S'en remettre à mère nature

Sujet: S'en remettre à mère nature Mar 12 Aoû - 18:43

L'air était frais, porteur d'une douce promesse. Celle de la fin proche de Béamas, la saison chaude. Redoutée parmi les plus redoutées. Ses températures caniculaires en étaient pour beaucoup, car elles asséchaient champs et cours d'eau, intraitable. Et étaient craintes par bon nombre d'habitants d'Istheria. Nuschka, que le passage à Riguéar ne laissait guère joyeuse, ne faisait pas partie de ceux là. Plus que la chaleur écrasante qui, contrairement à ses paires, ne la faisait pas suffoquer, c'était la sensation des rayons solaires glissant sur sa peau qu'elle préférait. Chaque parcelles de lumière sur son être ardent faisaient couler en elle le précieux sentiment d'être un peu plus elle même. Et cela, ça n'avait pas de prix. Dans les rues d'Hesperia, claquemurées entre les habitations entament leur course vers le firmament, la chaleur était irrésistible. Seuls quelques coins d'ombre offraient le répit d'une marche reposante et les moins téméraires s'y pressait avec la certitude d'y jouer leur vie. Nuschka leur lança un regard amusé, l'ombre d'un sourire sur les lèvres. Étaient-ils donc à ce point dénués d'intelligence pour ne pas apprécier à sa juste valeur le cadeau d'une vie lumineuse que leur offrait la nature ? Un vent malicieux caressa le velours de sa joue, joua un instant dans ses cheveux puis reparti, comme pour confirmer sa pensée.

D'une main assurée, la jeune femme palpa, aux travers de ses vêtements de cuir, la blessure récente sillonant son flanc gauche. Un rictus agita ses lèvres lorsque la douleur pulsa dans tout son être. En temps normal, la ligne de feu tracé à même sa peau ne la faisait pas souffrir, mais elle n'avait qu'à l'effleurer du bout des doigts pour que la douleur revienne, vive. Et ce n'était pas faute de l'avoir nettoyé et recousue. Même après être passée au fil et à l'aiguille, la plaie ne semblait pas décidée à cicatriser. Alarmée par la boursouflure et les chairs restées à vif, la jeune femme avait fait part de son inquiétude à Garett qui, après avoir examiné la lésion, n'avait pas apporté plus de précisions à l'incompréhension de son élève. Malgré son savoir faire, il avait été incapable de déceler l'origine de la rougeur, d'une blessure qui datait pourtant de quelques semaines déjà, et avait été contraint d'envoyer son apprentie chez plus compétent. Il lui avait alors indiqué le nom d'une boutique médicinale d'Hesperia, tenue par un certain Duscisio Balibe, reconnu pour ses compétences venue d'un temps oubliée. L'Herboristerie de Lumière. Un nom grandiloquent. Qui avait tout de suite plu à Nuschka. Elle avait cependant marqué une certaine hésitation devant la mine assurée de Garrett. "Êtes vous sûr que je pourrai me fier à lui ?"Il n'avait pas pris le temps de réfléchir, ses certitudes étaient quasiment inébranlables. "Fais moi confiance, je sais toujours à qui j'ai à faire. Évites tout de même de clamer haut et fort ton appartenance aux Ladrinis." avait-il répondu, en lui décochant un clin d'œil. Nuschka était partie dès le lendemain à la recherche de cette "Herboristerie de Lumière".

La jeune femme sourit, en pensant aux causes, assez pathétiques, de cette blessure. Bien que querelleuse, Nuschka n'était pas une experte du combat au corps à corps. Elle gardait de son enfance les bribes d'un apprentissage de la rue, qui la voyait sortir souvent victorieuse des nombreux duels qui se déroulaient à Elusia. Seulement, c'était contre des enfants qu'elle combattait. Pas contre des guerriers rompus à l'écrasement des crânes et aux lacérations des corps. Cela marquait une indéniable différence. Garrett, non content des efforts de son élève pour faire primer la finesse et la rapidité sur la force de ses coups, l'avait entraîné dans une ruelle ou, désarmée, elle avait du défendre sa peau contre quatre ivrognes que l'alcool et la vue d'une jeune femme aux courbes alléchantes avaient rendu agressifs Il ne s'en était fallu de peu que Nuschka y laisse la vie et n'avait eu celle ci sauve qu'à l'intervention bénite de son maître. Ce qui n'avait pas empêché l'un des ivrognes de lui laisser une estafilade en cadeau. Garrett avait regardé son élève, avec l'un de ses airs indéchiffrables dont il était le seul à arborer. "Je me rends compte seulement maintenant de l'erreur d'avoir privilégier tes aptitudes à la discrétion plutôt que ton aisance à combattre. Une erreur que je vais m'empresser de corriger." Nuschka s'en était réjouie.

Des pensées aux formes de questionnement assaillaient son esprit sur les différentes techniques de combat qui seraient bientôt siennes, lorsqu'une enseigne particulière attira son attention. Fut-ce en dépit de son sixième sens, elle n'aurait pu la louper. Un complexe enchevêtrement de plantes et de lumière, surmontant une inscription explicite, lui indiquèrent que cette enseigne était la bonne. Les vitrines criaient également leur appartenance à la boutique de soin : elles étaient remplies de divers bocaux, fioles, plantes et autres entrelacs médicinaux. Nuschka actionna la poignée. La porte s'ouvrit dans un grincement doux et feutré. Divers effluves s'offrirent à elle qui, d'abord sonnée, dû chacune les différencier pour leur permettre d'exister convenablement dans son esprit. Une fois chose faite, elle reconnut certaines plantes, pour les avoir cueilli plus jeune. La plupart lui restèrent cependant inconnues. La boutique, bien que rangée, offraient aux visiteurs la vision chaotique de plusieurs pots posés ça et là sur les meubles. Nuschka s'émerveilla d'une pareille diversité et, où qu'elle donna de la tête, elle apercevait une flore différente. Plus qu'elle n'en avait jamais vu. Au delà de ce qu'elle avait pu découvrir à Elusia. Ses yeux tombèrent sur le comptoir. Elle s'y approcha. Sur le sol, ses pas restèrent parfaitement silencieux. La jeune femme se racla la gorge.

Il y a quelqu'un ?

Pas de réponse. Nouveau raclement de gorge. Une voix nette, plus forte.

Je cherche Duscisio Balibe.

_{[HRP] La chronique du sujet se présente un peu avant le sujet "Recrudescence".}

Ses derniers jours ont été des plus éprouvantes. Le myste semblait commencer à disparaître depuis quelques jours et Duscisio s'en inquiétait de plus en plus. Les faits présents l'obligeait après une très longue nuit de repos sur le conseil d'une récente connaissance à cause de la fatigue qu'il avait manifester chez elle. Entre elle et la nuit qui lui portèrent conseil, ses derniers fut partiellement oublié en voyant les nuages rouges disparaître un tout petit peu dans le ciel quand il sortit de sa boutique pour l'ouvrir au public comme il le faisait chaque matin. Prit d'une certaine panique, il fut prit également d'une détermination sans faille à finir un projet vital pour sa propre survie et retourna dans la boutique avec précipitation puis dans l'arrière boutique pour prendre part des leçons, des erreurs et des réussites de ses dernières semaines dans une essaie d'une importance capital pour sa bonne santé.
Encore une fois il allait se surmener. A se penser encore une fois bourreau du travail, ce dernier ignora cette absurdité. S'il ne faisait rien, il en serait fini de lui. Alors il travailla, sans la moindre pause afin d'accomplir se qui devait être accomplis le plus rapidement possible dans une seule pensée qu'il gardait bien au fond de lui : La Pistilose est une trop grande menace pour la laisser exister.

Menant cette plante comme d'une maladie incurable, Duscisio avait pris de nombreuse note qu'il lisait encore une fois – oh oui, qu'il les avait lu ses notes, le nombre ne se contait plus – tout cela pour retrouver les points importants et les noté proprement sur une autre feuille mis à sa disposition. Entre se qu'il fallait faire et ne pas faire le nombre de notes dépassait l'entendement à ne plus savoir quoi en faire, durant les premières heures il dût trier les écrits, une à une pour ensuite passer à la pratique et aux essais multiples d'une solution miracle parfaite à son but final. Durant 3 jours et 3 nuits, il testa plusieurs breuvages dont l'odeur suffisait à faire tomber beaucoup de personne dans les pommes et d'autres à s'endormir, mais les principales caractéristiques était celle qui faisait réagir la plante en lui par des bribes d'information qu'il était le seul à comprendre par son osmose avec elle.
Plus il faisait d'essais, plus il approchait du but.

