Un retour inattendu

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 Un retour inattendu

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeSam 2 Mar - 18:58

Le 30 du mois de Gleno 1305:

Fatigué, je suis tellement fatigué, cela fais des heures que je suis à une de ces réunions mondaines, dans la salle de bal du palais transformé pour l'occasion en buffet géant, avec un orchestre composé de seulement deux violons qui fais la même musique d'ambiance depuis une éternité, refaisant encore et encore le même morceau.

C'est Patrick Serre, le chambellan du palais et ayant connu mon père, un Yorka très âgé, qui a mise en place cette "sauterie" où je passe la soirée à écouter les demandes des nobles et être présenté à leurs filles. Elles sont surement toutes charmantes, mais j'ai un peu de mal à rester concentrer sur ce genre de rencontre depuis la mort de ma femme avec mon enfant.

Je fais quand même bonne figure, et réponds aimablement à toutes les sollicitations, après tout, ce sont les gens les plus riches et influentes du royaume qui sont réunis ici et c'est en partie grâce à eux que je peux gouverner Eridania. Je suis en train d'échanger avec le baron Fouquère, connu dans tous le royaume pour ces surprise party et ces bals. C'est un vieil homme grassouillet et portant un monocle et qui cherche encore aujourd'hui à m'inviter à la fête du solstice de Nivéria. Mais nous fûmes interrompu par le général Edward Natalis qui est le responsable de la garnison d'Hesperia, et qui me demande à me parler.

Je me tourne donc vers le vétéran et lui demande ce qu'il passe, il m'indique alors qu'un certain Guisor éest présent dans la capitale et apparemment cherche à me joindre. Je cherche dans mes souvenirs, et me souvient de ce nom, Guisor était l'homme de main de Dreak, il étais à l'aise aussi bien dans les exécutions que les batailles et s'était révélé à plusieurs reprises,un stratège hors pair.

Le noble a tout entendu de notre échange, et me regarde avec de grands yeux en me disant dans un souffle: l'épée de Dreak.

Je lui demande plus de précision et le baron m'indique que l'on a jamais retrouvé l'arme que portais le Maire et que certain soupçonne son ancien homme de confiance d'être partit avec, le mot exact qu'il veut utiliser est surement "voler".

Je me souviens en effet que Guisor, lorsque je l'avais recruté en tant que général, combattais avec une épée d'un alliage particulièrement résistant et doté une poignée doré avec quelques pierres précieuses incrustées, mais je n'avais jamais fais le rapprochement avec l'épée de l'ancien maire de la métropole.

Dans tous les cas, Guisor était partis du jour au lendemain, sans aucune explication et je l'imaginais mal revenir en Eridania, je connait l'homme et quand il prend une décision, il s'y tient, quel que soit les circonstances. Je fais part de mes réflexions au Général, et celui me réponds gêné que ce Guisor a plus le profil d'un mendiant que d'un ancien général. Je lui rétorque que là, il n'y a aucune chance que ce soit l'homme que nous connaissons, j'en mettrais ma main à couper !

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeSam 2 Mar - 19:35

La marche fut longue mais loin d'être pressante jusqu’à Hesperia. L'envi de son retour n'était toujours pas clair dans son esprit mais après avoir vu la misère de son passé, il se rendit compte que la place que le roi lui avait offert était un cadeau malgré la raison. Il avait tout ce qu'il pouvais avoir besoin, des hommes avec qui partager son art, autant artistique que martial. Bien que le Terran manipule l'épée a sa taille avec une efficacité chirurgicale, son talent pour l'art était une autre facette caché du commandant. Avec un bout de charbon et un parchemin, il lui arrivait souvent de dessiner une posture de combat adéquate ou la prise d'une arme avec une précision surprenante pour qu'elle puisse être utilisé a des fins éducatifs pour les soldats.

Son sac était pleins de parchemins utilisé et n'en restait plus de vierge. Durant tout son voyage et ses arrêts, il ne c'est pas gêné pour prendre quelques heures et gardé un souvenir papier de son exile qui en finale, a été un grand voyage des différents endroits du monde. Bien qu'il n'ai pas eux la chance de voir beaucoup d'endroit en si peu de temps, son esprit en a profité pour se purger comme il le souhaitait. Pipe a la main, toujours fumante, Guisor qui ressemblait a un mendiant par ses habits abîmé, sa barbe non taillé et la lourde capuche noir sur la tête, la seule chose qui faisait douté les personnes autour de lui était le manche doré et luxueux de son épée a sa taille.

Le Terran franchit l'immense entrée de la capitale alors que les regards se posaient sur lui immédiatement. D'une marche lente mais assuré il prit le chemin vers le centre-ville pour rejoindre la haute ville et en finale le palais. Il savait clairement qu'il n'allait pas entrer comme sa voir le roi et que le doute allait être présent malgré son identité, mais rien n'allait arrêté l'ancien général de retrouver son roi et reprendre sa place.
Les habitants qui croisaient la route du Terran s'écartaient rapidement ou sentaient un léger courant d'air passer près d'eux alors que Guisor ne s'écartait pas sans pour autant percuter les passants. Son agilité a se déplacer dans la foule laissait croire qu'il n'était qu'une illusion et passait au travers tout le monde et tout ce qu'il entendais était des commentaires ou marmonnement sur l'épée... Celle de Dreak.
Le défunt maire avait un jour dit a Guisor que si sa mort était pas naturel et commandité, qu'il devrait prendre l'épée et le venger avec elle. Or cette demande, il a chercher a exercer vengeance quelques temps après la mort de Dreak, mais l'idée c'est dispersé avec le temps sans pour autant se détaché de l'épée qui malgré le temps et l'utilisation, est toujours aussi solide et tranchante.

-Regarde... La beauté de cette épée.. Il la sans doute voler ce vieux voleur !
-On pourraient ce faire un paquet de Diaz si on lui prend, a le voir il ne résistera pas bien longtemps.

Un élan de rire entoura Guisor, les personnes autour de lui se moquant de son look alors que la phrase de ne pas se fier au apparence n'avait jamais été entendu par la troupe de citoyens présent. Le regard perçant du Terran alla croisé celui qui venait de parler et la lumière du soleil laissa percevoir le tatouage sous l’œil de Guisor. Un symbole de Bor déformé reflétait dans le regard de l'homme qui avait proposer de prendre de force l'épée et son visage pâli d'un seul coup. Il recula en tapant le torse de ses amis.

-Je... Je reconnais cet homme ! Foutons le camps et vite !

