Le Jour de la Rose - Village - Page 2

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le deal à ne pas rater :
Disque dur SSD CRUCIAL P3 1 To (3D NAND NVMe PCIe M.2)
65.91 €
Voir le deal

Partagez
 

 Le Jour de la Rose - Village

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
::  Infante de Kesha ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Othello Lehoia
:: Infante de Kesha ::
Othello Lehoia
MessageSujet: Re: Le Jour de la Rose - Village   Le Jour de la Rose - Village - Page 2 Icon_minitimeJeu 4 Juin - 7:46

Un ricanement, un bruit sourd de pas. Othello espérait rejoindre la place du village dans les meilleurs délais, mais l’épaule salvatrice en décida autrement, décidant seule d’étendre ses responsabilités à un ravissement en bon et dû forme. Certes, son pas état maladroit, mais elle s’entêtait à vouloir agir seule. Et pourtant, aussi rapidement qu’elle était tombée sur le danseur, celui-ci se mit en chasse et la souleva brusquement pour l’emmener… L’emmener où ? Un instant surprise par l’absence du sol sous ses pieds et par ses longues boucles grises et sauvages qui lui couvrirent le visage pour toute coiffe, et qui balayaient à présent la poussière battue des rues, il lui fallut quelques secondes pour bien comprendre qu’elle était emportée à grand renfort d’enjambées viriles.

« - Attendez, non, je… » Elle tenta bien de s’exprimer, et de se dégager de l’emprise que le géant avait sur elle. La pression de sa main sur son ventre lui provoqua une violente nausée, troublant son estomac plus que de mesure, l’empêchant de parler plus au risque de rendre l’alcool qu’elle n’avait jamais bu.

Le jeune homme avait un culot monstrueux. Non seulement profitait-il de sa faiblesse pour la traîner comme un sac, mais l’exercice semblait le couvrir d’allégresse, ponctuant ses pas de petits rires mesquins. Au dépourvu, la sirène rassembla ses esprits tout en se frayant avec ses bras pendants un chemin entre ses boucles de cendre, tentant d’y voir un peu plus claire sur le chemin qu’il leur faisait emprunter. La place était à porter de regard, à présent, et déjà s’y rassemblaient les villageois troublés, chahutés, et autres passants hébétés qui subissaient tout comme elle les caprices de la fumée. Peut-être était-ce là son salut pour échapper au bougre ? Elle ne se voyait pas se couvrir de givre pour surprendre le jeune audacieux, mais elle comptait bien s’enfuir dés que cela lui serait possible.

Avec surprise, il trouva une place parmi les chaises disponibles de la taverne, qui se remplissait de nouveau à une vitesse ahurissante. Des bruits joyeux provenaient des ruelles attenantes, et son esprit embrumé parvint à y voir assez clair pour comprendre que le feu devait être maîtrisé. Du moins, elle l’espérait, et elle l’espéra vite, car son atterrissage était imminent, et à considérer le peu de délicatesse dont il faisait preuve, il promettait d’être particulièrement douloureux.

Mais contre toute attente, il parvint à la déposer sans mal. Othello leva alors de grands yeux sombres et surpris jusqu’au visage bandé, seulement pour se voir déversé un verre d’eau clair sur la face. A quel jeu jouait-il ? Même si il semblait rayonner d’espièglerie, il n’avait pas l’air d’avoir de mauvaises intentions, la manipulant avec maladresse et désintérêt, mais sans pour autant l’agresser. Un jeu sournois mais pieux qui la troubla plus que de mesures, la mettant à la place d’une souris grise en proie à un chat en chasse. Mais il fallait admettre l’avantage de la méthode : le verre d’eau avait eu la vertu de descendre l’ivresse, et elle y voyait à présent beaucoup plus clair.
C’est alors qu’il commença à observer ses mains et ses bras, les attrapant entre ses grandes paumes sans plus de façons, sous le regard teinté de surprise et de défiance de la sirène. Ses dernières paroles avaient un goût amer dans son esprit, si bien qu’elle s’interrogeait à présent sur les intentions du jeune homme. Les gens comme elle… Comme qui ? Les femmes, les yorkas, les prêtres ou les nobles ? Même si ses lèvres étaient encore scellées par l’alcool et la surprise, elle commençait à comprendre subir la vendetta d’une grande cause qui ne lui sautait pas encore aux yeux. Elle souffrait toujours de la facilité qu’on avait de rabaisser son peuple, et de croire qu’une femme ne pouvait s’occuper d’elle sans l’aide bienveillante d’une créature membrée. Déployant des oreilles pointues menaçantes et ouvrant sa gorge remplie de questions, il décida qu’il avait fini son examen et parti s’assoir non loin.