Des jours et des nuits sont finalement passé et Duscisio épuisé s'était déjà endormi sur sa table de travail comme soulager d'un essaie acharné. Les b ras croisé, la tête posée dessus, trois potions était disposé à l'écart sur la table avec une petite pile de feuille remplit de différents écrits dont la langue serait incompréhensible pour le premier venu dans l'arrière boutique. Comme d'une culture qu'il utilisait à longueur de journée, les pages était soignée et bien rangée de manière se que leur prise en main pour la lecture soit facile. Lier entre elle pour n'en pas perdre une seul dans un ordre bien précis.
N'entant pas la sonnette d'une boutique qu'il avait oubliée de fermer la nuit dernière, celui ci réagit pourtant à un appel sans nomination en ouvrant les yeux d'un air encore fatiguer de la série de journée qui s'était passé devant son nez comme d'un insecte. Ouvrant les yeux ainsi que les oreilles, il entendit son nom. Ne répondant pas maintenant pour analyser sa situation, il glissa sa chaise contre le bois du sol marquant sa présence à la personne qui était en train de l'appeler, alors il s'étira avec prudence en tendant ses jambes et ses bras jusqu'à les faire craquer pour ainsi se lever et se diriger péniblement vers la porte qui menait à la boutique.
L'air encore fatigué il ouvrit en se frottant les yeux, montrant signe de vie à une demoiselle rousse, dans un premier temps il croyait voir Elië à qui il avait rendu visite il y a quelques jours pour affaire, puis le flou des traits s’atténuaient pour montrer une tout autre personne. Il ne la connaissait pas.

Je suis à vous dans un instant, mademoiselle.

La voix encore fatiguer, il remonta dans un escalier de bois, le son de ses pas lent marquant autant que le ton de sa voix la fatigue qui le laisser entre deux eaux à vouloir s'endormir le plus tôt possible. Faisant une toilette – passer de l'eau sur le visage, essayer d'effacer les traces de fatigue, manger un morceau et se changer.
Descendant d'un pas un poil plus énergique, il montrait tant bien que mal la même mine agréable à tous les clients qui passaient dans sa boutique.

Navré de l'attente. Que puis-je pour vous ?

Se posant derrière le comptoir comme il le faisait pour chaque client attendant de prendre commande, il attendit une réponse des plus clairs pour traiter la demoiselle avec précision.

Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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Je suis à vous dans un instant, mademoiselle.

Le temps de quelques secondes, Nuschka fut surprise par la jeunesse de celui qui venait de s'adresser à elle, avec un sobriquet qui ne manqua pas de la faire tiquer. C'était donc lui, l'homme vers qui Garrett l'avait envoyé ? Un jeune garçon au corps amorphe et au regard indolent ? Elle l'aurait volontiers imaginé comme un vieux Sindarin, peut être un Eclaris, dévoré par un avide désir de savoir, mais que ses vieilles années avaient poussé à s'installer et à se poser. Celui qui lui faisait face devait être aussi âgé qu'elle. Une vingtaine d'année, tout au plus. Après tout, peut-être était-il seulement chargé de prendre les commandes...
De l'autre côté d'une porte, qui semblait donner sur une arrière boutique, elle avait entendu le raclement caractéristique d'une chaise sur le sol, preuve que, si la porte principale était déjà ouverte, il y avait bien ici quelqu'un capable de répondre à ses attentes. Les battants avaient alors coulissé, dévoilant ce jeune homme qui laissait Nuschka un peu perplexe. Elle avait aussitôt remarqué ses traits fatigués et ses cheveux en bataille. Mais n'avait rien pu détaillé de plus, puisqu'il était rapidement monté à l'étage, empruntant un escalier que la jeune femme n'avait d'abord pas remarqué. Nuschka restait coite. Etait-elle venu trop tôt ? Pourtant, les soleils étaient déjà haut dans le ciel. Des nuées d'hommes et de femmes se muaient dans les rues. La ville fourmillait déjà d'activité terrane. Et puis, la porte avait été laissée ouverte. Sans rien entreprendre d'autre qu'une lente attente, Nuschka était resté devant le comptoir, ses yeux allant de l'escalier à l'entrée de la boutique, jusqu'à ce que les bruit de pas à l'étage se fassent plus résonnant, et que l'homme apparaisse de nouveau au seuil des escaliers.

Navré de l'attente. Que puis-je pour vous ?

Un fois n'est pas coutume, Nuschka marqua un temps d'arrêt devant l'air juvénile de son interlocuteur. Par son teint pâle vivifié, il paraissait encore plus jeune. Ses cheveux d'un blanc nacrés était d'une étrangeté insoupçonnée pour Nuschka, et marquaient un peu plus sa perplexité à l'annonce du jeune homme. Se pouvait-il qu'il soit l'herboriste recherché, ou exerçait-il un simple travail de secrétariat ? Ses yeux intensément écarlates lui offrirent la réponse qu'elle cherchait. Avait-on réellement besoin d'un nombre d'années précis pour se faire une idée de la connaissance ? Un vielle homme pouvait-il se prétendre plus sage qu'un jeune vigoureux ? Si Garrett avait été présent, il aurait compris le tourment de son élève, lui aurait lancé un regard dur pour lui faire comprendre, une énième fois, qu'il ne s'agissait pas simplement de se satisfaire des apparences, car elles étaient bien souvent trompeuse. Elle aurait dû ensuite reconnaître, à contre coeur, que sa façon de voir les choses de ce monde était faussée par son intransigeance, qu'elle était trop terre à terre, que son comportement n'était pas le bon à adopter. La tirade silencieuse tira un sourire à Nuschka. Elle reprit soudain conscience que l'homme attendait une réponse de sa part. Perdue dans ses pensées, elle en avait oublié la raison de sa venue. Ses yeux parcoururent les étalages de l'herboristerie, le temps qu'une réponse lui vienne en tête. Il lui fallait, en premier lieu, un produit médicinal capable de nettoyer et de refermer partiellement de petites blessures, comme une lotion, ou un baume. En deuxième lieu, et c'est ici que cela semblait se compliquer, elle avait besoin de quelque chose de plus puissant, qui lui permettrait de guérir cette satané blessure qui l'a meurtrissait.

Euh, oui... On m'a envoyé chez vous pour une commande concernant quelques denrées curatives de votre... de votre oeuvre. Rien de bien compliqué, je vous l'accorde, de simples lotions permettant une cicatrisation rapide suffiront. Elle n'avait pas cessé de regarder tour à tour les produits étalés dans la boutique, comme si elle cherchait elle même ce qu'elle était venue chercher. Ensuite, j'ai... j'aurai besoin de quelque chose de plus complexe. Je ne sais pas si vous en disposez ici, et je suis prête à attendre le temps qu'il faudra pour réunir les divers ingrédients... C'est à dire que... je n'y connais malheureusement pas grand chose. Ce qu'il me faudrait c'est... Enfin je...

Les mots ne lui venaient pas. Les paroles scientifiques pour caractériser une estafilade comme la sienne lui était inconnu.Comme incapable d'expliquer son propre malêtre, elle restait spectatrice de son propre trouble. Dans une dernière lueur de lucidité, une idée se fraya un chemin dans son esprit, comme porté par un éclair d'intelligence. La jeune femme défit les quelques lacets retenant son corset sur son flanc gauche, écarta les deux parties de cuir et souleva légèrement sa chemise de tissus, dévoilant la boursouflure élancée et rougit sur sa peau. Elle releva la tête et posa un regard inquisiteur sur le jeune homme.

Est-ce qu'on peut faire quelque chose pour ça ?

Combien de personnes se sont étonné de l'âge du propriétaire ? Jusqu'à en attendre quelqu'un de plus âgé dans la boutique pour répondre à leur question la première fois qu'il sont venu ici. Certes la réputation qu'avait la boutique était exceptionnelle. De nombreuses rumeurs avaient circulé comme quoi il n'était pas le temps à gêner l'herboristerie après la disparition de ses parents. Les débuts de la boutique après cela était très difficile. Duscisio dût se résigner à utiliser tout se qu'il savait en ne faisant pas flancher la capacité de l'établissement à pouvoir soigner toutes sortes de maladie dans un prix et un temps record. Les connaissances qu'il avait accumulées dans sa jeunesse avec ses parents depuis ses cinq ans. Pendant ses dix-sept dernières années, il était formé en permanence pour avoir toutes situations dans son métier, toutes les connaissances était entrée dans sa tête avec une telle aisance que le démontrer n'avait rien de difficile. Dût à une grande capacité d’apprentissage qui se trouvait dans son sang et ses gènes ainsi que celui de pouvoir les utiliser à bon escient. Et durant ses sept derrière années, il dût mettre en pratique se qu'il avait pris, seul dans cette maison, afin de pouvoir survivre dans un monde où l'or faisait vivre le monde.

Du haut de ses vingt-trois ans, Duscisio avait su prouver à de nombreuses reprises ses capacités à exercer son métier dans une perfection sans égal dans ce monde. Qui malgré de nombreuses erreurs a toujours sût se relever pour n'être au finale que plus efficace et talentueux. Encore aujourd'hui il sentait bien la surprise que pouvait avoir la jeune femme en voyant Duscisio en face de lui comme gérant de la boutique. Il n'y faisait plus gaffe depuis deux ans maintenant, leur assurant qu'il était bien le seul à s'occuper des remèdes. Sa réputation se menait sur son jeune âge, mais la rousse ici présente ne semblait le savoir. Son silence signifiait bien quelques ignorances sur celui qui gênait la boutique.

Levant un sourcil un cours instant, il remarqua les doutes dans sa réponse en demandant des biens curatifs. Le doute toujours dans celui qu'il soit le fabriquant de tout se qui se trouvait sur les étagères.
Elle aurait donc besoin de quelques chose pour une cicatrisation rapide. Une blessure devait la gêner au plus haut point pour demander un tel produit. Duscisio se posait bien la question de quel blessure il s'agissait, et par quoi elle avait été provoquer. Elle ne demandait pas qu'une potion pour une lourde blessure, elle avait une autre requête pour un produit à part.
Ne trouvant pas certains mots pour s'exprimer elle revenu à la première raison de sa venue ici. Restant silencieux – car encore épuisé par ses derniers jours de travail – il restait néanmoins le plus attentif possible pour aider la demoiselle à avoir se qu'elle cherchait. Pour s'exprimer, tout était le mieux de montrer le mal qui la touchait. Tirant les ficelles de son corsages, écartant les deux parties du cuir, soulevant sa chemise, elle démontra une grosse boursouflure sur son flanc, rouge sang. Duscisio contourna le comptoir pour y voir de plus prêt afin de savoir se qu'elle pouvait avoir, se baissant le regard à bonne hauteur. Restant à l'observation, il se releva.

Malheureusement vos vêtements me gênent pour examiner ça avec un peu plus de précision. Je ne suis pas médecin mais je sais reconnaître certaines blessures...

Continuant de regarder la jeune femme, faisant mine de soutenir son jugement sur la blessure et reprenant son air las pour traiter la jeune femme de la meilleure manière possible, il prit le temps de se frotter la partie du nez entre les deux yeux à l'aide de son pouce et son index avant de reprendre.

Pendant que nous passons dans l'arrière boutique, vous aller m'expliquer comment cela vous ai arrivé. J'aurai besoin que vous retiriez tout vêtements pouvant me gêner dans la tache qui m'attend de vous soigner. J'ai quelques idées mais j'ai besoin de votre version des faits pour ne pas faire n'importe quoi...
Laisser à l'air votre blessure.

Après la dernière recommandation, Duscisio invita la jeune femme à passer la porte derrière lui qui menait à l'arrière boutique. Ses requis pour l'examen dont il avait besoin pouvait se trouver fort gênant pour la jeune femme qui pouvait la pousser à se déshabiller. Pas plus gêner que ça, l'albinos vint à écouter se que la jeune femme avait à signaler pour avoir une blessure comme celle-ci sur le flanc. Dans ses premières observations, il ne pouvait être certain de son origine.

Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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