblait bouger mais avait également comprit depuis le début. Elle lui demanda pardon tout en citant qu'elle n'était pas à sa place pour négocier le moindre mouvement, enfin c'est se qu'il pense. Il senti la température remonter rapidement, le souffle des deux êtres étant en train de retrouver leur resplendissante transparence. La messe semblait terminer, les passantes devant la porte commençaient à affluer. La lumière de Limiria cessa doucement et rapidement à la fois, le petit soleil que remarquait certaine sœurs en passant avait disparu, la poussière noire et marron également pour se fondre dans l'air et disparaître totalement. Le visage de l'herboriste était redevenu celui qu'il était il y a quelques instants. Aussi froid mais d'une nature à sourire pour son image personnelle, sa voix paru celle d'un enfant mature. Et quand il est dit enfant, sa petite voix prenait place, il ne tenait son bâton que du pousse et joigne le plat de ses mains comme un geste de soulagement tout en restant debout.

Bien, je vous laisse donc le coffre, en tant qu'herboriste je pense que vous saurez quoi faire après l'avoir ouvert et comment vous servir des plantes en son intérieur. Il y a t'il autre question où puis-je prendre part à mon départ pour les affaire qui m'attendent ?


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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeDim 22 Mai - 22:40

L’atmosphère semblait, depuis quelques minutes, s’améliorer grandement. Ne pouvant voir autre chose que le plat noueux de la table, la jeune femme s’empêchait de lever les yeux et d’observer le comportement de l’albinos, même si l’envie de monter son regard vers le haut de la salle se faisait sentir. Il lui sembla néanmoins que les ombres projetées sur le bois diminuaient de seconde en seconde, se faisant moins fortes et moins brutales, laissant place à la pâle lumière du dehors, et à ses reflets dansants de flocons en mouvement. Sentant la magie autour d’eux diminuer grandement, elle se laissa pousser un soupir de soulagement, laissant flotter la note étouffée de sa voix dans l’air humide. Elle ne voyait plus, dans le haut de son champ de vision, les différentes poussières s’animer, l’obscure apparition noire et sinistre, ou le fin sable sombre qui semblait émaner directement du sol. Les différentes lueurs crées par d’effrayant et rapides filets électriques semblaient elles aussi s’être évaporée dans un craquement tendu et apaisant. De nouveaux bruits furent sujets d’échos dans le couloir derrière la salle, des sons de pas, à la fois gracieux et élégants, parfois sauvages et brutales, ayant tous pour point commun la légèreté et l’étouffement d’un soulier féminin. Oui, la messe était bien finit, et ses sœurs commençaient à regagner leurs appartements, l’aile hospitalière et le chevet des malades, ou cherchaient à se rendre vers la bibliothèque pour étudier sagement, comme le voulait le premier ordre, celui dont les bonne mœurs disparurent un jour à cause des ravages de brigands et de leurs besoins sales et cruels.
`
Quelques secondes plus tard, alors qu’Othello sentait que le calme du jeune homme était revenu – et l’espérait grandement, à vrai dire - la voix de celui-ci retentit à nouveau dans les airs, brisant le silence de soulagement qui commençait à s’installer. Dans ses phrases, l’herboriste blanc expliqua à la prêtresse que le coffre jadis aperçut, à présent posé à un endroit de la pièce, lui revenait, ainsi que son contenu sauvage et naturel, accompagné de tout son parfum et son arôme puissants, comme sortit de la forêt. Ses yeux se déplacèrent alors vers la boîte de gabarit imposant qui continuait de dégager depuis de longues minutes son odeur musquée, cachée certainement par le froid et la magie qu’avait contenu la pièce. Ainsi elle allait le remettre à la grande prêtresse, expliquant que certaines plantes allaient manquer… Cette idée se présenta à nouveau à elle, plus âpre et désagréable que jadis. La yorka ne connaissait pas encore l’intitulé exact de la commande, ni la mixture à laquelle ce mélange était destiné. Mais si certaines plantes, ici manquantes, servaient à fabriquer du poison, il n’y avait alors nul doute sur l’identité du produit final. Elle se jura alors d’examiner avec attention les plantes présentes pour combler l’absence des autres par des sœurs chlorophyllienne ou marine aux vertus similaires dans le dessein de finalement créer la potion de mort tant attendue. Il lui demanda ensuite si une question subsistait, ou si il était libre de partir.

