Viwien Lothaliel, Reine de Canopée.

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 Viwien Lothaliel, Reine de Canopée.

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Viwien Lothaliel, Reine de Canopée.   Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. Icon_minitimeDim 25 Aoû - 3:32



QUELLE PERSONNE ES-TU ?
Toi qui voyage sur ces terres oubliées



LOTHALIEL Viwien
" Les sabliers ne servent pas seulement à nous rappeler la fuite du temps, ils évoquent également la poussière que nous deviendrons un jour. "


SURNOM:
L’Ardente.
AGE:
Dans la 230en SEXE:
Féminin.
PEUPLE:
Sindarin.
CASTE:
Autrefois membre d'Eryllis, la mort de son père suivit d'une promesse de lui succéder l'obligea à les quitter pour prendre place à la tête d'un peuple.
METIER:
Reine de Canopée


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ARMES PRINCIPALES:
Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. 9zvs
D’une légèreté impensable au premier coup d’oeil, cette dague à deux lames est aussi très petite, presque passe-partout. Elle est aussi grande que deux ustensiles déposés l’un par-dessus l’autre et retenus par un petit manche au milieu., rien de plus. Sa facture ceci dit redonne du cachet malgré sa petitesse; c’est une dague partagée de haut en haut et de tête en têtes Elle est sertie d’une pierre d’un rouge enflammé en son centre et diverses gravures Sindariennes ornent chacune des lames.

Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. Plrb
Toujours rattaché à la demoiselle à la chevelure de feu du plus loin qu’on puisse se souvenir, cet arc n’est rien de moins que son meilleur allié, sa source insatiable de force.  Diverses gravures ornent le bois sombre du grand arc et dont la signification est incertaine. On y voit plusieurs dessins plus enfantin laissant présager qu’en plus d’être son arme de prédilection, cet arc semble aussi lui servir de journal intime, gravant des dessins significatifs le long des années.

AUTRES POSSESSIONS:
Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. D9f8


    * Catalyseur d’énergie glissé sur son index droit, ce bijoux est très précieux aux yeux de la rouquine. Orné de plusieurs gravures Sindariennes, on peut notamment y lire un message d’amour et d’espoir magnifiquement exécuté sur cette bague taillé à partir d’une roche colorée.

    * La deuxième bague en sa possession n’est pas porté sur son doigt mais est un objet cher au coeur de la reine. Glissé dans un fil d’argent et attaché à son cou, elle garde précieusement l’anneau caché dans le tissu de ses vêtements. Significative du moment ou la colère entre son paternel et elle eut éclaté au sujet d’un mariage ridicule, cette bague de fiançailles fut le dernier ‘présent’ légué par le roi à sa fille, avant sa finalité. Elle signifie aussi la force de ses décisions mais aussi l’acceptation de baisser son orgueil afin de tenir ses promesses, comme celle de siéger sur le trône. malgré les indécis.


DON:


    *Sens développés.  


POUVOIRS:

    * Contrôle de la nature ( Manipulation des plantes et des animaux. )

    *Invisibilité ( Capacité à devenir invisible aux yeux de tous. )

    *Bouclier (  Capacité à créer un bouclier sous forme énergétique. )

    * Rêves (capacité à s'introduire dans un rêve pour entrer en communication, quelque soit la distance mais nécessite de dormir évidemment)


SPECIALITES:

    *Excellence spécifique en arme ( Capacité de maîtriser à la perfection une arme précise : L’Arc. )

    *Herboristerie ( Connaissance accrue dans le domaine de la flore. )

    * Chasseresse ( capacité de savoir chasser n'importe quel animal )

    * Empathie animale (très bonne affinité avec les animaux)

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Décris-moi comment je te vois...



Viwien ne semble pas, à première vue, à avoir toutes les qualités en terme de prestance et d’élégance malgré son titre et ses fonctions. Sa longue chevelure de feu lui tombe dans le dos afin de chatouiller le bas de ses hanches et semble avoir été négligée un temps certain au vu des boucles indésirables lui cachant le visage et lui enlaçant la peau. Rien de malodorant ceci dit, mais aucune des couettes ne semble être parfaitement lisse dans les heures de tous les jours. Plusieurs plumes viennent redonner un peu de cachet à ces cheveux roux, attachées à l’aide de petites tresses parsemant les mèches enflammées. Ceci dit, il lui arrive bien évidemment de devoir enfiler les tenues cérémonielles et d’ainsi devoir se faire une beauté exigée. Dans ces moments, elle prend la peine de demander à l’une des Sindariennes oeuvrant pour elle, mais aussi pour tous d’un sens, de la coiffer afin que la couronne en feuilles puisse tenir sans risquer de s’échapper au vu d’une chevelure mal domptée. Dans ces moments, elle frôle l’élégance, elle porte des bijoux à même le visage, les mèches et le corps et tente, bien que mal, de faire honneur à son peuple.

Deux billes d’une clarté impensable se cachent sous la rousseur de sa crinière. On croirait une teinte de doré dans chaque pupilles, ce qui n’est pas si loin du compte bien que plus sérieusement, les yeux de la demoiselle ne brillent pas ; ils ont simplement la pâleur d’une souche en bas âge, frappée par les rayons du soleil et pâli par iceux. Plutôt naturelle, Viwien n’arbore que très peu de pâte afin de créer un maquillage sur son faciès. Elle trempe ses lippes dans un jus de fraise pour leur donner une petite teinte rougeâtre et masse ses yeux avec un peu de khôl et c’est tout. Ce n’est pas grand chose, mais c’est tout juste assez pour donner un petit quelque chose à son regard devenu, ainsi maquillé, perçant à souhait et donner un certain volume à ses lèvres pincées.