Ifan. Ifan T’aora, donc. Othello le regarda un instant, oscillant entre une incompréhension silencieuse, les restes d’éthyle qui passaient devant ses yeux, et les sentiments contradictoires que lui inspirait le danseur. Même si ses gestes maladroits lui rappelaient les manipulations des soldats médecins sur les camps militaires, elle devait reconnaître qu’il ne lui avait fait aucun mal. Et même si il cachait une remontrance certaine envers un ennemi qui lui était encore inconnu, il avait tout de même fait preuve d’un peu de délicatesse. Etait-il néanmoins sage de se présenter ? La sirène détourna son attention du visage bandé, sentant le poids d’un regard appuyé à travers le tissu noir, pour examiner la salle à moitié rempli et bruyante de rires et de joie. Ses yeux croisèrent ceux, hilares et ivres, de la vieille dame édentée, qui souriait à en faire tomber sa mâchoire. Lui souriant à son tour en bonne comparse de mésaventure, elle finit de retrouver la presque totalité de ses capacités, et s’apprêta à répondre à Ifan, quand le salut leur apparut brusquement sous la forme de deux grands verres, portés à bout de bras par une petite demoiselle.

Lentement, Othello attrapa le récipient, et remercia chaleureusement la toute jeune dame d’un grand sourire reconnaissant. D’un coin de l’œil, elle surveilla le danseur, et s’apprêta à absorber l’eau rédemptrice quand elle s’aperçu que l’enfant ne bougeait pas. Elle les dévisageait tout les deux, et se tournant d’abord vers elle, lui demanda brusquement si elle se rendrait au bal. Surprise, elle ne lui répondit pas de suite, et celle-ci posa la même question à Ifan, provoquant alors la colère de sa mère qui la rappela brusquement. Elle la vit dévoiler alors une splendide petite fleure cousue d’une belle étoffe corail qu’elle lui présenta à deux mains, un espoir de tissu dans un jour de fête. S’agenouillant pour être à sa hauteur, la sirène lui présenta un sourire doux, bienveillant, et détacha au même instant la pivoine blanche qu’elle arborait dans sa propre chevelure.


« Ce serait un honneur, jeune demoiselle. » Elle attrapa le petit ouvrage dans sa paume avec une attention extrême, et glissa à la pace l’épaisse fleure aux odeurs d’air doux et d’embrun. « Faisons un échange, une fleur pour une fleur. »

Elles n’eurent pas le temps d’échanger plus que la petite était déjà repartie, la laissant seule avec le fougueux terran, dont elle prit seulement la mesure de sa taille. La rayonnante petite fille avait finit par faire disparaître le reste d’animosité qu’elle couvait en son cœur, y laissant un sentiment de plénitude apaisé. Les soleils commençaient déjà leurs courses contraires, et bientôt la journée s’achèverait. Il était trop tard pour les remords, et Othello ne comptait pas gâcher la joie et l’allégresse des fêtes avec l’aigreur de l’incompréhension.


« - Merci pour votre aide, Ifan. » Elle marqua une pause, savourant les bruits de verres et les éclats de joie qui commençaient à envahir tout l’établissement. « Mais à l’avenir, si vous jugez bon de soulever la première femme venue, qui plus est en détresse, veillez à avoir son accord avant. »

Son ton était bien plus amusé que belliqueux, mais son regard appuyé trahissant le sérieux de son message. Son estomac creux s’en souvenait encore, et elle priait pour oublier rapidement cette partie de son expérience. Néanmoins, sa reconnaissance était sincère, et elle admettait volontiers qu’il lui avait prêté main forte sans y être obligé. Quant à la méthode un peu rude…


« Et rassurez-vous, les vents cimmériens ont moins de finesse que vous. » Bien qu'il l’avait examiner comme un médecin de campagne en manque d’exercice, ou un vétérinaire pour animaux de ferme. Elle se rassit en buvant quelques gorgées, dissipant un peu plus les restes d’ivresse de son esprit. « Même si je reconnais que vous n’y êtes pas allé de main morte. » Si il tendait l’oreille, il pourrait facilement identifier son accent, trahissant son origine sans difficulté.

