Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeLun 22 Sep - 13:51

[Note : Ceci est un flashback – 27 Toula 1302]

Bémas tire peu à peu à sa fin, bientôt cette agréable saison chaude tira sa révérence afin de laisser place à Riguéar.  Il s’agit ici des derniers voyages pour de nombreuses personnes, leur destinations du moment sera sans doute celle où ils vont demeurer jusqu’à l’aube d’Enkilil.  Cependant, cela n’est que le cycle habituel pour la plus grande partie des voyageurs car certains êtres, tel que notre baroudeur, suivent le travail et non les saisons.  Tel est le rythme de vie d’un tel homme… suivant ses pieds jusqu’au prochain contrat.  Oui, les contrats, c’est ce qui lui permettait de vivre… ou du moins de survivre.  Il ne s’agissait certes pas ici du travail le plus prestigieux, mais un point vendeur du métier est qu’il vous fera voir du pays!   Oui, chasser des têtes à prix… car toute vie possède un prix et pour ce prix des hommes tel que notre rustre sont son souvent prêt à faire le voyage.   Il ne s’agit pas d’un travail facile, mais c’est un travail honnête… du moins en grande partie.  Oui, le travail honnête… cela change des jours anciens de notre cher rustre… cet homme dont la réputation c’est forge avec chaque tête qu’il apporte aux mains de la loi.  Qui l’aurait cru, que lui un jour serait au service de la loi… du moins lorsque cela l’arrange bien entendu.

Non, cela ne fait point de lui un grand homme, cet homme dont le véritablement est très peu connu.  Il ne sera sans doute jamais le genre d’homme dont on parle dans les litanies de légendes, celui dont les ménestrels chanteront le nom.  Non, ce n’est pas ce genre d’homme qui parcourt les routes d’istheria!  Non, cet homme, cette ombre blanche, ce baroudeur qui parcours les sentiers battus et moins fréquentés de notre monde afin de sortir les malandrins de leur caches coute que coute.  Si le prix est bon, il n’y existe que très peu de frontière qu’il n’est pas prêt à franchir.  La plupart des dites frontières sont morale.  Il n’est certes pas l’homme le plus raffiné, mais il possède certaines règles personnels, il y existe certains contrats qu’il n’acceptera point.  Enfin, là n’est sans doute pas le point d’intérêt du moment alors qu’il s’approchait peu à peu Tyrhénium.  

C’est à l’horizon que ce dressait la cité qu’il avait connu pour la première fois il y a de cela quelques saisons déjà.  Oui, un vieil ami y habitait, mais la visite du moment dans la cité n’avait rien à voir avec une visite de courtoisie.   Certes, si la chance lui sourit peut-être qu’il ira par la suite visiter ce vieil ami et prendre quelques nouvelles, mais pour le moment il doit se concentrer sur son objectif.  Notre baroudeur n’a point fait ce chemin pour le plaisir, mais pour affaire.   Un contrat fut mis sur la tête d’un homme il y a de cela quelques temps.  Les rumeurs avaient guidés notre rustre jusqu’ici… du moins celle qu’il avait suivis, car il en avait entendu de nombreuses lors de son parcours disant le contraire.  Cependant, après avoir demandé de plus amples directions aux êtres murmurants les dites rumeurs, la vérité avait su trouver son chemin jusqu’aux oreilles de l’ombre blanche.   Oui, il sait se montrer très persuasif lorsqu’il cherche à savoir quelque chose.  

Sur le chemin vers Tyrhénium, les sabots de Jyry, l’étalon de notre baroudeur parcouraient le chemin battu.  Autour de lui, quelques derniers voyageurs entraient eux aussi dans la cité alors qu’à l’horizon les soleils atteignaient la fin de leur cycle céleste.  Cette cité frontière et commerçante avait toujours sa masse d’étranger, un de plus, un de moins, notre ombre blanche passait inaperçu parmi la foule.  Nul ne se souciait du rustre baroudeur à la capuche blanche alors qu’il traversait le seuil de la cité.  Quelques regards l’avaient peut être remarqué, mais l’avaient tout aussi rapidement oublié tel on oubli un mirage.  Dans les cieux, Airut partait en reconnaissance, mappant la ville bien qu’elle ne leur était point une inconnue.  Il s’agissait simplement d’un travail de routine rien, rien d’hors de l’ordinaire.  Un contrat de plus sur la tête d’un dit malandrin.  Le tout possédait que très peu d’informations concernant le physique de l’homme qu’il chassait.    Un nom, c’est tout ce qu’il possédait, un simple nom.  Une description physiologique n’avait point été disponible, que de vagues détails concernant l’homme furent acquis lors du voyage.  Il ne s’agissait certes pas d’une foule d’information sur lesquels se baser, toutefois cela n’allait aucunement décourager notre protagoniste.  Il s’était déjà lancé dans des aventures et en savait moins.  

Néanmoins, son gibier du moment possédait une certaine réputation qu’il avait appris à connaitre lors de son voyage.  Alors qu’il parcourait la cité, laissait entrer dans ses narines les parfums familiers que possédait Tyrhénium, l’ombre blanche était à l’affut des moindres détails de son entourage.  Qu’il s’agissait de la couleur des cheveux d’une femme ou de sa façon de privilégier la jambe droite lorsqu’elle marchait, sans doute dû à un problème de hanche ou bien une fenêtre mal fermée au second plancher d’un établissement, le regard d’acier du baroudeur ne cessait point d’analyser les moindres détails de son environnements.  Peut-être qu’il allait y trouver ainsi un indice, une suite logique suivant ce qu’il connaissait déjà de son gibier.  Mais rien… rien du tout pour le moment.  De plus, la nuit tombait rapidement, mieux valait aller trouver une auberge où il pouvait nourrir et abreuver Jyry.

Les sabots de la bête claquaient sur le pavé alors qu’il trottait tranquillement.  Se penchant un peu vers l’avant, de sa main gauche, notre protagoniste caressa la crinière de la bête alors que devant ses yeux l’ombre d’une auberge se dessinait.  Au seuil de la porte, notre rustre remarqua le nom de l’établissement – L’auberge pourpre.  Un nom qui ne fait sans doute pas trop atypique dans le domaine.  Continuant un peu son chemin, notre baroudeur trouva un endroit où attacher Jyry, l’abreuver et le nourrir.  Faisant donc un arrêt après un long voyage.  Descendant de la bête, il lui retira d’abord sa selle avant de nourrir l’animal.  Une caresse sur la crinière, quelques murmures à l’oreille afin de rassurer la bête et puis l’ombre blanche s’éclipsa sans autre signe de sa présence hormis l’étalon attaché.

Ce n’est qu’un instant plus tard qu’il finissait par franchir le seuil de l’auberge.  Le regard de notre protagoniste fit donc sa première analyse de l’endroit dès son entré dans les lieux.   Observant les moindres détails de l’infrastructure, il n’avait peut-être rien à craindre, mais connaitre l’endroit où un homme pose le pied est toujours un avantage.  Il fit alors quelques pas à l’intérieur de l’établissement, puis attendit au comptoir, cherchant le propriétaire du regard.  Une nuit de repos un peu plus confortable allait lui permettre une meilleure chasse.  
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeLun 29 Sep - 2:44

Il y'a de cela plusieurs mois, un temps oublié, un homme était juché au dessus d'un corps encore chaud. La lueur de la vie quittait lentement le regard de l'homme au sol et il rendit son dernier souffle dans un long soupir libérateur. Un colosse faisait face a deux femmes, frêles et le visage encapuchonné elle ne bougeait pas. Elle semblaient fixé le colosse au masque d'acier dont deux larmes noirs et aux reflets de la lune avec froideur et crainte.

-Je ne veux aucune hésitation la prochaine fois. Je ne serais ps toujours présent pour le faire a votre place. Tuer ou être tué c'est a vous de choisir.

Les deux femmes ne pouvaient qu'hocher la tête face a l'hommes qui les avaient libérées de la chaîne de leurs maître esclavagiste. C'était vers ce temps que Marcus avait choisi de transformé son bras de forgeron en un bras de la balance de justice. Il avait assisté a la maladie qui avait failli le tuer et tout les misérable qui avaient profité du chaos pour voler, tuer , piller ou pire.... S'acharner sur l'esclavage. Il paraissait si inexistant mais aussi bien caché dans les égouts, une maison abandonnée ou dans un lieu publique, des échanges d'argents contre des vies humaines se faisait sans le moindre scrupule.

***

Assis près du comptoir, un homme masqué d'une grande capuche, discret comme un loup dans l'obscurité, scrutait le mur tout en portant un gobelet de bois a ses lèvres. Le liquide était que de l'eau, dont une cruche était remplis a côté de l'homme. Celui-ci ne semblait rien porter excepté sa grande cape brune qui lui couvrait les épaules et la capuche sur sa tête. Un court manche en bois dépassait de sa hanche, laissant une forme distinct sous la cape de l'inconnu. La femme qui s'occupait du comptoir semblait occupée a nettoyer des plats en bois et des verres, sans doute par une soirée bien arrosé car beaucoup de chaises et tabouret n'était pas a leurs places. Le peu de gens qui étaient encore présent dans l'auberge semblait faire profils bas, portant des regards au colosse assis au comptoir et qui avait sans doute passé la soirée assis la, a regarder dans le miroir derrière la femme qui s'occupait de l'auberge. Il pouvait voir qui entrait ou quittait l'endroit sans problème et ceux qui entrait pouvait voir sans problème deux pupilles d'un bleu acier très clair qui le fixait.

Relevant la tête, le colosse remarqua l'arrivée de trois hommes, un gras, un très grand et mince et le second aussi discret que lui, caché par une capuche pourpre. Le dernier ne semblait pas accompagné les deux premiers mais la hasard l'avait mené a entrer en même temps qu'eux. Le nouvel arrivé gras parlais fortement, oubliant qu'il était dans une auberge et que le respect d’autrui lui semblait complètement inconnu. Celui qui le suivait, riait fortement aux paroles absurdes de son compagnon et le regard acier de l'inconnu croisa la femme derrière le comptoir, joignant un léger hochement de tête bien simple.

-Bonsoir messieurs, je vous prierais de parler moins forts, vous est dans une auberge et il est tard. Je vous sers quelque chose ? La femme s'approcha d'eux alors que les deux hommes c'étaient installés près du comptoir, derrière l'inconnu.

-Ba oui tu peux nous servir quelque chose a toi ma jolie. L'homme chercha a posé sa main sur les fesses de la serveuse mais la main de celle-ci fouetta ses doigts.

Contrarier, le gros homme chercha a attraper le bras de la femme mais ce fut un bras beaucoup plus fort que le siens qui arrêta son geste. Un avant bras musculeux surgis de la cape brune de l'inconnu et serra avec force le poignet de l'homme irrespectueux. Celui-ci regarda l'inconnu avec peur, gémissant de douleur comme un enfant apeuré et suppliait l'homme de le lâcher. Derrière, le caper rouge c'était placé a distance mais sa main était bien visible sur le poignard qu'il portait sur sa ceinture sur son torse.  

-Sort d'ici gros porc. La voix de l'homme était froide et grave et le désigné ne perdit pas de temps pour sortir en claquant la porte.

Débarrasser des deux mal élever, l'homme se retourna pour prendre une gorgé de son verre d'eau. Fraîchement acheté, l'auberge avait encore quelques ajustement a faire. Niveau personnel surtout. L'endroit était bien, les chambres correcte excepté les prix qui fut ré-ajusté. Les portiers manquait encore a l'appel mais les serveuses ne manquait pas pour l'instant. La fourniture et nourriture n'était pas difficile a trouver pour une auberge dans un endroit aussi bien placé que la ville frontière. Beaucoup de monde passait en cet endroit alors les chambres étaient souvent pleines, mais en cette soirée, l'auberge était calme si on oublie les deux ingrats.

Dans le nouveau calme, la porte s'ouvrit a nouveau. Levant les yeux, la pair de pupille acier se posa sur le nouveau venu. La capuche blanche de celui-ci était dure a manquer et son habillement différent entre les nombreuses pochettes de cuirs et les quelques protections du même matériau présent laissait croire qu'il était du genre a bouger... Beaucoup bouger. Un homme portant quelques protections en cuire les portaient pour une seule raison. Ne jamais être gêner dans leurs mouvements. Un homme en armure d'acier, épaulette, casque et tout l'arma complète rendait fluidité et mouvement très limité. Certains guerriers avaient pris certaines mesures pour modifier leurs armements et améliorer leurs mobilités tout en gardant une bonne mobilité. Garder le plastron en modifiant les épaulettes mobile sur le plastron, le guerrier peut ainsi bouger ses bras comme bon lui semble tendit que ses brassard lui accord une protection supplémentaire, laissant seulement ses bras libres. Retirant les cuisses, gardant que les protèges tibias, ses mouvements de jambes gagne en fluidité et liberté alors que l'ennemis sous estime le combattant, meurt souvent par cette erreur ou être surpris par la surprise que réservait le guerrier.

Voyant le nouvel arrivé par le miroir, l'inconnu soupira, souhaitait avoir une soirée tranquille, remarqua que l'homme en cape rouge approcha, venant chuchoté a l'oreille de l'inconnu.

-Marcus, j'ai un message pour toi.

Un simple signe de la main et l'homme se recula lentement, laissant un grand rouleau de papier près de son verre. Le message était court et net. Un rapace voulait s'attaquer a un autre. Et si son intuition était bonne, le rapace était tout près. D'un mouvement de la t'ׄ$Š`cf8fÈ'
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeJeu 2 Oct - 3:25

Une auberge à la tombée de la nuit, il s’agissait là d’un lieu généralement des plus calmes et agréables, un lieu où l’existence accéléré d’un baroudeur connaissait un moment de relâchement. Du moins, de tels moments de calme n’étaient que possible lorsque l’état de la bourse du dit baroudeur le permettait. Que racontait donc la bourse de notre cher rustre en cette soirée ? Est-ce qu’il lui serait possible de connaitre la chaleur et le confort d’un lit ou serait-ce pour ce dernier une autre nuit sous la belle étoile ? Certes, il n’y avait nul nuage en vue, mais la soirée s’annonçait déjà des plus fraiches pour la saison avec Gléno qui approchait déjà nos portes. Cet établissement qui lui était inconnu semblait avoir été l’endroit idéal afin de passer la nuit, du moins cela fut l’impression qu’il avait eu de l’extérieur. Il ne lui était que possible de véritablement en juger une fois que son pied avait franchis le seuil de la porte. Cette même porte d’un bois lourds, cette portes victimes des intempéries à l’extérieur, cette barrière entre une froide nuit et la chaleur du feu.

À l’intérieur, le regard d’acier de notre baroudeur balayait la pièce, admirant le travail des architectes de l’établissement et celui des menuisiers qui avaient sur créer chaque petit détails qui donnait à cet endroit sa vie. Certes, il y avait quelques misérables âmes habitants cet endroit en ce moment. Il avait su remarquer quelques dames qui semblaient à première vu se remettre d’un événement récent, mais lequel, cela notre protagoniste n’en savait rien et ne souhaitait point prendre le temps d’y mener une investigation. Non, cela n’avait rien à voir avec lui, donc mieux valait nullement mentionner ses observations. De plus, que pouvait-il bien faire ? Rien, sans doute rien. Puis, si le sujet était mentionné, si les rumeurs d’événements récents venaient à atteindre l’oreille de notre blondinet, alors peut-être qu’il pouvait se permettre d’y porter un certain intérêt… peut-être.

Cependant, ce qui avait su véritablement capturer l’attention, ou du moins intriguer notre cher chasseur de primes n’avaient rien à voir avec ce qui fut mentionnés précédemment. Ce n’est que cette âme solitaire, un homme dont l’identité était voilé par une capuche. Il l’avait rapidement observé, d’un coin de l’œil, du moins ce qu’il avait pu voir de cet homme grâces aux flammes dansantes qui illuminaient légèrement cette pénombre. Il s’agissait d’un colosse, il n’y avait nul doute. Notre rustre n’avait nullement besoin de voir l’homme se dressé afin de déterminer ce fait. Que par sa carrure, sa façon d’être, il y avait tant de choses qu’il pouvait dire à propos de celui-ci. Incontestablement, il ne connaissait point sont identité, mais là était sans doute le but premier de posséder un tel accoutrement. Notre protagoniste en faisait de même par ses propres habits de voyages, usés par la route et le temps. Il était une ombre blanche, ou du moins aussi blanche qu’il pouvait l’être avec la poussière qui se levait sur les routes.

Approchant le comptoir, il fut d’abord accueillit par l’une des dames qu’il avait remarqué il y a de cela un moment. Sous les ténèbres de sa capuche, notre protagoniste releva un peu son visage afin d’établir un contact visuel avec l’inconnue. Un léger sourire en coin apparu sur les lèvres de notre rustre, une expression sympathique, mais possédant un soupçon de séduction. Il s’agissait là d’une expression fortement commune chez ce dernier, un trait qui démontrait un de ses nombreux visages. Alors que les prunelles des deux êtres échangèrent un regard, la charmante inconnue s’adressa à notre baroudeur.

«Bonsoir, bienvenu à l’Auberge Pourpre, que puis-je pour vous ?» Lui avait-elle dit d’un ton des plus chaleureux.

«Bonsoir, une chambre, ce qui a de plus simple, pour cette nuit seulement… » Avait alors répliqué notre rustre baroudeur.

L’échange se poursuivait alors ainsi. Notre rustre continuait alors ainsi et machinalement la transaction. Cependant, son attention avait été un peu ailleurs alors que du coin de l’œil il avait su observer une silhouette masqué s’approcher de l’homme qui avait su l’intriguer il y a de cela un instant. Sortant quelques Dias de sa bourse, l’ombre blanche les avait alors déposés sur le comptoir tout en demandant un verre d’eau. S’il avait souhaité quelque chose de plus chaleureux, ses pieds l’auraient menés jusqu’à la taverne du coin, mais non… en cette soirée de Toula, notre baroudeur avait choisi de plus humble et le plus essentiel des rafraîchissements de ce monde.

«Je vous apporte le tout dans un instant.» Lui avait alors dit l’hôtesse inconnue tout en lui tendant la clé de sa misérable chambre pour la soirée.

Ne démontrant aucun signe de son intérêt pour les deux inconnues, notre baroudeur pris alors place dans un coin reculé et attendaient le retourne de l’hôtesse. Elle ne lui avait point donné l’impression d’être la maitresse de l’établissement, le propriétaire était donc bien ailleurs, mais cela était sans réel importance. Ce qui était véritablement important était une bonne nuit de repos afin de mieux poursuivre le contrat demain. La tête d’un pauvre inconnu avait été mise à prix et notre chasseur l’avait prise en chasse. Il espérait que son instinct ne s’était pas trompé, qu’il n’avait point suivis la mauvaise piste, car une telle erreur pouvait lui couter gros. Prendre en chasse un gibier et se diriger dans la direction opposée est sans doute la meilleure façon de perdre toute trace du dit gibier… et un chasseur qui perd la piste ne chasse pas bien longtemps. Son instinct l’avait bien guidé jusqu’à présent… ce même instinct qui lui disait de porter une oreille attentive aux murmures dit par les inconnues. Alors que la demoiselle retournait à notre protagoniste avec le breuvage et qu’il la remercia avec un simple sourire, les oreilles de notre rustre tentaient de bien écouter les murmures des étrangers. Éveillant ses sens, il se mit alors à écouter la conversation.

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeDim 5 Oct - 19:11

Un rapace avait pénétrer dans le nid d'un autre oiseau de proie. Il n'était pas rare pour l'inconnu masqué de recevoir des messages de ce genre par des personnages toute aussi mystérieux que lui. A vrai dire, il devait en recevoir une dizaine par deux jours. Ayant fait modifier les poches de ses vêtements pour y transporter les différent parchemins ou rouleau qui lui était transmit, l'homme n'avait jamais les poches vides et encore moins rien a faire. Chaque message venu d'un homme en rouge signifiait toujours quelques chose. Une demande, un avertissement, un message ou simplement un mot et en cette nuit sombre, le colosse allait devoir sortir a l'extérieur ce qui ne l'enchantait pas vraiment. Alors que cette auberge était a vendre, il était arrivé a l'inconnu masqué de se promener dans les parages pour affaires et plus d'une fois il avait été attaqué par des bandits, pauvres ou autres scélérat qui arpentait le coin. Il n'était pas difficile a comprendre pourquoi cette auberge était a vendre, le coin était médiocre et les crimes le rendait peu visitable. Capable de se défendre seul, Marcus avait acheté cette auberge et dans une nuit d'orage, la nouvelle c'était répandu comme la peste sur le nouveau propriétaire. Bandits, voleur ou assassin avide de richesse sur cette nouvelle tête c'étaient rués telle des fourmis, s'alliant entre eux pour être sur d'avoir la tête de cette homme qui ne semblait pas manquer d'argent. Ils avaient sous-estimé une seule chose...

Le sens de la prudence de Marcus n'était pas inconnu a ceux qui l'avait combattu et survécu. Il ne faisait jamais rien au hasard et chaque coup, chaque mouvement de pied et même respiration était calculer pour suivre a un action future. Bien décidé a débarrasser son nouveau quartier de tout problème qui ferait fuir client et apporterait la mort sur son sillage, Marcus avait apporté avec lui une poignée de ses Myrmidons, sa troupe de choc, les premiers hommes et femmes a avoirs vue la création de La Force Écarlate. La poignée de guerriers, dissimulé par la pluie, le tonnerre et l'obscurité, lance prête et l'eau qui ruisselait sur leurs casques n'attendaient qu'un mouvement, un ordre... Celui de leurs mentor.

Marcus, cape écarlate fouettant au vent violent de la pluie battante, marchait avec droiture comme a son habitude, le long panache de son casque balayer par le vent et la pluie qui fouettait la peau de ses épaules et de ses bras dénudé, ne faisait comme si rien n’existait. Il marchait dans la rue, ses sandales couvertes de boue, ses musculeux mollets foncé recouvert d'eau et de boue avaient cessés de bouger. Devant lui quatre hommes bloquaient le chemin. Haches, poignards et gourdins ornaient leurs mains, il n'était pas difficile a ce moment la de comprendre ce qui se passait. Loin d'être idiot, Marcus se tenait au milieu de la rue, évitant de longer les murs menant aux ruelles qui eux aussi réservait quelques surprise. Même dans son dos se tenait deux hommes de petites tailles prêt a saisir le propriétaire de l'auberge en traître.

-Partez ou mourrez. Je vous laisse pas d'autre chance.

Le rire gras et grave des bandits couvraient presque la pluie tellement leurs subtilité était aussi nul que leurs approches. Leurs rires venaient de servir de torche pour les Myrmidons posté en hauteur. Levant le regard, Marcus pouvait remarquer les fer de lances qui reluisaient sous la leur des éclaires mélangé aux rayons de la lune. L'approche des bandits n'étaient que trop grossière pour être prise au sérieux.

-Ignis Aquila. Le bras levé, de longs traits mortels avaient jaillis de l'obscurité pour clouer les bandits visibles au sol.

Les lances avaient fait leurs boulots. A peines les premiers bandits cloutés sec au sol que ceux encore cachés ne demandaient par leurs reste et ils avaient déguerpis. C'était ainsi que Marcus avait tenté de pacifier la zone. Sans l'accord des autorités qui plusieurs fois suspectait le guerrier d'avoir agis seul, ils n'avaient aucunes preuves que Marcus avait fait sa seul. Mais a plusieurs reprises ses myrmidons c'était balader la nuit en citadins et a chaque soir les attaques se faisait des plus rares et les citoyens de plus en plus nombreux dans cette partie de la ville.

Désormais Marcus n'avait plus aucune crainte de se promener dans la rue en pleine nuit depuis sa petite croisade contre les bandits. Le parchemin en main, Marcus quitta son auberge dans l’anonymat, avait remarqué l'être qui c'était posté près de lui et que d'un oreille vague avait légèrement écouté ce qu'il disait. Il avait des doute sur le rapace égaré mais sans preuve il ne pouvait rien faire. C'est en quittant l'auberge qu'il allait savoir s'il était suivit voir... Pourchassé d'après le parchemin qu'il venait de recevoir. Équiper de son simple glaive, le guerrier ne portait pas son armure et c'est avec lenteur que le colosse sortie a l'obscurité, laissant l'homme en cape rouge s'occuper de la sécurité des lieux. La large rue qui s'ouvrait sur l'entré de l'auberge laissait un vaste choix de direction. La principale aller que Marcus aimait prendre était la plus large. Pour l'unique raison que s'il était coincé dans un chemin trop étroit il ne pouvait combattre avec efficacité alors que dans une grande allée, il pouvait bouger aisément. Il restait a savoir si le rapace allait sortir du nid pour suivre l'aigle en fuite.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeMar 7 Oct - 2:27

Telle une ombre, notre baroudeur demeurait silencieusement assis dans un coin éloigné de la pièce, ne donnant nullement l’impression de porter le moindre intérêt à toute autre âme habitant cette auberge si ce n’est qu’à la demoiselle avec qui il avait précédemment interagit. Il n’était qu’un voyageur après tout, un homme qui n’était que de passage à Tyrhénium en ce jour avec la possibilité de ne point y être le lendemain. Non, il n’était qu’un voyageur de passage, rien de plus, rien de moins… du moins c’est l’impression qu’il donnait généralement aux gens. Certes, à l’observer d’un peu plus près, il était évident qu’il était un voyageur préparé à toute éventualité… qu’il ne s’agissait pas là d’un homme qui ne possédait aucun moyen de se défendre. Cependant, être armé est simplement dans l’esprit du voyageur prudent et conscient, est-ce que cela fait de notre baroudeur un homme à qui nous devrions porter attention ? Il était tout simplement là, un rafraichissement en main après un long voyage, un homme devenu de loin, cherchant un simplement un lit chaud et sec afin de passer la nuit… quel était l’intérêt de fouiner dans ses affaires dans la cité ? Des gens comme lui, il en passait sans doute plus qu’il était possible de compter dans la ville frontière donc un de plus, un de moins, tant qu’il ne causait point d’ennuie il n’y avait aucune réelle raison de lui porter attention.

Silencieusement posé ainsi, son verre en main qui quittait la table que lorsqu’il prenait une gorgée aux intervalles irréguliers. Une gorgée… et puis une autre, il faisait partie de la pénombre habitant la pièce et si celle-ci aurait été bien remplis, telle une taverne à cette heure tardive, il aurait été une ombre oubliée dans un coin. Sa présence en ce lieu n’était certes pas un grand secret, il ne tentait pas ultimement de se masquer du monde et d’être invisible… non son but état de simplement être présent sans qu’on se soucis de sa personne. Après son verre, il allait sans doute simplement retrouver la chambre qu’il avait loué, y passer la nuit en silence et puis quitter les lieux au lever du soleil… c’était là ce que les hommes tels que lui faisaient. Mais les hommes tels que lui aimaient aussi se divertir un peu, la route était si longue et solitaire parfois… écouter une histoire, une autre voix pouvait parfois être agréable. C’est sans doute sous un tel prétexte qu’un homme tel que notre baroudeur finirait par porter une oreille attentive aux rumeurs sortant des lèvres d’un étranger.

Les rumeurs des étrangers, cela il sait les écouter et les étrangers qui se trouvent de l’autre côté de la pièce semblaient en posséder quelques-unes à raconter. Leur conversation fut cependant très brève, très peu de parole directement lié au sujet de leur soucis actuels, mais par leur façon d’être, par leur système d’organisation… il était de plus en plus évident que le colosse possédait une certaine importance en ce lieu. Un homme ne livre point un message sous l’ombre de l’anonymat à l’idiot du village. Était-ce possible qu’il s’agissait là de l’homme que notre baroudeur recherchait ? Les prunelles d’acier de notre rustre suivaient dans l’obscurité les mouvements de l’inconnu, analysait sa façon de se déplacer. Une chose lui était certaine, face à un tel homme, mieux valait se montrer prudent. Le prix sur sa tête en disait d’abord beaucoup, mais ce n’est qu’en l’observant de plus près qu’il était possible pour notre chasseur de primes de mieux comprendre à quel genre d’homme il avait affaire. Il l’observait donc alors que l’inconnu quittait les lieux, laissant derrière lui le messager. Certes, notre baroudeur n’avait pas pu tout saisir le sens de ce qui avait été discuté, mais les deux hommes semblaient bien être au courant du prix sur la tête de l’inconnu et de la possibilité d’un chasseur dans la cité alors qu’ils discutaient. Même si ce n’était pas le cas, il s’agissait toujours d’une sage assomption. Les hommes recherchés le savent généralement qu’ils ont un prix sur leur tête… ils savent aussi qu’à tout moment des hommes tels que notre baroudeur vont venir pour ce prix.

C’était donc pour cette raison que notre baroudeur le laissa sortir de l’auberge, pour cette même raison qu’il avait attendu d’avoir terminé son rafraichissement avant même de se lever à son tour. Cependant, la porte n’est pas où il s’était dirigé, non… l’homme à la cape rouge l’attendait et mieux valait éviter les ennuies si possible. Avec un peu de chance, sa chambre allait avoir une fenêtre suffisamment large afin qu’il puisse se faufiler à l’extérieur. Se dressant il s’approchant de l’hôtesse, un léger sourire s’afficha aux lèvres de notre rustre alors qu’il demanda une fois de plus de quelle chambre il s’agissait exactement avant de se diriger vers celle-ci. Il fit craquer délibérément les marches sous ses bottes, démontrant un peu de maladresse et de fatigue. Nul besoin de démontrer à l’homme à la cape rouge qu’il était un agile félin. À l’étage, il prit un moment avant de tourner la serrure de la porte, écoutant les pas d’un homme tentant d’être discret derrière lui. Sans donner l’impression qu’il l’avait même remarqué, notre baroudeur entra dans sa chambre et de fermer la porte derrière lui avant d’observer la pièce. Une petite chambre, il ne s’agissait nullement là du grand luxe, mais cela était parfait pour y passer la nuit.

Toutefois, y passer la nuit n’était plus le plan du moment. Trouver une façon de sortir de l’établissement à l’insu de l’homme qui semblait monter la garde était sa priorité avant que sa cible ne disparaisse dans la nuit. Heureusement pour notre baroudeur, une petite fenêtre suffisamment large afin qu’il puisse sortir se trouver sur les lieux. Il verrouilla donc la porte derrière lui avant de s’approcher de la fenêtre. Notre protagoniste jeta un coup d’œil rapide sur l’allée avant d’ouvrir la fenêtre et regarder un peu plus attentivement les environs. Sous la pénombre il observait les détails de l’allée avant de s’y aventurer. D’un geste agile il sorti par l’ouverture avant de sauter sur une caisse à proximité. Tel un agile félin, notre baroudeur fit très peu de bruit avant de s’aventurer sur le pavé. Approchant la sortie de l’allée, il tenta de trouver la direction dans laquelle son gibier s’était aventuré. De toute évidence, cet homme possédait des ressources, il avait fait de cette cité son petit carré de sable personnel, Cet homme possédait des yeux à plusieurs endroits, mais le gibier n’était pas le seul à posséder des yeux supplémentaire. Les cieux avaient toujours été l’ami de notre baroudeur, là-haut Airut veillait sur le monde pour lui, il voyait à travers les yeux de l’animal, mais celui-ci n’était pas dans les environs en ce moment. Certes, notre baroudeur pouvait établir un lien avec n’importe quel animal, ou presque, mais il possédait une plus grande symbiose avec le faucon.

Puisqu’il n’y avait aucun signe de l’oiseau dans les cieux, notre rustre avait donc fait le choix de se fier à son instinct et de suivre les traces qu’il pouvait voir. Tout gibier, aussi prudent qu’il pouvait être, laissait des traces derrière eux de leur passage. À proximité de l’intersection, dans la pénombre notre baroudeur observa au loin une ombre qui semblait désirer s’éclipser. Il avait la possibilité de la suivre directement, mais cela exposerait notre baroudeur aux regards indiscrets. Un regard rapide sur son environnement, il cherchait une façon rapide et efficace de se rendre à lui sans être aperçu. Il n’y avait aucun signe d’une autre âme dans les rues… mais cela le chat errant allait le confirmer. Un regard s’échangea alors entre l’animal et notre baroudeur, rien qui ne dura plus d’une ou deux seconde, cela était suffisant pour notre rustre de confirmer le visage de l’homme ainsi que celui de tout autre être que l’animal a pu croiser depuis les dernières minutes. Il était maintenant venu le moment pour notre protagoniste de s’approcher telle une ombre dans la nuit, il se déplaçait en direction de son gibier… le traquait, tentait de l’apporter là où il aurait l’avantage.
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeDim 26 Oct - 22:49

L'air a l'extérieur était fraîche mais agréable, Elle caressait la nuque du géant, laissant une bonne sensation de vie alors que les nuages suivaient le rythme du vent. Cette tranquillité était rare pour le grand et vieux guerrier qui avait passé sa vie a se battre, tuer, défendre ou dédier le reste de son temps a la forge, son art qu'il chérissait comme un bien précieux. Chaque armes, armures ou simple outils sont imprégner du coeur au travail de Marcus, chaque coup de marteau qu'il donne sur une pièce de métal rougeoyant porte la passion et le dévouement d'un artisan aimant ce qu'il fait. Chaque arme qu'il porte, pièces d'armures, bijoux ou pièce métallique a été travailler par lui même.
Ayant reçu un pouvoir innée l'homme est capable de modifier les métaux a sa guise sans le besoin de le chauffer, le simple fait de le tenir dans ses mains, il peut lui donner la forme souhaité par sa simple pensé, lui évitant de perdre son temps a chauffer le métal pour le modeler, lui sauvant énormément de temps, ayant simplement a le chauffer pour renforcer la dureté d'une lame ou d'une armure. Sa principale marque de commerce pour sa forge est une plume entouré d'une lame en demi lune, gravé a la base d'une lame ou sur le haut d'une armure ou derrière le casque par exemple. Mais malheureusement il avait calmé son travail du métal, pour se concentré sur un projet... Une idée.
Quelque chose qu'il avait imaginé après la maladie de pierre qui avait failli le tuer et qui avait mit Isthéria sans dessus dessous. L'heure était venu pour Marcus de lâcher son marteau, d'utilisé ses connaissance et de les transmettre mais pour sa, il lui fallait du monde et se soir il en avait une sous la main.

Le colosse se déplaça rapidement pour quitter l'entré de l'auberge mais sa marche avait chuté pour marcher avec lenteur, souhaitait laisser le vent caresser sa peau et le réveiller entièrement. Le guerrier regarda légèrement sur sa gauche, une paire de yeux dorée apparu dans l'obscurité et semblait suivre le colosse, les deux pupilles bien rivé sur lui. Il savait qu'il était surveillé, surement suivi mais pour être franc, Marcus avait un don comme un défaut, de toujours s'exposer au danger tête première.  Mais refusant de se cacher, il souhaitait toujours affronter ses problème de face sans aucune crainte, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Sa grande cape écarlate battait au vent, laissant un léger son sur la direction qu'il avait choisi dans les grandes rues sombres de la ville frontière. Prenant place devant une étalage vide, le guerrier sortie son glaive, plaçant la pointe contre la pièce de bois qui semblerait il, vendre de légumes dans la journée. Faisant tournée le glaive sur lui même, Marcus fixa l'obscurité, laissant ses deux pupilles d'un bleu acier rayonnant surnaturellement dans l'obscurité, fixant un point.

Certain reconnaissait le colosse par la couleur étrange de ses yeux. Lorsqu'il porte son casque, la première chose frappante est l'éclat lumineux de ses yeux, son regard perçant, silencieux mais sage. L'expérience militaire de nombreuse années, mélangé a des années de combats et de perfections d’artisanat avait marqué son visage, aussi bien que les expressions qu'il abordait lorsqu'il parlait avec quelqu'un. Souvent était le franc sourire amical qu'il avait lorsqu'il discutait avec une personne agréable, un confrère forgeron ou un jeune garçon qui venait souvent le voir a Dalma, impressionner par le tour de bras du forgeron ou par sa grande barbe sombre qui lentement avec le temps se mêlait de long filet gris ainsi la même chose se produisait avec ses cheveux. Long et autrefois complètement noir, rabattu derrière son crane, perdait sa noirceur pour accueillir lentement le gris de l'âge. Il savait qu'un jours proche, son âme s'envolerait vers l'autre monde comme tu ceux qui l'on rejoins que se soit de son côté ou du côté ennemis, tout le monde passait ce chemin un jour ou l'autre mais pour le pauvre guerrier, le temps commençait a lui manquer.

-Une idée... Rien de plus qu'une idée folle.

Il se parlait maintenant tout seul mais, au fond de lui il savait qu'il n'était pas seul et qu’excepté cette pair de yeux dorée, ce cachait quelqu'un d'autre, il devenait vieux mais pas fou pour autant.
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeMar 4 Nov - 3:05

Il y existe depuis toujours cette crainte des ténèbres, de ce qui se cache dans l’ombre du monde. Vous savez sans doute déjà ressenti cette présence que l’on sent derrière nous, mais que lorsqu’on retourne il n’y a aucune âme à découvrir. Certains se disant brave vous dirons sans doute que vous ne devez point craindre l’obscurité, que tout cela n’est que le fruit de votre imagination. Peut-être qu’ils disent vrais, ces braves gens, et vous avez bien envie de les croire, de vous dire que ce bruit derrière vous n’est sans doute que le souffle du vent qui tente de vous jouer une mauvaise blague, que cette ombre dansante n’est que la danse des astres célestes qui s’amusent avec vous. Mais si vos peurs étaient justifiées ? Et si dans l’ombre il y existait une présence, un regard posé sur vous que feriez-vous ? Êtes-vous l’une des braves personne ce de monde capable d’affronter les ténèbres, n’ayant point froid aux yeux face aux dangers inconnus ? Seriez-vous capable de faire face à cette ombre sous la pénombre ? Ou peut-être allez-vous tenter de l’interpeller… de raisonner avec cette ombre. Il y a toujours la possibilité de quitter les lieux, de délaisser les ténèbres et de chercher refuge auprès de la lumière… là est sans doute ce qui a de plus naturel, de plus primitif en nous.

Cette peur est justifiable, car dans les ténèbres il y a des terreurs… des ombres dansantes. Sous le voile de la nuit, dansant sous la pénombre, notre ombre blanche est devenue cette terreur, ce pas qui vous semble aussi prêt que votre propre ombre, mais dont vous n’arrivez point à voir le pied. Il traque son gibier, tel un chasseur, tel un oiseau de proie. Ayant fait parcourus une si longue route, ayant que connu durant ce trajet un repos presqu’absent, il ne s’était certes pas attendu à ce que l’endroit où il avait choisi de mettre le pied pour la nuit allait être le terrier de son gibier. Il avait su l’observer, l’analyser… tenter de mieux comprendre la façon de fonctionner de l’inconnu dont la tête possédait un prix. Jouer les héros cherchant la gloire, être le brave homme criant sur les toits qu’il est là au nom d’un tel ou de la justice, cela n’est point le genre de baroudeur. Non… bien sûr que non, il est une ombre blanche parmi les ténèbres. Il n’est pas un justicier… loin de là son idéologie. Il chasse les gibiers que peu de gens osent chasser… il chasse la bête la plus dangereuse, la plus fourbe de ce monde, Le dangereux gibier de cette nuit est un homme dont la réputation semble se forger avec les morts qu’il laisse derrière lui. Quel sont les motivations de cet inconnu ? Cela notre protagoniste les ignore. De plus, discuter des idéologies, des justifications des êtres qu’il traque aux quatre coins du monde n’est point un sujet qui l’intéresse.

Alors si vous vous demandez si notre baroudeur de souciait des motivations de l’homme à la cape pourpre, vous savez maintenant que la réponse est non. Il n’est qu’une tête à prix… le prochain homme qui devra faire face à la dite justice. Cet homme, il est là, notre rustre pouvait le voir à travers le regard d’un agile félin. Le regard de l’animal s’était posé sur l’inconnu, les prunelles dorées du chat brillait sous les quelques rayons lunaires. Les prunelles fixés sur l’homme, il l’observait, l’analysait tout en demeurant le plus naturel possible. Devant son regard se dressait le colosse, le genre d’homme qui ne semblait point craindre la présence habitant les ténèbres… le genre d’homme qui en avait possible fait du voile de la nuit une amie. À quoi pensait-il ? Que connaissait-il à propos de notre baroudeur, de notre chasseur de primes ? De toute évidence, cet homme s’avait que sa tête posséder une certaine valeur, qu’elle équivalait une bourse relativement lourde. Il savait sans aucun doute que notre rustre l’avait suivis jusqu’à ici… que l’homme qui été demeuré derrière n’avait point su empêcher l’ombre blanche de se glisser sous le masque de la nuit.

À travers le regard du félin, le colosse donnait presque l’impression d’avoir attendu ce moment depuis de nombreuses lunes. Était-ce là une hypothèse plausible ? Ce contrat, avait-il été mis sur le chemin de notre baroudeur pour une raison qu’il ne connaissait point ? S’il ne s’agissait pas du fruit du hasard, qui était donc le marionnettiste derrière ce moment ? Était-ce l’homme qu’il traquait, ou une tout autre âme ? Cela n’aurait rien d’étonnant pour être tout à fait franc, des hommes tels que notre cher protagoniste possède de nombreux ennemies. Bien qu’il cherche à demeurer anonyme, il est bien conscient que les ténèbres possèdent de nombreux yeux, de nombreuses oreilles et de nombreuses langues observant les moindres mouvements de toute créature possédant un pouls! Tout être croyant être en mesure de vivre éternellement dans le secret est un homme se faisant des illusions. Parfois, la mort même n’arrive pas à garder sa langue dans sa bouche. Alors que cet homme de ce dire que cet homme devant le regard doré du félin attendait que notre protagoniste sorte de l’ombre n’était pas une hypothèse complètement folle venant d’un homme paranoïaque.

Cependant, peu importe si c’était le cas ou non, notre ombre blanche ne pouvait demeurer ainsi à regarder cet inconnu à travers le regard du félin. Cela allait finir par lui demander beaucoup trop de son essence… cela allait finir par l’épuiser. Il devait conserver le maximum d’énergie afin d’affronter le colosse. Une chose était certaine, il ne possédait aucune chance dans un combat direct, il devait mettre le plus de chance de ce côté. Un terrain ouvert, tout comme l’endroit où l’attendait son gibier n’était pas l’idéal. Non, une petite allée où l’agilité de notre protagoniste allait être un avantage face au titan qu’il devait affronter. La force brute n’était point la façon de gagner ce combat… s’il devait jouer de façon un peu fourbe, qu’il est soi ainsi. Délaissant donc la bête, notre protagoniste repris la route, se glissant sous les ténèbres et jouant avec les ombres afin de se faufiler un peu plus près… toujours un peu plus près.

Son pas léger, les bottes de celui-ci émettait que très peu de bruit sur le pavé de la cité. Plus qu’une rue… il n’avait qu’à tourner un coin afin d’y faire face, mais un homme sage n’affront pas un tel titan sans avoir songé à une approche un peu plus astucieuse. Cette cité possédait de nombreuses allées sombres et non loin du colosse, non loin de l’endroit ouvert ou celui-ci attendait patiemment la visite de notre rustre glaive à la main, se trouvait une allée. N’ayant point repérer d’autres ennemies potentiels, notre protagoniste s’y était alors aventurer, s’approchant alors de la lumière. Entre les ténèbres et la lueur de la nuit, sous sa capuche blanche le visage imperceptible, il observait maintenant directement son gibier… il s’agissait maintenant du moment de vérité… qui allait faire le premier pas ? Il y existait une certaine tension dans l’air, mais malgré la tempête à venir, le rythme cardiaque du chasseur demeurait calme et constant alors que son regard d’acier s’était posé sur le colosse. Allait-il venir vers lui ? S’attendait-il à ce que notre protagoniste l’approche ? Vu la position de celui-ci il était impossible pour ce très cher Áedh de traverser sans être à découvert, de s’en prendre à lui de dos. Il était évident que son gibier connaissait bien le territoire.
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeJeu 13 Nov - 5:57

Même dans la plus profonde des noirceurs ce cache un éclat de lumière. Cet éclat, c'était les yeux de la panthère. Elle fixait son maître sans cligner, suivant ses mouvements, fouettant l'air de sa grande queue, elle aussi camouflé dans l'obscurité. Elle semblait aussi attendre quelque chose, mais quoi ? Bien qu'elle suivait son maître partout, elle ne pouvait pas discerné ses intentions totalement, parfois elle suivait Marcus sans réellement comprendre ce qu'il voulait faire mais aussi, elle savait que dans l'opportunité, il allait lui trouver quelque chose a faire, une utilité dans son accompagnement aveugle. De tout manière, Marcus savait très bien que sa présence était vivifiante autant par le passé vécu avec la panthère mais dans sa capacité a savoir quoi faire pour sauver son maître une seconde fois dans un nombre incalculable de fois, se soire, elle faisait partie d'une idée, organisé par son maître encore une fois. Quand un lion se sent traqué, il ne s'échappe pas, il choisi lui même le terrain et le moment pour faire face a son prédateur, dans se moment, le lion s'arrange pour laisser des traces, laissant le prédateur croire dans son espoir d'avoir un avantage sur sa proie mais ce qu'il ignore, c'est que le lion choisi de le laisser avancer jusqu’à lui.

Le glaive toujours dans sa main, l’encapuchonné avait toujours le regard porté vers le chemin par ou il était venu. Il faisait tourné la pointe de l'épée dans le bois de l'étalage, pouvant entendre différent bruit dans les maisons avoisinante. Un père qui vérifiait si ses enfants dormaient tranquille et en sécurité, un enfant qui souhaitait sans doute prendre de l'eau au milieu de la nuit par ses petits pas sur la pierre et le bruit de l'eau dans un gobelet en grès et les débats bruyant entre deux amants dans l'étage près de lui. Tout les son qui l'entourait pouvaient cacher celle du prédateur, sa c'était bien évident. Mais une chose est sur, le bruit différencie alors que ceux qui l'entour son étouffer par la pierre et les poutres de bois, tandis que celui du prédateur était a l'air libre sous un vaste espace.
Ayant sentit l'air couper durant quelques instant, la forme de l'assassin avait bloquer le courant d'air qui passait droit dans la ruelle mais lorsqu'il avait emprunté une branche de la ruel, cette même air était revenu se heurté jusqu’à Marcus, révélant ainsi ou se situait a peu-près l'ombre blanche.

-Je vois, tu choisi une voie suspendu... Attrape moi maintenant.

Connaissant les rues qui entouraient sont auberge, Marcus avait compris ce que voulait faire l'ombre qui le poursuivait, le cul de sac qu'était la ruelle emprunté ne pouvait laisser croire a une escalade jusqu'au toit pour mieux surprendre le colosse, astucieux, mais un seul détail avait trahis son idée. Le vent. Rangeant son arme, Marcus leva les yeux vers le ciel, laissant que deux prunelles d'un bleu acier s'illuminé dans le visage obscure sous la grande capuche.

Sans rien dire, le colosse se retourna sèchement dans un sprinte, passant par le chemin ou il était venu, forçant ainsi l'assassin a se retourné et trouver un autre moins pour ne pas perdre de vue le colosse qui malgré sa largeur et grandeur, pouvait disparaître en quelques instant dans l'ombre. Il poursuivit sa course sur quelques mètres, revenant a l'intersection de l'auberge. Il était sur son territoire, il connaissait chaque chemin, chaque embranchement et surtout chaque passage idéale pour surgir sur d'autre. Ce fut dans une rue transversal que le guerrier continua sa course, ne voulant pas distancer son poursuivant, simplement le mélanger et s'amuser avec lui pour le forcer a se montrer et ainsi lui faire abandonner toute tentative discrète pour l'approcher et le frapper. Après tout, il y avait aucun honneur a frapper un homme de dos sans pouvoir entendre le choc de l'acier et percevoir les étincelles d'un combat.

De son côté la panthère, silencieuse et discrète dans l'obscurité avançait a pas léger. Elle pouvait sentir l'odeur étrange qui semblait suivre son maître et a son tour, allait chercher et trouver celui qui voulait s'en prendre a son maître.
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeJeu 20 Nov - 5:07

Le silence et les ténèbres régnaient sur les rues sombres de Tyrhénium. Ayant traqué le gibier jusqu’à la cité, notre protagoniste semblait maintenant jouer au chat et à la souris avec celui-ci. Il l’avait suivis jusque dans les ruelles mal éclairé de la cité, il s’était laisser couvrir par la pénombre, s’exposant que légèrement dans la lumière ambiante de la nuit. Cependant, malgré les apparences, la même question revenait encore : Qui chassait qui ? Qui était le prédateur ? Qui était le gibier ? En principe notre chasseur de primes était le chasseur dans le scénario actuel, mais les apparences sont parfois trompeuses. L’homme qu’il avait su traquer jusqu’ici semblait être bien au courant de la présence de notre protagoniste. Il était fort probable que les rumeurs de la venue de l’ombre blanche dans la cité ait su trouver leur chemin jusqu’à son oreille avant même que celle-ci pose le pied en ce lieu. Mais est-ce que l’information qu’il possédait que potentiellement faisait en sorte que les rôles étaient inversés ? Était-ce possible que le dit gibier était en réalité un loup sous la peau d’un mouton ? Notre baroudeur n’aurait su quoi dire à ce sujet, mais une chose était certaine, il n’allait pas sauter dans le piège si facilement! Il calculait ses prochain mouvement, observaient les réactions de l’antagoniste face aux déplacements de notre protagoniste, tentant de demeurer au ou deux pas toujours en avant de celui-ci. Il ne s’agissait pas d’une chose facile… il s’agissait là d’un gibier éduqué, un gibier qui était nettement plus familier avec le territoire actuel. De plus, selon les observations antérieures celui-ci n’était pas seul en ce lieu. Non seulement semblait-il posséder quelques alliés, mais il avait su remarquer la présence d’un puissant félin rôdant dans les rues.

L’imposante panthère était certes discrète… du moins aussi discrète que pouvait être un tel animal en un milieu urbain. Il s’agissait là d’un dangereux et agile prédateur dont l’ombre blanche devait se méfier, voir même éviter à tout prix. Heureusement, jusqu’à présent la bête ne semblait point avoir portée attention à notre baroudeur, s’intéressant tout simplement au Goliath. L’intérêt que semblait posséder l’animal n’était point celui-ci d’un prédateur face à son gibier… non… ce qui indiquait une possible familiarité, un duo. Comment éviter cette créature tout en approchant la cible ? Il s’agissait là d’une grande question, mais il ne s’agissait pas nécessairement d’une chose sur laquelle il pouvait pondérer indéfiniment. Il devait réfléchir et rapidement et agir au rythme des pensés si ce n’est pas plus rapidement selon le moment. Suivre son instinct était parfois nécessaire dans certaines situation, mais là, la logique et la prudence était de mise.

Son regard d’acier posé sur la cible, le rythme cardiaque du chasseur de primes demeurait calme et constant malgré la tension qui montait. Demeurant certes immobile durant un certain moment, en un battement de cils celui-ci était prêt à disparaitre de la lueur et replonger dans les ténèbres. Cependant, c’est en un battement de cils que son gibier pris la décision de faire le premier pas. Sans avertissement celui-ci mis les voiles, quittant les lieux le plus rapidement possible. Il ne s’agissait pas là d’un geste irrationnel, dicté par la peur de notre protagoniste… non ce gibier était bien plus malin. Il cherchait à surprendre notre chasseur, à faire en sorte qu’il ne puisse parvenir à se déplacer dans l’ombre et l’exposer à la lumière… bien joué… bien joué. Oui, il ne pouvait point ce permettre de perdre celui-ci de vu pour bien longtemps et il devait donc ce mettre en chasse. Traversant le rue rapidement, il s’était alors lancé à la poursuite de celui-ci tout en tentant de demeurer dans les ténèbres, là où l’avantage était le sien.

Toutefois, le malin gibier semblait que trop bien connaitre les rues, évident les ruelles, préférant les allées principales afin d’éviter les coins sombre où notre protagoniste aurait pu se cacher. Après un certain moment, l’ombre blanche réalisa qu’il était possible que le gibier ne tentait pas de le distancer, mais simplement de le déboussoler. L’équilibre sur le terrain de chasse était toujours un avantage, être conscient de son environnement est primordial lors des mauvaises situations et cela l’homme qu’il poursuivait le savait très bien. La route qu’il avait entreprit n’était pas choisi au hasard… non elle possédait son utilité. Une tactique qui semblait en premier lieu bien fonctionner, forçant notre baroudeur à s’arrêter durant un instant et reprendre l’équilibre. À une intersection, celui-ci lança un regard circulaire sur la rue qui semblait être vide de toute âme. Nul signe du gibier à l’horizon, ne l’avait-il perdu ? Il se mit donc à écouter son environnement, à tenter de remarquer le moindre bruit qui était hors du commun, le moindre indice… à sentir les parfums ambiant, distinctif. Il n’était pas bien loin… il pouvait le sentir. Celui-ci chercher à affronter le chasseur un peu plus directement, mais avant il devait déséquilibrer notre protagoniste, faire en sorte que la balance pèse de son côté.

Se repliant alors vers l’ombre, notre baroudeur ce mis à réfléchir un peu tout en s’assurant que dans l’obscurité le dangereux félin de l’attendait pas. Être si près du sol n’était sans doute pas à son avantage… les toits était plus sécuritaire, mais pas sans leur grand nombre de risque. Néanmoins… l’avantage et la sécurité était bien plus que le risque. Faisant donc preuve d’agilité, il grimpa le long d’une des résidences à proximité, puis une fois sur le toit, il fit le choix de s’accroupir. D’ici il pouvait voir un peu plus loin…, mais il pouvait tout aussi être plus facilement vu selon l’angle. Voyant alors Airut dans les cieux, notre chasseur se servit de son affinité afin de tenter de repérer à nouveau le gibier. À travers le regard de l’oiseau, il sut trouver celui-ci à proximité. Le voilà à l’intersection de l’auberge...un retour sur ses pas, vers son terrier. Il savait où l’homme était, mais ignorait l’endroit où le félin s’était retrouvé… si celui-ci avait traqué notre baroudeur ou avait simplement abandonné cette idée. Ne préférant ne pas prendre de chance, notre rustre évita donc le sol se déplaçant de toit en toi jusqu’à ce qu’il lui était impossible de progresser de cette façon. De retour à la case départ, du haut d’un toit son regard s’était à nouveau poser sur son gibier. De toute évidence, une approche discrète n’était pas possible vu la position de celui-ci et avec la connaissance que la panthère était possible de tapis à proximité. S’il devait l’affronter directement, ce serait avec son agilité qu’il allait devoir le vaincre.
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeDim 11 Jan - 17:34

Dans l'obscurité de la rue, le forgeron avait littéralement changé de cap. Jouant avec l'invité surprise, il se jouait de lui en tournant en rond mais aussi, prenant des chemins qui revenaient sur ses pas pour le mélanger et le déboussoler dans un endroit qui était siens. Il avait acheté cet auberge, il avait tâter le territoire et l'avait modeler de ses mains. D'une poigne de fer il avait transformer ce quoi lugubre en une zone paisible et agréable ou se promener la nuit et profiter de la fraîcheur du vent de la ville frontalière était aussi relaxant que se frayer un chemin dans la marée vivante qu'était les voyageurs et habitant qui sortait le jour pour leurs course.
Marcus était désormais vus non seulement comme une forgeron mais désormais comme le propriétaire de cet auberge, qu'il prenait grand soin de garder sous contrôle pour le plaisir de ses clients mais aussi assuré un endroit calme et sécuritaire dans ce temps troublé par la mort et le chaos. Cet havre de paix avait été long et coûteux a crée, mais pour un homme déterminé qui ne recule devant rien pour réussir, rien n'est impossible. Même si le sang a du être versé pour obtenir ce petit paradis.
Certe il restait toujours de vieux rabougris qui abusait toujours de l'alcool et qui devait être parfois sortie a coup de pied pour les propos déplacés ou leurs mains un peu trop baladeuse mais de retour a la normal, ils venait toujours donner leurs excuses et comme a chaque fois, l'homme d'acier acceptait les excuses, laissant une chance encore et encore a ceux qui cherchaient a boire pour oublié, lui rappelant lui dans son passé alors que l'alcool était plus important que sa propre santé. Ce temps-la était terminé pour notre Chef de guerre qui avait maintenant prit sa vie complètement en main.

Le colosse qui maintenant avait repris un rythme de marche normal, pouvait sentir son coeur rebondir contre son torse couvert de sa cape. L'âge frappait plus qu'elle ne le voulais et le guerrier n'était plus aussi en forme qu'il ne l'était dans sa jeunesse. Les nombreuses blessures ou trauma reçu au cours de sa vie l'avait affaiblie considérablement, réduisant ses capacité sous un seuil que la plus part des personnes de son âge ne pouvaient empêcher.
Mais le vieil homme ne se rendait jamais. Même blesser il préférerait avoir son arme en main et mourir en donnant un dernier coup que d'attendre le coup fatal la tête basse et a genoux. Non, même acculé a un mur, un lion a toujours ses griffes et ses crocs et n'hésite pas a mordre et lacérer jusqu’à rendre son dernier souffle.

La main couvert de lanière de cuire du guerrier plongea lentement sous sa cape pour en sortir un masque d'acier. Couvrant tout le visage de notre guerrier, la plaque de métal protectrice laissait que deux ouvertures pour les yeux, laissant deux larmes en pierre noirs descendre le long des yeux. L'acier recouvert de gravure laisse penser a un moine par la longue capuche noir et la cape brune collé a son large corps.
Loin d'être un homme religieux, notre guerrier utilisait avant ce masque pour forger mais aujourd'hui la protection est plus utilisé en combat ou pour se déplacer dans l'anonymat, modelant le métal comme souhaitez pour lui donner la forme voulu. Une fois sur son visage, l'homme plaça son index au niveau de la bouche, glissant le bout de son doigt pour crée une ouverture ressemblant a une bouche sur le masque pour ensuite sortir une longue pipe en pierre et allumer celle-ci sans peur d'être remarquer ou vue par le chasseur a ses trousses.
Prenant quelques bouffé, le guerrier marcha lentement devant lui, s'éloignant maintenant de l'auberge par une ruelle intermédiaire mais bien dégagé. Laissant l'air sortir par la fine bouche du masque, le guerrier continua sa marche jusqu’à une lanterne suspendu, s'adossant au poteau de bois tout en vidant sa pipe pour la ranger, sachant que son pisteur a ses trousses allait arriver d'ici peu, Marcus n'allait pas pouvoir le fuir bien longtemps mais en terrain dégager il allait pouvoir au moins avoir un peu de mouvement si la rencontre finissait mal.
Il savait qu'un moment ou l'autre il allait devoir faire face a cet homme, il ne pouvait pas le fuir éternellement. En faite il ne fuyait pas, il amusait le fauve, ne souhaitant pas lui offrir sa prise aussi facilement soit il avait déjà fait le point sur le fait que Marcus était soi un lâche ou qu'il soit lui aussi un prédateur.
Mais le guerrier doutait énormément que son traqueur pense a la première option. Pour avoir côtoyer des chasseurs du genre de l'invité en blanc, Marcus savait très bien que se faire une opinion rapidement sans vraiment connaitre la proie était une grave erreur qui coûtait la vie au jeune chasseur de prime ou assassin qui se croyaient au dessus de tout.

Dans la pénombre total, la panthère avançait avec grâce, scrutant chaque recoins de son regard doré perçant, chassant de ses pupilles le moindre mouvement . De son pelage lisse et noir, la bête longea le long des ruelles dans son camouflage naturel tout en suivant de loin l'étrange rencontre qui se passe entre le colosse guerrier et le rustre venu d'ailleur. La pauvre bête ne voulait pas intervenir pour ne pas déranger son maître mais aussi par ordre de celui-ci. Condamner a rester comme spectatrice, la bête de la nuit continua de suivre la poursuite de loin.
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeLun 26 Jan - 2:12

C’est sous les ténèbres qu’une danse mortelle allait s’effectuer. Son visage imperceptible à la pénombre, sous la lumière de la lune, il était possible de voir le souffle chaud du chasseur de primes alors qu’il s’était arrêté durant un instant. Il savait que plus il allait progresser, plus chaque pas devait être calculé. Une mauvaise décision pouvait non seulement signifier la perte du gibier qu’il avait traqué, mais aussi le début de la fin. Un seul faux pas, allé à gauche alors qu’il aurait dû aller à droite, reculé alors qu’il aurait dû avancer… oui plus il se rapprochait de la cible, plus chaque décision n’allait être importante. Avec son gibier, il avait dansé à travers les rues de la cité, ils avaient joués au chat et à la souris, tous les deux sachant qu’il n’y avait qu’une seule fin possible à ce jeu. Il n’y allait avoir qu’un seul vainqueur. Bien entendu, l’homme que notre chasseur de primes avait traqué jusqu’ici possédait l’option de s’enfuir, de se cacher sous terre et espérer être oublié… mais l’ombre blanche n’est pas le genre d’homme à facilement oublier. Cette proie possède un trop gros prix afin d’être oublié… s’il devait le traquer jusque dans les ténèbres d’Umbriel, à travers les flammes de Lokram ou au-delà des terres et des mers… qu’il en soit ainsi.

Si les déplacements de notre chasseur montraient son expérience… le parcours qu’avait entrepris la proie en faisait tout autant. Il ne s’attendait pas à une cible facile… il aurait peut-être même été préférable de s’en prendre à ce dernier sous le toit de l’auberge. Ici, à l’extérieur, il y avait tant d’éléments inconnus… tant de possibilité. Afin de comprendre les possibles obstacles qu’il pouvait rencontré lors d’un avenir prochain il fallait d’abord connaitre à qui il avait affaire. Il s’agissait visible d’un homme d’expérience… un ancien soldat peut-être. Puis, il avait les connexions, il était évident que celui-ci en possédait plus d’une sur le territoire et notre ombre blanche devait se compter chanceux de ne pas avoir fait face à l’une d’eux. Ou peut-être que leur absence était en soi ce qui annonçait l’adversité à venir. Étaient-ils là ? Attendaient-ils dans l’ombre pour un premier pas de notre chasseur de primes ? Il pouvait facilement marcher directement dans un piège, ne croyez pas qu’il est un abruti n’ayant pas précédemment pensé à cette possibilité! Est-ce que la connaissance d’une pièce potentielle allait le faire reculer ? Non, bien sûr que non. Est-ce qu’il allait se montrer un peu plus prudent? Un homme ne peut qu’éviter le risque jusqu’à un certain point avant de cesser d’être vivant.

Le regard azure posés sur le monde monochrome, il voyait la silhouette de son gibier s’avancer, l’attendre. Dans l’air il était possible d’y sentir la tension! Le silence, on ne pouvait rien entendre… sauf le silence même. Un instant avant la tempête qui allait s’annoncer. L’espace d’une seconde sembla être une éternité alors que le rythme cardiaque de l’ombre blanche se régularisait. L’espace d’une seconde… et un premier bond en avant ! Le pas rapide et léger, il parcourait les toits sous la lune avant de bondir vers son gibier. La lune derrière notre protagoniste, l’ombre de celui-ci s’était alors dessiner sur le sol alors que son être semblait être suspendu dans l’air. Suivant ce moment, un nuage alla masquer la lune, offrant à la nuit les ténèbres… offrant à l’ombre son domaine. Étant sur le point de tomber sur son gibier tel le faucon attrape la souris des champs, le chasseur dégaina sa dague. D’un mouvement fluide et circulaire, la lame fit un demi-cercle devant le regard du gibier. Le mouvement aussi tôt terminé, les pieds à peine posé sur le sol humide, il fit un pas en avant afin de tenter une seconde attaque. Son adversaire avait cependant réussi à éviter l’attaque… poussant alors notre protagoniste à prendre une pose un peu plus défensive, s’attendant à une réplique rapide du colosse.

Sous le capuchon blanc et à travers les ténèbres, il pouvait maintenant croiser le regard avec son gibier pour la première fois. Il pouvait maintenant véritablement connaitre l’homme qu’il allait affronter…
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeVen 30 Jan - 10:09

[center]La nuit devenu fraîche, la fumé de la pipe en bois était perceptible telle les pupilles d'un chat qui reflétait la lueur de la lune. La pierre sous ses pieds recouverte d'une légère givre, les traces de pas étaient désormais visible faiblement. Les nuits devenaient de plus en plus froide plus le temps passait et il fallait bientôt se préparer a un hiver rigoureux. Même les habitations aux tours c'étaient préparer et avaient fermés certaines de leurs fenêtres pour l'hiver, d'autres étaient plus préparés d'autres non. Le gout de l'herbe dans le petit instrument de bois était forte mais relaxante. La fumé qui envahissait la bouche du colosse lui piquait immédiatement la langue et l'intérieur des joues mais, une fois avaler elle perdait toute agressivité dans le corps de celui qui la fumait. Rien d'illégal pour l'aubergiste, lui qui était désormais un homme de droiture, qui avait abandonner l'alcool et ses réactions violente. Il ne pouvait se permettre d'acheter quoi que se soit d'illégal, si seulement le peuple qui le voyait sous un brave guerrier brandissant une magnifique épée a deux mains en acier, rayonnant de mille flammes avec son armure semblable savaient qu'il était le commandant en chef de la nouvelle unité assassine et d'infiltration, il était certain qu'il serait vue avec moins de de ''rayons solaires'' que les enfants disent quand ils le voient entré en ville avec ses gardes du corps.
Plus nombreux que ses Dolofonos, sa divisions de Sans-Visages a été monté avec un succès monstre aux prix d'argent et de ''contacts''. Ils se situaient partout, dissimulé dans différent emplois ou endroits, ils étaient des agents dormant travaillant dans le secret le plus totales pour le peuple.

Pris dans ses songes, le colosse était revenu a lui par le gout brûlé qu'avait pris l'herbe dans sa pipe. Serte délicieuse et relaxante, celle-ci avait comme toutes autres herbes a fumé, une limite. Vidant le petit récipient en bois, l'homme avait rangé l'objet pour ensuite fixé le sol, pouvant observer le passage des nuages devant la lune argenté qui laissait ses traces sur le sol givré en pierre. Mais l'attention du colosse fut attiré par une ombre plus vif et difforme qui venait de s'ajouter a la clarté de la lune. N'importe qui a la place du chef de guerre aurait compris ce qui se passait. Un homme venait tout juste de se jeter du toit au dessus de lui, dans une intention loin d'être amical. En se fiant a la trajectoire ou allait atterrir l'agresseur, Marcus tourna sur lui même en reculant vers sa gauche. C'est a se moment qu'une lame en métal passa tout près de son visage, éclairé par les fin rayon re-découvert par le passage court d'un nuage sur la lune, déduit que l'homme qui le suivait souhaitait et voulait sa mort. Reculant encore de quelque pas, Marcus toujours encapuchonné, fixa l'assassin dans les yeux, sa barbe sombre qui jumelait bien avec l'obscurité de sa capuche c'était légèrement recouverte de givre par la condensation faite par la respiration du guerrier. Celui-ci ne bougea pas, fixant toujours l'assassin dans les yeux les mains vides et en visuel.

-Je vois que tu es comme les autres assassins. Tu ne cherche pas a fixer ou discuté avec ta cible, tout ce qui semble compté ces l'argent. N'a tu pas de passion pour ton métier ?

Marcus parlais d'autres assassins. Car Aedh n'était pas le premier envoyé pour tenter de tuer Marcus. Les Cavaliers de Sharna avaient mis le prix fort sur la tête de Marcus suite a la libération de nombreux esclaves qu'ils avaient achetés pour les arènes clandestines. Pour Marcus personnes ne devraient vivre enchaînés, pour lui nous avons le choix de notre destiné, pas les autres. Parmi les personnes libérer, certain n'avaient pas de maisons ou de famille alors ils ont offert leurs soif de sang ou leurs arts du combat au chef de guerre. Tandis que les autres ont souhaitez revoir leurs familles et saisir la deuxième chance offert par l'homme intrépide qui se nommait L'homme Brisé.
C'est maintenant que Marcus reconnu l'inconnu entré dans l'auberge un peu après l'altercation avec le pervers saoul qui avait besoin d'apprendre les bonnes manière. Si l'assassin avait eux la petite pensé de tenter d'attaquer Marcus dans l'auberge, il le trouva chanceux de ne pas l'avoir tenté car ses hommes dans l'établissement n'auraient sans doute pas eux la même bonté ou négligence que leurs chef. Il allait tenter de savoir qui était cet homme et la raison pourquoi il voulait trancher la gorge d'un brave homme qui ne souhaite bâtir quelque chose de solide pour le peuple d'Isthéria.

-Je vois que tu n'a qu'une dague, je vais jouer a ton niveau, je ne souhaite pas que cela ne finisse rapidement.

La main rugueuse du guerrier forgeron plongea lentement dans sa cape pour y saisir le doux manche en bois d'Acajou du glaive attaché a sa hanche. La longue lame a double tranchant surgie a la lueur de la lune avec un teint bleuté aussi magnifique que effrayant. Peu importe l'arme que Marcus choisi de porter, il s'assure que celle-ci soit aussi belle que efficace. Cela permet d'ainsi laisser une belle vue sur l'objet qui prend la vie de celui que la lame prend comme sa dans l'au-dela, la dernière vision du mourant est le visage de celui qui la tué mais aussi de la beauté de l'arme de son bourreau. Pour Marcus c'est une règle, prendre une vie est quelque chose mais la prendre avec élégance et noblesse en est une autre. Contrairement aux assassins crasseux qui exerce leurs actes pour l'argent. Étrangement, Marcus pouvait voir en le chasseur de tête devant lui un certains charisme par ses habits, il ne semblait pas semblable aux lâches a qui il l'avait jugé finalement.

Le commandant de la Force Écarlate planta d'un mouvement sec son arme dans une fente entre deux pierres dans le sol. Pour n'importe qui, ce mouvement pouvait sembler stupide, d'autres un message ou provocation. Encore pire, un moment de faiblesse car l'arme de son adversaire était coincé dans la pierre. Mais Marcus n'était pas sans défense pour autant. Lentement la lame du glaive coincé s'illumina d'un bleu anormalement magique et plus bas sur la lame, elle se scinda pour laisser une grande partie de la lame coincé dans la pierre, laissant qu'une dague dans la main du guerrier.

- Me voila a ton égale. Présentons nous avant que l'un de nous deux ne quitte se monde. Marcus Archéon, propriétaire de l'auberge ou tu a mis les pieds il y'a un moment.

Le guerrier fit une courte révérence, sans pour autant quitté du regard l'assassin.[
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeVen 6 Fév - 21:24

Le silence s’était rabattu sur la cité alors que les nuages masquaient la lueur de la lune. Une danse mortelle avait débuté, le premier pas avait déjà était fait et la sombre mélodie sur laquelle nos danseurs performait ne pouvait que prendre de plus en plus de vigueur. Sorti des ténèbres afin de faire face à son gibier, l’ombre blanche avait su faire preuve d’audace. Il aurait pu continuer à jouer au chat et à la souris… à traquer son gibier jusqu’à ce qu’il possède l’avantage sur celui-ci… cela était habituellement son genre. Il n’était pas le genre d’homme à foncer la tête baisser dans la masse, à jouer les héros, alors pourquoi avoir pris l’assaut ainsi ? Voilà une très bonne question en effet… peut-être qu’il possédait un certain respect pour l’homme qu’il avait en face de lui. Il est possible qu’il ne perçoive pas celui-ci comme étant une simple tête à prix, mais un défi de taille afin de tester ses habilités en tant que combattant. Ah si tel était le cas… il y avait un peu d’égo qui avait su mettre son grain de sel ici ! Il ne souhaitait pas le tuer… il n’était pas l’un de ses assassins, non, il chassait les têtes, les primes et de nombreuses têtes valaient plus lorsqu’elles possédaient la capacité de parler. Il y avait en ce monde une personne prête à payer un montant plutôt généreux pour la tête de l’homme qui se trouvait devant les yeux de notre rustre… cela en soi était suffisamment motivant pour prendre le risque.

Un premier coup avait été lancé et n’avait su que faire reculer l’homme qui se trouvait devant lui. Son gibier semblait presqu’avoir pris l’habitude de ce genre de situation, une simple observation de la part de l’ombre blanche, certes, mais cela ne pouvait qu’ajouter au danger à venir. Cependant… l’habitude rend souvent les gens un peu trop confortable et sûr d’eux même… et c’est lorsqu’ils sont trop sûr qu’ils ont tendance à faire des bêtises. D’ailleurs… démontrant sa confiance, celui-ci semblait être du genre à aimer bavarder ! Ah les bavards! Pourquoi les gens qu’ils chassaient aimaient tant discuter ? Bien entendu, le sujet de discussion variait selon, il y en avait quelques-uns qui reniait tout crimes, d’autres demandaient que miséricorde leur soit accordé… et puis il y avait les gens un peu plus vaniteux, confiant d’eux même… bref des gens comme l’homme qui se trouvait en face de lui! Enfin… s’il souhaitait discuter… il était courtois de répliquer, non ?

‘’T’as toujours une aussi grande gueule…?’’

D’accord, nous devons l’avouer, il ne s’agit point ici d’une politesse ! Mais que voulez-vous, ce cher personnage est bien loin d’être un homme issue de bonne famille ! Il s’agit d’un rustre… il se moque un peu de l’histoire que peut raconter l’homme qui se trouvait devant ses yeux ! En un pas de plus, le combat s’était engagé ! Une série d’attaques, d’esquives entre les deux hommes ! L’homme qu’il affrontait était nettement plus agile qu’il l’avait précédemment cru, mais l’agilité ou la force n’est rien sans l’endurance. Pour l’ombre blanche, le tout était sans effort ou presque, mais il faut dire que cette course sur les toits avaient su l’épuiser. Puis, il y avait eu le voyage jusqu’ici… il aurait sans doute été plus judicieux de sa part de prendre une soirée de repos, mais le risque de perdre la piste avait été si grand, qu’il avait préféré suivre l’homme dans les rues de la cité. Celui-ci devait calculer ses manœuvres, éviter les dépenses inutiles d’énergie, mais cela est plus facile à dire qu’à faire. Ses pas légers glissaient sur le pavé alors qu’il tentait d’apporter son gibier là où il le désirait. En un geste vif et rapide, celui-ci lança la dague vers le visage de son opposant, bien savait que celui-ci allait éviter la lame qui volait vers lui. Une distraction, tout simplement, c’est tout ce dont il avait de besoin d’une distraction afin de lui offrir l’opportunité de percer la défense de l’étranger.

Le chasseur de prime fit donc balancer son corps vers la gauche tout en se penchant, avant de balancer avec vigueur et férocité un coup sur la cuisse de celui-ci. Un instant avant l’impact de sa paume contre le muscle, le chasseur déclencha le mécanisme de sa langue secrète de son bras gauche. Une attaque risqué, mais efficace! Cela allait lui donner un avantage considérable sur son adversaire…
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeJeu 19 Fév - 13:11

L'attitude de Marcus changea subitement. Lui qui croyait faire face a un homme plus respectueux, c'était trompé, a croire qu'il ne connaissait pas le respect même pour ses ennemis, un défaut qui tiquait légèrement le chef de guerre. Car même des ennemis peuvent se respecter quel que soit le moment d'un affrontement. Soit, si l'assassin désirait être agir de façon grossière, il allait agir seul ainsi.

-Je vois, passons aux choses sérieuse.

Marcus défit l'attache de sa cape, laissant le tissu au vent, laissant qu'une broche en obsidienne resté agrippé au vêtement et pourpoint en cuire du guerrier. Cette broche... Nul personne ne savait ce qu'elle signifiait mais, pour ne jamais la lâcher ou la retirer même passer des heurs a la nettoyer et l'admirer, elle devait être un objet sentimental pour l'homme. Les rares qui connaissaient la signification de cet objet était soit très proche du chef de guerre ou mort aujourd'hui. L'objet en pierre noir représentant une serre d'aigle ouverte sur un rectangle incurvé s'illumina sous les reflets de la lune qui s'intensifiait une fois les nuages complètement disparu. La carrure du guerrier face a celle de l'assassin était différente. Cela était complètement évident mais, il ne fallait pas se fier qu'aux apparences. L'erreur typique dans un combat était de se fier sur la taille. Un colosse aux attaques lentes et puissantes qui s'épuise en frappant dans le vide ou l'exemple du bretteur vif et chétif avec ses frappes rapides mais son corps frêle.

La prise sur le cuire de la dague improvisé devenait moite, l'excitation d'un combat ce faisait ressentir sur le corps de Marcus mais aussi sur ses vieilles blessures et sur son age. La vieillesse allait affecté ses capacité mais aussi les séquelles du passé. Mais malgré son age, son expérience allait être un atout sans pour autant négligé l'inconnu devant lui. Il ne connaissait rien de lui, ni son style de combat, ni son véritable arsenal, s'il portait une simple dague elle était peut-être empoisonné qui sait. Il fallait être prudent face a l'inconnu, sans pour autant en être effrayé.
Dans une courte analyse, Marcus chercha a savoir le positionnement de son adversaire. La position de ses pieds, l'inclination de ses épaules et la position de son bassin. Le corps ne mentait jamais, surtout sur le prochain coup mais peu apprenait a le lire pour ainsi feinté son ennemis et riposté efficacement, surtout que ce n'était pas évident pour un jeune guerrier de connaitre les différente position d'attaque surtout que le positionnement de l'adversaire différenciait toujours, peut importe son expérience, il allait falloir jouer sur la défense et évité les attaques inutile et ainsi éviter les blessures inutiles.

Mais hélas le temps de réflexion semblait avoir été perçu par l'assassin devant lui car la seul chose que Marcus perçu fut l'éclat métallique de sa dague filé a grande vitesse vers son visage. Si le guerrier aurait eux quelques années en moins, il aurait sans doute évité le projectile sans encombre mais son corps n'était plus aussi souple et vif qu'avant. Dans une tentative de retournement, la dague en acier alla se planter dans l'épaule du guerrier, laissant s'échapper entre ses lèvres un grognement sourd mais qui réveilla les sens guerrières de Marcus. L'approche de l'assassin avait été perçu par le regard bleu acier du chef de guerre et les yeux de son adversaire ne mentait pas, il souhaitait frapper sa cuisse. L'hélant de l'assassin encapuchonné fut arrêté d'un seul coup par l'apparition d'un mur incurvé transparant d'une légère teinte de bleu ciel. Le choc de l'épaule de l'assassin contre le mur se déforma légèrement, le faisant reculer alors qu'il disparu lentement, laissant un colosse retiré quelque chose de son épaule ou s'écoulait un léger filet de sang.
L'armure de cuire avait absorbé légèrement l'arme mais l'épaisseur n'était pas énorme, laissant une blessure ouverte dans la chaire du guerrier.

Sur les toits la panthère semblait s'agiter et quelques mouvement étaient perceptible. Sept ou huit silhouette semblaient bouger sur les toits mais la main rugueuse du forgeron guerrier les stoppa.

-Non Quinn, je peux régler ce problème moi même.

La voix forte et sec de Marcus était claire. Les Hommes aux masques d'acier c'étaient immobilisés avec la main de leur chef. Des spectateurs en plus, quoi demander de plus lors d'un duel.

Toujours dans sa main, la dague de l'assassin disparu lentement, devenant liquide et coulant sur le sol de pierre, laissant une flaque de métal liquide durcie sur les dalles de pierre mélangé au sang qui perlait de son épaule. Maintenant il était au tour de Marcus d'attaquer.
Avançant en marchant vers son adversaire, il prit son arme en prise inversé, laissant la lame pointé vers l'arrière. Certain le prenait pour un cinglé lorsqu'il combattait et marchait tout simplement vers son adversaire mais, la plus part du temps il sous estimait sa future attaque.
D'un mouvement vif, il envoya son bras de son épaule blessé droit devant son adversaire, envoyant une giclé de sang accumulé sur sa main pour distraire a son tour l'assassin et frapper d'un rapide en diagonale de bas en haut vers ses côtes a sa clavicule. L’enchaînement c'était faite rapidement mais le manque d'allonge de Marcus l'avait forcé a se rapprocher de l'assassin surtout qu'il ignorait qu'elle feinte ou arme il cachait dans sa manche...
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeMer 25 Fév - 3:09

Un premier coup avait atteint l’homme à qui notre protagoniste faisait face. Il s’agissait là d’une blessure légère, voir même un peu superficiel… le point atteint n’était pas ce qu’il avait visé initialement, mais il fallait faire avec ce que la vie nous offre. L’homme qui se trouvait devant notre chasseur de primes était un peu plus résiliant, l’endurance et la capacité de celui-ci n’était pas quelque chose qu’il devait sous-estimer. Certes, il n’avait pas encore su atteindre l’ombre blanche, mais cela ne changeait rien au fait qu’il devait se montrer prudent, un seul faux mouvement pouvait lui coutait cher. Ce genre de leçon il l’avait appris par le passé, des bêtises causées par l’arrogance que peut posséder un homme, ce qui est souvent le premier pas vers le déclin. S’il devait espérer remporter cette bataille, il devait jouer avec les forces et les faiblesses de chacun. L’homme qui se trouvait en face était visiblement plus costaud, plus fort physiquement, mais par son âge et ses mouvements un peu plus lent, il était aussi visiblement moins agile que le chasseur de primes. Notre chasseur de primes tant qu’à lui, il savait cogner dur, mais la puissance de ses coups étaient surtout lié à la précisions et à la fluidité de ses mouvements, un coup mal placé de la part de son opposant pouvait lui causer bien des dommages à long et court termes.

Un pas de recule laissa à l’ombre blanche un moment de reprendre l’équilibre essentiel afin de bien mener le combat. Malgré sa blessure, le gibier ne semblait point être sur le point de céder, il ne s’agissait sans doute pas de sa première. Non, car selon les rumeurs qui avaient su trouvé leur chemin jusqu’aux oreilles de l’ombre blanche, l’homme qu’il devait affronter possédait plus d’expérience qu’un bon nombre de ses têtes à prix précédente. Il y avait quelques exceptions, mais cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu affaire à un tel homme, les choses promettaient d’être intéressante. Oui, intéressante, il s’agit sans doute d’une étrange façon de voir les choses… de dire que la possibilité de mourir d’ici peu est intéressant, c’est à se demander si ce cher Áedh est entièrement saint d’esprit. De nombreux experts diraient que non et il est vrai que pour entreprendre une telle route, de se lancer dans une telle profession, qu’il faut avoir l’esprit un peu brisé. Posséder simplement un sens de la justice n’est pas suffisant… et puis la justice selon l’ombre blanche est parfois un peu différente du concept que possède la population en général. Cela dit, il était trop tard pour reculer.

Faire face à l’homme qui se trouvait devant lui était une chose, mais selon les paroles dites par celui-ci… il n’était pas seul. Toutefois, cela notre protagoniste s’en était douté depuis l’avoir vu à l’Auberge Pourpre. Il ne savait pas combien d’homme l’entourait, un, deux, une dizaine, qui sait. Cela faisait en sorte que l’homme qui se trouvait devant lui possédait un avantage plus grand que jamais. Si le chasseur de primes posait un trop gros souci, il y avait des gens prêt à bondir depuis l’ombre. Enfin, cela ne serait pas la première fois que ça lui arrive.

Ses prunelles rivées sur l’homme, il fut un peu surpris de voir sa dague progressivement passer au liquide. Voilà qu’il était rempli de surprise. En voyant cela, notre protagoniste questionna sa décision, mais le tout avait déjà été fait, il était trop tard pour revenir en arrière. Et puis, il possédait toujours ses lames secrètes. Enfin, le secret de celle-ci avait été un peu révélé avec l’attaque précédente, du moins l’une d’entre elle le fut. Quel autre talent possédait son adversaire, cela le chasseur ne le savait point, mais l’homme en face de lui n’était pas le seul à posséder quelques secrets bien gardé… toute fois il était encore un peu trop tôt pour y faire appel.

La prochaine manœuvre fut cependant par son opposant qui, d’un mouvement vif, balança son bras vers notre protagoniste afin de l’attaque. Le mouvement vigoureux eut pour effet de propager vers le chasseur de primes du sang. Le sang de l’homme atteignit le visage d’Áedh malgré le fait qu’il l’avait un peu détourné. La lame de la dague de son adversaire fit siffler l’air alors qu’elle s’approcha dangereusement du visage de notre rustre. Du coin de l’œil il pouvait voir celle-ci s’approcher à une vitesse fulgurante de sa figure. La distraction du sang qui eut atteint son œil gauche fit en sorte qu’il ne put entièrement échapper au fer froid de la lame. Celle-ci frôla son nez et sa joue droite. Une blessure peu profonde, mais qui allait tout de même laisser sa marque. Son propre sang allait aussi couler en cette soirée.

Suivant l’assaut de son adversaire, notre chasseur de primes fit un pas et une feinte afin de prendre par surprise son adversaire, mais sans véritable succès il dû se replier que pour envoyer un coup rapide de la droite. Suivant la rotation de son bassin, sa jambe suivis avant de tenter de prendre par derrière celle de son adversaire. Avec un peu de chance, il allait être en mesure de lui retirer son équilibre parfait que seul un véritable combattant possédait. Si sa force ne se mesurait pas, la fluidité de ses mouvements et la vitesse compensait le mieux possible.
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeJeu 26 Fév - 11:11

Une technique aussi bonne qu'ancienne. Les blessures occasionnées par l'ennemis étaient certes douloureuse et un désavantage mais, il ne fallait pas oublier que le sang restait un bon liquide pour aveugler son adversaire. Aussi bien dans un combat a main nue, de rapidité ou un duel armé.  Utilisé chaque chose que l'on nous donnait restait une bonne ingéniosité et débrouillardise de soldat, après tout Marcus ne c'était pas élever au rang de capitaine dans ses jeunes années militaires en faisant rien.

La ruse semblait avoir fonctionné a moitié puisque l'agilité et reflex de son opposant était très aiguisé, mais surtout que le sang n'avait pas touché les deux yeux. La pointe de la dague semblait par exemple avoir touché de la chaire puisque le contacte sur la peau du visage du rustre résonna dans le métal de la dague jusqu’à la main de son détenteur même si cela semblait si minime. Suivant le mouvement de son bassin avec le coup porté, Marcus se préparait a se retourner sur lui-même mais perdis de vue durant quelques milliseconde son adversaire et pour réponse a se manque, un coup alla se placer directement derrière sa jambe ce qui fit fléchir celle-ci du simple mouvement ajouté a la force de frappe.

Un grognement sourd accompagna le mouvement ,laissant un Marcus dos a l'ennemi mais aussi a genou. Exposé a toute attaque, le  chef de guerre entendit le déclic métallique de ce qui semblait être la même arme que son adversaire avait semblé utilisé pour le frapper a la cuisse. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre l'importance d'un coup porté a la nuque ou dans les environs. La tête, colonne, nuque. Tous ces endroits étaient mortel ou d'autres douloureusement mortel.Quoi de plus agréable que de regarder son ennemi mourir en se vidant de son sang après une légère entaille au niveau du cou ou de percé l'intérieur de son trapèze laissant une hémorragie interne. Aucune chance de laisser ceci arriver.

Toujours de dos, Marcus envoyant son épaule extérieur a la lame de son adversaire devant lui, le faisant retourné a moitié et envoyer son autre bras dans une tentative de bloquer mais surtout de dévier le coup de lame qui allait s'abattre dans sa nuque.L'acier entailla profondément son avant bras, laissant la pointe s'enfoncer dans le brassard de cuire et riper sur le radius avant de continu a trancher mais le pire était évité, laissant qu'une entaille profonde sur son avant bras.

Une fois le coup passé, Marcus utilisa l'élan de l'assassin pour le saisir par le bras et de son autre main, une fois retourné au complet, il agrippa l'homme a la taille avant de le projeter férocement dans la rue loin devant lui,
évitant gentiment les murs en briques. Se relevant sur le vif,
Marcus passa un léger aperçu sur son avant bras blessé,
remarquant le tranchant des lames que l'assassin portait aux poignets, fallait mieux les éviter.


Sur les toits le guerrier pouvait entendre les mouvements nerveux des inconnus postés, regardant avec grande nervosité le combat qui semblait tourné en avantage de l'assassin en blanc. La panthère posté elle aussi sur les toits, était accroupis sur un rebords de bois, la queue entre les jambes elle montrait les crocs et les deux combattant pouvaient entendre son grognement alors qu'elle semblait prête a bondir elle aussi pour protéger son maître de l'homme qui voulait sa tête. L'arrivé surprise des inconnus avaient été guidé par l'animal qui, après la course au travers des rues de son maîtres, était retourné a l'auberge pour guidé les hommes alerté par le messager qui avait rencontré Marcus un peu avant l'arrivé du Rustre. Ils voulaient tous aider leurs maître mais, les ordres de l'homme brisé étaient claire.

-Je me demande combien on ta offert pour ma tête. Peu importe le prix, la vie d'hommes et femmes privés de libertés vaux plus que toutes mise a prix. Tue moi et encore d'autres vie seront changé en esclaves et si ce sont ceux que je pense, a ton retour tu sera tué même pire, enchaîné a ton tour. Triste vie pour un chasseur talentueux qui n'a pas su choisir le bon contrat.

La voix de Marcus malgré ses blessures était provocatrice. Il pouvait bien avoir une grande gueule comme disait le chasseur de prime mais, quand la vérité sort, même les rustres du genre de cet assassin ne pouvait ne pas entendre ce qui venait d'être dit. L'attente de sa réaction allait être la prochaine riposte de Marcus
.
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeLun 2 Mar - 13:14

‘’ Je me demande combien on ta offert pour ma tête. Peu importe le prix, la vie d'hommes et femmes privés de libertés vaux plus que toutes mise à prix. Tue moi et encore d'autres vie seront changé en esclaves et si ce sont ceux que je pense, a ton retour tu seras tué même pire, enchaîné a ton tour. Triste vie pour un chasseur talentueux qui n'a pas su choisir le bon contrat.’’

Ce fut les mots qu’il avait su entendre un peu en sourdine alors que ses sens avaient été distordus sous l’impact. Que s’était-il passé ? Avait-il mal calculé ses mouvements ? Étendu sur le pavé ainsi, l’ombre blanche était devenue une cible facile pour son adversaire. Un moment plus tôt, il était en train de livre le combat, là, debout, mais un faux mouvement lui avait fait perdre l’avantage. Il devait se relever rapidement, mais il avait encore de la difficulté à voir clairement, il avait dû se cogner la tête sur le sol, durant un instant il avait perdu ses sens. Les paroles de l’homme raisonnaient parmi les tambours qui frappaient dans son crâne. Boom, boom ‘’peu importe le prix’’ Boom… boom ‘’la vie d’homme et femmes privés de libertés vaux toutes mise à prix’’. La liberté… n’est-ce pas là ce que tous hommes et femmes recherchent ?

Pourquoi avait-il prit se contrat ? Pourquoi était-il parti à la recherche de cet homme afin de le rapporter à la justice ? Quel était son crime ? Pouvait-il être condamné si ses intentions étaient bonnes ? L’ombre blanche était l’ombre qui traquaient les têtes à prix, l’ombre blanche n’est pas ici un symbole de justice ou de droiture. Il n’était pas juge ni jury à la cour, il n’était que celui qui portait le message et rapportait ce que les gens élus afin d’apporter justice et ordre avaient élu comme étant le crime et la sentence. Cet homme, on ne voulait pas vivant, mais mort… tout simplement. Était-ce cela qu’il était devenu maintenant ? Avait-il progressivement su s’éloigner de la route qu’il avait choisie afin de changer de vie que pour retomber dans les ténèbres qu’il avait tenté de laisser derrière ? Étendu ainsi, il pouvait voir se dessiner les ombres des hommes accompagnant son gibier. Ils étaient tous là à attendre les ordres. Un seul mot et le chasseur de primes allait en être à son dernier souffle. Était-ce la fin de la route ? Était-ce là sa sentence ? Elle devait arriver tôt ou tard, alors pourquoi pas maintenant.

Le chasseur de primes de retourna sur le ventre avant de relever tranquillement. Un sourire s’était alors affiché sur son visage, l’écho d’un rire de sa part pouvait se faire entendre. Il releva alors les yeux vers son adversaire avant de lui offrir la réplique.

‘’J’ai toujours eu la mauvaise habitude de faire des mauvais choix… comme je vois les choses, il n’y pas deux choix ici, la fin demeure la même… je te tue, ils m’abattent sur place… je tourne le dos, je me fais abattre… ‘‘

Relevant son regard les prunelles du chasseur croisèrent celles de son interlocuteur. Le regard froid et le souffle régulier, il tentait de voir les possibles scénarios, s’il y existait une issue. 1500 Dias… pour cette tête, mais à voir comment les choses avaient tournée il devenait évident qu’il allait être sous payé s’il parvenait à la rapporter.
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeSam 16 Mai - 9:33

Le duel prit une tournure inattendu. Les deux combattants ce fixait l'un l'autre dans une profonde réflexion de leurs coté mais surtout du coté de l'assassin, qu'allait il faire ? En cette nuit silencieuse la ou un prédateur tombant sur sa proie se rendit vite compte qu'il avait affaire a un autre prédateur tout a fait différent. Si ce n'est pas par la vitesse et l'agilité, ce fut par la technique, l'endurance et la force que le chef de guerre eux réussi a survivre a un coup qui l'aurait tué sur place, signe que son âge avancé ne l'aidait pas face a un ennemi beaucoup plus rapide. Maintenant le combat semblait avoir pris une autre tournure, qui sait, l'assassin allait peut-être avoir ample de réflexion s'il décidait de rebrousser chemin.

Se tenant toujours l'avant bras ensanglanté, le guerrier alla récupérer lentement son arme tombé sur le sol, laissant une longe traîné de sang sur le pavé a ses pieds. Une fois l'arme en main, il regarda l'éclat de l'acier, sentant le sang couler lentement sur son avant bras avant d’atterrir sur le manche entouré de cuire de l'arme improvisé. Le regard de l'homme traqué se leva tout doucement vers son agresseur, qui se releva suite a au violent impacte, suivit de sa réplique.

-Cela se corrige jeune chasseur, une fois que l'on tombe sur une impasse notre esprit s'ouvre et nous fait réalisé certaine chose.

Marcus se retourna et alla directement la ou il avait planté son épée un peu avant le combat. La moitié de lame toujours coincé dans la pierre se jumela avec perfection avec la dague improvisé du chef de guerre et d'un coup sec le glaive se dégagea de la pierre sans difficulté. Sifflant a la bête perché plus haut, le guerrier senti rapidement la douceur de la fourrure de la panthère venir se frotter a sa main ainsi que la langue rappeuse lécher la plaie sur son avant bras, il faut dire qu'elle prend soin de son maître.

-Nous rentrons.

Dit il en tournant le dos a l'assassin, ordonnant a ses hommes de se replier et de rentrer au bercail. En quoi cela bénéficiait le chef de guerre d'abattre un homme assommé alors qu'il avait livré une performance inspirante ? Aucun. Marcus c'étais battu dans son passé avec fougue, sa jeunesse l'avais propulsé dans le combat rapidement mais cela lui était resté mais aussi, cela avait forgé son sens de l'honneur et tuer un homme alors qu'il venait d'être sonné, contre un nombre inférieur il n'y avait aucun honneur la dedans. Non, il allait le laisser vivre, le laisser méditer sur ce qui venait d'être dit et passé se soir. De tout façon si l'assassin souhaiterais continuer sa traque il savait ou trouver Marcus. Un colosse de presque deux mètre, le bras tatouer de signe tribaux, comment passer a coté ?

-Rentre chez toi, reviens me voir lorsque tu souhaitera discuter au lieu de te battre, malgré que j'ai adoré notre rencontre cette nuit, je ne laisse rarement de seconde chance a ceux qui tente de me tuer.

Prenant lentement le chemin de l'Auberge, Marcus se retourna un instant.

-Si tu me cherche, retourne a l'Auberge, tu me trouvera assez rapidement.

Suivit de sa panthère et de ses hommes, il retourna lentement a l'auberge alors que le soleil commença déjà a montrer sa lueur.
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MessageSujet: Re: Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]   Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus] Icon_minitimeLun 1 Juin - 4:41

Avait-il signé là sa fin ? Ce contrat, était-il plus gros qu’il aurait dû entreprendre ? De toute évidence notre chasseur de primes avait fait quelques bêtises en s’en prenant à son gibier ainsi. Il s’était montré arrogant, imprudent et cela… tout simplement parce qu’il ne souhaitait pas le voir lui échapper. Oh il l’avait cherché longtemps, il avait parcouru une longue route avant de se retrouver dans cette rue si peu éclairée. Il avait dû écouter de nombreuses rumeurs et faire quelques demandes d’information afin de le retrouver. Quelques questions, quelques os brisés, tout ça l’avait mené jusqu’ici. On pourrait croire qu’il était plutôt bien organisé pour avoir su trouver son chemin jusqu’à cette cité, mais semblerait-il qu’il aurait pu prendre une journée de plus afin de bien pondérer à son plan d’attaque. Toutefois, une heure de plus aurait sans doute suffit pour que cet homme disparaisse à nouveau, alors une journée de plus aurait anéanti tous les efforts de l’ombre blanche afin de le retrouver. Il avait couru le risque, il l’avait affronté sur un terrain où son adversaire possédait un avantage, un avantage bien plus grand qu’il l’avait initialement anticipé. Notre baroudeur ne pouvait pas ignorer le danger qui l’entourait. Il ne suffisait de d’y jeter un seul coup d’œil pour y comprendre qu’au moindre faux mouvement, il allait y laisser sa peau. À vrai dire, il n’y voyait aucune autre issue, ses probabilités de survis était plutôt mince, voir presqu’inexistante.

Cependant, à en croire ce que disait l’homme devant lui, une autre possibilité s’offrait à lui. Aux paroles de la tête à prix, notre protagoniste ne put s’empêcher de répondre avec un sourire un peu narquois. À quel genre de plaisantin faisait-il affaire ? Un homme dont l’esprit semblait avoir été si embrouillé par ses propres rêves qu’il croyait que le tout pouvait une réalité. Un homme dont les idéaux étaient devenu sa réalité, un homme vivant dans une illusion… voilà ce que notre chasseur de voyait. Ce même genre d’illusion qui l’avait poussé à commettre les crimes pour lesquels notre petit blondinet le recherchait. Sérieusement? Il se prenait pour qui ? Le sage des quatre chemins ? Il avait entendu des plus beaux discours par l’ivrogne du coin! Et voilà qu’il tournait le dos à notre baroudeur… bien entendu il était certains de ne pas se faire attaquer, avec tant de chiens montant la garde.

Si cela n’était pas suffisant, le voilà qu’il le revoyait, tout comme s’il avait la moindre autorité sur notre protagoniste. Si ce n’était pas du fait qu’il n’avait pas envie d’être abattu si facilement sur place, il serait retourné à l’assaut afin de lui foutre une baffe. Rentrer chez lui… quel chez lui ? En possédait-il un ? Si ce n’était qu’une vieille cabane tombant en ruine. On dit que la maison est là où le cœur habite… si tel est le cas, l’ombre blanche est un sans-abri. Aucune appartenance à la patrie, aucune allégeance à qui que ce soit si ce n’est qu’à lui-même et le poids de la bourse pour la tête d’un autre. Oh il le laissa quitter, car après tout il n’avait pas exactement eut le choix. Allait-il le poursuivre ? Évidemment, il n’était pas du genre à laisser les affaires tomber aussi facilement.

Le chasseur de primes demeurant seul durant un moment en plein cœur de la rue. Observant les cieux, il put y voir Airut survoler les environs. Notre baroudeur siffla un coup et l’oiseau de proie vit alors se poser sur son bras. La bête et l’homme échangèrent un regard alors qu’il caressa doucement le crâne de l’oiseau avant de la laisser s’envoler à nouveau. Qu’allait-il faire ce soir ? Il possédait déjà un endroit où dormir… l’auberge pourpre. Après y avoir déboursé quelques Dias… pourquoi ne pas en profiter et entendre ce que cet arrogant personnage aux belles paroles avait à lui raconter. Il reprit donc la route vers l’auberge, demeurant aux aguets au cas où des petits chiens en laisse avait choisi de le suivre et lui réserver une surprise des moins agréables. Mais rien… étonnamment rien jusqu’aux portes de l’auberge.

Peut-être entrait-il dans un piège, mais d’un autre côté, s’il avait voulu se débarrasser de notre protagoniste, il l’aurait déjà fait. Bref, peu importe le cas, l’entrée de l’ombre blanche, ou plutôt son retour, ne fut pas sans causer quelques regards à se retourner vers lui. Semblerait-il que la populace locale avait su se multiplier depuis son départ, ses doutes des associés de ce qui aurait dû être le gibier.
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Une ombre sur les traces d'un homme brisé [PV Marcus]
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