Alors que 3 hommes reculèrent et prirent la poudre d'escampette, cela suffis a ceux autour pour les effrayer. Un long soupir s'échappa de la bouche de Guisor alors qu'il approcha sa pipe de ses lèvres pour tirer une bonne bouffer du tabac qui malheureusement ces éteins. Il vida le contenu de la cuve de la pipe sur le sol et rangea l'objet a fumer avant de traverser la ville.

En haute ville il ce faisait regarder encore plus qu'a l'entré de la capitale. Son allure au travers des gens finement habillés passait difficilement inaperçue et même que des gardes l'insultaient et lui rappelais que sa place n'était pas ici. Ici personne ne portait attention a l'épée mais plutôt au look des vêtements en lambeaux du Terran et dans un sens il préférait cela car il passait un peu plus inaperçue. A l'entré du palais la route lui fut directement bloqué. Les gardes présent ne le laissait en aucun cas passer et même que d'autres soldats s'approchaient pour se joindre a ceux déjà présent ou simplement venir voir par curiosité.

-Tu n'a rien a faire dans un endroit distingué vieillard, fou le camps avant qu'on te jette en cellule ou que tu te brise quelques chose.

-Change de ton Soldat. Soit respectueux envers....

-Oui oui papi, tu ne me dira pas comment être et agir !

A ce moment le soldat s'avanca pour bousculer Guisor et dans un mouvement fluide il s'écarta a la dernière seconde, agrippant le bras du soldat pour le tirer vers lui et le faire tomber.

-Toujours ce même défaut de mettre ton poids vers l'avant, ridicule.

Le soldat se retrouva sur le ventre et le bruit du métal de son armure résonnait au tour du groupe. Les voix s'élevaient rapidement et le second soldat dégaina son arme et s’avança vers le Terran. Il chercha a venir le frapper a la tête avec le pommeau de son arme, mais comme son confrère il manqua sa cible avant de sentir son poignet s'enflammer de douleur et lâcher son épée en grognant.

-Tu dévoile ton coup avant même de pouvoir attaquer, corrige sa.

-Mais tu te prend pour qui toi ! Appelez la garde et attraper moi ce vieux fou !

Prenant quelques pas de recule Guisor retira lentement la capuche qui dissimulais son identité au même moment ou plusieurs épées apparus devant lui dans un lourd son synchronisé de frottement de métal sur les fourreaux.

-Rangez vos armes, je n'ai pas envie de tout vous examiner et je n'ai pas le temps.

La majorité des hommes présent figea a la vue du visage de l'homme qui s'adressait a eux. Certains posa genoux au sol alors que d'autres posa la question sur l’identité du Terran.

-Ferme la ! C'est un putain de général du roi ! Tiens ta langue et ton épée si tu tiens a la vie !

Le tatouage sur son visage était difficile a manquer et avec l'épée son identité était mise a jour très rapidement. Guisor remarqua un mouvement sur sa droite et en haut des marches de pierre que les deux soldats surveillaient, un homme se tenait en haut et tourna les talons très rapidement au moment ou l'identité de Guisor fut révéler.

-Je ne veux rien entendre et je veux voir Thimothée, maintenant.

Une poignée de soldat qui reconnu Guisor sortie du lot et sans dire un mot, connaissant l'homme, le guida jusqu'au palais et la salle du trône. La rumeur et commérages étaient déjà commencé et sa présence allait faire le tour de la capitale d'ici quelques heures. Faisant les cent pas dans la salle, le roi semblait absent mais savait que sa présence allait lui être communiqué bientôt alors il ne lui restait qu'a attendre, bien installer sur les marches de pierres qui donne sur le trône.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeSam 2 Mar - 19:37

Une fois ma conversation fini avec le baron, je prends un verre de mon alcool préféré, le vin de Cimméria, et je vois de nouveau arriver le général Edward Natalis, l’air encore plus soucieux que lors de notre premier entretien, il y a quelques minutes et il m'indique tout de go que c'est bien l'ancien général Guisor, les tatouages présents sur son visage, son épée si caractéristique et sa façon de se battre, ne laisse aucune place au doute.

Je soupire, regardant ma main, me disant qu'il va vraiment falloir que j'arrête de parier, avant que ça finisse mal. Mais tout cela ne me dit pas pourquoi le vétéran est revenu. Il n'y a qu'une seule façon de la savoir, et c'est de lui demander directement, d'ailleurs sans même que je lui demande l'officier m'indique que mon "invité" est dans la salle du trône. Je m'y rends accompagné par une petite partie de la garde du Dernier Cercle, une dizaine d'homme comprenant bien sûr Perceval Gallick, le commandant de mes gardes du corps, très grand (plus de deux mètres), il ressemble à un véritable colosse, c'est en effet un digne représentant des zelos. Entièrement chauve et imberbe, il représente la force à l'état brute et on dit de lui qu'il a déjà écrasé la tête d'un homme, qui l'avait provoqué, à main nu. Il est équipé d'une armure de cuir et derrière son dos se trouve deux cimeterres. Il semble d'ailleurs inhabituellement tendu, comme s'il avait peur de Guisor, j'ignore si il craint ses capacité martial ou son absence d'empathie envers les terrains et autres espèces en général.

Éloignant ces pensées de mon esprit pour me concentrer sur le moment présent, j'entre dans la salle du trône, et remarque immédiatement une personne assise sur les marches de pierres qui donne sur le trône, un sac d’où dépasse des parchemins a ses pieds. Avec ses habits usés, sa barbe en broussaille et son surcot noir élimé avec la capuche qui cache à moitié son visage, je comprends qu'il ai pût passer pour un mendiant. La seule chose qui n'a pas changer chez lui, c'est son regard, toujours aussi intense.

Je m'approche donc de mon ancien général, et prenant une chaise d'habitude réservé aux invité de marque, je la place près de lui l'invitant à s'assoir sur le meuble, plus confortable que les marches. Pour ma part, je prends une seconde chaise, et faisant signe un serviteur, je nous fais servir à chacun un verre de vin.

Une fois les préparations terminés, je prends la parole:

Bon retour parmi nous, Sire Guisor, puis-je vous demandez la raison de votre départ ? Vous êtes partit du jour au lendemain, sans un mot, et vous voilà aujourd'hui de retour. Est-ce définitif ?