La blanche figure n’eut pas besoin de chercher, de triturer son crâne ou même de se questionner quelques secondes : il n’y en avait aucune. Pas la moindre demande subsistait, et elle ne cherchait pas à obtenir plus d’information. Pour le contenu de la boîte, elle s’adresserait probablement à la grande prêtresse, mais aussi la première commanditaire de cette visite et ces plantes. Ainsi, liste en main, le masque de givre pourrait combler au mieux le manque, sans pour autant créer un poison similaire au premier souhaité, bien que peut-être pas moins efficace. Après une légère réflexion, elle secoua la tête gentiment, secouant ses imposants cheveux d’argent, en provoquant une rafraîchissante vague capillaire et en libérant un parfum subtilement marin qui envahit le périmètre autour d’elle. Ainsi, elle espérait lui montrer qu’elle n’avait aucune question à ajouter à cet échange. A ce moment-là, la demoiselle se leva silencieusement, alla chercher la caisse qu’elle porta à bout de bras, avant de revenir sur ses pas, et de tendre gracieusement la main vers la porte. Se retournant vers lui, le regardant de nouveau, mais avec des yeux bien plus amicaux, elle lui dit :


- Je n’ai pas de question à poser. Permettez-moi de vous reconduire jusqu’au-dehors. Nous ne voudrions pas vous retarder plus longtemps en ces lieux.


Après quoi, elle commença à s’élancer de nouveau dans le couloir. Drasha, depuis quelques minutes, faisait le guai avec une patience et une présence honorable. Sagement assis devant la porte, il attendait patiemment la sortie de sa maîtresse et de l’herboriste, lançant aux jeunes femmes qui passaient par ce couloir un regard fortement dissuasif, comme pour les prévenir qu’entrer pouvait être dangereux, ayant pour tout souvenir l’image de cet homme, arme en main. La plupart du temps, son rôle de gardien était orchestré à merveille, et les autres fidèles, commençant à reconnaître sa silhouette féline, savait que là où se trouvait le tigre, il ne valait mieux pas entrer. Quand la marine s’échappa de l’encadrement de la porte, le puissant chat retourna vers elle son visage rayé, avant qu’elle ne pose dessus une main affectueuse. Néanmoins, son allure ne s’attarda pas dans le coin du couloir par rapport à la porte, et elle continua sans arrêt son chemin vers les couloirs sans fins, laissant à Drasha l’ordre caché de venir. Ondulant son puissant corps de bête, posant sur le sol carrelé ses douces pattes de velours, ils avancèrent à nouveau dans le dédale sacré des couloirs du temple. Passant devant les mêmes portes que quelques minutes plus tôt, la chimère montrait à ses sœurs un visage droit, glacé, plus pur que la neige. Celles qui tentaient de lui répondre du regard se voyaient esquivées, Othello ne leur accordant même pas un éclat de ses yeux. Elle repassa à côté des mêmes salles, curieusement plus fréquentées, et finit par revenir dans la nef, presque vide, éclairait par les vitraux blancs.

La température y était beaucoup plus froide que précédemment. Pourtant, c’est sans le moindre frisson que la jeune femme se rendit vers la grande porte de bois qui accueillait de sa figure millénaire les passants, avec pour tout sourire les craquelures de sa surface quelque peu recouverte par le givre. Plus loin dans le temple attendaient d’autres femmes, se livrant probablement à une prière plus profonde que durant une simple office. Dehors, le bruit des habitants se faisait ressentir derrière la barrière végétale qui clôturait le mur. Se plaçant au même endroit que précédemment quand elle avait rencontré l’herboriste, elle l’attendit sagement, immobile et sereine, une question récurrente se promenant dans son esprit aquatique, respirant l’air marin et les embruns de l’océan. Se retrouver là lui faisait remonter l’instant de leur rencontre, plus précisément quand elle avait entendu son nom… ‘Balibe’… Il était indéniable qu’elle l’avait déjà vu quelque part, même plusieurs fois… Mais où ? Petit à petit, une image floue se formait dans son âme figée dans la glace. Alors que les courants d’air frais se promenaient à leurs aises dans ce palais de froid et de pierre, plongeant le monde dans une lente léthargie, la demoiselle commençait à saisir l’ampleur du nom, et de l’homme qu’elle avait face à elle. Soudain, l’hybride se souvent d’où lui venait un tel nom, dont elle aurait du se souvenir bien plus rapidement à considérer sa condition. Bien qu’elle ne ressentit pas de puissante émotion, elle fut tout de même légèrement surprise devant ce souvenir, celui de Duscisio Balibe, célèbre herboriste et fabriquant de potions. Arborant une allure bien plus respectueuse que précédemment, Othello regarda de nouveau le jeune homme de ses yeux vide de toute nouvelle menace pour ajouter :