Son nom raisonna brusquement dans son dos, et elle pu découvrir le visage soulagé de Walter, ses cheveux de paille plus ébouriffés qu’à l’accoutumé, et son expression curieusement crispée dans un moue douloureuse. Des traits dont elle devinait facilement la provenance, et dont elle redoutait l’origine. Il avait l’air secoué, son habit élégant couvert par endroit de sui et des vertes tâches d’herbes fraîches. Il n’arborait plus les mêmes traits détendus, la même insouciance, mais il lui apparut néanmoins soulagé et d’une sincérité touchante. La sirène lui sourit, heureuse et rassurée de le retrouver en un seul morceau alors qu’il avait lutté contre le feu.
Mais pourtant, Othello accueillit son aveu avec beaucoup de surprises. Les évènements s’étaient enchaînés avec une fulgurance étonnante, et il n’avait en aucun cas à rougir d’avoir suivi sa bravoure. Aussi l’arrêta-t-elle dans ses regrets, soucieuse qu’il ne s’en veuille pas.


« Ne t’en fais pas, tout va bien. J’ai pu compter sur une aide surprenante. » Elle se retourna vers Ifan, ne cachant pas un ton un peu revanchard. « Bravo, au contraire, d’avoir pu maîtriser l’incendie. J’espère que ça ne t’a pas trop couté. »

Alors que les louanges et les musiques reprenaient de plus belle et qu’une nouvelle euphorie envahissait toutes les âmes du village, elle examina du coin de l’œil le comte, s’assurant que lui-non plus ne souffrait pas des malices du feu. Heureusement, il semblait ne pas avoir été touché, même si d’autres flammes plus invisibles et insidieuses étaient à l’œuvre. Elle accueillit volontiers sa proposition, acquiesçant d’abord silencieusement à sa proposition de repartir vers Heldor. Les heures passant, le bal approchait, et leur retard serait cruellement remarqué. De plus, une pause loin de l’agitation leur serait probablement particulièrement appréciable. Qui plus est, elle était fière de pouvoir prétendre avoir une nouvelle mission dans le creux des mains.


« - Allons-y, si aucune grange n’a eu la bonne idée de s’embraser là-bas. » Dans le sillage du comte, elle se retourna néanmoins une dernière fois vers l’audacieux artistes. « Profitez bien des célébrations, Ifan. Et félicitation à votre troupe, votre prestation était éblouissante. »

A ces mots, elle se retourna une dernière fois vers Walter, espérant profiter de cette échappée pour s’assurer qu’il aille bien, et l’aider, au besoin, à se soulager de la fièvre

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Le Jour de la Rose - Village   Le Jour de la Rose - Village - Page 2 Icon_minitimeMar 9 Juin - 0:23


Le Jour de la Rose - Village - Page 2 V3p2

Laissez parler, les petits papiers.

C'est un seau de cinq litres dans les bras que notre amie aperçu sa comparse épauler le garde à deux doigt de la perte de conscience. Visiblement, elle avait vu juste avec l'option du vol du pendentif à tête de lion, la suite paraissait évidente. Elle hésita quelques secondes à rejoindre Manat. Non, il valait mieux poursuivre la chaîne qui s'était créée pour éteindre l'incendie. Cela aurait été quelque peu suspect, et en prenant en compte l'état du Lion, même un enfant arriverait à effectuer ce rapt. Elle ne se faisait aucun souci quant à la réussite de la jeune brune.

Toujours en maintenant le rythme intense imposé par la situation.

Remplir, soulever, passer, remplir, soulever, passer

De temps à autres, elle usait d'un peu de magie, mais son état de fatigue et la retombée de la pression lui conseillèrent silencieusement de se calmer.