Je suis en effet curieux de savoir ce qui c'est passé, pourquoi cet exil forcé. J'espère que le vieux soldat va rester, car j'ai toujours besoin d'homme expérimenter pour protéger Eridania, toutefois, je ne pourrais pas lui rendre son ancien poste, ce dernier étant occuper par Cassandra Raikes, qui est la générale en chef des forces armées de mon royaume, poste qu'elle occupe de manière parfaitement compétente aujourd'hui.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeDim 3 Mar - 9:43

Quel façon apporter la situation au roi. Comment expliquer un départ sans avertissement et une absence de longue durée ayant un statue militaire important. Cela n'avait pas réellement d'importance aux yeux de Guisor, il était de retour et comptait bien rester et reprendre la place qui lui revenait, occupé ou non. Il ne fallait pas oublié qu'une certaines parties des soldats présent dans l'armée du roi restait fidèle a celui qui les avaient dirigé et entraîné pour certains, le respect d'un commandant ne disparais jamais dans le coeur du soldat.

Le Terran attendait toujours le roi sachant que sa présence devait avoir été annoncé depuis un moment déjà, n'ayant pas passé inaperçue comme il le souhaitait. Son épée se retrouva hors de son fourreau, la pointe contre la pierre et le pommeau dans le creux de sa main. L'arme tourna sur elle même alors que le regard du militaire se perdit dans l'éclat des joyaux incrusté dans la garde. De son autre main il tira sur la corde ou le symbole de Delil sculpter dans le bois était retenu. Il entoura la corde avec le symbole autour de la garde de son arme. La raison du port de ce symbole est resté un mystère pour tous ceux qui le connaisse. Que fait un homme tel que lui avec le symbole du dieu de la nature et de la vie alors qu'il est un homme qui prend des vies sans même hésité ou ressentir quelques chose, la réponse seul Guisor la connait et même s'il déciderais de la dévoiler, on le prendrais pour un fou.

Le silence de la salle fut interrompu par l'arrivé d'une escorte du Dernier Cercle. La garde d'élite personnel du roi. Les meilleurs combattants minutieusement choisi pour la protection du roi et du palais. Il était certains qu'il y a un combattant dans ce groupe d'élite qui pourrait gagner son moment de gloire en défaisant Guisor en combat et par son jugement le Terran savait que malgré ses capacité martial il finirait par tomber face a un groupe de soldats du Dernier Cercle. En combat singulier tout pourrait être différent mais en groupe cette troupe d'élite bien que nombreuse d'une cinquantaine de membre, peut ce révéler d'une efficacité redoutable lors de leurs coordination synchronisé au combat.

L'entré du roi suivait de près sa garde bien entendu, ce qui marqua le visage de Guisor d'un long sourire. Craignait il quelques chose de la part de Guisor ou de quelques chose d'autre ? Il l'ignorait. Alors que la garde se déployait dans la salle du trône, vérifiant que personne ne se cache et que le roi soit en sécurité, il remarqua le souverain approcher une chaise et s'installer lui même tout près, demandant du vin a un serviteur.

Prenant un moment avant de se lever, le Terran s'étira lentement le dos, grimaçant a pleine dents et soupirant alors que ses vertèbres laissa s'échapper quelques craquement. Son arme toujours en main il la porta a son fourreau mais le mouvement ne semblait pas plaire a la garde qui se tenais toujours proche du roi, main a leurs armes.

-Calmez vos flammes soldats... Je reviens a peines et les seuls accueils reçus sont des insultes et mains sur vos armes.

Le soldat s'approcha du siège une fois son arme ranger et son sac en main, tournant le siège pour s’asseoir le dossier devant lui et appuyer ses mains sur le dessus du dossier pour y poser son menton barbue. Le roi pris place a son tour et entama la discutions sur la raison de son départ.

-Je vois qu'il ne fut pas difficile pour vous de trouver quelqu'un a me remplacer après mon départ, surtout après avoir eux ce vous vouliez, les hommes de Dreak. Ce qui touche mon départ et mon retour il y'a rien a dire. J'ai vu que mon destin est ici et non ailleurs, enfin pour le moment.

Le Terran pris une pause, voyant le serviteur approcher avec du vin, refusant le verre en dévisagent l'alcool, n'ayant jamais été attiré par les breuvage distingué comme le vin ou autres alcool raffiné.

-Mon retour est bien définitif, n'ayant jamais été officiellement dégradé de mon titre je compte bien reprendre ma place que vous m'avez offert, malgré que celui-ci soit occupé. J'ai suis certains qu'une bonne partie de l'armée et des hommes que j'ai formé et combattus côte a côte me sont toujours loyale et mon retour n'a sans doute pas été répandu qu'a vous seulement. D'ici une journée l'armée au complet saura que je suis revenu.

Guisor se cala encore plus vers l'avant sur la chaise, regardant le roi dans les yeux avec un léger sourire. Il détourna le regard pour passer en revu et analyser les membres du Dernier cercles présent. Ils portaient principalement tous l'armures de leurs rangs excepté un. Un colosse qui surplombait les autres et qui passait difficilement inaperçue. Fermant les yeux, Guisor laissa ses sens s'aiguisé durant quelques secondes, percevant un battement cardiaque beaucoup plus élevé de la poitrine du colosse.

D'un seul coup il se propulsa par le dossier de la chaise, sautant avec une agilité stupéfiante par dessus le fauteuil, le faisant vaciller légèrement pour ensuite venir devant le Zélos. La main droit du Terran se leva tranquillement et il passa son index sur le dessus de son nez avant de se perdre dans sa barbe.

-Pourquoi es tu si tendu soldat, est-ce mon retour qui te cause cela ?

Guisor se retourna vers le roi en riant dans sa barbe avant de retourner prendre place sur le fauteuil sans rien dire de plus, son regard fixé sur le souverain.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeDim 3 Mar - 11:02

Guisor réponds à ma question sur son départ, sur le ton de la plaisanterie, indiquant qu'il part et revient selon ce que lui dicte son destin. Je hausse les sourcils, je n'ai jamais cru au destin, et s'il existe vraiment, c'est lui qui a tué mon premier amour, Angel, ainsi que ma femme Mathilde avec mon enfant, alors si je le rencontre, il va passer un mauvais quart d'heure.

De plus il refuse le verre de vin que je lui offre, je me souviens alors qu'il n'aime que les alcools forts, je refais signe au serviteur pour qu'il apporte de l'alcool beaucoup plus "rustique" à mon invité, n'aimant pas boire tout seul. Il m'indique toutefois que son retour est définitif, ce qui est une bonne chose, pour le royaume en tout cas, mais qu'il souhaite également reprendre son ancienne place, je dois donc dès maintenant le détromper en étant ferme, toutefois, étant d'un naturel prudent, surtout en face d'un prédateur comme la personne en face de moi, je décide d'activer mon bouclier à sa puissance maximale, juste au cas où.

