[EVENT] The Last Dawn

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 [EVENT] The Last Dawn

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: [EVENT] The Last Dawn   [EVENT] The Last Dawn Icon_minitimeJeu 23 Avr - 18:58

[EVENT] The Last Dawn Dyr3


Le brulant soleil s’endormait inexorablement en laissant place à sa pâle sœur glaciale, la Lune, accompagnée de ses enfants, les étoiles. C’est alors qu’un messager vint apporter une missive pendant que le sombre voile de la nuit engloutissait notre monde dans ses ténèbres. La tardive missive était destinée à mon tendre qui l’ouvrit et qui partit le soir même, à la suite de sa lecture comme elle lui prescrit. Me laissant dans l’ignorance de son contenu, comme de sa destination tout en me promettant de me revenir.

Un mois s'écoula. Un mois dont la pesante inquiétude se vit à l'atmosphère de cette demeure devenue si sombre depuis son départ, aux murmures transportés par les murs. Des murmures qui vinrent à mon oreille me nouant la gorge par le fiel des commères. Certaines rumeurs racontaient qu'il avait péri dans les plaines qu'il explorait. Et d'autres, plus rares, qui provenaient des femmes aux lavoirs, dirent qu'il était lassé de son épouse déficiente, faible et s'était amouraché d'une jeune amante. Des balivernes me disais-je.
Ma confiance en cet homme était sans précédent et je n'avais nulle raison de douter de son retour même dans mes heures les plus solitaires, je restais à espérer. Espérer un retour. C'est dans l'une d'entre elles quand m'annonça la nouvelle tant attendu à la fin de ce même mois.

Enchantée, ravie et joyeuse, je courus dans les couloirs tantôt si sombres à la porte d'entrée, pendant que mes bras se levèrent au ciel à sa recherche. Il m'intercepta avant que je ne le fasse dans sa fatigue qu'avait engendré cette longue chevauchée. Je me souviens que ce même soir, il ne prit pas la peine de se nourrir. Un simple baiser se fit avant qu'il aille s'endormir. Tout paressait si parfait et si habituel que je n'étais point inquiète de cette fatigue importante. Mais ce n'est que le lendemain que je compris la tromperie.

Ayant partagé son lit pendant cette nuit, je l'extirpai de son doux sommeil sous mes tendresses. Lui qui était d'un réveil si facile ne l'était pas ce jour-là. Cela leva mon interrogation, mais elle partit si vite. Ignorante que les dieux se jouaient de nous, nous réservaient un dessein bien cruel.
Nous partîmes, l'après-midi de cette journée lumineuse, au jardin. Il était d'un calme, d'une douceur sans égal en me décrivant ce qu'il vit. Écoutant avec merveilles les délicieux mots sortants entre ses délicates lèvres, je ne pus remarquer la fièvre qui se leva. Une fièvre qui lui fit perdre son équilibre et dont je me rendis compte tardivement quand je vins à le toucher du bout de mes doigts.


« Mais... Qu'est-ce... O'Atlan, vous êtes malades ! Pourquoi ne m'avez-vous rien dit du mal qui semble s'en prendre à vous à notre instant ?! », lui dis-je d'une voix aiguë laissant transparaître l'inquiétude et la colère. Une colère qui se redirigea vers moi pour ne pas avoir été capable d'avoir vu le mal rampant à lui. Un mélange qu’il remarqua si bien qu'il tenta de me rassurer. Mais en vain.


Il mit son bras bouillant sur mes épaules, le soutenant pour marcher jusqu'à notre chambre où il s'écroula sur notre lit baldaquin au volage rouge. Agenouillée près de lui, alors que mes mains se promenèrent à son front bouillant et transpirant. Une fièvre croissante si rapidement. Jamais, je connus un mal d'une telle rapidité.
Alarmée et troublée, je tentai d'utiliser mon pouvoir sur le corps bouillant de mon homme... Mais je n'étais même pas capable de rendre la chaleur agréable pour lui. Je m'en mordis la lèvre au point où le rouge carmin s'écoula, goutte à goutte, sur ma chair d'ivoire.


« Oh... Ma douce, ne t'inquiète pas de me voir malade... Cela arrive à tout le monde, même au plus vigoureux d'entre nous. Cela se dissipera...Bien vite. », dit-il à la voix si frêle qu'elle se voulait rassurante, glissant une de ses mains bouillantes sur ma chevelure de cendre pour tomber doucement sur ma joue qui lui semblait si froide.


Une de mes mains vint à la rencontre de la sienne si rugueuse, alors que mon visage bougea doucement pour y déposer un baiser dans la paume de cette même main.


« Je vais envoyer quelqu'un pour nous ramener un médecin. Je vous le promets, mon époux ! »


Je ne le pus le voir, mais je savais très bien qu'après mes tendres mots, il vint à sourire. Était-il amusé de me voir si inquiète pour lui ? Était-il rassuré de me voir toujours aussi attaché à lui, même avec la vieillesse se voyant à son visage ? Je ne saurai vous le dire, moi qui ne trouvai que des réponses silencieuses et inertes.

Je sortis de cette chambre délicieusement décorée, arpentant les murs de cette demeure endormie et froide à la recherche d'une quelconque personne. Mais, il n'y avait rien, hormis mon époux malade, moi et mon compagnon animal.
Seul au monde, mon mari put trouver le repos qu'après avoir écrit cette lettre d’une main tremblante expliquant ce qu'il lui arriva. Une lettre qui allait être délivré au médecin le plus près par les soins de Minas, mon compagnon animal.

Il s'en est allé pendant trois jours et deux nuits. Cela sembla si long pour moi qui trouva que le froid pouvant faire chuter provisoirement cette fièvre, la rendant que plus douce. Je ne dormis plus, changeant toutes les heures ce bout de tissu que j’imbibais dans de l'eau gelée jusqu’à que le bout de mes doigts devînt bleu.
En dehors des soins précaires que je lui consacrais, je passais le reste de mon temps dans la pièce se trouvant à côté de la chambre de mon tendre. Meurtrie par ses gémissements. Je tentais divers mélanges de plantes, d’huiles… Mais en vain. Rien n’arrivait à l’apaiser… Rien ne fonctionnait… Lui étais-je si inutile que ça dans son malheur avec mes stérile créations ?...

Mes larmes coulèrent dans cette pièce qui les scella à tout jamais. J'étais si affolée. J'avais si peur... Et c'est dans ce paysage angoissant que vint le médecin sur le dos de Minas. Des sacs, si nombreux, qu'il dut prendre son cheval pour en porter jusqu'à nous. J'étais tellement heureuse. Il allait enfin guérir, me disais-je inconsciente….


Le praticien vint accompagné d'un sombre ciel, strié par des bancs de brumes, aux points se mouvant. Des oiseaux qui tournèrent calmement, formant un lent cercle, battant puissamment leurs ailes au-dessus de la forêt. Si je n'avais pas été pas atteinte de cette déficience visuelle, j'aurais pu les voir et par extension dire qu'ils semblaient fuir une chose qui nous était inconnue. Mais rien ne se fit à ce sujet qui nous semblait imperceptible.

Il vint à entrer dans ma maisonnée, préalablement descendu du dos de Minas. C'était homme au teint halé, au visage ridé par sa vieillesse qui se traduisait dans la blancheur de sa chevelure. Une chevelure lui tombant aux épaules. Il était habillé tels les hommes vivant à Canopée, malgré qu'il soit un Terran.
Je vins à l'accueillir à l'entrée de notre maisonnée, n'osant trop m'approcher de cet homme. Mon simple sourire léger qui venait à se dessiner sur mes lèvres l'accueillit, bien qu'il soit étonné de rencontrer une aveugle dans ce milieu. Une chose non-dit dans la lettre qui lui était transmise. Son cheval transportant divers sacs étaient restés à l'extérieur de la demeure aux murs grisés sur lesquels se propageaient des charmantes plantes grimpantes. Un cheval tout aussi gris que la maison, mais tacheté d'une blancheur pure. Il attendait impatiemment l'arrivée de son Maître qui entrouvrit la bouche pour laisser échapper ces mots sur un ton de voix grave et fort... Comme s'il fut face à une malentendante.