- Nous vous remercions encore d’avoir pris la peine de nous porter ces plantes en Cimmeria. J’ose espérer que votre retour se passera bien. Dit elle de sa voix neutre et douce, mais pâmée cette fois ci d’une once de respect.
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Duscisio Balibe
MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeMar 7 Juin - 20:50

[HRP] Je profite des médoc et de ses effets anti-douleur... Je te laisse le choix de continuer après ce post.

Le fait que le calme était revenue était bienfaisant. Une tel confrontation dans un lieu sacré n'aurait pas fait bon ménage, de plus Duscisio n'aime pas les affluons de sang, la vu en elle-même du liquide vital lui donne la nausée. Il n'a pas donc à déployer la moindre once de magie maintenant que l'affaire semble réglée. Qu'avait t'elle peur à ce point pour que la magie de Duscisio l'ai calmé ? Quelque soit la raison le résultat n'en n'était que bénéfique pour tout le monde. L'animal qui avait un instinct de survie excellant avait vite deviner qu'il ne valait mieux pas chercher plus loin. Il s'éloigna même. Le changement d'attitude est également époustouflant, rien qu'en voyant sa vie menacer il a totalement changer, un Duscisio que l'on ne soupçonnerait pas le moins du monde, le Duscisio qui pense à sauver sa vie, qui cherche à vivre et a exister le plus longtemps possible. Un Duscisio sans remord de montrer se qu'il pourrait faire à ceux qui lui coupe la route de l'existence. Mais dans tout les cas il ne l'aurai pas tuer. Il n'est pas comme ça, surtout pour une petite querelle comme celle-ci une mort n'aurait rien arranger.

Quand tout était redevenu normal c'est comme si rien de s'était passer, il était temps de partir. Et il avait tout le chemin du retour à faire. Comme pour l'aller le retour sera difficile mais avec une charge en moins et des pièces en plus. Il allait pouvoir survivre un peu plus longtemps. Survivre, un bien grand mot quand on sait que l'on est peut-être le dernier d'une lignée d'un peuple disparu. Se qui explique donc cette personnalité, sa vie menacer il n'y avait donc pas que ça. Il n'a pas encore transmit ses connaissance à sa progéniture qui n'existe tout simplement pas encore. Serait t'il trop jeune ? Encore faut-il chercher une personne qui l'aime comme il l'aimerai.

Elle répondu à sa question comme quoi elle n'avait aucune à poser concernant la commande. Elle était une herboriste après tout, elle devait connaître son métier. Son désir de le reconduire dehors ne prit aucun refus. Il fit geste de la main pour lui indiquer le chemin. A nouveau dans ce couloir, s'y sentant un peu enfermé, le quitter n'est qu'un désir profond. Il aime voyager, se qui ne devait pas être le cas de la jeune demoiselle ici présente. Enfin se qu'il semble croire quand il ne la connait pas. Se qu'il connait d'elle est ce masque de givre qui pourrait cacher un visage radieux aussi bien qu'un autre plus agressif. Qu'à t-elle vécu pour être aussi inexpressive que lui ? Quelle horreur a t'elle subit ? Il y a quelque chose qui se cache sous ce masque et il le sait car c'est également son cas. Le regard des autres ne croisait pas le sien, un crainte autant qu'un respect. Quelque chose sur la jeune demoiselle ne devait pas être innocente non plus. La température se faisait de plus en plus froide. L'ambiance ne changeait pas pour autant. Cela doit lui être difficile de sourire...

Elle se mit exactement là où elle était quand il est arrivé en ses lieux alors on devait s'attendre à avoir la même ambiance que lorsque qu'il est arrivé. Encore et toujours un masque de givre pour elle, un visage inexpressif avec un sourire plus ou moins marquant pour lui, se qui pourrait sembler la même chose. Elle semblait réfléchir, cela ne se voit pas mais on pouvait le deviner. Depuis qu'elle a entendu son nom on peut remarquer une étrange modification peu visible sur son visage, elle est soucieuse. D'un seul coup elle marqua un peu plus de respect, d'où cela venait ? Avait t'elle chercher d'où elle avait entendu son nom ? Et que soudainement elle venait de trouver, elle le regarda, changeant également le ton de sa voix dans un « au revoir » plus souple. Auquel Duscisio y répondit d'une manière plus ou moins normal de sa part.

