| | CONCOURS : Et si on causait ma créature? | |
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Quel est la rencontre la plus fun? | Psyche | | 8% | [ 1 ] | Duscisio | | 8% | [ 1 ] | Brom | | 8% | [ 1 ] | Othello | | 31% | [ 4 ] | Deirdre | | 8% | [ 1 ] | Vilenya | | 15% | [ 2 ] | Veto | | 22% | [ 3 ] |
| Total des votes : 13 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: L'Eryl :: Sighild | Sujet: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Mar 3 Mai - 20:09 | |
| Nous mettons tous un peu de nous dans nos personnages, ou un peu ce que l'on aurait aimer être, si nous étions sans limite, si on était des beaux gosses, si on était riche et influent, si on était des méchants, et surtout si on avait des pouvoirs de fou. Mais ça donnerait quoi si vous rencontriez votre œuvre en chair et en os? Vous allez donc devoir imaginer et écrire un dialogue entre votre personnage et vous même.Vous avez le choix du contexte de fond. Est-ce que votre personnage est dans notre monde et vous l'interviewez comme une star de cinéma? Est-ce que c'est vous qui êtes dans le monde d'Istheria et taper la discutions dans un bar? Vous vous retrouvez dans une faille spatio temporelle? XD Bref. Le principe est que vous devez dialoguer avec lui. ₪₪₪₪₪₪ BUT DU CONCOURS ₪Il s'agit d'écrire un petit texte, pas trop long, éventuellement de la taille d'un rp, dans lequel vous devez imaginer une conversation, qu'importe laquelle, entre votre personnage et vous-même son créateur. Vous êtes libre de tourner cela comme bon vous entend, mais on doit bien reconnaître votre personnage et vous, le bonhomme derrière le clavier. ₪₪₪₪₪₪ RECOMPENSE ₪Tous les participants bénéficieront de 10 points d'exp!!! 1er gagnant = > You are famous! Encore une récompense bizarre, mais pas que. Ici, cela va rejoindre un peu le principe de la troisième récompense, mais plutôt que d'être une personne lambda, je vais faire de vous un personnage historique important. Vous ferez partie de l'Histoire avec un grand H. Impossible? Pas pour moi! Mouahahahaha! Bon maintenant, je ne vous garantie pas d'être célèbre et important pour de bonnes actions...
2nd gagnant => Carnet du créateur Il s'agit d'un petit carnet à la reliure de cuir et aux papiers jaunies, vierge de tout mot. Toutefois, il n'est pas ordinaire puisque lorsque votre personnage se mettra à écrire quelque chose dessus, le texte s'effacera... et quelqu'un répondra : vous, son créateur. Une bonne manière de perdre la tête! Vous aurez ainsi le loisir de continuer à dialoguer avec votre création... et lui fournir quelques pistes sur son avenir. Quelle meilleure boule de cristal que vous même!
3ème => Transformation pnj Voilà une récompense étrange, mais j'aime beaucoup les offrir généreusement en troisième lot. Ici, vous, le joueur derrière l'écran, je vais vous pnjiser. Oui, oui. Je vais faire de vous un pnj consultable que l'on pourra demander, un véritable personnage d'Istheria. Je vous demanderais quelques petites infos générales sur vous et paf! Vous deviendrez un istherien vrai de vrai. Et si je vous le fais pas faire directement, c'est parce que je sais que vous serez trop modeste et moi je suis sadique. Mouhahahaha! Bon, on ne fera pas dans la précision style portrait robot, mais je trouvais ça drôle. ₪₪₪₪₪₪ RÈGLE DU CONCOURS ₪
- Vous devez décrire un dialogue entre votre personnage et vous-même.
- Vous n'avez pas de limite au niveau des lignes, mais faites pas trop trop long non plus. lol
- Vous pouvez imaginer librement le contexte, si votre personnage est dans notre monde, si vous vous êtes dans Istheria, ou qu'importe autre possibilité.
- Vous avez deux semaines pour participer! Soit jusqu'au 17 mai!!!!
Dernière édition par Sighild le Jeu 19 Mai - 19:17, édité 1 fois |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: Séide du Chaos :: Kreen | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Mar 3 Mai - 23:34 | |
| Enooooorme ! Le sujet m'a inspirée immédiatement ! D8 Un début pour surmonter mon syndrome de la page blanche ? Je l'espère !
Bon ça a l'air long mais je pense que ça se lit vite. J'espère que ça va vous amuser ! ;)- Spoiler:
Dernière édition par Kreen le Ven 25 Sep - 17:48, édité 1 fois |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: L'argenté Voyageur :: Duscisio Balibe | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Jeu 5 Mai - 12:37 | |
| Comme je me voyais pas le faire autrement, je l'ai fais comme un RP. Oui... je suis skizo. *PAN* - Spoiler:
Il fait beau à Hesperia. Lors d'une promenade en ville, Duscisio vint à faire son commerce habituelle qu'il semblait être pressé de rentrer chez lui prit une route qu'il ne prenait pas habituellement. Rien n'engageait la bizarrerie à entrer en scène, pourtant alors que le coin se faisait sombre, il tomba dans un trou sans fond durant quelques secondes. Alors que le silence pesait dans le noir absolu, une porte en bois vint à apparaître devant lui. Cette porte n'avait rien à voir avec celle que l'on voyait à la capitale. Loin de là. Le bois brut et soigneusement poncé, divisé en trois parties pleines, il prit le poignet d'un métal sombre dorée semblable à du laiton, terminer en escargot dont il la tourna pour découvrir sans le moindre bruit qu'une personne se trouvait derrière, assis sur une chaise en cuir très usé, parsemer de petit trou dans son dossier causé par les griffes d'un chat voulant attiré son maître pour sortir de la pièce. Le tapotement d'un outil jamais vu dans son monde vint à attirer son attention autant que l'étrange fenêtre dont le blanc dominant de l'outil d'écriture remplissait la fenêtre de lumière. Chaque claquement de l'outil que la personne devant lui utilisait, une lettre se marquait sur le fond blanc.
Qu'es-ce que !
Alors que Duscisio s'exclama de la surprise il dégaina son épée avec l'intention de pourfendre l'outil du démon, l'utilisateur se retourna en sursautant sur sa chaise, tout en prenant peur d'une épée qui le menaçait personnellement.
Wow wow wow wow. Pose ça immédiatement !
Ne reconnaissant pas tout de suite son agresseur, il vint à avoir une réponse de ce dernier concernant. Le jeune homme paniqué semblait écrire un concours sur un forum RPG dont il tenait compte de ses écrits très régulièrement. Quand on lisait l'écrit... Il semblait qu'il parlait de la rencontre entre lui et son personnage. Étrange coïncidence que de voir soudainement cette imagination prendre réellement forme. Le temps de prendre conscience que cette réalité il passait quelques minutes à voir le jeune homme à lunette interposer ses mains devant lui pour l'implorer de poser son épée avant que quelqu'un soit tué. Puis soudainement :
« Duscisio ? - Comment connaît-tu mon nom ? - J'arrive pas à y croire. T'es là devant moi. Toi le fruit de mon imagination et de ma passion pour l'écriture. - Ecarte toi de cette chose. Sa lumière aveuglante m'agresse. - Duscisio Balibe ! Hurlais-je. New Roman]Pose moi Toribrioé sur-le-champ ! - Comment ? Répondit l'herboriste, surpris. Tu connais le nom de mon épée ? - Je connais tout de toi. Car tu sors de là. Je lui montrai ma tête de la pointe de mon index. Je t'ai crée de toute pièce de A à Z - Mensonge ! Agressa t-il alors qu'il commença à donner un coup - Tu es Duscisio Balibe, Maitre Herboriste à Hesperia. Je stoppa mon agresseur. Tu es Amoureux d'Othello depuis le temple de Kron il y a deux ans. Tu es l'hôte de la Pistilose, plante parasite s'apparentant à une rose blanche à sa fleuraison. Tu es également de te transformer petit à petit sans le savoir par ton osmose avec elle. »
Ne pouvant nier qu'il en savait autant sur lui qu'il n'y paraissait. La suite aurait selon lui de quoi le surprendre.
« Comment es-tu arrivé ici ? Questionnais-je. Je veux venir sur Istheria. C'est un souhait des plus agréable qu'il me serait d'exaucer. - Mais je n'en ai pas la moindre idée, rengainait-il son épée d'un air toujours méfiant. Je suis tombé dans un trou sombre. - Je vois... Sortons, nous allons parler dehors. »
L'invitant à reculer pour lui montrer le chemin, je pris la peine de lui montrer le chemin pour se rendre dans le monde extérieur que je rencontrais que très peu. Au préalable j'avais pris deux ou trois mangas pour parler de son passé et lui montrer d'où il vient.
« Quand je t'ai créé tu n'étais pas encore à Istheria, tu as commencé ta forme première ailleurs puis, je l'ai peaufiné avec le temps. Tu viens de là. Je lui montre le tome de Dorothéa le châtiment des sorcières. Comme l'héroïne est une femme, j'ai travaillé un peu ça. - Elle me ressemble niveau physique. Répondit-il étonné de l'étrange livre remplit d'image. - Ton pouvoir de l'épée vient un peu de là. Je lui montre le tome 0 d'UbellBlatt. Sauf que tu n'as pas les liens avec ton bras. Et j'avais eu l'idée de ce pouvoir avant même de lire cette histoire. - Toribrioé ne lui ressemble pas vraiment... - Puis il y a eut la Pistilose. Le nom de la plante vient de l'un de mes jeux, son mode de vie aussi. Je lui montre alors un tome de Crimsom Shell, et une page particulière. L'apparence de la plante et ta recrudescence vient de là. »
Duscisio semblait convaincu.
« Si tu connais mon passé tu dois connaître mon futur. - Plus ou moins, à vrai dire j'ai prévu beaucoup de choses te concernant, principalement la transformation si je puis dire à cause de la pistilose. - Par exemple ? - Sa sève se mêlera à ton sang qui deviendra jaune, Des tiges vont rester en permanence en dehors de ton corps comme d'une sorte de décoration, comme à la cérémonie qui a nommé Othello haute-prêtresse. - Et ma relation avec elle ? - Ce n'est pas à moi d'en décider » On resta tous les deux silencieux, puis en pensant à la plante je me suis rendu compte d'une chose.
« Qu'es qu'il y a ? - Montre-la moi... La Pistilose. - Bien. Fit-il pousser quelques ronces et fleurs. Voilà. - Génial... Tout simplement génial. Je touchais les roses tellement je les trouvais belles. Je t'ai fais faire une folie à cause d'elle, mais je suis bien content du résultat. - Ce n'était pas un cadeau au début, c'est certain. Mais j'en suis content aussi. - Mais au vu que tu peux utiliser l'essence divine ici, tu dois pouvoir utiliser toutes tes magies. J'aimerais tellement être à ta place... - D'où le fait que tu sais tout sur moi. - Non mais imagine ce que ça serait, ici. Des possibilités infinis et des... - J***** -Moyens incommensurable … - J***** - Pour vivre l'incroyable... - Oh J***** ! »
On m'avait déjà appeler trois fois sans que je m'en rendre compte. Alors que je semblais me réveiller d'un seul coup, mon texte complet devant mes yeux, sur mon écran. Je lui fis que j'arrivais dans quelque instant le temps de poster mon texte.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Handicap. Faculté magique grandement réduite. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Jeu 5 Mai - 17:31 | |
| rapidement : - Spoiler:
Il faisait d’une acre douceur dans la forge de Bor et sous les feux d’un espoir terrible résonnait les coups de marteaux d’un maitre lorsque, sans espoir, comme happer par le moi inconstant d’un inconsidérable moment tout disparut et le marteau se changea en bière, l’enclume en table et sous les séant démesuré une chaise à son écho apparut par magie. Au mure une pendule fixé à 11h11 avait le pêne figé dans un angle improbable auquel le balancier jetait un défit. Dans ce lieu où seul les ombres étaient maitresses et laisser entrevoir des parcelles d’ignorance Brom comme son interlocuteur semblant les seules êtres à n’avoir que faire du temps. Ainsi même le bois ne craquait point mais leurs voix n’en avait cure et lentement l’être d’ombre et le colosse vidèrent leurs choppe qui se remplir comme par magie :
-“Et voilà, même ici je suis incapable de concevoir une bière aussi bonne que cette que tire le vieux … Un massacre, comment vas gamin ? - Comme d’habitude Bor … - Bon dieu je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler Bor, je suis juste ton créateur … - … - Ouaip bon, là-dessus on n’est pas rendu. Bah disons que c’est peut être pas tout à fait faux, mais c’est loin d’être juste, pouah je sens que ça vas me faire suer comme discutions si on parlait d’autre chose ? Physique et jolie fille ? Trop classique puis à Isthéria est fille est jolie avec des belles formes et n’est même pas gêner pour manier l’épée, l’arc et même la faux donc sérieusement ça vas être chiant … J’ai vue que tu étais à la forge comment vas ton dernier Damas ? Et le coup de la poudre sur l’âme ça passe bien ? Je sais c’est pas d’époque encore, il va falloir attendre que vos Eclaris comprennent un temps soit peut la chimie des cristaux avant qu’on y pense mais tu ne trouve pas que ça donne une souplesse merveilleuse ? -Parfaite comme je m’y attendais, je vous … - … - Te ? Te remercie de partager ce savoir là. - Même remarque que tu fais gamin, me vous-voie pas j’ai l’impression d’être plus vieux que je ne le suis. A toi d’inventé la prochaine bière ! … Parfaite, bien noir, j’aime bien le gout de châtaigne sur la fin, légèrement griller, je suis sur que le houblon est grillé à point … Comment tu fais pour faire des bières meilleurs que les miennes ?!
Bien revenons en à nos moutons, tu as réfléchit sur les toutes petites pièces dont on a parlé ? -Oui mais ce n’est pas possible … Je peux découper certain matériaux et encore pas à cette précision mais pas ceux là … Je n’ai pas de solution, je ne vois pas même des outils merveilleux et fin la dextérité à des limites … -Tu ne pense pas dans le bon sens il faut les faire croitre comme ça, dans un moule, tu te souviens de la matière dont je t’ai parlé, il en existe qui est sensible à la lumière, si tu crée une loupe et que tu éclaire un masque, un dessin de l’objet et sous lui le matériaux, tu vas donc réduire l’image, avec la lumière, en un tout petit objet, le matière fait un trou et là tu fait croitre l’objet, dedans, comme on en a parler, avec les sels que je t’ai déjà montrer … Maintenant tu me ressors une bière, je me la sirote tranquille et on se recroise bientôt, quand tu auras fait ce plan, je ne sais pas si ça pourra être utilisé en arme un jour, avec la magie je pense que oui, une arme enchanter merveilleuse, mais il lui faut de la magie et je ne peux donc pas la faire … Bah, fait toi plaisir. A plus tard tout de suite gamin … Ho et la prochaine fois, ont joute, là j’ai pas le temps …”
Parce qu'en ce moment je n'ai pas de temps, donc pas vraiment pour Bromounet non plus malheureusement. |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: Infante de Kesha :: Othello Lehoia | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Dim 8 Mai - 19:20 | |
| Le sujet est super fort. Toutes les participations m'ont faites bien rire!! Bon, je me lance! It's just me myself and I: - Spoiler:
« Allez, entre, fais comme chez toi. »
Du coin de l’œil, je l’observai rentrer dans mon entre, si menue, si frêle. Si fragile. Comment avais-je pu créer une créature si douce, moi qui suis si différente? Je la regardai faire, dans mon entrée si sombre, tranchant sur les murs jaunis par le blanc de sa tenue, de ses cheveux, de sa peau. Elle était telle que je l’ai créée : le pur objet de mes pensées, de mes envies.
« Là , à ta droite, tu peux poser tes affaires... » Je marquai une petite pose. Je la connaissais bien... Elle n’avait aucune affaire avec elle. Je le savais. « Enfin, tu peux tourner, t’installer ici, je reviens. »
D’un pas aussi ferme que volontaire, je m’élançait prestement jusqu’au fond de mon petit appartement, jusqu’à ce que j’atteigne une fenêtre lumineuse sur un des murs de la salle de bain. Là, je m’asseyais sur le rebord, en regardant entre les arbres courir mes deux gros matous, la chaleur du printemps inondant jusqu’à leurs museaux humides. Qu’est-ce qu’il se passait chez moi ?! Après avoir réprimé violemment l’envie de me pincer les bras, si ce ne fut plus, je regardai un moment mes Vans au bout de mes jambes, me demandant si tout cela était réel, ou non. Othello... Ma sirène, mon éternel envie, mon double, mon désir le plus secret était dans ma cuisine ?! Ça n’avait rien de possible... Et pourtant. Mon ventre me faisait mal... Une inspiration et je retombais promptement sur mes deux pieds, prête à rentrer dans l’arène. Mon arène qui s’appelait Lehoia.
L’air de rien, les mains dans les poches de mon jean, je la distinguai du coin de l’œil, avant de rentrer dans la pièce. Comme cela lui avait été suggéré, elle s’était installée sur une chaise, et regardait patiemment mon mur de photo. Sereine, impassible... Comme je l’avais faite. Même si ça devait être la guerre dans son esprit, elle ne le montrait en rien. Son visage était aussi froid que celui d’une poupée. Et même si je l’anticipais... Cela me faisait froid dans le dos. Cette fois-ci, ce n’était plus possible de reculer. J’entrai, la confrontai. Pour retomber mollement sur une autre chaise. Pendant plusieurs minutes, nous nous toisâmes, nous regardâmes sans rien dire. Nous étions intimement liées, elle et moi. Sans pour autant nous connaître... Enfin, cela n’était rien de plus qu’un sens unique.
« - Qui êtes-vous ? »
Sa voix brisa le silence devenu trop lourd dans ma cuisine froide. Prise de court, je la regardai sans comprendre, désireuse de fuir son regard pour regarder mon jardin, mes photos, mon mug Nutella posé sur la table, tout ce qui pourrait m’aider à comprendre. « Mais tu vas te reprendre, nom de nom ? Elle est où ta force, hein ?! Elle est où ta fougue ?! T’es plus une gamine hein ! C’est... C’est presque ta fille !! Alors tu vas te reprendre et lui répondre, oui ?! » . Sur ce point, j’avais amplement raison. Entre nous, j’étais le plus fort caractère. Et puis, d'où me venait tout ce trac? Je posa une main sur la table, soupira quelques secondes et chercha sa main froide que j’attrapais entre mes doigts – je savais qu’elle n’irait pas à l’encontre de ce contact. Même si elle ne l’avouerai jamais, elle était aussi perdue que moi.
« - Je suis toi. Enfin, ta créatrice. Tu es le fruit de mon imagination ».
Le temps qu’il fallut au caillou pour tomber dans la marre fut interminable. Je savais qu’elle n’était pas très causante, m’enfin... Je m’attendais quand même à quelque chose. Pas à ce silence.
« Je m’appelle C.... Hummm... Tu dois être un peu perdue. Tu es chez moi. C’est ma cuisine. Tu ne connais probablement pas ce mode de vie.... Mais quelle idiote, tu ne dois même pas connaître ce monde ! Bref, tu n’es plus chez toi. » ‘Luke, je suis ton père !’ ‘La ferme !!’ « Heu... ça devient un peu gênant, hein... »
Il lui fallut plusieurs minutes pour retrouver ses esprits et me faire face.
« Qui sont ses gens ? » Elle regarda une , puis deux, puis toutes les photos à la fois. « Ce sont vos amis ? » « Tu peux me tutoyer tu sais. Et oui. Là, c’est mon homme. Ici, ce sont mes amies, et là, d’autres amis. Et ici... Mes chats. Enfin, mon Drasha, et ma Jehyel à moi... En moins grands... Et moins forts... » ‘Et moins badass’... « Oh... Et vous... Vous m’avez créée ? Je... N’existe pas ? » ‘Mais c’est une bonne question ! Je me la pose aussi...’ Je regardais ses yeux sombres, ses longs cheveux qui tombaient en cascade sur ses épaules. Je n’avais pas la moindre idée de quoi lui dire. Mon esprit repartait jusqu’à quelques secondes auparavant, quand la sonnette m’avait tirée de mon film, que j’avais ouvert la porte en grand pour la trouver... Elle. « Bien sûr que si, tu existes. Comment pourrais-tu avoir vécu toutes ces choses, sinon ? Comment pourrais-tu avoir tous ces amis, cette vie? Ces expériences ? » « Mais alors, tout cela... C’était vous ? Vous m’avez menée dans ce monde ?... Se pourrait-il... Kesha ?... »
... Quoi ? Je la regardai soudain avec un air interloqué. Ou plutôt, disons qu’on aurait dit que je frôlais l’attaque cérébrale. C’était vrai qu’au fond, pour elle, je devais être proche d’une déesse... Et la nuance était vraiment mince. Mais cela m’imposa une nouvelle réflexion : Qu’étais-je ? Vite, une réponse. Je ne voulais pas la perdre... Et à rester là sans répondre, elle penserait vite avoir vu juste. Il fallait que je l’aide, que je la mène à moi. Mon esprit travaillait tout seul : lire ses pensées était comme une seconde nature. Elle était complètement perdue. « Non, non, pas du tout... Je suis juste... Une autre forme d’entité. Un peu comme un ange gardien qui t’aiderais dans tes décisions. Tu n’as pas conscience que je suis là mais... Je suis toujours avec toi. » Je lui souriais très fort, à présent. « Que fais-tu là ? » « Je ne sais pas... Je l’ignore, je m’étais assoupie, et quand j’ai ouvert les yeux, je me trouvais devant votre porte, dans cet escalier étrange... » Escalier étrange ? Bon, c’est vrai qu’il donne un peu l’impression de mener vers la bat-cave... « D’accord... Eh bien Othello, je suis ravie de te rencontrer, en chair et en os. » Lui dis-je gentiment en resserrant mon étreinte, comprenant alors tout ce qu’il était en train de se passer, pour nous deux. « Je ne sais pas encore trop ce qu’il va t’arriver, mais je te promets que tu auras une belle vie. Je vais prendre soin de toi, Othello. » J’avais presque envie de me lever et de la serrer dans mes bras, mais il n’en fut rien. Doucement, je desserrai mes doigts, et la laisser reprendre sa main. « J’aurais été heureuse que l’on discute pour les heures à venir. Mais tu dois te réveiller maintenant. Allez hop, debout jeune fille ! » Elle me regarda avec de grands yeux, avant d’avoir brutalement l’air assoupie. Ses yeux se fermèrent petit à petit, lentement... Et dans une douce lumière, elle s’évanouit. « Tu es la bienvenue ici en tout cas, repasse quand tu veux... »
D’un geste, je posais mes pieds sur la table, et regarda mes Vans. What the F.... ?
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: Bandit manchot :: Deirdre Luberym | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Lun 9 Mai - 20:16 | |
| Pour le délire, je participe également mais avec Deirdre parce que ça sera plus drôle. lol - Spoiler:
Je me suis sentie vraiment bizarre quand je me suis rendue compte que je me trouvais en plein cœur de la cité de Tyrhénium. Et c'est là que je me suis dit que j'avais un sacré goût en matière de vieilles pierres. Cela ressemblait parfaitement à ce que j'avais imaginé et je me suis permise de m'y balader comme si de rien était, bien que j'étais un peu agacée par le monde - je n'ai jamais aimé la foule, qui l'aurait cru. Cependant, tout ce délire avait titillé mon intérêt et je me demandais si il y avait moyen que je croise Deirdre. En quelques minutes, et bizarrement sans me tromper, j'ai réussi à trouver le "aux mille couleurs" et j'espérais vivement y voir la propriétaire. Dans un premier temps, j'ai vu Uriel, qui était bien plus beau gosse que ce que j'avais imaginé, mais j'étais pas là pour lui donc je fis profil bas. Mon instinct me guida alors naturellement vers le bar de l'établissement, et encore par chance, je tombais sur elle, en train de discuter avec un de ses employés.
J'avoue que je n'ai pas joué les discrètes, sans pour autant lui rentrer dedans. Je me suis assise près du bar et j'ai bugué sur elle. Je la regardais de haut en bas sans que je puisse m'en décrocher pour voir si tout ce que j'avais imaginé était bel et bien là. Mais là où je me suis rendue compte que j'étais un peu malsaine, c'était que je voulais à tout prix voir son bras amputé. Je me suis rendue compte que l'aspect tordue de sa personnalité ne venait vraiment pas d'ailleurs que de moi même. La bonne blague.
" Vous saurez ma chère, qu'il est particulièrement impoli de dévisager une personne", me dit-elle avec son air un peu hautain. " Je sais. Mais tu me rappelais quelqu'un." " Et en plus vous me tutoyez... ", avec un air plus mesquin. " Oui j'avoue mais... je me vois mal te vouvoyer en fait. Je te connais... comme si je t'avais faite. " " C'est cela ouais... ", dit-elle en prenant pour une dingue. " Non mais, pas besoin de me prendre pour une dingue. Je peux très rapidement te le prouver. Pose moi une question et tu verras bien. " " Où suis-je né? " " C'est facile. Amaryl. Dans une cabane miteuse. C'est Findorel qui t'a trouvé et c'était qu'un gamin aux oreilles pointues. " " ... ".
Là, j'avais remarqué que j'avais piqué son intérêt mais aussi que ça lui plaisait pas du tout que j'en sache autant. Sans rajouter quoique se soit, d'un mouvement de la tête, elle me demanda de la suivre et sans nul doute pour aller dans son bureau. Bingo. Elle ferma la porte à clef et me fit un de ses sourires hypocrites qui n’annonçaient rien de bon. Bizarrement, je flippais pas le moins du monde. Elle s'approcha de moi et commença son manège en tentant d'utiliser son pouvoir de persuasion.
" Vous allez être bien gentille et me dire qui vous êtes. ". " Bon baaa déjà, laisse tomber tes pouvoirs, ça ne marche pas sur moi. D'ailleurs, j'en possède même pas. Et si je te disais qui je suis, tu me croirais pas... vraiment. " " ... ".
Là, je savais que je la frustrais clairement car elle n'avait aucune ascendance sur moi et ses yeux devenaient de plus en plus noir d'agacement.
" Expliquez-vous quand même... ", dit-elle avec les dents serrés. " Je suis ta mère. " " Pardon? ", se choqua-t-elle? " Je déconne.... quoique en un sens... c'est pas faux non plus. On va dire que je suis ta créatrice. En quelque sorte. Et je sais... tu as une vie de merde et d'embrouilles et j'en suis désolée. Mais vois le bon côté des choses, cela te donne du cachet et t'as permis de t'élever là où tu es aujourd'hui. " " Vous êtes une grande malade. " " C'est pas la première fois qu'on me le dit. " " Charmant. " " Je suis étonnée que tu ne poses pas plus de question. Je t'imaginais plus joueuse que ça. " " Si il existe une once de vérité derrière vos propos, je me dois de vous vouez une haine sans nom. Et je n'aime pas l'idée non plus de savoir mon avenir entre vos mains. " " Tu m'étonnes. Il faut dire que je ne prévois jamais rien. Je fonctionne souvent sur un coup de tête et je ne te ferais aucune promesse. Bon, j'ai des petites idées mais sur une ligne directrice. Pour le reste... " " Si je vous tue là maintenant, je serais libre, non? " " Haaaa là je te reconnais! Par contre, j'adhère pas tellement à ton concept. De toutes façons, je te l'ai dit, tu ne peux rien faire. Et puis, me tuer, c'est mettre aussi fin à ta propre existence donc... c'est pas judicieux. " " Je ne vous aime définitivement pas du tout. " " Je m'en remettrais. Les enfants, c'est toujours ingrat. "
Là, je lui fis un bon sourire franchouillard qui l'irrita au possible... mais cela annonçait aussi la fin de cette conversation. Après tout, je suis l'auteur, je n'ai pas le droit d'en dire plus.
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Lun 16 Mai - 12:37 | |
| Encore une fois, ma participation au concours. Et encore une fois sans passer par le spoiler. J'ai essayé de faire au plus court, peut être que ça semblera cul-cul mais je n'ai pas vraiment cherché à faire rire, je me suis juste demandé comment cela se passerait et voici comment je voyais les choses. Et j'espère que certains/certaines reconnaitront les références XD. Bonne lecture =) Ça faisait un petit moment que je faisais faire une réflexion suivante à Vi : devait-elle quitter l'armée ? Avec tout ce qui s'était passé, je me disais que ça devait la faire travailler ma militaire. De plus, la rencontre avec Samaleone, la pirate, s'était révélée fort fructueuse dans plusieurs sens et le Poing de l'Armée commençait à s'interroger si elle devait continuer à user ses galons sur le pavé d'Hesperia ou aller voir ailleurs. Elle semblait prête à devoir surmonter sa peur et son mal de mer pour suivre la pirate mais au fond, n'était-elle déjà pas mieux sur la terre ferme dans une ville qu'elle connaît comme sa poche ? Et puis… un autre désir s'était emparé de moi-même… je voulais la voir. Je voulais aller parler à ma création, à mon bébé si je puis dire. Un beau bébé qui a grandi et tout en muscles et en cheveux roses. Il fallait que je la vois, il fallait la convaincre finalement de rester dans l'armée. Je me levais de ma chaise de bureau en enfilant un jean et sortit de mon bunker. Il me fallait l'aide d'un ami si je voulais aller voir Vi et je savais qui pouvait m'aider en m'emparant de mon téléphone…
Pour des raisons de sécurité, son véritable nom ne sera pas dévoilé ici tout comme les détails de notre rencontre. Toutefois, il se fait connaître sur le net et le dark web sous le sobriquet de "Hackerman". Chez lui, il me tourna son visage pâle et un peu émacié mais jovial.
- Ah t'es là. Bon si j'ai bien compris tu veux aller voir ton personnage de forum et lui parler ? - C'est ça donc magne toi, je veux l'empêcher de faire une connerie. Alors Hesperia et fissa. - Ok, ok je m'en occupe. Tiens toi debout sur ce clavier, c'est ce qui te permettra de voyager dans le continuum. Je me charge de hacker l'espace-temps. Pour revenir, t'appuies sur la touche Esc, un vortex s'ouvrira et tu pourras t'engager. Par contre te loupe pas, le vortex sera ouvert pendant 5 minutes. Si tu t'y engages pas t'es coincée là bas. - Me doute. Allez, balance la sauce, tape dans le fond je suis pas ta mèrrrre.
Cette remarque nous fit rire tout les deux alors qu'il enclenchait son hacking en enfilant une paire de gants estampillé d'un design ressemblant à celui de la NES. Plusieurs minutes s'écoulèrent et il me lança un dernier regard. Je lui affichais ma détermination et il appuya sur une touche qui fit apparaître un vortex. Je m'y engageais, debout sur le clavier qui faisait office de planche de surf ici et ce fut l'obscurité complète pendant quelques minutes. Mais je sentais que le clavier avançait, un courant d'air courut sur mon visage avant de voir une lumière au fond apparaître. Quelques secondes plus tard, je me retrouvais en pleine place publique d'Hesperia.
Ce qui je vis m'émerveilla sur le coup car c'était exactement comme ça que je voyais l'environnement dans lequel Vi évoluait. Ce devait être jour de marché car l'endroit était bondé de gens en tout genre et il y avait beaucoup d'étalages et de stands, des crieurs étaient en train de clamer les dernières taxes imposées par le roi tandis que d'autres essayaient de vanter les mérites de leurs produits. Toutefois il y avait des bâtiments qui semblaient en piteux état, certains n'étaient même que décombres et le passage du colosse me revint en mémoire et je fus frappée par l'aspect réel des dégâts. Un peu interloquée, le clavier sous le bras et errant pendant quelques pas, je m'engageais dans une rue sans regarder devant moi et je heurtais quelque chose de dur et de métallique. Le choc me fit reculer d'un pas et je regardais devant moi. Une armure de soldat redessinée, deux gros gantelets aux mains, un regard dur, un tatouage VI et des cheveux courts roses. Mon bébé était devant moi.
L'électricité dans le regard se fit instantanément et nous lançâmes toutes les deux en simultané un très sonore BORDEL DE..MERDE ! qui fit retourner les quelques passants sur leur passage. Vi pencha légèrement la tête de côté en fronçant les sourcils.
- Merde… j'ai dû prendre trop de café au mess… Voilà que maintenant je suis en train de voir… marmonna Vi. Alors qu'elle parlait, un des buts de mon voyage me revint en tête. - Vi ! Ecoute moi ! Surtout il ne faut pas que tu quittes l'armée et Hesperia ! Parce que sinon voilà ce qu'il va se passer ! que je lui dis d'une voix forte en pointant mon index sur son plastron. Evidemment il ne se passa rien et Vi me regarda d'un air mauvais. - Oh duconne, tu baisses d'un ton sinon je t'expédie dans le caniveau. Et puis… c'est quoi ces fringues ? J'avoue que… c'est assez classe mais… et puis pourquoi on… c'est moi ou on a presque la même gueule ? T'es qui ? Vi repoussa le doigt que je pointais sur elle et croisa ses bras, ses gantelets bien en évidence. - Vi surtout tu dois rester dans l'armée ! Parce que si tu t'en vas et que tu démissionnes, l'armée sera démoralisée ! Parce que le Poing de l'Armée ne sera plus là pour les galvaniser ! Tu pourras pas crever d'autres colosses ! Si tu t'en vas, tu ne pourras plus défendre Hesperia si elle est attaquée et la ville tombera ! L'armée d'Eridania se fera massacrer par des enfoirés comme ceux de Sharna et toi tu ne seras plus là pour défendre TA ville ! Tu seras capturée et tu finiras dans une arène de gladiateurs condamné à tuer pour le plaisir d'une foule dans un stade ! Sans compter d'éventuels d'autres colosses qui pourraient venir tout détruire si ça leur chante ! Ma voix demeura paniquée et affolée mais je voulais convaincre Vi de garder ses galons et je me disais que cela commençait à marcher car je reconnus la perplexité et l'inquiétude sur elle. - Mais… comment tu sais tout ça ? Et encore une fois t'es qui bordel ?? - Je suis toi Vi ! Enfin… comme ta conscience. Si t'existes c'est grâce à moi. - …… Queua ? - Hmmfff… ouais va falloir te convaincre encore… C'est simple, je sais tout de toi. Je sais comment t'es venue au monde, je sais comment tu as fuguée ensuite de tes vieux adoptifs, je sais tout du gang dans lequel t'as été, je sais comment t'as eus ces gantelets, je sais comment t'as été finalement acceptée dans l'armée, je sais comment t'as gagné ces galons, je sais ce que tu as fais à Cimmeria et comment t'as combattu devant le palais, je sais même ce que tu as fais avec Ashabell et Samaleone… dis-je en baissant la voix à ces derniers détails. - … Mhm en fait je suis en train de m'offrir un délire avec ma conscience… me répondit Vi sans grande conviction mais étonnamment stupéfaite, je m'attendais à ce qu'elle remette encore mes questions mes dires. - Non Vi, je suis réellement là, t'es pas en train de délirer. Je sais que c'est dur à avaler mais ce que je te raconte c'est pas des conneries. Si t'es ici, c'est parce que moi j'en ai décidé ainsi. - Mais… en clair… t'es une espèce de dieu ou quelque chose ? Je suis juste une marionnette ? - Eh ben… dans un sens oui. On est pas du même monde toi et moi, on est si éloignées mais aussi tellement proches parce que j'y ai beaucoup mis de ma personne en toi quand je t'ai créé. Tu ne le sais peut être pas mais on se ressemble beaucoup en fait. Et comme tu es… comme une extension de moi, tu comprendras très bien que je fais tout pour faire les bons choix pour toi. T'es quasiment mon bébé donc je tiens beaucoup à toi. Tu te souviens le bain de foule que t'as pris après la bataille devant le palais ? - Ah ouais, je me souviens ouais. C'est donc toi qui a décidé ça ? Pareil pour l'assaut ? - Exact ma belle. Tout ça c'est moi, je l'ai fais mais pour toi, il le fallait. Parce que je voulais que ma Vi ait son quart d'heure de gloire. Et si tu restes dans l'armée, t'en auras certainement d'autres. Donc garde tes galons de sergent, tes gars et tes collègues ont besoin de toi. L'armée d'Eridania a besoin de ses Cheveux Roses.
Vi ne dit plus un mot et nous restâmes longtemps en train de nous observer, Création contre Créatrice. Je me doutais que beaucoup de choses se passaient dans sa tête mais j'espérais ardemment que tout cela ne fut pas en vain.
- Tu me parais bizarre mais… je te crois. Il m'est arrivé beaucoup de merdes mais aussi des trucs bien dans toute ma putain d'existence. Et si tu dis que c'est grâce à toi, merci bien. Et maintenant… je pense que je vais reconsidérer mon point du vue. T'as ptet raison au bout du compte. J'arriverais décidément à jamais me faire à la flotte. dit-elle après un long moment à s'observer. Cette remarque me fit sourire et j'osais prendre Vi dans mes bras. Celle-ci fit de même en me broyant dans ses gantelets.
- Merci ma belle franchement, ça me fait plaisir que tu ne le prennes pas mal. - Mais du coup… si tu décides de tout… t'es seule à le faire ou y en a d'autres comme toi ? Ou je suis la seule ? - Oh nooooon jte rassure, t'es loiiiiiiiin d'être la seule. En fait dans ton monde, la majorité des personnes sur Istheria sont contrôlées par des gens comme moi, de mon monde. Mais… les gens d'Istheria ne le savent pas tous. - Ah ouais… parce que mettons je t'aurais crevée tout à l'heure, qu'est ce qui me serait arrivé ? - Ben t'aurais disparu purement et simplement. - Ah… moche, mauvais… Hm bon eh dis t'as le temps de boire une bière ou pas ? J'ai fini mon service donc bon… Si je peux partager un verre avec celle qui me dirige et la corrompre au passage, si tu pouvais m'en dire plus sur ce qui pourrait menacer tout le monde… - Ahhh… c'est quelque chose qui se refuse pas… Voyons si c'est de la pisse de chat votre bibine… répliquai-je à Vi d'un air mutin qui lui paraissait étrangement familier en allant à la taverne. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Mar 17 Mai - 4:11 | |
| Un jeune homme aux cheveux mi-longs se tient droit au milieu d’un espace infini et blanc. Il semble attendre quelque chose mais le fait avec patience. Il est droit, fermement campé sur ses appuis, les mains dans le dos. Son costume est celui d’un homme d’arme : des habits amples mais matelassés, renforcé à plusieurs endroits par des morceaux de cuir ou des clous.Il baisse doucement le regard qu’il portait loin devant lui et observe sa ceinture. Elle lui pèse de plus en plus et une poudre brillante tourne autour de sa taille, s’agrégeant lentement à sa droite et à sa gauche.« Je me serai presque sentit nu sans… » Et alors qu’un pouffement tonitruant raisonne dans l’espace. On comprend à l’intonation du son que la gorge qui l’a été émis a à peine soupiré et pourtant, le bruit résonne et provient de partout à la fois, envahissant l’immensité de silence qui l’absorbe lentement mais sûrement. Désormais, un glaive est ceint à la gauche du jeune homme blond et une dague pend à sa droite. Mais déjà les deux armes, à peine apparues, se désagrègent et la poussière tourne autour de l’homme qui est à peine adulte encore.« Qu’est-ce que vous faites ? » demanda l’homme.« Je réfléchis… » répondit la voix.
La poussière se colla au bras, forma une large plaque triangulaire et on devinait déjà la forme d’un écu. La poussière devint bois et peinture et le symbole de Kesha se dessina. Une fraction de seconde à peine, le bois se mouvant comme un nuage de sable étrange. Il fila dans le dos de l’homme et s’y matérialisa une grande flamberge.« N’est-ce pas un peu trop tape à l’œil ? » interrogea le mannequin vivant qui tordait le coup pour vérifier d’où venait le poids qui tirait sur son épaule. « Ce n’est pas dans mes habitudes de brandir une telle arme.- oui, en effet. Ton style est plus discret. » La flamberge pris la forme d’une simple épée longue au pommeau particulier, incrusté d’une pierre vitreuse.« Cela t’ira davantage. D’autre part, j’avais pensé à quelque chose mais… » La poussière tomba au bas des reins du guerrière et commença à s’étirer à l’horizontal, prenant la forme d’une arme d’une style oriental. « Mais non… Oublions cela. Ça ne fait plus sens… » La poussière tomba le long de la jambe du garçon et le manche d’une dague émergea de la tige de sa botte.« Je possède déjà une dague » fit remarquer le guerrier. « Pourquoi tant d’armes ?- Cesse d’être aussi rigide.- Si telle était réellement votre volonté…- Oui… Ce serait différent, assurément ! Et cette épée… Ici…- Je possède déjà une épée. Quand cessera donc cette mascarade de couturier ? Votre esprit s’est-il changé en boutiquier pour vouloir ainsi refaire mon allure ? » La voix rit doucement et la poussière qui était remontée le long de la jambe pour venir ceindre une nouvelle lame à la ceinture se désagrégea et vint tourbillonner devant l’homme pour matérialiser une silhouette fantomatique.« Tu devrais être plus respectueux envers ton créateur.- Espériez-vous une ferveur religieuse ? Mon créateur m’a fait athée. - Agnostique tu deviendras !- Cessez de jouer les prédicateurs, créateur. Cette grandiloquence ne vous sied guerre. Et n’avez-vous pas d’endroit plus chaleureux pour m’invoquer ?- Je te croyais adepte de l’austérité. Je ne peux pas faire davantage !- N’ai-je pas le droit de…- Le droit de Veto ? » Le coupa la voix en éclatant de rire.
Le sable s’éleva dans le ciel en une tempête qui retomba en pluie scintillante et lourde, s’écrasant au sol et dessinant dans sa chute et ses éclaboussures une table et un siège au milieu d’un carré de planché toujours perdu au milieu d’une immensité blanche. La création soupira profondément et se dirigea vers les deux meubles, constatant sans aucun doute la différence flagrante entre son créateur et elle : le goût du spectacle.« Non, c’est faux. Toi aussi tu aimes la scène. Quel acteur ne l’aimerait pas ? » Interrogea la silhouette qui réapparut de l’autre côté de la table, le sable passant à travers le plancher.« Je ne suis pas acteur. Acteur est une profession qui nécessite un rêve, une passion… Et tu l’as dit, je ne suis qu’une création. Jusqu’à mon nom, je ne suis qu’une distraction, une plaisanterie. » N’importe qui, dans une telle conversation, tenant des propos pareils, se serait laissé tomber sur le fauteuil. Mais Veto s’y installa noblement, droitement.« Mon comportement est dicté par des principes compliqués et aucunement naturel… Je ne suis qu’un…- Qu’une perfection à mes yeux.- Toujours la plaisanterie !- Oui, c’est vrai. Toujours je plaisante. Et toi jamais. Ou presque. Car je t’ai imaginé sérieux, protocolaire et méticuleux. Strict même ! Une mauvaise langue dirait psychorigide… Ici, je souris en me rendant compte de la quantité d’idéaux, de concepts chevaleresques et de romantisme que j’ai insufflée avec passion en toi.- Vous voulez dire entassée ?- Peut-être… Peut-être débordes-tu de toute cette grandeur d’âme que je voulais te donner, mais au moins, tu es un personnage complexe, que le destin doit encore balader d’évènement en catastrophe…- Et qu’est-ce que le destin ?- Et bien c’est moi ! Tu ne l’as toujours pas compris ? » Veto restait droit dans son fauteuil, la tête contre le haut dossier et les mains sur les accoudoirs, comme s’il s’attendait à voir le sol s’effondrer mais sans manifester la moindre crainte. À contrario, le tourbillon de poussière s’agrégea et la silhouette granuleuse s’affaissa en même temps qu’un fauteuil sortait de terre. Un jeune homme sensiblement du même âge que Veto s’y installa avec beaucoup moins de prestance, son séant heurtant avec brutalité le meuble et son dos allant s’affaisser sur le dossier. Le créateur était maintenant affalé sur l’accoudoir, son menton venant s’appuyer sur une main pleine de bague en acier sans aucune valeur. À ses poignets étaient attachés deux bracelets de forces aux symboles étranges et deux torques à tête d’animaux. Les fauteuils n’étaient pas face à face de chaque côté de la table, le dernier créé étant légèrement tourné, obligeant son occupant à tordre un peu le cou pour regarder Veto dans les yeux. Cela rajoutait encore à l’opposition entre le créateur et sa création.« Quelle est cette tenue ? » Demanda le militaire sans sourcilier ni laisser la moindre surprise transparaître à travers sa voix.
L’apparition haussa les épaules, faisant cliqueter les trois chaines chargées de médaillons qui pendaient autour de son cou. L’homme était nu et ne montra aucune pudeur. Pour seule réaction, il sourit encore davantage et croisa les jambes, posant sa cheville sur son genou. Bien évidemment, cela ne cacha pratiquement rien à la vue de Veto qui ne réagit toujours pas à cette nouvelle provocation ballante.« Je connais tout de toi. Alors pour rétablir l’équilibre, je me présente à toi sans aucun artifice. Je n’ai rien à te cacher.- Peut-être cette pillosité…- Oh ! Tu n’aimes pas mon torse ? Je trouve amusante cette implantation… Elle est naturelle, tu sais ? Et elle m’a inspiré ta cicatrice de la Sarnahroa.- Qu’est-ce qu’on fait ici ? » Le créateur sourit encore et décida d’arrêter de jouer. Des vêtements apparurent sur lui, l’habillant tout de noir, d’un pantalon plein de poches, d’un débardeur, d’une chemise et d’un long manteau en cuir.« Nous ne faisons que parler Veto. » commença-t-il en s’installant plus sérieusement, bien au fond du fauteuil, posant ses coudes sur ses genoux et triturant ses bagues. « Parler de tout et de rien… As-tu des questions ? » Veto resta muet un long moment et son créateur le regarda dans les yeux tout ce temps, faisant tourner un anneau sertie autour de l’une de ses bagues dans un crissement répétitif et agaçant.« Qui êtes-vous ? Que suis-je et pourquoi est-ce que j’ai définitivement l’impression que tout ça n’est qu’une sinistre comédie ?- Le fameux « Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel étagère range ton le pot de confiture ? », en somme… Ce n’est pas un mauvais choix. Eh bien allons-y ! » Le néant blanc disparut derrière quatre amoncellements verticaux fourmillant d’images. Certaines s’assemblaient parfois pour en former de plus grandes. Soudain, toutes glissaient dans un même sens pour donner une impression de mouvement rapide. Mais Veto, accroché à ses accoudoirs, savait qu’ils ne bougeaient aucunement ; qu’ils n’avaient jamais bougés et qu’il ne bougerait jamais vraiment. Et au milieu de ce spectacle étrange et sans aucun sens pour l’esprit qui se voulait médiéval et archaïque, il y avait le créateur qui tournait autour de la table, pointant de temps à autre une image qui explosait en une multitude d’autres à chacun de ses contacts. Le long monologue dont avait le secret cet étrange personnage ne finit qu’après de longues minutes de babillage qui le laissèrent presque essoufflé.
Tout se termina lorsque le siège de Veto fit demi-tour alors que le créateur était dans son dos. Les deux mains de l’homme qui s’était présenté comme un certain Théo saisirent les accoudoirs au vol et il plaça son visage à quelques centimètres de celui du militaire qui ne cilla toujours pas.« Voilà ce que nous faisons ici, Veto. Rien du tout. Rien qui ne change le monde. Le vrai monde. Tu n’es qu’une création et je ne suis qu’un créateur sans scrupule qui te torture. Cours, danse… saute. Tombe ! Et fuis encore, petite marionnette ! » Sa respiration n’était pas encore un halètement mais il respirait plus vite que la normale. Veto plongea ses yeux dans les siens, prenant conscience de la ressemblance parfaite entre leurs iris, la similitude de leurs traits…« Vous souffrez ? » Demanda placidement Veto, lui saisissant soudain la nuque pour mieux plonger son regard dans le sien. « Vous avez mal… Vous êtes perdu… Vous… Vous n’aimez pas votre situation… » Le créateur resta immobile, continuant de respirer fort, un sourire naissant au coin de ses lèvres.
Mais...
Après une seconde, Veto se rendit compte qu’on le tenait par la nuque et qu’il s’appuyait sur les accoudoirs. La main le lâcha et il se redressa, reculant de quelques pas, un peu effrayé. Pour la première fois depuis le début de cette mascarade, Veto montrait une émotion forte.
Le créateur, assis à la place de la création posa son coude sur l’accoudoir et sa joue sur son poing.« Toi, tu souffres. C’est toi qui as mal en ton fort intérieur de ce que tu as vécu. Tu es perdu dans toute cette histoire incroyable et abracadabrantesque. Tu n’aimes pas la situation dans laquelle tu t’es mise. Mais tu comprends doucement que…- Non ! C’est vous !- Oui. C’est moi. C’est moi qui raconte l’histoire !- C’est vous qui m’avez forcé à abandonner Irina ! C’est vous qui me faites briquer une ambition illogique en m’insufflant des prétextes que… Ah ! » Veto dégaina son épée si vite qu’il se surprit lui-même. Mais le créateur avait matérialisé l’épée longue plus vite encore. L’épée qui aurait pu être une flamberge était sorti du sol et avait pris place dans la main du créateur, parant le coup. Avec toujours ce même sourire, il appuya nonchalamment la pointe sur le pied du fauteuil. Mais Veto redoubla de colère et il y eut quelques passes d’arme que l’un comme l’autre connaissait. Les meubles explosèrent dans un déluge de poussière et ils tournèrent entre les murs d’images changeant. Mais ce n’était pas un combat, c’était une danse que les deux escrimeurs semblaient avoir répétée. Et puis Veto, sans comprendre comment, parvint à toucher l’homme avec une attaque qui lui sembla ridicule. La lame vint frapper le bras de l’homme et lui brisa l’ulna, un os de l’avant-bras. Il connaissait le nom de cet os car il l’avait lu dans l’encyclopédie sylphide… À moins qu’il l’ait appris durant ses études de médecine… Mais cette victoire n’avait que le gout de la défaite car il lâcha son arme, la blessure étant apparue au même instant sur son propre bras. Incrédule, Veto tomba à genoux sous la douleur. Et manifestement, la surprise n’était pas la même pour le créateur qui avec un sourire jaune reprit contenance plus vite que lui pour lui envoya un coup de poing dans le nez qui les propulsa tous deux en arrière.
Lorsque Veto se releva doucement, il faisait face au mur d’image où plusieurs montrait des pages de parchemin blanc où la calligraphie parfaite et régulière se mêlait à des images trop réelles pour être des illustrations ou des reproductions. Sur un autre mur, des doigts courraient sur un ensemble de petits carrés noirs arborant la même calligraphie parfaite que les pages de manuscrit luminescent, lettre par lettre. Derrière lui, le créateur s’était relevé aussi et se tenait le bras, son nez dégoulinant de sang. Et pourtant il ricanait, fier de lui.« Pathétique et touchant… Enfin je crois…- Qu’est-ce que…-Ce que tu observes, ce sont ce que l’on appelle dans mon monde, le monde réel, des pages web. C’est de là que viennent la plupart des inspirations que j’incorpore dans ma vision de ton monde, le monde imaginaire. Le mien et celui d’autres créateurs. Il y a ces pages mais aussi ce que j’ai lu dans des romans, entendu dans des chansons, appris sur les bancs de la fac ou… - La faque ?- Ahah ! C’est trop tard Veto. Notre temps est écoulé. Nous sommes déjà le 17. Je me suis bien amusé mais j’ai une vie à te créer. Et pas qu’à toi d’ailleurs. Fini l’intermède. Il est temps de lancer le final tragique ! » Il y eut une seconde de battement puis une lumière rouge s’alluma devant le créateur. Le point lumineux s’étira en une ligne qui se couda et forma bientôt une étoile luminescente. Le créateur écarta les bras et élargit encore son sourire. L’étoile s’étoffa de symboles et de cercles concentriques pour devenir un sigil magique au centre duquel la lumière rouge se concentrait de manière menaçante. On entendit derrière le mur d’image ces quelques mots :« Tu m’as mutilé, torturé et emprisonné… Mais tu vas mourir pour ce que tu as osé faire à ma sœur ! » Quelques mots qui devinrent un hurlement bestial et enragé, ponctué d’une multitude de voix. Alors du centre du sigil apparut une pointe puis tout une pique semblable à une immense corne de chèvre droite. Sur un mur, Veto vit une étrange créature porter ces cornes démesurées au milieu d’un désert. La pointe traversa le créateur de part en part. Veto sentit son cœur exploser et une gerbe de sang jaillit de sa poitrine. Les quatre murs d’images volèrent en éclats et derrières l’un d’entre eux, avant de s’effondrer, Veto vit un petit homme manchot subir le même sort que lui suite à l’empalement du créateur. Non, il n’était pas seul. Et il comprit. Et pendant qu’il ferma les yeux, il vit l’un des murs se rallumer et le doigt appuyer longuement sur un rectangle noir porteur d’une flèche pointant vers la gauche.
*** Lorsque Veto ouvrit les yeux, il était attablé avec les deux autres hommes. Tous trois se ressemblaient beaucoup en définitives. Théo avait les cheveux plus longs qu’eux et Jonas avait les cheveux plus blancs. Veto était plus candide que le créateur et le nabot était le plus marqué par la vie.« Cette histoire n’a pas de sens, ni d’intérêt. » expliqua calmement l’homme qui avait troqué ses habits noir pour une tenue plus décontractée et un vieux blouson en cuir marron. « Cette intermède n’est qu’un divertissement pour moi et pour d’autres. Et malheureusement, vos deux existences ne sont rien de plus. Elles sont simplement plus importantes à mes yeux car je m’y investis pleinement à chaque fois que je me penche sur le clavier. Vous ne comprenez pas et vous n’avez pas besoin de comprendre. Lorsque je souffre, vous souffrez. Lorsque je vous fais souffrir, je souffre. La beauté qui vous touche est celle qui me touche. Une partie de moi est en vous car je l’ai voulu ainsi. Et une partie de mes lubies se trouve dans vos aventures. Avec vous, je m'essaie à la paternité. Je m'invente une vie et je défie la mort comme je ne le pourrai jamais dans mon monde.Le créateur resta silencieux une seconde.Vous savez... Le pire je crois, dans la vie, c'est de manquer sa mort. Je n'ai qu'une crainte : c'est partir sans n'avoir rien accompli... Ou comme ça. Par accident. bêtement. Non pas que je compte changer le monde ou que j'espère mériter quelque chose après... Non. Ce qui m'inquiète est purement égoïste. Et je vous ai refilé ma maladie...Le créateur sourit une seconde en baissant les yeux et puis il frappa dans les mains en se levant.Bon ! Maintenant, il est temps de reprendre cette grande mascarade car je ne suis pas seul et que j’ai déjà trop accaparé l’attention. Vous n’êtes pas seuls. Et c’est l’heure des votes. Je me suis déjà trop étalé. » ***
Alors la tempête de sable se leva, semblable à une multitude de petits carrés noirs arborant chacun une lettre calligraphiée, parfaitement. |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: L'Eryl :: Sighild | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Jeu 19 Mai - 19:17 | |
| Oyez oyez!!!
L'heure du vote a sonné! A vous d'élire la conversation la plus louche ou la plus fun!^^
A vos souris! |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Jeu 19 Mai - 19:18 | |
| Bon ben tant pis pour moi. J'ai pas eu le temps de finir... Je me contenterai de voter |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: L'Eryl :: Sighild | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Jeu 19 Mai - 19:28 | |
| Hoooooooooo! Vilaine! Ce sera pour le prochain concours!^^ |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Jeu 19 Mai - 19:28 | |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: L'Eryl :: Sighild | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Jeu 26 Mai - 16:29 | |
| Oyez oyez! Il faudrait que des bonnes âmes viennent voter afin de départager un peu tout ça!!! Merci au retardataire!! |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: L'Eryl :: Sighild | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Lun 30 Mai - 15:55 | |
| Oyez oyez!
Il me faudrait quelques bonnes âmes pour départager nos participants!!! Il y a trop d'égalité!!! lool
On est tous trop fort mais quand même! loool |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Mer 8 Juin - 6:19 | |
| Faute de participants, tu pourrais peut-être redemander un vote entre Vylenia et moi, histoire de départager les deux deuxièmes. (Je dis pas ça parce que je suis dans ces deux premiers ( ) j'attendais comme vous que d'autres membres viennent voter parce que tout peut s'inverser d'un coup... Aussi si d'autres membres se réveillent, c'est aussi bien !) ((Merci aux deux personnes qui ont voté pour moi ! XD Moi j'ai longuement hésité entre Othello et Psy !)) |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: L'Eryl :: Sighild | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Mer 8 Juin - 18:14 | |
| Oyez oyez!!
Il faudrait que deux bonnes âmes viennent départager notre top 3!
C'est à dire : Othello, Veto et Vilenya!
Merci à vous!!! |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: L'Eryl :: Sighild | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Ven 10 Juin - 18:13 | |
| Ayezzzzzzzzzzzzzz! On a enfin des gagnants!! 1er gagnant = > Othello You are famous! Encore une récompense bizarre, mais pas que. Ici, cela va rejoindre un peu le principe de la troisième récompense, mais plutôt que d'être une personne lambda, je vais faire de vous un personnage historique important. Vous ferez partie de l'Histoire avec un grand H. Impossible? Pas pour moi! Mouahahahaha! Bon maintenant, je ne vous garantie pas d'être célèbre et important pour de bonnes actions...
2nd gagnant => Veto Carnet du créateur Il s'agit d'un petit carnet à la reliure de cuir et aux papiers jaunies, vierge de tout mot. Toutefois, il n'est pas ordinaire puisque lorsque votre personnage se mettra à écrire quelque chose dessus, le texte s'effacera... et quelqu'un répondra : vous, son créateur. Une bonne manière de perdre la tête! Vous aurez ainsi le loisir de continuer à dialoguer avec votre création... et lui fournir quelques pistes sur son avenir. Quelle meilleure boule de cristal que vous même!
3ème => Vilenya Transformation pnj Voilà une récompense étrange, mais j'aime beaucoup les offrir généreusement en troisième lot. Ici, vous, le joueur derrière l'écran, je vais vous pnjiser. Oui, oui. Je vais faire de vous un pnj consultable que l'on pourra demander, un véritable personnage d'Istheria. Je vous demanderais quelques petites infos générales sur vous et paf! Vous deviendrez un istherien vrai de vrai. Et si je vous le fais pas faire directement, c'est parce que je sais que vous serez trop modeste et moi je suis sadique. Mouhahahaha! Bon, on ne fera pas dans la précision style portrait robot, mais je trouvais ça drôle. Merci à tous les participants qui vont recevoir 10 points d'exp!!! |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: Infante de Kesha :: Othello Lehoia | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Dim 19 Juin - 10:08 | |
| Félicitations à tous les participants!! Et merci beaucoup! Je dirais à Othello de vous bénir quand elle repassera à la maison ;).
Pour le coup, je suis un peu curieuse... Comment marche cette étrange récompense? :) (ça marche pour Vi aussi, du coup!) |
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|| Informations || Fonction: Pouvoirs, spécialités & Don: Relations & Contacts: :: L'Eryl :: Sighild | Sujet: Re: CONCOURS : Et si on causait ma créature? Dim 19 Juin - 17:52 | |
| Haha!
Pour la récompense, je vais me baser à la fois par rapport à votre texte, mais je vais vous faire faire un portrait chinois de vous-même. Cela va me permettre de créer un personnage qui vous ressemble.
Je vous envoie cela rapidement.^^ |
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