Son habillement quant à lui n’a rien d’extraordinaire, comme tout le reste à vrai dire. Elle n’a pas de grandes notions de pudeurs et c’est bien souvent un reproche que son paternel s’évertuait à lui faire. Elle s’habille à l’aide de fourrures, tissu, cuir et même feuilles. Elle est très conservatrice et lorsqu’un animal meurt, ce serait du gâchis que de ne pas lui rendre hommage en le dépeçant de la bonne manière et lui donner tout ce à quoi il a droit. C’est pourquoi, pour Viwien, porter les vestiges d’une bête aimée pour ce quelle était est très important. Elle porte très souvent de simples robes en lanières, rehaussées de plumes, de feuilles, et cetera.

On pourrait donc conclure, en la voyant sous son jour d’à tous les jours, que la reine de Canopée cherche à faire de son mieux tout en restant elle-même. Elle ne se tient pas si droite, mais force son échine à se redresser avec tous les moyens qu’elle possède, cherche à se bien se tenir et faire honneur, de ce sens, au peuple quelle dirige par le biais de son apparence.


Décris-moi comment tu penses...


Véritable fournaise d’impulsivité, son surnom Viwien l’Ardente n’est pas sorti du sol sans preuve. Dans les premiers temps ou la toute rousse devait revenir sur ces pas et abandonner le groupe qui l’avait si bien accueillis, il n’y avait rien de beau. Méfiante d’un tout pour un rien, ses excès de colère lui montèrent plus souvent qu’autrement à la tête, laissant la scène se poursuivre dans une conversation haussée bien, bien haut et rouge de sa force de caractère. Il n’était pas rare de voir et, ou d’entendre la reine décocher des flèches à l’intérieur, maugréant son mécontentement sur tous ceux qui avaient le malheur de remettre son titre en question.

Mais c’est il y a un temps, tout de même…
Ce n’était pas de belles années, ce n’était rien de bien aidant dans la situation ou elle se trouvait. Sa volonté de fer ainsi que son orgueil entrèrent en jeu alors qu’invisible parmi les Sindarins, elle écoutait les murmures à son sujet, les plaintes, les indécisions. On ne la voulait pas comme reine, qui voudrait d’une reine en pleine crise existentielle, incapable de supporter toutes les promesses quelle avait été forcée, selon elle, à faire.

Plus autoritaire tout en faisant taire son impulsivité bouillante en ces veines, Viwien apprends chaque jours à mieux contrôler ses colères et gagne en maturité à mesure qu’elle fait taire ses défauts imposants. C’est un apprentissage sans fin car on ne change pas une personne si aisément. Les devoirs l'incommodent un peu, par moments, mais à aimer son peuple et les traditions d’icelui à ce point, elle en perd bien souvent ses mauvaises pensées, sachant que ce quelle fait; elle le fait pour eux avant tout. Pour “nous”. Ses silences sont lourd de sens. Lorsqu’elle ne parle pas, c’est parce qu’elle doit tourner sa langue plusieurs fois dans sa bouche afin de ne pas laisser ses émotions prendre la place de la raison à la commissure de ses lèvres.

C’est une bête adoucit avec le temps, mais toujours indomptable. Elle tient plus que tout à son peuple et s’efforce de ne pas le décevoir dans ses prises de conscience si jeunes, ses sautes d’humeurs et son tempérament acerbe. Outre tous les défauts énoncés, la bête au pelage de feu est une adoratrice des livres et des contes plaqués sur papier. Seule la lecture réussis à croquer un sourire sincère de bien être sur le minois tatoué de la Sindarienne. De cette passion est né une preuve d’humanité, une première réussite dans son approche d’un peuple qui ne voyait pas son ascension au trône d’un bon oeil. Tous les soirs, ou presque, la reine se rendait au milieu de la place de Canopée. Armé de ses livres, de couvertures comme armure ainsi que plusieurs petites collations comme ennemis, la lecture lui permettait de s’ouvrir d’une façon toute naturelle aux autres. À ceux qui la croyait incapable d’être à la fois si douce et passionnée.

D’une générosité difficile à avaler, la reine s’en mords les lèvres bien souvent. Sous cette couche faites de chair et d’os se cache un coeur remplis de douceur, d’envie de bonheur. Elle se voit ainsi si facilement atteinte par un rien, prenant un temps pour se recueillir auprès des dieux afin d’éclairer ses pensées et surtout, ne pas sombrer dans ses échecs.

Car une reine doit rester forte et ce même si sous le masque se cache une rouquine à la fois méfiante et apeurée des évènements à venir. Des décisions à prendre. Des rencontres à rencontrer..



Raconte-moi ce qu'a été ta vie...

UNE VIEILLE BLESSURE.
Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. 3vxs

Il n’y avait aucune beauté dans ce moment tant attendu et si désiré de tous, la reine des Sindarins avait été aperçu en larmes, soutenue par deux hommes la conduisant plus loin. Le pas rapide et l’air affolé, plusieurs maîtres dans leur profession se préparaient à attendre près des portes de la maison dites royales. afin d’en savoir plus et d’être présent si d’aventure un mal osait s’attaquer à ce moment magique ou la reine donnait naissance au possible héritier du trône de Canopée. Recroquevillée sur le lit en pagaille, Shandrï se tordait de douleur en réclamant la présence du roi qui s’affairait à finalisé les préparatifs suivant la naissance. Le faciès recouvert de sueur et les membres raidit sous la force de la douleur, la nuit s’annonçait tranquillement et tous retenaient leur souffle. Les prières s’élevèrent dans la nuit, signalant la bénédiction d’une tête toute rousse qui venait de naître, de sexe féminin. Le roi avait enfin mis pieds dans la chambre ou la magie avait opérée, prenant bien soins d’observer sa fille avant de s’approcher de la reine exténuée et pourtant irradiante de bonheur.