Elle prit quelque instant pour observer les individu qui l'entouraient. La fumée dégagée par le bâtiment en feu s'était quelque peu dissipée et permettait de voir plus clair. Enfin.
Ils étaient principalement des villageois tout ce qu'il y a de plus ordinaire et modeste, ils s'attelaient avec une grande application à leur tâche. Cependant, un Terran sortait de l'ordinaire... Ses vêtement n'était en rien ceux d'un banal villageois vivant avec peu et travaillant dans les champs tous les jours de sa vie, non, il était d'un autre monde. À vrai dire, il sentait le noble à plein nez, mais son allure, ainsi que son calme apparent face à la situation, et visiblement sa capacité à prendre les choses en mains, trahissaient un passé, ou une éducation militaire.

Un cri la tira de ses rêveries. Pas un cri de douleur, d'horreur ou de colère, non, un cri de victoire. Le feu n'était plus qu'une vulgaire fumée grise sortant du sol brulé et des débris de bois de la grange. La fin de leur calvaire passager arrivait.

Frelsì envisagea de s'éclipser à la vue du calme revenant sur les lieux. Son aide n'était plus indispensable et il lui fallait retrouver ses camarades de la rose noire, lui plus rapidement serait le mieux.
Mais à peine avait elle posé son sceau au sol que déjà, la fin de l'incendie avait été remarquée par la population, et attiré une foule de curieux et reconnaissants.

Elle se retrouva entourée de deux terranes dont elle n'avait jamais vu le visage. Elles étaient entre deux âges, et était chargées de diverses choses. L'une avait de paniers dans lesquels on voyait des fleurs couleur lavande en papier. Elle avait remarqué ces décorations en arrivant sur place, il devait y avoir un attachement particulier aux fleurs en général ici. L'autre, lui offrit une gorgée d'une bouteille au contenu énigmatique. Elle accepta le breuvage avec une certaine appréhension. L'alcool était si présent qu'il lui brûla la gorge, mais elle était heureuse de pouvoir rincer sa bouffe et sa gorge de toute la scie et cendre qu'elle avait ingurgité pendant l'intervention. La première femme au panier fleuri l'enlaça en la remerciant, la couturière se rendit compte que d'autres petits groupes s'étaient réunis autour de ceux qu'ils avaient désignés comme "héros du jour", elle sourit de bon cœur en voyant cette vague euphorique et festive reprendre le dessus sur la panique précédente. Son interlocutrice lui donna une de ces mystérieuses fleurs, et lui donna rendez-vous pour la rendre au fleuve avec les villageois une fois la lumière du jour passée.
La Nérozia, observa le présent, elle contenait une minuscule bougie, c'était en réalité une sorte de lanterne. Elle remercia poliment les deux cinquantenaires d'un signe de la tête, et décida de s'en aller au moment où elles passèrent à un "sauveur" suivant.

Elle détacha le nœud créé avec sa tunique longue avant de retourner en direction du bourg du village. Elle s'en tiendrais à l'information incomplète qu'elle avait retenue du départ du certain Ifan. C'était sans doute lui qu'elle aurait le plus de chance de trouver en premier, elle ignorait totalement où était allée Manat, mais sans aucune doute, elle se rendrait au point de rendez-vous donné.
Le seul souci, c'est qu'elle n'était pas sensée le trouver seule, et cette taverne était un lieu plutôt abstrait pour elle. Tant pis, elle finirait bien par trouver. Un grand aux cheveux blancs avec les yeux bandés ne passerait pas inaperçu.

La foule était en joie, la musique avait repris, les odeurs de nourriture et confiserie reprenaient peu à peu le pas sur celle de la fumée. La fête pouvait continuer. Elle apprécia, en gardant un œil sur les créatures qui l'entouraient, cette paix de retour.
Elle se sentait minuscule, là au milieu de cette foule, des Yorkas la dépassant de deux têtes lui validèrent le fait qu'elle n'était véritablement qu'une petite chose, une souris au milieu du reste du monde. C'était à la fois effrayant et merveilleux. Elle croisa un ou deux regards, beaucoup de sourires.

