Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeMer 13 Fév - 20:18

Un musée.
Quelque part, je dirais que c'est inutile.
Mais ensuite, je me remémore que si je suis théoriquement immortel grâce à ma magie et ma condition de mort vivant, il n'en n'est pas de même pour les autres races. Ensuite, seulement, je trouve pertinent le fait que les vivants aient un devoir de mémoire.
Si j'étais un Yorkas un tant soit peu rancunier, je serais en train de foutre les chaînes à des terrans en hurlant "ni oubli ni pardon" à cause de l'esclavage que mon espèce a subi par le passé. Mais puis-je vraiment jeter la pierre aux humains d'avoir asservi une espèce qui était infoutue de se composer en une diaspora correcte pour se prémunir de ce genre de rafles et de pogroms.

-Tiens, cette pièce, c'est le sous maudit de Silah Mentr'Aèske. Je pointe du doigt une pièce d'or ensanglantée qui trône fièrement derrière une vitrine verrouillée.

Enfin, verrouillée, rien qu'une hallebarde ne pourrait arrêter, mais je ne suis pas ici pour voler des choses. Je suis ici pour vendre une vieille babiole.

-J'avais été témoins de ce pogrom il y a deux cent ans ; les usuriers Yorkas pratiquaient des taux d'intérêts exorbitants, ils exigeaient que les gens leur rendent le double de ce qu'ils prêtaient. Alors un jour, un fermier est venu à la cour du duc local, il a demandé à ce que justice soit rendu pour tout les pauvres qui étaient victimes des prêts honteux des usuriers. Alors le duc a fait chassé tout les Yorkas de son pays et c'est Silah, un Yorkas chat qui est venu pour réclamer des explications. L'un des meilleurs duellistes de son temps disait la rumeur. Il a croisé mon chemin trois mois après.

Il était doué avec un glaive, mais un glaive ne vaut pas l'allonge d'une hallebarde. Dommage pour lui.

-Silah a défié en duel le champion du duc et l'a pourfendu en quelques instants. Après avoir humilié le duc, la légende dit qu'il aurait laissé une pièce d'or couverte de sang au duc en guise de remboursement pour tout l'argent extorqué à des pauvres. J'en pense autre chose.

Il avait une sale gueule quand on s'est battu pour une histoire de pognon.


AAAAAAAAAAAAAAARRGHHHHHHHHHHHH

Un étage plus bas j'entends un hurlement guttural que j'assimile au Haber des salles de classe. Je me retourne vers la propriétaire.

-Vous faites aussi dans les spécimens rare de ce que j'entends? Ça vous intéresse une armure de l'ordre d'Oris vieille de deux cent ans? Elle a un peu servie et est cabossée, mais la magie fonctionne toujours, je l'aie dans mon sac si vous voulez voir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeMer 13 Fév - 23:38

«-AAAAAAAAAAAAAAARRGHHHHHHHHHHHH »

«-Vous faites aussi dans les spécimens rare de ce que j'entends? »

«-FERME

TA GROSSE

PUTAIN

DE GUEULE

TOI

LE CHACAL

RETOURNE APPRENDRE À PAS CHIER DANS LES FLEUVES LE YORKA PAS FINI ! »


PUTAIN MAIS IL EST OÙ LE BOUT DE LA DAGUE BORDEL

JE LE DESSINE DANS MON ESPRIT, RAPIDEMENT AVEC DEUX PETIT COUP COMME LORSQUE TU ESSAIES D’ENGROSSER TA COUSINE, MAIS BORDEL ÇA COLLE PAS, COMMENT TU VEUX FAIRE COÏNCIDER UN POIDS DÉTERMINÉ PAR L’UTILISATION D’UN ALLIAGE IMPUR ET UNE FORME COMME ÇA, ON A UN COUPLE LORS DE LA ROTATION DU POIGNET QUI EST TROP GRAND.

MAIS BORDEL, JE SAVAIS LES GENS CONS MAIS PAS À CE POINT LÀ. JE SUIS DEVANT UNE ATROCITÉ TECHNIQUE, UN MANQUE DE PRESTANCE MATHÉMATIQUE PUTAIN, VOUS Y CROYEZ ? ON A INVENTÉ LA GUERRE AVANT LES LATRINES, ET MÊME LES ÉTRONS QUE JE POSE ILS SONT PLUS PERFECTIONNÉS. BORDEL D’ENFANT DE VIOL, TU VEUX QUE JE FASSE QUOI LA RACLURE DE TROTTOIR.

J’AI MAL MOI, TU COMPRENDS ? C’EST A DIRE QUE J’AI LE COEUR AUSSI BOUILLANT QUE LE CUL DE TA TANTE À CAUSE DE MON CATALYSEUR QUI BOSSE SUR TES CONNERIES. ÇA ME PÈSE, J’AURAIS PU ÊTRE DANS UN BAR À LAVER DE LA GUEUSE PIRATE MACCHABÉE PENDANT CE TEMPS, ET ÇA AURAIT LIMITE PU ËTRE PLUS INSTRUCTIF QUE D’ESSAYER D’INTERPRÉTER SUR TON TRAVAIL QUE T’AS COMMENCÉ LA VIE AVEC UN SURPLUS DE MATÉRIEL GÉNÉTIQUE.

JE QUITTE LA PIÈCE TOUJOURS EN CRIANT DANS MA TÊTE ET MONTE DANS LES ESCALIERS. MÊME LES CAILLOUX DES MARCHES ILS SONT PAS DROITS BORDEL À QUEUE, VOUS AVEZ EU DES DIPLÔMES D’ARCHITECTE EN FOUTAGE DE GUEULE OU QUOI ? J’ARRIVE EN HAUT DEVANT MON CONNARD DE POTE QUI EN PLUS D’ÊTRE UN GROS CON M’A DIT QUE C’ÉTAIT SYMPA ICI.


«-BONJOUR MADAME.

REBONJOUR ESPÈCE DE GROS CON.

ON S’EST VU Y’A TRENTE SECONDES, TU SAIS LES TRENTE SECONDES QUE MÊME APRÈS AVOIR VÉCU UN COMA DE CINQ ANS JE SUIS PRÊT À QUALIFIER DE TRENTE PIRE SECONDES DE MA VIE. PARCE QUE T’ES UN GROS CON MENTEUR, UNE RACLURE DE L’ÉVOLUTION AVEC TES GÈNES POURRISSANT DE BAIGNEUR DANS LE GANGE RADIOACTIF.

« A GNEU GNEU GNEU C’MARRANT Y’A DES CHOUETTES OBJETS TU VAS VOIR C’EST CULTURELLEMENT INTÉRESSANT »

CULTURE DE JE ME TORCHE AVEC MES MATHS PUTAIN. TU PORTES UNE HALLEBARDE DANS LE DOS T’ES CENSÉ SAVOIR QU’HORMIS POUR UNE UTILISATION RECTALE POTENTIELLE PARCE QUE TU SENS PLUS LES BRANLETTES CLASSIQUE DEPUIS QUE T’ES RE-VIVANT C’EST SUPER PRÉCIS LA FABRICATION D’UN GODEMICHET POUR PAYSAN.

LÀ ON EN EST À QUEL STADE D’ABRUTISSEMENT D’APRÈS TOI ?

MOI JE SAIS.

ON EN EST AU STADE OÙ Y’A UN HOMME QUI EST ARRIVÉ, QUI A FORGÉ SA LAME EN CHAUFFANT L’ACIER PAR LA CHALEUR QUE SA DIARRHÉE SORTANT DE SON CUL REMPLI DE FOUTRE LÂCHAIT. TU COMPRENDS ? LE MEC QUI À ÇA S’EST LITTÉRALEMENT BRANLÉ DANS LES MAINS D’UN MAGICIEN QUI A CONGELÉ SON LIQUIDE SÉMINALE EN UN SUPPOSITOIRE, AFIN QU’IL PUISSE NAPPER DÉLICIEUSEMENT SA PROCHAINE OEUVRE D’ART AVEC LA POCHE À DOUILLE QU’IL POSS7DE NATURELLEMENT ENTRE LES JAMBES.

PUTAIN.

LIMITE IL L’A REFROIDI EN PISSANT DESSUS.

ET ÇA C’EST INTÉRESSANT ?

JE SAVAIS QUE T’AVAIS EU DES PROBLÈMES IMPLIQUANT TA SOEUR ET TA BITE, MAIS PUTAIN RAMÈNE PAS TA SCATOPHILIE PARTOUT BORDEL. LE MUSÉE EST TELLEMENT PLEIN D’ÉTRONS ON VA TE RETROUVER EN TRAIN D’ENCULER UNE MASSE D’ARME DERRIÈRE UNE COMMODE.

BORDEL

ENCULÉ

JE CRIE PAS, JE SUIS OUTRÉ, AVANT QUE TU DEMANDES.

ET POUR RÉPONDRE À TA QUESTION, C’EST PAS MOI L’ANIMAL QUI FAIT MUMUSE AVEC SES YEUX QU’IL POSE SUR TES ARMES AUSSI IMPARFAITES.

J’AI UNE DIGNITÉ MOI.

OH

NAN MAIS.

PUTAIN

BORDEL. »


JE SOUFFLE UN GRAND COUP. PUTAIN S’IL VEUT BAISER LA CAISSIÈRE C’EST MAL PARTI.
Revenir en haut Aller en bas
:: Bandit manchot ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Deirdre Luberym
:: Bandit manchot ::
Deirdre Luberym
MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeJeu 14 Fév - 0:42

Il y avait des personnes qui aimaient la grandeur, le clinquant, en imposer comme on disait. C'était le cas de Deirdre, un peu comme une revanche sur une vie qui ne lui avait jamais fait de cadeau. Un point commun avec la gorgoroth qui n'en faisait pas non plus. Si elle se gardait bien de s'étaler sur les raisons qui la poussaient à s'ouvrir au monde et à faire apparaître son nom en grand sur les murs de la grande capitale, elle ne cachait pas en tirer un peu de gloire personnelle. Juste pour son égo. Le monde marchait avec l'argent, les humains étaient corrompus par l'argent. Jouons avec les mêmes cartes.

Mais ce jour là il n'était pas question de jouer les dames du monde, seulement les bonnes hôtesses. Dans son immense générosité - et quand elle en avait le temps - elle daignait fièrement présenter les pièces de ses collections dans son musée, de la manière dont elle les avait obtenu, de leurs histoires... Bien évidemment, elle ne disait pas toujours la vérité, surtout quand il s'agissait d’œuvres volées. Elle avait bien évidemment la parade à ce sujet en présentant des - faux aussi bien que les vrais - documents qui prouvaient l'authenticité et la légalité de ses achats. Si le hasard voulait que le propriétaire originel venait à quémander qu'on lui rende quelque chose, elle prouvait que la loi était de son côté (surtout quand, mystérieusement, le propriétaire ne pouvait présenter aucun papier qui prouvait que l'objet était le sien). Bizarre, vous avez dit bizarre? Le voleur était une personne très méticuleuse, non? Quel talent!  
Quoiqu'il en soit, Deirdre tenait compagnie à un visiteur peu commun, un yorka lézard, qui, comme elle, n'avait plus de palpitant qui lui tambourinait dans la poitrine. Bien que cela ne fut qu'un détail, elle se surprenait à découvrir un homme qui s'intéressait aux petites bricoles qui se trouvaient derrière les vitrines. Il en connaissait même beaucoup sur le domaine.

" Haaaa! Mais je vois que j'ai affaire à un connaisseur! "

Le sourire de la gorgoroth s'étira de manière carnassière.

" Ce sont les légendes qui attirent les curieux. Pourvues qu'elles soient bonnes car la vérité leur importe peu. Si les gens aimaient les histoires véritables, cela se saurait. "

Mais alors que la jeune femme s'apprêtait à discutailler, un hurlement se fit entendre, résonnant dans tout le musée.

" AAAAAAAAAAAAAAARRGHHHHHHHHHHHH "

La jeune femme sourcilla légèrement avec une étonnante indifférence alors que cela annonçait de potentiel problème pour son musée, avant de prêter son attention sur le yorka qui lui parla de la revente d'un objet. Voilà qui éveilla bien plus son intérêt. Les yeux d'ambre de la demoiselle brillèrent d'une lumière nouvelle et envieuse d'en savoir plus. Elle avait toujours été attirée par ce qui brillait.

" Une armure? Authentique? Fantastique! Pourquoi ne m'en avez-vous pas parlé plus tôt!  "

Elle aurait bien aimé lui poser plus de questions mais comment dire.... quand vous aviez un grand dadet qui vous débarquait en plein milieu de la conversation, sans manière, sans présentation et en hurlant comme un fou, cela compliquait les négociations. Mieux encore, comble du comble, il jugeait votre musée, ne manquait pas de faire des remarques sur les pièces de collections - justifiées ou non, tel n'était pas le problème - et était d'une vulgarité sans limite.

Le visage de Deirdre se figea dans un rictus jaune, un de ses sourires qui montrait qu'elle se contenait, un de ses sourires qui n'annonçait rien de bon, un de ses sourires qui auraient pu laisser suggérer qu'elle pourrait parfaitement dévisser boulon par boulon l'inopportun qui lui manquait de respect. Elle serra simplement les dents et croisa les bras comme une maîtresse prêtre à gronder un enfant qui ne se tenait pas à sa place.

Si on tâchait d'observer la dame d'un peu plus près, sa description serait facile : une femme menue, d'une taille moyenne, un regard perçant, un tout qui démontrait qu'elle ne manquait pas d'aplomb d'après la manière dont elle se tenait. Elle n'était pas vêtue comme une femme conventionnelle, pas de froufrous, pas de robes ou de jupes gênantes, mais d'un pantalon, de bottes élégantes, d'une large chemise en lin et une cape sur les épaules d'un bleu nuit. Quand elle croisa les bras, on devinait sa prothèse de métal, mais aussi les étrange aiguilles qui étaient à sa ceinture ainsi qu'une bourse de cuir.

" Mon cher monsieur, je vous prierais de baisser d'un ton. Vous êtes dans un musée, pas dans un salon de thé. Vos hurlements sont incommodants pour les visiteurs présents. Si vous avez quelques remarques à me faire sur authenticité des objets ou leur présentation, nous pouvons nous arranger pour avoir un entretien en tête à tête pour échanger nos points de vue. "

Bien loin de se laisser décontenancer par l'imposant personnage, Deirdre se rapprocha de l'inconnu en ne le quittant pas des yeux - ou plutôt de ses lunettes.

" Je ne vous offre que trois options : partir, me laisser discuter avec monsieur ou bien me suivre. Je suis certaine d'être capable de calmer votre fureur si vous concédez à cesser de hurler. "

La voix de la gorgoroth était calme mais particulièrement froide. Quant à sa promesse de calmer les ardeurs de ce dernier, elle pouvait la tenir de multiples manières. Tout dépendrait de l'inconnu. Sur ces paroles, changeant du tout au tout, elle se tourna vers le Yorka avec un sourire bien plus amical.

" Bien! Nous disions? Ha oui! Vous avez une armure à me présenter. Suivez-moi, j'ai une pièce plus appropriée pour discuter affaire. "

Les hurlements de l'homme automate avait attiré pas mal l'attention, dont celui du personnel du musée. Un simple geste de la main de la propriétaire suffit à leur faire comprendre qu'elle s'occupait du problème. En silence, elle les guida vers une zone normalement interdite au public jusqu'à un grand bureau. C'était une étonnante grande pièce mais elle n'était pas aussi arrangée que l'on aurait pu le croire. Il y avait bien évidemment un immense bureau avec de nombreux papiers, des étagères emplies de vieux livres ou de breloques en tout genre, des caisses qui n'avaient pas encore été ouvertes. Il y avait également plusieurs tableaux à même le sol, posés négligemment contre le mur. Celui qui se trouvait au devant était déchiré de long en large et si on s'amusait à recoller les bouts de toile, on pouvait reconstituer le portrait d'une jeune femme qui posait fièrement avec une lance, le regard vif, les cheveux d'argent, un sourire étincelant, deux bras... Mais on voyait que l'on avait passé ces nerfs sur ce dernier. Dommage, la peinture était pourtant belle.

Une fois dans la salle, Deirdre présenta deux sièges pour ces convives.

" Asseyez-vous, je vous en prie. Voulez-vous que je vous serve un verre? Ou bien passons-nous directement dans le vif du sujet? "

Deirdre s'appuya contre son bureau, nonchalamment.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeJeu 14 Fév - 23:03

-Gros mots, gros mots, gros mots.
-Je ne vous offre que trois options : partir, me laisser discuter avec monsieur ou bien me suivre. Je suis certaine d'être capable de calmer votre fureur si vous concédez à cesser de hurler.