Au moment ou je m'apprête à prendre la parole, je vois l'ancien général se lever d'un bond de sa chaise, mettre ce qu'on appel dans l'armée, un "coup de pression" à Perceval, rire en me regardant, puis regagner sa chaise, sans dire un mot. De toute évidence, son voyage l'a un peu déséquilibré, je me félicite donc d'avoir mis en place mon bouclier, car ce que je vais lui dire, ne va pas lui plaire:

Sire Guisor, tout d'abord, je vous prierai d'arrêter d'importuner mes hommes, c'est moi que vous êtes venu voir, alors arrêtez de sauter de votre chaise ! Ensuite, votre requête pour reprendre votre ancien poste est refusé. Dame Raikes a pris le poste et restructure l'armée en ce moment même, c'est d'ailleurs elle qui vous nommera au poste qu'elle considérera comme le plus adapté.

Je m'arrête une minute, afin de laisser le soldat bien comprendre le sens de mes paroles, avant de reprendre, d'une voix triste:

Vous m'avez beaucoup déçu, Guisor, vous êtes partit à un moment où j'avais besoin de vous, sans explication, sans même me dire si vous reviendriez. J'ai du me débrouiller seul, alors que je sortais à peine de ma dépression, c'est sans doute ma faute, je pensais que nous étions devenu proche, peut-être pas comme des amis, mais au moins que nous avions du respect l'un pour l'autre. Votre départ a cassé tout cela, et il faudrait de nouveau faire vos preuves si vous voulez gagnez ma confiance.

Je bois une gorgé de mon vin, avant de finir mon discours, le regardant droit dans les yeux:

Maintenant un choix s'offre à vous, rester dans l'armée du Royaume, sous les ordres du général en chef des armées d'Eridania; Cassandra Raikes et suivre ces directives à la lettre comme n'importe quel soldat, ou bien quitter les forces militaires de notre pays. Le choix vous appartient, mais j'aimerais une réponse immédiate.

Je sais que je risque gros en lui présentant ce qui ce qui a tout d'un ultimatum, car perdre un homme de sa trempe serais une grosse perte, mais je n'ai pas le choix. Il faut que je sois ferme dès le début, si quelqu'un, n'importe qui, quitte ses fonctions du jour au lendemain, sans explication, il ne peut espérer reprendre son poste, c'est essentiel pour la discipline.

Il y a toujours le risque d'un déferlement de violence de sa part, mais mon bouclier devrait tenir bon, et si les choses tourne vraiment mal, mon épée à deux mains, est au côté de Perceval, et je peux la prendre facilement en me téléportant. J'essaye de chasser ces pensées de mon esprit, mais je me sens en ce moment très tendu, ce qui ne m'étais pas arrivé depuis longtemps, pendant que j’attends sa réponse.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeDim 3 Mar - 11:42

Le sourire du soldat resta bien ancré a ses lèvres alors que le roi pris la parole suite a la remarque sur l'un des membres de sa garde. Cela agaca légèrement Guisor mais ne pouvait en vouloir au roi. Thimothée et lui n'avait pas la même vision de vie ni le même parcours sans pour autant enlever au roi le moment percutant qu'il a vécu avec la perte de son enfant et de sa femme. Lentement le Terran se leva, contournant la chaise qu'il utilisais, passant devant les soldats d'élites, les mains dans le dos, retirant sa capuche.

-Avec le respect que je vous doit mon roi, cesser de traiter votre garde d'élite avec un douceur. Ils sont membre de votre garde personnel ce n'est pas rien et l'un des mérites les plus prestigieux possible. Si ma simple présence déstabilise vos meilleurs éléments alors qu'ils sont en supériorité, je n'aurais aucune confiance a leurs confier ma vie ou combattre sur le champs de bataille avec eux.

Le soldat semblait directe sans pour autant lever le ton, il examina chaque soldat cherchant a leurs trouver un défaut mais comme il espérait, la garde du Dernier Cercle était d'une perfection et discipline exceptionnel. Au même moment il remarqua l'arrivé du serviteur avec une boisson plus... Approprié pour le Terran. Alors qu'il continua son petit tour des gardes, il attrapa la bouteille que le roi avait demandé et ouvrit le contenant pour tester le liquide.

-Je suis touché que vous vous souvenez de ce que je préfère comme boisson mon roi.

Une simple gorgé et le soldat retourna au siège mais cette fois il s'installa convenablement faisant face au roi qui lui appris, avec sans surprise que son poste était impossible a reprendre. Mais qu'il lui précise qu'il s'agit de celle qui occupe ce même poste qui décidera de l'avenir militaire de Guisor changea l'humeur du Terran. Son regard était devenu plus sévère et il déposa la bouteille sur la pierre mais avec une force qui laissa entendre l'impacte de la bouteille et de la pierre dans tout la salle.

Le roi repris avec l'émotion qui l'avais transpercé alors que Guisor avait quitté supposant qu'il avait besoin de lui dans un moment crucial. Cherchait il a le rendre coupable de malheur passé et qu'il du se débrouillé seul. L'aspect du visage de Guisor changea instantanément (Tel mon avatar mais en plus sévère).

-Vous osé me mettre ceci sur le dos ? Sachez que Dreak ma sortie du pire troue ou j'ai été jeté, il ma rendu la vie et la liberté et vous me reprochez d'être partie alors qu'il fut assassiné !

Guisor se leva d'un coup, faisant tombé la bouteille près de lui ce qui réveilla la garde du roi, prêt a agir contre le Terran.

-Vous n'avez même pas eux la force de faire exécuter cet assassin et vous me reprochez d'être partie alors que j'étais déboussoler et incapable de bien faire le pourquoi vous m'avez choisi a la tête de votre armée ?! Alors la nous nous comprenons mal votre majesté !

Le ton de Guisor venait de s'élever d'un cran. Non pas car son poste était plus disponible mais car on lui reprochais d'avoir pris du recule dans une situation ou être resté aurait sans doute causé plus de tord.

-Je refuse d'être perçu comme un lâche et encore moins que vous exprimer que nous étions proche. Je vous ai jurer allégeance en tant que général de votre armée et j'ai remplis mon devoir jusqu'au moment ou je n'étais plus en mesure de le faire et mon allégeance n'a pas changé mais ne chercher pas a vous jouez de moi alors que vous profitiez de la mort de Dreak et de ma promotion pour que la fidélité des hommes du défunt maire me suive dans ma promotion !