Là.
Une taverne...
Un monde fou grouillait autour, et parmi eux elle identifia clairement un visage connu. Le noble de la rivière près de la grange.
Elle s'approcha par curiosité et croisa son reflet dans l'une des fenêtres de l'établissement, son visage était couvert de taches grises, sans doute de la scie ou de la boue, elle avait perdu sa fleur de daphné et sa tresse ne ressemblait plus à grand chose d'autres qu'à un épis de blé. Elle serait moins soignée qu'elle ne le pensais pour honorer sa cliente et cible favorite du moment. Elle détacha ses cheveux pour en ôter la poussière. Derrière le carreau, notre souris aperçu comme un reflet sa propre tignasse. Ifan était là, visiblement, il allait bien, elle jeta un regard autour et cette fois, c'était la silhouette de Manat qui lui apparaissait comme le signe d'une victoire
Ravie de retrouver les siens, et curieuse de savoir comment tout cela s'était passé de leur côté, elle se mit à courir en direction de la jolie brune.


Le courageux est-il arrivé à bon port ?

En réalité, elle voulait surtout savoir si Manat avait bel et bien pensé à la même chose qu'elle. Mais impossible d’être discrète ici, entourée de gens.

J'espère au moins que nous aurons le temps de boire quelque chose, je ne sais pas pour toi, mais j'ai l'impression d'avoir mangé un chardon...

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Le Jour de la Rose - Village   Le Jour de la Rose - Village - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Juin - 1:15



Le Jour de la Rose - Village - Page 2 Jg7tvt10
Le Bal de la Rose - Village

Le Nerozia attendait patiemment, scrutant de son côté de la table, les moindres réactions de la gracieuse créature qui se tenait devant lui. Toute son attention était donc totalement portée sur celle qu’il avait “secourue” quelques minutes avant. Chose rare de sa part, il n'avait clairement pas remarqué l’approche de cette petite fille qui venait pour leur offrir un bon verre d’eau bien fraîche, surprenant, lui qui avait pour habitude d’être tout le temps aux aguets. La petite taille de l’enfant étant très certainement la cause de ceci. L’attitude un brin railleuse avait totalement disparu lors de l’apparition surprise du bambin, surpris par son arrivée dans un premier temps, le Nerozia arborait maintenant une attitude très douce au sourire empli de bonté, quittant ses petits rictus narquois. “Merci pour ce verre jeune demoiselle, il va, sans aucun doute, nous être très bénéfique”. Ifan laissait la Yorka récupérer la fleur sans dire un mot puis tapotait la tête de la petite fille. “Je suis persuadé que la grande demoiselle va pouvoir rencontrer dame Pandora... Et puis vu la belle fleur qu’elle vient de t’offrir, tu es gagnante !” Lui disait-il enjoué et le sourire aux lèvres.

La simple présence de ce mouflet avait totalement attendri le Terran qui la regardait partir en ayant presque oublié l'existence même de sa compagne de table. Mais le remerciement soudain de la Yorka sorti de sa niaise torpeur le jeune homme. Il la laissait donc répondre tout en l’observant, épiant ses faits et geste avec minutie. Son but, regarder comment elle réagissait face à sa provocation et ses mauvaises manières et il fut légèrement surpris, il s’attendait à des réaction plus vive et plus agressive mais la cimmérienne semblait vouloir jouer au même jeu que lui, ce ton un peu acerbe lui suffisait comme petite victoire. Tandis qu’il sirotait le frais liquide déposé par la petite fille, l’homme qui l’accompagnait fit son entrée en scène, scandant le nom de celle voulant le taire. Othello, le sobriquet de la femme résonnait en lui, il était persuadé d’avoir déjà lu et entendu celui-ci. Et soudain, il s’en souvenait, elle était donc la grande prêtresse originaire de Cimmeria. Face a cette révélation, le sentiments de quiétude qu’il dégageait depuis l’apparition de la petite fille, s’estompait pour laisser place de nouveau à cette sombre malice. “Othello donc ?” Disait-il bas mais perceptible, en revêtant un léger rictus malsain.

- Mais de rien mon bon ami ! Je n’ai fait que mon devoir de citoyen en aidant pareille personnalité !

La réponse au nouvel arrivant fut rapide et net, puis il laissait le petit couple s’en aller tranquillement. Cependant, Ifan voulait laisser une dernière impression à l’importante dame.

- De même dame Othello ! Profitez bien des festivités et j’espère vous voir pour notre grand spectacle ! Il sera encore plus grandiose !

Son sourire à pleine dent largement exagéré accentuait son ton espiègle. Puis, il observait passivement les deux, partir vers de nouvelles aventures, peut être allait-il les revoirs ou non, mais cette petite rencontre l'avait empli de satisfaction, après tout, ce n’est pas tous les jours qu’une personne de son rang peut rencontrer un personnage si considérable. Alors que la blanche crinière se tenait debout, il remarquait du coin de l’œil, ses deux compagnes de caste.


Comblé ! Ifan était heureux de les voir et ne pouvait cacher son allégresse. Non pas qu’il était content de les revoir eux personnellement, bien que ce soit le cas, mais d'avantage pour le fait d'avoir de nouveau des compagnons pour ses jeux taquins. S’approchant des deux jeunes femmes en sautillant et chantonnant un air de joie, il les enlaçait lorsqu’il arrivait à leur hauteur en passant ses bras autour d’elles, les rapprochant de la grande carrure du Nerozia. “COUCOU LES FILLES ! J’espère que vous vous êtes amusé car moi, ça a été le cas !” Leur criait-il dans les oreilles, avant d’ajouter en chuchotant dans le creux de leurs esgourdes rapproché par l’enlacement quelque peu forcé. “Et j’ai aussi rencontré une personne très intéressanteeeeeee ~” Ifan ne pouvait point caché l'excitation d’une telle révélation. “La Yorka qui se dirige actuellement vers Heldor, celle avec le jeune homme a l’armoirie du Béon, n’est autre qu'Othello Lehoia et le nom devrait suffire à comprendre qui elle est et son importance...” Finissait-il sur un ton un petit peu plus sérieux. À la fin de ceux-ci, il lâchait ses camarades de son étreinte. Il tapait ensuite à répétition dans ses mains, non pas comme un applaudissement, mais comme pour mettre fin à un acte ou pour accélérer le rythme. “Mine de rien le temps passe, alors je vous propose qu’on commence à mettre en place notre prestation à Heldor, dites moi que vous avez de bonnes nouvelles pour la suite de notre aventure, pour le bal par exemple ! Vous me raconterez tout ceci en chemin !” Il passait maintenant ses bras derrière le dos de chacune comme pour les inviter à marcher et accélérer le pas vers leur prochaine destination, Heldor.

Revenir en haut Aller en bas
:: L'Inconnue ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Nyx Ananké
:: L'Inconnue ::
Nyx Ananké
MessageSujet: Re: Le Jour de la Rose - Village   Le Jour de la Rose - Village - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Juil - 19:26


C'est la chevelure blanche de la petite souris qui vint retrouver en premier la danseuse. Lâchant du regard la fenêtre de la taverne, Manat se tournait vers sa complice, répondant à sa question par un sourire explicite.

- Je me sens l'âme d'un preux chevalier qui viendrait de sauver une damoiselle en détresse.. Non sans lui dérober son premier baiser.

La danseuse rit sans douter un instant que son récit soit décrypter par la nérozia à ses côtés. Contrairement à leur acolyte, qui arrivait à grandes enjambées, Frelsi semblait tout à fait capable de comprendre les métaphores. Le terran était visiblement enjoué et avait retrouvé toutes ses forces, enlaçant ses camarades avec une familiarité trop appuyée pour être tout à fait naturelle. Nyx tend l'oreille. La Yorka, cette délicieuse créature auréolée des charmes de l'aube, se nommait Othello. La pulpe de son index vient caresser distraitement sa lèvre inférieure à l'évocation de ce nom. Il résonnait comme un lointain carillon aux tréfonds de son âme.

Othello, c'était charmant. Lehoia, c'était édifiant. La Haute-Prêtresse de Kesha donc. Voilà quelques années déjà qu'elle avait été intronisée et son nom avait touché toutes les lèvres sur son sillage. Une divine créature. Si tant est que les dieux aiment à se mêler des affaires des Hommes car la naïade n'était plus seulement l'adorée de Kesha, elle était aussi devenue duchesse. Un double visage qui justifiait d'autant plus sa présence à Vanes, au côté d'un homme portant les couleurs du comté de Béon qui plus est. Il n'avait guère l'allure d'un noble et Nyx l'avait volontiers pris pour un garde du corps mais désormais, c'était une toute autre identité qui s'imposait sur ce visage de chevalier errant. Les Nérozias étaient évidemment au courant de la passation de pouvoir un peu spéciale qui avait eu lieu au Béon.

Connaître l'identité et la présence de la duchesse de Nivéria et du comte de Béon, n'avait cependant rien de très utile pour l'heure. Il était assez attendu que de tels personnages politiques soient invités pour le bal. Pourtant, les trois nérozias garderaient sans doute l'information dans un coin de leur esprit machiavélique. Comme autant de pièces de puzzle qui pourraient s'avérer utiles, plus tard.

Manat vérifiait qu'ils n'étaient pas écouté tout en suivant à quelques mètres les danseurs et musiciens s'assembler en une longue traine colorée et bruyante. Ses prunelles émeraudes mouchetées de paillettes dorées se levaient vers le visage du terran.

- J'espère que tu sais rugir mon cher, car ce soir, tu seras lion.

Un sourire amusé glisse sur ses lèvres avant qu'elle ne poursuive plus sérieusement et plus bas encore. Sa main droite, cachée par l'étreinte forcée, avait subtilement glissée le médaillon à tête de lion de sa cachette à la poche du nérozia.

- Cela te fera entrer mais je te conseil de changer d'identité une fois à l'intérieur. Je doute que les lions présents soient en civils et qu'ils ne reconnaissent pas un usurpateur. Surtout si tu as approché des invités de marques, ils risqueraient de te reconnaître. Nous devrions donc acheter des masques.

Manat s'arrêta un instant pour faire vaguement signe de la main à des saltimbanques qui avaient fait le voyage avec elle.

- Frelsi ne devrait pas avoir de mal à se glisser dans les coulisses et il ce trouve que j'ai une invitation.

Un léger sourire en coin mord la commissure de ses lèvres charnues pourtant, elle ne semble pas vraiment disposée à révéler comment elle était entré en possession de ce sésame. L'avait-elle volé sur le Lion ? Peu probable qu'il ait besoin d'un tel papier. Sur un autre invité alors ? Il y avait après tout du beau monde qui venait visiter ce petit village.. Mais, la vérité était autre. À la fois bien plus belle et tortueuse. La Rose poussait déjà en territoire éridanien.
Revenir en haut Aller en bas
:: La Rose d'Eridania ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Pandora Vanes
:: La Rose d'Eridania ::
Pandora Vanes
MessageSujet: Re: Le Jour de la Rose - Village   Le Jour de la Rose - Village - Page 2 Icon_minitimeLun 6 Juil - 18:37


La foule qui s'est amassée au fil des heures, grouillante de vie et de rires, vous indique qu'il est l'heure. Les musiciens entonnent un nouvel air, plus fort que les précédents, les enfants se font porter pour grimper sur les chars de fleurs.

"À Heldor ! À Heldor !" Résonne à nouveau et bientôt la joyeuse compagnie se met en branle. Le convoi se meut comme un gros serpent indolent, lentement mais surement. La belle Heldor n'est pas si loin cependant, on presse le pas une fois arrivé sur la route principale. De nouvelles couleurs peignent le ciel, une touche de crépuscule qui semble pousser les chefs de files à accélérer le rythme.

"Il ne faudrait pas louper le spectacle" pouvez-vous entendre, au détour d'une conversation. Certains se demandent comment est l'intérieur de la ville scintillante et il ne faudra pas une grande perspicacité pour comprendre que la plupart de ceux qui vous entoure n'ont jamais mis les pieds à Heldor. Quand bien même la ville ne se trouve qu'à une heure du village, elle ressemble à une cité lointaine, exotique, une terre promise, dans l'esprit des paysans et petites gens qui vous semblent parfois stresser à l'idée d'entrer dans ce petit paradis. Etaient-ils assez propres ? Assez bien habillés ? Auraient-ils vraiment le droit d'entrer ? Pourraient-ils toucher les belles pierres blanches de la ville ?

Vous mesurer tout à la fois le privilège et l'excitation que ressentent ces braves gens. Tout comme vous pouvez mesurer l'écart flagrant qui semble tacitement admis, entre les pauvres gens et les riches heldaris. Ceux qui ont déjà franchis les grandes portes racontent leurs aventures dans la cité blanche, ce sont tous des marchands ou des négociants.

Les conversations et les chants s'estompent peu à peu alors que la foule arrive au pied de la belle cité. Elle scintille dans les yeux de tous ses spectateurs conquis. La pierre blanche semblerait presque produire sa propre lumière, douce et chaleureuse, loin de l'image de froide cathédrale de privilèges que pourtant, elle est aussi.

Les grandes portes sont déjà ouvertes depuis le début de la journée, les Lions qui surveillent habituellement cette entrée se sont écartés en voyant la procession arriver. L'hésitation et l'émerveillement qui avaient ralenti le convoi laisse bien vite place à une nouvelle vague d'excitation alors que vous passez sous le regard sévère des deux statues de lions qui surplombent la porte.

La bruyante parade investit les grands boulevards, grossit encore ses rangs alors qu'elle approche du centre de la ville. Bientôt vous serez entourés de belles échoppes et d'étales bien achalandées.

~✿~
Partie HRP


Comme annoncé, si vous souhaitez vous rendre à Heldor et être à l'heure à l'ouverture du bal, cette petite parade est votre dernière chance d'y être à temps !

Bien entendu, vous pouvez aussi rester -ou arriver- au Village après ce post, les villageois vanésiens n'ont pas dit leur dernier mot et sont prêts à fêter dignement cette journée jusqu'au bout de la nuit !

Si vous souhaitez poser des questions aux membres dans la foule ou si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à m'envoyer un mp.

Revenir en haut Aller en bas
:: La Rose d'Eridania ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Pandora Vanes
:: La Rose d'Eridania ::
Pandora Vanes
MessageSujet: Re: Le Jour de la Rose - Village   Le Jour de la Rose - Village - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Fév - 23:38


Au village les festivités vont bon train, les rires fusent, les chants et les danses s'enchainent sans discontinuer. La joie de vivre s'installe comme pour mieux chasser la fumée noire qui avait bien failli gâcher la journée. Heureusement, rien de tel.

Alors que la nuit s'installe, les jeunes gens qui étaient entrain de confectionner des fleurs de papier depuis le début de l'après-midi en font désormais la distribution à tous ceux qui leur tendront la main. Bientôt, c'est une marée de fleurs qui se dirige vers le fleuve non loin. Un endroit idyllique et terriblement romantique de jour qui devenait magique la nuit.

Des centaines de villageois, accompagnés de quelques étrangers, s'approchent lentement des berges. On murmure et on chuchote, il vous semble même que les familles se regroupent, prient en se serrant les uns contre les autres. Certains commencent à écrire sur des lanternes et les fleurs de papier. On échange encore quelques mots, personne ne parle plus de la Rose d'Eridania ou du palais scintillant, les murmures se tournent vers les âmes des défunts et vous comprenez sans mal que les mots qui s'écrivent sont porteurs de deuils.. et d'espoirs.

Alors qu'au-dessus d'Heldor et du palais ducal s'élèvent des lanternes comme autant de lucioles rivalisant avec les étoiles, les braves vanésiens du village se penchent pour déposer avec précaution leurs propres lanternes sur l'eau. Avec douceur, le fleuve récupèrent les flammes tremblotantes et les voeux scintillants, les emportant tous ensemble vers un aube radieuse, tous l'espèrent.

Si vous êtes le témoin de cette cérémonie improvisée vous savez, au plus profond de vous, que vous pouvez désormais comprendre l'âme de Vanes. Vous repartirez avec ce tableau coloré, époustouflant et touchant. À qui ou à quoi, adresserez-vous votre propre lanterne ? Quels mots, quels voeux, adresserez-vous au futur ?

~✿~
Partie HRP

Comme vous pouvez vous en douter, ce dernier petit évènement clôture le Jour de la Rose !

Si certains souhaitent rejoindre maintenant le rp, c'est encore possible. Il n'y aura plus d'intervention du "mj" improvisé que je suis mais les lieux sont à vous.

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Le Jour de la Rose - Village   Le Jour de la Rose - Village - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le Jour de la Rose - Village
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» Le Jour de la Rose - Heldor
» [Terminer] Rose rouge, Rose blanche
» La jour du sang.
» Les démons d'un jour [PV Sirion]
» Mise à jour du contexte

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: Eridania, le pays aux mille culturesTitre ::  Les Vastes Plaines :: • Le Duché de Vanes-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !