[Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
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 [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]

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Duscisio Balibe
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Duscisio Balibe
MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Mar - 14:33

Alors que la discussion entre l'étrange couple, un long sifflement aiguë vint atteindre leurs oreilles.
Bien entendu le premier à réagir était Tuanio qui volait au-dessus d'eux comme pour les surveiller. Son croassement et le fait qu'il prononce son nom d'un air inquiet ne semblait être rien de bon. Sans oublier le fracas du métal qui retentissaient de manière irrégulière à une centaine de mètres entre les ruelles.
Le corbeau blanc prenant l'une d'entre elle à toute allure indiquait indirectement le chemin à prendre au couple en pleine discussion. Quelques ruelles plus loin, la constatation avec surprise de voir le jeune homme en train de se battre contre une demi-douzaine de brigands. L'un d'eux étaient déjà à terre suffisant une douleur intense dans tout le corps. Électrolyser par la magie de Duscisio, celui-ci s'en trouvait en partie paralyser et prit de légers spasmes.
L'épée dégainé dans sa main droite, la sphère électrique dans la main gauche tenait momentanément en respect ses assaillant ne voulant pas prendre la même décharge que leur compagnon d'arme. Leur murmure trahissait bien qu'il était en train de concocter une stratégie d'approche, mais pour prendre autant de risques ce qui semblait être des brigands ressemblait plus à des gardes du tunnel du méprit qui guettait la fontaine qui se trouvait à quelques mètres d'eux. Pour se retrouver dans une telle situation un petit résumé s'impose.

Alors que Duscisio retournait parler avec son informateur, il ajouta une demande d'information sur une entrée du tunnel du mépris. Non mais qu'abandonner celle qu'il avait accompagné maintenant le dérangerai, mais sa bonne conscience montre bien qu'il aille jusqu'au bout de ses propositions.
Ce ne fut pas une information facile à obtenir.
Pour cause donner ce genre de renseignements lui faisaient prendre de gros risques. Lui demandant avec insistance et précisant l'objet de sa quête, l'homme fit entrer l'albinos dans une salle à l'arrière boutique. Des quelques vieux parchemins, il en extraie un où semblait écrit les diverses entrées du fameux tunnel, mais qu'aucun plan précis n'était en sa possession.
Ne prenant que quelques temps pour rassembler le moindre information qui pouvait lui être utile, il vint alors à sortie une faction d'heure après en prenant une direction bien précise. Mais le temps qu'il s'en rends compte, il fut encercler par des observateurs qui cachaient bien leur présence. Alors qu'il se trouva devant la fontaine quelques minutes après, ses derniers l'agressa sans crier gare, bien que leurs pas trahissaient leur attaque donc la défense de l'albinos fut une grosse décharge sur l'un des six « gardiens ». Sac sur le sol. Après l'échange de quelques coups, il siffla un signal de détresse, son corbeau fit le reste.

Une nouvelle attaquant coordonna une petite attaque groupé. N'ayant guère le choix, il envoya sa sphère de magie sur l'un d'eux pour parer l'attaque de l'autre avec son épée avant de le repousser pour prendre la défense sur un autre flanc avec une grosse bourrasque alors qu'il tournait sur lui-même pour définir son ampleur. Pour en tenir à distance les plus grands nombres, les astuces magiques qu'il utilise donnais réellement l'impression qu'il savait se battre. Ici, il ne le faisait pas pour prouver quoi que ce soit à quiconque. Sa survie passe avant de surprendre.
Le premier à prendre les coups venaient de se voir désarmer par un mouvement astucieux de l'albinos, qu'il éjecta d'un coup de pied tourné le mettant momentanément à terre. Passant au suivant, la situation n'était pas du tout à son avantage. N'ayant guère le choix, une brume noire s'épaississait autour de lui n'inspirant pas confiance à ses assaillants.

Qu'es-ce que ?...

L'appel de six épées de Talarinio fit éloigner les derniers hommes. Apparaissant comme d'étranges ailes derrière son dos, celle-ci se déplaçait librement en lévitation autour de son invocateur en arrêtant toute attaque mener contre lui. Son corbeau arriva enfin à la rescousse pour agresser l'un des quatre hommes encore en état de se battre.

Tuanio, ne prend pas de risque !

L'homme que l'oiseau attaquait se débattait pour lui porter un coup fatal tout en criant pour qu'il dégage. Instant lourdement, Duscisio laissa les trois autres en plan après leur avoir donné une feinte de coup avec quatre de ses épées qui le suivirent après. L'oiseau s'éloigna avant que son ami ne lui donne un violent coup avec le manche de son épée, l'assommant sec.

Vous en voulez encore ?

La certitude de Duscisio a vouloir les mettre à terre à tout prix était inébranlable. À part des renforts, il semblait pouvoir l'importer grâce aux épées qui continuaient de léviter derrière son dos. L'un d'eux partis en courant, faisant esquisser un sourire à l'herboriste qui se mit en garde. Les répliques pointaient maintenant les deux autres d'un air de défi.


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Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Mar - 5:35

Ils étaient en mesure d’échanger plaisanteries et banalités. D’évoquer idée folles concernant une future improbable, voire impossible. Notre rustre en simple fermier, l’idée était si absurde que les mots avaient de la difficulté d’offrir un écho de vérité dans la bouche de notre blondinet, cela n’était donc point étonnant que la charmante enchanteresse trouvait le concept ridicule. Sans doute avait-elle un peu de difficulté de s’imaginer notre protagoniste comme étant autre chose que son rustre, car là est tout ce qu’elle avait connu de lui. À vrai dire, il avait lui-même de la difficulté à s’imaginer différemment.

Jusqu’à présent il n’avait point su totalement échapper à ce qu’il fut. Bien qu’il soit devenu l’ombre de l’homme qu’il était jadis avant les évènements à Cimmeria… ce qui demeurait était tout de même fort similaire. Il n’avait su s’éloigner du vice, du mal, car cela faisait partie de lui et sans cela il était tel un poisson hors de l’eau. Bien qu’il ait pu maudire les truands, voleurs et menteurs de notre monde, il était bien évident qu’il n’était pas plus juste, plus bon, plus honnête qu’eux. Il ne sera jamais un saint, ni même un homme honnête… de s’imaginer autrement était absurde, et bien qu’il avait de la difficulté à se l’avouer. À mordre le serpent pour le tuer, on finit tout de même par en boire son venin.

‘’En effet, c’est idée est absurde’’ Se disait-il plus à lui-même qu’en guise de réplique dédié à l’enchanteresse.

Il était le rustre et il allait mourir ainsi. La vie le quittait déjà si rapidement, rédemption était devenue non seulement impossible, mais aussi superficiel. A qui allait-il demander pardon ? Aux Dieux ? Si seulement ils existaient… si seulement il croyait en eux. Il était plus facile de trouver confort temporaire au fond d’une bouteille, ou entre les cuisses d’une délicieuse rouquine qu’à travers les prières sans oreilles attentives pour les écouter. Un peu de réconfort, pouvait-il espéré cela ? Le désirait-il vraiment ? Si oui, pourquoi n’était-il pas demeurer à l’auberge la soirée précédente ? Par colère, par jalousie ou bien tout simplement par besoin de se mutiler psychologiquement ? Il avait préféré tenter de retrouver confort dans l’alcool, sa première maitresse, mais celle-ci n’avait su véritablement le soulager. Le mal qui le rongeait à chaque jour, ce même mal qu’il tente d’ignorer à chaque pas aux cotés de l’enchanteresse n’avait cessé de le tourmenter.

Affliction et douleur dont il était incapable de se séparer lui faisait plus peur que tout et ne désirant aucunement démontrer cette peur, ou faiblesse il avait préféré s’éloigner. Une solution temporaire, car le voilà à nouveau et sous la lumière du jour aux côtés d’Elië afin de remplir sa promesse. Caressant ses doigts, se rapprochant d’elle. Allait-elle y voir que du feu s’il se rapprochait ainsi ? Quel explication avait-il à lui offrir, quel raison pouvait évoquer le rustre afin de justifier ses actions d’hier et d’aujourd’hui ? La voix rauque du blondinet s’éleva que pour les oreilles de la rouquine

‘’Pour ça, il faudrait qu’une autre personne me demande faveur similaire afin de comparer… à savoir si je suis ici pour l’aventure, pour vous… voir pour un peu des deux.’’

Ayant fait diversion en abordant les motivations, le désir d’Elië de remplir cette quête, si tel est le terme approprié, il vit rapidement ses paroles être non seulement répondu, mais aussi questionnés.

‘’Poser des questions fait partis de la profession… ‘’ Répliqua-t-il tout en offrant un léger sourire en coin avant de poursuivre ‘’Mais je vois très bien que notre noble damoiselle ne possède nul crainte et qu’un humble mortel ne devrait aucunement s’en faire pour celle-ci’’ Était-il un peu moqueur ? Un peu joueur ? Le ton de celui-ci offrait un peu des deux, mais l’interprétation demeurait toujours libre.

‘’Votre fontaine se trouve sous vos yeux, elle n’est pas bien loin…’’ Indiqua-t-il en se retournant légèrement vers la direction à entreprendre.

Toutefois, avant même qu’il puisse songer à poursuivre leur route alors qu’ils étaient si près de leur destination, le cher volatile et porte-parole du freluquet semblait être bien décidé à faire des siennes. À croasser ainsi, on aurait pu croire qu’il était la victime d’une vile attaque, souffrant le martyre, mais il ne suffisait que de lancer un regard vers les cieux afin de constater que tout semblait bien aller pour la bête. Un même regard vers l’oiseau pouvait néanmoins démontrer clairement qu’il était agité et souhaitait attirer l’attention de notre duo. Est-ce que cela possédait un lien avec le mirliflore personnage ayant su se montrer absent depuis l’aube ? Probablement… mais est-ce que cela faisait en sorte que notre rustre désirait réellement obtenir une réponse à cette question ? Pas vraiment. L’état de santé du dit ‘’Maitre Balibe’’ lui importait guère, mais l’enchanteresse possédait possiblement un sentiment différent face à son égard.

Était-ce afin de mieux plaire à la rouquine qu’il décida d’enquêter un peu plus ? Ou bien avait-il ici été atteint d’un moment de générosité ? Oh ne le croyez pas ici vile et sans aucune moralité… il lui arrive à l’occasion de jouer au preux chevalier, patati et patata, il lui arrivait assez régulièrement d’aider les gens dans le besoin, mais pour cet être, il avait de la difficulté à désirer faire le moindre effort. Le détestait-il à ce point ? De dire qu’il détestait cet être est sans doute un peu fort comme terme, disons qu’ayant observé l’attitude du dit érudit notre rustre ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il méritait sans doute les ennuies qu’il avait su attirer.


Bref, peu importe si c’était le cas, le voilà en train de suivre l’oiseau de malheur et cela d’un pas rapide. Un coin et puis un autre, croisant quelques visages familiers en tournant dans une ruelle, voilà qu’en peu de temps il avait su retrouver le petit être et ses nouveaux amis. Avec une telle personnalité, cela était si peu étonnant.

‘’ Eh bien… je vois que Maitre Balibe a su faire plus ample connaissance avec les gens du coin’’ Dit-il à haute-voix, attirant ainsi l’attention sur sa personne.


Il s’avança tranquillement vers les truands qui semblaient avoir pris un moment pour faire plus ample connaissance avec l’érudit. Cela était si sympathique de leur part, car tout être sait à quel point de tels personnages possèdent un agenda chargé! Notre rustre tant qu’à lui leur lança un sombre regard, tout en affichant clairement qu’il n’hésiterait point à être hostile au besoin. Un peu de violence, semblerait-il qu’il fallait que sa belle enchanteresse et son compagnon du moment débarque afin d’éveiller la bête endormi entre notre rustre depuis trop longtemps. Il fit craquer ses jointures tout en poursuivant le pas vers l’un des deux êtres présent.

Ayant attiré son attention, le blondinet aurait sans doute pu poursuivre la discussion, tenter de négocier ou d’intimider, mais n’ayant aucunement pour désir de perdre plus de temps qu’il le fallait, lorsqu’un des truands prit la décision d’approcher notre protagoniste… l’envie de discuter s’était complètement envolée. Évidant d’abord une lame bien acérée en se déplaçant d’un geste fluide aux côtés de son assaillant, en un battement de cils le rustre saisit le bras entre son coude droit et sa main gauche, puis d’un coup sec et brutal disloqua l’épaule de celui-ci. Cela serait sans doute suffisant afin de décourager son adversaire… mais tout être familier avec la méthodologie de notre protagoniste sait qu’il en demeura rarement à si peu de douleur infligé. Tirant sur le bras disloquer, argumentant la douleur pour l’autre partie, il poursuivi le tout avec un coup de coude directement en pleine gueule… cela allait sans doute l’empêcher de trop causer d’ennuis pendant un certain temps.

Suivant cette brève interaction, il détourna son attention vers les êtres toujours présents.

‘’ On continue ?’’ Autant cela pouvait si facilement sonner léger, humoristique voir même moqueur, le ton emprunter ici n’indiquait nullement cela. Il était froid et sérieux.



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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Mai - 22:56

On aurait pu imaginer que tendus vers un but dans lequel le danger et le hasard allaient prendre une place non négligeable les deux aventuriers garderaient le silence, l’esprit occupé par les possibles épreuves qui les attendaient, concentrés et peut être un peu soucieux. Au lieu de cela la futilité et le bavardage accompagnait leurs pas. Bavardage qui devenait presque plus périlleux que le labyrinthe du mépris dans lequel chacun semblait vouloir en apprendre un peu plus sur l’autre en en disant le moins possible sous couvert d’humour et de mots d’esprit. Le rustre paraissait parfois sur le point de se livrer en répondant de manière plus ou moins spontanée à la rouquine alors que cette dernière restait mobilisée à assouvir sa curiosité tout en gardant bien des choses sur elle-même secrètes. En fait elle ne révélait rien d’autre que ce que l’ombre blanche ne savait déjà. Dans quelle mesure l’homme était-il dupe du eu de confidence de la Syliméa ? Elle n’aurait su le dire. Elle l’avait connu perspicace et loin d’être idiot, mais elle avait confiance dans son silence et elle ne lui avait jamais vraiment menti. Tout ce qu’il savait d’elle était réalité, même si une grande partie de sa vie lui restait inconnue. En outre une part des mensonges de la belle faisait tant office de vérité dans son esprit névrosé et schizophrène depuis sa matérialisation qui avait fait suite à un trop fort attachement à son hôte, qu’ils étaient devenus réalité et que rien ne pouvait laisser croire à plus de véracité. Mais ça, cela allait sans dire, elle ne le savait pas elle-même hormis dans quelque rares période de crise qui provoquaient chez elle les pires angoisses et la rendait imprévisible et surtout dangereuse pour ceux qui pouvaient en être témoin ou la percer à jour ce qu’aux dieux ne plaise n’était quasiment jamais arrivé et qu’elle s’était empressée de refouler dans les tréfonds de son esprit duel et tourmenté.

Elle ne savait pas trop pourquoi mais en même temps que certains détails chez le chasseur de primes faisaient monter en elle l’inquiétude, comme les scènes pathétiques dont elle avait été témoin durant leurs brèves retrouvailles, l’homme était encore capable de la faire sourire voire d’exercer sur elle une certaine attirance. Malgré les déboires qui semblaient avoir été les siens durant le temps de leur séparation, elle ne pouvait lui dénier un charisme encore intéressant. Quelque chose qui avait à voir avec une part sombre qui ne pouvait la laisser indifférente. Le rustre paraissait tourmenté et parfois ses répliques semblaient devoir s’envoler dans le vent sans chercher à atteindre la rouquine. Elle ne s’en offusquait pas mais noté juste cette façon d’être subtilement absent. Elle se demandait alors s’il regrettait de se retrouver là embarqué dans une entreprise dans laquelle il n’avait sans doute rien à gagner et s’il ne le regrettait qu’attendait-il d’elle ? En effet, elle avait du mal à penser que son geste fût totalement désintéressé. Ce genre d’option était bon pour les bons samaritains tels que l’apothicaire qui semblait leur avoir fait faux bond, même si la présence, ce matin, de l’oiseau pouvait leur laisser supposer qu’il n’avait pas complètement déserté la mission.

Le rustre de son côté laissait courir de loin en loin une lueur mélancolique dans son regard qu’elle avait connu d’acier. Cette nouvelle nuance ajoutait sans doute un mystère que la rouquine aurait bien aimé percer, mais les circonstances ne s’y prêtaient pas vraiment et elle se méfiait de tout ce qui pouvait ressembler en elle à un quelconque complexe de l’infirmière qui pourrait la faire basculer du côté des bons samaritain, éventualité qui la révulsait au plus haut point. Hors de question qu’elle se sente responsable de qui de ce fut. Déjà, faire semblant de l’être lors de sa rencontre avec Thallie quelques semaines auparavant l’avait agacée comme rarement elle n’avait été agacée. Il faut dire que le fait qu’il s’agisse d’une gamine n’avait rien arrangé non plus. L’avantage du souvenir de cette ancienne exaspération était la justification facile d’un quelconque remord.

Elle devait donc bien admettre qu'elle attendait quelque chose du blondinet mais n'arrivait pas à élucider précisément de quoi il retournait. Elle ne pouvait accepter que cela soit en relation avec son esprit ou pire encore avec des sentiments, mais d'un autre côté, elle n'était pas en train de s'interroger simplement sur la seule possibilité de rejouer l'abandon qui avait été le leur dans une certaine chambre d'auberge un soir d'orage... Elle avait été ce soir là séduite par quelque chose qu'elle exigerait au minimum pour que cela se reproduise et ce quelque chose tournait essentiellement autour d'elle, même si l'ombre blanche en avait été l'instigatrice.

*Cet homme à quelque chose d'un démon !
_ Et bien sûr, nous lui en voulons parce qu'il ne se montre pas plus clair que nous ?*


Si la belle se montrait parfois retord par ses questions ou même les réponses qu'elle distilait, elle devait bien l'admettre, le rustre se débrouillait assez pour semer le trouble dans l'esprit de son interlocutrice. Cependant, elle ne pouvait lui en vouloir et même quelque chose l'amusait dans ce jeu qui ressemblait à s'y méprendre à celui qu'ils avaient joué naguère à la différence, mais une différence qui pouvait représenter un danger, à la différence près qu'ils avaient un passé commun et que chacune de leurs pirouettes ne pouvait qu'y faire référence.

*De toute façon, quel avenir imaginais-tu à votre parenthèse ?*


Elle n'aurait su répondre à ce moment à cette question. Elle avait, les premiers temps qui avaient suivi, pu envisager qu'il fasse irruption dans sa vie à l'improviste, que la surprise soit le moteur de leur désire, qu'elle puisse jouer avec ses désirs jusqu'à le congédier si elle le voulait, qu'il puisse lui résister aussi, la prendre comme on le ferait d'un jouet. Il sauraient pu déchirer leurs corps et leurs esprits l'un dans l'autre. Et puis le temps avait passé elle avait compris, à tort au à raison qu'elle n'avait eu que peu d'importance pour lui et qu'elle n'accepterait pas d'avoir besoin d'un autre plus qu'il n'avait besoin d'elle. Il fallait qu'elle mène la danse, qu'elle maîtrise.

En tout cas, il lui plaisait ici et maintenant d'entendre que sa personne, n'était pas étrangère à la présence de l'aventurier  à ses côtés.

*Évidemment puisque c'est nous qui le lui avons demandé !
_ Certes mais nous avons compris pour le seul plaisir de nous revoir, ma précieuse...
_ Le seul amour de l'aventure ne serait-il pas plus plausible ?
_ Possible, mais cela ne nous plait pas de le penser.
_ Pour qu'elle raison alors ? Pour qu'il nous demande en mariage ?
_ Comme nous y allons ma toute belle ! Voudrions nous notre mort ?
_ Tu veux juste alors qu'ils se jette sur toi ?
_ Hum... C'est un extrême comme façon de résumer mais ce serait plus exact oui..*


Une chose était certaine en tout cas : elle aimait qu'il lui résiste et ses ous entendus, ses allusions aussi perfide que les siennes ne manquaient pas de lui peindre un sourire amusé sur son visage portant pourtant les marques de la concentration qui lui permettrait d'atteindre la but final qu'elle s'était fixé. Obtenir le bracelet devait passer avant tout, mais le jeu, encore lui, ne manquait jamais une occasion de se rappeler à son bon plaisir à travers propos de son compagnon de route.

De fait, la conversation avait accompagné leurs pas jusqu'à la première étape qui consistait à trouver la fontaine qui pouvait constituer la véritable entrée en matière de sa quête. Le battement d'aile et les criaillements haïs du corbeau dont ils s'étaient très bien passé jusqu'à présent lui firent détourner les yeux du visage du vil coquin dont elle s'était attaché les pas. Elle haussa les sourcils l'effet d'une double surprise. Elle ne pensait pas arriver si vite à destination mais un spectacle  supplémentaire s'offrait à elle. Une rixe se déroulait à proximité et y reconnaître l'albinos qui leur avait fait faux bon ne pouvait qu'accréditer l'hypothèse selon laquelle, la fontaine était bien la bonne et que son entrée était on ne peut mieux surveillée.