Alors que le roi fixait a son tour Guisor dans le blanc des yeux, le souverain savourait son vin et enchaîna avec le dilemme qu'il lui offrit. Revenir au stade simple soldat et obéir une femme qu'il ignorait tout. Ceci était impossible pour Guisor, il préférait disparaître a nouveau et devenir simple fermier que retombé au bas de l’échelle. Son honneur ne supporterais pas d'être dirigé par des incompétent.

Reprenant place doucement sur la chaise, le poing serré, il pris quelques seconde avant de reprendre la parole d'un ton plus calme.

-Vous dite que je vous ai déçu, mais en se moment c'est vous qui me décevez. Vous est le roi, vous posséder le pouvoir absolu ainsi c'est a vous de décidez mon future militaire puisque je ne peux avoir ce que je demande. Oubliez moi mon roi si vous me renvoyer comme soldat je retournerais pas aux commandes de lâches qui ne prennent pas part au bataille et qui récoltes les honneurs.

Le Terran généralisais dans ses propos car il savait parfaitement que les capitaines et autres commandants d'Hesperia n'était pas tous comme il venait de dire.

-Vous me connaissez Thimothée, seul vous sachez réellement ou je peux être utile a vos forces et non Dame Raikes que j'ignore totalement de qui il s'agit autant elle ignore qui je suis. Faite le bon choix mon roi car je ne reviendrais pas si je dois quitter vos services, ce qui n'est pas ce que je désire.

Guisor était sincère dans ses paroles. Il ne désirait pas réellement quitté la vie militaire de Thimothée, mais ne désirait pas retourné au plus bas, il ne le supporterais pas.  La tension était a vif entre les deux hommes, Guisor sentait ses propres battement cardiaque par sa jugulaire et le bout de ses doigts.
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Cassandra Raikes
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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeDim 3 Mar - 15:27

An unexpected return
Le roi m'avait chargé à la tête de l'armée, de devoir selon les termes royaux "trouver le moyen de réformer l'armée" et c'était une tâche qui occupait le reste de mon temps lorsque je ne donnais pas des ordres, relayés par mes subordonnés de l'état-major. En ce moment même, je réfléchissais déjà à une nouvelle organisation des effectifs militaires. La répartition selon une légion de quelques milliers de soldats était pour moi la meilleure solution mais combien de guerriers on pouvait caser dans une légion... Non six mille soldats par légion était trop pour moi, nous n'avions pas tant de combattants à disposition sans compter que l'on devait entraîner toutes les nouvelles recrues et qu'il fallait aussi supporter une monstrueuse logistique pour les communications et le ravitaillement. Hmm... Il nous fallait des unités plus flexibles, il suffirait qu'Eridania soit frappé simultanément en plusieurs points pour que nos capacités de ripostes soient amoindries et que l'on ne perde du terrain. La pire des situations serait de se battre de l'intérieur ou d'avoir deux fronts à la fois. Nous n'avions pas les capacités de combattre à deux endroits si les Cavaliers et les Sindarins attaquaient en même temps. C'était un scénario hautement improbable pour moi voire quasi impossible mais il fallait l'envisager. Oui il valait mieux réduire au moins de moitié l'effectif.

Je partis donc sur au moins trois mille soldats par légion, ce n'était pas trop ou trop peu, c'était suffisamment équilibré. Il fallait y détailler les guerriers comme les épéistes ou les lanciers, des unités d'archers... Hmm de la cavalerie aussi, il fallait l'utiliser pour empêcher toute tentative de débordement, relayer les communications voire provoquer des attaques de flanc ou à revers. Les armes de siège ne seraient pas nécessaires sauf en cas de grande bataille rangée ou justement de sièges. Inclure des mages de guerre aussi parmi les rangs des soldats... Je pourrai détailler le nombre et la répartition théorique des différentes armes dans les unités et les subdivisions d'une légion. Si chaque unité connaissait son objectif... et savait comment agir avec un officier compétent à sa tête, c'était l'idéal. Mieux encore, si les unités pouvaient agir de façon autonome en cas d'ordres non donnés, cela nous ôterait une épine dans le pied. Mais c'était quelque chose à inculquer dès l'académie d'officiers, il fallait aussi prendre des dispositions pour cela... Inutile de dire que les généraux de l'état-major me regardent étrangement même s'ils ferment leur gueule parce qu'ils savent que je suis intraitable avec l'insubordination, ils savent les ordres que j'ai donné pour la police militaire, rôle qui serait bientôt dévolu au corps d'armée Renardier. Indignes...

Je laissai Ela continuer de travailler sur les rapports transmis par nos garnisons en Méphrit en la saluant pour aller voir le roi et lui faire un premier rapport sur mes idées. Je lui devais mon poste et je ne rendais des comptes qu'à lui. Je m'assurai que mon épée était cette fois à mon côté comme à chaque fois que je la portais hors combat avant de me rendre dans la salle du trône. D'un air digne et sévère, la main sur le pommeau de mon épée, je marchai dans les couloirs du palais en quittant l'aile ouest réservée aux bureaux et aux différents QG de l'armée pour aller vers ce que je supposai où le roi était, c'est à dire la salle du trône. À cette heure-ci, il devait en avoir fini avec ses obligations données par le chambellan dans la salle de bal. À mesure que j'approchai de la salle du trône, des éclats de voix me parvinrent. Quelqu'un s'énervait contre quelqu'un d'autre dans la salle du trône. Pourtant, je n'avais pas l'impression que c'était la voix de Thimothée... Cette voix... Elle m'était familière, je l'avais déjà entendue quelque part. Ne serait-ce pas... Et si c'était lui ? Qui revenait de l'anonymat ? Impossible, je l'ai même cru mort pendant un moment... Quoi qu'il en soit, je devais quand même savoir ce qui se passait. Quelqu'un qui s'énervait contre le roi n'était sûrement pas n'importe qui. Thimothée devait apprendre à la dure à se faire respecter par ses subordonnés.

Les deux soldats du Dernier Cercle à la porte devant moi se raidirent lorsqu'ils me virent arriver et d'un signe de tête, je leur fis comprendre que je voulais entrer. Un simple froncement de sourcils de ma part leur suffit pour se décider et ils ouvrirent solennellement la porte menant à la salle du trône. D'autres soldats du Dernier Cercle s'écartèrent à mon arrivée laissant apparaître deux hommes, assis à une table avec du vin renversé à terre et deux verres remplis du même liquide sombre.

