EVENT : L'effet Papillon

La mort est un élément naturel de la vie.
Mais quelle souffrance engendre la perte d'un être cher ? D'un être apprécier ou aimer de tous pour se qu'il a fait de bien dans sa vie ? La joie de vivre qu'il possédait où encore les services qu'il rendait au peuple. Le prêtre Grimi n'avait rien faire de mal, alors pourquoi lui a t'on prit la vie ?
Les hommes – qu'ils possèdent la foi ou non – sont parfois sans scrupule. Le jeune prêtre avait encore de beau jour devant lui et tant à donner de sa personne mais quand une dispute tourne mal la mort vient toujours pour être prête à frapper et se fut arrivé. La victime et le meurtrier avait tout les deux été tué mais les avis divergeaient sur leur croyance ou l'absence de croyance. Se qui avait provoqué l'état actuel des choses.

Le Rosier blanc eu connu le jeune Grimi pour l'avoir croisé et aider à soigner les malades de la Sarnahroa avec le remède qu'il avait aidé à produire les premières fioles au Temple de Delil, en compagnie d'Irina Dranis et d'Othello, deux prêtresses de Cimmeria.
Sa présence ici – celle de l'albinos – n'était qu'en hommage au prêtre. Il fut invité à ses funérailles et s'était donc habillé entièrement de blanc de la tête au pied, sans arme mais avec tout de même Cristal, l'une de ses deux pierres de sphènes pour contrôle si besoin ai les caprices de la Pistilose dans le besoin urgent. Il n'avait donc pas son épée à porter de main, ni ses armures habituelles, ni son manteau bouclier pour le protéger des cas extrêmes. Le contrôle de l'épée par contre était toujours là, même sans l'original il pourrait faire apparaître ses sœurs pour se défendre. Mais se défendre de quoi ?
L'attente du cercueil se fit longue et quand la situation avait commencé à dégénérer, Duscisio fut contraint à se lever de son banc pour connaître l'état des lieux et de la situation. Les non-croyants osaient proférer des paroles odieuse dans une tel moment et tout se mélangea pour créer émeute, colère et panique entre les personnes de différentes opinions.

Une femme proférait des paroles qui n'engageaient rien de bon. Duscisio tourna les yeux vers cette dernière pendant qu'elle pensait tout haut se qu'elle allait faire aux non-croyants qui s'était mêlés à la cérémonie. Il s'avança rapidement vers le prêtre avec qui elle discutait, lui qui ne demandait que de l'aide allait s'offrir à un massage rien n'était fait.
Posant la main sur l'épaule du prêtre un bref instant, pendant que Crital commençait à briller d'une lumière bleuté en dessous de sa cape blanche. Des ronces sortaient de ses manches et lors qu'il tendit le bras vers la Cavalière de Sharna elle poussa jusqu'à elle afin de prendre le poignet d'un de ses bras qui balançait d'avant en arrière afin de la stopper dans sa démarche. Stela n'avait pas d'autre choix que de s'arrêter, la ronce qui la tenait avait quelques épines qui traversait le tissus qui habillait le poignet et l'étreinte était assez forte pour se faire sentir même si une protection se trouvait à cette endroit.

Non. Vous, vous restez à l'écart de la porte et rester immobile. Je ne veux pas voir une seule effusion de sang ni devant ni à l'intérieur du temple.

Le regard de marbre de Duscisio regardait la jeune femme pour lui faire bien comprendre qu'il ferait tout pour éviter la moindre goutte de sang. Néanmoins, la bagarre à l'extérieur en provoquait sans doute déjà. La présente d'un Cavalier de Sharna n'allait qu'aggraver fortement la situation.
De son côté, que pouvait t'il faire ? Sa magie serait un peu trop dangereuse s'il l'utilise mal. De l'autre côté, il était maintenant en possession de l'un des pouvoirs de Limiria après avoir prié pour elle tant de temps. Sa magie de soin allait avoir son utilité ici mais il n'était pas encore sur de savoir l'utiliser correctement.

S'il fallait donner un thème à la journée actuelle ce serait sans nul doute réminescence. De toute façons c'est toujours la même chose avec les enterrements. Le fait de voir quelqu'un de mort fait penser à sa propre mortalité et amène un travail d'introspection. En règle général, un truc du genre et si moi je devais mourir demain, est ce que je pourrais estimer avoir eu une belle vie ou est ce que je fais fausse route? Mais cette veillée funéraire là avait quelque chose de plus, du moins pour la personne assise sur un des bancs les bras croisés, nullement perturbée par les cris et la panique, en fait, cette panique l'arrangeait pour ce qui allait suivre. Loup sur les yeux, capuche remontée, il pensait à cette affaire au combien intéressante.

Elle lui avait été confiée un peu plus tôt, après son retour d'El Bahari, ce qui l'avait d'ailleurs plutôt surpris, puisqu'il pensait avoir été clair sur sa démission. Quelqu'un ne s'absentait pas comme ça sans donner signe de vie un long moment sans que ça ne signifie quelque chose, mais apparemment, depuis son naufrage non-planifié, on prenait ces absences pour des frasques de ce cher procureur.

Elle semblait plutôt simple deux hommes s'assassinent dans une rue, le motif élémentaire, chacun reproche à l'autre son impuissance dans l'affaire de la Sarnaroah. Probablement un cas parmi tant d'autres, mais quand les victimes et agresseurs sont les définitions d'homme saints, alors rien ne va plus. Si les hommes sont bons, c'est leur idéal qui est faussé. Et Science contre Religion, n'était-ce pas un combat qui datait depuis des temps immémoriaux?

Bien évidemment, le pouvoir actuel ne pouvait ignorer ces tensions, alors bien évidemment, il avait pour but de concilier la chèvre et le chou! Mais pourquoi lui donner le dossier d'une affaire classée et mettre sous ses ordres la personne chargée de l'enquête? Était-ce vraiment un hasard qu'il s'agisse encore une fois du capitaine Finn? Bref, son instinct lui disait qu'il y avait quelque chose de pas net là dessous. Et bon, il avait appris à faire confiance en son instinct.

Voilà ce qui l'amenait officiellement en ces lieux, une mission de diplomatie, un peu de blabla où sous des paroles amicales les deux partis essaient de soutirer un maximum d'informations et de services en promettant le minimum. Ah la beauté de l'hypocrisie que même un décés ne saurait entâcher.

Il y avait ici des gens qu'il connaissait, très bien ou de vue. L'herboriste Albinos par exemple qui depuis leur rencontre dans l'île avait fini par faire entendre parler de lui dans tout Istheria, et avec raison, il était après tout un des inventeurs de la potion qui a enrayé l'épidémie frappant le monde connu.

Il y avait aussi une enquêtrice de l'affaire Dreak-Kodran qui curieusement lui rappelait son crapahutage dans les souterrains ainsi qu'une sorte de peur comme celle que Scale avait experimentée. Mais à la différence de Scale, il était un peu Maso, et cette peur inexplicable lui donnait envie d'en savoir plus.

Et de façon surprenante, il y avait Verna. Surprenante non pas de façon à dire que sa place n'était pas ici, mais parce que encore et encore leurs destinées se croisaient, toujours sur des cas importants pour celui derrière le procureur. La voir ici était presque la confirmatio divine des doutes du procureur. Seulement, même s'il avait des doutes, ceux-ci ne constituaient pas la verité. Aussi il allait devoir se passer des services de la rouquine télépathe pour manipuler la réalité. Si ses doutes étaient averés et si son adversaire aurait un brin de logique alors le spectacle allait s'avérer interessant.

L'émeute qui avait lieu lui simplifiait grandement la tâche, tout ce qu'il avait à faire était de calmer la foule avant que celle-ci ne devienne incontrôlable. Et fort heureusement pour lui, il avait l'habitude de contrôler la psychologie des masses. D'abord il faudrait un petit écrémage. Rien de bien méchant, juste montrer aux plaisantins le sérieux de la situation. Ensuite, donnons à la foule du pain et des jeux et pourquoi pas... un spectacle de magie. Il avait à l'heure actuelle déja pris le contrôle de l'ombre des fenêtres.

La réaction de l'albinos le surprit. Il faillit même perdre son calme. Est ce que le temps ne lui avait rien appris? Il revoyait le moment où ils atteignaient le but et où le jeune Ascan avait rechigné à entrer dans la caverne. Ah c'était le bon temps. Seul détail, la cavalière dont l'empressement à trucider de l'impie égalait celle du tourmenteur n'allait sûrement pas se laisser faire. Il ne manquait plus que ses alliés s'entretuent tiens!