La beauté était en place durant les jours qui suivirent la naissance de l’héritière. La douleur n’était plus des discussions et les affaires quant à elles reprenaient le mouvement, comme si rien n’avait tenu en haleine tous les intéressés. On venait déposer présents et bénédiction, promesses de bon rétablissement et sentiments sincères d’un bonheur partagé parmi tous. On en oubliait les mauvais présages, on en oubliait d’être à la fois heureux et méfiant..

Le roi de Canopée poursuivait tranquillement ses devoirs comme on n’en attendait pas moins de lui, toujours si occupé à s’informer et travailler pour que la paix reste et jamais ne pense à s’enfuir des murs de la cité. Quant à la reine, elle se faisait de moins en moins présente. On lui apportait différents baumes, huiles et pommades afin de satisfaire les demandes, d’apaiser les maux qui semblaient la tracasser. Parfois c’était le dos, il l’empêchait de bien se tenir et la forçait à rester alitée. D’autres fois, c’était le ventre qui ne répondait plus d’elle et qui s’enflammait et s’enfonçait sous la douleur d’un pincement exagéré. Après plusieurs mois à soigner maux par-dessus maux sans n’éprouver un once d’inquiétude quant à la santé de la dame au vu d’un accouchement qui l’eut fatigué plus que de coutume; on ne vit jamais les malheurs s’approcher petit à petit de la cité pourtant si sereine, si tranquille.

“Shandrï, ma douce.. Soyons raisonnable et laissons de côté ces pensées qui vous remontent à la tête au vu de votre relation avec notre fille. Elle ne sera pas forcément malheureuse, elle pourrait bien couler des jours heureux avec ce mariage. Après quoi, nous pourrons voir à concevoir un nouvel héritier qui sera un peu moins..”

“Un peu plus comme vous, c’est cela? Vous savez aussi bien que moi ce que répondra Viwien à cette annonce qu’elle ne verra jamais comme une demande. Oubliez ce plan, oubliez ce devoir et personne n’en souffrira; elle sera une excellente reine.”


Les conversations s’élevaient des portes espionnées par une petite tête enflammée. Au vu de la rapidité à vieillir des Sindarins dans les premiers temps, l’héritière se tenait sur ses deux petits pieds dénudés pour un meilleur équilibre sur terre, l’oreille lovée à écouter les murmures qui, elle le savait, la concernait. Ses sourcils se fronçaient parfois, puis s’élevaient lorsqu’elle semblait en accord. Les lippes bougeant pour mimer un semblant d’encouragement, d’approbation ou de miaulement agacé. Elle était jeune, bien jeune encore et pourtant, elle le comprenait. Elle comprenait qu’à son âge, elle ne pouvait pas penser à comprendre chaque conversation, chaque mots et chaque mimiques lancées à son égard. C’est sur la pointe des pieds, toute perplexe et songeuse que la rouquine retourna s’amuser dans les jardins comme elle avait l’habitude, seule dans ses pensées et seule pour mieux réfléchir à ce quelle venait d’entendre.

Au petit matin, un rire fit sursauter la petite boule endormis à même l’herbe enlaçant la fontaine d’argent tout en lui étirant un sourire à la fois amusé et aussitôt désolé. Réprimandé dans un premier temps, la toute blême reine de Canopée étirait rapidement les bras pour recouvrir tout le corps de sa fille afin de la serrer contre elle, le plus longtemps possible. Il n’y avait rien de clair pour l’instant, la jeune héritière n’avait encore l’intelligence ou même l’information nécessaire afin de comprendre le geste désespéré et rempli d’amour que venait de lui offrir sa génitrice, sa mère adorée. Ses petites mains se déposèrent dans le dos squelettique de la femme à la chevelure copiant la sienne et elles profitèrent d’un matin de bonheur, enlacée l’une à l’autre.

“Je t’aime, ma chérie” Siffla-t-elle tout bas dans une langue à la fois élégante et douce, l’Alfari.

“Hm hm..”


C’EST HORS DE QUESTION.
Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. O5cr

“Êtes-vous tombé sur la tête ?!” Miaulait la jeune Sindarienne un poil vieillit depuis la découverte d’une discussion quelle se blâmait de ne pas avoir pris le temps de comprendre.  Le ton haussé, le faciès froncé, elle balançait à bout de bras ce qui avait le malheur de se trouver près d’elle, envoyant des livres en direction de l’homme assied confortablement sur son trône dans une salle d’audience vide. Les chandelles éteintes furent les deuxièmes armes à se voir envoyer en direction de l’annonceur d’une mauvaise nouvelle, aux yeux de la jeune femme aux cheveux de feu. “Je vous ai dit non la dernière fois que nous en avons parlé. J’ai refusé, catégoriquement. Vous avez entendu mes raisons, vous les connaissez, je n’ai pas à me répéter. Je refuse, je refuse et je refuse ! N’avez-vous pas entendu ce qu’on raconte de lui? Ne me connaissez-vous pas au point de vouloir me voir devenir une catin au bras d’un ivrogne?”

Les couteaux volaient bas et ce depuis plusieurs semaines déjà. Les préparatifs d’un mariage étaient mis en suspend au vu du tempérament de la future épouse qui se refusait à unir son sang, son temps et sa vie à un homme quelle ne connaissait pas, ou à peine. Il ne fallait pas, selon elle, être un homme pour pouvoir gouverner. Elle le pouvait, pourquoi osait-il balayer l’idée de voir sa fille siéger à sa place. Comment osait-il lui parler de mariage dans ces circonstances, comment osait-il démontrer aussi ouvertement son inconfort face à l’idée de voir son seul et unique enfant monter seul, sans personne à son bras, à la tête d’une cité quelle connaissait aussi bien que sa poche? L’orgueil de la jeune Sindarienne était touché, et pas qu’à moitié. Les premières conversations à ce sujet avaient bien passées, la reine réussissait à faire taire les raisons du mariage en prenant le parti de sa fille quelle estimait tant.

