A l'aventure compagnons il a perdu tout son pognon! [Pv Ira]

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 A l'aventure compagnons il a perdu tout son pognon! [Pv Ira]

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Anonymous Invité
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MessageSujet: A l'aventure compagnons il a perdu tout son pognon! [Pv Ira]   A l'aventure compagnons il a perdu tout son pognon! [Pv Ira] Icon_minitimeLun 6 Jan - 0:02

XXXX, XXXX an 1305

Juni arpentait la pièce qui lui servait de chambre. Un tas de paille remplaçait le matelas. Par dessus, quelques drap pour ne pas avoir de la paille partout. Un confort sommaire mais, efficace. La maison était grande. Ils n'avaient pas tous leur chambre mais, Juni étant leur chef, ils avaient insisté pour qu'elle ait la sienne. Elle s'en moquait. Certes, elle ne se plaignait pas de sa tranquillité mais, si elle avait dû partager sa chambre, elle aurait simplement menacer ceux ou celles qui dormaient dans la pièce de les tuer s'ils la dérangeaient. En y réfléchissant bien, c'était peut-être pour ça qu'ils lui avaient laissé une chambre seule. Et du coup, elle ne portait que ses sous vêtements. Elle marchait dans la pièce en tournant en rond. Qu'allait-elle pouvoir mettre? Non pas qu'elle se soucie de son apparence ou en tout cas, pas pour les raisons que l'on croirait. Aujourd'hui, elle comptait arpenter le quartier marchand. Avec le temps radieux, il n'était pas improbable que des gens viennent vendre leur butin. L'hiver, c'était plus rare. Est-ce que les aventuriers attendaient les beaux jours ou est-ce que les créatures hivernales étaient plus puissantes? La Ladrini était une citadine. Elle avait déjà quitté Tyrhénium mais, n'avait pas pris le temps d'explorer la faune et la flore extérieures. Bon, là n'était pas la question. Quartier marchand, tenue adaptée. Elle avait deux options. Il y avait une robe bleue nuit avec une sorte de tablier blanc qu'elle pouvait utiliser pour avoir l'air d'une marchande ou d'une servante. Tout dépendrait de la coiffure et de la posture. La deuxième tenue la ferait passer pour une mendiante. Il s'agissait de quelques pièces de tissu brun cousues entre elles qui formaient une longue jupe et un haut à manches longues rapiécés. Au moins, elle n'aurait pas besoin de se coiffer. Un peu de terre sur les joues et dans les cheveux et le tour serait joué. Allez, elle cessa d'hésiter et enfila les haillons. Elle se rendit ensuite dans la pièce commune. Comme d'habitude, ceux qui avaient veillé s'étaient endormis sur place. Elle leur cria de se réveiller, juste pour le plaisir. Ils se levèrent d'un bond en entendant la voix de la jeune Lhurgoyf. Elle leur fit alors signe qu'ils pouvaient regagner leur chambre s'ils le souhaitaient. La plupart s'exécutèrent. Deux restèrent. Le premier s'installa sur quelques planches clouées ensembles qui servaient de banc. L'autre se dirigea vers la cheminée et alluma un feu pour faire chauffer de l'eau. Juni frotta ses mains à terre puis se les passa sur les cheveux et le visage. Elle s'épousseta ensuite pour que ce ne soit pas trop marqué puis saisit la tasse en métal que tenait le jeune homme qui faisait chauffer l'eau. Elle le remercia et quitta la demeure d'un pas claudiquant. Elle ne boitait pas réellement bien entendu. C'était pour le rôle.

Quand elle eut gagné le quartier escompté, elle accentua le geste. La plupart des passants s'éloignaient d'elle. Ici, peu d'entre eux n'étaient vraiment riches. Ils l'évitaient car ils avaient trop peu pour vivre et n'avaient pas le coeur à refuser l'aumône. D'autres par mépris ou par peur. Cela signifiait que son costume était réussi. Ils n'y voyaient que du feu. Elle marchait en agitant sa tasse et en traînant le pas. Sa chevelure blanche contribuant, on la prenait facilement pour une Terrane un peu âgée. Alors qu'elle croisa un garde, elle passa tout prêt de lui en faisant mine de trébucher. Il se contenta de la bousculer et continua son chemin. Elle n'avait pas eu besoin de plus de temps pour s'emparer de sa bourse et lui laisser un sachet de graines à la place. Des graines? Qui avait bien pu ramener ça à la maison? Ils n'avaient rien pour les planter.Enfin, c'était surtout que le soleil ne se montrait pas dans les quartiers abandonnés. C'était sans doute pour ça qu'ils avaient été désertés. Mais, ce n'était pas grave. Quand quelque chose ne sert à rien, on peut toujours l'échanger. Le principe étant que ça se vaille aux yeux de la jeune femme. La bourse du garde ne contenait même pas dix pièces alors pour le coup, elle se considérait même perdante. Vu la quantité de graines, indirectement, elle avait peut-être raison mais, puisqu'elle n'en avait pas l'utilité, elle décida de conserver les pièces.

Le quartier marchand. Elle adorait ce quartier. Attention, n'allez pas croire qu'elle aimait faire les magasins. Elle évitait même d'y faire des échanges. Les marchands avaient l'oeil. Ils se moquaient bien de la voir dans différents costumes tant qu'elle ne touchait pas à leur stock. Elle arriva devant sa boutique favorite. L'antiquaire. Non seulement le vieil homme était sympathique mais, ses clients étaient des cibles idéales. Lorsqu'ils rentraient, ils avaient tous un air inquiet, ne sachant pas ce que leur butin allait rapporter. Ceux qui ressortaient dépités ne servaient à rien. Juni n'avait qu'une chose à faire, attendre que l'un d'entre eux sorte l'air guilleret.

Cela, elle savait le faire. Peu importe si ça mettait longtemps. Les clients ne manquaient pas. La plupart s'annonçaient comme inintéressants dès le départ. Ils arrivaient dans des tenues miséreuses, tenant entre leurs bras des objets sans valeur comme si c'était leur trésor. Cela servirait à manger pendant une journée. Même pas un vrai repas. Parmi ces personnes, la Ladrini avait recruté quelques échangeurs mais, aujourd'hui, elle n'était pas là pour ça. Puisqu'il y avait du monde, sans doute l'un d'entre eux aurait un objet intéressant. Elle observa les personnes en train d'attendre leur tour, s'approchant d'eux avec sa tasse et leur demandant d'une voix usée:

"Bien le bonjour braves gens, auriez vous la pièce pour une pauvre mendiante?"

Bien sûr, la plupart l'ignoraient. Deux ou trois lui tendirent leur plus petit écu et un enfant voulut lui donner la fin de son sandwich. Elle lui dit de le garder s'il voulait grandir comme son père. Celui-ci, flatté car elle s'était approchée suffisamment près pour qu'il se rende compte qu'elle n'était pas la vieillarde dont elle avait l'air lui donna une pièce d'argent. Elle le remercia et continua d'alpaguer la foule. Décidément, il était facile de soutirer une pièce à un homme quand on le voulait. Il suffisait de lui lancer une flatterie avec un beau sourire et des yeux doux. Que celui là était laid. Il avait un oeil qui disait merde à l'autre et avait plus de ventre qu'une femme enceinte. On aurait dit qu'il attendait des triplés. Le pire était son haleine. Il sentait la vinasse et l'oignon dès qu'il ouvrait la bouche pour respirer. Et vu comme les coups qu'on lui avait mis dans le nez lui l'avaient déformé, il ne lui restait que ça pour respirer. Bah quelle importance? Juni s'en moquait. Il avait donné sa pièce.

La comédie dura. Il n'y avait plus grand monde mais, aucun n'avait attiré l'attention de la jeune fille. Aucun jusqu'à ce Terran. Il devait avoir une quarantaine d'années. Ni vieux ni jeune. Il avait les cheveux courts mais, la barbe longue et brune. Il était plutôt grand mais, plutôt svelte. Ce n'était pas ça qui avait attiré le regard de la jeune fille. Contrairement à tous les autres, il semblait savoir qu'il gagnerait au change. Peut-être était-ce seulement parce qu'il n'avait pas besoin de l'objet qu'il allait vendre. Toujours était-il qu'il le gardait caché dans sa sacoche, sa main agrippée à cette dernière. La Lhurgoyf avait enfin un début de piste. Elle le garda à l'oeil, continuant toutefois d'alpaguer les passants pour ne pas se faire remarquer.

Enfin, son tour était arrivé. Juni se rapprocha pour essayer de voir ce qu'il se passait à l'intérieur. C'était vain et elle le savait. L'antiquaire disposait d'une deuxième pièce à l'abri des regards pour ses transactions. Heureusement, les Terrans cachaient mal leurs émotions. Le sourire qu'il affichait en dit long. Sa vente s'était bien passée. Le bousculer comme le garde? Non, après l'acquisition d'une belle somme, les gens sont méfiants. Bon, tant pis, elle n'avait plus qu'à le suivre. Il irait sûrement à l'auberge. Discrétion étant de mise, elle lui laissa de l'avance avant de le suivre. Ce ne fut pas suffisant, il était sur ses gardes. Elle eut juste le temps de se transformer en ombre. Ainsi, c'était facile mais, elle ne pourrait pas rester sous cette forme longtemps.Par chance, il quitta la ville. Elle aurait pensé qu'il irait à l'hôtel, vraiment. Une pareille somme exaltait les gens. Dans ces conditions, ils s'offraient généralement des luxes qu'ils se refusaient le reste du temps.Il quitta la ville à pieds. Parfait. Elle lui laissa prendre de l'avance et quand il fut assez loin, elle sortit de l'ombre. Elle n'aurait pas pu tenir beaucoup plus longtemps. Ou plutôt, elle devait s'économiser pour l'échange. Aussi discrète soit-elle, il faisait attention. Elle ne devait pas le sous-estimer. Elle siffla de manière presque imperceptible. Il fallut peu de temps pour qu'un grand loup noir n'arrive. Elle lui flatta le cou d'une caresse puis, le chargea de retenir l'odeur de l'homme. Il s'exécuta et allait direct la suivre. Elle l'arrêta et lui montra le soleil pour lui signifier qu'il fallait attendre qu'il fasse plus sombre. Elle se dirigea ensuite vers l'orée de la forêt, suivie de près par Spectre. Ils trouvèrent un coin d'ombre et s'y tapirent en attendant que le jour décline. Cela ne saurait tarder.
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