« Votre fontaine se trouve sous vos yeux, elle n’est pas bien loin… »

Elle manqua exploser de rire à l'annonce de leur arrivée, mais se retint, estimant que l'urgence  devait ici prendre le pas sur les mots d'esprits. Elle regarda avec un soupçon de reproche le chasseur de prime qui sembla comprendre parfaitement ce qu'elle avait en tête voire même devança ses désirs en se portant sans prendre le temps de justifier son action, au secours de l'apothicaire. Sauf si elle ne se laissait abuser, elle ne sentait pas l'albinos particulièrement en danger en tout cas d ns l'immédiat, cependant, les agresseurs étaient assez nombreux pour qu'il soient  pris au sérieux. Le blondinet se porta donc au devant des spadassins et la rouquine lui laissa prendre quelques mètres d'avance en lui emboîtant le pas.

Elle tenta d'évaluer la situation le plus vite possible. L'apothicaire était attqués pas une demie douzaine d'assassins, un était à terre un second se relevait péniblement tandis qu'un troisième semblait prendre la fuite ou alors...

*Le bougre pourrait bien aller chercher des renforts !...*

Cela ne présageait rien de bon s'ils devaient durant leur quête, se demander à chaque pas si les collègues des agresseurs n'allaient pas leur tomber dessus. Rien n'était certain mais elle détestait l'idée de prendre ce risque. Aussi réagit-elle comme par réflexe. Elle se lança à la poursuite du fuyard qui venait de disparaître au coin de la ruelle. Elle entendit un craquement sinistre en dépassant le chasseur de prime déjà aux prises avec un des assaillants. Mais elle ne voulait pas perdre sa proie. Aussi, au risque de tomber dans un piège derrière l'angle du passage, elle accéléra.  Il courrait droit devant lui mais sans hâte excessive lorsque ses yeux parvinrent à le localiser. N'était-il pas capable de plus grande célérité ? Faisait-il confiance à ses camarades pour occuper assez longtemps les deux homme ? Etait-il assez stupide pour se dire que la femme ne représentait aucun danger ? Elle décida quelque soit la cause de sa chance d'en profiter et força l'allure jusqu'à adopter une allure proche du sprint ce qui ne lui permettrait pas de la tenir très longtemps. Elle devait donc rattraper sa proie le plus vite possible. Simultanément, elle lança une ligne de son esprit en direction du guerrier. Par chance,ce dernier ne semblait pas être télépathe et donc incapable de transmettre un avertissement à d'éventuels complices.

Enfin le fuyard s'arrêta devant une porte et sortit une clé qui devait lui permettre de l'ouvrir. Les secondes que cela lui prit suffirent à précipiter sa fin. Un poignard de lancer vint se ficher dans son cou alors que trois secondes plus tard la Ladrini rattrapait son corps avant qu'il ne s’effondre. La clé déjà engagée dans la serrure tourna et la porte s'ouvrit. Le corps inanimé offrait un bouclier face à d'éventuels occupants de l'endroit mais l'entrée du bâtiment était vide et elle n'avait pas envie de s'attarder alors que ses compagnons devaient être aux prises avec les derniers assaillants. Elle abandonna donc le corps derrière la porte qu'elle referma derrière elle avant de rejoindre ses camarades.
Elle adoptait une allure moins pressée à la fois pour reprendre son souffle mais aussi pour éclaircir ses idées sur les derniers événements et l'attitude qu'elle devait adopter pour la suite de sa quête. Si elle en croyait son analyse, la séparation de leur compagnie avait manqué d'en causer la perte et elle n'avait pas envie que cela se reproduise.

Bientôt, elle arriva ne vue des ses compagnons. Ils n'avaient pas l'air d'avoir eu à souffrir de la rixe. Elle se dirigea alors vers les deux hommes et vers l'herboriste en particulier. Il était de bon ton de s'enquérir de sa santé même si ce qu'elle avait à l'esprit était d'une toute autre nature.

« Tout le monde va bien ? »

Elle détailla ses deux compagnons de la tête au pied afin de vérifier qu'ils n'étaient pas blessés avant de se tourner vers son apothicaire préféré.

« Je suis un peu ennuyée. Je vous suis infiniment reconnaissante de vous être engagé dans cette entreprise que vous devez juger frivole, risquée, inutile, mais je ne comprends pas ce que vous faites. »


Elle marqua une pose et baissa la tête se demandant si elle allait poursuivre. Lorsqu'elle releva la tête, elle ficha son regard dans celui du bon samaritain.

« Où étiez-vous ce matin ? Pourquoi avez vous pris ces risques? »


Sa main s'envola à côté de sa joue tandis que ses yeux semblèrent chercher la réponse à des question quelque part au dessus des toits.

« Si on ne fait pas les choses ensemble, on court à la catastrophe ! Une chance que ceux-là... »


Elle indiqua les corps qui gisaient sur le pavé sordide de a cité.

« … que ceux-là ne soient que de petites frappes ! Je ne connais rien à cette ville mais la réputation du souterrain me suffit à me tenir sur mes gardes. »


Le ton qui était un instant monté re-descendit alors.

« Si vous avez des projets personnels je le comprends très bien mais pourquoi ne pas nous en parler ? Nous aurions pu peut-être vous aider et éviter que vous vous retrouviez dans ce pétrin et par la même occasion rester vivant tous les trois ce qui apparaît peu probable si nous continuons ainsi... »

Elle sourit l'air amusé.

« Ca aura eu au moins le mérite de nous mettre en jambe... »


Elle déposa une bise sur la joue de l'albinos.

« Bon on y va ? »
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Juin - 13:32

Alors qu'il était en train de faire face à ses adversaires encore debout, une voix qu'il reconnut qu'en détournant le regard un petit instant pour y voir le couple. Son sourire disparut quand il savait que le voyage en leur compagnie continuait. À vrai dire, c'était un peu pour ça qu'il était venu devant la fontaine.

Je m'en serais bien passé, voyez vous !

Ne voyant plus l'utilité de se servir de sa magie, l'albinos laissa ses répliques d'épées se disloquer pour se contenter de Toribrioé encore dans ses mains.
L'un des bandits attaqua dont notre molosse de groupe qui en fit son affaire en quelque tour de main. Forcément c'est plus facile qu'en six contre un, quoi que notre herboriste en avait bien mis trois à terre. Avec moins de violence peut-être, ses derniers avaient reçu une telle décharge qu'il ne bougeait plus tout en restant bien vivant. Tuer n'était pas dans ses options aujourd'hui.
La demoiselle quant à elle partie à la recherche du fuyard sans crier gare. L'alerte qu'il pouvait donner à ses congénère lui était totalement passé par la tête et laissa le dernier se mesurer à lui dans une attaque maladroite et paniquée qu'il esquiva simplement en faisant un pas sur le côté, un coup dans la nuque avec la paume de son épée pour le neutraliser suffisamment de temps pour avoir la paix quelques heures.

J'aurai bien aimé, mais où est passé la dame ?

Reprenant son sac sur l'épaule, rengainant son épée, il chercha la jeune femme du regard, de là où elle était partie. Son corbeau se passant de commentaire, vint se poser sur l'épaule de Duscisio dans un croassement aigu. Non pas que l'oiseau même veuille qu'elle les retrouve, le fait est que c'est la commanditaire de l'objet convoité et qu'elle ne devait être absente à la fête. Car après tout, ils ne seraient pas trop de trois pour s'engouffrer là dedans.

À son retour de sa course, elle se rapprocha d'eux. Plus particulièrement de l'herboriste dont le corbeau dans le dégoût s'envola aussitôt qu'elle fut à quelques mètres.
Ne répondant pas à la question comme quoi la réponse était évidente, par contre la suite avait de quoi suscité des questions en effet. Duscisio s'était volontairement éloigné ce matin pour une tout autre affaire. Se souciant inutilement de lui, la courtisane semblait pourtant attisé une certaine curiosité envers son compagnon de route qui pourtant semblait lui avoir dit qu'il avait d'autres affaires dans la ville. Au moment où elle lui parlait de ses autres projets, il la coupa sec en la tenant éloigner :

Je n'ai rien à vous faire partager. En ce qui me concerne, cette ville n'est pas ma destination finale.

Il coupa sa respiration, ne pensant pas qu'il allait finalement avouer ses projets dans de minuscules bribes d'information pour garder un mystère entier. Il pointa du regard l'autre homme comme s'il s'agissait d'un point important.

À vrai dire, celui-là tombe plutôt bien. Je suis sûr qu'il ne daignera pas vous raccompagner à Hesperia à ma place.

Il s'arrêta, faisant mine qu'il avait plus ou moins compris quand il le regarda encore une fois. Il n'avait pas été dupe au point de ne pas remarquer qu'il convoitait la demoiselle d'une manière ou d'une autre, la présence de Duscisio semblait le déranger plus qu'autres choses. Sortant son bracelet, bien qu'il le garda en main quelques instants, il le rangea peu après pensant bien que la magie lui sera utile dans ses tunnels.

Après ce périple, nos chemins se sépareront.

Le fait de rester ainsi distant était purement stratégique. Il fallait montrer qu'en plus d'être quelqu'un de serviable, il avait ses propres secrets et le voyage en faisait partie. Absolument personne ne savait où allait se rendre à part l'informateur avec qui il avait discuté. À présent, l'attente de commencer se confirma par un signe de tête qui demandait d'ouvrir le chemin. Voulant passer en dernier pour attendre son familier malgré la courtisane. Il siffla pour l'appeler, celui-ci se posa à nouveau sur son épaule.

Allons-y.

Il porta sa main gauche sur le fourreau de son épée, la main droite caressant le plumage de son oiseau pour le calmer.


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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeVen 1 Juil - 3:50

Une telle aventure n’aurait su être complète sans quelques mésaventures pour le trio. Les bagarres, les emmerdes, notre baroudeur en avait vu plus d’une durant ses nombreuses années sur les routes de notre monde donc une de plus n’allait sans doute rien changer à cet historique déjà bien remplis. Oh certes le freluquet avait l’air de bien se débrouiller par lui seul, habille comme tout avec ses talents magiques il aurait certainement fini par s’en sortir. Il faut dire que celui-ci n’avait nullement affaire à de grands tacticiens et tout être possédant un semblant d’intellect pourrait surement prendre le dessus. Cependant, d’un autre coté un être encore plus brillant aurait surement trouvé une façon d’éviter une telle situation. Notre rustre aurait dû le laisser se démerder seul, car après tout celui-ci ne semblait point trop enchanté de partager l’aventure avec le blondinet, un sentiment partagé. Ils n’étaient pas fait pour s’entendre et cela n’allait surement pas changer avec une cette quête! Pourtant, malgré qu’aux yeux d’Áedh celui méritait d’être dans une telle situation, il ne put s’empêcher de s’en mêler.

Que signifiait une telle action ? Souhait-il impression son enchanteresse en lui affichant à nouveau son visage un peu plus brutal ? Impression les belles dames était un peu dans ses habitudes, ou du moins tenter de le faire. Habituellement pour cela il se contentait d’esquisser sur son visage un petit sourire remplis de mystère, d’évoquer le nom d’une contrée lointaine qu’il a visité lors de sa dernière aventure en utilisant son plus charmant accent Phelgran, il est assez rare qu’il devait foutre des baffes afin d’attirer le regard d’une belle. Alors, est-ce que cela signifiait que l’enchanteresse était l’exception ? Ils se connaissaient tant et si peu à la fois, mais il la connaissait assez afin de savoir qu’elle n’allait point être complètement séduite par un tel acte, puis pour cela faudrait-il qu’il désire la reconquérir. La retrouver ainsi avait un certain charme, mais la réalité était qu’ils vivaient dans deux mondes appart. Autre que quelques réunions occasionnelles, la Sindarin et le Terran devaient mener leur vie bien à eux. Puis… qui sait combien de temps lui restait-il ? Cela ne répond toutefois pas à la question, pour aider cet abrutit à qui lui-même aurait envie de foutre une baffe ? Était-il ici tel un prédateur chassant les autres loin de son gibier ? Peu importait réellement les motivations, se pencher trop sur la question ne ferait qu’en créer d’autres.

Quelques baffes échangés, la rixe se termina aussi rapidement qu’elle débuta. Suivant le brève engagement, il se retourna vers l’apothicaire lorsque celui-ci commenta sur la situation.

‘’Si maître Balibe le dit’’ répliqua alors notre rustre d’un ton condescendant.

Avec tout cela, il aurait été facile d’oublier la dame du groupe dont l’apothicaire ne manqua aucunement l’occasion d’évoquer. II avait un peu laissé celle-ci en arrière, mais elle ne fut point oubli et un œil avait tout de même demeuré bien présent sur remarquant son absence passagère. Une partie de son être ne put s’empêcher de se faire un peu de soucis, car après tout il tenait à elle plus qu’il aurait osé se l’avouer. Mais elle avait un de ces regards lorsqu’elle prit l’homme en chasse. Il ne s’agissait aucunement là du regard d’une demoiselle sans défense, d’une femme sans habitude d’une telle poursuite, bien au contraire. Il connaissait bien se regard, car lui-même le possédait à l’occasion, il s’agissait du regard d’un prédateur, d’un être déterminé et habitué. Elle n’en était pas ici à sa première poursuite et cela il sut le confirmer à son retour

Son cœur ne semblait pas se débattre par la peur, elle ne semblait nullement être en détresse face à une telle situation. Ne préférant rien dire pour le moment, notre rustre se contenant d’observer l’interaction qui suivit. Il désirait balancer son poing en plein gueule du freluquet, mais s’abstenu de la chose. Faisait-il ici preuve de civilité ? Possiblement, mais c’est aussi dû au fait qu’il voyait le tout comme étant une perte de son temps. Puis, avec l’enchanteresse qui se tenait entre les deux, sans possiblement s’en être rendu compte, bloquait un peu la ligne direct entre la gueule du freluquet et le poing du rustre.

Posé à proximité, notre protagoniste n’offrit alors aucune réplique aux questions et n’ajouta nul commentaire.. D’un côté la rouquine en feu que son partenaire de route ait disparue plus tôt sans prévenir, de l’autre l’apothicaire souhaitant faire ses petites affaires malgré l’entente qu’il avait pris avec eux la veille… oh oui les affaires vont très bien. Heureusement qu’ils ne sont pas encore dans les sous terrains, car avec un partenariat du genre tout le monde sait que cela ira à la merveille ! Le divertissement et tout ça c’est bien, mais s’il devait s’aventurer dans un sentier aussi périlleux avec des partenaires en affaires, avoir une telle tension au sein du groupe n’allait nullement être fonctionnel, surtout qu’il est fort probable que ces deux-là espère vivre vieux… contraire à notre rustre. Qu’il termine ses jours dans ce trou ou bien qu’il meurt de la maladie dans le mal et le délire, déjà que son état actuel lui permettait à peine de bien se tenir, il savait que ses jours étaient comptés. Pesant les deux scénarios, vivre plus vieux pour lui n’offrait rien de bien agréable, mais s’il allait mourir il préférait que ce soit à sa façon et pas parce qu’un de ses partenaires manque de fiabilité.

Sans rien dire, il reprit la marche avec la troupe afin de retrouver rapidement l’entrée de leur destination. Prenant les devant tout en bousculant l’albinos sans pour autant s’excuser, notre blondinet pris alors la parole.

‘’J’vais entrer le premier… puis je vous fais signe si c’est libre… ‘’ Dit-il sans même regarder ses partenaires avant de s’aventurer dans le précipice.

Prenant un moment afin de laisser son regarder s’adapter à la lumière diminué des lieux, il leur adressa à nouveau la parole.

‘’ Ok, venez…’’

Les voilà dans l’antre de la bête… s’il y avait toujours des doutes-là était le dernier moment afin de faire demi-tour. Il avait vécu de nombreuses aventures passés à traquer, pister des hommes, femmes et à l’occasion quelques objets perdus, mais cette quête était différente. Il avait l’habitude de travailler seul, loin des regards et qu’avec quelques instructions de l’employeur – instructions qu’il ne suivait pas toujours. Le voilà donc avec son employeur du moment et son associer… ou peu importe la relation existante entre eux. Il devait réaliser cette quête avec eux… doutant un peu que le tout allait bien finir. Peut-être était-ce ici la maladie qui parlait, qui jouait avec son esprit, mais notre rustre ressentait cette présence malsaine… tout comme si les ténèbres se rapprochait… une présence qu’il ne pouvait voir.

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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeDim 24 Juil - 8:40

Souterrains:

Elle n’avait pas une grande expérience encore de la vie mais les conséquences des derniers événements s’imposaient assez clairement à son esprit alors qu’elle laissait derrière elle l’Albinos imprudent. Malgré les précautions à ne pas laisser de survivants derrière eux la nouvelle d’étrangers à la recherche de quelque chose et sans doute de l’entrée du labyrinthe allait bien vite faire le tour de la plèbe indélicate de la ville qui, si elle en croyait la réputation de la ville représentait une part non négligeable de sa population. De là à imaginer qu’une fraction de cette plèbe se sente concernée par le centre d’intérêt des intrus, il n’y avait qu’un pas dans lequel l’imagination n’avait rien à voir. S’assurer que les étrangers ne ressortent pas de ses sombres passages et ne trahissent des secret que les pègres du coin ne souhaitaient pas voir éventés était déjà une motivation en soi. En outre le moins finaud de ses esprits aurait tôt fait de se demander pourquoi trois intrépides désiraient pénétrer l’écheveau de passages réputé inextricable. Se dire qu’ils y cherchaient quelque chose dont l’intérêt méritait qu’on se mette en danger serait sans doute pour plus d’un une réponse valable. Il ne faudrait donc que pe de temps avant que ces tunnels ne soient encombrés de malfrats de tout poil qui ne simplifieraient pas leur recherche et n’augmenterait pas leur chance de survie. Rien d’étonnant à ce que le visage de la rouquine après avoir joué les ironiques se soit fermé, occupé à ces sombres pensées. Elle voulait se montrer impassible mais la contrariété faisait frémir les ailes de son nez.

Ce qui était fait était fait et accabler d’avantage l’herboriste ne changerait rien. Il valait mieux se mettre en chasse de leur but le plus vite possible avant que de nouveaux désagréments ne les rattrapent. Les trois aventuriers devraient se contenter de se féliciter de s’en être tirés à si bon compte, mais c’était bien les heures à venir qui inquiétait la Syliméa.

Elle avait donc bien d’autres choses en tête à ce moment que d’analyser les motivations des deux hommes qui l’accompagnaient. Même si de nombreuses concernant le blondinet lui avait traversé l’esprit depuis leur retrouvaille la veille, l’heure n’était pas à se demander pourquoi ils avaient l’un et l’autre apporté leur secours à l’apothicaire. Les deux mâles pouvaient bien rivaliser de ce qu’ils voulaient, leurs muscles, leur magie ou même leur capacité à échanger des propos acerbes, pour l’instant elle ne souhaitait qu’une chose trouver l’entrée du labyrinthe, y entrer trouver le bracelet et quitter la cité. Enoncées comme cela les choses semblaient simples mais elle ne se faisait pas trop d’illusion quant-aux péripéties qui ne manqueraient pas de les attendre là-dedans.

Elle jeta un regard en arrière et perçut un changement dans le regard que posait le rustre sur sa personne.

*Evidemment ! Avec tout ça, s’il pense toujours que nous sommes femme naïve et sans défense c’est qu’il en a vraiment envie oui qu’il est stupide*

Elle soupira intérieurement. Il serait donc écrit que les secrets se fendillent voire éclatent en miettes… Malgré son air goguenard et son sourire amusé dont elle se serait bien passée, elle lui adressa un sourire innocent l’air de dire :

« Quoi ? Un problème ? Une souillure sur ma joue ? »

*J’espère qu’il s’amusera tout autant quand nous aurons la moitié des criminel de la ville aux trousses !*

La seule bonne nouvelle de ces dix dernières minutes était que le chasseur de prime semblait ne pas s’être venté lorsqu’il affirmait savoir trouver l’entrée recherchée. D’un pas décidé, il avait pris les devants de la petite troupe et s’était approché de la fontaine qu’il avait désignée à la rouquine avant que l’albinos ne vienne leur compliquer la vie. En fait si l’eau y coulait toujours, elle ne remplissait pas le bassin, indice que prodiguer de l’eau n’était pas sa seule fonction. Le rustre écarta l’albinos sans ménagement et glissa la main sous la tête de Léviathan moulée dans le bronze d’où s’échappait le liquide limpide. La Ladrini se pencha sur le côté pour observer son manège. Il trouva une sorte d’anfractuosité dans laquelle il manœuvra ses doigts. La cache était habile ne dépareillant pas une insulte du temps à la pierre mais assurait qu’on ne la découvre pas facilement et le mécanisme ne sembla pas demander de connaissances particulière. La rouquine se remémorant les lambeaux de récit qu’elle avait pu rassembler se dit qu’effectivement si le voleur de bracelet avait été poursuivi il n’aurait pas eu le temps d’actionner un mécanisme demandant plus de savoir faire. Il lui avait sans doute fallu disparaître promptement pour disparaître à la fureur de sa victime.