Mais.
Mais les querelles ne cessèrent de redoubler d’ardeur, de cris et de refus. Si dans un premier temps, tous deux restaient respectueux; après plus de deux ans à parler et à repousser la date de l’union, ils ne l’étaient plus. Au petit matin, le déjeuner était froid et silencieux. Le roi mangeait tranquillement en ronchonnant son mécontentement entre deux bouchées, sa fille ne mangeait pas et se contentait de bouder le repas et les plaintes entendues, mais bien sûr ignorées. Et la reine, quant à elle, ne mangeait pas non plus. Elle observait avec toute la peine du monde la scène qui se déroulait sous ses yeux à chaque jour, à chaque repas et à chaque rencontre à trois. Les tensions devenaient de plus en plus oppressante, tout le château marchait sur la pointe des pieds de peur d’attiser la colère d’un des deux partis en guerre.

Chaque soir, elle claquait la porte aussi fort que possible, ce qui créait un bruit assourdissant dans les couloirs et faisait grincer les dents du paternel enragé et probablement réveiller par ce simple coup d’immaturité. Sa chambre était dans un sale état, un désordre extrême. Être héritière ne lui donnait pas plus d’intelligence, pas plus de féminité ou de douceur; bien au contraire. “Être héritière, c’est naître pour être jugé, naître pour vivre selon les désirs des autres…” Du plat de ses mains, elle ouvrit les panneaux de sa fenêtre afin de grimper sur le cadre d’icelles, se faufilant avec aisance en dehors tout en grimpant sur les tuiles du toit. Les ongles enfoncées pour une meilleure poigne, les pieds nus trouvaient instinctivement chacune des craques pour s’y faufiler, comme si elle connaissait le chemin aussi bien que sa poche. S’il y avait bien une chose qu’on pouvait lui donner, c’était son agilité. En moins de deux, elle se retrouva à même la pointe du toit en hauteur, assise bien confortablement à contempler à la fois le ciel couvert d’étoiles et la cité brillante à la lueur d’une lune découverte.

“ Oh, chère Teneis, comme j’aimerais pouvoir recevoir ne serait-ce qu’un peu de vos connaissances afin de faire ce qui changera ma vie, pour le mieux… Suis-je égoïste de penser ainsi? Vous pouvez le voir comme je le vois, je ne serai jamais accepté. Ni comme reine, ni comme épouse et encore moins comme fille… Offrez moi votre savoir, donnez moi de vos conseils, seigneur, Teneis… J’ai tant besoin de quelqu’un… Maintenant, même les étoiles me donnent l’impression d’être en désaccord avec mes mots…”

Ses petites mains glissèrent sur le plat de son visage et son dos trouva appuis contre les tuiles du toit, y prenant place afin de s’y laisser choir. Elle était toujours si jeune, toujours en découverte de ce qui ferait d’elle une meilleure personne, mais dans les circonstances actuelles; il n’y avait que la fuite. C’était ce qui devait être fait. C’était, selon elle, ce que le ciel lui avait murmuré cette nuit là.





UN FUITE INTERROMPUE.
Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. Dry2

Tout était en place, tout avait été finalisé. La rouquine désirait bien faire les choses et ne pas simplement prendre ses jambes à son cou. Sa chambre avait été rangée plusieurs jours auparavant et n’avait pas été touchée depuis. Pour mieux s'accommoder aux possibles malchances qui lui tomberaient sur le nez, Viwien passait des heures et des heures à l’extérieur des murs blancs, s’entraînant à la confection de petit nids douillets à même la forêt. Dans un premier temps, c’était une catastrophe. Aussi bien dire que la belle courrait à sa perte ainsi. Toutefois, plus les jours et l’entraînement avançaient, plus elle prenait ses aises facilement. De nature bagarreuse et colérique, elle n’éprouvait aucune difficulté à se défendre à l’aide de son arc, il n’y avait que le corps à corps qui était toujours décevant… Peu importe, tant qu’elle pouvait rester en vie, c’était le principale. Une fois certaine de pouvoir créer de petits campements ou se reposer la nuit tombée, d’avoir de bonnes défenses et de bon outils rangés dans un sac poussé sous le lit pour le camoufler, elle était prête à délaisser ce climat de haine pour quelque chose de mieux.

Le ciel s’était coloré d’encre afin d’assombrir la nuit à venir. L’heure tardive était elle aussi en place et prête pour jouer son rôle dans la fuite de l’héritière reniant ses fonctions et désirant son indépendance. La porte de sa chambre verrouillée à double tours, c’était l’heure de se préparer. Le sac de fourniture amassé sur plusieurs semaines se fit extraire de sa cachette et déposé sur le lit parfaitement fait. Plusieurs outils siégeaient dans le fond de la besace, plusieurs petit pains séchés, fruits entassés et livres de contes avaient été ajoutés à la toute fin pour pouvoir les conserver le plus longtemps possible et, ou pour ne pas avoir à fouiller le fond du sac pour les trouver. La besace en cuir refermée et attachée, ses armes déposées à côté et son habillement en attente sur l’armoire en face, Viwien prenait un temps avant de se lancer. C’était un choix, un non-retour et malgré sa certitude quant à la vie plus belle, plus joyeuse qui l’attendait au bout d’un voyage incertain, sa jeunesse et son immaturité lui pesait sur les épaules comme si le monde s’était décidé à la clouer au sol. Ses billes dorées coulèrent près de sa coiffeuse, là ou brillait à regret un petit objet rejeté.

Ses yeux se remplirent de l’armes et son corps se dirigea en direction de son armoire afin d’enfiler ses vêtements sombres et légers, assurant son aisance au vu du cuir parfaitement taillé et fait sur mesure pour elle.  L’objet rejeté glissé dans une poche, son sac sur une épaule, son arc à son dos et sa dague dans son petit fourreau attaché à sa hanche, la toute rousse inspira profondément, ravalant une nouvelle fois ses larmes. Elle ne quittait pas seulement son père, elle quittait sa mère et le peuple en entiers saurait ce quelle s’apprêtait à faire.