Je ne fais que mon travail. J'espère également que notre prochaine rencontre sera un peu plus amical. Il serait dommage de perdre la vie dans l'attitude que vous aviez eu précédemment, alors que vous avez l'air promettante dans votre métier.

Quel est cette voix ? On avait l'impression que était cette autre personnalité qui avait parler. Si c'était la vrai on pourrait prendre ça pour de l'orgueil ou le simple fait de se sur-estimer mais ici pas du tout. Il parlait en toute franchise, n'avait pas peur de dire se qu'il avait sur le cœur. Puis soudainement avec la vrai personnalité du petit garçon gentil il continua avec un sourire que l'on ne verrai pas souvent de sa part.

Si vous avez la chance de pouvoir passer dans ma boutique pour les possibles questions que vous avez en tête, il ne faut pas hésiter. Je suis toujours ouvert... Enfin quand je ne suis pas en voyage.

Il y avait presque de quoi rester bouche bée. Allait elle en rester de son visage de marbre gelé ? S'en faire pour le charme insoupçonnée d'un jeune homme qui pouvait être charmant ? Que dire ? La simple réaction de savoir si elle allait l'accompagner un peu plus loin se posait, les questions si elle avait devait être poser immédiatement car il avait déjà commencer la marche du retour chez lui, préparer ses nouvelles commandes. Et oui, aussi jeune il n'a pas profiter de la jeunesse, le voilà à travailler pour vivre depuis cinq années maintenant, depuis la mort de ses parents...


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MessageSujet: Re: De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]    De part la neige [ Duscisio Balibe - Terminé]  Icon_minitimeDim 19 Juin - 2:04

Les flocons de neige ne sont pas éternels, comme le pouvait être l’hostilité, cette reine froide qui s’installe en maître tyrannique sur la destinée des hommes avant de leur ronger le cœur, parfois jusqu’à la mort. Mais à quoi bon se vouloir la haine quand la glace n’est pas rompue, quand seules les apparences existent aux yeux des hommes, qui ne voient entre eux qu’ennemies et non semblables? Même si le temps passait, et que tout pouvait prévoir que ce froid insidieux qui avait pris place devant ces portes serait encore vif, le ton finissait tout de même par s’apaiser, se détendre un peu. Peu de temps après avoir parlé, Othello derrière son regard lointain, se rendit compte qu’elle n’était pas en face d’un ennemi. Certes, il était un peu tard pour s’en rendre compte: le seuil du départ n’était pas la place la plus adéquat à ce genre de pensée. Mais mieux valait-il encore qu’elle finisse par l’avoir, même au dernier moment? Cet homme était honnête, réputé. Il offrait ses services à son ordre, et travaillait avec franchise. L’esprit de la yorka n’était qu’un mur de glace, une paroi épaisse et gelé dont la taille avait fait ternir la transparence. Peut-être devait-elle ouvrir les yeux, elle aussi, se rendre compte que l’humanité n’était pas un ennemi? Ces paroles étaient si vastes, mais peut-être un jour pourrait-elle en comprendre le sens profond. Prenant un posture plus simple, plus ouverte, elle releva les yeux vers le sang fendu de ceux de l’albinos qui lui répondit simplement, d’une voix franche et calme, plus vivante de celle qu’il lui semblait avoir entendu plus tôt.

Ses paroles furent pour le moins étonnantes. En les entendant, Othello sentit ses oreilles se dresser sur les côtés de son visage, montrant leurs pointes acérées, et leurs membranes visqueuses, presque transparentes. Leurs contenus faisaient allusions à leurs « échange » - ou plutôt, à leur absence d’échange- un peu tendu qu’ils avaient eut précédemment dans la petite cellule d’entretient. Entourée de mots chaleureux, amicaux, les premiers mots gentils, ou du moins pensés, qu’ils s’échangeaient, ce trouvaient cette phrase. « Perdre la vie »? Il aurait donc été jusqu’à la tuer, pour un simple regard? A cet instant, elle s’aperçut de sa position. Elle ne connaissait en rien cet homme, et cette remarque lui rappela cruellement sa condition envers lui, et surtout son attitude lui-même. Elle avait été la froideur incarnée, la glace dans sa plus pure version, plus inexpressive, et plus méfiante encore. C’était cet aspect d’elle-même qu’elle devait veiller à améliorer. S’ouvrir sur le monde, sur ce qui pouvait être ses semblable ne pouvait pas être une mauvaise chose? Eh puis, cette remarque fut moins vive entourée de ces mots amicaux, qui éclairèrent ses yeux d’une lueur malicieuse, presque riante, rétractant sa pupille, alors que le reste de son visage restait de verre et de givre. Venant d’un des plus grands herboristes connus sur le marché des potions, de tels mots pouvaient avoir l’air tellement plus grands pour une jeune herboriste connue seulement de la grande et froide cité de glace.

La jeune femme l’observa encore quelques secondes avant qu’il ne poursuive sa phrase, comme elle le faisait depuis leur rencontre en somme, gardant sur lui son regard profond d’obscurité, mais cette fois-ci plus expressive. L’être de blanc et de pourpre semblait vraiment différent de ce qu’il était précédemment, il semblait plus souple, plus franc. Son expression faciale, comme corporelle était différente, et c’est même avec surprise et une certaine paix qu’elle vit apparaître sur son visage un sourire qu’elle n’avait pas imaginé voir au début de ce rendez-vous d’affaire. Dans son élan, parlant avec cette même voix calme qui avait ponctué ses autres mots, il poursuivit. Ainsi, en quelques secondes, le temps de paroles, elle sut que si elle venait à passer dans sa propre herboristerie, la porte lui serait ouverte. Connaissant sa renommée, et l’efficacité de ses potions, ceci serait sans aucuns doutes une expérience très salutaire pour l’hybride, et un hommage pour une jeune herboriste de profession. Pouvoir voir dans son travail un exemple d’artisanat n’était pas un spectacle donné à tout le monde, et être ainsi invitée à lui rendre visite dans ce qui semblait être un haut lieux de l’herboristerie lui fit plaisir. A cet instant, elle se sentit fière, et chanceuse d’avoir ainsi ce privilège. Si elle passait un jour par cet endroit, ce serait sans hésitations qu’elle pousserait la porte, même si ce n’était que pour sentir de nouveaux ces parfums sauvages et naturels qui emplissaient encore son nez au moment ou elle pensait. Cependant, il avait raison, un artisan de sa renommée devait avoir un emploi du temps terriblement chargé.

Cet instant fut étrange. Peu après qu’il ait finit de parler, les secondes qui frappèrent dans le creux de ses oreilles, comme vibrantes avec ses battements de cœur, semblaient s’allonger. Ce qu’elle pensait devenait plus flou, au même titre que sa concentration. C’était étrange, vraiment… Drasha semblait le remarquer, et leva les yeux vers la jeune femme, avant de venir s’asseoir à côté d’elle, alors qu’il se mit pousser un petit râle, peut-être en signe de respect, et d’au revoir qu’il fit de son âme féline à quelqu’un qu’il avait maintenant en considération. La chimère était, quant à elle, légèrement décontenancée. Sans vraiment savoir pourquoi, elle ne savait plus comment réagir face à cet individu, qui semblait déjà avoir entamé sa marche pour retourner chez lui. Son esprit aquatique semblait en proie à la silhouette longue et effilée d’un immense monstre marin, un colosse d’écailles et de fanons appelé doute, zigzaguant lentement dans les abysses de son âme en troublant les ondes de sa pensée avec sa puissante nageoire qui l’on pourrait nommé paradoxe.
Devait-elle bouger? Devait-elle le suivre sur le pas du temple? Parler à nouveau, se taire?… Agir comme un humain le ferait? Seule se faufiler dans son esprit les questions, sans pour autant qu’il suive une réponse. Elle ne pu maintenir son visage froid, baissant les yeux vers le sol, les lèvres entrouvertes, se montrant intriguée, presque soucieuse. Elle aurait très bien pu garder son visage froid, gelé, blasé comme elle l’avait fait durant toutes ces minutes, mais cette envie d’être humaine prit cette fois le dessus. Le principal, à présent, était de savoir ce qu’elle voulait. Voulait-elle rester de marbre? En réalité, elle commençait à être intriguée par ce jeune homme. Lui aussi semblait être quelqu’un, plus qu’un herboriste. Durant toutes ces minutes, elle n’avait vécu que ce rendez-vous comme une tâche, un fardeau qu’elle devait porter jusqu’à s’en libérer au départ de ce visiteur, et de l’argent qu’il lui avait enlevé. Mais, comme bien souvent, c’était dans les dernières secondes que les choses se révélaient sous un visage plus serein, plus calme, plus confiant. Si elle l’avait pu, elle aurait aimé discuter, connaître, en savoir plus sur cet être dont le visage blanc semblait cacher plus d’une histoire, et plus d’une aventure. Mais le temps lui vint à manquer. Pendant un bref instant, elle eut l’air légèrement déçu. L’intrigue n’est-elle pas toujours malmenée par les secondes?