Le fond du bassin coulissa presque sans bruit si l’on considère la masse de pierre à mouvoir, libérant l’accès à un escalier des plus délabré. Il devait être là depuis belle lurette et aucun maçon n’avait songé à son entretien depuis fort longtemps. Après les premières marches, seule l’obscurité et le bruit  du filet d’eau qui se perdait en dessous, expliquant ainsi l’état de la construction souterraine, attendait les trois aventuriers. La belle regarda tout autour d’eux mais les alentours étaient étrangement déserts et elle ne sur pas si elle devait se sentir rassurée ou au contraire inquiète de ne voir âme qui vive susceptible d’avoir surpris leur manège en plein jour. En tout cas Aedh semblait très décidé en tout cas à entrer et par la même occasion à prendre la direction des opérations. De son côté, la Syliméa ne s’en formalisa et pas et profita de l’attente pour sortir le plan du souterrain en souhaitant qu’au moins il soit fiable si ce n’est complètement exact.

A l’appel elle baissa la tête vers l’ouverture et entreprit de descendre à la suite du rustre. Non décidément il ne fallait pas compter que des ouvertures leur donne plus de lumière. Elle sortit les deux petites torches qu’elle avait prises comme il se doit lorsqu’on sait qu’on va arpenter des souterrains, en tendit une au rustre et alluma la seconde avec le briquet idoine. Cela laissa le temps à l’albinos de les rejoindre puis éclairant les parois somme toute assez humides et ce de façon assez compréhensible, elle sembla chercher quelque chose.

« Il doit bien y avoir un mécanisme pour fermer cette ouverture. On ne va pas laisser ça grand ouvert derrière nous ! »

Les flammes éclairèrent bientôt une petite cavité semblable à celle de la surface et elle décida peut être imprudemment_ mais être ici était déjà imprudent_ d’y glisser la main. Elle sentit une sorte de poignée en métal rouillé si elle en jugeait par sa rugosité. Ses doigts l’agrippèrent et la lumière du jour les abandonna en même temps que le bassin se refermait au dessus d’eux. A leurs pieds l’eau continuait de couler dans la sorte de flaque dans laquelle ils piétonnaient depuis leur arrivée sous terre avant de disparaitre sous la paroi de gauche. L’endroit sentait le salpêtre et la moisissure. Elle commença à se faire du souci pour son précieux bracelet qui même en argent ne devait pas beaucoup apprécier ce genre d’atmosphère humide. Elle étala le plan sur sa cuisse montée pour l’occasion à l’horizontale comme pour imiter un échassier et tenta de déterminer à quel endroit du plan ils étaient parvenus. Elle jeta des regards interrogateurs à ses compagnons et aux lieux qui les entouraient. Un étroit couloir sur leur droite et un passage plus large sur l’autre côté lui rappela ce qui pourrait être l’accès nord du plan de son parchemin, mais elle attendit le verdict des deux hommes.

Maintenant dans les profondeurs de la cité, elle espérait qu’il n’y aurait plus d’autres préoccupations chez eux que de mener à bien leur mission. Elle adressa un regard à la dérobée à l’apothicaire dont elle ne s’était que très peu souciée depuis la fin de l’escarmouche, afin de tenter de déterminer son humeur. Entre sa propre réprimande et la rudesse du chasseur de prime, il devait regretter de s’être lancé dans cette aventure. Elle décida qu’elle essaierait d’être plus aimable à la prochaine occasion mais garda le silence. Quelque chose dans sa tête lui disait que leur rapidité et la discrétion dans cet endroit pas tout à fait inconnu et sûrement fréquenté régulièrement serait une clé de leur réussite.
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeDim 31 Juil - 15:33

Qu'était-il pour le couple qu'il accompagnait ?
Question qui ne se posait pas quand on a conclus qu'il fallait l'accompagner jusqu'au bout de cette aventure ne serait-ce que pour bien se faire voir, aller au bout de l'entreprise.
Maintenant qu'il se trouvait ici il ne pouvait plus reculer et continuer son propre voyage. L'inquiétude y était pour quelque chose. Savoir qu'il en ressortirait indemne de ce voyage était l'une de ses principales questions. Son professionnalisme d'herboriste se ressentait encore aujourd'hui pour assurer une paire de bras supplémentaire nécessaire à leur survie.
Vu la confrontation sommaire qui s'était produit à l'heure arriver à la fontaine, son épée ne serait pas de trop. Personne ne sait ce qu'il se trouve à l'intérieur des tunnels, ni le niveau de dangerosité, ni le nombre d'adversaires ou de pièges présents.
Si les précédents adversaires n'étaient pas assez futés pour utiliser leur magie, ce n'était peut-être pas le cas de ceux qui pourraient leur tomber dessus prochainement. Cacher son jeu, manque de maîtrises, ne pas les utiliser avait de nombreuses raisons.

C'était de même pour lui.
Ne pas utiliser la pistilose pour se défendre avait de nombreuses raisons. Si ce n'est pour cacher son jeu, il s'agissait également d'un secret d'une osmose qui pourrait le montrer comme un monstre. La fusion de la plante et de l'homme est une première. Nul ne pouvait prédire la réaction des êtres voyant cela.
Heureusement, Duscisio avait plus d'un tour dans son sac. Les nombreux pouvoirs qu'il possédait lui laissait une panoplie de possibilité de défense et d'attaque.
À voir l'homme en face de lui réagir, il ne se demandait pas pourquoi il sentait un danger venant de sa part. Ce n'est pas que le poing qu'il serre le long de son corps qui le dit. Le fait qu'il se retienne pour le lui lancer en pleine figure montre la preuve que son manque de retenue était inexistant pour un temps. Le mener à bout pourrait être un jeu. Il s'en dispensera, du moins volontairement.

Continuant de caresser le plumage blanc de son familier, il observe ses compagnons rechercher le système d'ouverture de la fontaine. Ce ne fut guère long qu'un bruit creux du frottement entre deux dalles de pierres retentis et signalait le vrai début des festivités.
Son premier regard se tourna vers la courtisane, puis son corbeau dont il lui laissait le choix de rester ou d'attendre. Restant sur son épaule, Tuanio ne poussa qu'un croassement rauque. Son regard était encore et toujours porter vers la jeune femme dont sa présence modifiait à long terme son attitude.
D'un côté ça rassurait Duscisio, lui non plus ne voulait pas se séparer de son corbeau blanc. À ce moment présent, il semblait cotoyé des inconnus. À vrai dire, avait-il vraiment connu la jeune femme depuis sa première rencontre ?Tout ce qu'il savait d'elle était son rôle de femme de charme. Quant à l'homme il ne savait rien de lui. Sans énoncer le fait qu'il ignorait totalement l'envie de les connaître, il partageait bel et bien cette aventure avec des inconnus.

Le temps était maintenant arrivé d'entrer dans l'inconnu.
Le tunnel des mépris aussi sombre soit-il ne pouvait manquer de lumière. Ses deux compagnons n'hésitèrent pas un instant à allumer une torche chacun tandis que l'herboriste se contentait d'un sphère de plasma créer à partir de son pouvoir lier à l'électricité, entre ses doigts de la main gauche. Laissant jaillir de temps à autre de petits arcs bleuté lumineux, la non-dangerosité laissait le mage blanc serein.
La jeune femme cherchait et énonçait de vive voix, un mécanisme pour fermer la porte derrière eux. Il ne put s'empêcher d'énoncer un détail à son tour une fois la voie de sortir fermer d'un dernier entrechoquement sourd.

Même si la porte est fermée, on n'a pas vraiment beaucoup de temps devant nous.

Avant d'être précis, il pointa avec son pousse l'ouverture derrière eux.

Nous ne savons pas s'il y a une autre sortie et vu que les hommes ne sont hors d'état de nuire, il pourrait se réveiller et chercher du renfort...

Baissant son bras droit, il ne précisait pas que ceux qu'il avait lui-même affronter n'avait pas rendu l'âme. Le choc électrique les avait assommé et paralyser pour un temps, mais il était tout de même compté. Un nouvel affrontement avec eux pourrait ne pas être évité.
D'ordre stratégique ou éventuellement savoir simplement à quoi s'attendre. Comment le formuler par contre c'était un autre problème. Non seulement comment l'énoncer, mais également savoir si les deux autres accepterai de coopérer.

Dites. À titre informatif, qu'utilisez-vous comme magie ?

Poser une telle question semblait étrange. Non pas qu'il était état de connaître les points forts ou faible de ses compagnons. C'était surtout lié à l'un de ses pouvoirs – Alpha Sigma – qui lui permettait de copier l'une d'entre elle. Si dans sa panoplie, Duscisio ne possède pas la bonne corde, en ajouter même un peu lui était toujours favorable. La demoiselle devait peut-être avoir remarqué la raison de cette question. Durant leur voyage, il avait bien retourné une magie contre certains groupes agressifs.


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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Aoû - 2:28

Spoiler:

Les voilà enfin dans l’antre de la bête, la caverne au trésors… ou plus précisément dans le cas actuel le tunnel portant le nom si encourageant de tunnel des mépris. Notre rustre avait ici fait le premier pas et pris les devants afin de s’assurer que le passage était libre, du moins pour le moment. Au premier regard nul danger considérable ne se présentait, mais il faut dire que dans un tel endroit il est toujours assez difficile de bien juger la situation. Toute arbitration devait se faire avec peu d’information et son instinct, si ses partenaires en affaire souhaitaient le suivre ou passer devant cette décision était libre à ces derniers. Allait-il les en empêcher en cas de danger, les prévenir? Était-il ici un homme suffisamment honorable pour cela ?
Concernant la rouquine, il l’appréciait suffisamment afin de préférer la voir s’en sortir, mais le freluquet… oh celui-là. Il lui avait déjà porté main forte une fois, alors pourquoi irait-il le guider vers sa perte ? Certes il tolérait difficilement cet être, il désirait lui présenter son poing, mais était-ce ici au point de mal informer celui-ci dans un tel lieu, de profiter de l’obscurité et du terrain périlleux afin de s’en débarrasser ? Ce qui est possible n’est que limité par l’imagination…
Mais là, nullement le temps de s’abandonner à l’imagination, la route ténébreuse des sous terrains attendait la petite troupe. Un groupe plutôt particulier lorsqu’on y pense bien. La courtisane, l’apothicaire et le chasseur de tête, ou du moins l’ex chasseur de tête, un tel trio la victoire était assuré… ah oui ça c’est sûr. Enfin, tout était possible et le rustre savait qu’il ne pouvait nullement se fier aux apparences. La rouquine avait des doigts de velours et avait su se démontrer plus que capable à quelques occasions, il y avait donc de l’espoir la concernant surtout quand on sait que c’est elle qui a initiée l’aventure. L’apothicaire, une grande gueule mais il semblait être capable de certains talent selon ce qu’avait vu notre rustre… bien entendu attirer les ennuies semblait être l’aptitude la plus dominante. Et il y avait notre rustre, il avait vu du terrain et ce territoire lui étai familier, mais malgré tout ça il possédait un handicape qu’il n’avait point osé partager avec ses collègues, une mauvaise décision surement… mais il faut dire qu’il fut toujours un homme des plus têtus.
Toutefois le coté têtus du baroudeur n’est certainement pas ce qui a de plus dangereux en ce moment, du moins pas autant que l’idiotie de celui qui semble s’être auto-proclamé comme étant un brillant homme. Quelle imbécilité avait-il fait cette fois afin de faire réagir notre protagoniste ? Mais apporter son oiseau de malheur dans ce misérable trou quoi de mieux ! Alors qu’il observait ce qui allait se trouver devant eux, un peu mieux, grâce la lumière apporté par l’enchanteresse, Áedh du une fois de plus se retenir et ne pas enfoncer la dentition du freluquet dans le fond de sa gorge après avoir entendu le si mélodieux croassement de sa bestiole. Oh il n’avait rien contre la bête, elle ne faisait que suivre son maître, celle-ci serait surement plus heureuse à voler haut dans les cieux et à respirer l’air frais à l’extérieur que d’être enfermer dans les sous terrain, là où il faut prendre garde à ne pas se cogner la tête.
Alors quand est venue le temps des questions qui ne possédait nul autre but que de satisfaire la curiosité du freluquet, le rustre l’envoya presque balader. Toutefois malgré sa frustration avec celui-ci il vit la possible utilité à connaitre les talents magique de la troupe.
‘’La magie ne fut jamais mon point fort, répliqua le blondinet sèchement, les quelques pouvoir que je possède aide à traquer…’’
Une réplique plutôt franche et directe à l’interrogation de l’apothicaire, sans trop non plus en dire. Notre rustre n’avait nullement envie de trop se dévoiler, ce qui n’est rien de bien étrange ou nouveau venant de celui-ci. Il était très honnête dans ses paroles, la magie n’avait jamais été son point fort, ayant préféré développer ses propres talents… de plus un peu d’intra et pouf, le puissant magicien est rien. L’utilisation d’intra fut à quelques reprises une de ces tactiques, mais en ce jour le baroudeur ne se baladait point avec cela sous la main. Sans doute était-ce pour une fois un avantage.
‘’Un tel endroit a plus d’une entrée, plus d’une sortie, il faut simplement savoir où elle sont…’’ ajout-il afin de plus ou moins rassurer le freluquet sur la possibilité de revoir la lumière du jour.
Ne disant rien de plus, le rustre s’enfonça un peu plus dans les ténèbres, suivit du reste de la troupe. Marchant, évitant quelques coins dangereux, il dit à voix basse.
‘’Faite gaffe où vous mettez les pieds…’’ se retournant légèrement croisant le regard de ses partenaire il leur montra d’un geste de la main le vestige d’une vieux piège, en apparence rendu inerte avec le temps.

Passant par-dessus il poursuivit tranquillement. Avant de tendre la main derrière lui tout en s’adressant à l’enchanteresse.

‘’Le parchemin…’’ Une demande, un ordre ? Il aurait sans doute pu faire preuve d’un peu plus de sensibilité, se montrer un peu plus galant dans son ton de voix, mais cela était-ce vraiment lui ?
Il la demandait, l’exigeait presque afin de l’observer une fois de plus. Qui sait quel indice il aurait pu manquer sur celle-ci. Ce genre de parchemin, de carte, est rarement une science exacte, surtout lorsque ce qu’elle est sensé dévoilée est un secret bien gardé. Bien que cela était difficile à voir, ils avaient grandement avancé depuis leur arrivé dans le tunnel. Tout se ressemble et tout es différent, des passages étroit, culs de sac, aux grands endroits où leur pas raisonnaient. Il cherchait à éviter de tourner en rond, sauf s’il était nécessaire de retourner sur leur pas.
S’étant arrêté, la main toujours tendu vers l’enchanteresse, il détourna son regard vers elle, attendant qu’elle lui donne ce qu’il avait demandé. Lui faisait-elle suffisamment confiance afin de lui tendre leur plus grand indice ? Elle avait surement remarqué le changement en lui, les tics, la légère paranoïa qui le hantait. Les voix, il en entendait à l’occasion et tentait de les ignorer, mais cela devenait de plus en plus difficile. Ce changement, si elle l’avait remarquée, jouait surement un rôle sur la confiance qu’elle lui pourrait lui accorder… mais si elle l’avait remarquée… pourquoi poursuivre la route avec lui ? Croyait-elle qu’il pouvait être encore utile… si ce n’était que pour un moment, une distraction, un appât ? Elle ne devait pas manquer de contacte, pourquoi lui ? Pour son lieu de résidence ? Savait-elle déjà qu’il était originaire de l’endroit ? Son accent Phelgran il le cachait très peu dans sa façon de parler, elle l’avait surement dès leur première rencontre. Devenait-il paranoïaque ? Oui, bien sûr… de plus en plus il tombait dans la folie et il ne pouvait rien y faire. Il ne pouvait rien y faire, sauf attendre et voir… voir ce qui l’attendait, poursuivre la route et se battre jusqu’au bout.
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 10:55

La rixe était passée et ils ne s’en étaient pas trop mal sortis au final. Maintenant qu’ils se trouvaient dans les souterrains, la rouquine présentait le visage concentré qui seyait à l’accomplissement des missions ? Pas question de se laisser distraire par des considérations qui ne seraient pas en rapport avec le but de leur quête. Enfin, de sa quête et maintenant qu’ils ne pouvaient plus reculer, elle ne se demandait plus si elle pouvait faire confiance à ses compagnons ni quels pouvaient bien être leur motifs de la suivre et de l’aider dans cette entreprise. Certes, elle restait en alerte mais uniquement tendue vers le succès qu’elle appelait de ses vœux. Elle avait laissé les jeux de séductions à la surface ainsi que les questionnements adolescents sur, qui avait ses chances auprès de qui. L’herboriste et le rustres étaient là pour l’aider à conquérir le bracelet et c’était tout ce qui importait elle n’avait d’autre choix que de faire confiance à leur « professionnalisme » ou de remonter. La seconde option était inenvisageable. Si l’un des deux mâles avait dans l’idée de la doubler ou de se montrer indigne de sa confiance, ce qui était toujours possible elle aviserait en temps et en heure, mais un problème à la fois.
Pour l’heure, c’est vers le visage du chasseur de prime qu’elle dirigeait son regard car il semblait le plus à son aise dans la cité et dans le souterrain. Elle avait petit à petit oublié ses griefs contre le deuxième compagnon d’aventure mais aussi sa résolution de lui montrer qu’il comptait dans l’entreprise.

Il était temps qu’ils progressent et rester au seuil des souterrain ne ferait pas disparaître les pièges et permettraient à d’éventuels gardiens des lieux d’être plus vite prévenus et plus vite sur leurs traces. Elle ne parvenait pas à se sortir de l’esprit que la vitesse pouvait leur éviter des ennuis. Sans doute parce que dans sa partie c’était souvent le cas, mais aussi parce que la cité et en son sein les souterrains lui faisaient penser à un réseau  de bouches et d’oreilles qui s’empressaient de se passer la moindre nouvelle des agissements de chaque habitant et de chaque intrus surtout s’ils avaient tout fait pour se faire remarquer d’une façon ou d’une autre où qu’ils pénétraient en des lieux aussi connotés que les tunnels du mépris. La remarque de l’albinos sur le temps qui leur était imparti ne pouvait que la conforter dans son sentiment et elle hocha la tête en signe d’acquiescement.

On comprendra dès lors qu’elle ne se soucie plus vraiment des petite cachoteries que l’u ou l’autre voulait bien entretenir à son égard. Elle devait faire maintenant avec un point c’est tout.

La seule chose qui aurait pu l’indisposer à ce moment était la présence du volatile familier de l’apothicaire, mais il devait l’être bien plus qu’elle. Après tout c’était elle qui semblait devoir plonger dans la crainte et la méfiance les animaux et non le contraire. Elle avait donc fait mine de ne pas percevoir le regard de l’albinos qui semblait avoir hésité à emporter l’oiseau avec lui. Si le corbeau n’avait été doué de parole elle ne lui accorderait pas plus d’attention qu’à une risée sur la surface d’un lac. La pauvre bestiole avait décidé de suivre son maître sous terre et avait un second motif de se sentir oppressé tandis que la rouquine ne se préoccupait plus du tout de lui et cela devrait durer sauf si remis de ses angoisses souterraines il lui reprenait l’envie de taquiner un peu trop la courtisane.

Et voilà ! A peine avait-on énoncé des évidences sur la confiance mutuelle que voici qu’une question venait mettre en jeu cette même confiance. De quel genre de magie elle disposait ? Elle fut pour le coup prise au dépourvue et leva les sourcils de stupeur se tournant instinctivement vers le chasseur de prime pour constater sa réaction. Il ne prit pas le temps de s’étendre sur le sujet et obligea l’albinos à se contenter d’une réponse des plus évasives sur laquelle la courtisane décida de se calquer. Elle étira la bouche vers la gauche en signe de contrition :

« J’avoue qu’au contraire de vous, j’ai un peu négligé le travail de mes pouvoirs de communication et traversée de la matière mais vous vous en doutiez j’en suis sûre… »

Elle faisait référence au fait qu’il n’ait pas voulu la laisser s’embarquer pour la cité maudite sans escorte.

« Pour ce qui est du combat… »

Elle prit l’air encore plus navré pour signifier qu’elle n’était certainement pas à la hauteur de ses compagnons. Elle en savait pas trop où en étaient ses deux gardes du corps pour ce qui était de l’image qu’ils avaient d’elle. Il lui paraissait plus probable de laisser l’apothicaire dans l’ignorance de certaines de ses compétences que le chasseur de prime bien loin de paraître aussi naïf. Au contraire du premier, sa vie et sa vision du monde était plus pessimiste que celle de l’herboriste. De tout façon elle se doutait bien qu’elle devrait à un moment ou un autre faire usage de ses compétences bien éloignées de celles d’une courtisane mais le plus tard serait le mieux et qui sait, les choses pourraient aller mieux que ce que la raison pouvait laisser supposer et lui permettre d’avancer encore un instant masquée…

Mais pour l’heure elle ne s’intéressait pas à finasser mais avait plus le souci de faire progresser leur quête. Elle était plus que satisfaite de voir que le blondinet se sentait presque en terrain connu dans les tunnels dans lesquels ils avaient plongé. Les quelques pas qu’il avait esquissé avaient été à la fois circonspects et assez sûrs pour inspire confiance à la rouquine qui se mit en demeure de mettre des pas dans les siens. Elle était très consciente des dangers qui pouvaient émailler leur progression et se trouver nez à nez avec des agresseurs était sans doute ce qui pouvait leur arriver de mieux. Les pièges qui pouvaient parsemer leur progression au contraire pouvaient être plus fourbes les uns que les autres. La seule consolation étant que ces tunnels servant de refuge à la pègre locale, les guet-apens ne devaient pas se révéler trop compliqués ou trop cachés sous peine de se retourner contre ceux qu’ils étaient sensés protéger… La Ladrini restait donc aux aguets des signes pouvant révéler les éventuels traquenards tout en suivant de façon appliquée le guide du moment. Ce dernier avait pris l’initiative et elle ne se sentait pas assez familière de l’endroit pour lui disputer la préséance. En outre, se voir précédée d’un de ses compagnons et suivie du deuxième, lui semblait une position des plus raisonnables pour survivre. Elle sourit en pensant au corbeau qui en volant au dessus de sa tête pourrait prendre les coups qui viendraient du haut, direction dans laquelle son regard n’oubliait pas de chercher les prémices du danger. Elle avait bien vite oublié la mise en garde de l’albinos concernant la difficulté à sortir des tunnels. D’abord mettre la main sur son cher bracelet ensuite on verrait bien comment sortir et la réponse du chasseur de primes la satisfit pleinement. Depuis le premier embranchement elle avait sortit le morceau de craie qu’elle avait mentionné la veille et avait placé une marque à l’arête du mur et du plafond, endroit rarement cherché du regard de prime abord. Elle avait répété son manège à chaque changement de direction. L’avantage de la craie était que même découvertes, les marques étaient étonnamment malaisées à effacer et laissaient toujours l’empreinte de sa présence sauf à passer de longues minutes à les frotter méticuleusement.