Ils la haïront, ils ne lui pardonneront jamais.
“ Je ne serai jamais rien de plus que le reflet de ce qu’ils veulent me voir devenir. Ils ne m’aiment pas, je n’ai aucune chance de plaire.”

La décidé déverrouilla la porte plus tôt fermée à double tours, inutile de s’évader par la fenêtre. Ils ne réussiraient pas à lui faire changer d’avis et ce, d’aucune manière. Aussi bien garder la tête haute et quitter fièrement sous un regard ahuri d’un roi en colère. Le pas léger, délicat, Viwien marchait dans les couloirs, certaine de trouver ne serait-ce qu’une personne pour la retenir. Personne. Il n’y avait absolument personne. Ce n’était, en soit, pas la mer à boire mais ce n’était pas normal, non plus. À la fois inquiète, curieuse et agacé qu’on ne désire pas l’empêcher de partir, elle se dirigea d’elle-même en direction de la chambre des maîtres là ou, elle en était certaine, elle trouverait et son père, et sa mère. Aussi bien leurs dires adieu de la sorte, elle n’en serait que plus fière.

Sans cogner aux lourdes portes massives, elle fit son entrée à demie remarquée en laissant ouvert derrière elle. Sa gorge se noua et son ventre se resserra sur lui-même de telle façon qu’elle eut envie de vomir. Ses armes ainsi que son sac se virent simplement lâchées au sol dans un bruit métallique qui fit relever la tête du roi, dévoilant un faciès vieux, fatigué et en proie à la plus grande peine du monde. Une blessure oubliée, une blessure que personne n’avait pris le temps de voir au vu des querelles constantes au château entre le père et la fille. La reine était là, gisant dans son sang et endormis dans son lit pour les plus longs et plus beaux rêves.

En bondissant à même les draps tâchés du liquide extirpé sans droit du corps de sa génitrice, l’héritière hurlait sa peine comme un loup le faisait à la lune. Elle s’époumonait, elle pleurait toutes les larmes de son corps en serrant celui inerte de sa mère dans ses bras chétifs et tremblants. Ce n’était pas une mort extraordinaire, les blessures d’un accouchement trop douloureux n’avaient épargné la reine de nature si fragile. Les prêtres et soigneurs cherchaient à calmer la famille en pleurs, relevant les faits médicaux que la reine aurait du mourir suite à l’accouchement et qu’au lieu de tout ceci, elle avait vécu plusieurs années et avait ainsi pu voir grandir son seul enfant. Rien n’y faisait et rien ne calmait les deux âmes qui auraient tout donner pour la vie de cette femme au coeur d’or. Le roi ne le laissa pas paraître, mais lorsqu’il apprit la raison de la mort de sa femme, il s’était aussitôt convaincu de la nuisance de sa fille. Elle avait tué sa femme. Elle avait tué sa reine.

L’ENTENTE.
Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. S5zq

L’enterrement de la reine venait de se terminer et tous se recueillaient désormais pour une prière selon la tradition désirée par la défunte. Ils écoutèrent attentivement le prêtre parler et relater les demandes auprès des dieux sollicités. Le roi et sa fille se tenaient tous deux côte à côte, le regard bas et les traits trahissant leur peine respective. Une fois le tout terminé, ils restèrent seul à contempler l’oeuvre du peuple amoureux de la défunte reine. Une quantité incroyable de fleurs ornaient tout le jardin à l’endroit ou la Sindarienne avait été mise en terre. C’était un endroit magnifique, rehaussé par les arbres enlacés au-dessus de sa tombe. Tous deux se recueillirent longuement et en silence. Pour une fois depuis un long, très long moment; Le roi et sa fille se tenaient l’un à côté de l’autre et rien ne volait, aucune insulte était lancée et l’ambiance était sereine.

“Je ne t’empêcherai pas de partir et ce, même si je suis en désaccord avec ta décision. Ce n’est pas simplement moi que tu quittes, mais aussi le peuple de Canopée lui-même. Tu le décevras avec ce geste, et tu me déçois moi-même à y penser encore aujourd’hui alors que nous enterrons Shandrï… Mais je ne te retiendrai pas. De toute façon…”

“De toute façon, rien de ce que vous ne me direz m’empêchera de partir d’ici.”

Le silence vint à s’élever entre eux, rien de plus que le vent ne se faisait entendre. Ils se tenaient encore tout près, leur bras se frôlant à peine. C’était une proximité incertaine, un besoin de réconfort sans démonstration, un cri d’ultime espoir qui passait sous silence. Le roi, âgé et fatigué semblait avoir pris de l’âge depuis la mort de la reine. Chaque préparatifs lui avait creusé un cerne sur le front et désormais, il faisait pâle figure. Sa faiblesse serrait le coeur brisé de l’héritière qui releva le museau en sa direction au même moment ou il se retourna vers elle, extirpant un papier et une boîte des poches de sa longue toge.

“Tu es libre de partir, de faire ce qui te semble juste pour les années à venir. Seulement… Je t’en prie Viwien, reviens-nous. Il n’y a rien de plus que je puisse faire pour toi et pour nous, mais  ne laisse pas ta haine envers moi faire du mal à Canopée. Je sais reconnaître tes faiblesses, tu as le coeur aussi fragile que je peux l’avoir.. Mais ta force de caractère, une fois assagît saura faire des miracles pour notre peuple. En signant ce parchemin, tu promettras de revenir ici et gouverner Canopée lorsque je ne serai plus. Et ceci.. “ Il ouvrit le petit boîtier, découvrant la bague de fiançailles tant boudé, tant repoussée en l’offrant à sa fille, tout comme le rouleau qu’elle cueilli dans ses paumes avec la plus grande attention. “Ceci.. Te rappellera les raisons de ton départ, j’ose imaginer. Tu es libre, Viwien. Je ne veux plus te revoir avant de savoir mon heure ou je retrouverai la femme de.. Mon coeur. ”

Les mains libérées, le roi déposa un regard pleins d’amour, d’inquiétude et de tristesse sur le minois incertain de sa jeune fille silencieuse, attentive. Il lui tourna le dos, marchant d’un pas lent vers la porte du castel.

“ Mais je.. N’ai pas l’étoffe d’une reine…”

LES ERYLLIS ET UN PREMIER COMPAGNON
Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. Xpq2

Sa main était serrée tout contre son sac, le retenant confortablement derrière son épaule droite qui, de jour en jour lui donnait de plus en plus de mal. Affaiblie et affligée de ne pas voir de fin à la forêt dans laquelle elle marchait depuis son départ de Canoppée, la rouquine se sentait à la fois seule et agacée. Elle tâchait de se convaincre quelle faisait toujours le bon choix et lorsqu’elle y arrivait, son pas se faisait plus assuré et rapide. Quand toutefois elle n’y arrivait pas, elle s’arrêtait pour observer par-dessus son épaule et regretter tout ce qui s’est passé depuis l’annonce de son mariage. Non, il était hors de question qu’elle remette en doute les raisons de son refus d’unir sa vie à un Sindarin sans avenir, agaçant et tout à fait charmant en apparence. L’héritière ne pouvait concevoir un seul instant de revenir sur la question; jamais ils n’auraient pu être heureux, jamais.

Dans les livres, c’est plus romantique. Dans les livres, l’homme amoureux ne laisserait jamais deux années d’indécision le séparer de la femme qu’il désirait marier. En soupirant, Viwien leva le nez en plissant les yeux vers le ciel, cherchant à voir les couleurs au travers des arbres feuillus. Les couleurs pastelles commençaient à s’assombrir; il était l’heure de s’arrêter pour prendre du repos. C’est en déposant plusieurs pierres pour former un petit rond afin de créer un feu sécuritaire, puis d’un petit lit agilement créé à l’aide de branches et feuilles tombées ci et là quelle se posa finalement pour attendre la nuit à venir. Songeuse, rêveuse, comme elle haïssait ce moment de la journée ou ses barrières baissaient, laissant place à toutes ses inquiétudes de venir l’agacer la nuit durant..

Depuis plusieurs jours, la rouquine en était certaine, elle était suivi. Les buissons frissonnaient alors que le vent était au repos et des petites branches craquaient quand il ne semblait y avoir personne. Ses sens parfaitement aiguisés ne la tromperaient pas, ils ne l’avaient que très rarement fait depuis sa naissance et ses missions de découvertes. Ses paupières s'affaissèrent tranquillement sans pour autant chercher le repos mais bien pour mieux se concentrer, se recentrer sur elle-même. Il était là, elle pouvait à la fois le sentir et l’entendre. Elle ouvrit les yeux et sursauta en retenant une plainte surprise entre ses lèvres pincées, observant avec étonnement la bête sauvage posé devant elle si gracieusement.

Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. Vy63

Comment diable n’avait-elle pas pu se rendre compte qu’un cheval la.. Suivait? C’était absurde et pourtant, il se tenait si fièrement devant elle, semblant parader et, ou attendre un regard échangé qu’il n’y avait aucune question à se poser, il savait véritablement ce qu’il faisait là. En redressant son échine, l’héritière en cavale faisait bien attention de ne faire aucun geste brusque, aucun faux pas pour faire peur à la bête qui elle, dans son coin, souriait des mimiques de la Sindarienne maladroite. “Tu.. Ne serais pas venu m’aider, par hasard..? Comme un signe des dieux, quelque chose comme.. Ça..? Ou alors, tu es une bête venue m’enlever la vie, mais.. Un.. Cheval tueur? Ça ne fait pas de sens.. Non, non c’est.. “ La toute jeune rouquine s’exprimait en gesticulant à outrance, le minois froncé sous l’incertitude et l’interrogation. Pendant ce temps, le cheval d’un blanc si net s’approchait d’un pas silencieux, discret à souhait. Si léger qu’à peine perdue dans ses pensées, Viwien ne l’entendit jamais se rapprocher d’elle, jusqu’à soulever sa patte qui, instinctivement, alla se lover sur le museau de l’animal.

“ Je ne te reprocherai jamais de ne pas courir assez vite, suffisamment longtemps. Je ne te demanderai jamais de te surmener jusqu’à en mourir, je me sacrifierai pour ne jamais laisser ton destin s’éloigner du miens jusqu’à s’éteindre. À partir de ce jour et pour les jours à venir, nous serons deux âmes liées. À jamais, tu seras mon Silence et je serai ton Ardente, combattant ensemble et vivant de paire. Acceptes-tu, créature des dieux, de tisser ce lien qui jamais ne saura fléchir, ou ne saurait mourir?”


***


Ils étaient deux, désormais. Ce n’était pas une relation comme tous espérerait trouver un premier ami, mais c’était bien plus. Ils avaient scellés un pacte sous la mère lune, à même une forêt gorgée de signes rappelant la vivacité du mystère de Delil. Silence, de son nouveau baptême, avait ce petit quelque chose d’assez prenant qui réussissait à donner la force manquante à l’héritière pour ne pas revenir en arrière. Il était sa force et à ses côtés, aussi étrange que cela puisse paraître; elle était déjà Reine de Canopée, sans époux et fière à souhait. Mais ce n’était pas tout de suite, ce n’était pas à l’ordre du jour. Afin de gagner la confiance du peuple ainsi que du roi, car là était désormais son but, elle devait devenir la dirigeante forte, fière et bonne qu’elle se croyait apte à être si d’aventure elle trouvait le chemin de l’apprentissage. Avec Silence à son côté, les marches ne paraissaient plus vaines; elles avaient un sens, elles les mèneraient là ou elle devait aller.