« Vous devez être l'épouse du souffrant, en vue de la description qu'il m'a fait de votre part, bien que je sois étonné de me retrouver face à une personne... »


Je me souviens très bien de l'hésitation qu'il eut en voulant dire ce maudit mot. Un maudit mot qui faisait hésiter plus d’un à le prononcer. Et c’est avec lassitude que je soupirais suite à l'embarras qui arrêtais mes interlocuteurs au milieu de leur phrase.


« Aveugle, vous pouvez le dire, cela ne me dérange guère... Mais je préfèrerais qu'on en vienne à discuter de mon mari. Son cas est bien inquiétant, médecin. Mais... Il vient de s'endormir après une nuit et une journée passer dans la douleur de ce qui semble le ronger de l'intérieur.

Je vous comprends, Dame et je respecterais votre choix de garder la tranquillité à votre époux. Nous irons le visiter demain. Mais par conséquent, il faudrait que je m'installe dans un lieu assez grand par rapport à ce que je transporte. »


Je fus rassurée de son approbation à la suite de ma demande secrète qui ne semblait pas lui échapper. Venant à m'enfermer dans un profond silence, je vins à tourner les talons au praticien. Marchant d'un pas lent et inquiet, je me dirigeais dans les sombres couloirs de cette demeure qui semblait être tombé dans un profond sommeil. Des couloirs que je connaissais parfaitement depuis le temps qui s'était écoulé. Un couloir, deux couloirs... Un étage... Puis une chambre.
Une chambre en bois de chêne. Noble matériau qui constituait les commodes, les pupitres, les chaises, tables... Mais aussi au lit. Un lit simple, mais large et confortable. Cette pièce, enfin, cette chambre était assez grande, peut-être un peu trop pour l’espérance de cet homme. Il entra après que je fusse partie, le laissant s'installer à son rythme. Je retournai dans la chambre de mon époux pour veiller sur lui, agenouillée à côté du lit alors que ma tête reposait à côté du corps brulant où la chaleur s'appropriait les draps. Il avait un visage si paisible, malgré les gouttes de transpirations tombant depuis son front. Je finis par m’endormir à son chevet.

*
*          *

Le ciel était un bleu clair, aucun nuage à l'horizon semblait se profiler. Les oiseaux volaient calmement aux grès du vent frais. Alors que d'autres chantaient cette douce mélodie de l'été. Je ne voyais rien de tout cela, seul les descriptions d'O'Atlan me permettait d'imaginer la beauté du monde à ses côtés.
Il ne semblait plus malade. Au contraire, il était en bonne santé. Un sourire dessiné sur ses lèvres, alors que le bleu azure de ses yeux se posait sur ma délicate personne. Tout semblait si parfait, si normal et si doux. Mais un-je-ne-sais-quoi dans cette atmosphère me troubla alors que la fragrance de lavande me guida dans les bras de mon bien aimé. Il m'étreignait si fort contre lui qu'il m'était impossible de bouger et ne pouvant que seulement l'embrasser.
Un baiser auquel il répondit avec sa féroce douceur, tandis que ses doigts vinrent s'engouffrer dans la chevelure de cendres, pour mieux jouer avec quelques mèches rebelles échappées de ma tresse. Une habitude qu'il possédait depuis un bien grand nombre d'années et qui me faisait toujours frémir jusqu'au bout de mes ongles.
Hésitante, je vins l'enlacer contre moi pendant que mon visage partit se cacher entre ses bras. Inspirant cette enivrante senteur de lavande qu'il avait. Une odeur si familière, rassurante... Exaltante.

Nous étions bercés, comme dans un flot infini avant de tomber dans les profondeurs si sombres, si froides que le ciel venait à changer brusquement. Il disparut alors silencieusement de mes bras.

Le froid me pénétra par l'humide mousse collée au sol, alors que O'Atlan et moi fûmes séparés par l'épaisse brume escortant l'obscurité de ce lieu ne le rendant que plus menaçant. La forêt. Nous étions en plein dans son cœur tel un mauvais sortilège, alors qu'une latente inquiétude naissait dans mon ventre.


« Eirwyn, attends ! Seulement quelques minutes... Je souhaiterais t'embrasser pour un-... » fit mon tendre dont la voix ne faisait que s'affaiblir et dont la toux l'interrompant me fit vite comprendre son état maladif.


Me retrouvant seule dans ce maudit lieu, je marchais pendant que toutes perceptions m'étaient impossibles et dont les conséquences firent mes blessures vives. Des blessures dues aux bois morts et aux froides pierres que mes pieds dénudés rencontraient. Alors que mes bras tendus en avant aux mains ouvertes étant là pour ne pas cogner un arbre ayant comme seul guide, sa voix qui me paraissait si lointaine de moi.

Il ne cessa pas de répéter la même phrase en continue et sa voix sembla de plus en plus proche. De plus en plus maladive. Jusqu'à ce que sa silhouette ait apparu. Une silhouette amaigrie, pour ne pas dire squelettique. Déformée.
Une vision d'horreur qui m'était épargnée par ma malédiction, mais mon inquiétude inconsciente me le faisait deviner. Inquiétude qui vint me paralyser tout entière. Tandis qu'il s'avança d'un pas léger au point où les brindilles ne se brisèrent pas sous son poids. Mais sa tête vint à dépasser la lisère de brume qui nous séparait

C'est ainsi que ma vision me revint en voyant mon époux qui n'avait rien à voir avec la douce et rassurante image que j'avais. Il était réduit à l'anorexie et au ridicule. Son visage, déformé par les os saillants, semblait horrifique.

Je souhaitai parler et même fuir de cet endroit en criant que le démon le possédait. Mais cette oppressante aura m'en empêcha. Et ainsi prise au piège, il continua à se faire l'écho de ses paroles comme une éternelle ritournelle. Il finit par trébucher lamentablement sur moi, m'emportant contre le sol si froid alors qu'il semblait si léger... Écrasée par son poids, sa voix continuait à faiblir pour finir par s'éteindre laissant place à sa toux et à son corps bouillant qui brulait ma peau à son contact. Manquant d'air certainement, il vint à s'étouffer pour finalement me retrouver couverte de sa régurgitation sanglante. Un sang noirci et épais, m'étouffant alors qu'il tomba, sans vie, sur mon corps périssant. Tandis que les racines des vieux arbres, spectateurs de la scène, nous ensevelissaient dans la terre, nos corps prirent feu en emportant la forêt dans son brasier.

*
*        *

L'agitation physique que causa ce rêve devenant cauchemar finit par sortir mon époux de son sommeil. Qui lui-même me sortit de ma tétanie qui m'empêchait de me réveiller. Ce dernier, de sa main brulante, ne pouvant plus se lever et venir me secourir de ce mauvais rêve, ne pouvait que me remuer en douceur par les faibles forces qui lui restait.
Nous étions au cœur de la nuit. Et d'un regard si inquiet, alors que je me relevais en semblant perdre mon équilibre que je me rattrapai en collant mon genou tremblant contre le bois massif du lit. Le haut de ma robe était humide par ma transpiration, alors que de sa main, il vint me caresser la cuisse pour tenter de me faire émerger en totalité de ce délicat passage de l'imaginaire au réel.


« Ma douce... Il semble que vous ayez fait un mauvais rêve... Allez-vous détendre dans le salon, prendre un thé puis vous reposer dans un meilleur confort... »


Sa voix était tout comme dans mon rêve, affaiblie par sa maladie... Alors que mes doigts parcouraient son corps, le dessinant et me rassurant qu'il ne fût pas tombé sous l'anorexie pendant ces derniers jours.


« Désolée de vous avoir éveillé... Vous avez raison... Tentez de reprendre votre sommeil, vous en aurez besoin. Le médecin est chez nous, il dort certainement et il viendra vous rendre visite demain. Vous serez bientôt guéris, mon amour. »


Il était affaibli par la maladie qu'il se contenta d'un simple sourire que je compris quand mes doigts touchèrent le bout de ses lèvres si douces... Fermant les yeux pendant que je sortais de sa chambre, rejoignant celle du côté pour me laisser tomber sur le lit si froid par sa non-présence... Je n'aimais pas ça... Je n'aimais pas cette froideur, cette solitude que ce lit me faisait connaitre, mais surtout de ce rêve ne présageant rien de bon d'après les superstitions... Ainsi, je ne connus pas le sommeil pour cette nuit. Trop accablée par les tumultueux de souvenirs qui se bousculaient dans mon esprit, lorsque ce dernier n'était pas encombré par mes réflexions...

Nous vînmes le voir à l'aube. Nous entrâmes très prudemment, d'abord moi, son épouse. Doucement, posant les pieds sans un bruit, comme si nous flottions à travers la chambre, telles des ombres, comme une apparition. Aucun son nous accompagnait à part celui de la porte qui s'ouvrit si lentement. À peine audible, un chuintement qui réveilla O'Atlan. Émergeant seulement d'un demi-sommeil, il ne bougea pas. Nous avançâmes lentement, alors qu'il nous observait à travers ses cils légèrement baissés.
Quand je fus suffisamment près de lui, il sourit en levant sa main, me prenant doucement par le poignet avec un geste très lent et délicat. J'étais à contre-jour de la lumière brumeuse de l'aurore qui diluait ma clarté depuis ses yeux. Ma main vint rencontrer celle qui me prenait le poignet, la caressant avec douceur. Ses yeux s'ouvrirent alors grandement pour rencontrer les miens qui ne furent plus cacher par le masque d'argent. Un moment solennel qui fut interrompu par le docteur qui se racla la gorge attirant les yeux furieux de mon mari, qui même à travers la maladie firent pâlir le médecin.


« O'Atlan, voici le médecin... Il vient pour toi..., disais-je d'une voix si douce, me voulant rassurante pour que le médecin ne prenne pas peur de ce regard qui semblait vouloir sa mise à mort.

En effet... Monsieur... Je viens pour vous... », disait-il avec hésitation et tremblement.


Ma main continuait dans une grande douceur de caresser celle de mon mari, pendant que je m'imposais le plus grand des silences...
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MessageSujet: Re: [EVENT] The Last Dawn   [EVENT] The Last Dawn Icon_minitimeDim 26 Avr - 20:17

Le vieil âge du terran trahit des années d’expériences, et son allure courbée tout comme son visage plissé de charmantes rides ne font qu’éveiller le respect. Bien que tu ne puisses le voir, tu ressens néanmoins dans sa voix grave et rendue rauque par les années l’habitude et la maîtrise du médecin que tu as convoqué. Tu sais que tu peux lui faire confiance : il semble être le meilleur des choix pour tenter de soigner ton mari.
En entrant dans la pièce au parfum de chêne, de lavande et de fièvre, le vieil homme pose une malette de cuir usé sur un meuble pour en ressortir divers outils dont tu perçois le bruit, mais pas la forme. De quoi prendre la température, vérifier les oreilles : libre à toi d’imaginer ce que tu veux. L’opération prend de longues secondes pendant lesquels seuls ses mouvements brisent le silence, même si l’air est empli de l’amour qui vous unit et de tes inquiétudes.

« - Bien… Dites moi, que ressentez-vous ? » Demanda le vieux médecin d’un ton simple, presque badin, une habitude de l’avoir dit à tant de malades et tant de blessés.

Ton marin semble hésiter, crampé par la fatigue dans votre lit commun. Mais il ne parviendra pas longtemps à cacher ce qu’il lui arrive, peut-être essaye-t-il simplement de t’éviter des soucis et de t’inquiéter d’avantage.

«- J’ai de la fièvre depuis quelques jours… Et nous n’arrivons pas à la faire baisser. » Il sait que tu as tout essayer, et que tu as fait ce que tu as pu, à changer le linge humide que tu mettais sur son front. « Et je me sens très fatigué. »

« Mphf. » Le médecin finit par soupirer, un mélange de constat et d’acquiescement bien médical et bien détaché que l’on doit souvent aux hommes de grands âges et usés par la vie et des années de pratique. On ne peut dire s’il est agacé ou surpris, compatissant ou absent. Tu l’entends bouger et devine qu’il examine ton mari de plus près. Au bout d’un moment, il enchaîne, continuant à voix haute sa réflexion. « Eh bien, ça m’a tout l’air d’être une fièvre classique… Quoique c’est vrai, votre température est très haute. »

Tu peux l’entendre ranger ses affaires, et des bruits de verres tintant clairement t’alerte qu’il a du se saisir de fioles ou de bocaux.

« Du repos, du repos. » Lâcha-t-il avec une bonhommie surprenante, et qui peut peut-être te surprendre. Ce n’est qu’alors que tu sens la main âgée se poser sur ton coude dans un silence prodigieux, un geste discret pour t’inviter à le suivre. « Quoique vous ayez prévu, d’abord du repos. Vous ne devriez pas en avoir pour longtemps si vous restez alité… Mais je fais confiance à Madame pour vous surveillez pendant votre rémission. »

Tu devines qu’il quitte la pièce et le suis dans ta propre maison, où il te mène comme un phare. Quelque chose semble t’échapper : quelque chose dans son timbre, sa voix faussement joyeuse. Il est des mots qu’il a passé sous silence et qu’il s’apprête à te révéler. A suffisante distance de la chambre pour que les oreilles de ton mari ne puissent rien entendre de cette conversation, le vieil homme se tourne vers toi, les yeux dans le vide, conscient de ton infirmité et désireux de ne pas te le faire ressentir.

« Je ne vais pas vous mentir, Madame, son état est inquiétant. » Il murmure, comme si, même à l’autre bout du couloir, il veut lui éviter la peine de s’inquiéter. « Ca ressemble à une fièvre standard, mais je n’ai jamais vu des températures comme celles-ci… Mais je me trompe peut-être. » Tu sens qu’il ne veut pas t’inquiéter, mais qu’il ne semble pas très convaincu par ses propres mots. C’est alors que tu sens entre tes mains se glisser une bouteille épaisse et froide.

« Tenez, c’est un calmant que je donne à mes patients pour la grippe saisonnière. Donnez lui en matin et soir, une solide gorgée. D’ordinaire, je n’en prescrit pas autant, mais il a bien besoin d’une dose de cheval, c’est un solide homme. »

Tu comprends maintenant qu’il essaye effectivement de te rassurer, et qu’en même temps il est conscient de devoir redoubler d’effort. Te voilà avec une potion calmante qui devrait pouvoir vaincre la maladie, et le médecin prend, de lui-même, le chemin du dehors. Seulement, avant de te quitter, il te lance ces derniers mots.

« Si jamais vous constatiez que la fièvre ne part pas, contactez-moi immédiatement. » Tu peux entendre ses pas s’éloigner, mais sache qu’il reste à portée de main.
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