Les pas des trois complices sonnaient mat sur le sol qui n’était rien d’autre que de la pierre couverte par endroit d’une couche de poussière coagulée par l’humidité des lieux qui n’était pas plus importante que dans n’importe quel endroit souterrain mais suffisait à empêcher les fines particules de s’envoler.

Elië passa lestement au dessus d’un genre de herse disloquée par le temps ou l’usage, piège que leur avait signalé  Áedh Wintersun. Les pointes acérées qui la composaient encore donnaient une idée du but sympathique que visait sa présence. Rien de tel qu’un avertissement tel que celui-ci pour vous rendre encore plus vigilant. Les architectes du lieu n’avait pas fait les choses à moitié. Le plan qu’elle avait eu bien du mal à se procurer ne donnait en outre aucune indication sur l’emplacement des autres embuscades qui pouvaient les attendre plus loin. Elle se contenta donc de continuer à suivre le blondinet en silence, concentrée sur son environnement jusqu’à la respiration de l’herboriste dans son dos.

En parlant de plan, Áedh Wintersun semblait ne pas partager tout à fait le point de vue de la rouquine sur son utilité ou alors dans un autre but que de trouver les pièges. Un instant interdite par le ton du guide qui ne semblait pas supporter de contradiction, elle fit glisser une des courroies qui maintenait son sac et en sortie prestement la carte qu’elle avait rangée, elle se demandait bien pourquoi car s’il n’était pas utile ici, où le serait-il ? Elle le tendit sans arrière pensée au blondinet. Après tout, il ne pensait pas les trahir ici, sauf à les perdre dans les tunnels à la merci de leurs gardiens, mais pour y gagner quoi ? Elle se demandait seulement ce qu’il voulait y chercher après si peu de progression. Lorsque le chasseur de prime l’eut déplié elle lui indiqua en silence du bout du doigt le chemin qu’ils avaient vraisemblablement parcouru après leur entrée et leur première hypothèse. En son for intérieur, elle se félicitait de sa présence dans l’équipe qu’elle avait réunie. Elle le pensait loyal à son égard et il avait déjà montré qu’il n’était pas nouveau venu ni dans les aventures hasardeuses, ni dans la cité et les tunnels. Rien que pour cela elle avait sans doute eu raison de l’entraîner dans cette aventure. Au départ ce n’était pas la raison qui l’avait poussée à le recontacter, mais l’inspiration avait joué en sa faveur. De son côté, l’herboriste malgré sa bévue du matin s’était révélé un compagnon de route agréable et utile aux talent étonnant pour quelqu’un de son état mais dont ils avaient pu profiter à plusieurs reprises. Ces pensées lui rendirent la respiration plus légère alors qu’elle suivait en silence les yeux du rustre qui cherchait quelque chose sur le plan. S’ils n’avaient pas fait fausse route, outre la direction d’où ils venaient, trois autres chemins s’offraient à eux. Deux semblaient pouvoir les mener à l’endroit qu’ils avaient choisi comme étant l’emplacement le plus probable du trésor. L’un était bien sûr plus long… Si ce n’était qu’elle, la suite aurait été déjà décidée, mais elle faisait confiance à l’expérience du blondinet et malgré l’urgence sur laquelle ils s’étaient mis d’accord, prendre le temps de la réflexion pouvait se révéler utile et leur faire gagner du temps et éviter des désagréments.
Elle se tourna enfin vers l’herboriste  afin de s’enquérir du regard de ce qu’il pensait du contre temps.
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Sep - 16:08

Sa dernière question pourtant importante dans le sens pratique – du moins pour l'herboriste – avait été promu d'une réponse pour le moins décevante. Il n'aura aucune information du type qui l'accompagnait. Enfin, aucune information utile.
Si ses capacités se limitaient de pouvoir traquer sa cible, il n'aurait aucun avantage à être utilisé ici, sauf contre-indication comme le voleur qui les devancerait dans leur quête.
Il se doutait bien que ce dernier ne l'appréciait aucunement, pour une raison qui le dépassait totalement. Le concernant il essaiera de laisser les différents de côtés pour mener à bien la demande de la dame dont ses deux hommes servaient plus ou moins d'escorte. Ce qui ne lui laissait pas le choix de la méfiance. Le jeune homme ne savait pas de quoi il était capable. Dans ses tunnels il était facile de perdre quelqu'un. Si vous voyez ce que je veux dire. Les coups bas ne sont pas non plus à exclure, donc sa méfiance augmenta tout autant pour cet homme qui n'était aucunement ravi de l'avoir comme compagnon de route.

Quant à la jeune femme, elle n'aurait jamais été très douée dans ce domaine. Il ne semblait pas non plus avoir quelque chose d'intéressant à exploiter chez elle. Des outils inutiles. Voilà ce qu'il pourrait penser. Le fait n'avoir aucune occasion de pouvoir copier momentanément une magie pour ajouter plusieurs cordes à son arc, le gênait que très peu. La manipulation de différents éléments naturelles étaient l'un de ses principaux atout. Rien que par en croire la petite boule de plasma qui l'accompagnait un peu plus haut que son épaule, fournissant une source de lumière supplémentaire, même amoindrit. Cette dernière avait déjà fait ses preuves par le passé.
Bien qu'il ne puisse pas la laisser très longtemps en fonction, la sphère de plasma née de sa magie manipulatrice d'électricité, pouvait envoyer des décharges à courte et moyenne distance à tout but offensif. Les détails viendront après.
Personne ne contesta au fait que le corbeau blanc de Duscisio les accompagne. Celui-ci avait peut-être l'air privé de pouvoir voler, rester sur son épaule semblait lui suffire. Pas un mot ne fut sortis de son bec depuis leurs retrouvailles à l'entrée de la fontaine. Quelques maigres croassements aigus coupé court par le doigt de son maître afin de garder un maximum de silence.
Il était là pour explorer un tunnel suspect avant qu'ils ne l'empruntent. L'avantage d'avoir des ailes est de ne toucher aucun mur et donc de déclencher un piège. L'idée de l'avoir gardé c'était donc celle là, tout autant que leur assurer qu'il y aurait bien une sortie dans une direction donnée quand l'objet de convoitise sera en leur possession.
Le fait que la certitude d'avoir d'autres sorties était plus ou moins une bonne nouvelle.

L'homme connaissait ses tunnels, il n'y avait pas de doute. Il fallait savoir maintenant à quel niveau il allait utiliser ses connaissances dans la quête de la jeune femme.
La mauvaise était bien de savoir si ses tunnels sont de véritable labyrinthe qui nuirait à leur survie. Et il y avait les pièges. Ah ça, il allait sûrement en déclencher s'ils ne faisaient pas attention. On pouvait facilement imaginer de qu'il pouvait exister comme mécanisme mortel. L'un d'entre eux fut même présenté par l'homme qui demanda grossièrement le parchemin que possédait Elië.
Cette manière dont il exécuta sa demande n'avait rien d'agréable. Néanmoins, en ses lieux il avait la priorité sur l'autorité à avoir quelques choses ou non pour de multiples raisons.

Les premiers signes se firent par une herse usés par le temps. Les pointes de cette dernière ne signalaient que le début de leur ennuie.
La carte donnée malgré elle, n'était que limité dans les informations dessinées sur sa surface. Si la personne qui la demandait nous laissait tomber serait le comble de la traîtrise. Elië en ce sens n'avait rien à craindre de lui. Par contre l'albinos, entre le fait qu'il ai une dent contre le jeune homme pour une raison qui le dépassait totalement, serait à même d'être le premier à être abandonné. Qu'y gagnerai-il ?
Le chemin parcouru tracer par son index sur le parchemin ne les avait laissés qu'en paix qu'un instant. Sûrement dans le but de faire relâcher leur vigilance, la décoration intérieure ne s'y prêtait aucunement.

Un problème survenait néanmoins : Il y avait droit direction possible, d'après la carte. Duscisio s'avança la hauteur de celle-ci accompagner de son corbeau qui regarda désagréablement Elië, et d'une petite boule de plasma qui avait diminué d'intensité depuis le début de leur marche obscure.

Se séparer est trop dangereux, Conclut-il rapidement comme si son avis avait été demandé. D'après la carte on n'a pas beaucoup de choix, mais il faut se méfier des chemins les plus courts.

Et pour cause, quand celui-ci termina sa phrase, il amena sa main près de sa sphère électrique tout en regardant le parchemin, balançant son bras d'arrière en avant, il envoya sa création magique dans l'un des tunnels après l'avoir raviver d'un peu d'énergie visible sous forme de petits arcs électriques venant de ses doigts.

Le bras tendu dans la direction de l'un des couloirs les plus courts, sa boule magique vint étonnement à disperser de multitudes arcs dans toutes les directions autour d'elle, jusqu'à révéler tout au long de sa course des éléments métalliques qui attiraient justement l'électricité à d'éventuels pièges dissimulé, mais donc les fentes et trou laissait un espace pour pouvoir servir.
Il recommença la manœuvre sur les trois choix disponibles donc il révéla un nombre plus ou moins importants d'ouverture lier à des mécanismes.

Le couloir d'en face ne semblait posséder que quelques pièces métalliques, celui d'à gauche tout autant et le dernier n'en présentait aucun. Il ne négligeait pas un détail. Ses informations n'étaient pas fiable, il l'énonça de vive voix. Il fallait faire un choix. Pour l'albinos, il comptait prendre celui de droite, il ne correspondait pas à une direction favorable mais présentait moins de risques.


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Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeVen 7 Oct - 2:52

Notre baroudeur n’avait nullement fait preuve de délicatesse dans ses requêtes, sans pour être autant grossier, mais cela ne semblait pas avoir froissé la rouquine… du moins en apparence. Il n’avait jamais su entièrement déchiffrer les gestes et les paroles de celle-ci, ce qui ne faisait que la rendre un peu plus fascinante. Toutefois, en ce moment il ne désirait aucunement se laisser emporter par la fascination, préférant tout simplement poursuivre cette quête. La requête de l’enchanteresse, son désir d’acquérir un bien matériel de plus, fit en sorte que le trio devait en ce moment presque rampé dans les sous terrains de Ridolbar. Ceci ne possédait aucune réelle promesse de succès, mais cela ne l’avait jamais arrêté, pourquoi est-ce que cela changerait aujourd’hui ? L’aventure avait débuté depuis un bon moment et faire demi-tours n’était pas une option… bien qu’une partie de lui l’aurait bien souhaité. Oh cela n’était par peur de ce qui pouvait arriver… les pièges et truands pouvant hanter le tunnel n’avait rien de nouveau ou de bien effrayant… ce qu’il craignait était bien plus proche.

Dire qu’il ne faisait pas entièrement confiance en ces partenaires serait sans doute correcte. Il avait déjà eu une aventure avec son enchanteresse, mais elle avait pu changer… et le freluquet avec son oiseau de malheur était toujours un inconnu. Avec toutes ces questions… c’est à ce demandé quels sont ses intentions! La paranoïa semblait prendre progressivement le dessus… et dans ce trou merdique… quel chance la troupe. Il avait pourtant été prévenu… c’est un des symptômes annonçant le début de la fin, mais pourquoi écouter le bon docteur ? Il souhaite surement obtenir le butin de notre rustre comme tous les autres.

Ce concentrant sur la carte en main, observant les alentours, il savait que celle-ci n’allait pas tout lui révéler… mais l’avoir en main était à son avantage. Oh, il n’allait certainement pas tenter de doubler ses partenaires, non, non du moins pas pour l’instant. Il devait les observer d’abord… connaitre leur intentions, être autant attentif à leur murmure qu’à son environnement. Des voix, des souffles, un écho au loin, il devait tout écouter. Observant leur actions d’un peu plus près, il nota particulièrement l’approcher du freluquet et sa tendance à toujours tout faire de façon dramatique. Ah oui un peu d’électricité… cela n’éveillera aucunement le doute sur la présence d’intrus si autre partis se trouvent ici! Notre baroudeur aurait pu commenter sur cela… mais il demeura silencieux, offrant tout simplement un sombre regard en fronçant les sourcils. Il devait être du genre à jouer avec la foudre les pieds mouillés celui-là… mais d’un autre coté… il avait une raison à sa technique. Observant le chemin entrepris par l’énergie il pouvait suivre le métal… utile ou non, cela reste à voir, car ce n’est pas tout piège qui connecte.

‘’Se séparer est une option… et cela nous permet de couvrir du terrain, mais plus risqué si t’as pas l’habitude de ce genre de trou…’’

Observant ses options tout en se méfiant des motivations de ses partenaires, le rustre tenta d’écouter attentivement l’écho au bout de chaque passage, mais tout était si floue… du moins jusqu’à ce qu’il aperçut un rat. Les tunnels étaient sombres, mais pas sans vie et sans sortis. Prenant contacte avec l’animal, notre baroudeur tenta d’en apprendre un peu plus sur les passages. De nombreux trous, trop petits pour eux, quelques entrées, quelques sorties mais rien d’utile… non, il devait chercher plus loin… à gauche un cul de sac… à droite ? Un bassin sous terrain… tout droit ? Aucune vision…

Brisant le silence dans lequel il s’était à nouveau plongé il offrit les options.

‘’Devant ou à droit… l’inconnu ou un bassin… on vote ou on sépare… ? ‘’

Il regarda ses partenaires… leur réactions, leur expression allait lui en dire long. La voix lui disait de ne pas leur faire confiance, les spasmes dans ses muscles faisaient en sorte qu’il espérait un chemin simple en solo… mais ceci était une aventure pour trois et une décision pour trois…
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Oct - 19:08

Il semblait que les choses faciles étaient terminées et que rien que la réputation de l’endroit suffisait à faire hésiter les trois aventuriers. Enfin, hésiter était un terme assez péjoratif pour exprimer la prudence que les trois complices semblaient vouloir prendre comme ligne de conduite. Pour sa part ce n’était pas la rouquine qui allait blâmer cette option même si se sentir si près du but commençait à lui donner des fourmis dans les tous les membres. Ce qui n’avait pas cessé de l’inquiéter depuis le matin était le manque de confiance réciproque que chacun semblait ressentir pour les autres. Même elle finissait par se sentir contaminée par cette défiance. Elle se trouvait forcément des raisons objectives à tout cela mais instillait en elle un mauvais pressentiment, comme si tout cela mettait leur entreprise en danger. A force de se jauger et s’observer les uns les autres, n’allaient-ils pas passer à travers des indices dont leur vie et la réussite de leur mission pouvaient dépendre ? Elle plissa ses charmantes narines en un petit reniflement contrarié. En outre une trop grande tergiversation rendait l’atmosphère entre les deux hommes encore plus pesante comme si chacun avait un territoire à marquer. La Ladrini cherchait en vain une parole qui aurait pu les lancer définitivement sur les traces du précieux bracelet, une parole utile qui ferait s’évanouir les réticences et les suspicions. Elle devait bien admettre que c’était un talent qui lui manquait encore. Elle devrait encore patienter avant de se sentir une meneuse d’homme au sens guerrier du terme s’entend. Au fur et à mesure qu’elle tentait d’analyser la situation de sa petite équipe un sentiment d’impuissance mêlée de rage s’insinuait en elle. De l’action. Il leur fallait agir afin que chacun soit persuadé qu’il pouvait au final compter l’un sur l’autre. Elle s’abstint donc de commentaire même lorsque l’herboriste alluma sa sphère de plasma au risque de gaspiller ses ressources magiques. Après tout il était peut être suffisamment entraîné pour posséder des ressources d’essence divine assez importante pour convenir à la mission et elle pouvait alors interpréter cela comme un signe favorable, il n’y en avait pas tant jusqu’à présent, hormis le piège déjà activé et qui serait donc inoffensif pour eux mais qui en annonçait sans doute d’autre. Rien d’étonnant alors à ce que le petit groupe progresse de façon circonspecte. Après tout, chaque pas qui ne les tuait pas les rapprochait du but de leur mission.

Mais pour le moment ils étaient tous les trois au point mort se demandant quelle direction prendre lorsque l’albinos prit la parole pour la première fois depuis bien longtemps sans doute occupé à alimenter la sphère électrique ou à museler les velléités de bavardage du corbeau. La rouquine tourna son visage vers lui. Elle était aussi de cet avis. S’ils étaient là à plusieurs s’était entre autre pour pouvoir faire face à d’éventuels dangers. Se séparer les mettrait à  la merci du hasard et diviserait aussi leurs forces. Elle se plaisait à croire que leurs talents réunis avaient plus de chance de mettre le danger en déroute que les disperser. Elle hocha donc la tête en signe d’approbation même si cela ne répondait pas, dans l’immédiat, à la question de la direction à suivre. Car le danger du chemin le plus court ne lui paraissait pas si évident. Des arguments moins liés à la chance et aux statistiques aurait plus de chance de la convaincre.

Et pour être convaincante, la petite manœuvre magico électrique de l’apothicaire l’était sans aucun doute. La jeune femme avait tressaillit au déploiement de magie et de puissance dans un premier temps mais aussi aux crépitements sonores qui avaient résonné dans les couloirs.

*Et bien ma foi, l’option de la discrétion est sans doute à oublier…*

Mais elle choisit de garder sa remarque pour elle, le froncement de sourcil du blondinet exprimait assez qu’il partageait son avis. Il fallait donc considérer les points positifs de l’histoire : les pièces métalliques mises à jour. Elles n’étaient pas forcément des pièges et pouvaient tout aussi bien être des pièces destinée à la maçonnerie du lieu, mais il fallait sans doute réfléchir comme si elles pouvaient être le signe de la présence d’un danger. C’était la voix de la sagesse, mais prendre le détour préconisé par l’albinos ne manquait pas de la contrarier. En outre, si les chemins plus directs semblaient plus menaçants, allonger leur approche ne leur garantissait pas que sous un autre angle, la proximité du bracelet n’allait pas multiplier les pièges par la suite et dans ce cas, le pari de départ pourrait tout aussi bien se retourner contre eux. La question qu’elle se posait était alors de savoir si ces pièges étaient là pour protéger le joyau ou tout simplement pour éviter que des intrus n’arpentent les souterrains. Elle se tourna alors ver le chasseur de primes afin d’avoir son avis. Son assurance en ce lieux était uns des rares signes qui rassurait un tant soit peu la Syliméa et ce, malgré son air sombre et soucieux qu’il arborait depuis le matin et qu’elle savait ne pas être en lien avec leur aventure, même s’il avait choisi de ne pas s’en ouvrir à la rouquine :

« Vous qui semblait connaître un peu l’endroit. Pensez-vous que les pièges protègent les souterrains ou le bijou ? J’imagine assez peu qu’un voleur solitaire d’après l’histoire que j’ai pu reconstituée puisse élaborer un tel traquenard. »

Le rustre sembla ignorer sa question plongé dans une transe magique. Il devait sans doute chercher ainsi quelque information utile à la prise de décision en tout cas c’est ce qu’elle voulait croire et qui correspondait le mieux à l’image qu’elle avait gardé du coureur de chemins. La réflexion qui siffla sourdement entre les dents du blondinet lui suffit à y trouver un début de réponse. Elle prit une respiration décidée avant de donner sa position en regardant tour à tour ses deux compagnons. Elle tenta de concilier la fermeté de sa voix avec l’exigence de discrétion même mise à mal par l’investigation électrique précédente.

« Nous sommes donc d’accord pour rester ensemble. »

Ce n’était pas une question. C’était premièrement ce qu’elle avait compris des positions de son escorte et deuxièmement, l’option qu’elle désirait pousser en avant. La suite se voulait tout aussi définitive mais reposait plus sur une intuition que sur des certitudes et quelque chose de mûrement réfléchi.

« L’inconnu peut toujours nous prendre au dépourvu. Si nous savons à quoi nous attendre il nous sera plus facile d’anticiper. Je propose le chemin du bassin. Si nous partons du principe que c’est un piège, cela signifie qu’un mécanisme, une trappe ou que sais-je risque de nous y précipiter. A nous de nous préparer en conséquence. L’un d’entre nous, encordé aux deux autres, prend les devants de quelques mètres. Je suis la plus légère,  cela peut être moi. En lui emboîtant le pas on ne déclenche pas de piège supplémentaire et si je tombe, je compte sur vous pour me sortir de là… »

Elle avait joué la sérénité et l’assurance mais avait omis en même temps d’envisager que leur chemin ne passe sous le bassin qui pouvait se vider sur eux les noyer, les précipiter sur des choses bien plus dangereuse que l’eau. L’eau d’ailleurs serait une bénédiction si on la comparait à d’autres liquides qu’un bassin pouvait contenir. Pour finir, elle avait donné la preuve de confiance qui manquait peut être au groupe mais ce n’était pas de gaité de cœur elle devait bien l’avouer. Elle détestait l’idée de faire dépendre à ce point sa vie des autres. Fallait-il qu’elle le veuille ce bracelet pour en être réduite à des telles extrémités ! Ses prunelles qu’elle souhaitait plus assurées que son esprit allaient de l’un à l’autre tandis qu’elle repliait la carte, moyen de reprendre la main sur son destin.
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Oct - 14:31

Il savait bien que cet homme de l'appréciait pas. La raison par contre était encore un peu flou.
Encore fallait-il que l'herboriste y prenne un quelconque intérêt ou attention à son égard. Tuanio était également regardé de travers. Aurait-il lui aussi des traits de syliméas ? Rien dans le comportement du corbeau blanc ne semblait l'indiquer. Lui qui paraissait au plus silencieux possible attendait d'avoir son utilité pour que Duscisio l'ai amené avec lui.
Être plus à l'aise était sans doute l'une de ces raisons, la pression mener sur lui était assez inquiétante, comme si sa vie était menacée même avec ses soi-disant alliés qui partageait la même aventure. Il était sur ses gardes. Ça ne se voyait pas, mais la méfiance était de plus en plus palpable au fait que son regard s'affinait peu à peu et ce n'était pas qu'à l'obscurité. Les accompagner aurait été une erreur ? Aurait-il dût purement et simplement partir pour la suite de son voyage ?
D'un seul coup il avait un doute sur ses actions bien que contre sa propre nature lui aurait évité des ennuies et une possible perte de temps.

Le risque, je pense en savoir un rayon. Les voyages ça me donnait je sais quel lot de risque il encourt quand on parcourt le monde à pied.

Méprisant et méprisable, le rosier blanc vint à répondre avec une grande assurance qu'il avait beau avoir l'air fragile, ce dernier n'en savait pas moins que le danger était partout et qu'il savait s'en protéger.
Si sa magie pouvait paraître peu utile pour l'essence divine qu'elle semblait lui faire utiliser il n'était pas moins entraîné à parer toutes éventualités. Car après tout, la magie est son domaine.
La syliméas secrètement cachée n'était pas forcément demander de répondre, néanmoins elle était la preuve de ce qu'il avançait. Tout du moins, elle fit par de son accord à rester grouper. Hors les pièges non activés, il n'y avait que les bandits dont il fallait se méfier.
Après tout, bien que leur venue ici n'était plus un secret ses sortilèges plasmatiques ont résonné dans les couloirs, la visite ne serait pas de trop à anticiper.
Les questions ne s'adresse qu'à lui. Celui qui était censé connaître les souterrains. Tient tient. On ne lui avait rien dit. Ancien bandit ? Lardrini ? Ou que savais-en t-il encore. Cet homme avait un passé et sa route avait croisé la demoiselle. Aucun doute dessus, il était lié tous les deux. Si cela devait se retourner contre lui dans tous les cas se serait un deux contre un.

Après, rien n'empêche à notre guide, de prendre un autre chemin pour couvrir le terrain.

Il pourrait penser que la jeune femme veuille l'accompagner à ce moment-là, ce qui n'aurait pas été très gênant. Tout était qu'il allait prendre le même chemin malgré tout, car la cheftaine du groupe l'avait décidé ainsi, sans compter qu'elle n'avait pas tort.
Se séparer en plus d'être moins risque, les surprises seront plus faciles à appréhender. Sans compter la logique de la pose des pièges. Bien qu'elle fasse preuve de courage, se proposer d'avancer la première restait dangereux et puis il y avait le bassin. Inutile de s'attarder sur ses détails.

L'herboriste va devoir jouer sur ses secrets. Ce dernier avec cette proposition dissipa toute magie électrique, ne possédant aucune pierre de sphène sur lui, il pouvait librement utilisé son essence afin de propager ses ronces le long du corps.
Cachée et silencieuse, les tiges qui poussaient de l'arrière de ses épaules le long de sa peau, l'obscurité et sa longue cape lui cachant les serpents végétaux soulevant le tissu de sa tunique le long du bras gauche, seul les maigres grimaces des épines qui le chatouillaient pouvait se faire passer pour du doute sur le choix de la jeune femme. S'il pouvait se passer de son utilisation, cela l'arrangerait grandement... S'encorder réduisait le risque de la faire tomber dans un trou, mais la protégeait pas de tout.
Au repos, il pouvait se dispenser d'une utilisation supplémentaire et récupérer un peu, laissant passer la jeune femme devant pour sa fameuse détection des pièges.

Cela va s'en dire. Commença t-il. Tuanio, vole devant et part en reconnaissance...

Son utilité était à méditer, mais d'un autre côté, voler était plus facile que marcher sur les dalles piégées. Donnant à son corbeau blanc quelques consignes en chuchotant comme ne pas pincer la dame à son passage ou les alerter de quelque chose d'anormal.
Aussitôt dit, aussitôt fait. L'oiseau déploya ses ailes et pris un peu d'avance en silence.


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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Nov - 22:27

Leur quête avait connu un arrêt provisoire lorsqu’on choix fut imposé. Plusieurs routes, plusieurs options et à trois impliqué dans la décision les probabilités d’une décision immédiatement unanime était tout de même peu probable. Chacun possédait leur approche de la situation, leur expertise et leur opinion. Notre rustre tant qu’à lui, bien qu’il avait demandé l’avis d’Elië, n’était pas sans sa propre opinion concernant ce qui serait préférable. Celui-ci avait eu un débat avec lui-même, les suivre, se séparer, prendre une route ou une autre, il calculait ses chances, ce qui pouvait jouer en sa faveur, ce qui lui éviterait les mauvaises surprises. La petite voix dans sa tête ne cessait de lui murmurer des théories le rendant de plus en plus paranoïaque, il vivait dans le doute et l’angoisse croissant, mais ne pouvait se permettre de volontairement démontrer le tout. Alors vous vous doutez bien que lorsque la rouquine lui demanda son avis sur l’endroit, évoquant sa possible expertise, le rustre offrit réplique qui semblait rempli de confiance.

‘’Connaitre l’endroit ? Plus ou moins, ce n’est pas mon premier sous terrain du genre… des pièges il en aura surement, puis possiblement quelques crapules inconscientes de ce qui peut avoir ici… cherchant à simplement cacher leur propre butin… donc il faut demeurer discret’’ Lançant un rapide regard vers le freluquet ‘’ Et éviter de faire trop de bruit et attirer l’attention inutile, car qui sait ce qui peut avoir d’autre… ‘’

Retournant son regard vers les deux passages un peu plus prometteur, il continua d’écouter ce que ses partenaires avaient à dire. Leurs suggestions, leurs pensées. L’enchanteresse semblait être en faveur de demeurer ensemble, tandis que le freluquet préférait que notre rustre ici connu comme étant le guide, prenne une autre voie. La décision finale reposait-elle sur le baroudeur ? Que souhait-il faire ? Quelle était la meilleure option pour lui, pour la troupe ? Prendre l’autre chemin, laisser les deux autres vers le bassin offrait la possibilité de couvrir plus de terrain, mais aussi la possibilité d’une embuscade, d’un complot… mais d’un autre coté… le bassin pouvait être un cul de sac, et un endroit par excellence afin de se débarrasser du guide… car après tout à quoi bon diviser le butin en trois lorsqu’il peut être divisé en deux ? Pouvait-il se fier sur leur bonne volonté ? Le blondinet en avait rien à foutre de la récompense… un peu plus d’argent ne changera rien au trou dans lequel il va bientôt se retrouver, mais eux, alors là il ne pouvait pas en dire autant avec certitude.

Il connaissait déjà l’enchanteresse et savait qu’elle était capable de prendre ce qu’elle désirait lorsqu’elle le voulait… cela elle lui en fit la preuve lors de leur première rencontre. Puis il avait l’autre, qui avait su disparaitre mystérieusement un peu plus tôt et s’attirer les emmerdes. Celui-ci n’avait pas entièrement justifié ses actions, alors comment pouvait-il lui faire confiance ? D’un autre côté, comment ne pas faire confiance à ses partenaires en affaires ? Bonne question, puisqu’il était en ce lieu avec eux, sans confiance quels étaient leur chances, ses chances ? Il entendait des murmures et leur écho, sans savoir s’il s’agissait de la réalité ou simplement son esprit qui lui jouait des tours. Y avait-il réellement complot ou tout simplement de la paranoïa. Le bon docteur lui avait prescris quelques herbes afin de l’aider, mais leur effet diminuait et il devait en prendre de plus en plus afin de combattre le mal et la folie.

Ses yeux parcouraient les couloirs, remarquant les détails, ses oreilles écoutaient attentivement les moindres bruits sans savoir si tout ce qui se trouvait autour de lui appartenait bien à la réalité. Il fit quelques pas en direction d’un des chemins, sans rien dire. Les doigts de sa main gauche bougeaient un peu involontairement, quelques spasmes, mais rien qui pouvait être nuisible en ce moment. Un chemin, ou l’autre, les suivre ou choisir une autre voie. La rouquine semblait préférer le voir avec eux, tandis que l’autre se réjouissait à l’idée de s’en débarrasser… la décision était donc la sienne.

Lorsqu’il entendit le volatile prendre les devants, le rustre se retournant vers le freluquet et s’adressa à lui.

‘’Très bonne idée… l’oiseau peut prendre les devants, il va fondre dans le décor donc personne ne se doutera que nous sommes ici…’’

Oh il avait certainement bien saisi le sarcasme dans la voix de notre rustre, il ne possédait aucun doute sur cela. Il était possiblement pas le plus discret, ses actions ne démontrait pas ici un fort instinct dans ce genre de situation, mais il devait être tout de même suffisamment intelligent afin de comprendre les sous-entendus.

‘’Nous allons prendre la route du bassin… ‘’ Poursuivit-il en regard la Sindarine. ‘’ Si ça mène à rien, on peut rebrousser chemin, mais si vous souhaitez prendre les devants’’

Leur dit-il en leur faisant signe de la main. Suivant cela, la petite troupe poursuivis leur route. Se baissant la tête aux endroits un peu plus bas, quelques détours à gauche et à droite, enjambant quelques obstacles. Cette route ne semblait pas ici posséder de véritables problèmes, bien que là où finirait par aboutir. Le bassin n’était pas ce qui avait de plus prometteur, mais après plusieurs heures dans le sous-terrain si cette route n’aboutissait à rien, il s’agissait d’un endroit où il pouvait possiblement se reposer.

En peu de temps, les voici au bout du chemin. Rien qui allait faire avancer leur quête, du moins pas à la première vu. Observant les murs avec la lueur de la torche, le regarde du rustre se posa vers le bassin. Celui-ci semblait certainement profond, mais une telle quantité d’eau ne venait certainement pas des cieux ni uniquement de la condensation. Accroupis sur le bord du bassin et observa l’eau.

‘’Apporte un peu plus de lumière…’’ dit-il

Il souhaitait voir un peu plus, si possible, à travers l’eau du bassin. Il y avait ici la possibilité d’une route sous l’eau… mais c’est à savoir si le passage allait être suffisamment large… ou même si ses partenaires allaient souhaiter qu’un membre du trio explore les lieux…
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Nov - 20:49

En fin de compte après s’être jeté des regards soupçonneux, ils avaient fini par tomber d’accord comme quoi tout arrive. Au moins ils ne pourraient pas dire que cette décision avait été prise à la légère. Encore une ou deux passes d’arme sous forme de paroles sournoises entre les deux mâles et les choses allaient pouvoir avancer un tantinet.

A cet instant elle aurait donné beaucoup pour savoir ce qui trottait dans la tête des deux hommes qui l’accompagnaient. Elle avait de quoi aller s’immiscer dans leur esprit, mais la manœuvre ne se faisait pas toujours sans éveiller l’attention du récepteur et puisque le problème était la confiance, elle n’allait pas ajouter son grain de sel dans la défiance générale qui semblait parcourir le petit groupe. Elle avait donc décidé de se détendre du moins autant que la vigilance pouvait le lui concéder. Il ne s’agissait pas d’oublier dans quel environnement ils se trouvaient… Elle essaya d’oublier le corbeau pour commencer et ensuite de rappeler que les deux hommes n’avaient au départ rien à gagner en l’accompagnant, qu’ils l’avaient fait de bon cœur, surtout l’herboriste. Ce dernier restait une énigme. Il pouvait être aussi naïf et bienveillant à l’extrême que cachottier et soupçonneux à ses heures.

*C’est surtout sa bestiole qui est soupçonneuse !
_Laissons-la de côté veux-tu mon amour. Il nous hérisse déjà assez le poil !*


Il est des créatures qui sans être dangereuses font tout pour s’attirer l’animosité des gens qui les croisent et leur donne envie de les accommoder pour le prochain repas. Quelque chose en elle fit la grimace. Du corbeau, fût-il blanc, ne devait être très goûteux.

*Non, ils ne le sont pas ma toute belle.*

Souvenir de Sindarine très au fait des ressources de la nature même si elle n’était pas tellement portée sur la chair fraîche… Le rustre ne semblait le porter plus dans son cœur surtout après qu’il lui eut passé au-dessus de la tête pour prendre les devants alors qu’il était encore en train de peser le pour et le contre. Cela mettait fin aux hésitations apparentes du chasseur de prime dont les mouvements des mains semblaient trahir une certaine incertitude.

Mais les choses semblaient devoir aller pour le mieux, la volatile passa devant et son battement d’aile s’estompa bientôt dans l’obscurité. Sa torcha à la main elle sourit en imaginant le pauvre « blanc bec » se heurter aux parois des souterrains au hasard des coudes et des méandres qui pouvaient émailler son cours. La proposition de s’encorder ne semblant pas devoir recevoir l’assentiment de ses compagnons elle en abandonna donc l’idée et comme dit passa devant les eux rivaux, non sans noter que l’albinos semblait frissonner sous ses vêtements. Elle ne pouvait pas lui tenir rigueur, il ne faisait pas très chaud et s’il était de nature frileuse…  

*Nous avons déjà un malade dans la troupe. Un deuxième fait beaucoup surtout si l’on considère que c’est un apothicaire…*

Les deux rivaux donc, puisqu’elle n’arrivait pas à se sortir de la tête qu’ils l’étaient, lui emboîtèrent le pas. Elle sortit sa lame dans sa main droite non occupée par le port de la lumière et jeta un regard espiègle à son escorte et leur chuchota :

« Allons messieurs, ne désespérez pas ! Nous n’allons pas reculer si près du but ?!!! »

Si près du but, elle n’en était pas certaine, mais comme disait Lady  Valanatëel, elle n’en avait jamais été aussi proche…
Elle commença donc à progresser avec circonspection. Les deux autres avaient fait si bien qu’elle avait l’impression qu’un piège pouvait se déclencher à chaque pas et que son sourire de circonstance s’était bien vite effacé lorsqu’elle leur eut tourné le dos. Elle confia à ses yeux le soin de trouver les dalles les moins encrassées premier indice qui pouvait indiquer qu’elles avaient été empruntées sans présenter de danger et à ses pieds sensibles de sonder la stabilité du sol. Le choix du  passage n’était pas toujours facile à déterminer et de temps à autre elle s’arrêtait pour tester du bout de sa lame un passage que la paranoïa que ses compagnons avaient distillée dans son esprit jugeait suspect. D’un autre côté, elle considérait que le fait d’être ici comprenait l’acceptation du risque des avatars d’une aventure qui pouvait mal tourner. Elle devait donc accepter de continuer à avancer. Petit à petit ils quittèrent l’air frais et à peu près sec pour arriver dans une portion de tunnel à l’atmosphère plus lourde et chargée d’humidité. L’air était immobile et on n’aurait pas su dire qu’un oiseau les y avait précédés. Cela sentait le cul de sac mais il fallait vérifier. On ne s’était pas engagé ici sans en avoir le cœur net… Derrière elle, les deux hommes avançaient aussi silencieusement qu’elle et elle aimait à croire qu’ils étaient aussi concentrés qu’elle, même s’ils n’étaient pas en première ligne. Quelques embuches du terrain plus tard, ils arrivaient au bord de l’étendue d’eau redoutée. La rouquine ne put cacher sa surprise car elle avait compris qu’il se trouvait sous leur pas quelque part à les guetter sous une chausse trappe quelconque.

*Au moins nous ne sommes pas pris par surprise…*

Le seul souci était maintenant de le franchir. Le couloir à cet endroit s’élargissait assez pour que l’espoir de le passer en progression en opposition d’une paroi à l’autre s’évanouisse instantanément. Les torches des aventuriers ne portaient en outre pas de l’autre côté donc aucun moyen d’en connaître la longueur sauf si… Eh bien voilà ! Il suffisait de demander ! Le corbeau revenait vers eux. S’il communiquait avec son maître de façon utile parfois, il pourrait sans doute leur dire ce qu’il en était de l’autre rive. S’il était revenu de son propre chef s’était sans doute que le cul de sac tant redouté existait bel et bien. Elle eut une moue dépitée et soupira. D’un autre côté, elle se demandait pourquoi mettre une impasse après cet obstacle. Le premier se suffisait à lui-même et le bassin faisait un peu redondant. Sauf s’il cachait lui-même un passage, un passage aquatique il allait sans dire. Elle en était là de ses réflexions lorsque le blondinet se porta à ses côtés et s’accroupit au bord de l’eau et se mit à en scruter les profondeurs. L’eau semblait un miroir d’un noir d’encre. Rien d’étonnant dans l’obscurité que leurs torches ne brisait qu’imparfaitement. Elle rangea son arme et s’accroupit à côté de lui et balaya lentement la proximité de la surface mais le fond restait invisible et nulle créature ne se montrait. Cela ne signifiait rien, mais quelle bestiole pouvait élire domicile dans un pareil endroit ? La pointe de son pied fit tomber une petite boulette, mélange verdâtre d’algue et de glaise dans l’eau qui coula à pic et dessina de jolis ronds concentriques qui allèrent ricocher mollement contre les parois du passage avant que la surface de carbone ne reprenne son apparence tranquille. Pas de bulles ni de rides suspecte. C’était bien de l’eau. Elle trempa le bout de ses doigts. De l’eau, rien que de l’eau. Pas plus chaude que le reste des souterrains, ce ne serait pas une partie de plaisir de s’y plonger. Elle porta le bout de ses phalanges sous son nez. Elle pourrait même être potable, bien qu’elle s’abstiendrait autant que possible d’y goûter. Elle tourna la tête vers le chasseur de prime mais ses paroles s’dressaient à tous :

« Un peu froide… Il va sans doute falloir nager, voire plonger… »

Elle leva ses yeux vers l’oiseau au risque de se faire un torticolis. Pour une fois qu’il allait être utile à quelque chose celui-là !...

« A moins… »

Elle se redressa et entrepris de sonder les abords de la rive, à la lueur de sa torche, tâtant du pied des mains et le l’épaule à l’occasion, les murs, le sol, tout en écoutant ce que ses compagnons auraient à lui dire…

« A moins qu’une solution en se trouve sous nos yeux… »

Mais elle dut se rendre à l’évidence, elle s’était sans doute rendue ridicule dans sa quête d’elle ne savait pas trop quoi, sans doute un levier une pierre différente des autres, une moulure, une anfractuosité… En vain, elle n’avait rien trouvé.
Elle retourna s’accroupir auprès du bassin, le regard dirigé vers l’autre rive dissimulée par l’obscurité. Elle poursuivit comme pour elle-même mais assez fort pour être entendue :

« Pas de solution  sec de ce côté-ci. Peut être une solution de l’autre côté… ou bien sous l’eau. Dans tous les cas, il va falloir mouiller sa chemise… Si ça se trouve le passage est sous l’eau… »

Elle avait dit cela comme si d’évidence, ils trouveraient quelque chose en s’entêtant dans cette direction, or rien n’était moins sûr… Elle ne se voyait cependant pas rebrousser chemin sans avoir explorer toutes les solutions. Elle savait nager, pour ça elle ne se faisait pas de souci. Le problème, hormis la température inconfortable, était l’inconnu que gardait jalousement l’obscurité. On ne pouvait savoir quelle était la largeur à traverser, s’il y avait un danger à s’y aventurer et s’il fallait chercher un passage inondé il faudrait le découvrir à tâtons…
Elle jeta un bref regard par-dessus son épaule. Elle aurait volontiers laissé la place d’éclaireur aux deux mâles mais se remémorant le piètre état de ses compagnons, celui qui vomissait dans le rue et celui qui frissonnait, elle en conclut que c’était à elle d’endosser le rôle. Elle se redressa en soupirant :

« Bon quand il faut y aller… »

Elle se mit en devoir de se déshabiller en commençant par ses bottes qui se seraient trop vite remplies d’eau et auraient contribué à l’entraîner vers le fond.
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Nov - 14:59

De toute manière ils savent déjà que nous sommes là.

La remarque cinglante de Duscisio sur le fait de rester discret suffisait à montrer sa certitude sur la question.
Sans préciser de quoi il en retournait par la confrontation qu'il avait eut près de la fontaine. L'un des gardiens était toujours en vie. Celui-ci qui n'avait donc pas été tuer contrairement à ce que l'on pouvait penser avait sûrement déjà alerté ses congénères à l'heure actuelle. Sa paralysie par choc électrique n'était que temporaire.
Tuer n'étant pas le genre de l'albinos, cette solution était la meilleure pour sa propre conscience. Peut-être que cette erreur si on peut la qualifier comme cela, va courir à leur perte, mais il n'était pas à un problème prêt au vu du dédale piégé qu'ils parcouraient.

Si le ton qu'il prenait pour répondre à l'autre homme était des plus calmes, celui-ci cachait tout de même une irritabilité cachée. Commençant à lui courir sur les nerfs, Duscisio tachait de ne pas s'emporter.
Malgré lui, ce type était leur guide. Il fallait faire donc avec.
Même si l'envoyez sur un autre chemin ne serait pas pour lui déplaire, il n'était pas de son genre de se séparer des avantages que quelqu'un ou quelque chose pourrait donner. Pour ce qui était du butin, il n'en écure.
Il avait proposé d'accompagner la courtisane dans son voyage jusqu'à que leur chemin se sépare. Tenir son engagement faisait partie de ses prérogatives.

Si l'oiseau n'était pas l'option la plus discrète pour prendre les devants elle n'en restait pas loin la plus rapide pour parcourir le chemin d'en face avant celui du bassin que le trio allait emprunté après qu'il sera revenu. Le premier étant relativement droit dans les premiers mètres, l'obscurité ne permettait pas d'en voir le bout et donc pour l'oiseau de prendre des initiatives trop avancées.
Duscisio suivi les deux compagnons de route. Rien de dangereux ne se présentait jusqu'à qu'une étendu d'eau se manifeste devant eux comme d'un cul de sac.
Ce miroir sombre tailler dans un long rectangle semblait faire naître chez Duscisio une certaine crainte, une certaine frayeur comme de certains souvenir qui le lie aujourd'hui à une femme par l'alliance qui était à son annulaire droit. Une aventure qui s'était mal terminé en elle-même, mais qui avait fait naître quelques choses en lui qui lui disant dans son moi intérieur de rester en vie coûte que coûte.
Qui dit survivre lui dit aussi de ne pas mettre un pied dedans... C'était contradictoire avec cette aventure. Autant s'abstient-il de se proposer pour être l'éclaireur par le silence.
Plus son regard se posait sur la surface liquide, plus l'impression d'être observé se faisait sentir. De doux rire sadique commencèrent à vibrer ses tympans, un regard s'ouvrait dans l'eau pour épier Duscisio.
Il le fixait.... Il le dévisageait d'un air démoniaque. Gwiden. C'était lui qui se trouvait dans ce couloir inondé son regard disparu peu après que l'albinos le reconnu pour laisser surgir sa main géante de l'eau pour le saisir.

À ce moment précis, Duscisio hurla de terreur, ne faisant que surprendre ses coéquipiers devant le silence qui pesait précédemment. Une hallucination, c'était une simple hallucination.
Rassurant les deux autres que tout allait bien, il ne donnait guère d'explication de sa surprise soudaine. Expliquer qu'un souvenir le hantait depuis plus de deux ans ne serait pas chose facile. Et il y avait plus urgent.
L'aventurière du groupe avait déjà retiré ses bottes pour s'enfoncer dans l'eau et regagner peut-être l'autre rive dans l'obscurité.
Tuanio revint à ce moment-là en croassant silencieusement pour atterrir sur son épaule. L'absence d'information de ce dernier laissait croire que le passage qu'il avait emprunté n'accordait aucune importance notable si ce n'est plusieurs chemins dans toutes les directions. Pour ce qui était de la suite, Duscisio aperçu qu'il avait son rôle à jouer dans cette histoire.

Si le couloir devant eux était le plus simple, il devait avoir une raison. Mais pour qu'il soit inondé le bassin devait faire des siennes.
Première chose à faire était de vérifier son sac. Non pas qu'il avait quelques choses qui pourraient les aider, mais que s'en séparer n'était pas une option. Fort heureusement, il n'avait rien pris qui se dégradait dans l'eau. Potions, tissus, quelques maigres vivres dont il pouvait se débarrasser, si les papiers qu'il possédait n'avait aucune importance, de ce côté il pouvait rester l'esprit tranquille.
La seconde était d'y envoyer le corbeau blanc qui n'attendit pas grand détail que de suivre le long du couloir d'un grand vol plané pour disparaître dans l'obscurité.
Mauvaise nouvelle. Le croassement du corbeau indiquait un problème et il fit demi-tour pour se poser à nouveau sur l'épaule de son ami, qui répéta l'information.

Ça descend. Le plafond s'enfonce dans l'eau.

Il fallait bien plonger alors. Ne pouvant le faire avant le trio par sa morphologie, un artifice allait devoir être utilisé pour emmener Tuanio avec eux s'il fallait plonger. Le temps de vol aller-retour affichait bien quelques mètres avant ce fameux escalier. Du coup, on allait voir disparaître la demoiselle qui se portait volontaire avant qu'elle ne plonge dans l'inconnue la plus totale


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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Déc - 2:32

Les voilà au bout du tunnel, ayant emprunter la route vers le bassin. Pourquoi avaient-ils préférés cette option et non les autres ? C’est ici une très bonne question! Surement aussi importante que savoir pourquoi notre rustre est-il arrogant et rude envers le freluquet! Il avait eu sa dose d’abrutit par le passé et celui-ci n’emportait pourtant pas la médaille en tant que grand champion des cons, mais pourtant il était particulièrement dur avec celui-ci. Une personne cherchant à construire une théorie ici finirait surement par conclure qu’il tentait d’être le mâle alpha de la situation… cela était surement en partie vraie, mais cela est applicable dans toute situation. Notre blondinet n’était pas trop du genre à se faire marcher sur les pieds, encore moins quand il s’agissait de gens prétentieux.

La maladie avait jouée avec son humeur. Un moment heureux, un moment triste, un où il plaisante et un autre où il frappe tout ce qui bouge! Voilà ce qu’il était devenu. Les gens auraient pu jadis dirent qu’il était imprévisible… car il a toujours eu ce côté de lui où il frappe et puis pose les questions, mais le mal actuel qui le rongeait à l’intérieur le rendait spécialement irritable. Pourtant, malgré son irritabilité il sut s’abstenir de commentaire supplémentaire suivant la réplique du freluquet. De toute manière ils s’avent déjà que nous sommes là… ah oui c’est à ce demander pourquoi! Surement parce qu’un des membres de la troupe c’est amuser à se balader en ville, à chercher les emmerdes et attirer l’attention de tout groupe de bandits trainant dans les 100 lieux à la ronde !

Toutefois, cela avait perdu une grande partie de son importance. Ils étaient tous les trois sous terre, à la recherche d’un objet dont l’existence n’était que lié à une rumeur. Bien que le bassin semble prometteur, il n’y avait rien de certain. Pourtant suivant l’observation de notre protagoniste, la rouquine semblait bien avoir l’envoie de s’aventurer. Oh, la scène qui se déroulait sous ses yeux n’avait rien pour lui déplaire… l’enchanteresse était toujours aussi charmante que dans ses souvenirs et l’idée de la voir nue à nouveau était bien agréable… mais ce moment même n’était possiblement pas le mieux choisi. Avant même qu’elle aille trop loin il fit glisser ses doigts sur l’épaule de celle-ci.

«C’est ici d’agréable souvenir… mais ne croyant pas qu’on devrait tous y aller en même temps… et puisque ce n’est pas recommandable que je reste avec notre… ami… si ça dérange pas la demoiselle… je vais plonger…»

Un coté gentleman ? Possiblement, mais l’idée de rester seul avec le freluquet ne le charmait point… et même si sa paranoïa le hantait et qu’il croyait qu’ils allaient comploter contre lui… le risque d’embuscade et de noyade n’était pas suffisamment élevé afin de le décourager. Qu’ils voient cette offre comme il le souhaite… les motivations du baroudeur était belle et bien un peu égoïste. Il aurait pu offrir l’opportunité au freluquet, et avec de la chance le voir boire un gorgée de trop sous l’eau… ou même il aurait pu tenter de le noyer durant l’absence de la rouquine…. Ah oui cela était une option et il y avait pensé ! Blâmer le tout sur des bandits, c’est si facile en plus. Il s’apprêtait à offrir l’opportunité à l’apothicaire, mais s’abstenu.

Bien au contraire, au lieu de parler un peu plus, il se mit à se dévêtir. D’abord ses bottes, puis sa ceinture.

«Puis, il serait malheureux si ça mène nulle part et que la chef de la troupe n’ai pas chance de faire demi-tour»

Un peu sinistre c’est sûr, mais pourtant une réalité. Elië était à la tête de la troupe et non Áedh. Il était ici que le guide, l‘expert du terrain. L’autre avait surement son expertise aussi, sinon quel était son but ici… mais bon cela restait à découvrir. Aussi rapidement que l’on puisse dire Terran nu, le blondinet était dénudé. Il reprise sa dague et attacha la ceinture autour de sa taille.

«On sait jamais ce qui risque d’avoir de l’autre côté… même avec l’élément de surprise et mon charme… mieux vaut ne pas prendre trop de chance» Dit-il avec un petit sourire en coin. Détournant son regard vers le freluquet qui était dos à lui. «Les yeux vers le haut». Puis sans rien ajouter de plus il plongea vers l’inconnu.

Submergé en moins de quelque secondes, y voyait presque rien sous l’eau et dû faire appel à ses talents afin de mieux voir. Aiguisant ses sens grâce à sa magie, il sut mieux voir les formes sous-marines, puis un chemin plutôt étroit. Retenant son souffle, il s’en approcha et l’examina afin d’évaluer s’il allait être en mesure de passer. Ses épaules étaient plutôt large… mais en changeant son angle d’approche il devait être en mesure… il ne fallait qu’espérer que rien de trop pointu se cachait là…

Se faufilant entre les rochers, il était possible de voir que ce chemin fut jadis plus vaste avant l’effondrement et l’inondation du tunnel. Avec une telle observation, il devint un peu plus optimiste concernant une sortie. Nageant, tentant de conserver le plus d’oxygène possible, le baroudeur dénudé fut réjoui de voir une lueur. La lumière au bout du tunnel et un peu d’air ! Sortant sa tête en dehors de l’eau, il observa les alentour. Seul, pour le moment.

Tout ça était bien… mais maintenant comment faire en sorte que les autres puisse le rejoindre. Prendre la même route était risqué. Trempé, il sorti de l’eau afin de s’aventurer un peu plus et trouver une route alternative sans trop savoir ce qu’ils pouvaient bien comploter de leur côté. Ils avaient l’avantage sur lui… c’est certain, mais s’il arrivait à les retrouver sans être remarqué, il allait être en mesure de mieux les connaitre… et prendre connaissances de leur complot. Naviguant à travers un couloir relié à celui où il était sorti… le rustre évita quelques rochers, naviguant à travers l’obscurité… et ceci ne fut pas sans se cogner à quelques reprises. Caressant les pierres avec ses doigts, un levier se fit sentir sous sa main. Alors qu’il s’apprêtait à le tirer… il se mit à écouter un peu plus attentivement les bruits ambients, le son du corbeau avait su attirer son attention… un passage secret ? Le reste de la troupe devait se trouver de l’autre côté! Une faible lueur entre les imperfections de l’ancien passage lui permettait d’entendre le duo qui se trouvait de l’autre côté…


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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Déc - 21:51

Les trois aventuriers n’étaient pas obligés de guider les éventuels spadassins qui traineraient dans le coin jusqu’à eux mais ce qui était fait était fait il n’y avait plus à épiloguer sur l’envoi du volatile en avant-garde. Il faudrait juste redoubler de prudence si tant est qu’ils pouvaient encore plus tendus vers la moindre parcelle d’information que leur environnement pouvait leur donner et prendre le meilleur de ce que cette initiative pouvait leur donner, si meilleur il y avait. D’autre part la Ladrini était restée dans l’ignorance de la survie d’un des agresseurs de l’extérieur ce qui lui évitait de tenir son herboriste préféré comme le dernier des ingénus en ce qui concerne la survie. Pour l’heure, une nouvelle détermination l’habitait. Elle ne savait pourquoi, mais elle sentait son trésor à portée de main et elle ne pouvait imaginer échouer à ce moment de ses recherches qu’elle menait depuis plusieurs mois maintenant. Son regard de jade était fixé sur cette cible et chacun de ses gestes était maintenant calculé comme si sa vie en dépendait ce qui n’était pas faux au vue des derniers événements et de l’endroit où ils se trouvaient tous.

Les tons acerbes échangés entre les deux hommes qui l’accompagnaient ne l’atteignaient maintenant plus. Les dés étaient de toute façon en grande partie jetés et l’heure était à la prise de décision. Elle ne sentait pas du tout une âme de diplomate pour l’heure. Les choses étaient trop avancées pour cela. Premièrement, elle ne pourrait plus effacer ce que les deux mâles, l’air de rien s’était jeté à la figure et deuxièmement, seul l’action pourrait réellement juger des compétences des uns et des autres et finir de souder l’équipe à moins qu’elle ne la fasse imploser ce qui aurait de toute manière l’avantage de la clarté… Elle sentait avec certitude qu’elle était le seul ciment de leur groupe. Le peu qu’elle connaissait de l’apothicaire en faisait un personnage désintéressé, loyal et fidèle. Elle ne l’imaginait pas se dédire avant la fin de l’aventure ni même lui occasionner intentionnellement des déboires. De même, malgré la nature différente du chasseur de prime, déterminé, sans doute implacable, pragmatique voire cynique peut être, elle ne parvenait pas à l’imaginer en train de la trahir, sans doute un excès chez elle de confiance en ses charmes et leur bref passé commun… Elle cherchait vainement une raison du blondinet de se retourner contre elle. Elle ne craignait pas en cet instant que son occupation professionnelle ne lui instille de soupçon sur la courtisane qui avait partagé avec lui une chambre d’auberge une nuit d’orage et il n’avait jamais paru intéressé par l’objet de sa quête plus que l’envie bien compréhensible de savoir pourquoi il risquait sa vie pour la belle rouquine. Elle décida donc d’ignorer pour le moment les regards réprobateur du blondinet er la mine offusquée de l’albinos. Chacun semblant cultiver les raisons de son inimitié envers l’autre.

Elle dévisagea ses deux compères. Le blondinet semblait un peu détaché alors qu’il lui sembla percevoir une étrange lueur dans le regard de l’albinos. Lueur qu’elle ne sut trop interpréter et que d’ailleurs elle ne creusa pas plus loin. C’était elle la cause de leur présence ici et les décisions difficile, elle l’avait compris quelque minutes plus tôt lors que leur hésitation sur la direction à prendre, c’était à elle de les prendre. Charge à ses compagnons de manifester ou non une réticence, un conseil qu’elle avait jusque-là essayé de peser à l’aune de leur pertinence et de sa propre expérience normalement jugée dérisoire par ses deux gardes du corps… Et pourtant, le regard de l’herboriste semblait hypnotisé par la surface sombre alors qu’elle enlevait sa seconde botte. Cela l’inquiéta suffisamment pour qu’elle ralentisse son mouvement, interpelée par son attitude étrange et par cette lueur qui devenait de plus en plus claire. C’était de la peur qu’elle pouvait lire dans ses prunelles de sang. Le froid qui semblait les saisir faisait d’ailleurs plus penser à de la panique qu’à une simple peur. Le cri qui déchira l’écho des souterrains le laissa figée une fraction de seconde. Il lui était difficile de savoir si c’était le cri lui-même, la panique qui se lut un instant dans les yeux effrayés ou la nouvelle maladresse de l’albinos qui la surprirent le plus. La deuxième botte gisait à présent à terre et elle se trouvait à présent pied nus avec seulement ses bas pour la séparer du froid du sol. Elle lui jeta un instant un regard interloqué avant…

… Avant de sentir un doigt mi ferme mi câlin glisser sur son épaule et de se tourner vers le chasseur de prime l’air ironique aux lèvres. Sa proposition était chevaleresque, enfin l’aurait été si elle n’était liée à l’envie de rompre sa promiscuité avec l’herboriste. Elle lui adressa cependant un sourire reconnaissant. En effet si elle avait fermement l(intention de ne pas piétiner ici et se préparait à affronter le bassin, la température de l’eau n’avait rien d’alléchant et laisser le blondinet y lutter contre sa fièvre la séduisait assez.

« C’est si gentiment proposé… »

Elle regarda sans fausse pudeur le nageur se dévêtir. Elle reconnut assez bien le corps robuste et viril qui l’avait enchantée mais elle remarqua aussi l’empreinte de la maladie. Elle n’était pas médecin, mais il était aisé de comprendre que la vie n’avait pas épargné le chasseur de prime durant les mois qui les avaient séparés. Le teint de sa peau et un je ne sais quoi de plus fragile en étaient les témoins silencieux. Elle ne fit aucune remarque et laissa l’homme se glisser dans l’eau sans hésitation particulière, ignorant l’information rapportée par le corbeau. Sans être inutile, elle ne changeait pas grand-chose à la mission du rustre qui disparut bientôt dans les profondeurs de ce maudit bassin qui retardait encore leur progression. Lorsque les dernières rides dénonçant le passage du nageur eurent disparu, elle se mit en devoir de renfiler ses bottes histoire de s’isoler du froid et de l’humidité et accessoirement à être prête à manœuvrer dans ces couloirs. Alors qu’elle tirait sur la tige de sa deuxième botte, elle s’enquit de la réaction du blondinet.

« Un problème avec l’eau ? »

Elle souleva son sac avant de se tourner résolument vers l’albinos et de le réajuster sur ses épaules.

« Si tel est le cas, il va falloir trouver une solution… »

Elle tourna la tête du côté du bassin comme pour apercevoir le chasseur refaire surface.

« Vous avez bien sûr le droit de ne pas me répondre, mais je serais contrarier de devoir vous laisser derrière à cause de… »

Elle hésita. Elle ne voulait pas être désagréable avec Duscisio Balibe qui avait été loyal et attentionné à son égard mais elle ne pouvait nier que l’épisode du cri de terreur la contrariait quelque peu.

« … ce bassin. »

Il était certes plus facile de rejeter la faute sur l’obstacle que sur son compagnon. Elle espérait juste que l’albinos appréciait sa diplomatie, elle qui n’avait pas beaucoup fait d’efforts pour aller vers lui depuis qu’ils étaient arrivés en ville alors qu’il avait été si efficace durant le voyage. Peut-être la faute à la présence du rustre… Le rustre, justement ! Parlons-en !

Elle se tourna complètement vers les eaux sombres en attendant qu’il veuille bien réapparaître. Si elle estimait bien le temps, il ne devrait pas tarder à moins qu’il ait trouvé un passage ou… Elle chassa de son esprit de sombres pensées de noyade ou d’agression. Il était clair qu’un aventurier seul, nu et désarmé était assez vulnérable sous l’eau ou même quel que soit l’endroit où il se trouvait à présent. Mais c’était une autre pensée qui tournait dans son esprit. Le souvenir du corps nu et amoindri venait se télescoper avec celui du rustre vomissant dans la rue la veille au soir. Sans se retourner vers l’apothicaire, elle se lança dans une requête inhabituelle.

« J’ai bien vu que vous n’appréciez que peu notre ami… Mais je suppose que vous n’êtes pas sans avoir remarqué qu’il était malade. »

Une nouvelle hésitation vient l’interrompre. Elle se pinça la bouche de sa main droite tandis que la gauche soutenait son avant-bras en une attitude de réflexion.

« Vous avez peut-être les moyens de le soigner. Vous avez même sans doute les moyens de le faire. Sinon qui les aurait ? »

Elle se tourna vers l’herboriste.

« Pour faire court, je vous serais reconnaissante si vous pouviez… malgré… Bref pourriez-vous soigner notre ami ? »

Le terme d’ami pour parler de la relation entre le les deux hommes était assez comique mais compensait l’hostilité qui régnait entre eux… Comme pour laisser réfléchir l’apothicaire mais aussi pour s’enquérir du destin du nageur elle se retourna pour la troisième fois vers le bassin toujours aussi tranquille.

« Il devrait être revenu maintenant… »

La pensée qu’un malheur ait pu arriver au chasseur de prime pouvait remettre en question bien des choses et à commencer par les options d’exploration. Ilo ne serait sans doute pas raisonnable de se risquer à son tour là-dedans surtout en soupçonnant une incompatibilité entre le dernier de ses compagnons et l’élément liquide. A la pensée d’être contrainte de rebrousser chemin elle tordit sa charmante bouche de contrariété. D’un autre côté, laisserait-elle le blondinet derrière elle ? Si elle avait la certitude d’un sort funeste sans l’ombre d’un doute. Dans le cas contraire… Cela signifierait qu’il aurait sans doute trahi et dans ce cas, pas d’inquiétude à se faire pour le félon… Le tout était de savoir combien de temps encore il lui semblerait raisonnable d’attendre. Ses yeux tombèrent sur les effets du nageur, vêtement et équipement. La curiosité l’eût facilement conduite à les fouiller, mais la présence de l’albinos, même s’il n’avait certainement pas l’intention de défendre les possessions de l’absent l’en dissuada. Que penser d’une commanditaire qui fait les poches de ses partenaires ? Le mot trahison viendrait alors bien volontiers à l’esprit le plus ingénu que pourrait facilement être l’herboriste. Elle sourit ironique. Elle ne pensait pas déposséder le blondinet. C’était juste par curiosité, mais les apparences devaient être sauvées et elle se retint d’assouvir ses pulsions.
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Duscisio Balibe
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Déc - 13:45

Bien qu'il semblait n'avoir surpris que la dame du groupe, il resta immobile un instant sans donner d'explication. Comment le pourrait-il ? S'il avait des visions, qui serait le plus fou parmi les trois aventuriers ?
La possibilité de s'aventurer dans l'eau le premier était la dernière idée qu'il pourrait avoir en tête. Les aventures qu'il avait pu avoir sous le temple de Kron, il y a deux ans, lui donnait des frissons à chaque étendue d'eau plongée dans l'obscurité qui se trouvait à ses pieds. Les créatures s'y cachant étant ce qu'il redoutait le plus à cause de ses capacités à se défendre dans l'eau qui pouvait se résumer à un faible champ électrique telle une anguille pour éloigner les prédateurs.
Si la dame fut la première à se proposer, elle fut agréablement surprise que le troisième homme coupa ses intentions en se proposant d'y aller alors qu'elle n'avait retiré que ses bottes.
Elle accepta, gardant sans doute que laisser les deux hommes seuls pourrait tourner au drame vu le comportement de chacun envers l'autre. Et l'idée de perdre le chef de groupe ne semblait pas l'enchanter du tout, c'était son cas aussi.

Si le deuxième homme le laissait indifférant dans sa démarche de jouer le chevalier servant, celui-ci une fois disparu dans l'abîme fut apporté attention par la dame qui regardait l'albinos comme s'il s'agissait d'un problème, tout du moins son sac qui semblait être dérangeant de se séparer pour la plonger.
La certitude de sa nécessité ne faisait pas défaut, il était simplement impossible pour l'herboriste de se passer de ses fourniture disposées à l'intérieur. Il fallait trouver une solution.

J'en ai quelques-unes, mais je n'ai pas une maîtrise total de ma magie de l'air pour le faire, ni de l'essence nécessaire. Si le bassin est un problème, autant que je ne sois pas une gêne et fasse demi-tour... Seul.

Si faire demi-tout en solitaire n'était pas très recommandé à cause de leur possible poursuivant, le choix de se séparer de la quête n'était pas prise à la légère. Et puis il y avait une autre raison. S'il était un poids autant partir, ne pas retenir la dame dans sa quête.

C'est vous qui voulez cet artefact, continua t-il. Pas moi. Et puis l'autre serait content de se débarrasser de ma personne...

C'est juste à l'instant d'après qu'il fut mis au courant de sa maladie. Nommé tel quel il n'avait pas spécialement décelé quoi que ce soit si ce n'est son irritabilité depuis qu'il se trouvait parmi eux. Si ce n'était pas Duscisio qui en était responsable cette fameuse maladie l'était.
Paranoïa ? Folie ? Jalousie ?
Au gré de décevoir la noble dame, il précisa bien qu'il soit herboriste, pas médecin. Ce qui ajouterait une déception de plus, mais aussi une vérité. Il ne fait que donner ses remèdes dont il connaît les effets à partir de ce qu'il a été dit d'une personne compétente dans la médecine quand ce n'était pas un mal anodin.
Malgré les brèves explications, il leva tout de même la main devant lui, la main crochu et un regard quelques peu sadique voire amusé.

Sinon j'ai bien une idée, mais je ne pense pas que ça lui plaise.

Dès la fin de sa phrase quelques petits arcs électriques parcouraient son bras pour énoncer les chocs qu'il pouvait lui envoyer pour résoudre les problèmes mentaux.
Si cette méthode était brutale, elle en avait pas moins calmé beaucoup en pleine crise, certains médecins habité de la magie électrique lui en avait parlé par curiosité de son interlocuteur sans s'y intéresser davantage.
Alors que les dernières étincelles passaient dans ses doigts, le fait qu'il mette un peu trop de temps commençait à inquiéter la courtisane.
Un coup le regard sur la surface de l'eau, l'autre sur les effets laissés au sol. Si l'en déposséder lui avait traversé l'esprit, le rosier blanc devait commencer à se méfier d'elle. Enfin peut-être. Si abandonner l'autre était dans ses options il aurait ses visions à revoir de la demoiselle voyageant agréablement à la petite femme prête à tout pour se satisfaire.

Même s'il est malade, il est solide. Ça se voit au premier coup d'oeil. Il cherche peut-être une solution, s'il en existe aucune on n'aura pas le choix que de plonger, ou de faire demi-tour...

Si faire demi-tour était argumenté par la possibilité de rencontrer leur poursuivant dont il avait énoncé leur possible présence dans le labyrinthe - à cause de lui, il l'assume pleinement - il n'aurait alors pas le choix de se lâcher totalement pour les défendre tous les deux.
À vrai dire il avait maintenant cette idée en tête depuis un petit instant, le fait qu'il parle tout bas à partir de cet instant était dût au fait qu'il maintenait une oreille attentive au bruit de pas qui pourraient s'approcher d'eux.


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Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Jan - 3:54

Toujours trempé suivant sa petite baignade nu en quête d’une route alternative, le rustre épiait ses camarades d’aventure. Caché derrière ce qui semblait être à première vu une route secrète au sein du tunnel, il pouvait entendre l’enchanteresse et l’apothicaire discuté entre eux. Il les surveillait, sans faire le moindre bruit, écoutant attentivement leur parole… tentant de démasquer leurs plans, leur manigance… leur faisait difficilement totalement confiance, car après tous les trésors, ça rend fou! La maladie de l’or… même les gens les plus honnêtes peut l’attraper… alors quand on parle ici d’un mystérieux trésor dont la valeur est toujours inconnue, qui sait ce qu’ils pourraient faire. Pour l’instant, il n’avait surement rien à craindre, car ils n’avaient rien en main, mais le tout pouvait rapidement changer une fois quête menée. Allaient-ils se débarrasser de notre rustre? Oh il ne le savait pas, mais il avait ses doute… les voix dans sa tête lui disaient bien de se méfier d’eux. Il avait beau connaitre la rouquine… du moins un peu… mais les gens changes et cela faisait des lunes qu’ils ne s’étaient pas vu.
Mais ce petit jeu d’espion ne pouvait pas durer bien longtemps, l’humidité, le froid et être trempé ne font jamais bon ménage. Sa condition l’affectait déjà amplement, sa motricité réduite… prendre trop son temps n’était pas la meilleure option. Écoutant un peu plus les murmures de l’autre côté et entendit le freluquet.

‘’ Sinon j'ai bien une idée, mais je ne pense pas que ça lui plaise.’’

Tien, voilà qu’on parlait de lui, il avait donc bien fait d’écouter. Ils manigançaient dans son dos… qu’allaient-il lui faire ? Oh il n’eut nullement droit à de nombreux détails, les rumeurs des plans de s’étaient pas rendu jusqu’aux oreilles du rustre. Après avoir écouté un peu plus, il apprit que ses partenaires étaient bien au courant des problèmes de santés du baroudeur… il faut dire qu’une fois dévêtus, les marques laissé par la maladie étaient un peu plus apparente. Allaient-ils en profiter ? Surement, bien qu’ils savaient que notre rustre avait encore de la vie en lui et allaient leur donner un peu de fil à retorde! Peut-être plus loin dans leur excursion, lorsqu’il sera un peu plus épuisé. Il vaut donc mieux qu’il économise ses forces, oui, oui c’est plus sage.

Caressant le levier du bout des doigts, sentant le froid de plus en plus lui caresser la peau le faisant légèrement frissonner, il prit alors la décision de tirer. Le vieux mécanisme, n’ayant surement pas été utilisé depuis de nombreuses années fut légèrement difficile à convaincre, mais un peu de persévérance et de de force ont eu raison de celui-ci. Tranquillement, la pierre se mis à se déplacer, dévoilant un peu plus la chambre où se trouvaient ses compagnon. Un bruit peu agréable ce fit alors entendre alors que le mécanisme cessa soudainement de fonctionner, laissant qu’une ouverture partielle… mais heureusement suffisante afin qu’il puisse se faufiler malgré sa carrure – il aurait juste préfère ne pas autant caresser les rochers de près. Grognant un peu, il finit tout de même par passer.

‘’Ça mène de l’autre côté… mais il faudra faire attention le plafond est bas’’

Se rapprochant à nouveau des deux complices, tout en faisant comme s’il ne savait rien de leur plans, il repris ses affaires, puis retrouva le confort et la chaleur de ses vêtements.

‘’Le chemin continu’’ dit-il en enfilant son pantalon. ‘’ Par contre, je ne suis pas certain où ça mène exactement où s’il sera bloquer un peu plus loin’’ poursuivit-il alors qu’il plaçait ses pieds dans ses bottes.

Suivant cette brève explication de ce qui les attendait de l’autre côté, le rustre s’assura discrètement que rien ne manquait à ses affaires. Armes, outils, médication... non tout semblait être là.

‘’J’recommande aller de l’avant, vous pouvez y aller d’abord’’ Dit-il tout en finalisant d’attacher ceinture et arme à sa taille, puis faire les quelques réajustement.
Il les encourageait à prendre les devants, cela allait non seulement lui permettre de garder un œil sur eux, mais aussi de prendre la dose de sa médication. Notre rustre en prenait de plus en plus… car il en avait de besoin. Il s’avait qu’il ne s’agissait pas ici de la solution, le bon docteur lui avait bien dit, mais cela aidait à contrôler ses nerfs, à ralentir les effets de la maladie et à échapper aux doigts de la mort pour un peu plus longtemps. Un être religieux irait presque dire que Kron l’observait depuis l’ombre…et par moment il commençait à y croire. À l’occasion il pouvait le voir, ou presque… cette figure qui demeurait loin du regard direct, qu’il ne pouvait qu’apercevoir du coin de son œil… il était là… il pouvait presque sentir son souffle alors qu’il tentait de lui échapper un peu plus longtemps.


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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Jan - 12:13

Elle était presque rassurée par la nouvelle attitude de l’albinos. En effet, elle avait gardé de lui l’image d’un herboriste expert en sa partie et un peu naïf quant-à son regard sur le monde. Son dévouement à son prochain la touchait autant qu’il l’amusait. Si on ajoutait à cela le rapport très romantique qu’il entretenait avec la gent féminine, cela composait dans l’esprit de la rouquine une image assez fragile qui avait contribué à sa surprise lorsque l’apothicaire s’était proposé de l’accompagner dans sa quête. Depuis leur départ d’Hespéria, elle avait découvert un homme qui pouvait se montrer sûr de lui, même dans des situations de combat, il avait même fait preuve parfois d’arrogance en menant sa route et les affaires du groupe à sa guise ce qui avait eu le don d’agacer la Syliméa mais aussi le troisième membre de l’expédition. En confessant sa crainte de l’élément liquide, Duscisio Balibe reprenait un peu sa place dans le tableau qu’elle s’était tracé de lui. Bien sûr, il y avait moins de fleurs bleues et roses et des touches sombre étaient apparues sur la toile, mais elle reconnaissait mieux à présent la fragilité apparente de maître de l’ »Herboristerie des Lumière ». D’ailleurs sa proposition de se sacrifier et de faire demi-tour seul comme il disait avait ce elle ne savait quoi qui avait le don soit de la faire éclater de rire tant elle était à des lieues de cet esprit soit de l’agacer. Mais pour l’heure, il ne s’agissait pas pour elle de se laisser aller à ses émotions, mais bien de trouver une solution qui évite la dissolution de la compagnie.

*Et puis l'autre serait content de se débarrasser de ma personne ! Non mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre !*

Cette dernière phrase avait failli la faire sortir de ses gonds mais elle feignit l’impassibilité de la femme résolue qui retourne la situation pour l’observer sous tous les angles. Après tout, ils étaient trois, étaient partis à trois parce que cela semblait indispensable à la réussite de la quête. C’était bien lui l’herboriste qui se proposait de déserter qui lui avait conseillé de se faire accompagner ! Elle posa une nouvelle fois les yeux sur ce sace qui semblait être le nœud du problème et qui empêchait l’albinos de sa mouiller plus avant. La conclusion était facile à faire émerger. Il contenait quelque chose qui ne supportait pas l’inondation. Deux solutions s’offraient alors à eux. Laisser le précieux paquetage derrière eux quitte à lui trouver une cache qui rassure l’albinos puis le reprendre au retour si jamais ils en avaient la possibilité. Elle n’était pas certaine que le magicien de l’air puisqu’il venait de se présenter comme tel accepte cette solution sans doute trop tributaire du hasard. La seconde alternative était donc de trouver un moyen d’emporter le sac qu’elle commençait à regarder comme un obstacle à la réussite de son projet. Comme la plupart des sacs, il laissait entrer les fluides par les ouvertures. Boucles et lacets n’étaient en rien conçus pour maintenir une étanchéité à l’eau. Il faudrait cependant trouver une solution. Disposer que quelque chose ayant les propriétés de la glue ou d’une résine collante pourrait apporter une solution tout au moins provisoire à la traversée de l’élément liquide. De son côté elle n’en possédait pas mais ne désespérait pas que l’herboriste, expert en extraits végétaux en possède. Sinon… Sinon ? Une idée germait petit à petit dans son esprit, une idée un peu désespérée pour le sac mais qui pouvait fonctionner. Ils allaient tous être amenés à se dévêtir et disposeraient alors de quoi envelopper de plusieurs couches de tissu et de cuir le précieux chargement de Duscisio Balibe. Pour peu qu’ils s’y appliquent, ils pourraient confectionner une gangue qui ne prendrait pas l’eau trop vite et leur permettrait de rejoindre l’air libre avant la catastrophe. Elle avait là deux solutions et c’était plus qu’elle ne pensait pouvoir en trouver ? Cela la rassura un peu mais elle garda pour elle ses projections. Elles dépendaient trop de ce que le rustre dont l’absence se prolongeait allait leur rapporter comme renseignements. Elle se contenta donc d’un hochement de tête indiquant qu’elle avait compris les inquiétudes de son compagnon d’attente.

L’absence du rustre se prolongeait et faisait monter l’inquiétude de la Ladrini qui se demandait au bout de combien de temps elle considèrerait comme leur éclaireur perdu soit par traitrise soit de façon plus funeste. Elle ne savait trop quelle solution lui convenait le mieux. Après tout elle n’était pas obligée de choisir. Elle ne voulait qu’une chose, entrer en possession du bracelet et rentrer chez elle. Etait-ce une demande si difficile à satisfaire ? Si elle était honnête, les choses allaient jusque-là plutôt bien. Lorsque tout serait fini et si les événements n’empiraient pas elle se dirait qu’elle avait été bien puérile de s’inquiéter pour de petites escarmouches verbales entre les deux coqs qui l’accompagnaient. Quelque chose lui disait qu’avant la fin, d’autres obstacles plus périlleux se dresseraient devant eux…

Pour l’heure, occuper le temps à s’inquiéter pour l’absent était une façon comme une autre de prendre patience, bien que les réponses de l’apothicaire n’aillent pas vraiment dans le sens qu’elle avait espéré. Pourtant, ses explications tombaient sous le sens et elle s’y étaient un peu attendue. Elle avait simplement espéré que sa fréquentation des malades et des guérisseurs que son état lui occasionnait lui permettait d’évaluer et de dispenser des soins au moins de première urgence. Il devait bien connaître les effets de ses préparations et pouvoir… Mais elle laissa de côté ces regrets. Il était inutile d’épiloguer si ce n’était pour accroitre les soupçons des uns sur les autres. De son côté, relle ne voulait pas mettre le doigt dans cet engrenage. Encore une fois, même si elle était loin d’être naïve elle devait un minimum de confiance à des compagnons qu’elle-même avait recrutés.
Elle se laissa aller alors à un petit rire amusé à  la pantomime sadique de l’albinos. Elle correspondait si peu à l’image qu’elle avait de lui que la perspective des tortures infligées au chasseur de primes conjuguée à la transformation du bon samaritain en bourreau avait vraiment tout d’une caricature surréaliste.

Mais les secondes s’égrenaient et toujours pas de signe de vie de la part de leur éclaireur. Oui, solide en effet était le rustre, même affaibli par le mal mystérieux qui semblait le posséder. Cependant il ne pouvait tout surmonter. Rester coincé sous les eaux dans un passage trop étroit c’était déjà vu à maintes reprises, de même que de mal évaluer la distance de retour et se noyer par manque d’air. Des rencontres hostiles pouvaient, devaient même, être envisagées. Nu et désarmé quelles étaient alors ses chances de survivre face à une créature hostile ou les malandrins qui hantaient ces souterrains ?

Elle posa un regard sombre et déterminé sur l’albinos accompagné d’une voix sourde mais inflexible bien que voilée par la nécessité de rester dicrets.

« C’est évident. Il cherche une solution. Sinon faire demi-tour pour emprunter un autre chemin. »

Elle espérait ainsi rendre clair son refus d’envisager un échec de l’expédition si c’était ce que voulait insinuer le maître herboriste. Prête à tout pour satisfaire ses projets ? Si fait ! Toute personne qui la connaîtrait un peu n’en douterait pas. Dire qu’elle était complètement mauvaise aurait été la condamner un peu trop facilement, mais penser que sa petite personne était plus importante qu’aucune autre priorité, était viser dans le mille et résumait assez bien ce qu’il fallait penser de la rouquine qui pouvait au demeurant être de bonne compagnie si cet axiome était respecté.

Mais un crissement rocailleux lui fit brusquement tourner la tête vers la paroi, sa main se portant à sa lame en un vif réflexe, elle se jeta sur le côté de la faille qui apparaissait entre les pierres. Sans surprise un quelque chose de métallique accompagnait le grondement du roc, mais c’était la véritable surprise qui allait s’extraire du passage qui devait retenir son attention. Le grognement qui précéda l’apparition lui rappela quelque chose mais ce fut le tatouage qu’elle reconnut et lui permit de se détendre. Elle le regarda s’extirper de la faille, le torse et le dos égratigné par l’étroitesse du passage. Un sourire de soulagement et de satisfaction illumina son visage en même temps qu’elle se sentit soulager de revoir cette peau déjà trop marquée sans un outrage supplémentaire. Comme il passait devant elle pour rejoindre ses frusques, elle rengaina son arme et posa doucement sa main sur son omoplate glacée par l’humidité et les courants d’air des couloirs.

« Bien joué ! Et merci d’être de retour en un seul morceau »

Un passage ! C’était inespéré ! Même bas et au risque de quelques bosses il allait leur permettre de poursuivre leurs recherches. Tandis qu’il se rhabillait en leur faisant un résumé de la situation elle passait la tête et les épaules dans l’ouverture. L’attente n’avait que trop duré et elle était impatiente d’explorer ce passage. S’ils arrivaient à le refermer derrière eux ce serait même un moyen de semer d’éventuels poursuivants, en admettant bien sûr qu’ils ne le connaissent pas.

Elle se retourna vers ses compagnons et l’albinos en particulier le sourire vainqueur aux lèvres.

« Voici qui va nous éviter un bain… »

Puis elle redevint plus sérieuse en se tournant vers le chasseur de primes.

« Nous vous avons attendu assez longtemps pour que nous patientons encore un peu si vous avez besoin d’une pose… »

Mais quelque chose d’impératif dans le regard d’acier lui intima l’ordre de changer d’avis.

« Mais si vous nous promettez de ne pas trop nous faire languir… »

Elle lui adressa un sourire coquin.

« Allons maître Balibe, allons voir ce que nous réserve ce passage ! Sire Blondinet, n’oubliez pas de fermer la porte en sortant ! »

La découverte du passage secret avait remis un peu de bonne humeur au cœur de la belle et elle se sentait soudain d’humeur badine. Elle plongea dans l’obscurité du souterrain une torche lui ouvrant le passage dans les ténèbres. Le tunnel ne méritait plus son nom que parce qu’il avait été jadis construit par l’homme mais son état de délabrement et les effondrements qui émaillaient son cours en faisait plutôt un passage géologique. Elle imagina le mal qu’avait dû se donner son rustre préféré pour revenir vers eux à travers un tel chao. Sa stature élancée lui permettait de franchir les étranglements mais elle se retournait pour vérifier que l’albinos et son précieux sac parvenaient à suivre. Assez vite ils parvinrent à l’endroit où le blondinet avait dû émerger. Elle s’arrêta quelques secondes pour tenter de se rendre compte de la longueur de boyau inondé il avait parcouru et chercher la suite du souterrain. Elle fit lentement danser la torche au bout de son bras pour permettre aux ombres de ses déplacer avant de deviner un prolongement masqué par un bloc effondré. Il n’y avait apparemment pas d’autre possibilité de progression aussi reprit elle la sienne après un coup d’œil silencieux à l’apothicaire. Ils allaient emprunter un tronçon inconnu et le silence serait le bienvenu.

Il ne se passa pas cinquante foulées avant que la lueur de la torche ne vacille et soit concurrencée par une sorte d’aurore bleutée leur parvenant de derrière un des nombreux coudes qui infléchissaient leur course souterraine. Elle se tourna vers son compagnon regrettant déjà que le rustre sans doute plus habitué à ce genre de situation ne les ait pas encore rejoints. Elle tendit lui sa torche avec la ferme intention d’en avoir le cœur net. Avec mille précautions ses réflexes de pas léger en action, se plaquant contre les rocher elle avança vers la source de lumière et passa prudemment le l’œil derrière la courbe traitresse. Elle écarquilla plusieurs fois les yeux avant de retourner vers l’apothicaire et lui rendre compte de ce qu’elle avait aperçu.

« Le couloir continue mais il y a une ouverture au plafond d’où vient cette lumière. Je n’ai rien entendu mais cela ne veut rien dire… »

En son for intérieur elle se moquait de sa surprise comme si les souterrains devaient se trouver tous au même niveau. Evidemment qu’ils pouvaient se croiser et se recroiser non seulement sur le même plan mais aussi à des profondeurs variées !

« Je crois qu’il vaut mieux attendre Áedh avant d’aller plus loin… »

Elle se rendit compte que c’était la première fois qu’elle le désignait par son prénom et cela la surprit un peu.

« Qu’en pensez-vous ? »
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Jan - 14:32

Si l'option de chercher un moyen de traverser l'obstacle aqueux sans endommager le contenu précieux du sac de l'herboriste semblait prendre du temps c'est qu'il n'y avait aucun moyen possible.
L'idée de faire lui-même demi tour ne l'arrangeait guère, lui qui s'était engagé à l'aider à trouver ce qu'elle cherchait l'objet convoité, se voit tout abandonner pour ne pas être un poids. Qu'avait-elle à y perdre ?
Un garde du corps qui ne s'entendait clairement pas avec l'autre, un épéiste agile, un mage relativement puissant sans trop être modeste et un soigneur potentiel.
On se croirais dans l'un de ses jeux de rôle où il est plaisant de cumuler plusieurs compétences sans lui porter de préjudice important. Sa polyvalence lui permettait toutefois de faire appel de nombreux problèmes en voyage solitaire.
Malgré le fait qu'énoncer son manque de discernement à vouloir partir ne faisait aucunement réagir la dame du groupe, à vrai dire il était difficile de savoir à quoi elle pensait réellement.
Si la fragilité physique dont il disposait malgré les apparences pouvaient rivaliser avec la maladie du baroudeur, il s'agit d'un handicap qu'il porte depuis qu'il est né et donc de faire le nécessaire pour ne rien laisser paraître. Il portait autre chose qu'il aurait encore du mal à se défaire et pourtant il a réussi pour l'instant à le cacher au groupe. Ses multiples couches de vêtement et un certain contrôle était nécessaire pour cacher le parasite qui vit dans son corps.
Quelque chose que l'on pourrait transcrire comme une maladie, mais dont sa présence n'altère pas à proprement dit le corps de l'hôte.

Si la Pistilose était restée cacher durant tout ce temps, c'est qu'il ne devait garder secret cette plante qu'à un groupe restreint de personnes dont il avait entièrement confiance. Certaines de ces personnes l'aidaient, mais d'autre se faisait oublier sans pour autant énoncer sa particularité sous tous les toits.
Un être tel que lui serait une parfaite bête de foire et les plus vils des hommes pourrait vouloir en savoir un peu plus sans se soucier de la vie du jeune homme.

Bien que cela n'était qu'une plaisanterie sur le moyen de soigner le blond malade, il eut don de faire doucement rire la dame par son expression sadique qui ne lui correspondait pas du tout. Puis l'assurance de penser qu'il s'en sortirait tant bien que mal, celui-ci ne tarda pas à faire savoir sa présence par l'ouverture sourd d'un passage au-dessus de la surface de l'eau, ce qui résolvait un problème de taille.
Les premiers regards se portaient sur une méfiance jusqu'à que sa silhouette apparaisse, ce qui soulagea la dame et ne tarda pas à le faire savoir. Duscisio resta muet, un petit sourire en coin de lèvres qui laissaient tout de même paraître un soulagement.
Commençant à donner quelques indications tout en se rhabillant, on eut le droit à quelques remarques qui montrait le retour de la bonne humeur chez la courtisane.
Éviter un bain. Oui c'était le cas de le dire et aussi l'avantage d'avoir garder un secret plus longtemps, il ne laissa qu'un sourire en coin apparaître sur son visage à cette remarque.
Si les premières idées étaient d'attendre qu'il s'habille, elles furent facilement remplacé pour l'envie de continuer le chemin.

L'argenter prend les devants en passant à proximité de l'investigateur, un regard en biais montrant une reconnaissance, il entama le passage après la dame impatiente, en tenant son sac dans les mains pour qu'il ne percute aucun mur et brise les quelques fioles qu'il contient. Tuanio suivi aussitôt derrière.
Avec la longueur de ce tunnel, la conclusion sur la durée qui avait été mise à traverser le tunnel inondé paraissait étonnant. Il avait raison quand il disait que le blondinet - comme l'appelait Elië - était solide.

Au bout de quelques pas, la torche lui fut donné par un questionnement de la source lumineuse qui se présentait à eux.
De la lumière... Dans un tunnel ?
De cette courte réflexion, il en vint sans surprise de la curiosité de la dame à vouloir en connaître sa provenance.
Non seulement, le couloir ne se terminait pas ici, mais cette lumière indiquait la présence d'une ouverture quelconque. Le mieux était en effet d'attendre l'autre homme - Áedh, tel qu'il se nommait, c'est bien la première fois qu'il entend son nom et qu'il peut en mettre un sur sa personne - afin qu'il nous dise s'il y connaît quelques choses.
Si parler de lui le faisait rapidement venir, Duscisio ne pouvais qu'acquiescer par prudence.

On peut espérer tomber sur ce que vous cherchiez au-dessus. Mais je doute que cet objet soit le seul caché dans ses tunnels.

Il regarda par contre la continuité de celui-ci avant de continuer.

Par contre, je vais juste par curiosité regarder ce qu'il y a au bout. Sifflez-moi au besoin, je ne vais pas loin.

Prenant la marche, il garda la torche en main supposant que la lumière qui les éclairait à ce moment, était suffisant et demanda indirectement un morceau de craie pour marquer son chemin.
Attendant sagement ce dernier, il longea les murs jusqu'à qu'il repasse dans pénombre de la torche, son corbeau le suivant juste après.


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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Fév - 2:09

Il avait porté une attention particulière au complot de ses compagnons de voyage, mais n’avait point laissé transparaitre ses nouvelles connaissances lors de son retour au sein de la troupe. Après leur avoir fourni la meilleure description possible de ce qui les attendait de l’autre côté du passage, notre rustre se retrouva à nouveau seul. Bien entendu ce retour à la solitude allait être que temporaire, car tôt ou tard il allait devoir se remettre en route et les rejoindre. Toutefois, cette petite pause lui offrit un peu de temps afin de mieux se préparer à l’éventuelle trahison de la rouquine et du freluquet. Qui aurait cru qu’ils étaient si malicieux ? Bien qu’un peu triste de savoir que son enchanteresse allait sans doute trahir sa confiance, une partie de lui n’était bien étonné… car après tout elle n’est surement pas si différente du reste du monde. La loyauté… il y a que les chiens qui en ont… et encore, cesser de les nourrir et vous allez voir qu’ils finiront par vous mordre.

Des traitres, il en a connu un bon nombre avec son choix de carrière, tous avec leur excuse afin de justifier leurs actions. Argent, pouvoir, amour, toute les raisons sont bonne!

Avec sa médication entre ses doigts, il attendit un moment après avoir vu les deux silhouettes disparaitre avant de la consommer d’un seul coup. Avalant le tout d’un seul coup, il laissant la prescription du bon docteur agir. Le bien que cela lui offrait auparavant avait grandement réduit depuis, afin de sentir ses effet il devait doubler la dose. Peu à peu, il pouvait sentir les nerfs de son corps se calmé, reprendre le contrôle de ceux-ci. Le mal fini par s’engourdir, ses sens était à nouveau les siens et lui jouait un peu moins de mauvais tour… du moins c’est ce qu’il se disait. Le tout n’était certes pas sans ces effets secondaires, sa perception du monde légèrement altéré. Le tout apaisait la douleur, bien que cela allait être que temporaire, quelques heures tout au plus. La prescription du bon docteur n’allait certes pas soigner sa maladie, mais au moins elle rendait le tout un peu plus tolérable, du moins durant les hauts moments fournis par la médication. C’est les mieux qu’il pouvait espérer, le dommage était déjà fait, il n’avait plus qu’à attendre la fin… et avec la douleur en moins, il pouvait au moins lui sourire un peu.
Toutefois, le plaisir et bien temporaire qu’il ressentait en ce moment n’était pas fait pour être apprécier, mais plutôt afin de lui permettre de poursuivre cette aventure. Ils devaient déjà être loin devant et à chaque instant perdu, ils avançaient de plus en plus. Lui tendaient-ils un piège ? Mieux valait les retrouver tout en demeurant vigilant. À nouveau debout, il reprit la route prudemment. Se faufilant dans la brèche, évident le plus possible de se cogner le crâne une fois de plus, le rustre tentait de retrouver ses compagnons.
Suivant le passage, retournant sur ses pas, puis l’autre branche du tunnel, notre blondinet demeurait vigilant. Le danger avait doublé, avec ses compagnons complétant contre lui, puis le risque de tomber sur des anciens pièges ou même des bandits se servant de cet endroit… il ne savait point sur quoi il allait finir par tomber. Un pied derrière l’autre, sa main jamais bien loin de sa dague, il suivit la lumière il finit par découvrir une silhouette dansant à la lumière d’une torche. S’en approchant silencieusement, incertain de qui il s’agissait, il finit par un peu mieux percevoir de qui il s’agissait. L’enchanteresse et le freluquet, moins loin qu’il aurait cru ! Cependant le duo se sépara devant lui, l’apothicaire prenant les devant, laissant la rouquine avoir quelques pas derrière lui.
Sans rien dire, il s’approcha de la rouquine, puis alors qu’il était à moins de trois pas de celle-ci, il prit la parole.
‘’Notre ami joue à l’éclaireur ?’’ Puis il s’approcha un peu plus. ‘’Selon vos information, je ne crois pas qu’on soit bien loin… mieux vaut le rejoindre, y a peu de passage devant, mais quelques cul de sac… ‘’
Tournant son regard vers Elië, il l’encouragea d’un geste de la main à reprendre le chemin, puis il la suivit de près. Il retourna au silence, observant les mouvements de celle-ci, ses réactions, tout ce qui pouvait afficher un piège potentiel. Bien entendu, il s’avait qu’elle pouvait être bien sournoise, une talentueuse actrice lorsqu’elle souhaite faire l’effort.
Remarquant les marques de craie, le rustre se doutait qu’il s’agissait ici du passage emprunté par l’apothicaire. Celle-ci était trop évidente et fraiche pour être autre chose. Un aide-mémoire ou avait-il un but plus sinistre avec ces indications, car après tout, les murmures qu’il avait su entendre n’indiquait rien de bon.
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Fév - 13:17

Dans la semi obscurité du tunnel éclairé  par leur faible torche, les yeux de la belle avait du mal à se détacher du coude d’où parvenait faiblement la lueur bleutée. Une sorte d’impatience grandissait en elle, impatience qui lui disait qu’elle touchait enfin au but. Cependant, elle ne devait pas perdre son sang-froid et rester circonspecte afin de ne pas être la victime d’une mauvaise surprise. Elle s’efforçait donc de garder la maîtrise d’elle-même ainsi qu’elle savait si bien le faire en de multiple occasion. Cela ne devait pas être si difficile. Dans sa partie on ne survit pas aussi longtemps qu’elle si on n’est pas capable de se rendre maîtresse de ses émotions et de rester lucide en toute circonstance. Elle ferma brièvement les yeux et prit une longue inspiration par le nez.

*Après tous ces mois de recherche ! Nous pouvons encore attendre quelques minutes non ?
_ Quelques heures même !*


Souriante, elle rouvrit les yeux. Voilà ce n’était pas plus difficile que cela. Elle se reconnaissait plus maintenant et il avait suffi de relativiser le temps pour que la sérénité revienne aussitôt.

D’autre part, l’apothicaire n’avait apparemment pas envie de rassurer plus que cela la rouquine. Pas le seul objet caché ? Oui en effet, pourquoi serait-il le seul ? Ceci dit, de son côté elle s’était demandé durant ses recherches ce qui avait pu pousser le voleur à cacher le précieux bracelet en un lieu où les indélicats étaient légions. La légende semblait hésiter entre le dépit et l’urgence de sa situation. Cela, pouvait se comprendre, au moins la créatrice de l’artefact n’irait-elle pas le récupérer sans peine, si tant est qu’elle était au courant de l’endroit où il avait fini. Elle imagina un instant le rage de cette dernière en s’apercevant qu’elle avait dépossédé de sa création. Elle-même qui n’était, en tout cas elle l’espérait, que la future propriétaire, pouvait sentir monter en elle une ire prémonitoire à la pensée de se faire doubler par un indélicat si près du but de sa quête.

C’est avec cette pensée qu’elle regarda l’albinos s’éloigner en éclaireur. Apparemment, la possibilité d’éviter le passage immergé lui avait rendu un peu d’allant. Même s’il avait tort, savoir ce qui se trouvait au-delà de cette lumière mystérieuse pouvait de toute façon être un atout en cas de fuite. Revenir sur le peur pas ou poursuivre dans le même sens suivant ce qui leur serait le plus favorable

Lorsqu’il fut avalé par l’obscurité elle jeta un regard en arrière pour vérifier que le chasseur de prime était bien sur le point de les rejoindre. Elle se demandait bien ce qui lui prenait autant de temps. Elle espérait que ce n’était pas un malaise du type de celui dont elle avait été témoin la veille au soir. Il aurait été contrariant d’avoir à porter un malade dans ces tunnels où la vie est assez précaire sans y ajouter de tels fardeaux. Pourtant, dans l’immédiat, elle ne se voyait pas abandonner son rustre préféré…
Elle se rendit compte soudain que ce contre quoi elle avait lutté depuis le début venait de se produire. Ils s’étaient séparés ! Une moue contrariée se dessina sur son visage en partie noyé par l’obscurité. Elle se tourna machinalement mais brièvement du côté où l’herboriste avait disparu, car des pas furtifs approchaient en même temps que la voix familière du chasseur de prime l’interpelait. Elle lui adressa un sourire soulagé avant de lui répondre.

« En effet, il ne pense pas que le passage illuminé que j’ai trouvé puisse être l’endroit que nous cherchons. »

Elle montra la site du couloi de son pouce par-dessus son épaule.

« Pour ma part je trouve que ce serait dommage de le négliger, mais maintenant que vous êtes là nous allons attendre qu’il revienne pour en discuter »

Elle détailla le blondinet de pied en cap, mie soucieuse, mie inquisitrice.

« Tout va bien ? Vous en avez mis du temps ! »

Elle ne voulait pas paraître plus indiscrète, mais aborder la maladie du chasseur de prime de façon plus frontale et plus claire lui brûlait les lèvres. La suggestion de son guide lui vint en aide pour éviter d’en demander plus. Son œil brilla de contentement en entendant que son avis était en accord avec le sien. Elle écarta un peu les bras du corps avec une mine désolée avant de tourner les talons pour obéir à son invitation. Bientôt ils arrivèrent en vue de l’ouverture et de sa mystérieuse lueur. Elle s’arrêta pour les lui indiquer et posa un doigt sur sa bouche. Elle ne savait pas plus que tout à l’heure quelles oreilles pouvaient bien les entendre… Elle enrageait intérieurement de ne pas pouvoir percer leur secret immédiatement, mais prendre une décision collective était préférable et elle n’en était une nouvelle fois pas à quelques minutes près. Elle donna un petit coup de menton en direction du tunnel qui se prolongeait avant de reprendre donc sa progression non sans jeter un dernier regard à l’ouverture prometteuse.
A quelques mètres de là elle s’arrêta brièvement pour chuchoter :

« Il ne doit pas être très loin devant… »

Elle reprit donc la marche toujours plus profondément dans le tunnel tendant l’oreille afin de repérer le pas de l’albinos ou le vol de son maudit corbeau.
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MessageSujet: Re: [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE]   [Quête] Miroir mon beau... [TERMINEE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Fév - 14:14

Il n'était pas loin, en effet. Mais un problème subsistait.
Si les marques de son passage étaient visibles, il finisse par ne plus laisser de trace. Quelque chose avait semblait-il empêcher l'albinos de continuer d'utiliser la craie. Qu'était-il arrivé ?
La torche qui était tombée quelques mètres plus loin indiquait le chemin qu'il avait emprunté, mais pourquoi l'abandonner ? Si les chemins suivants ne ressemblaient plus à un labyrinthe c'est que le repaire n'était plus vraiment loin. On ne faisait plus rapport avec ce qui avait suivi précédemment.

Forcement désavantager, il ne put se résoudre qu'à capituler. Les couloirs étroits et le fait d'être à portée d'épée risquait d'attendre à sa vie. Son épée au fourreau, sa magie au repos, il ordonna à son corbeau de ne rien faire, jusqu'à que le duo d'argent fut emmené, dans ce qui semblait être une grande salle souterraine mal éclairée, mais menant à plusieurs couloirs bien indiqué. Celui d'en face, faisait preuve d'une luminescence dorée extraordinaire.

C'est lui t'es bien sûr ? Il n'a pas l'air très dangereux.
Tu as vu son attirail ? L'épée est la même qui a été décrite.
Mais soit réaliste. Tu vois bien que cette lame fait à peine deux mètres, rien à voir avec celle de qui ont été décrite deux fois plus grande. Et puis c'est quoi ça ? À ses poignets.
Je ne vous conseille pas d'y toucher.
Silence !
Répondit l'un des hommes en frappant la petite voix d'un grand coup de pied dans le dos.

S'il fit bien silence, il semblait pourtant résister et marmonner quelques choses. Si les deux hommes ne le voyaient pas, les bourgeons qu'ils avaient remarqués avait éclot sans faire pousser de fleurs. Comme d'un réflexe défensif, quelque chose en lui était maintenant prêt à agir, mais n'en faisait rien. Magiquement, Duscisio forçait à ne pas utiliser sa propre essence divine, comme si quelque chose ne devait pas arriver.
Afin de calmer la plante, le rosier blanc respirait profondément. Attaché les mains dans le dos, il roula sur le côté pour regarder les deux hommes en face en train de discuter entre eux et des deux autres compères entrés dans les sous-terrain.
Profitant qu'ils ne regardaient pas, le jeune homme se matérialisa une petite épée dans le dos pour couper ses liens et se relever à la surprise de ses deux ravisseurs qui avait confisqué Toribrioé et ne se gênait pas pour la dégainer également. Comme d'un blasphème, il retrouvait sa propre lame contre lui, mais paraissait serein, la minuscule réplique dans ses mains, création de l'un de ses pouvoirs.

S'il avait le choix il s'en dispenserait, mais vu l'endroit et son désavantage flagrant. Il était nécessaire de s'en servir. Il retroussa ses manches et laissa la petite épée se dissoudre dans l'air comme le sucre dans l'eau.
Acte désespéré ? Acte volontaire ?
Si la posture de l'herboriste semblait maintenant étrange, le bras levé il était en pleine position de ses moyens pour...

Qu'est-ce que c'est que ça ?!

Le premier homme fut surpris de voir des ronces sortir des bourgeons qu'il avait remarqués tantôt. À peine eut-il le temps d'avoir de réponse, que les tiges épineuses poussèrent à une vitesse fulgurante pour le frapper de plein fouet avant de l'attacher fortement l'empêchant tout mouvement.
Le second fut pris d'effroi, même avec Toribrioé en main, la vision devant lui était aussi étrange qu'horrifiante.
Leur prisonnier pourtant si inoffensif venait de déployer un grand nombre de ronces de son propre corps pour pouvoir se défendre. Combien de temps restait-il avant que ses compagnons ne le voient ? Cela n'avait plus vraiment d'importance maintenant que les deux hommes étaient prisonnier de ses ronces dont quelques roses blanches fleurissaient tout le long.

Non Pitié !

Si le second voyait clair dans le regard de Duscisio, suspicieux de leur sort maintenant qu'ils avaient vu tout ceci, le premier était déjà en train de regarder la pointe de nombreuses ronces se dresser tel un serpent prêt à mordre. Même si les deux hommes demandaient d'être épargner, cela n'était pas l'avis des griffes de leur agresseur qui n'était plus aussi angélique qu'à la normal.
Les cris de terreur, de douleur et de mort se suivirent alors.
Transpercés par les ronces à de multiples endroits, les corps gisait maintenant au sol. Les ronces et leurs fleurs avaient flétris pour retourner à leur état latent.
L'apothicaire lui semblait que très légèrement touché pendant qu'il récupérait son épée, remarquant à peine quand ses compagnons étaient arrivés.
Il resta silencieux, alors que s'offrait dans l'un des trois couloirs l'endroit où il était possible que l'or et l'artefact de la courtisane était entreposé.


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