-Vu l'état actuel des évènements, il faudrait des circonstances exceptionnelles pour que le sang ne coulent pas. Et dame Arris? Il serait bon dans l'interêt de nos deux nations de limiter les effusions de sang. Ces gens ne méritent même pas que vous vous abaissiez à salir votre arme dans leur sang. Héhé je doute que votre Dieu apprécie un sacrifice aussi mesquin. Enfin, je ne connais pas vos pratiques ni vos traditions et peut-être qu'il saura se montrer tolérant krukrukrukru.

Son rire glacial disait à quel point il souhaitait que ce ne fût pas le cas. Sharna avait beau être le dieu du chaos et tout et tout, cela ne signifiait pas que le mal, aussi factice que Rick le simulait ne pouvait émaner d'un ètre de chair. Il ne restait plus qu'à ajouter quelque touche de couleur à ce portrait qu'il faisait d'Edge.

-Capitaine Finn, vous et vos hommes allez protéger la porte, armes bien au clair jusqu'à ce que je vous dise d'arrêter.

Avec un "oui monsieur! À vos ordres monsieur!", le capitaine Finn et ses troupes foncèrent sur la porte parvinrent miraculeusement à l'ouvrir et à la refermer et mélangèrent leurs cris à ceux de la foule. Après quoi le procureur ordonna de mettre les bancs en barricade. Des volontaires et des prêtres vinrent éxecuter la tâche et il s'y mit aussi.

-Si vous souhaitez éviter les effusions inutiles de sang, maître, vous pouvez ou nous aider à construire les barricades, ou empêcher celui de nos blessés de s'échapper d'avantage. Krukru!

*Bien, la phase un de mon plan est en marche. Avec des soldats armés face à eux, ils vont hésiter d'avantage avant d'attaquer cet endroit, mais les plus fanatiques vont tout de même tenter une percée, cela dit j,ai maintenant un peu de temps pour préparer ma phase deux. Hmm je devrais trouver un nom à cette opération. Je sais opération Justice d'outre tombe. Ils vont pas savoir ce qui va leur tomber dessus.

Une illusion, c'est tellement facile de se sortir d'une situation tel qu'elle soit en faisant croire qu'elle avait déjà anticipé cela bien avant que Duscisio ne comète l'action de la stopper dans son élan à vouloir tuer des innocents. Le narrateur que je suis n'arrive pas à comprendre comme cela est possible, juste parce que les fait sont cités avant. Encore un(e) fan d'un manga que je deteste ? Enfin, faisons avec...


Le fait de voir que la jeune femme se trouvait derrière lui et non devant comme il pensait l'arrêter de l'affectait pas plus que ça. Entre sa propre magie qui était à l'œuvre pour contrôler la ronce qui était en effet sortir de sa peau au niveau de l'avant-bras, et celle utiliser pour s'échapper de cette dernière avait un certain niveau de différence sur leur utilisation.
Mais c'est quoi ce charabia ?...

La ronce relâcha l'étreinte fausse pour se replier dans la manche et pourrir en toute discrétion pendant que la jeune femme derrière lui à présent semblait connaître l'albinos pour l'avoir vu au tournoi dans lequel il s'était évanouis et ne pouvait participer à la finale. Elle la laissa parler, se déplacer devant lui pour lui dire que certaines choses devaient être clair. Outre son « illusion » qui n'avait aucune importance, la menace de se trouver dans sa fameuse liste noire provoqua dans le regard du jeune herboriste le l'affinement des iris qui devinrent comme celui de son serpent tout en restant parsemer de ce rouge naturelle. Une menace, le menacer était sans doute la dernière chose à faire mais faisant preuve d'une neutralité à toute épreuve, contrôlant la Pistilose pour éviter qu'elle ne pousse et parcours les dessous de ses vêtements, à même la peau, afin qu'elle la serre de ses ronces épineuses tout en étant dénuées de mouvements. A vrai dire, cela lui tentait de la laisser faire.

Continuer alors de prier votre odieuse divinité pour tenir éloigner sa cruauté de cet endroit.

Laissant la jeune femme sur place, pendant qu'un soldat qui commandaient ses troupes dans ce lieu saint pour protéger la porte des non-croyants qui voulait entrer. Barricader l'entrée n'était pas une bonne idée, outre les blesser paniqué qui était en train de se faire soigner, d'autre qui avait peur de se faire tuer jusqu'à retourner dans la foule espérant échapper à ce tumulte. Il fallait également faire place au personne qui avait besoin de se réfugier dans le Haut Monastère.

À ce moment d'après, une autre jeune femme s'approcha de lui. Et il la reconnue bien. Son visage changea au moment de la voir. La réaction à la menace semblait avoir disparue, il la regarda approcher de sa petite tunique. La prêtresse de Cimmeria attira son regard sur une partie de son corps qu'elle avait très bien caché jusque-là. Les quelques secondes à regarder le ventre rond semblait être quelques minutes. Enceinte ? Jamais de sa vie, il aurait cru voir une prêtresse en état de grossesse déjà bien avancé et se n'est qu'après avoir passer quelques secondes à regarde son ventre qu'il porta attention à son visage. Les retrouvailles se faisant à l'extérieur, la vue sur la foule en panique ou en furie ne laissait guère Duscisio de marbre mais il était préférable de prendre ignorance de certaines choses. La joie qu'il laissai déborder à l'extrême bien qu'il s'était déjà vu dans un autre regard. Il était content de la voir en pleine santé.
Elle lui parla de la possibilité de parler à la foule, tout en voulant faire sortir les blesser du Haut Monastère pour les mettre en lieu sûr. Au vu qu'elle ne semblait connaître que Duscisio dans les parages, il ne pouvait être donc que la seul aide possible dont elle avait besoin.

Je vous offre ma magie à votre service dans ce cas, même si je n'ai pas mon épée pour servir de dissuasion, cela devrait suffire à calmer un peu cette f... Othello !

Quand il montra d'un long mouvement de bras la foule devant eux son regard porta sûr une autre connaissance qui avait besoin d'aide plus que nulle autre.
Les son plus métallique les unes que les autres semblait signaler d'ors et déjà la sortie des armes. Mais se qui lui faisait plus peur maintenant c'est de voir ce visage qu'il connaissait si bien et qui semblait lui tenir à cœur. Il se coupa de lui-même pour prononcer, hurler même, le nom de cette personne en détresse.
Sans vraiment réfléchir, il ne prit aucune hésitation et fonça vers la foule, laissant Irina sur place qui ne pouvait que voir la réaction rapide de son interlocuteur.
Les soldats sur son passage fut écartée d'un seul mouvement de bras, pendant qu'il s'interposa directement à l'intérieur de la foule pour aller secourir la prêtresse qui venait de se prendre un coup à la tête, et emmener vers le conflit. Il ne pouvait s'en approché, le peuple en panique lui barrait le passage se qui lui prit d'un coup arriva sans pourtant faire preuve de manque de contrôle dans ses gestes.

Dégagez de mon chemin !

Un courant électrique sortie de ses propres cors éloignant les personnes surprise de s'être fait électrolysées, du chemin du mage albinos. Certains reprirent rapidement leur engueulade et leur panique. Ne s'étant approcher que de quelques mètres de son amie, il sortit quelques ronces de sa manche pour lui ordonner d'attraper Othello avec douceur dans leur épine pour ne pas la blesser. Les voilà rejoint. Poussant les personnes le gênant sur son passage pour s'approcher d'elle il avançait avec une certaine difficulté puis sous quelques minutes. Le regard un peu soulager de l'avoir à porter de bras, il l'enlaça pour la mettre en sécurité des moindres coups supplémentaire qu'elle risquait de prendre. On ne pouvait que se demander se qui poussait à agir ainsi avec une prêtresse. Mais ses précédentes avantures lui avait fait naitre un lieu d'amitié vraiment fort, quand à Duscisio par contre se sentait obliger de l'aider dans toutes les situations depuis leur aventure dans le temple de Kron.

Elle avait l'air sonné, ne semblait pas voir très clair, alors qu'il hurlait son nom dans les cris de panique des personnes paniqué ou furieux. Il continua jusqu'à avoir une réaction de sa part avant de lui demander si elle allait bien.
Malgré ce geste, il se trouvait maintenant tout les deux coincer dans la foule avec l'espérance maintenant que les soldats prenne un peu l'idée de venir les aider de leur bras bien mieux équiper pour les aider mieux qu'il ne l'a fait pour Othello, toujours dans les bras sécuritaires de Duscisio qui continuait d'essayer de tenir éloigner la population à l'écart, tout en avançant avec beaucoup trop de difficulté pour se sortir de là.
Ce geste était vraiment idiot... mais il devait le faire.