Peut-on connaître la raison de tout ce vacarme, Majesté ??

Le ton irrité, je m'adressai au roi mais c'était une question plutôt rhétorique car il était assez aisé de comprendre que le sujet de discorde concernait l'autre homme assis en face du roi. Je ne crus pas le reconnaître sur le moment mais je devais me rendre à l'évidence. Guisor, l'ancien général et acolyte premier de feu le maire Dreak était là, derrière ses cheveux dressés de manière particulière qui me rappelait des coiffures de Cimmeria et cette barbe. Il était donc bien revenu parmi les vivants... Pas de peau violacée, pas d'œil excessivement brillant... Non, pas un Gorgoroth. Il était donc bien vivant. Du coin de l'œil, j'observai le colosse de commandant Gallick, anormalement tendu pour un seul homme. Du regard, je le toisai avant de regarder autour de moi, les mains sur les hanches pendant que les soldats du Dernier Cercle demeuraient immobiles. Ils étaient censés être l'élite et pourtant j'avais l'impression qu'ils avaient les bras ballants pendant que leur roi se faisait chahuter par un revenant pourtant bien vivant. L'expression toujours aussi sévère, je fis un geste envers un coin de la salle pour dire au serviteur le plus proche de nettoyer les dégâts du vin renversé. Anormal que personne y ait pensé.

Vous là bas, nettoyez moi ce merdier, il est anormal que le roi patauge dans son vin. Personne ne veut avoir un bout de verre dans le pied.

Oui Dame...

Ainsi donc, vous revoilà Guisor... Et après toutes ces années.

Je me rapprochai de la table pour regarder les deux hommes assis alors que le serviteur venait débarrasser les bouts de verre qu'il mit dans un petit seau avant de récurer le vin, agenouillé sur le sol. Je croisai les bras pendant que j'observai le vétéran de l'armée, celui qui aurait pu se retrouver à ma place. Désormais la place était occupée mais si Guisor revenait... Peu importait son passif, s'il voulait se remettre au service de l'armée, j'étais certaine que le roi lui trouverait un poste à sa mesure. Quoique s'il était énervé, peut-être que le roi lui avait proposé justement un poste qu'il ne supportait pas. Thimothée avait encore à apprendre sur le métier de gouverner mais il avait parfois un problème pour ce qui était de se faire obéir. Néanmoins, je ne savais rien de ce qui s'était tramé entre eux et de ce qui avait été dit pour déclencher la colère de Guisor. Il fallait donc que j'interroge.

Que faites-vous là, c'est le roi qui vous a rappelé ? Une partie de l'armée sera ravie d'apprendre votre retour mais vous avez aussi été la cible de railleries et de critiques après votre disparition... Vous connaissant, je pense que vous méritez mieux. Qu'en pensez-vous, Majesté ?

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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeDim 3 Mar - 17:49

Je le savais que ma décision allais être mal accueillis, mais je ne vais pas pour autant changer d'avis, parce que Guisor casse une bouteille devant moi. Je lui réponds donc d'un ton glacial lorsqu'il parle de la mort de l'ancien maire d'Hesperia:

Sire Guisor, je n'ai aucun compte à vous rendre sur comment fonctionne la justice en Eridania, son meurtrier a été jugé et envoyé à la prison d'Umbriel où il y mourra. Son châtiment est bien pire qu'une simple exécution. Si vous étiez si déboussolé que ça, pourquoi n'être pas venu me voir ? Est-ce qu'une seule fois j'ai refusé de vous parler ? Nous aurions du avoir cette discussion avant votre départ.

Je reprends d'un ton plus chaleureux:

Je ne vous ai jamais considéré comme un lâche, je sais d'où vous venez et ce que vous avez traversé pour en arriver à votre position. Vous avez l'âme d'un meneur d'homme, je n'en ai jamais douté, mais il ne suffit pas de revenir en disant que vous voulez récupérer votre poste pour l'avoir, nous ne sommes pas à Phelgra ici !

J'avoue, l'allusion à Phelgra est un peu obscur, mais à chaque fois que je pense à une armée mal diriger, l'image des cavaliers de Sharna et leur retentissante défaite en Cimmeria me vient à l'esprit, c'est pour moi, l'exemple à ne pas suivre.

Je m'apprêtais à continuer quand Cassandra Raikes entra comme si le palais étais à elle. Conformément à son habitude, elle m’apostrophe, avant de donner des ordres. De toute évidence elle a reconnu mon invité, car elle l’appelle par son nom et s'approche de nous deux. La bonne nouvelle étant qu'elle est prête à lui donner un poste, et j'ai peut-être ce qu'il lui faut, mais avant je dois faire les présentations, la général croyant de toute évidence être connu de tout Istheria:

Guisor, je vous présente Dame Cassandra Raikes, celle que l'on surnomme le bras armé d'Eridania et qui est le général en chef de nos armées. J'ai une idée pour votre futur poste, nous avons besoin d'une force spéciale dont vous pourriez prendre le commandement. Constitué de soldats polyvalents et dûment entraînés, sélectionnés parmi les vétérans de l’armée ou des sessions de volontaires et habilités à diriger et à exécuter des missions spécifiques, parfois clandestines. Votre serez techniquement sous les ordres de l’état-major comme chaque corps d’armée mais cette force spécial sera placée sous mon autorité directe, et agira en concertation avec le général chef d’état-major mais c’est bien moi qui prendra les décisions finales et donnera l’ordre à cette unité d’agir. Vous pourrez sélectionner vous-mêmes les soldats et les recrutés dans n'importe quel corps d'armée.

Je m'arrête un instant, cherchant à savoir si j'ai éveillé l’intérêt du vétéran, avant de reprendre:

Vous serez ainsi indépendant de la hiérarchie militaire et vous n'aurez de compte à rendre qu'à moi, toutefois, dame Raikes restera l'autorité la plus haute de l'armée. Acceptez-vous le poste ?

J'espère vraiment que l'ancien soldat sera d'accord, j'ai toujours besoin d'homme dévoué et je sens bien que Guisor souhaite continuer à honorer son sentiment d'allégeance. Mais la décision finale lui appartient.

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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeLun 4 Mar - 20:37

La situation devenait tendu de plus en plus. Guisor était tendu sur sa chaise et sa respiration de plus en plus forte. Outre le bruit de la bouteille d'alcool sur la pierre, il n'avait pas remarqué qu'elle c'était brisé et les mots se bousculaient dans sa tête, mais les choisir allait lui éviter la prison ou de rester en vie. Sur la réponse du roi il éclata de rire.

-La justice...Cela fait bien longtemps que la justice n'est qu'un mot pour moi et rien de plus. Cet homme ne restera jamais a vie dans cet endroit et le croire est la même réaction que s'enfoncer la tête dans le sable et passer le problème de votre vision !

Serrant les dents en repoussant le siège, il se retourna vers le trône. Le bruit des armures de la garde se faisait entendre, eux aussi étaient nerveux puisque la réaction du Terran était pour le moins imprévisible. Il se plaça devant le trône, passant ses doigts sur l'appui bras.

-Venir vous voir n'aurait rien changer et cela ne regarde que moi et cet assassin. Il y a rien a dire de plus.

Guisor choisi ses paroles avec un grand contrôle car ce qu'il aurait pu dire lui aurais sans doute offert un petit séjour en cellule. Le reste des paroles du roi toucha l'orgueil de Guisor et la main en contact avec le trône se serra d'un coup avant que le Terran ne se retourne lentement.

-Je crois, sous votre respect que la comparaison a Phelgra est d'un manque totale de respect et je n'autorise pas cette insulte. Aller vous promenez et faite le tour de votre armée si ceux qui ont combattu a mes côtés on souffert de défaite ou d'écrasement totale tel les Cavaliers on reçu dernièrement ? Si vous souhaitez insulter votre armée, faite le mais ne m'ajouter pas a tout sa !

De retour derrière le siège, les deux mains dans le dos, il croisa le regarde de quelques soldats dissimulé sous leurs heaumes avant de croiser celui du roi.

A ce moment les portes s'ouvrit et une invitée arriva dans la salle du Trône. Ne détournant pas le regard de celui du roi alors que Guisor était littéralement en confrontation avec le roi. Il remarqua une voix féminine. Il sourit a pleine dents, sachant qui venait de les rejoindre. Il allait enfin connaitre celle qui le remplaça depuis son exile. Celle-ci ne semblait point se gêner lorsqu'il s'agissait de parler au roi ou de donner des ordres. Le tact qu'elle faisait preuve calma Guisor car la crainte qu'il avait était qu'un incompétent ai prit sa place grace a l'argent ou par des moyens moins...Acceptable alors que des hommes passent leurs vies a se battre pour leurs roi sans jamais recevoir cette récompense.

Il tourna le regard vers Raikes quelques instant, analysant la dame de haut en bas. Il hocha de la tête vers elle en souriant en coin. Son coeur s'apaisa alors que la femme semblait être un excellent choix et cela changea tout, surtout qu'il s'agissait d'une femme, plutôt rare. Alors que le roi la présenta, Guisor se tourna et salua respectueusement la nouvelle arrivée.

-Je crois avoir remarqué que votre Haut général doit vous mener la vie dure mon roi, je suis enchanté plus que je le croyais de vous voir Dame Raikes.

L'offre du roi suivi immédiatement et malgré qu'il ne regardais pas le roi, son écoute lui était totalement dévoué.

-Je ne vois rien contre votre offre et condition. Oui il ne s'agit pas de ce que je veux mais je saurais m'en satisfaire. Quelques points par contre. Ne m'éloigner pas du champs de bataille. J'irais a Umbriel sélectionner quelques spécimens qui pourront être utile ET vos décision devront passer par Dame Raikes. Bien que indépendant, vos demandes doit avoir une cohésion avec l'armée ainsi évité des dommages collatéral ou s'attaquer a nous même par une simple erreur de communication. Chaque choses que je vous rapportes ou que vous me demanderez sera reçu par Dame Raikes, il est toute a fait logique sinon j'accepte.

Il se retourna vers la générale de l'armée et s'approcha lentement, bien que son look actuel soit pénible et dure a croire qu'il s'agis bien de Guisor.

-Non Raikes, il ne ma pas rappelé, je suis revenu alors que la gestion de l'armée n'était plus pour moi une bonne chose et que j'ai évité au roi de finir comme Phelgra, comme il s'amuse tout bonnement a faire la comparaison.
Que ceux qui ne me connaissent pas, parle de moi comme bon leurs semble, ils ne sont rien tant que leurs preuves sur les champs de batailles ne soit pas fait a mes yeux.


Ses derniers mots étaient sur un ton beaucoup plus fort et sec alors que le regard de Guisor se détourna au dessus de son épaule en direction du roi.
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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeMer 6 Mar - 20:32

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Thimothée fit les présentations, comme un simple chambellan ou entremetteur mais je ne fis pas de commentaires. S'il l'estimait nécessaire, je n'avais rien à y redire. En revanche, je fronçai un peu plus les sourcils lorsque le roi nous sortit la parfaite petite définition que j'avais déjà déposée sur un parchemin d'une force spéciale. Non pas que cela soit de l'incompétence mais pour moi, cela faisait montre d'un certain amateurisme, cette définition faisait trop scolaire et pas assez sérieuse. Encore une preuve s'il en était que le roi avait beaucoup à apprendre sur le métier de gouvernant et sur la manière de gouverner.

Je devais avouer que l'idée d'une force spéciale était surtout théorique, je l'avais couché sur mes premières ébauches d'une réforme de l'armée et je ne pensais pas la mettre sur pied avant quelques années, le temps d'évaluer les officiers supérieurs dans le renseignement voire si un officier général pouvait s'en occuper.. L'idée donc du roi de confier une force aussi crucial dans le prochain effort de guerre de ces prochaines années à un revenant était une idée qui avait de quoi faire froid dans le dos. Guisor était-il entièrement dévoué à l'armée, à son pays et à son roi ? De quel côté penchait sa loyauté et pourquoi était-il aussi revenu ? Autant de questions que je posais et qui me poussait à tempérer l'enthousiasme royal. Je laissai au moins le principal intéressé parler, j'étais plutôt curieuse de voir la réaction de Guisor à cette proposition. Il fallait dire que l'offre était tentante...