* * * La rencontre avec les Eryllis est tenue sous silence, et même aujourd’hui, elle ne la raconterait pas même si l’on devait la torturer. Elle avait un but, une idée fixe devant elle et sa détermination avait attiser la curiosité d’une demoiselle drôlement vêtu. Presque Amazone. Elle fût sa deuxième amie, mais son nom reste un mystère. La Reine étant ce quelle est, de toute façon, jamais elle n’irait raconter ses liens et, ou ses rencontres pour remplir une conversation. Après plus de quinze ans, la rouquine vivait dans le mystère d’un village masqué, mythologique selon certain. Une missive vint alors à briser le calme et la vie toute nouvelle de la rouquine. Ni une, ni deux, elle dut de nouveau fuir afin de respecter sa promesse autrefois signée et déposée au chevet du roi. Elle avait apposée sa signature, il était impossible de faire marche arrière.

LE RETOUR DE L’HÉRITIÈRE INDOMPTABLE.
Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. Io5b

Ils avaient l’air fâché, vraiment. La main déposée sur le dos de son cheval étincelant de fierté, au contraire de l’héritière qui avalait difficilement sa salive en marchant dans les rues. Elle les connaissaient par coeur, elle s’en souvenait comme si elle n’avait jamais quitté. Cela dit, les Sindarins, eux.. Avaient bel et bien eu connaissance de son besoin d’indépendance et ce n’était rien pour aider. Tout ce quelle fit n’était que de marcher la tête haute et le ventre à l’envers, menaçant de remonter tout son déjeuner. Le château était visible d’ou ils étaient et c’est un soulagement soupiré qui s’extirpa des lèvres tremblantes de Viwien qui n’attendit ni une invitation, ni un reproche avant de s'élancer à toute jambes dans une course en direction des portes. Sa longue chevelure de feu fouettait l’air avec les quelques plumes décorant ses tresses, son visage tatoué avait bien vieillit et était d’une fermeté et d’une détermination inspirante. Tout son corps s’était élevé en élégance, élancé à souhait et musclé au vu des séances d'entraînement. Ils n’étaient pas certain de voir le retour de l’enfant en fuite d’un bon oeil, mais force était de constater quelle semblait au meilleur de sa forme et avait la prestance dû aux dirigeants.

Son corps déambulait en vitesse dans les couloirs, sautillant lors des coin et grimpant les marches trois par trois avec l’agilité d’une louve. Elle eut même, de ce fait, toute la misère du monde à s’arrêter lorsqu’elle fût arrivée aux portes de la chambre du roi, fonçant littéralement sur celle-ci en effectuant une petite roulade improvisé afin de ne pas tomber sur les fesses sitôt entrée. Haletante et soucieuse, Viwien s’approcha du lit qui lui rappelait tant de mauvais souvenirs, et qui n’aidait pas sa cause en ce jour ou le roi, vieux et fatigué, était allongé paresseusement sur les couvertures changées depuis la mort de la reine. En s’approchant à petits pas feutrés, elle posa ses genoux au côté du lit, à la droite du roi couché tout près, tout en laissant ses mains venir se lover sur les draps pour soutenir sa tête baissée.

“Viwien.. Est-ce bien toi..? Si j’avais pu m’attendre à ça. Approche toi que je te regarde, je t’en prie.”

Sa tignasse enflammée se souleva sous les mots rauques soufflés des lèvres du vieillard, suivit du corps qui s’arqua afin de poser son fessier sur un coin de matelas. Le visage à demie camouflé sous les mèches rebelles et bouclés de sa chevelure en pagaille, le roi peinait, mais reconnaissait ne serait-ce qu’uniquement dans le regard de sa fille qu’elle avait grandit. Et pas seulement physiquement, elle se tenait dans une droiture exemplaire, son regard était perçant et lourd et la prestance ainsi que l’élégance qu’elle dégageait n’était pas à contester.

Il souriait avec peine, le visage crispé sous la vieillesse et la fatigue des traits. Ses paupières semblaient chercher à devenir paresseuse, son corps en entier penchait un peu pour prouver la fatigue dirigée partout, même dans sa tête. Jamais, elle le croit, elle ne l’avait vu sourire ainsi. Malgré les rides, il lui semblait être le même roi fougueux et autoritaire que dans son enfance. Dans ce simple instant, Viwien se laissait aller à ressentir ce qui jamais n’avait oser lui traverser l’esprit. Il était son père, son roi et il était sur le point de ne plus être.

Il ne lui resterait rien, si ce n’est qu’un peuple entiers, incertain d’être en accord avec sa prise de pouvoir. Était-elle prête? Par tous les dieux, jamais de la vie. Nous ne nous préparons jamais à voir notre famille s’éteindre, encore moins à prendre le trône alors que plusieurs jours auparavant, nous chassions le gibier pour nourrir un groupuscule familier. C’est avec empressement que l’héritière étira les bras et redressa le haut de son corps afin d'enlacer les épaules de son paternel, enfonçant son minois dans le creux de son cou.

“Je suis prête, père. Ne vous inquiétez pas, tout ira pour le mieux et pour Canopée, et pour moi. Nous devrions apprendre à nous connaître, mais … Je suis persuadé que même en ressentant la haine, nous pouvons tous apprendre a pardonner et ressentir l’amour qui ce doit d’être.” Sanglotant à peine, difficilement sous la retenue de mise, les bras de la reine annoncée dans un peu moins de quelques heures s’appuyaient avec force contre le dos de son père qui lui-même se surprenait à trouver un minimum de force afin de serrer sa fille contre lui. “Je vous aimes, je.. Je vous ai toujours .. Aimé, même si nous ne nous comprenions.. H’hrm.. Vous pouvez retrouver mère, vous l’avez assez fait attendre…”

Tous retenaient leur souffle, comme à la naissance de l’héritière indomptée. Mais comme ce jour devait être, il n’y avait aucune beauté à voir et, ou à ressentir. Une vie laissait place à un nouveau siège, une nouvelle voix dirigeante. Le roi de Canopée avait soufflé son dernier souffle et embrassé une dernière personne. Il était temps, en ce jour, que les Sindarins apprennent à connaître leur nouvelle Reine qui elle, retenait aussi son souffle sous la nervosité quelle savait, allait la pousser pour les jours à venir.  







QUI M'ACCOMPAGNE
Toi l'animal qui me suit
Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. 876f
PRENOM:
Cyril
RACE:
Renard
SEXE:
Féminin
POUVOIR:
Cyril n’a, à proprement dit, pas réellement de pouvoir si ce n’est que son pelage ondulé. Ce n’est qu’un renard que la toute rousse s’est fait offrir et tente encore, à ce jour, de le connaître et de l’apprivoiser correctement.
DESCRIPTION:
De petite taille, Cyril est très chétive et fragile pour un renard pourtant si agile. Elle se déplace rapidement au vu de sa petitesse mais n’encaisse que très peu les coups, attaques ou autre sous peine de devoir se rétablir pendant un bon moment. D’un pelage à en faire jalouser plus d’un, elle arbore ses poils d’une couleur enflammée si fièrement quelle semble faire la paire avec sa maîtresse. Son tempérament rappelle les premiers temps ou la reine siégeait sur le trône ; c’est un renard impulsif, méfiant et au sale caractère. qui va et viens auprès de Viwien mais qui ne reste jamais bien longtemps  en place.





QUI ME PORTE
Toi ma vaillante monture

Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. U8jo
PRENOM:
Silence
SEXE:
Masculin
DESCRIPTION:
Aux premiers abords, la bête ne désire se faire un rien trop approcher et ce, d’aucune façon. Fougueux et indéchiffrable, Silence était un poulain difficile car son caractère trop fier, trop orgueilleux lui donnait un temps d’écart entre tous les chevaux, le  laissant seul dans l’énorme forêt enlaçant Canopé. C’est lorsque Viwien quitta la cité qu’ils se rencontrèrent entre quatre buissons. Les deux âmes fières semblaient se reconnaître d’une drôle de façon, créant un premier lien sans gestes ni contact. La pureté de sa robe fascinait la reine tout comme la tâche rougeâtre couvrant une bonne partie de son visage. Le dressage fut assez bref, l’animal ne semblait pas nerveux ni même agacé; il se laissa approché et est un soutien inébranlable à la rouquine depuis.  



Dernière édition par Viwien Lothaliel le Mar 27 Aoû - 0:18, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Viwien Lothaliel, Reine de Canopée.   Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. Icon_minitimeDim 25 Aoû - 3:36

J'ai conscience que c'est un peu difficile à lire pour les yeux, ou alors c'est simplement mon ordinateur? En tout cas, s'il y a des corrections pour les yeux ou pour toute autre chose à faire, je suis prête! Autrement, j'ai un peu couper court en retirant son intrusion chez les Eryllis mais je me suis dit qu'au vu du secret gardé dans tout ça, ne pas l'écrire ne serait pas une blâme. Et pour ce qui est du aujourd'hui, aussi, je ne l'ai pas inséré pour l'unique raison que je préférais voir les interractions des Sindarins concrètement plutôt que de forcer les choses dans son histoire.

Mais, tout ceci et tout cela, ce n'est que mes raisons.
J'arrangerai ce qu'il y a a arranger, autrement, je crois que j'ai terminé. (:

( J'ai eu un mal de fou avec le codage, j'espère n'avoir rien brisé.. Ha !^^" )
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MessageSujet: Re: Viwien Lothaliel, Reine de Canopée.   Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. Icon_minitimeLun 26 Aoû - 9:36

Bonjour!!!! Désolée d'avoir un peu tardé!!! (et pour le codage qui t'as donné du mal! lool)

Alors, pour le passage avec les Eryllis, je trouve que c'est très bien mis en place. Ici, ce n'est pas grave que tu le survoles puisque ton personnage a quitté ce cercle donc c'est très bien ainsi. L'histoire est très bien mené et j'adore et adhère à ta vision de Viwien! Je dirais que je suis fan! lool

Par contre, il ne te manque qu'une toute petite chose qui fait partie du privilège d'avoir choisi un personnage prédéfini : tu as droit avec la reine a démarré avec
4 pouvoirs et 4 spécialités. Donc du coup, il te manque encore un pouvoir et deux spé.

J'attends que tu les rajoutes et je te validerais! ^^
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MessageSujet: Re: Viwien Lothaliel, Reine de Canopée.   Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. Icon_minitimeLun 26 Aoû - 23:46

Haan, mais merci c'est gentil ! Et deux jours, ce n'est pas suffisent pour s'excuser d'un petit retard. C'est trop petit, justement. Autrement j'ai ajouté un pouvoir et deux spécialités, j'ose espérer que c'est bien, maintenant ! Quand ce qui manque est d'ajouter du pouvoir à un personnage.. C'est.. Merveilleux !
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MessageSujet: Re: Viwien Lothaliel, Reine de Canopée.   Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. Icon_minitimeMar 27 Aoû - 17:27

Tout est en ordre!

Fiche validée!


Tu vas pouvoir ouvrir ton compte en banque, ton journal et ta boîte aux lettres.
Mais aussi faire une demande de rang personnalisé dans la zone évènementielle, et aussi indiquer ta nation et patrie.^^

Bon jeu parmi nous!!!!
(Si tu as besoin de quelques choses vis à vis de tin "royaume", n'hésite pas).
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MessageSujet: Re: Viwien Lothaliel, Reine de Canopée.   Viwien Lothaliel, Reine de Canopée. Icon_minitime

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Viwien Lothaliel, Reine de Canopée.
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