La foule s’épaississait de minutes en minutes. Les derniers croyants assiégés par les émeutiers voulaient tous se réfugier au monastère au-dessus d’eux, créant une masse compacte de corps essayant de se frayer un passage à travers les gens. Là, perdus dans un groupe épais, se trouvaient la prêtresse blanche et l’herboriste albinos, coincés et encerclés par la foule. Les cris de la foule retentaient bruyamment, encore et encore, ordonnant aux gardes de les laisser passer. Mais aucun son ne parvenait aux oreilles en pointe de la jeune femme, seul un bourdonnement frénétique hantait le fond de ses tympans. Même si la légère plaie qui avait ouvert sa tête s’était déjà refermée, les effets du choc faisaient toujours effet sur son crâne tremblant. Elle était complétement perdue et désorientée, ne sachant où elle se trouvait ni quand. La seule chose qu’elle savait était qu’elle devait se rendre au monastère le plus rapidement possible, et donner son aide aux plus démunis. Etrangement, elle ne sentit des bras autour d’elle qu’au bout de plusieurs minutes, relevant ses yeux péniblement pour découvrir Duscisio qui la tenait fermement, la protégeant des coups. Il lui parlait, mais sa tête retomba lourdement entre ses clavicules, ses muscles trop engourdie pour soutenir son cou.

Tout tournait autour d’elle. Seul le bruit des sabots du cheval imposant sur le perron du monastère arrivait à traverser son esprit. Elle fermait les yeux, s’accrochant lamentablement à la chemise du jeune homme pour essayer d’apaiser la commotion. Mais le résultat était lent à se manifester, et même si petit à petit les symptômes diminuaient, elle restait vulnérable. Abritée par son ami, elle attendait que le monde cesse de tourner, de vibrer. La foule se faisait de plus en plus bouillonnante. Une masse en mouvement de plus en plus puissante, prête à prendre d’assaut l’édifice religieux. On avait du mal à séparer les hostiles des prêtres, certains s’étant revêtus de leurs habits pour mieux se fondre dans la masse. Qu’est-ce qu’ils faisaient ici ? Son esprit devenait un peu plus clair à présent. L’herboriste n’était-il pas avec Irina sur le parvis du temple quelques minutes plus tôt ? Ainsi il était venu la rejoindre. Encore un secours de sa part… Sa reconnaissance envers lui comptait une nouvelle raison, et le savoir avec elle à cet instant était rassurant. Mais le moment était mal venu pour le remercier, le tout était de se dégager de cette foule. Elle tenta de relever de nouveau la tête, mais c’était en vain, ses muscles étaient toujours endolories. Ses yeux lui renvoyaient des images floues et troublées qui n’avaient pas de sens.

Des bruits d’armes à présent. A quelques mètres d’eux, elle crue voir les reflets métalliques d’une armure, puis de deux, puis d’une dizaine. Les gardes étaient en mouvement à présent. L’essentiel devait être de canaliser la foule. Elle se souvint alors du jeune homme lui aussi devant le site religieux. Il semblait prêt à agir. Peut-être faisait-il parti du groupe militaire ? Il avait en tout cas l’air de vouloir prendre la tête des opérations. Il devait agir rapidement, à présent, pour éviter le plus de dommages au sein des civils. Venant de la rue, Othello avait vu au sol les corps blessés et entendus autour d’elle des dizaines de plaintes et de gémissements douloureux. Au fond d’elle, elle espérait que la plupart d’entre eux ait pu être transporté au temple, mais à l’heure actuelle, c’était peu probable tant le cortège était encore trop dense et paniqué. Quel pouvait bien être leur plan… La cavalière derrière lui l’avait aussi interpellé. Mais ses intentions avaient l’air loin d’être aussi salutaire que celle de l’aventurier.
Un bruit de sabre retentit, et un cri étouffé, noyé par le sang s’en suivit. Toutes les personnes eurent le même réflexe et constatèrent tous avec horreur qu’une flaque vermillon se répandait sous leurs pieds. Et tous eurent la même réaction : s’écarter soudain de la source du liquide, un prêtre abattu à quelques mètres d’eux par un tueur déjà disparu dans le reste du convoi. L’espace s’ouvrit tout à coup, laissant un étroit passage accessible pour les marches du temple, si tant est que les gardes s’écartent. C’était leurs chances : Othello releva doucement son visage, attrapant sous sa main le poignet de l’herboriste. « Allons-y. » lui souffla-t-elle, avant de réunir ses forces et son esprit encore un peu embrumé pour les guider dans cette opportunité de chemin.

Le passage était très étroit, et d’autres avaient comme eux eut la même idée. Mais maintenant que la demoiselle avait les idées à peu près claires, elle ne laisserait pas passer l’occasion de pouvoir les mettre en sécurité. Duscisio s’était lui-même défait de sa sûreté pour venir la récupérer, alors elle se devait de lui rendre la pareille. Continuant de serrer dans sa paume l’avant-bras du jeune homme, elle faisait tout pour rester près de lui et ne pas le perdre. Quelqu’un arriva sur leur droit, essayant de passer devant eux, mais il fut soudain écarter par quelqu’un d’autre, un groupe paniqué essayant de fuir, leur laissant le champ libre vers la ranger de garde qui protégeait les lieux. Les bousculades pleuvaient toujours, mais la sirène, profitant de sa petite taille, n’eut pas trop de mal à leur frayer la fin d’un passage, laissant passer l’herboriste immédiatement après elle. Elle devait continuer, coûte que coûte. Ecarter les dos qui se présenter devant elle, passer entre les corps transpirant et suintant la peur, pouvoir enfin sortir de l’enfer qui se dessinait à présent sous leurs yeux. Soudain, elle releva les yeux, qui lui renvoyèrent l’image trouble de son visage, et les traits tremblants et déformés d’armure devant eux.

Enfin ! Ils n’avaient plus qu’à passer et ils retrouveraient les autres pour pouvoir essayer de mettre un terme à ce Capharnaüm. Se retournant pour voir que Duscisio était toujours là et serrant un peu plus sa main tremblante, elle s’écria alors, ses yeux instables posés sur le garde le plus proche, puis sur Irina, et les deux personnes qu’elle ne connaissait pas encore.

« - S’il vous plait, laissez-nous passer. Nous voulons vous aider. »

Maintenant qu'il était là il ne pouvait avoir d'autres choix que de retourner sa protégée dans les bras au monastère ou elle sera en sécurité. Que lui a t-il prit de ne pas réfléchir ? Ce regard. Ce n'est pas un regard de pitié, ou encore de colère de la voir ainsi en danger. Il y aurait-il plus que ça ? Notre petite herboriste aurait un certain regard vis-à-vis de la jeune Yorka ? Quand cela est t-il née ? Ce sentiment de grand affection ne semblait rien à voir avec une grande amitié ou de simple compagnon de route comme il s'est passé il y a maintenant plusieurs semaines.
Si déterminé à la protéger il en fit naitre quelques poussières noirs et arc électrique dans ses muscles, avancer et la mettre en sécurité avant de penser à sa propre existence. Se vouer à autrui était déjà bien noble de sa part, malgré tout se qu'il avait fait par le passé.

Les prêtres, les manifestants et les gardes commençait à se mêler entre eux et certain coup ne relevait pas du poing ou des pieds. Quand le détail de voir quelques goutes de sang ou de petites flaques l'horreur lui vint à prendre que cela pourrait être leur tour. Il n'en était pas question.
La prêtresse levant sans bien la tête pour lui dire qu'il pouvait commencer à partir de ce bain de foule dangereux il prit les devants tout en protégeant la demoiselle de tout se qui pouvait les gêner ou agresser. Les arcs de foudre principalement vint électrolysée les passants gênant d'un claquement de doigts – dans le sens propre du terme – quand Duscisio levait un bras protecteur pour lancer l'un de ses éclairs seulement paralysant ou étourdissant. Pour se pointer vers les gardes qui surveillaient le bas des escaliers du monastère, l'albinos n'avait prit aucune intention d'aller plus loin que l'étourdissement, ne pas se rendre responsable de blessures. Le son du métal qui s'entrechoque le faisait peur. Qu'allait t-il arrivé si Othello se faisait blesser ? Qu'allait -il faire s'il était dans l'incapacité de la protéger ?
Il n'y avait que ce genre de question dans son esprit, jusqu'à qu'enfin ils arrivèrent prêt du monastère. Les gardes faisaient trop bien leur travail, les empêchant de passer. Othello les suppliant de les laisser passer pour fournir leur aide. Duscisio compléta par la suite.


Cette demoiselle s'est prit un violent coup à la tête. Je vous pris de nous laisser passer avant qu'elle ne soit davantage exposer au danger.

Dans le ton le plus calme mais aussi le plus rapide, Duscisio attendit que deux des gardes se regardent mutuellement jusqu'à qu'un signe de tête qui les laissa passer. Par cette nouvelle, il arrêta d'utiliser sa magie et sa pierre de sphère redevenu une simple pierre de verre orangé que l'on attend d'un bijou classique.
Prenant le pas pour les dépasser pendant qu'il refermait la ligne de sécurité qu'il avait engagé, la première marche leur fit obstacle et sans se demander si la Yorka pouvait les montrer sans problème,il prit la peine de l'avertir de s'accrocher à lui d'un ton calme mais rougissant. Il n'attendit pas longtemps et mit son premier bras derrière elle, le seconde au niveau de ses genou pour la prendre tel une princesse dans ses bras.
Il commença à monter les marches une à une, lentement pour ne pas la secouer, passant devant Irina qui ne pouvait que regarder le prince charmant qu'il jouait porter sa demoiselle dans le monastère. Il prit politesse de la saluer au passage pour l'excuser d'avoir coupé leur entretien et fit ouvrir la porte par des personnes aimables à l'intérieur.

Une place, il fallait une place. Allongé autant que possible il chercha du regard se qu'il voulait trouver et fini par en prendre la direction d'un des bancs libres avant de la déposer sur celui ci. Posant un genou à terre pour rester prêt d'elle, il prit sa main et son poignet d'une main, regarda sa tête et demanda le plus simplement possible d'une voix un peu tremblante dans les premières lettres.


V... Vous vous sentez bien ?

Il la regardait ensuite dans les yeux, pour déceler le moindre signe. Ce regard. Il tenait à elle ? Un rapport avec se qu'il s'est passée dans le temple de Kron ? Ou encore l'aide qu'elle a fourni lors d'une crise de souffrance provoquer par la Pistilose dans les ruines incandescentes ?
C'est presque mignon de voir ça.
Il se leva pour l'ausculter un peu par lui-même afin de voir comment se portait sa tête. Regardant dans ses cheveux, la blessure qui l'avait sonnée avait disparu mais présentait des signes de faiblesse. Il baissa sa tête à s'en approcher par accident son visage de marbre qu'était le sien, du visage de glace. Il resta les yeux dans les yeux un instant avant de se relever brusquement, prenant une teinte rouge au passage.

Je vais chercher de quoi vous remettre sur pied...

Il ne fallut qu’une parole de l’herboriste pour motiver les gardes de les laisser entrer. Leurs regards déjà perdus s’étaient croisés puis leurs armes et les armures s’étaient presque spontanément écarter pour leur laisser le champ libre. Ironiquement, la prêtresse se dit qu’il serait peut-être sage de se laisser assommer plus souvent. Après avoir passé la barrière humaine, le duo se retrouva alors devant la nuée de marche qui conduisait au temple plus haut en amont, où elle pouvait voir, grâce aux couleurs, une flamboyance ondulante qui ne pouvait être qu’Irina. Il fallait qu’elle aille la retrouver, et qu’ensembles avec l’aide de l’herboriste ils essayent de mettre fin à se carnage : ou au moins aider celui qui, apparemment, avait commencé les opérations. Mais à peine avait-elle commencé à lever le genou qu’une certaine nausée s’était emparé d’elle, la poussant à ralentir le rythme à un niveau proche de l’immobilité. Elle n’en menait pas large au milieu de tous ceux qui essayaient de régler le conflit… Elle devait se remettre rapidement pour pouvoir elle aussi trouver une utilité, une place dans ce chaos sans forme. Montant une marche, puis deux, titubant un peu, elle essaya encore d’escalader jusqu’à ce que la voix bienveillante de l’herboriste ne la rappelle à son secours, lui proposant de s’accrocher, ce qu’elle saisit en avançant lentement sa main, espérant trouver le premier pli de tissu qu’elle pourrait saisir.

Pourtant, sans qu’elle ne comprenne, la sirène s’était vu la minute suivante ravie du sol et des marches pour se retrouver dans les bras du jeune homme qui la portait comme un prince l’aurait fait. Il commença alors à monter, sous les yeux incohérents et surpris de la demoiselle qui ni ne comprenait ce qu’il était en train de ce passer, ni le savait vraiment. Après avoir dévisagé son sauveur quelques instants, elle finit par fermer les yeux, battue par ses propres pupilles qui s ‘alourdissaient à vue d’œil. Le noir l’entoura de nouveau, même si leur course continuait. A un moment, elle sentit qu’ils s’étaient arrêté en course, et entendit le jeune homme murmurer quelque chose à quelqu’un, mais les bruits de la foule couvrait en partie les mots qu’elle pouvait entendre. Ouvrant alors les yeux, elle aperçut la dame de feu, se tenant à côté d’eux, mais elle n’eut pas le temps de lui souffler quoique ce soit, ils remontaient déjà les marches. A cet instant, la jeune femme eut envie d’arrêter, de descendre et de rejoindre son mentor. Son visage semblait fatigué, bien plus qu’au temple, et son regard creux et mélancolique l’alarma. De même, la façon dont elle tenait son ventre rond n’annonçait rien de bon. Qu’avait-elle pu faire pour drainer ainsi ses forces ? Tôt ou tard, elle irait l’aider, dès que sa tête le lui permettrait. En attendant, elle la posa de nouveau contre le poitrail du jeune homme, voulant se faire petite et légère pour ne plus être un poids pour lui.

La minute suivante, elle se retrouvait assise sur un support, elle ne savait lequel, alors que le jeune homme lui demandait la voix un peu tremblante comme elle allait, leur regard l’un dans l’autre dans un solide étreinte. Ces deux rubis flamboyants, elle n’en distinguait pour le moment que la couleur bouillonnante et les irisations sanguine pour ne pas encore en distinguer tous les traits, sa vue n’étant pas entièrement recouverte encore. Mais après les avoir observé, dépeints, contempler dans maintenant de nombreuses situations, s’était comme ci elle les connaissait par cœur, le moindre recoin, la moindre tâche sur l’iris rouge. Pourtant, il lui sembla qu’une lueur inédite les avait éclairés. Mais c’était certainement son imagination piquée au vif qui devait s’exprimer, alors que sa tête battait encore comme l’aurait fait un tambour. Ouvrant légèrement les lèvres et pourtant aucun son ne sortait, elle laissa le jeune homme chercher dans ses mèches la plaie maintenant fermée, son visage descendant ensuite vers le sien. Encore plus que d’habitude, le visage de la demoiselle était dépourvue d’expression, si ce n’est cette bouche entrouverte qu’elle n’avait pas fermée, et ses deux yeux perdus et vibrants. Ils restèrent ainsi quelques secondes avant que le jeune homme ne recule brusquement, proposant de l’aider à nouveau en allant lui chercher de quoi la remettre d’aplomb.

« - Merci beaucoup. Vous ne pouvez pas savoir à quel point je vous suis reconnaissante. »

« Pour tout ce que vous avait fait », voulut-elle ajouté, mais sa voix s’était comme assourdie d’elle-même, s’être assise réveillant sa faiblesse. Le jeune homme s’en alla quérir ce qu’il voulait, laissant la jeune femme tournée vers lui apercevoir une légère teinte rougie empourpré ses joues. Quelque chose était différent… Elle n’aurait sur dire quoi. Mais son imagination, et sa vision incertaine devait lui jouer des tours. S’asseyant patiemment, elle commença a attendre son retour. Mais un cri… Non, une dizaine de cri, de plainte, de pleure attira son attention vers ses alentours. Partout, les blessés s’entassaient, victimes de l’émeute et de la panique. Des hommes, assommés comme elle, alors que d’autres étaient bien plus salement touchés, rendant les jeunes gélovigiens autour d’eux débordés et incompétents. Le nombre imposant de victimes avaient fait enfler le monastère, et avait prit de court les quelques croyants soignants qui se retrouvaient débordés. Un éclair traversa le regard brun de la marine. Elle devait se ressaisir rapidement. Rassembler ses forces. Car elle venait de trouver sa place, auprès de la souffrance et de la douleur. Relevant un regard désolé vers là où se trouvait l’albinos, elle vérifia qu’il n’était pas en vue et se leva péniblement pour se rendre vers un corps au hasard.

Se leva était un bien grand mot, et marché également. Elle se força, plutôt, à s’y rendre, la main accroché à son estomac nauséeux, mais le regard, comme le visage, aussi sérieux et concentré qu’au temple de Hellas où elle officiait. Pourtant, la demoiselle fit attention de choisir une place proche de leurs derniers emplacements pour que l’herboriste la retrouve sans problème. L’homme qui se trouvait au sol avait l’air déboussolé, désorienté, même, jetant des regards partout et appelant quiconque lui répondrait. Othello, arrivée à sa hauteur, lui attrapa immédiatement la main pour lui indiquer sa présence. Mais cela ne stabilisa pas son regard pour autant. Et pour cause : ses yeux étaient aussi blancs que ceux des morts. Un aveugle ? La prêtresse examina rapidement sa blessure, une entaille profonde à hauteur du flanc, visible par-delà sa tunique déchirée. Le sang avait commencé à s’y coagulé, ne formant qu’une masse gluante et odorante. Un air perplexe orna alors son visage. Si elle ne pouvait pas fermer entièrement la blessure, alors elle pouvait au moins accélérer sa cicatrisation. Joignant ses mains, répétant le même rituel qu’auparavant, elle tenta vainement d’apaiser son crâne pulsant, alors que sa tête s’était mise à tourner un peu plus quand elle avait commencé à utiliser sa magie. Cela ne devrait pas prendre plus de quelques minutes pour améliorer l’état de cet homme.

Un coup d’œil au-dessus d’elle lui renvoya l’image de dizaine de personnes dans le même état que lui. Ils avaient décidément besoin d’aide pour assister les blessés. Elle serait de ce là.

Certains détails n'avaient pas manquer au regard de Duscisio, des bribes d'informations pendant sa montée uniquement. Irina semblait avoir besoin d'aide, les soldats menaient les préparations afin de dissoudre les émeutiers tout en protégeant le lieu de culte, la cavalière avait disparu mais ses actions malsaines étaient le dernier de ses soucis. Avec se qu'elle avait elle-même dit, accomplir ses desseins étaient son but dans cette situation.
Il y avait autre chose à faire, s'il avait bien conclus la seule chose qui lui restait à faire était en premier lieu de remettre sur pied Othello qui s'était prit un coup à la tête.

L'instant où il partit prendre le nécessaire, la jeune femme le remercia comme elle ne l'avait jamais fait. Ne pouvant répondre, se posant lui-même des questions sur pourquoi il faisait tout cela pour elle, ne pouvait que sourire à ses remerciements avant de repartir.
Sa marche fut rapide et détermine. Un prêtre vint interrompre dans sa démarche afin de demander de l'aide. Les blessés affluaient beaucoup trop vite, une paire de bras ou deux ne serait pas de refus.

Je vais vous aider dès que je me serai occupé de la demoiselle là-bas.
Il montra Othello du regard.
Tant que j'y suis, il y a une autre femme. Mademoiselle Irina attend un enfant, fait là entrer à l'intérieur avant qu'il ne lui arrive quelque-chose.

Après avoir eu la compréhension, le prêtre en question n'allait pas chercher l'un de ses frères mais y alla lui-même par gain de temps, pendant que Duscisio alla au fond du monastère pour y disparaître.
Le temps de ses minutes ne fut pas longue. Il demanda aux prêtres présents se qu'ils possédaient comme plante ou comme remède à disposition. À l'expérience il n'eut de difficulté à préparer se qui était nécessaire pour la demoiselle. Je vous laisse deviner ? Un simple thé dont les herbes avec quelques bienfaits quand on sait les utiliser tout en y ajoutant un pétale de Pistilose qu'il fit pousser à l'instar. Le thé allait faire disparaître l'amertume du pétale sans annuler complètement son effet de base que celui de récupérer un peu de force. Il prit une fiole et en versa le contenue à l'intérieur. Profitant de cette idée, il prit quelques minutes de son temps pour apprendre à un pretre comment préparer ce petit thé particulière à partir des plantes qu'il avait utilisé.


Si vous faites exactement comme je vous ai montrée, les blessés devrait reprendre un peu de force pour les aider à combattre un peu leur douleur.

On sentait l'expérience d'un si jeune homme. L'idée d'utiliser les pétales au temple de Kron avait prolongé celle de les utiliser pour un thé revigorant sans pareil. Une boisson du genre énergisante. Il fit pousser quelques fleurs avant de déposer les pétales en petits tas. Le pétale réduit en une sorte de poudre ne s'en verrait que plus facile à avaler.
Il précisa que s'il n'y avait plus de pétale il pouvait l'appeler à n'importe quel moment.
Il repartit sans trop se presser pour chercher Othello du regard, n'ayant pas encore ses repères dans le monastère, il fit la même chose pour Irina pour la savoir à l'intérieur et non pas toute seule à cause de sa grossesse. Elles étaient là ? Avec la foule de blesser qui arrivait un à un de temps à autre, aucune des deux femmes n'était visible, les blessés prenait la plupart de la place et sa malade avait bougé de place malgré sa santé.  Il la chercha tout en marchant dans les couloirs entre deux files de blessé, jusqu'à enfin la trouver en train de soigner l'un d'eux pas si loin que ça.
Il s'approcha d'elle, au moment ou elle regardait autour, l'albinos mit une main sur son épaule et lui présenta la fiole dans lequel se présentait le thé en question.

Buvez ça. Je m'occupe de lui.

Lui laissant le temps de prendre la fiole et de s'écarter, Duscisio prit sa place pour rejoindre ses mains et y faire apparaître une lumière blanche entre elle. Cette lumière, apparu entre les mains après quelques instants, posa ses mains juste au-dessus de la blessure.
Elle était un peu éblouissante, attirait même le regard de certains prêtre pour le voir œuvrer. Apaisante, mais aussi d'un grand pouvoir guérisseur, il put refermer la blessure en une trentaine de seconde. Ravi ne plus sentir la douleur, sa plaie complètement disparue comme s'il n'avait rien reçu, il en sourit, le remercia plusieurs fois, et demanda aussi pour ses yeux.

Je suis désolé. Je ne sais pas encore se que je peux faire avec ma magie de soin. Si vous avez quelqu'un pour venir dans ma boutique à Hespéria je verai se que je peux faire pour vous... Gratuitement.

L'ancien blessé le remercia encore. Puis, Duscisio répondit.

Remercier plutôt Limiria qui m'a donné ce don.
Qui est Limiria ? Questionna le patient.
La déesse ancienne de la lumière et de la vie.

Ne donnant que stupeur pour donner une telle information. Surprit de lui-même que l'on ne le traite pas d'hérétique pour ne pas croire au même divinité qu'un croyant Isthérien normal, il se tourna vers Othello qui devait avoir maintenant bu la fiole en entier malgré son goût très peu amer. Il la regarda, avec un petit sourire.

Vous vous sentez mieux ? J'ai besoin de vous pour m'assister pour les blessés. Je crois avoir remarqué que vous avez également une magie de soin.

Il s'arrêta un instant.

Allons également voir la prêtresse Irina. Je voudrai m'assurer de sa santé avant de continuer.

Elle était l'une de ses connaissances, mais aussi se qui pouvait appeler des amies à en vouloir prendre des nouvelles ainsi. Et puis, laisser quelqu'un mal en point tout seul n'était pas de son ressort depuis le début de l'épidémie de la Sarnahroa.
C'était un moyen pour lui d'avoir la conscience tranquille.

[Désolée, mais ce post sera court, j'ai pas trop le temps en ce moment. Je me rattraperai la prochaine fois ^^']

Ses jambes en tremblaient encore, ses mains aussi. Son corps entier semblait chancelant malgré l'adrénaline qui courait dans ses veines, et la frustration prenait le dessus. C'était on ne peut plus frustrant pour quelqu'un d'aussi indépendant et d'aussi hyperactif de se retrouver en pareille situation, se devant d'être prudente en toutes circonstances. Et la prudence, ce n'était pas vraiment son credo en temps normal... sauf que cela faisait longtemps que les choses avaient changé. Ces derniers mois lui avaient paru une éternité, et l'attente n'était pas encore terminée. À vrai dire elle n'était même pas sûre que sa grossesse se déroulerait normalement, étant donné les propriétés uniques de son métabolisme. Tandis qu'elle réfléchissait sérieusement à comment s'y prendre pour ne rien révéler de plus que ce qui était déjà évident, Irina se laissa plonger dans une demi méditation, les yeux rivés sur le feu qui brûlait dans le foyer des autels divins.

Il lui manquait. C'était une horrible constatation d'autant plus qu'elle avait toujours maintenu les hommes en horreur, mais il lui était impossible de se mentir plus longtemps. Il avait été le seul présent quand son monde tombait en ruines, et au delà de sa naïve gentillesse aux antipodes de sa propre nature serpentine, il était parvenu à voir le meilleur en elle. Rien que pour ça il méritait les plus grandes éloges, après tout ce n'était pas facile. D'un autre côté elle se demandait comment elle avait pu se laisser prendre à son propre jeu. Laisser un pion prendre une telle place dans son jeu... C'était une belle punition finalement. Un sourire mélancolique perché sur les lèvres malgré la douleur, la rouquine finit par se lever, n'attendant pas que quiconque vienne lui demander comment elle allait. Il en avait toujours été ainsi toute sa vie, 'était une constante. Dans les moments les plus critiques de sa vie, elle se retrouvait seule. D'un autre côté, c'était un soulagement de ne pas devoir s'inquiéter de la sécurité de sa jeune apprentie, restée à Nivéria pour l'instant.

Se relevant en s'appuyant sur son bâton d'argent, la jeune femme se dirigea elle aussi vers les malades, sans aucun ordre précis sinon celui des cas les plus urgents. Bien assez vite elle fut à nouveau immergée dans le travail, ce qui fort heureusement dissipa toutes les questions envahissantes qui la rongeaient. Assurant à un duo de prêtres qu'elle allait bien, elle ne tarda pas une fois encore à refuser de se reposer plus longtemps et entama ce pourquoi elle existait : La médecine. Les politiciens et les militaires n'avaient qu'à gérer ce qui se passait dehors. Elle de son côté aiderait les blessés sans se soucier du reste... Car la mort n'avait que faire des querelles inutiles ou des différences d'idéologie.

Ce qu'il y a de plus beau dans un plan, c'est son éphèmerité. On aura beau faire, tourner les idées dans tous les sens. Un plan ne pouvait être parfait, et ne durerait que jusqu'à ce qu'il soit obsolète. Mais pendant cette période de vie, il devient beau, puissant, fort. On a l'impression que l'on peut s'appuyer dessus. Aussi, quand celui-ci finit par échouer, il existe ce moment d'égarement, ce délicieux moment d'adrénaline, celui où le moindre des choix peut signifier le salut ou la perte. Un moment où l'espoir s'apprécie pur, virginal, divin. Un moment que chaque aventurier aime à cultiver.

Bien évidemment, assis loin du champ de bataille, Rick ne vivait pas un de ces moments. Tout au plus sa solution de facilité  venait simplement de s'évanouir. Soit, il allait juste devoir  consacrer plus d'énergie face aux émeutiers, au moins un d'entre eux au moins n'était pas ce qu'il semblait-être.

Il ouvrit les yeux et regarda l'agitation au niveau du temple. Baigné d'une lumière limite divine, tout ce petit monde s'activait tels des fourmis. Au milieu de ce beau monde, il voyait la rouquine bouillir. Une idée commençait à germer dans son esprit. Totalement folle, totalement risquée, parfaite!

*Ca a l'air vachement amusant dehors. Verna, tiens toi prète, si tu veux sortir tu auras moins d'une seconde. Maintenant je ne vous ai pas oublié messieurs les émeutiers. Mais vous auriez préféré que je le fasse.*

Il rangea son livre et sortit un plateau quadrillé où il déposa plusieurs dias.  Il fixa le plateau et l'image du champ de bataille retransmise par Neige vint s'inscrire sur ce plateau. Une facon interessante de voir le champ de bataille. Maintenant, il avait besoin d'un champion. Il ajouta un dias sur une pièce.

Au même moment sur le champ de bataille, les ombres se réunirent autour de celle designée pour former une barrière "humaine". Une voix d'outre tombe à mi chemin entre un soupir et un râle s'éleva de cette dernière.

-Rendez-vous... ce que vous faites est vain.

L'épéiste qui par son acte téméraire était devenu une sorte de leader répondit aussitôt.

-Vain? On est en train d'honorer un meurtrier et tu veux qu'on laisse faire ça?

-Votre colère est vaine... Vous ne savez pas encore ce qui fait votre ire... Elle arme vos bras... Mais vous errez aveuglément... Quelles sont les chances d'atteindre sa cible lorsque tous les yeux sont fermés... La route que vous prenez ne vous ménera qu'a la souffrance et à la mort.

-Hah en voilà un joli dialogue de gélovigien. Des lâches et des assassins voilà ce que vous êtes. Alors puisque vous semblez savoir mieux que nous ce qui nous met en rogne dites le!

-...

-Hah! C'est ce qu'il me semblait. Ce joli discours est fait par un couard, vous voyez votre mort prochaine alors évidemment  vous commencez à prêcher la bonne parole et nous faire la morale. Mais mon père, votre morale gardez la pour Kron.

-Il ne me faudrait guère plus d'une minute pour m'occuper de vous.

-Ma patience a ses limites et celle de mes amis aussi, et si vous nous montriez ce que vous valez.

Un énorme hurlement monta des groupes anti clericaux. Des armes de nuits apparurent dans les mains des pantins, le procureur observait.

*Que le jeu commence!*

Thème: Professeur Layton et l'appel du spectre. Le dernier combat


*En premier lieu, je vais d'abord augmenter mes effectifs.

Il posa d'autres pièces sur le plateau.

Le chef des apprentis lança plusieurs projectiles de nuits dans les trois groupes, plusieurs hommes furent blessés. Il n'en fallut pas plus pour que les troupes attaquent sur le flanc droit, le flanc gauche et de face.

*Héhé, une tenaille et une pointe de lance. Ok augmentons nos défenses et battons en retraite.

[i]Ses doigts gantés glissèrent les pièces de nouveau. Reculant celles entre les trois autres groupes de pièces. Curieusement une vingtaine de pièces se trouvaient de part et d'autres des trois monceaux de pièces qui représentaient l'ennemi.

Trois des marionnettes qui entouraient son champion dressèrent des murs de nuit, murs qui ne tarderaient pas à s'effondrer sous les assauts répétés des trois bataillons. Était-il étonnant qu'il voit à leur tête ce cher épéiste?

*Bon assez joué, phase 1 le cauchemar nocturne.

Il retourna les vingt pièces.

Des projectiles de nuit lancés, jaillirent des silhouettes qui se solidifièrent avant de se jeter sur le dos découvert des différents groupes. Pris en tenaille, les bataillons se réunirent pour consolider les flancs et le dos violemment agressée par les troupes composées de créatures de nuit. Certes elles étaient beaucoup plus fragiles que les neufs autres, mais, elles permettaient un feu nourri.

*On dirait que c'est le temps des pertes!

Le procureur réarrangea les pièces pour représenter la nouvelle réalité, en retirant certaines. Puis il fit passer les pièces en faces des neufs à côté pour les aligner. Les pièces qui représentaient ses troupes prenaient maintenant le gros amas de pièces de trois côtés ne lui laissant qu'une direction où s'enfuir, la forêt.

Les ombres dans le dos de l'ennemi glissèrent en dessous et vinrent rejoindre les neufs. Puis une salve nourrie de tirs d'ombres et d'attaques de fantassins venant des trois côtés les poussa irrémédiablement vers la forêt. Enfin ceux qui restaient conscients.

Et puis soudain il y eût une explosion d'un blanc intense. Ses ombres non protégées d'un vêtement furent vaporisées. Mais les pertes n'avaient pas été minimes non plus chez l'ennemi, il ne devait guère rester plus de trente hommes en état de combattre. À leur tête l'épéiste couvert de lacérations et de contusions.

Le procureur retira tranquillement les pièces. La phase deux pouvait commencer.

La tasse vidée de thé était posée sous une fenêtre. Son énergie retrouvée, Othello travaillait d’arrache-pied à aider son prochain. A présent, ce qu’il se passait à l’extérieur du monastère n’avait plus beaucoup d’importance à ses yeux. Bien que ne le connaissant pas, elle avait une entière confiance dans le jeune homme au teint voyageur qui supervisait toutes les opérations du dehors. De temps à autre, devant la porte ouverte, elle croisait son allure confiante et ses yeux perdus sur la foule, et même de loin, on sentait que les choses évoluaient. La boisson que lui avait confectionnée l’herboriste était parfaitement ce dont elle avait besoin pour se redonner un peu de force, et éloigner les nuages qui encombraient ses pensées. Redevenu la femme de froid qu’elle avait toujours été, elle vaquait à présent de patients en patients. Tous les cas se présentaient, des blessés graves aux plais multiples jusqu’aux simples commotions. Heureuse, à Cimméria, elle avait reçu un enseignement médical vaste qui lui permettait de pouvoir traiter la plupart des maux.

De concert avec les moines habitant déjà les lieux et avec quelques volontaires, comme l’herboriste albinos qu’elle connaissait bien, ils purent bientôt mettre au point un semblant d’organisation. Mais, comme l’avait soulevé le jeune homme, la fille du froid restait soucieuse, l’esprit hanté par la flamboyante rousse volcanique qui secondait son ordre. Comme l’avait suggéré Duscisio, ils devaient la retrouver et s’assurer qu’elle allait bien. Le souvenir de son regard triste et mélancolique faisait encore peine à voir. Mais maintenant qu’elle s’était retrouvée, ne sachant comment, à œuvrer dans le fond du temple, et avec le monde grouillant qu’il y avait autour d’eux, la retrouver ne serait pas facile. Les mains pleines d’une bassine d’eau rougie, la sirène allait entre deux patients. Sa cape gisait maintenant avec les vêtements des victimes entassées dans un coin, et sa robe était déjà maculée. Les évènements de ses derniers mois avaient fait couler beaucoup de sang, bien plus qu’il n’en fallait. Pourquoi les Dieux avaient-ils laissé faire une telle chose, et pourquoi tant d’émeutes en leurs noms ? Un simple coup d’œil vers la paume de sa main et le tatouage macabre qui y été encré la plongea un peu plus dans ces pensées. Oh que oui, Kron devait se régaler. Immédiatement, elle ferma sa doigts dessus.

Soudain, alors qu’elle filait vers l’un des deux lits, une lueur rousse l’interpella. Mais bientôt, elle comprit que ce n’était pas celui qu’elle cherchait, il s’agissait d’une jeune femme au teint vivace et à la coiffure impeccable, un livre à la main, qui semblait arriver au milieu de cette folie. Elle balaya la salle, repérant quelques têtes, avant de proposer à son tour son aide. Puis, aussi vite qu’elle était apparue, elle disparue de son champ de vision pour rejoindre l’extérieur. Qui qu’elle ait pu être, elle avait l’air d’un étonnant personnage. Mais Othello n’eut pas le temps de se préoccuper d’elle plus longtemps, elle reposa sur un meuble son récipient pour s’affairer sur une autre demoiselle posée sur un lit de fortune. Sa jambe était sérieusement entaillée, et présentait d’inquiétantes marques qu’elle reconnut immédiatement pour en avoir vu des dizaines, similaire, à des kilomètres de là.

« - La sarnahroa ? » Dit-elle simplement.

« - Oui… Je suis une rescapée de Delil. Heureusement, j’ai été contaminée peu de temps avant la découverte du vaccin, je n’ai rien perdu. Mais plusieurs des miens sont morts là-bas. »

Othello ne répondit pas, mais admira le courage avec laquelle elle parlait, et sa voix fière et stable malgré ce qu’elle avait vécu. Elle avait vécu le temple de l’intérieur, de l’autre côté du miroir. Pas de celui des blessés, mais de celui des soignants. Et ils avaient été incapables de sauver sa famille… Alors, plus que d’autre, elle voulut faire de son mieux pour la sauver. Abattant ses deux mains sur la jambe déchirée, elle ne prit même pas la peine d’y faire couler de l’eau, espérant guérir la blessure le plus possible et arrêter au moins l’hémorragie. Mais même au bout de quelques minutes de ce spectacle lumineux, le liquide rouge ne cessait pas de couler. Il inondait encore ses mains, débordait comme si elles n’avaient pas existées pour couvrir la pierre de son vibrant incarnat. Dans ce temple, elle n’avait suffisamment confiance qu’en deux personnes pour résoudre cette solution. Et aucun d’entre eux n’étaient en vus. Relâchant soudain la pression par du linge et se jetant dans la foule avec l’espoir de les retrouver, elle partit à la recherche de l’un ou de l’autre.

C’est alors qu’elle la trouva, exerçant comme toujours son travail avec brio malgré son ventre arrondie. Irina était une médecin dans toute sa splendeur. Othello devait paraître plus que jamais bien pâle à côté. Mais aucune pensée n’était autorisée à cet instant, et l’immense satisfaction qu’elle ressentit à cet instant ce tu bien vite. En la surprenant, elle ne put rien dire, son esprit bien trop effrayé par l’idée de perdre une de leurs survivantes, et sachant que seconde après seconde, son sang continuait de se rependre. Ses mots paralysé, un simple gémissement craintif et animal s’échappa de sa bouche. Elle espéra que cela parviendrait à attirer sur elle les yeux de la Flamboyant. Et que, quand ce serait le cas, son corps parlerait du lui-même, qu’en voyant ses mains tremblantes, ouvertes vers elle, entièrement maculées de sang qui coulaient par grosses gouttes sur le sol, elle accepterait de la suivre.

Et dire que tout semblait facile. Ces sales gélovigiens honoraient un monstre et avaient réussi à persuader le roi de défiler un héros. Une fosse commune HA! Le vrai monstre lui avait droit aux honneurs. Il était temps de le révéler pour ce qu'il était, et par la même occasion débarrasser ce monde d'une des plaies qui l'assaillait. Ces types étaient bon qu'à prier des dieux qui ne les écoutaient pas. Eh bien dans ce cas qu'ils restent à prier au lieu de s'occuper des affaires des autres. Ah ça, ils avaient bien prié le jour où Sariny leur avait arraché ses parents à sa soeur et à lui.

Ils avaient été inutiles, et il les aurait juste considéré comme tels. Bon qu'à prier.Bon qu'à prier quand dans un village voisin l'espoir revenait sous les traits d'un nom. Baptisma Maverick. Une personne qui défiait même les dieux pour obtenir ce qu'elle désirait. Et sa guilde, une guilde qui accueillait tout le monde et aux membres légendaires. Il avait à plusieurs reprises mis les pieds dans la taverne où ils vivaient. Il avait pu voir ces membres de ses propres yeux. Et il pouvait le sentir, la vie régnait-ici. L'espoir, une promesse d'avenir... Son avenir. Mais il n'était qu'un simple paysan, il n'aurait rien pu leur apporter.

Et petit à petit l'idée fit son chemin, s'il les rejoignait,il pourrait gagner de quoi aider sa soeur. Alors difficilement, il fit l'acquisition d'une épée. Et quand ceux qui comme lui labouraient la terre retournaient à leur paillasse, il s'entraînait dans le secret de la nuit et des étoiles. Mais Baptisma Maverick le trahit.

Comme toutes créature mortelle, il finit par s'éteindre. Certes aucun corps n'avait été trouvé, mais qui pouvait avoir survécu à une chute mortelle sans magie? Certains pensaient qu'il avait survécu, dont sa soeur. Mais au final, vivant ou mort, il ne resta de lui qu'une statue et une guilde. Celle-ci lui survécu, mais la mort de son fondateur lui retira son côté... magique. Seulement, ça ne changeait pas vraiment ses plans. S'il intégrait cette guilde, sa soeur serait à l'abri du besoin. Il continua à s'entraîner pendant 9 mois.

Et ce qui devait arriver arriva. Le fléau s,abattit sur le monde et emporta son trésor le plus précieux. Sa petite soeur qui reposait maintenant autour de son cou. ET ILS VOULAIENT QU'IL L'ACCEPTE!!! QU'IL LE PRENNE COMME UNE BÉNÉDICTION POUR ELLE! LA CHANCE DE LES REJOINDRE!!!!

Et alors qu'il allait ôter sa propre vie, un nouveau Baptisma Maverick se présenta à lui, à eux. Avec sa soeur, il forgea leur colère en une pointe de lance qui briserait les murs des gélovigiens. Ces monstres qui prétendaient avoir découvert le remède depuis peu alors qu'ils l'avaient toujours eu!! Et maintenant ces apprentis tentaient de les repousser vers la forêt où ils auraient encore plus d'ombre pour abattre ses troupes comme des chiens. COMME DES CHIENS! N'avaient-ils pas assez souffert!

Avec tendresse, il caressa  la forme cristallisé de sa soeur.

-Allons y Laura!

La pierre à son coup se mit à briller de plus en plus fort, jusqu'à ce que la lumière les englobe tous. Quand ce fût de nouveau visible, il ne restait plus que les neufs apprentis en face d'eux.

-PAS DE QUARTIEEEER!

***
Esquive, esquive, défense, perte d'un pion, contre attaque et miracle, réattaque de l'adversaire. Oui tout se déroulait selon ses plans.


*J’ai attrapé ma proie… je te le ramène au plus vite.*

Et trois pièces de moins. C'était ça le problème avec ce genre de techniques,  dès qu,on le déconcentrait ne serait-ce qu'un peu, son contrôle disparaissait cependant c'était une bonne nouvelle. Puisqu'elle avait récuperé sa proie, donc le meneur de tout ce bordel, cela signifiait qu'ils allaient enfin pouvoir mettre un terme  à ce chienlit.

-Ok, bien joué! Ca va bientôt être le moment d'entrer en scène prépare toi à sortir quand un passage sera ouvert.

Il retourna sur son plateau de jeu. Encore quelques cases et ils seraient exactement là où il les voulait.  Et cela signifierait simplement le début de sa phase trois.

*Voilà qui est fait… Je te conseille de lui prodiguer des soins au plus vite, il est mal en point.*

Encore trois pièces de moins, il se retrouvait avec le nombre de pièces minimum pour mener son projet à bien. Enfin, Finn saurait s'en occuper, il serait envoyé chez les blessés, après tout le capitaine ne savait pas à qui il avait à faire.

Bon déplacer ses pièces vers la garde, retraite coupée, perte d'une pièce, essayer de les emmener vers la partie à l'ombre de la colline. Autre échec plus qu'une pièce. Retraite vers les hauteurs.

***
Au fur et à mesure que la panique gagnait leur adversaire, ses créations de nuits disparaissaient. Il avait tenté de rejoindre la garde et ils l'en avait empêché, il avait tenté de les amener à l'ombre pour créer d'autres bonshommes de nuit. Et maintenant, il fuyait en vrai lâche. Le respect qu'il aurait pu éprouver envers lui pour avoir réduit leur groupe à ce qu'il était, venait de s'évaporer.

Il le pourchassa avant de l'embrocher contre un mur.

Le procureur retira sa dernière pièce.

-Alors tout ce temps, il n'y avait que toi.

-Exactement. Héhé surprise.

-Et maintenant tu vas crever contre les murs de ton cher temple. EST CE QUE TU ES IMPATIENT DE REJOINDRE LES DIEUX!

-Pas tellement, ils ont tendance à me détester.

-Eh bin j'ai une mauvaise nouvelle pour toi!! Parce que tu vas crever ici et maintenant!

[i]Il enfonca encore plus profondément la lame dans l'accolyte.

-Tu fais moins le malin, maintenant que tu as plus tes pantins d'ombres pour te protéger.

-Me protéger? Non, ils m'ont juste permis de jouer à un petit jeu.

-Un, un jeu?

-Oui vous conduire ici, avant que vous ne les détruisiez tous. On dirait que j'ai perdu. Donc que vous avez gagné.

L'accolyte attrappa sa capuche et se découvrit ne laissant voir qu'un amas de nuit.

Thème: Tales of Grace, Battle theme



-Oh mer... DÉGAGEZ DE LÀ C'EST UN PIÈGE!

-MWAHAHA ET VOTRE PRIX EST!

Phase trois enfin en marche, bien, il en avait marre de rester assis là à ne rien faire. S'emparant des rayons de  Doroma et de Ziria, il les força à éclairer l'autre côté du temple, projetant une ombre portée qui englobait, tout ce qui restait des troupes et largement.

Rick émergea de cette ombre ayant laissé sous le masque et la cape du procureur une autre ombre continuant de feuilleter les pages de son livre. Bien sûr il était impossible d'utiliser deux pouvoirs de natures différentes. Donc la marionette qu'il avait utilisé s'était dissoute.

Doroma et Ziria éclairaient maintenant un terrain plongé dans l'ombre. Après tout, il devait relâcher son contrôle de la lumière pour manipuler la nuit.

-Une audience avec moi. Bon dépêchons vous avez moins d'une minute.
  

Bien qu'Othello semblait aller beaucoup mieux, il y avait encore beaucoup de nouvelles à prendre. La première concernant Irina qui était enceinte et qui avec également aider Duscisio à protéger la prêtresse avant qu'il ne l'atteigne. Devait-il la remercier ? Ou devait simplement se contenter de la voir en pleine forme à s'occuper des malades ?
Le premier de ses patients blesser maintenant guérit, il ne fallait pas s'attarder sur celui ci car encore beaucoup était présent, avec différentes formes de blessures. Mais était t'il vraiment utile ?
La force que lui avait prêter Limiria était limité au soin, mais il était spécialisé aux remèdes de plantes et ne maitrisait pas encore la magie de soin qu'il possédait maintenant. La lumière qu'il avait émise pour le patient était pour preuve bien trop forte, la blessure était vite guérit mais on pouvait sentir que la magie était comme aspirer. Le potentiel d'essence divine de Duscisio n'en était rien entamé. Il en fallait beaucoup plus pour ça.
La prêtresse de glace chercha par elle-même Irina pour prendre de ses nouvelles, Duscisio ne la suivit qu'un cours instant. Ne voulant tout de même pas être un poids, il sépara leur chemin pour avoir un peu plus d'efficacité quand elle vint qu'elle se digéra vers une femme.

Il s'arrêta en plein milieu des blessés, certaine criait à l'aide, Duscisio n'avait pas d'autres choix que de les aider. Pour son éthique, il utilisa à nouveau sa magie pour soigner le blesser qui était à ses pieds. Il était encore proche d'Othello, mais s'en éloigner semblait le peser sur son cœur. Sachant parfaitement qu'elle allait pouvoir se passer de lui un moment, il alla chercher des bandages et des fioles de soins dans le chœur du monastère.
Ce fut que peut de temps, et il en sortit avec une besace, commença pour regarder tout autour de lui, seulement les blessées, afin de voir le cas le plus grave et faire le nécessaire.
Celui ci avait un bras sérieusement ensanglanté, tant pis pour sa cape blanche, les habits se lavent et se recousent, pas comme un corps humain dont la fragilité n'a d'égale que tous les organismes du monde. Utilisant les morceaux de chiffon qui lui avait été donné, il essuya le sang du bras pour y trouver la plaie conséquente. Le pauvre avait déjà perdu beaucoup de sang.

Allongez-vous je m'occupe de ça...

Ne pouvant que donner consigne, il désinfecta la plaie du patient qui ne pouvait que hurler de douleur. Cela ne prit que quelques minutes mais le bandage était un peu plus difficile. Il n'avait jamais fait ça, d'après ses souvenirs et les derniers qu'il avait eut et vus était sur lui dans les ruines incandescentes.
Il demanda un peu d'aide, un prêtre lui donna quelques consignes et les appliqua pour le premier patient.
Avec autant de sang, l'albinos se demandait comment il pouvait ne pas répugner d'un tel rouge, malgré que ses yeux en soit naturellement maculé.
Aucun temps ne devait être perdu, il passa tout de suite au suivant en ayant quelques connaissances en plus pour pouvoir aider sans utiliser trop de magie. Qui sait se qui pouvait se passer si les athées perçaient la défense du monastère ? Combien de personne ici pouvait les protéger de l'intérieur ?
Arrêtant de se poser trop de question, il passa à une patiente, puis une autre après l'avoir soigné. Puis, il vint à tomber avec un médecin, soignant l'un des patients. Duscisio s'immobilisa un instant, il la regarda faire quelques minutes, s'imprégnant des gestes à faire pour ce cas. Il s'accroupit.

Je vais vous aider si vous le voulez bien.

Attendant une réponse, il ne se tarda pas à rester immobile. Un patient à côté avait également besoin de soin, il prit peine de faire essaie à lui prodiguer des soins avec le peu de connaissance qu'il avait en médecine.
Des consignes encore lui avait été donné. Se demandant s'il ne devait pas aller faire d'autres potions de soin au lieu d'encombrer les personnes plus compétentes que lui ici présent.
L'oreille toujours à l'écoute, il savait que si une aide particulière, ou que son nom devait être crié par n'importe quelle raison, il répondrait aussitôt...