Honnêtement, la propriétaire pourrait rajouter un sympathique "Voulez vous prendre la porte ou me prendre hin hin hin" que ça ne dénaturerait pas du tableau tant l'échange est surréaliste. En toute discrétion je mobilise une partie de mon énergie spirituelle pour renforcer mes tympans qui n'ont pas l'habitude d'assauts aussi virulents, à vrai dire je crois que taper la bagarre contre un dragon ça passerait encore mieux que de devoir subir ça. Tu m'étonnes que Aradesse râle quand les gens hurlent autour d'elle, avec ses grandes oreilles ça doit être un cauchemar à vivre. Mais bon, en matière de cauchemars, je suis pris entre la boule de nerfs de l'académie des lumières et une mort vivante, comme moi. J'ai peut-être fait des choses sales avec ma sœur mais jamais de plans aussi audacieux niveau calvaire potentiel.
Fort sympathiquement, madame nous propose de la suivre dans son bureau et même si elle ne s'est pas présentée, je l'identifie comme la propriétaire du musée. Petite astuce pour comprendre comment j'en suis arrivé la : elle possède un bureau au sein du musée et fait preuve d'autorité envers les employés, de ce fait même en étant un peu lent d'esprit (ou alors d'être un gosse de quatorze ans qui n'a pas encore développé son sens du passif agressif), on en déduit assez facilement que c'est la patronne.
Si vous aviez pas réussi à atteindre ce niveau de raisonnement... Bravo vous êtes super cons.
On s'installe à son bureau, la classique interrogation sur les rafraîchissements.

-Pourquoi pas un verre de vin, nous sommes entre adultes après tout. J'ai un petit regard vers Haber. Même si certains ont besoins d'artifice pour agrandir leur taille. Sourire passif agressif.

Je fais semblant d'avoir l'air classieux et zen, quand en vrai, les trois quarts de ma pensée sont constituées de Bouyave ta race fils de nain, tu es la forme solide même de la schlagitude. Inutile que je m'étende sur tout ce que je peux penser sur Haber à l'instant T, ça serait inonder mon esprit de propos déplacés. Pas le genre d'idées sales que je veux avoir (par contre en avoir avec la zombie en face de moi oui).

-Yo... Hire émerge du plancher pour se poser à mes côtés sous sa forme spectrale. Elle tire sa langue façon serpent avant de regarder Haber, puis la conservatrice, puis de nouveau l'enseignement de l'académie. Salut micro-Haber. Mes respects, immortelle. Familiarité pour le premier, respect non feint pour la seconde, avec une pointe de jalousie.

POURQUOI JE SUIS PAS UNE GORGOROTH MOI AUSSI? Doit-elle penser.

Mais bon, pourquoi micro-haber aussi? Tout simplement parce qu'elle aussi a connu pas mal de Haber, donc si elle appelait le lointain ancêtre de Julius Haber, pour son fils elle avait le choix. Haber fils? Jeune Haber? Petit Haber? Petit Haber fût retenu, mais comme ça allait faire bizarre d'enchaîner sur tout-petit Haber, rikiki Haber et Haber de poche pour les prochains descendants, elle a opté pour un ordre de grandeur. Déci-Haber, centi-Haber et ainsi de suite.
Ouais, chacun appel Julius comme il le sent chez les Mordstreicht.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeSam 16 Fév - 20:06

" Je ne vous offre que trois options : partir, me laisser discuter avec monsieur ou bien me suivre. Je suis certaine d'être capable de calmer votre fureur si vous concédez à cesser de hurler. "

Je m’avance vers elle

«-D’ACCORD LA PUTE, MONTRE NOUS LÀ OÙ TU CACHES LES VRAIES PIÈCES, CAR J’AI L’IMPRESSION DE PERDRE DES NEURONES DÈS QUE JE TOURNE LA TÊTE »

Murmurer, si c’est comme ça que ça rentre, pourquoi s’en priver. Chacun à sa manière d’apprendre des choses, alors si je peux lui apprendre que moi qui ait la chance de pouvoir cerner que son musée c’est qu’une longue blague et que j’en attend la fin, autant mettre toutes les chances de son côté.

" Bien! Nous disions? Ha oui! Vous avez une armure à me présenter. Suivez-moi, j'ai une pièce plus appropriée pour discuter affaire. "

Discuter affaire, sur ce ton là, ça va vite finir en mauvais repas de famille où l’on parle la bouche pleine. Et je parle pas de son putain de « être capable de calmer votre fureur », c’est justement ce que je demande putain, qu’on arrête de me prendre pour un con parce que je m’énerve.

Je suis mon pote mutant qui à l’air d’être bien plus résistant à la bêtise ambiante que moi. Sa grande carcasse me passe devant alors qu’on rentre dans une super piaule qui me rappelle que l’hôte doit bien compenser un truc. Les tapis qui puent le faux verni, la peinture suintante de composés ferreux mal purifiés… les murs qui manque de s’écrouler. Les déchets vivent bien dans les poubelles, je comprends pas pourquoi ça ferait exception, surtout qu’elle nous prend pour des abrutis.

Je passe la porte et en profite pour murmurer un truc à Serre. Lui, malgré le fait que son cerveau se soit atrophié par le manque de branlette, il lui reste un peu de bon sens contrairement À CETTE SALOPE QUI ESSAIE DE NOUS ENTUBER.

PUTAIN


«-Pas une seule pièce de ce trou à rat n’est vraie, te fait pas enfler, déjà que t’es un GROS CONNARD, tu risquerais d’exploser. »

Je pose mon cul sur un chaise aussi crasseuse que celle qui nous les met à disposition. Je loge pas dans SES PUTAINS DE BOUT DE BOIS DE MERDE. PUTAIN J’EN AI RIEN À TAPER QUE ÇA SOIT LE LUXE, LE LUXE C’EST QUAND TU TE METS À DIRE DES TRUCS INTELLIGENTS SALOPE, LA JE PEUX PAS M’ASSEOIR CAR MON POSTÉRIEUR NE LOGE PAS AVORTEMENT RATÉ.

Je reste donc debout.


" Asseyez-vous, je vous en prie. Voulez-vous que je vous serve un verre? Ou bien passons-nous directement dans le vif du sujet? "

«-Si vous pourriez nous montrer où sont les VRAIES merveilles de cette piaule merdique, on pourrait peut-être commencer à parler sans avoir la sensation que vous voulez nous mettre des doigts dans le cul à chaque once de salive que vous consommez pour communiquer vos conneries. »

J’AI ENVIE DE TE TAPER, DE TE TAPER PUTAIN, TON VISAGE APPELLE LA TABLE POUR L’EMBRASSER FOUGUEUSEMENT COMME LES COUPLES DE CASSOS À CHAÎNES QUI FONT LE TROTTOIR POUR ESSAYER D’EMBELLIR TES LATRINES SURDIMENSIONNÉES QUI TE SERVENT DE TROU.

Je fume pas, mais c’est dans ces moments là que j’aimerais pouvoir en être capable sans mettre en danger le peu de santé qui me reste. J’aimerais prendre une grande bouffée d’opium pour être capable d’oublier que je vis au milieu de péons qui me veulent du mal sous toutes ses formes, que ça soit pour me finir ou me rendre plus con que je ne le suis déjà. Bordel de merde, j’ai vécu l’enfer, je suis resté bloqué sous mon propre poids depuis cinq ans, tout mes amis sont partis sauf ceux qui sont morts, et maintenant le monde auquel je ne suis revenu n’est qu’un ramassis de tas de merdes qui s’empilent pour essayer de faire un truc correct. J’aurais du mourir. Maintenant je suis là, et c’est à cause de PUTES VÉNALES comme elle que je trouve ça insupportable.


«-Pourquoi pas un verre de vin, nous sommes entre adultes après tout.
Même si certains ont besoins d'artifice pour agrandir leur taille »


«-Et d’autres un toucher rectal du destin pour pas crever comme des merdes.

Bonne idée, le vin.

ÇA FERA MIEUX PASSER LE FAIT QU’ON DISCUTE AVEC UNE PUTE QUI VEUT NOUS ENFLER. »


Petit moment d’attente alors que je regarde la paume de ma main, j’ai bien fait d’y creuser des trous pour pouvoir serrer le poignet sans dégommer les conduites à magie. Manquerait plus que ça, qu’en plus de me rendre con les gens essaient de nuire à mon génie.

« -Yo…

Salut micro-Haber. Mes respects, immortelle. »


«-COUCOU SAC À FOUTRE. »

PUTAIN, ÇA SE FAISAIT TRONCHER PAR SON FRÈRE, MEURT SOUS SES COUPS DE PILON ET PERMET DE ME TRAITER DE MICRO CHOSE. LE TRUC LE PLUS PETIT DE CETTE PIÈCE C’EST LA PORTE PAR LAQUELLE TON EXISTENCE DE MERDE EST PASSÉE QUAND LE DESTIN S’EST ENFIN RENDU COMPTE QU’IL ÉTAIT TEMPS DE TE PISSER À LA GUEULE.

Je tourne la tête et le regard dans la seule portion de la pièce où personne ne se situe, j’ai besoin de respirer. J’ai besoin de m’en aller. Putain pourquoi la vie c’est autant de la merde. J’suis pas un vieux con, mais c’était quand même mieux avant. Maintenant tout le monde dit, agis et se comporte comme de la merde, franchement c’est quand même…

Une peinture.

Déchirée, mais une peinture.

Je m’avance et attrape le cadre. Grande taille, un mètre vingt par quatre vingt, déchiré de douze grandes entailles dont la moyenne des longueurs fait quinze virgule vingt trois centimètres. À la largeur, je dirais qu’elles ont été faites au poignard, ou quelque chose du genre, car à la transmission de force le pommeau était proche de la toile lors de l’acte. Je rapproche un peu les morceau de tissu. J’assimile les angles, les longueurs, la posture. Le menton un peu avancé, l’écartement des yeux. La très petite bouche. J’évalue une centaine de millier de mises à échelle possibles, selon des ordres de grandeur variant d’une dizaine de centimètre à trois mètre cinquante de longueur.

J’aime bien la peinture, c’est de l’art. J’aime peindre. Ça m’arrive. Souvent je crie, sur mes pinceaux, sur la toile, sur ceux qui viennent ME CASSER LES BURNES QUAND J’EXPULSE MA HAINE POUR EUX SOUS LA PLUS BELLE DES FORMES. PUTAIN MAIS QUEL IRRESPECT EST PLUS GRAND QUE DE DÉRANGER QUELQU’UN QUI VEUT TE CHIER DANS LE BOUCHE. Ça me fait du bien de peindre.

Je repose la toile. Et vais m’asseoir.



PUTAIN.

J’AVAIS OUBLIÉ QUE JE RENTRAIS PAS.

J’AI LE CUL COINCÉ, JE GROGNE PUTAIN ALORS QUE ÇA M’ARRACHE LES POILS INTER FESSIERS QUE DE ME DÉCOINCER DE CET OBJET QUI PUE LA MERDE À TOUT LES POINTS DE VUE. SUCE DES BITES LA CHAISE, SUCE DES BITES LA SALOPE QUI ME LA PROPOSE. SUCEZ TOUS DES PUTAIN DE CHIBRES.

Je la remet sous la table, sous le bureau, forçant l’hôte à reculer un peu ses pieds, et remonter son assise sur la sienne.

J’ai tout ce qu’il me faut. Petite analyse des mouvements du tissus qu’elle porte sur son torse, de son bras qui manque (faudrait d’ailleurs que je lui en parle plus tard, ma curiosité est piquée). Déjà pas de palpitant ni de respiration sous sa chemise, et puis… une déformation des côtes étrange. Les gorgoroth j’ai l’habitude, ça fera qu’un deuxième cadavre de plus dans cette pièce, et ça justifie le fait qu’elle pue la merde. Par contre pour son thorax… Ça doit faire mal de se faire déformer de manière concentrique les ribes. Probablement parce que ça inclut de se faire percer le corps au beau milieu du corps. J’pourrais même ajouter que compte tenu de la rigidité des os, c’est un truc extrêmement long mais de diamètre très fin qui en est passé… Coup de bluff ?

Elle veut nous enculer, coup de bluff.


«Pourquoi ne pas avoir pris la lance qui vous à troué le torse au lieu d’une « fausse pièce antique » pour déchirer votre portrait au fait ? Les si belles mises en abîme, c’est le genre de chose on laisserait un bras pour pouvoir en vivre deux ou trois. Même les morts reviennent à la vie pour se les mettre sous la dent.

De plus, le blanc vous va mieux capillairement. »
Revenir en haut Aller en bas
:: Bandit manchot ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Deirdre Luberym
:: Bandit manchot ::
Deirdre Luberym
MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeDim 17 Fév - 0:48

Les fortes têtes, Deirdre connaissait cela. Pour en avoir été une, mais aussi pour en avoir sans doute trop fréquentée. Elle était certes capable de porter n'importe quelle masque : l'habile commerçante, la voleuse arnaqueuse, la peintre mécène ou bien juste une femme qui aimerait arracher le visage de ceux qui la contrarient... Sa patience avait quelques limites. Se contenir face à une telle boîte de conserve était un défi de chaque secondes et autant vous dire que lorsqu'il murmura à son oreille quelques mots doux, elle grinça des dents et ne put retenir à son tour de susurrer avec ironie une petite réponse.

" Haaa! Les putes, vous devez en connaître un rayon. Les seules femmes qui acceptent votre présence. Profitez donc de la mienne, je ne vous fais pas payer. "

Aussi rapidement que furent lancés les préliminaires, notre gorgoroth emmena ce beau monde dans son bureau poussiéreux. Il était temps de passer à l'étape supérieure. Sur place, elle ne daigna pas faire de remarque sur les propos du dénommé Haber, qui, une fois de plus, avec un sens du tact difficile à décrire, répéta à nouveau que toutes les pièces du musée étaient une supercherie. En guise de réponse, elle n'émit qu'un petit bruit d'agacement et préféra se tourner vers celui qui était le plus raisonnable des deux, Serre. Là, en tant que bonne hôtesse, elle proposa quelques rafraîchissements.

" Pourquoi pas un verre de vin, nous sommes entre adultes après tout. Même si certains ont besoins d'artifice pour agrandir leur taille. "

" Et d’autres un toucher rectal du destin pour pas crever comme des merdes. Bonne idée, le vin. ÇA FERA MIEUX PASSER LE FAIT QU’ON DISCUTE AVEC UNE PUTE QUI VEUT NOUS ENFLER. "


Roulant des yeux, la jeune femme se leva nonchalamment et passa subitement derrière son bureau. On entendit un bruit de tiroir et soudainement elle en sortit une bouteille de "Larme de Ténéis". C'était un alcool très fort, cher et qui venait de son pays natal, Argyrei. On prétendait qu'une simple gorgée donnait l'impression de voir des étoiles devant vos yeux - et le mal de tête qui va avec... sauf si vous êtes un gorgoroth.

" L'avantage d'être une pute comme vous dites est que c'est un métier qui paie bien. Mieux encore, si les clients sont à la hauteur, on est même prêt à offrir quelques petits extras. "

Elle posa la bouteille plutôt violemment sur le bureau et sortit trois verres... avant d'afficher un petit sourire en coin.

" Mais j'ai quelque chose qui sied mieux au petit gabarit. Mais comme je suis une bonne catin qui tient à fidéliser sa clientèle, sachez que même là, je ne me moquerais pas de vous. "

La jeune femme sortit une seconde bouteille, mais du vin cette fois-ci. Une bouteille de vin rouge Cimmerien, du meilleur cru et de quinze ans d'âge. Si vous vous demandiez pourquoi Deirdre cachait l'alcool dans ses tiroirs, elle vous dirait uniquement qu'il s'agissait d'une réserve personnelle. S'apprêtant à servir ces convives en fonction de leurs envies, une troisième surprise s'invita : une expiranti. L'étonnement se dessina sur les traits pâles de la directrice du musée, mais cela s'arrêta là. Elle sourit et la salua à son tour.

" Oh? Madame. Enchantée. Deirdre Luberym. "

La présentation faite, la gorgoroth revint à son sujet d'intérêt premier. L'armure. Chance pour elle, l'intenable Haber ne demeura pas en place et commença à fouiner dans la pièce. Cela eut l'avantage d'attirer son attention ailleurs pendant qu'elle tentait de dialoguer avec son camarade reptilien.

" Mon cher monsieur, j'espère que l'alcool vous plaît. Mais je crois que tout à l'heure, vous m'aviez parlé d'une armure authentique des chevaliers de l'Ordre d'Oris. Cela pourrait faire une belle pièce de mon musée, surtout depuis que l'ordre s'est à nouveau dissout. Pourriez-vous me la montrer et m'indiquer le prix que vous en voudriez?  "

A ce même instant, la Créature revint à la charge avec sa finesse si caractéristique. Cependant cette fois-ci, elle fut un peu plus surprise quand il ne manqua pas de mentionner un coup de lance qui l'avait fauché. Don de prescience? Peut-être l'avait-il "vu" en touchant le tableau? Elle avait une sainte horreur des "voyants". Mais cela ne pouvait être cela. C'était autre chose, un autre talent. Dans tous les cas, le regard de la jeune femme changea, tout comme le ton de sa voix. Il était plus tranchant, plus amer.

" Si cette lance vous intéresse, vous n'aurez qu'à venir chez moi, je vous la montrerais d'un peu plus près. "

Il était facile d'y noter toute l'ironie de son ton mais aussi que le souvenir dont il était question n'était pas de ceux qu'elle souhaitait qu'on lui rappela. La douleur. La violence. La vie qui vous échappe sans que vous n'en compreniez la raison. La haine que vous inspirez cette injustice... surtout quand elle provenait d'un geste d'une personne estimée.

" Et si vous aimez les putes dans mon genre, j'ai d'autres auto-portraits dont je veux me débarrasser. Vous pourrez vous toucher ou lancer des fléchettes si le cœur vous en dit, et criez au monde que j'avais de sublimes cheveux blancs. "

Si elle possédait bien des souvenirs heureux de son vivant, chaque fois qu'elle percevait son visage souriant, elle n'y voyait que sa stupide naïveté, son insouciance. Cela la dégoûtait. Elle le regrettait aussi. Les morts revenaient à la vie. Pas les vivants. Eux n'étaient que des souvenirs qui vous rappelaient que vous aviez été quelqu'un. Quelqu'un capable de respirer, sentir l'odeur d'une simple rose et d'en différencier le parfum des autres, quelqu'un capable d'apprécier un plat, une caresse, le vent, la chaleur. Maintenant, une simple pomme avait un goût de cendre, une caresse n'était que de l'indifférence. Dans la mort, tout ne devenait que violence.

" Un autre verre messieurs? "

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeDim 17 Fév - 1:09

-Haber merde! Le ton est sérieux, je finis mon verre d'une traite. C'est pas parce que t'es un connard pour te donner un genre que tu dois te transformer en enflure. Depuis qu'on ébranle les femmes ainsi? T'es trop con quand tu veux.

Je suis pas venu ici pour assister à une prise de bec, surtout que c'est la spécialité d'Haber d'être un chieur mais la il dépasse les bornes. Je pose mon verre sur le bureau, essayant de repasser à un sujet plus léger alors que la proprio me propose un autre verre de vin.

-Avec plaisir merci. Il déchire un peu ce vin, mais se murger la gueule quotidiennement pendant deux siècles aide bien à encaisser les larmes de Teneis.

Merde, je vais quand même pas laisser Haber insulter une femme qui ne crie pas, me sert un verre et me propose de racheter de la camelote qui ne me sert plus à rien. En particulier une compatriote morte.

-Hire Mordstreicht, un honneur. Ma sœur fait une petite révérence.

Je sors de mon sac posé au pied de ma chaise mon antique cuirasse de l'ordre d'Oris. Il suffit que je passe une main dessus pour que la magie ne s'illumine et que le symbole ne resplendisse comme s'il datait d'hier.

-Vous en proposez combien?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeDim 17 Fév - 2:22

" Un autre verre messieurs? "

J’ai même pas commencé le premier.

Comment peut-on être aussi conne pour saccager un tableau ainsi ?

Il y a quelque chose dans cette peinture qui me touche. Quelque chose de simple, des contours un peu fait à la faucille, avec des couleurs pas forcément chatoyantes, mais qui collent bien à l’ambiance du truc. Des petit bouts de pinceaux qui ont du faire des lignes plus épaisses que d’autres, des garnitures de fond en relief car elles ont mal subi le temps.

Je sais pas, j’avale mon verre d’une traite. Ça cogne cette merde.


«-Forcément qu’on finit par massacrer des œuvres d’art si on se crâne sa cervelle de primate avec du carburant à bûcher. »

J’ai été insulté, j’ai été détesté, moqué, pas plus tard qu’il y a trente secondes, où un quart d’heure. Je sais plus, j’en sais plus rien parce que la toile que j’ai devant moi, même si elle est complètement aussi niquée que sa détracteur, est toujours aussi sublime. Il y a quelque chose qui me détend, quelque chose qui fait que cette robe, ces cheveux blancs, ces bras nus, toute cette ambiance froide, me font me sentir en sécurité, quelque chose qui fait que je suis dans une bulle où plus rien ne m’atteint. Quelque chose en ce sourire qui fait naître en moi une flamme dans mon coeur, une flamme qui me rappelle l’innocence que j’avais avant que je passe moi aussi au karsher magique et que ma connerie me revienne à la gueule pour me faire payer d’avoir voulu construire des armes. Dans ces yeux, il y a le jugement, le jugement de moi et seulement moi. Lorsqu’on les mets ensemble, on pourrait presque sentir le fer de cette personne qui nous dit que oui, peut-être que moi aussi j’aurais dû mourir ce jour là »

J’ai parlé à voix haute. Merde.

Je me retourne vers ce qui est celle qui à déchiré après avoir servi de concept à cette singularité artistique, je pose mon gobelet sur la table, et une tuyère de ma prothèse de bras lâche la surpression de vapeur, le verre est poussé jusqu’à celle qui me parle.


«-Néanmois, c’est volontiers que j’en reprend. C’est délicieux.»

Une histoire d’armure, des sous qui circulent entre un gars désabusé et complètement niqué à la réalité des choses, qui à oublié de rêver aussi bien de l’effet d’une bande branlette, avec sa sœur son sac à foutre aussi maniérée que matérielle, et une faussaire qui nique la seule chose au monde qui mérité d’être regardée, au profit de contrefaçons qui puent la merde.

«-Je vous remercie. »

Dur manière de voir le monde. J’aime bien la peinture. J’aimerais vivre dans une toile, mais maintenant que je suis passé par le feu dans ma vie, on peut dire qu’il manquera un portrait dans le couloir familial. Putain. Tout se passe bien sur les tableaux, rien ne bouge, tout le monde sourit, chaque élément à une cohérence. Moi je suis dans un monde mort, où la connerie est reine et le moins devient le plus des autres aux yeux de certains, où être un plus gros déchet que les autres n’est qu’un signe de supériorité, où les gens ne parlent plus, ils se branlent intellectuellement dans la bouche des autres. J’aurais dû mourir ce jour là, comme ça j’aurais fini à jamais dans ma toile à moi, les abrutis de la famille me regardant de loin, dans mon monde parfait où rien ne bougerait pour me faire subir la douleur de vivre au milieu de la crasse actuelle.

«-Au moins vous êtes sûre que l’armure est une originale, toutes les imperfections ont des modèles mathématiques concordants entre eux et avec les histoires qui circulent dessus.

Si je puis me permettre, la quasi totalité de vos lames sont merdiquement fausses et ça se voit, cassées avec des burins, non pas par la terre ou le combat. De plus, certaines n’ont même pas été faite en acier, mais bien en bois recouvert lesté de plomb, comme en témoigne leurs viscosité matérielle trop élastique. »


Je marche un peu dans la pièce. Putain. J’suis lessivé, entre les hurlements et la peinture. Mais je suis pas un fragile. J’avale une autre gorgée de l’alcool, et je sens ma tête partir, mes moignons commencent à me gratter, comme si mon cerveau inventant des nouveaux membres. Ça fait sept ans que je les ai perdus putain.

PUTAIN.

MONDE DE MERDE.

Je me tiens à un étagère alors qu’un autre pscccccchchhhht de vapeur vient souffler dans la pièce. Je me repasse ma visite en tête, et des infos fluctuent devant mon regard, j’en perd un peu le contrôle… des nombres, des chiffres, une prison. Des coups de pinceau, une galerie de tableaux. Tous plus beaux les uns que les autres… avec la même touche mathématique personnelle. Des chefs-d’oeuvres.


«-Vous peignez bien en tout cas, vos faux sont rudement agréables à regarder. »

Je lâche le meuble. Faut que j’arrête de boire, mes pieds ne me tiennent presque plus. J’vais me vautre d’une seconde à l’autre, et Serre va encore se foutre de moi avant d’essayer de se taper sa sœur. Surtout qu’il m’a engueulé copieusement cet abruti. M’en branle, si jamais il se fait sucer la bourse jusqu’à la moelle, je le laisserai repartir d’ici en rebondissant sur les siennes pleines, de bourses, vu qu’à priori elle va pas négocier une ristourne avec une pipe Je peux pas m’asseoir… putain c’est vrai. FAIT CHIER. SALOPE DE CHAISE.

Je m’appuie sur les accoudoirs, mon ventre hurle dans un langage tribal.


Son bras étrange qui me sert un vert défile au ralentis devant mes yeux, malgré le fait que je me comprime le front avec l’acier froid de ma main gauche. C’est fluide… peut-être plus que moi… mais la magie inclut des saccades qui viennent me marteler le crâne, des imperfections dans le service, des deltas angulaires un peu trop excessifs pour pouvoir être exclus de temps de latence. Son bras il ne dépend pas de nerfs, et est trop imprécis pour être un truc de gorgoroth de mes deux. Y’a anguille sous roche. Lorsqu’elle bouge le bras, le tissu arrête de se plier au niveau du coude, et puis… et puis le liquide qui tombe dans le verre, il tombe avec un delta x de trois virgule trente sept millimètres, ce qui serait normal, si la compensation ne se faisait pas en trois temps, avec un delta x transitoire de moins deux virgule trente sept puis un autre de plus zéro virgule soixante neuf. C’est bien trop imprécis. Les ordres circulent pas directement via des signaux nerveux électriques. Y’a un changement de messager pour faire passer l’ordre. Ça m’est familier ce genre de trucs, d’erreurs à la con qui faisait que j’arrivais pas à ouvrir les pots de ma cuisine les deux premiers mois.

«-Nan mais par contre, à défaut de voir votre lance de plus près où de vous montrer la mienne, c’est ce que vous avec inventé pour palier au fait qu’elle vous ait enlevé un bras, que j’aimerais voir.

Personnes dans la même galère… toussa... »


Je relève mon pantalon au niveau de mes genoux, juste au dessus de mes moignons. Puis la manche de mon bras gauche jusqu’à l’épaule, là où l’articulation titaniques m’a donné un travail de fou à la construction.

«-Vous pouvez être une salope à vouloir entuber tout le monde avec des faux, je dois avouer que niveau peinture si vous assumez j’ai rien à y redire, et si Serre se fait sodomiser par l’étiquette, c’est son problème pas le mien, voyez ça entre vous.

Nan, la vraie œuvre d’art dans cette piaule douteuse, la vraie chose qui mérite sa place dans un musée qui porte mal son nom, c’est que vous ayez trompé la mort, comme moi, chacun à sa manière avec des  coups de mains et les emmerdes différentes, mais qu’on en soit au même point aujourd’hui, moi à hurler, vous à déchirer des trucs somptueux.

Permettez moi de jeter un coup d’oeil à votre bras. »


Dernière édition par Julius Haber le Sam 23 Fév - 17:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
:: Bandit manchot ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Deirdre Luberym
:: Bandit manchot ::
Deirdre Luberym
MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeDim 17 Fév - 19:19

Deirdre était capable d'être une véritable tête de mule et si on venait à lui tenir tête, il ne fallait pas douter que sa propre fierté ferait qu'elle tiendrait le front. Finalement, dans cette pièce, l'être le plus raisonnable était un cavalier de Sharna - elle l'ignorait bien évidemment. Il fallut d'ailleurs que ce dernier usa d'un ton autoritaire pour faire redescendre la pression naissante. Finalement, elle l'aimait bien ce lézard.

Dans le même élan, la gorgoroth proposa un nouveau verre. Serre fut le premier à accepter. Ce fut silencieusement qu'elle remplit ce dernier. Ce ne fut que quelques secondes après, vidant d'une seule traite le sien, que le dénommé Haber accepta à son tour. Un compliment sur le breuvage. Un remerciement. Surprenant. Il était visiblement capable de ne pas vomir des insanités... dont elle ne lui tint curieusement pas rigueur, même si elle n'hésiterait pas à lui renvoyer la balle. Pourquoi? Parce qu'il y avait une rage en lui qui lui semblait... familière.

Serre finit par sortir l'armure de son sac et comme pour prouver qu'il n'avait pas menti sur la marchandise, il tapa sur la poitrine de métal afin d'en illuminer le symbole.

" Vous en proposez combien? "

" Puis-je? "

Deirdre sortit de derrière son bureau et s'approcha de son potentiel revendeur. Elle tendit les bras pour se saisir de l'armure, l'inspectant méticuleusement. Sa main - l'unique - passa ses doigts fins sur le symbole d'Oris comme si elle en apprenait toutes les aspérités.

" Au moins vous êtes sûre que l’armure est une originale, toutes les imperfections ont des modèles mathématiques concordants entre eux et avec les histoires qui circulent dessus. Si je puis me permettre, la quasi totalité de vos lames sont merdiquement fausses et ça se voit, cassées avec des burins, non pas par la terre ou le combat. De plus, certaines n’ont même pas été faite en acier, mais bien en bois recouvert lesté de plomb, comme en témoigne leurs viscosité matérielle trop élastique. "

Face à cette remarque, Deirdre ne put retenir un soupir léger d'agacement.

" Cela vous étonnera peut-être, mais je n'ai pas besoin de votre expertise pour savoir qu'il ne s'agit pas d'une contrefaçon. D'une part, parce que cela fait partie de mon métier et d'autre part, parce que j'ai vécu à Taulmaril. J'ai eu l'occasion de croiser des hommes de l'ordre sur mon chemin quand ils étaient en pleine gloire. "

La jeune femme reposa l'armure délicatement.

" Quant aux objets qui sont exposés, nombreuses sont les pièces qui ne sont que des reconstitutions. Les vraies ont trop de valeurs pour être montré au public. De plus, les gens qui viennent dans mon musée ne sont pas là pour faire face à de l'authentique. Ils veulent qu'on leur raconte des histoires de héros et des légendes qui puissent les faire frémir en leur rappelant qu'ils n'ont jamais été aussi bien que dans leur lit de plumes d'oie. "

Deirdre avait été une voleuse aux mains particulièrement habiles. Elle n'était pas assez sotte pour mettre au devant de ceux qui s'y connaissaient des idées d'objet à venir lui chiper. Sur ces mots, elle prêta à nouveau toute son attention au Yorka.

" Une armure neuve et basique vaut dans les 600 dias. Une de l'ordre d'Oris en vaudrait aisément 1000. Comme cette dernière est ancienne, nous pouvons couper la poire en deux. 800 dias, cela vous conviendrait? "

La jeune femme lui offrit son plus beau sourire.

" Vous pouvez toujours tenter de trouver un collectionneur privé mais je ne suis pas certaine qu'il se montrerait aussi généreux que moi. "

Entre ces négociations, un compliment s'échappa de la bouche de Haber.

" Vous peignez bien en tout cas, vos faux sont rudement agréables à regarder. "

La jeune femme hésita à répondre.

" Merci. "

Le ton fut étonnamment sincère. Cela faisait bien longtemps que l'on ne s'attardait pas sur ces peintures. Généralement, les visiteurs regardaient sans voir. Deirdre s'apprêtait à servir un autre verre à qui le voudriez bien, et pour la première fois depuis le début des conversations, elle daigna boire le sien - car oui, seuls ses invités avaient bu jusque là. Seulement, elle n'eut l'occasion de n'en boire qu'une gorgée car elle fut surprise par la demande d'Haber. Elle regarda le Yorka comme si elle semblait lui demander si ce dernier était sérieux. Elle eut même un regard pour la jeune femme expiranti.

" Mon bras? Mmm... "

Deirdre reposa son verre et commença lentement à retrousser sa manche. Elle ne la fit cependant remonter que jusqu'au niveau du coude car pour voir plus loin, il lui fallait littéralement faire tomber la chemise. En effet, l'emboitement était basique et le tout maintenue par une sangle au niveau de l'épaule. Le tout suivait mécaniquement le mouvement. Elle présenta donc son avant-bras. Si elle bougeait les doigts, on pouvait voir s'actionner les tiges de métal qui mimaient les ligaments et les muscles. Le tout était confectionner dans un alliage qui se voulait assez solide pour supporter des coups éventuels. Mais la spécificité de cette prothèse se trouvait au niveau de son poignet, où il y avait un petit bloc dans lequel on pouvait y glisser une pierre de sphène. C'était cela qui faisait fonctionner sommairement le tout. Ce n'était pas parfait mais cela était suffisant pour les gestes du quotidien.

" Dans mon malheur, je peux au moins me réconforter avec le fait que cette main n'était pas celle avec laquelle je peignais le mieux mais elle savait faire bien d'autre chose. "

Un sourire se dessina sur son visage alors qu'elle adressa un clin d’œil amusé à Serre et sa sœur.

" Oh d'ailleurs. M.Mordstreicht. Si vous possédez d'autres choses comme votre armure, sachez que cela peut m'intéresser. Je serais heureuse de faire affaire avec vous. "

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeDim 17 Fév - 20:01

-C'est une armure d'un ordre éteint, on frôle la relique, même si elle est un peu jeune pour être vénérable. J'aimerais bien gratter une somme à quatre chiffres.

J'observe ce bras mécanique qui se présente à nous et esquisse une grimace : faut vraiment être un fils de pute pour mutiler une femme. Je ne cache pas le dégoût qui passe sur mon visage en voyant ce vestige d'un épisode sombre de sa vie. J'imagine que vu son âge et son état, elle a dû se venger il y a un long moment, le cas échéant je me ferais un plaisir de lui proposer mes services ; certaines valeurs doivent rester dans les mœurs, le respect des femmes en fait partie.

" Dans mon malheur, je peux au moins me réconforter avec le fait que cette main n'était pas celle avec laquelle je peignais le mieux mais elle savait faire bien d'autre chose. " Hmmm.

C'est normal que j'ai tout un tas de pensées impures qui viennent m'assaillir l'esprit? Je prends une longue inspiration alors qu'elle me fait un clin d’œil, sourire alors que je suis entrain de me polluer l'esprit avec des songes qui me vaudraient le regard courroucé du prêtre de mon patelin.
Hin hin hin.

-J'ai toute confiance en vous pour faire d'autres choses. On baise?

Comment ça j'ai déjà Cynthia et le fantôme matériel de Hire? Ça m'évite juste de souffrir de misère sexuelle, mais en tant que chevalier j'ai toujours des impératifs de performance à tenir. Vous croyez que c'est simple de pouvoir faire le fanfaron devant les autres ferrailleurs durant les joutes quand vous êtes un gorgoroth?
-Vous voyez la princesse au premier rang? Elle m'a offerte ses couleurs.
-La fille du comte est une fille très entreprenante quand elle le veut.
-J'ai une préférence pour les gueuses, elles sont tellement plus énergiques. Et toi Serre?
-Bah avant que madame ne me tâte les bourses, je suis obligé de sortir l'autre pour la payer. Je suis un cadavre et je suis obligé de payer pour trousser quand je suis pas avec une cavalière.

Alors, pour être franc, si je peux me taper une femme sans avoir à payer, je le fais. Même si c'est une gorgoroth. Surtout si c'est une gorgoroth, j'sais pas pourquoi mais j'ai une passion folle furieuse pour les femmes matures d'esprit mais qui ont cette jeunesse de corps. Celles qui n'ont pas été obligées de passer du trône de la beauté à celui de la sagesse quoi, mais qui ont le cul entre les deux chaises.

-Je dois avouer être curieux de savoir ce dont quoi elle était capable. Ma soeur profite de ces pouvoirs pour devenir invisible de tous sauf moi, et me fait un geste relativement explicite en se tapant deux doigt contre la joue. Hire merde! J'ai failli éclaté de rire, j'aurais eu l'air con si je n'avais pas pu me contrôler. J'ai tout un tas de breloques qui date de mes jeunes années chez les chevaliers, des amulettes bénites, des grigris, une miséricorde gravée de chez eux. J'ai aussi pas mal d'anecdotes à raconter, de jolis histoires oui. Si elles pouvaient me permettre d'en avoir une de plus à narrer d'ici demain soir ce serait pas mal, sinon pas grave.

J'aurais eu 800 dias.

-850 dias? Hire redevient visible.
-Serre espèce de gros rat.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeSam 23 Fév - 18:12

" Quant aux objets qui sont exposés, nombreuses sont les pièces qui ne sont que des reconstitutions. Les vraies ont trop de valeurs pour être montré au public. De plus, les gens qui viennent dans mon musée ne sont pas là pour faire face à de l'authentique. Ils veulent qu'on leur raconte des histoires de héros et des légendes qui puissent les faire frémir en leur rappelant qu'ils n'ont jamais été aussi bien que dans leur lit de plumes d'oie. "

Elle est honnête, c’est toujours ça de pris. Car si y’a bien une chose dont j’ai horreur, c’est CES CONNASSES DE RECELEUSES QUI QUAND ELLES ESSAIENT PAS DE TE GOBER LES COUILLES POUR TE FAIRE ACHETER LEURS MERDES ELLES ESSAIENT DE TE VENTRE LE MENSONGE AUSSI GROS QUE LEUR TROU DU CUL DILATÉ PAR LES TOURNANTES QUE LEURS CHIURES SONT ORIGINELLES ET PAS CONTREFAITES.

PUTAIN.

C’EST À CAUSE DE VOUS QUE LES GENS DEVIENNENT DÉBILES, QUE LES FOULES RÉFLÉCHISSENT PAS PLUS LOIN QUE LEUR PORTE MONNAIE DE MERDE EN BAVANT SUR LE TRAJET, GLISSANT DANS LEUR VOMI JUSQU’À LA PIAULE MERDIQUE OÙ LES PUTES VONT LEUR GRAISSER LE CERVEAU DANS UNE BRANLETTE INTELLECTUELLE DÉPLACÉE DANS LE BUT DE SUCER LA DERNIÈRE GOUTTE DE BON SENS QUI PENDRA À LA BITE QU’ILS PORTENT SUR LE FRONT.

ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE.

Je me suis accroché au bord de la table, et ma main mécanique laisses de belles encoches qui en auraient fait bander plus d’un. Bordel. Faut se dire qu’elle est honnête, qu’elle à conscience de faire partie du système qui…


«-MAIS VOUS AVEZ PAS HONTE DE PRÉTENDRE MONTRER DES TRUCS QUI SONT QUE DES PÂLES COPIES ? MÊME VOTRE ARGUMENTAIRE EN CARTON IL EST PLUS RÉALISTE PUTAIN ! MÊME LES COUILLES DE SERRE ELLES ONT L’AIR PLUS RÉELLES ?

VOUS PENSEZ AU PETIT BILLY ? BILLY IL A UNE BROUETTE DE FLUIDES CORPORELS EN RADE DANS SA BOÎTE CRÂNIENNE CAR PAR LES LOIS DU DESTIN BILLY N’A PAS DE CERVEAU.

POUR VOUS FAIRE COMPRENDRE, BILLY EST CON, BILLY EST COMPLÈTEMENT CON, BILLY RACLE LE TROTTOIR AVEC SON CUL POUR ESSAYER DE GAGNER DE L’ARGENT CAR SON ONCLE MARCEL QUI VIENT DU NORD DU ROYAUME LUI A DIT QU’IL LE FAISAIT BIEN.

BILLY À RÉUSSI AU COURS DE SON TAFF À SE COINCER UNE PIÈCE D’UN DIAS DANS LE CUL, ET IL DÉCIDE D’ALLER AU MUSÉE POUR FÊTER ÇA CAR SA MÈRE LUI A DIT QUE « LE MUSÉE C’EST UN ENDROIT QUI REND INTELLIGENT BILLY »

ET LÀ IL ARRIVE, VOUS LUI RACONTEZ VOS HISTOIRE SANS QUEUE NI TÊTE SUR CES BOUTS DE PIÈCE. BILLY EST CONTENT, IL SAIT PLEINS DE CHOSES. MAIS COMME BILLY EST UN PUTAIN D’AUTISTE CONSANGUIN IL PENSERA TOUTE SA VIE QUE CE QU’IL A VU, C’EST DES VRAIS, ET TOUTE SA VIE IL EN SERA CONVAINCU.

QUAND BILLY AURA FINI DE CREVER SANS ENFANT ET LE CUL EN CHOU FLEUR À FORCE DE FAIRE LE TROTTOIR, LA SEULE CHOSE AVEC LAQUELLE IL PARTIRA, C’EST LA QUENELLE QU’IL AURA ENCORE DE CALÉE DANS LE FONDEMENT PAR LA CONNASSE DU MUSÉE.

PUTAIN, VOUS ÊTES LA PREMIÈRE À PROFITER DE LA BÊTISE AMBIANTE DE LA POPULASSE ET À VOUS EN PLAINDRE.

VOUS N’ÊTES QU’UNE SALOPE DE LA SOCIÉTÉ. SACHEZ-LE ! »


Il faut que je me détende.

J’avance à travers la pièce et fait racler ma chaise dans laquelle mon cul est bloqué tout le long du tapis jusqu’à passer de l’autre côté du bureau. M’en bat les reins des motifs de la famille duschalgg ou je sais pas quoi, m’en branle si mes pieds sont pleins de terre, j’suis encore ici la personne la plus propre, parce que moi j’arnaque pas les gens.

Je regarde Serre.

Je baise pas ma sœur.

Donc le statut est toujours vrai.

J’attrape le bras de cette femme, il est anormalement trop léger, on a oublié de le lester. Quelle erreur de débutant, forcément qu’on sait pas s’en servir. Surtout que son muscle du bras n’a été coupé qu’à 36,765 %, ce qui fait que sa masse musculaire pourrait encore servir à lever son bras, pour ça faut juste savoir refaire un couplage avec un joint de cardan pour tout ce qui est muscle fléchisseur. Hein. C’pas moi qui le dit, c’est écrit dans tout traité de mécanique qu’on à pu chier autour du monde depuis la dernière dizaine d’année. Encore faut-il savoir lire.


«-Remarque, le bon côté d’une ablation du canal carpien, c’est qu’on se prend plus de coups de jus en se beugnant dans les meubles. »

J’attrape un tourne boulons que j’ai toujours sur moi, planqué dans ma poche de torse (parce que j’ai pas de poche de jambe, abruti, à cause du fait QUE J’EN AI PLUS PÉDÉ!) et commence à démonter le carénage de la prothèse.

Pourquoi vouloir imiter les ligaments et les muscles de l’être humain quand on peut aller plus loin ? On peut faire des miracles avec toute cette merde en ferraille, merde qui tient toujours plus que… la chair. Remarque. Pour ça, faut pas être un gros con hein, parce que là, on touche le fond.


«-Vous allez perdre temporairement le contrôle de vos doigts. Pas de panique.

Ou alors paniquez, j’en ai rien à foutre.

Mais faites pas chier. »


Tout les faux ligaments de ses doigts, dont le plus petit fait 7,8cm et le plus grand 8,17cm, finissent sur le bureau, roulant lentement dans un bruit de fréquence 47Hz, m’indiquant le mélange de bois d’érable contreplaqué de chêne qui constitue la table. Je commence à dévisser l’axe de rotation du poignet de son support et à défaire la main de tout le bordel. Je la pose sur le bureau et fout les tendons merdique dedans, avant d’en refermer les doigts.

«-C’est marrant. »

Ouais, voir une main détachée sur une table retenir ses pauvres bouts d’acier, ça me fait rire, on dirait la voisine quand… nan, pas ici. Faut que je me concentre, même si je pouffe sur le membre de la gonzesse que je peux entendre pleurer depuis le fond de sa prothèse d’amateur.

Voilà, maintenant il me faut une cale, il me faut une putain de cale en ce que tu veux, parce que comme ça je vais pouvoir maintenir la pièce qui sert de roulement au poignet loin de ses clavettes, qui conditionnent le positionnement angulaire de toute la merde. C’est à dire que pour l’instant, là, le poignet à l’amplitude merdique de même pas 80° degrés, soit 76,549831658° pour être relativement précis, mais on va arranger ça.

J’arrache un bout de la première feuille qui me vient sous le nez et le mâche avant de le foutre dans le système, entre deux filets de la vis qui sert d’axe à tout le merdier. Je force un peu et le poignet ne rentre pas dans le barda, nickel. Je revisse alors la main, elle n’en a toujours pas le contrôle.


«-Oh merde. »

J’avais oublié que les points d’accroche des ligaments avaient un delta de position égal à l’épaisseur du bout de papier, soit 1,326cm. Putain. J’aime pas quand le boulot vient de lui même. J’aurais presque envie de bâcler le truc. Mais.

Je relève les yeux et les plonge dans ceux de la nana que je trifouille au bras… pour l’instant, ça va pas s’arrêter là. Et sûrement pas maintenant compte tenu du fait que j’utilise les ligaments sur lesquelles je tape comme sur un burin pour faire des trous dans la nouvelle pièce décalée de poignet, toujours aussi mobile sur les petites parties qui servent à faire bouger les doigts depuis l’avant bras. Nickel. Je revisse tout le barda, rajuste les ligaments, et referme le carénage.


«-Normalement maintenant votre poignet peut faire des tours sur lui même, et puis vous pouvez utiliser 12 % de la force de votre bras en plus dans la préhension des objets.

J’suis trop énervé pour vous faire payer en plus, soyez heureuse. »


Je bouge mon cul de la chaise et me déplace lentement, comme je peux malgré l’alcool latent de ma tronche engourdie par la colère de cette catin. Je passe devant la toile déchirée. Putain. Ça me fait toujours mal au cul.

«-Si jamais vous avez besoin de me retrouver pour parler peinture ou pour votre bras, suivez les hurlements jusqu’à Amaryl.»

Je passe le cadre de la porte.

Je vous emmerde tous et rentre à ma maison.
Revenir en haut Aller en bas
:: Bandit manchot ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Deirdre Luberym
:: Bandit manchot ::
Deirdre Luberym
MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitimeLun 25 Fév - 23:33

Alors que le dénommé Haber devait fumer en son lui intérieur face aux remarques de la gorgoroth, Deirdre continua ses négociations avec son compatriote. Bien rapidement, elle eut compris que ce dernier était un peu joueur et amateur de bons mots. Cela avait au moins l'avantage d'alléger l'atmosphère alourdi par le très mauvais caractère de l'Eclari.

" J'ai tout un tas de breloques qui date de mes jeunes années chez les chevaliers, des amulettes bénites, des grigris, une miséricorde gravée de chez eux. J'ai aussi pas mal d'anecdotes à raconter, de jolis histoires oui. "

Deirdre sourcilla d'intérêt face à cette remarque.

" Vraiment? Mmmm... "

Continuant les mondanités, la jeune femme finit par donner un chiffre. Face à cela, le chevalier en lança un autre, tentant de gratter quelques dias supplémentaires. C'était de bonne guerre.

" 850 dias?
" Serre espèce de gros rat. "

Le cri du cœur de l'expiranti fit rire la directrice.

" Hahaha! C'est ce que l'on appelle négocier. Considérez que votre prix est le mien. Va pour 850 dias M.Mordstreicht.  "

Mais à peine eurent-ils la peine de se mettre d'accord, que la montagne de vapeur nommée Haber explosa dans une rage qui semblait... habituelle. Elle ne le connaissait que depuis que quelques heures mais déjà elle s'habituait à ses étonnantes crises. Alors qu'il lançait son argumentaire contre sa manière de faire tenir ce musée, Deirdre afficha un air assez patibulaire. Il fallait dire que lorsque l'on hurlait, il ne fallait pas croire que les messages passaient mieux, bien au contraire.

Mais là, la jeune femme ne cherchait pas à ne pas entendre. Elle laissait simplement la tornade passée qui se ponctua par une insulte sublime qui fit naître un sourire au coin des lèvres de la demoiselle.

" Je croyais que j'étais une putain? "

Des deux personnages, Deirdre ne serait pas celle qui s'épuiserait en premier. D'une part, parce qu'elle n'avait pas de poumon qui lui ferait manquer son souffle, et d'autre part parce qu'elle avait toute la mort devant elle. En tout cas, le scientifique sembla retrouver son calme quand ses méninges étaient mises à contribution.

En effet, lorsque la jeune femme lui tendit son bras, il commença à parler à voix haute des défauts qu'il constatait sur la prothèse. Il alla jusqu'à triturer les mécanismes de cette dernière avant de "gentiment" lui quémander de ne pas bouger.

" Vous allez perdre temporairement le contrôle de vos doigts. Pas de panique. Ou alors paniquez, j’en ai rien à foutre. Mais faites pas chier. "

" C'est demandé avec tant de délicatesse... "

Sans broncher, la jeune femme laissa le savant faire son office. Elle ne portait cette prothèse que depuis récemment. Elle avait passé plus de temps sans donc en perdre temporairement l'usage n'allait pas la déstabiliser outre mesure... mais cela demeurait étrange de voir une main poser sur son bureau. Avec ironique, elle se rendit compte qu'elle n'avait jamais su ce qui avait été fait de son vraie bras.

" Normalement maintenant votre poignet peut faire des tours sur lui même, et puis vous pouvez utiliser 12 % de la force de votre bras en plus dans la préhension des objets. J’suis trop énervé pour vous faire payer en plus, soyez heureuse. "

Lui faire payer? Il manquerait plus que ça. Elle n'avait rien demandé, mais cette seule remarque la fit sourire. Derrière ces multiples plaques de métal il y avait un homme capable de faire des choses plutôt intéressantes. De plus, lorsqu'il ne hurlait pas, on pourrait presque l'apprécier.

Deirdre testa alors la flexibilité de son poignet alors que Haber commença à prendre la porte.

" Si jamais vous avez besoin de me retrouver pour parler peinture ou pour votre bras, suivez les hurlements jusqu’à Amaryl. "

Le sourire de la directrice s'étira.

" On dirait que la catin a trouver un client. "

Ce fut sur ces mots que le savant s'en alla, et elle ne se doutait pas que son compagnon Serre allait le suivre. La jeune femme se tourna vers lui et tendit sa main - la vraie - pour une poignée cordiale.

" M.Serre. Je suis ravie d'avoir fait affaire avec vous. J'espère que vous resterez un peu dans les environs? Nous pourrions avoir une autre occasion de parler affaire de cette façon. "

Deirdre l'accompagna jusqu'à la sortie en bonne hôtesse qu'elle fut. Voilà deux nouveaux intrigants en ville, deux personnalités très différentes auxquelles elle n'aurait jamais pensé s'associer d'une manière ou d'une autre. Mais curieusement, elle était satisfaite.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]    Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Une vieille cuirasse? Neni! [PV Deidre & Julius Trash]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Morte et Vivante ♦ Ft. Deidre
» Rencontre avec une vieille connaissance [Kenian]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: La Communauté & ses échangesTitre :: • Corbeille :: • Les vieilles aventures-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !