Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]

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• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]

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MessageSujet: Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]   Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV] Icon_minitimeVen 8 Juil - 15:58

Le temps, voilà un fleuve bien étonnant qui se remonte ou nous emmène, tournoyant sans fin vers un destin plus qu’incertain et pour le moins complexe. Pourtant, ici et maintenant personne ne se laissera emporter par ce temps, il est passé, un temps fleurie époussetant avec grâce cette vielle bâtisse oublier sur le bord des gorges de Paramis. Il y a deux cents ans bien avant que le jeune Icare croyant pouvoir volé après avoir embrassé les mensonges de Shanra ne se jette du haut d’une falaise et peu avant que le plafond de la taverne du rouge gorge ne s’écrase sur celui qu’on nommera plus tard gueule cassé, l’homme qui vis les dieux s’affronter, une belle légende ou une histoire vrai pour ceux qui laisse du crédit aux pochetrons. Le futur gueule cassé était bien là, jeune et con comme il se doit il buvait son troisième vers en oubliant une histoire complexe de râteau dans les bois courant après une fille –lui ou le râteau, d’après sa prononciation cela reste plus que confus.

C’est dans l’angle opposé, là où les ombres de la cheminé ne laisse apercevoir que les mains de l’homme qui vous parle, ou, par les soirs de grand vent seul les lueurs oranger des flammes déranger par le chanteur pousse leur diablerie jusqu’à laisser dans ses yeux les lueurs de Shanra … Le vent soufflait à en perdre haleine et l’homme était déjà assis là une lourde enveloppe ä ses coté et une bière à la main. Le monde autour de lui faisait assez de bruit pour que personne ne puisse entendre la conversation qu’il avait ardente avec l’homme encore absent en face de lui. Alors déchiquetant une lanière de viande sécher il caressait de la main le sceau qui verrouillait l’enveloppe tout en laissant les flammes laisser leurs marque dans ses yeux de serpent. Cette table, comme toutes les tables impressionnantes était réservée pour lui et pour les membres de ce réseau qu’est la plume du serpent.

Invisible au milieu des ombres, laissant au grès du vent apparaitre des traits de son visage fin souligné par les flammes il laissait au temps la gloire de faire les choses et d’amener son commanditaire.

A l’extérieur l’emblème du rouge gorge criait tristement dans ses gonds rouiller. Quoi de plus sinistre et accueillant qu’une taverne à la réputation d’avoir laissé son tavernier se faire ouvrir derrière le comptoir pour n’avoir pas laisser à ceux qui en avait le droit le devoir de faire la loi. L’auberge du rouge gorge, ouverte directement sur la forêt, laissait dans l’inconnu ceux qui rentre pour une bière et ceux qui vont voir les belles, personne n’entendais son nom ici ä part lorsque l’on s’adressait à la bonne table, celle qui sais tout n’oublie jamais rien, celle qui apprend avec une soif sans merci, celle qui sais. Ici au rouge gorge on pouvait vendre sa mère –ou sa belle-mère pour les plus chanceux- pour quelques pièces ou repartir avec pour femme la mère d’un autre ou une vrai esclave qui n’a pas encore enfanté si les sous sont présent … Quoi de plus intéressant ?

C’est dans un de ces instant que la porte s’ouvrit, mais la loi était là alors pourquoi faire attention aux nouveaux arrivants, ici au rouge gorge, le boudin était toujours servit frai alors on ne rigole plus avec la loi depuis longtemps …
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MessageSujet: Re: Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]   Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV] Icon_minitimeVen 8 Juil - 19:23

Les loups ne peuvent naître terreur de la nuit. On n’a jamais vu de mémoire d’homme un louveteau dévorer un homme.
De mémoire d’homme bien sûr. Il est vrai que l’on raconte difficilement ce genre d’histoire lorsqu’on s’est fait dévorer par le canidé en question.
Le loup n’en était pas encore un à cette époque, en effet. Mais déjà il faisait ses crocs. Ses seuls défauts étaient son manque d’expérience et sa tendance à ne pas savoir apprécier la solitude. Ça et de ne pas savoir rivaliser face au bouc au milieu des moutons.
Les gorges de Paramis. Il était déjà venu. C’était pour la même raison qu’il revenait, dans ce même établissement.
La porte s’ouvrit et on l’ignora.
À l’époque, le louveteau n’avait pas de meute. Il l’avait quitté pour repartir à la recherche de quelque chose. De quelque chose de très important. Trop pour qu’il puisse vivre sans y penser jour et nuit. Quelqu’un.

À cette époque, il était grand. Et lorsqu’il passa la porte, ceux autours ne pouvait pas le regarder de haut comme ils le feraient désormais. Avant, ça lui tenait à cœur…


Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
Mémoires secrètes.1/2

*

Un tintement métallique résonnait à chacun de ses pas. Le grand manteau noir à capuche cachait son visage autant que tout son corps, caressant le sol. Des éclats brillant d’une lumière mate apparaissant de temps en temps. Ses pas étaient d’un chancellement différent de celui procurait par l’ivresse. On y devinait une certaine grâce et c’en était presque hypnotique.
Le cuir ruisselait de la pluie du dehors et le tonnerre gronda pour faire reprendre leurs occupations à quelques curieux intrigués par le bruit étrange. Les autres virent sa destination et firent de même.

La chaise griffa le pavé de ses pieds de bois et l’étrange silhouette s’assit semblant alors moins grande. Ses longues jambes passèrent sous la table dans quelques grincements désagréables. Pourtant, la crainte de celui d’en face empêchait les regards de s’aventuraient vers eux.
Je finis par faire comme tout le monde lorsque je crus voir les deux paires d’yeux se poser sur moi. Ces deux prunelles d’un bleu de feu et les deux pupilles que l’on aurait juré fendues... Ni l’un, ni l’autre n’était humain et toute l’auberge le sentait.

Mémoires du premier tenancier du Rouge Gorge.

*

Il était là devant moi, silencieux. Je n’aimais pas cet homme et son regard. Pourtant, il avait quelque chose de sympathique : son sang. Je ressentais au plus profond de moi, même à travers nos enveloppes respectives, que ce liquide coulant tout près n’était pas complètement différent du mien. Je sentais que nous avions des choses en commun.
Comme la première fois où je le rencontrai, j’éprouvais de l’excitation. J’étais un prédateur et lui aussi. Au milieu de toutes ces vermines indignes de nos crocs, nous étions seuls, lui et moi. Et cette situation me faisait sourire. Je n’avais pas l’habitude de me retrouver face à une telle personne et je savais que lui non plus.
L’atmosphère se tendait au fil de nos respirations. Nos regards plongés l’un dans l’autre électrisait l’air. Aucun de nous ne pouvait céder. La rivalité était omniprésente. Dans nos battements de cœur comme dans nos clignements d’yeux ; dans notre respiration comme dans nos déglutitions. Dans nos sangs qui bouillonnaient d’allégresse.
Enfin quelqu’un à nos démesures réciproques.


-Où est-elle ?

Pas besoin de simagrées. Ce serait s’amoindrir. Il savait la réponse sinon il ne m’aurait pas fait venir, pas pour m’annoncer un échec. Ça rajoutait à mon exaltation.
Déjà cette seconde d’attente était en trop. Mes mains se joignirent sur la table, mes deux gants de cuir grinçant au croisement de mes doigts.


-Où ?

Première erreur qu’il devait attendre. Il était en position de force. Plus qu’à mon arrivée encore. J’étais en position de demande et en plus je me montrais impatient.

Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
Mémoires secrètes.2/2

*

J’étais commis au Rouge Gorge en ce temps-là. C’est moi qui étais chargé de remettre du bois dans le feu, par exemple. Je n’aimais pas faire ça. Un monstre venait souvent près de l’âtre et parfois il n’était pas seul. Ce soir-là non plus.
J’étais jeune. Je m’efforçais de ne pas les regarder mais c’était plus fort que moi. J’entendis un « où » et mes yeux se posèrent sur elles : ces deux pointes qui dépassaient d’une capuche. Je dus émettre un son car le disque d’ombre se tourna vers moi pour disparaître devant l’antre de la cheminée. Je vis alors deux yeux bleus me fixaient, un bleu qui ne venait pas de cette terre ; un bleu qu’on aurait cru briller à la lueur des flammes à côté de moi ; deux boules de feu démoniaque au milieu d’une tête étrange, inhumaine.
J’en étais sûr, ce monstre traitait avec Sharna lui-même !


Les contes de grand-père,
La taverne de Sharna.
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MessageSujet: Re: Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]   Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV] Icon_minitimeLun 11 Juil - 13:30

Ha c’était le bon temps, le temps où les gens vous craignais, le temps où le sang coulais sans qu’on cherche celui à qui appartenais cette flaque rougeoyante noircissant doucement sur le plancher, le temps où seul le sang bleu avait de l’importance et les autres … Ha les autres n’était que nourriture protéger par l’un ou l’autre de ces nobles, protéger par personne et donc châtier par tous, habitant par son épée et risquant sa vie ou courant les ombres inexistant chasseur que seul Shanra béni … Le temps où le bonheur se respirais simplement sans que personne ne se plaigne, un temps qui allait se perdre petit un petit comme un senteur se dissipe dans le vent …

Les deux pieds avant de la chaise percutent le sol sans douceur aucune et le visage sort quelques instant de l’ombre quittant ses rêveries, il est beau trop beau pour être seulement de l’ombre, on l’appelle le fils de Fen et même si sa beauté n’as d’égale que dans celle de son père ou dans la perfidie de Shanra tout savent qu’il sait tuer … Un mot, un seul avant de retourner dans l’ombre, retournant sur son dossier, en arrière visant la foule de ces yeux de feu :


-“Imbécile”

Il regarde la foule, les gens, cherchant des yeux si quelqu’un d’autre correspond à cette rapide définition de celui qui se tient devant lui et qui perdant sa démesure sombre dans la petitesse de la souffrance et de la peur, la bassesse des hommes… Les flammes reviennent sur l’homme, l’être, le chasseur qui aurais pu être des siens si il n’avait pas été rongé par ces vises humains :

“Tu le sais, tu le savais où elle était mais larve trop faible aveugler par ta peur, par l’humanité qui est né en toi tu n’as pas trouvé le moyen de la retrouver … Comment l’un des miens à put devenir aussi … Humain ?” Il crache ce mot avec haine, l’éternuant, l’éjectant hors de sa bouche comme une maladie qui pourrait rester en lui, un bruit suis, trop serpentin pour s’écrire comme il se doit, trop sifflant, proche d’un appelle à Shanra ou d’un appel du dieu … “Mais tu as payé, tu as payé et j’ai pris ta requête, jamais une promesse ne sera rompu car le chemin de la décadence est trop proche pour que l’on y mette rien qu’un pied, tout est là … ”

Sa main sort de l’ombre et se pose sur l’enveloppe, sur le dos de celle-ci, au-dessus des doigts fin mais puissant se dessine un entrelacs d’écaille de serpent et de plumes couleur feu qui reflète du feu les lueurs que les yeux n’aurais su capter, ainsi posé bien qu’étonnamment beau l’aura qui l’entoure est plutôt celle de la peur, il ne se retient pas.

“Là dans mon esprit, l’enveloppe est une simple garantie, il y a assez d’information pour que tu comprends que je dis vrai, mais pas assez pour que tu la trouve. Avant je veux que tu me promettes une chose, la suite du payement, tu es une ombre, je veux que tu me doives un service ce que je te demanderais, quand j’en aurais besoin, une promesse à l’un des tient, une de celle qui ne peux être rompu, promet moi et je te dirais ce que tu dois savoir : Où elle est, ce qu’elle fait, avec qui elle s’ébat et qui la viole … Tu m’as donner si peu au départ que tu me dois bien ce genre de promesse qu’en dis-tu ?”

Pactiser avec Shanra … Pourquoi cela semble toujours une mauvaise idée dis ainsi ? Le bonheur de voir son âme arracher ? La fraicheur de ce retrouvé sans tous ses fardeaux ? L’enchantement d’avoir ce que l’on veut au final …
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MessageSujet: Re: Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]   Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV] Icon_minitimeMer 13 Juil - 2:12

Le gamin détala et je pus m’intéresser à nouveau à mon informateur qui commençait fort mal notre entretient. L’ouverture de ma capuche replongée dans l’ombre se tourna vers lui alors qu’il m’insultait. Je restai impassible. Je connaissais sa réputation hautaine. À l’époque, j’avais la même et savait que me braquer n’aurait pu que lui faire plaisir.

J’ai vu son visage, encore une fois. Il est beau. Pour un humain. Caché sous cette enveloppe plus humaine que la mienne, il se permet de me juger, de tenter de me cerner. Voilà plus d’un siècle que je la cherche. Si j’avais su, je ne serais pas dans ce zinc miteux. Saleté d’aristocrate.
*Le pouvoir t’es monté à la tête, fantoche !*
Ses pieds trop souvent léchés et son nez toujours au dessus des autres avaient fait gonfler ses chevilles et sa tête. Notre lien s’arrêtait donc au fait que nous ne sommes pas des hommes, prisonniers à l’étroit de ces constructions de chaires improbables ? Ah non ! Une main apparaît et je devine au son de sa voit que ce n’est pas la seule partie de son corps qu’il peut modifier. Une chimère, comme moi. Je dois d'ailleurs me dépêcher de clore cette entrevue. Bientôt il sera trop tard.

Mes gants se désenlacent et l’une de mes mains survole la sienne, s’attendant à ce qu’il la retire mais il reprend.
Manigances et fourberies… Ne pouvait-il donc rien sortir de sa bouche. De l’humain, s’il n’avait mes faiblesses, il avait sa plus grande tare : la soif de pouvoir, de puissance, de domination. Sans arrêt, il fallait qu’il montre sa supériorité. Je n’avais plus envie de jouer. Le temps m’était compté. Et je ne voulais pas entendre des immondices pareilles. À l’évocation de l’idée qu’elle puisse être souillée, ma main droite se crispe en l’air alors que l’autre se serre en un poing douloureux. Mes ongles sont devenus griffes et traversent le cuir comme ma paume.


-Ravale ton venin, serpent…

D’une poigne de fer, j’écarte sa main d’une froideur répugnante sans aucune modération.

-… ou j’te coupe la langue.

J’ouvre l’enveloppe avec assurance, mes yeux ne quittant pas ceux dans l’ombre.
J'étais en position de faiblesse mais pas prêt à ramper à ses pieds pour autant.
Je sens mes chaires se déchirer lentement, rongées par d’étranges sillons que je sais spirales, sur mon front, le dos de ma main… D’ailleurs le cuir de mon gant bouge au dessus d’elles. Je le sens, je le vois. Il est trop tard. Je ne peux plus faire machine arrière. Je dois savoir et vite avant que cette ultime piste ne soit perdue par celui qui se meurt de tristesse et se réconforte dans le sang.


-C’est ça qu’t’appelles une preuve ?

Des noms de lieux, des noms de personnes, des dates, des données toutes enchevêtrées les unes aux autres… Tout cela me semblait sans queue ni tête.
L’enveloppe atterrit sur la table, glissant et se vidant un peu plus jusqu’au bord devant le manipulateur.


-Et pourquoi j’honorerai une promesse de monstre, alors qu'j'suis si… humain ?

Les spirales continuent de ronger et brûlent mon être pendant que nous jouons cette comédie mais je ne peux me lier à ce fou sans aucune assurance. Vendre mon âme pour retrouver mon cœur, avec joie, mais pas pour simplement satisfaire ce démon dément.
*Vite…*


Migdas Polovich,
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MessageSujet: Re: Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]   Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV] Icon_minitimeMer 13 Juil - 10:36

Demon dément, voilà bien les seuls termes qui pouvaient définir celui qui deviendra dans quelques années le Duc d’Arghanat et qui n’est pour l’instant qu’un haut prêtre de Fen et un homme de l’information … La folie douce et le plaisir du pouvoir, la volonté de pouvoir, de quoi d’autre son forger les démon si ce n’est cette volonté bien supérieur à celle des hommes qui leur permet de vivre au-delà des limites qu’impose une chaire sans intérêt ni vie vrai. Il regarde l’enveloppe voler puis fixe l’homme se demandant un instant comment ce démon n’a pas pu tout apprendre à sa prison, le laissez vivre dans l’ombre sans savoir regarder, sans savoir lire :

-“Serpent, oui cela me convient, je serais alors ton serpent, celui qui de ton corps fait la chaine et la relie aux cieux infinis, celui qui laisse loin le monde insouciant pour serrer dans ses serres l’homme que tu es et emmener le démon dans ces limbes insondable que sont cette terre et sa vie … Si tu le souhaite vraiment je serais ce serpent … Mais pour l’instant au lieu de crier comme un loupiot devant celui qui peut le manger regarde ce que je t’ai donner et lit comme devrai savoir le faire tout être qui vie dans les ombres. Crois-tu vraiment que je laisserais une enveloppe contenant assez d’information sur celle que tu m’as demandé, celle à qui tu tiens être lisible par tous ? Je suis fou, avide, serpent, fait moi autant de compliment que tu voudras mais quoi que tu penses tu ne peux me classer dans les gens stupides …”

Il sort un papier de l’enveloppe et tourne la feuille pour que les écritures viennent vers le loupiot miaulant avec crainte à sa mère, puis d’un doigt fin à l’image de son être : trop beau même pour un démon ou un Syphide, il trace dans les lignes un trait qui s’enroule entre les lettres. Le Symbole du serpent révèle dans la liste de nom une histoire où elle passe en ville, achète de quoi manger pour trop peu de temps, trop peu de temps pour partir. Elle est donc encore là-bas, mais quelle ville, un nom de marchant ne suffira pas, une date … Un autre papier est mis devant, quelqu’un vient chez elle et n’en ressort que quelques heures plus tard, un nom qui mourra surement prochainement, un nom de la liste sans intérêt qui prend sa place … Un autre papier et tout s’enchaine, une histoire se monte, en une semaine il a retracé le siècle de recherche infructueuse centré sur la proie, la proie du loup, leurs proies.

“Tu peux aller rendre visite à ce monsieur mais il ne t’en parlera pas, il ne pourra pas t’indiquer où elle est, seul moi le sais. Il semble que tu n’aies pas le temps, pas le temps de faire d’autre propositions, tu ne te contrôle pas et le vrai chasseur vas reprendre ses droits, promet moi et je te donnerais ce que tu veux … Et même si tu es trop humain j’ai bonne espoir que quelque chose t’arrache à ses vices. Notre peuple est trop important pour l’oubli. Tu dois redevenir ce que tu es, tu pourras ainsi honorer ta promesse au prêt de moi à un instant ou un autre …”

La taverne doucement se vide comme si personne ne voulais être témoin de ce qui se passait ici, le tavernier lui aussi avait déjà disparu, surement dans la trappe à contrebande, ou peux être simplement prostré sous le comptoir en train de donner au bois du plancher l’eau qu’il demande depuis trop longtemps, pourquoi chercher le mal quand on tombe sur deux êtres de cette nature qui discute … La fuite est toujours une noble solution, plus noble que l’urine sur ses bas en tout cas …

“Alors ? Qu’en dis-tu ? Je te donne les dates et les noms de lieu ? Je te donne tout ou je te laisse avec une enveloppe ? Tu n’a que quelques mots à dire et je te murmurais la suite, alors tu pourras partir courir dans les bois comme il le souhaite aussi, courir dans les bois pour enfin arriver à votre but. Lié à jamais, démon et prison, ce que nous devrions tous être …”
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MessageSujet: Re: Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]   Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV] Icon_minitimeSam 16 Juil - 2:51

Je reste immobile tandis que mes chaires toujours aussi doucement, lentement, mais sûrement se creusent et se déchire sous ma peau. La douleur est grande mais ne parvient qu’à m’arracher quelques tremblements et crispation du dernier poing sur la table. Les griffes se plantent encore dans la chaire, rajoutant à ma souffrance…
« Souffrance »… Un mot si clair qui résonne à mes oreilles mais me semble si fade et faible. Aucune de ces « souffrances » physiques ne sauraient égaler ce que j’endure depuis que je la cherche, depuis que j’ai compris que je l’avais perdu.

Chacune des pistes que j’avais suivies m’avaient un peu plus perdu chaque fois, l’avait un peu plus éloignée de moi encore. C’était comme si quelque chose m’empêcher toujours de la retrouver lorsque je m’approchais trop près.
Et puis un jour je l’avais rencontré, lui et ses grands airs ; lui et sa promesse.
Et puis aujourd’hui je l’écoutais encore siffler sa supériorité ; je l’écoutais me promettre.

Les spirales étaient complètes. Venait le temps de leur combustion, la plus grande des tortures que je m’infligeai pour m’être trop longtemps retenu à l’intérieur de ce pantin.
Doucement un crépitement se fait entendre et ma peau brûle dans une odeur immonde de putréfaction et laisse affleurer les dessins infinis tournoyant, les spirales de derme cristallisées, les colimaçons de kératine qui préparaient, ici, l’arrivée de mes longs dards rostraux ; là, la solidification de mes stylet tactiles.


Et il était là, promettant, aspirant mon air, voulant me priver de liberté.
Mais personne ne le pouvait.
*Personne !*
C’en était trop.
Trop de cette mascarade. Trop de cette attente. Trop de ces punitions…
Trop de cette solitude !
Je n’en pouvais plus. J’avais besoin… d’elle… Mon sang bouillait d’impatience et de râge.


*

-Tu comprends ?

Sans m’en rendre compte, j’avais fait ce qui me chatouillait les trippes depuis notre première entrevue : les absences commençaient, à mon plus grand contentement. Je reprenais le dessus sur moi-même petit à petit.
Doucement je me réveillais et m’endormais tout à la fois. Mon premier avait agi, mon second parlerai encore un peu et se souviendrait ; se souviendrait de ce que le premier venait de faire, cette fois-ci, la dernière de cette soirée.


-J’en ai assez !

Je murmurai tandis que les cinq secondes non-vécues s’imprimaient dans ma mémoire qui les accueillerait une dernière fois.
La table avait volé et son pied baignait dans les flammes qui le léchaient. Affamées, elles transformaient le bois en braise.


-Assez de toi et d’tes énigmes.

Sur le dessus de notre table maintenant verticale, une trainée de sang fraiche perlait encore.

-Assez d’attendre sans rien r’cevoir.

La chaise s’était renversée lorsque je m’étais relevé, cet innocent passant trop près pour fuir plus vite. Il avait signé son arrêt de mort par la même occasion.

-Tu m’as promis d’me dire où elle était la dernière fois.

La chaise du serpent était par terre aussi.

-Pour ça, j’t’ai payé, j’t’ai écouté, j’t’ai supporté.

Les pavés derrière moi sentaient encore le métal échauffé et portaient les marques du crissement ; les marques que je laisse dans la précipitation.

-Mais trop c'est trop.

L’innocent passant git au milieu de nos feuilles. Son visage aplati est poncé par le bois de la table au dessus de lui.

-Cesse d'me prendre pour une merde…

Le pavé sous mes pieds crisse sous le bronze alors que mes muscles se tendent et que mes bras se contractent d’avantage, raffermissant leur prise sur le col.

-Ou j’vais vraiment finir par confirmer la seule vérité que t’ais dites.

Mon seul pavé, sur lequel il ne repose plus.

-J’suis bien...

Il est dos au mur peut-être pour la première fois de sa vie, à quelques centimètres du sol.
Mais qu’il ne s’inquiète pas : je suis là pour « le soutenir », pour ne pas qu’il « tombe », pour ne pas qu’il « se fasse mal » ? J’ai vérifié qu’il n’ait rien de dangereux « pour lui » dans les mains avant de le « rattraper »…
Un sourire étire mes fines et courtes lèvres et déjà il redescend au sol.


...l’un des tiens.

Je murmure ça à quelques centimètres de son visage. La proximité nous plonge dans la même ombre et plus rien ne nous cache l’un à l’autre. Il peut admirer un instant l’empreinte qu’a posée le bouc sur son pion d’humain et je peux admirer celle du serpent ailé sur le sien.

La lueur dans mes yeux ne réfléchit pas à comment appuyer mes yeux, elle informe juste que je vais le faire. Moi-même ne sait pas de qu'elle manière. Mais temps qu'il y aura de la vie, il y aura de l'espoir, l'espoir de la voir disparaître n'importe comment.

Une femme, dans un coin, tétanisée, se décide à nous contempler. Effrayée, elle finit par s’effondrer. Elle n’entendra pas les deux cloches sonner.
Mon sabot ne cesse de s’enfoncer dans la tête que j’ai défoncée. Je la sais déjà morte mais j’ai les nerfs en pelote. Il faut que je me calme. Lui seul vaut que je m’acharne.
Je hurle et saute comme un petit cabri pour en trouver un du même acabit. Sur lui avec extase, une chaise s’écrase.
Je me cambre et ma tête part en arrière, ignorant de quoi j’ai l’air. Mes longs bras s’écartent légèrement alors que ma gorge s’ouvre largement. On s’attend à un rugissement mais c’est un sombre rire dément.
Mon corps redevient naturel, normal, influant comme toujours sur mon moral.

Soudain je me fige et me tais avant que ma tête découverte de sa capuche ne pivote brutalement dans la direction du fou qui m’a énervé.
Mon indexe se pointe vers lui tandis que les autres doigts peinent à se replier, encombrés par leurs griffe et leur taille démesurée.


-Personne ne me dicte !

Mon visage de fou furieux sourit soudain, arborant ses petites incisives tranchantes.
Je me tourne complètement vers lui alors que je termine mon dernier souffre-douleur d’une puissante talonnade dans la tempe et m’avance vers lui. Mes mains sont grande ouvertes, virevoltantes, comme cherchant un équilibre, alors qu’elles jouent avec la puissance des muscles qui se gonflent lentement.
Mon manteau a tenu bon mis à part quelques boutons du bas, dévoilant mes deux pattes noires et velues, apparaissant et disparaissant au tempo lent donné par le métal sur les pierres.

Ainsi en partie révélé, déjà, je suis grand, je suis fort, je suis rapide, je suis jeune et je suis un tueur né. Le monde m’appartient. Et à l’époque, la fougue et l’impétuosité qui m’animaient n’étaient bridés que par une chose, ma quête ultime, celle pour qui j’étais prêt à tous les sacrifices.

Je lance une chaise dans l’âtre à côté de ce congénère et les langues de feu jaillissent.

Une chose qu’utiliser pour jouer avec moi coûte encore la vie.


-J’accepte ce seul et unique lien que nous aurons. Maintenant parle !

Mon sourire disparait à ces deux derniers mots. Le spectacle se terminait, le rideau tombait et les acteurs avaient encore à parler… Les spectateurs fuyaient.

-Où est ma sœur ?

Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
Mémoires secrètes.


Dernière édition par Jonas Mitsgun le Jeu 21 Juil - 4:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]   Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV] Icon_minitimeLun 18 Juil - 13:24

Cela c’était passer très vite, voir trop vite, cette chose était un tueur né, un chasseur qui s’ignore et une gentille bestiole qu’on avait fait trop boire d’humanité pour qu’il retourne à son état de démon, c’était dommage car il était intéressant … C’est la pensé qui traversa l’esprit de Tekum alors que, suspendu au-dessus du sol dans la main d’un tueur il semblait attendre le jugement dernier, jugement qui ne viendrais jamais car le satyre avait bien trop besoin de lui, un besoin urgent et pressant, un besoin sans faille, un besoin animal dont le prêtre se délectait avec un joie infini et pas vraiment dissimulé. Le masque de noblesse avait depuis longtemps volé en éclat mais les échardes toujours planté dans la chaire rappelaient au démon les mimiques qu’il connaissait si bien et que personne, ni dieu ni peur ne pourrais briser.

Car il avait eu peur, un instant où il avait failli lui aussi se laisser gagner, se laisser prendre au jeux, laisser sa grandeur gagner tout, explosé le toit et redevenir un de ces dragon qu’on vénère, une de ses chimères trop rêver, un de ces démon puissant, mais le monde devait évité de savoir, le monde ne devait pas prendre cela assez au sérieux pour que ses plans marche alors, alors il s’était contrôlé et était rester humain, humanoïde juste assez démon pour tout voir et se préparé, juste assez démon pour que sa main sois sous les côtes de celui qui le tenait, main ouverte, trop loin pour qu’il ne le vois dans sa colère mais assez près pour déverser le poison en un seul geste …

Il était dans cette position d’infériorité, cette position de faiblesse pourtant sur son visage rien n’avais changé car il savait, il savait qu’il devait vivre, alors il ouvre son autre mains, celle qui est poser au sol et s’appuie dessus comme si le poignet n’avais pas été ébranlé par le choc, une légère douleur passe dans ses yeux mais il reste droit et fière comme il l’a toujours été, un sourire sur les lèvres il parle :


-“Ce n’est pas en faisant cela que tu montreras que tu es un démon loupiot, cela viendra plus tard, bien plus tard, là tu montres que tu es une bête, pas un monstre, une bête, hors aucun monstre n’est une bête, nous sommes bien plus. Mais qu’importe, maintenant que tu as promis ouvre les yeux et laisse tes oreilles entendre l’adresse de ta sœur.” Il murmure quelques mots, quelques lettres que seul le satyre peux entendre, et que même le mort a ses pied ne pourrais dire à nouveau … “Oui c’est bien là-bas qu’elle se trouve mais cours car la beauté de la tienne intéresse un être que tu ne pourras pas combattre indéfiniment, cours car elle n’est peux être pas seul, cours et laisse-moi régler les affaires qui ne doivent pas être connu car si toutes les milice des cieux et des hommes sont à tes trousses jamais tu ne la retrouvera. Laisse-moi tranquille et cours, je te retrouverais quand il faudra que tu accomplisse ta promesse ou que nous parlions…”

Il sourit et attend que tout ce finisse, déjà dehors ses hommes tuent ce qu’il reste et vont chercher de l’essence, c’est un malheur, il aimait bien cette taverne, mais un malheur comme un autre, il était temps de nettoyer et de passer à autre chose, d’aller voir plus loin, ailleurs, vers un monde plus attrayant, surement s’installer en ville, l’argent là-bas fait encore plus qu’ici : Tout.
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MessageSujet: Re: Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]   Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV] Icon_minitimeJeu 21 Juil - 4:57

Je les ai vus. Mais mon témoignage seul traversera les siècles. J’ai vu le monstre au visage d’homme défier le monstre à visage de bête. J’ai vu le premier se relever et le second venir ployer devant lui qu’il aurait pu tuer. J’ai peur. Dehors j’entends les cris de mes clients et de mes employés. Aucun de nous n’en réchappera, ou peut-être ce laqué que j’ai aidé à s’échapper par la trappe et les souterrains dérobés.

Derrière mon comptoir, j’entends encore un craquement sourd et écœurant. J’ai… Oh… j’ai osé… J’ai cru que le plus beau des deux avait enfin abandonné ce monde, que le plus laid nous en avait délivré mais mes yeux n’ont vu que les ténèbres envahir mon établissement, luisantes et satinées comme les plumes du plus démoniaque des corbeaux.

Je veux qu’un jour quelqu’un sache pourquoi je suis mort et que plus tard plus rien n’existe de mon échoppe ; je veux qu’un jour, le monde comprenne les horreurs qui vivent à leur côtés, ici-bas.

Ô dieux, vous qui nous avez créés, délivrez-nous de ces maux damnés !

Mémoires du premier et dernier tenancier du Rouge Gorge.
[retrouvées dans une cache secrète sous les pavés]

*

-Misérable...

Les deux voiles étendues envahissaient la moitié de la boutique d’alcool, chassant les avant-derniers survivants de ce lieu maudit. Les bougres préférèrent traverser le verre et affronter le fer plutôt que de rester dans cet enfer, laissant les damnés conclurent leur affaire.
Le corps recroquevillé, ses deux appendices jaillis de son dos, il se redressa brusquement. Les plumes énormes eurent un soubresaut et firent vibrer l’air de l’espace confiné, malmenant les tympans des trois derniers êtres respirant. Il avait poussé un cri, le cri de l’humain qui se déchire, qui sent ses ongles arrachés pour devenir enfin les lames qu’ils désirent, qui sent ses os se disloquer pour mieux grandirent, qui sent son corps traversé par un milliard d’aiguille : la toison du satyre.

Finalement, ses deux sabots soulevés intemporellement du sol claquent chacun leur tour le pavé et la « bête » se penche vers celui qui a osé la lier.

Les spirales au sommet de son crâne tremblent, se gonflent brusquement et un pic sombre en jaillit pour frôler la cime du seul témoin à le voir de si près qui survivra avant longtemps encore. Tandis que ses oreilles déjà animales se retrouvent enserrées dans deux autres cornes énormes, les yeux globuleux du bouc qui le dévisage louchent soudain, comme si cette dernière apparition de kératine fut fatale. Mais il se redresse quand même. Les longs pics sur son crâne effleurent tout juste une poutre avant de griffer puis traverser le chaume en cassant un linteau d’un hochement violent.
Derrières les bras pudiques et velus, croix noir barrant le blanc de sa poitrine, on devine des formes devenue féminine. L’animal regarde ailleurs, comme guettant quelque chose et ses main ganté de lait viennent se poser lentement sur les épaules de l’humain fantoche.


-Depuis mes tréfonds, jattendais quenfin nous nous rencontrions.

Des voix résonnent dans la taverne sans révéler leur origine, des voix mélangées, ni sexuées, ni âgées.
En face du noble malin, les mamelons s’ouvrent telles des paupières et y laissent deux yeux bleus clairs. Orbites surprenant fixant l’objet de leur tourment.


-Tu veux le monde entier à tes pieds, quitte à bafouer jusquà ma propre liberté.

Ces mains si douces caressent les épaules du serpent, puis ses mains qu’elles saisissent délicatement, les griffes longues voletant doucement alentour comme de sombres vautours.

-Demain je nous aurai oubliés. Seule restera cette promesse gravée et tes premières vanités.

Les bras puissant tirèrent le chasseur d’un pas plus près, le rapprochant des orbites d’expressions dénuées et à sa hauteur élevés.

-Je te souhaite davoir dit la vérité si tu veux que cette promesse soit honorée.

Le monstre recula, ses cornes immenses brisant deux nouveaux linteaux et laissant tomber entre eux la paille et la poussière.
Derrière le dragon déguisé, les flammes continuaient de lécher corps et meuble.


-Sortons à présent, il est plus que temps.

Alors que ses yeux se closent, que son bras se lève, attirant son maître éphémère à lui dans une gracieuse vrille, le prenant ensuite par la taille pour le coller à son corps et sa poitrine, ses ailes se tendent encore un peu et ses jambes se fléchissent imperceptiblement.
Des rires résonnent de nulle part et une tête apparaît près du bar pour voir disparaître ses espoirs.
Les deux lhurgoyfs sont entrainés vers le haut poussés par les membres et tiré par les ailes qui viennent alors les entourer pendant qu’ils traversent le trou dans la toiture. Les flammes lèchent leurs pieds et brise fenêtre et porte.
En-dessous, le tourbillon d’air a fait s’envoler poussière et fétus. La masse noire regagne la nuit, laissant là le feu dépité. L’établissement n’est plus qu’un brasier qui faute de les brûler, continue de les éclairer.
Les ailes se déploient à nouveau, les immobilisant dans le ciel sans étoiles, au-dessus de la fournaise qui ne les aura jamais qui de rage leur envoie son nuage de fumées.

Le faune ailé tournoie, retenant un temps son protégé pour qu’un murmure soit échangé.


-Vie et évite moi linjure, garde moi dêtre parjure.

Le manipulateur est envoyé loin du nuage noir qui avale sans hésitation sa promesse d’espoir. Comme il le disait, il y avait bien quelque chose pour le tirer de ses vices humains. Il ignorait simplement, malgré tous ses efforts d’omniscience, que ce démon là, avait bien des secrets à revendre.


J’ai moi-même enquêté sur ce qui s’était passé. Je n’y étais pas. Les témoignages que je vous rapporte ici sont peut-être erronés mais sachez que ce démon encorné, je le connais, et rien ne me semble inventé, comparé à ce que je sais.


Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
Mémoires secrètes.
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MessageSujet: Re: Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]   Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV] Icon_minitime

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Ici, au Rouge Gorge, le boudin est toujours servit frais[PV]
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