Levant soudainement le visage, elle eut l’air plus apaisée, plus sereine, nettement, même, que lors de son arrivée en ces lieux. Son sentiment avait changé. Un sourire commençait à se dessiner sur son visage, un sourire simple, amical, léger mais efficace. La sensation qu’il engendra sur elle fut un peu nouvelle, étonnante, et innovante, les instants où elle était ainsi étant rare. Voyant Duscisio marcher vers la porte, elle se décida à l’accompagner jusqu’à la grande porte de bois, peut-être même sortir à nouveau sous la neige pour le suivre du regard, avant d’aller remettre la caisse odorante à la grande prêtresse. Silencieusement, elle pivota légèrement, pour se placer dans l’axe de la porte, avançant avec légèreté et douceur, ayant acquis la démarche propre à toutes les femmes sacrées sous la main de la déesse qui les bénissait quotidiennement de sa lumière. Elle avait quelques doutes qui subsistaient par rapport à son attitude qui lui semblait réellement étrange, comme celle-ci était inhabituelle pour la rascasse blanche. Mais, finalement, elle préféra les évincer de son esprit, du moins pendant les quelques minutes qui suivraient. Arrivant devant la porte, elle s’arrêta de nouveau, avant de glisser vers l’albinos ce visage nouveau, pour lui dire d’une voix sereine:


- Merci pour cet encouragement. Je ne manquerais certainement pas à passer, si un jour la grande Kesha me mène par votre ville. Refuser cette proposition, venant du grand Duscisio Balibe, serait manquer quelque chose d’exceptionnelle pour un herboriste.

Le ton de sa voix avait lui aussi changé. Finalement, ce rendez-vous s’achevait plutôt bien… Mais elle sentit que quelque chose se trouvait en suspend, arrêté, sans savoir quoi. Perdant son visage amicale pour retrouver son expression de doute, elle balança de nouveau son regard par terre, allant même jusqu’à osciller entre ces deux phases qui la partageait à cet instant. C’était terminé, alors? Il était étonnant de voir qu’elle ne se rendait compte des vraies valeurs de ce qui l’entouraient aux derniers moments, toujours lors des dernières minutes. Mais son pouvoir s’arrêtait là. Elle ne pouvait pas agir comme elle le voulait. Après tout, le destin est un être capricieux, téméraire, parfois. Peut-être le reverrait-elle dans d’autres circonstances, puissent-elles être plus amicales, ou l’accompagnerait-elle dehors quelques secondes, qui sait? Retrouvant une fois encore cet étrange sourire fixé à ses lèvres d’épices, elle poursuivit:

- Je vous souhaite dans tout les cas un bon retour, et une bonne chance dans votre travaille, qui doit être bien plus remplis que le mien. Merci de vous être donnez la peine de venir ici en Cimmeria.

Répétait-elle la même chose? Oui, certainement. Mais elle voulait que ce rendez-vous se termine au mieux, alors qu’il avait commencé au plus mal. Car ce n’était qu’à la fin qu’elle avait finit par discerner l’humain de l’ennemi, et qu’elle avait ainsi commencé à le comprendre comme tel. A partir de cet instant, quoiqu’il arrive, elle resterait sereine, ne désirant plus agir comme elle l’avait fait plus tôt, mais désirant recommencer sur un pied plus stable, à moins que l’avenir ne la pousse à montrer un visage plus sombre, les personnes qu’elle rencontrait ne pouvant parfois mériter que cette aspect de la prêtresse blanche. Posant de nouveau ses yeux sur l’albinos, embaumant le respect, elle ne su que faire, gardant contre elle la caisse odorante. Ce qu’il allait se passer à présent resterait entre les mains du destins, aussi fourbe que bienveillant, et lui seul pouvait deviner, pour cette brève sonate, quel en serait la suite…
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