J'écoutai donc attentivement et au fur et à mesure des mots prononcés par le vétéran, un discret sourire en coin commença à se dessiner sur mon visage. Guisor acceptait donc mais plus important, il n'était pas difficile au niveau des conditions qu'il exigeait pour occuper le poste. Cela me fit légèrement tiquer qu'il veuille recueillir des éléments venant d'Umbriel, je voulais qu'il ait aussi des soldats venant de notre armée que des criminels. Au moins il observait encore le respect de la hiérarchie militaire et déclara que chaque décision ayant trait à cette force armée passe par moi. Intérieurement, cela me rassura car malgré son inexpérience, je craignais que le roi n'utilise à tort et à travers la force spéciale à sa disposition. Au moins, le chef de cette nouvelle force ferait passer toutes ses décisions par moi, cela me prouvait que j'avais toujours davantage le contrôle sur l'armée, au moins quelque chose sur lequel le roi n'avait pas ou peu de pouvoir.

Je vous remercie pour votre respect de la chaine de commandement, Guisor. Vos conditions me conviennent en ce qui me concerne, j'aurai besoin de vous aussi bien sur le champ de bataille que pour d'autres opérations. C'est une force nouvelle mais dont j'attends beaucoup comme le nouveau corps du Génie militaire et leur utilité se vérifiera surtout sur le champ de bataille et non dans un bureau. J'aurai préféré néanmoins que vous recrutiez au sein de l'armée et non pas à Umbriel. Vous savez aussi bien que moi ce qui infeste ces lieux.

Lorsque l'homme s'était approché de moi, je restai plantée sur place, me contentant seulement de croiser les bras sous ma poitrine pendant que je le fixai de mon expression naturelle sévère. Mes déclarations ne trouvèrent pas d'écho de leur part, aussi je poursuivis même s'il me semblait que nous avions un accord.

Mais cela fait partie des conditions que nous avons posés, aussi, je vous autorise la carte blanche pour constituer votre unité. Dans l'idéal, je souhaite qu'elle ne soit constituée seulement de soldats que vous aurez vous-même sélectionné mais si vous jugez que des hommes d'Umbriel sont nécessaires, soit. Rappelez vous seulement que vous êtes responsable d'eux et de leurs actes. Un seul manquement à leur engagement. Et ces éléments dégagent de l'armée illico peu importe les explications, d'une manière ou d'une autre pendant que vous serez relevé de votre commandement le temps que je m'occupe de la situation.

Le ton était plutôt menaçant et intimidant, pas mal de gens en aurait frémi à commencer par les généraux de l'état-major mais je savais bien que Guisor en avait vu d'autres. Le but de ma déclaration était surtout pour lui faire passer un message clair et net avant que je ne le place à la tête de l'unité spéciale. Nous étions entre militaires eridaniens, entre gens expérimentés et vétérans, nous nous comprenions, à la différence près que j'étais une femme et que j'étais la plus gradée de nous deux. Je gardai donc Guisor en visuel avant de reprendre alors.

Mais je pense que vous êtes parfaitement conscient de cela. Ces soldats seront sous votre responsabilité, Guisor, ils dépendront de vous et de vos décisions. Je ne vais pas vous apprendre comment gérer une troupe militaire, vous savez quoi faire. Alors tenez les et encadrez les. Et j'ai beau vous confier un commandement, rappelez vous donc de vous en tenir à "Dame Raikes" ou "Générale". Si vous êtes toujours partant, je suppose que nous avons donc un accord et que le roi saura vous mettre dans les meilleures conditions de vie possible. Nous sommes d'accord ?

Mon expression s'était légèrement adoucie, afin de montrer à l'éventuel nouveau officier spécial que malgré le cadre que je lui mettais, j'étais satisfaite de pouvoir disposer d'un homme aussi compétent et expérimenté que Guisor. Nous étions entre gens gradés et je ne manquai pas de lui rappeler qui commandait. Néanmoins, la discussion se passait bien et je me préparai déjà mentalement à prendre des dispositions administratives pour créer officiellement -et de manière classifiée- la nouvelle force spéciale d'Eridania, pour y allouer des moyens, de l'équipement et un budget. Je placerai la force sous le commandement direct et conjoint du roi et du mien afin que nous ayons notre mot à dire lorsque la force devrait être déployée. Afin de marquer l'accord, je tendis la main envers Guisor pour un poignée de main entre lui et moi, je voulais à la fois signifier que la décision était entérinée mais aussi montrer au roi que ses deux militaires parmi les plus importants travailleraient de concert. Et un peu rassurer le roi sur les décideurs à la tête de l'armée. Le vétéran et bientôt officier allait-il faire de même ?

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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeMer 6 Mar - 22:26

La situation se normalise enfin, de toute évidence la générale a fais une grosse impression à Guisor, car il se calme, dès qu'elle arrive. Bon c'est vrai que Cassandra fais cette effet là à tout le monde, manants comme noble, elle a ce charisme qui impose, et moi, elle me fais carrément peur ! Mais je dois me concentrer sur sur le vétéran, je chasse donc ces pensées parasites pour me concentrer sur le moment présent.

Il a émis un certain nombres de conditions, dont une me parait bizarre, il va me falloir répondre à toutes, je lui indique donc:

Je vous remercie d'accepter mon offre, bien sûr personne ne vous éloignera du champ de bataille, vous risquez même d'y être très souvent. Pour les futurs candidats, je me demande pourquoi vous voulez-vous aller à Umbriel, il n'y a rien là-bas, à part une prison.

En effet, j'ai vraiment du mal à comprendre, nous disposons de plusieurs dizaines de milliers de soldats , tous formé, de vrais Eridaniens qui se sont engagés pour protéger leurs pays contre toutes les menaces, alors pourquoi recruter ailleurs ? De plus à Umbriel, il n'y a que des prisonniers et des gardes, je ne vois pas en quoi ils pourraient être supérieur à nos hommes supérieurement entrainés. Je partage donc entièrement l'avis de la générale, je pense que c'est une des premières fois où nous sommes d'accord sur quelques choses. Mais à partir du moment où elle accepté, je ne peux plus mettre mon vote, où je risque de nous paraitre diviser devant l'homme qui nous essayons d'engager.

Je suis d'ailleurs étonné qu'elle donne son accord pour une telle chose, je ne pensais vraiment qu'elle accepterais des étrangers dans l'armée. Finalement elle est peut-être plus ouverte que je le pensais. Pour faire échos à mes pensées, elle semble s'adoucir, pas jusqu'à sourire, il ne faut pas exagérer, même les miracles se produisent plus souvent, mais elle semble satisfaite et c'est déjà ça de pris.

Je regarde ensuite Guisor, de haut en bas, sa tenue négligé, son apparence débraillé, ne correspondent pas à un officier de la couronne:

Maintenant il va falloir que vous allez voir mon coiffeur, puis mon tailleur et enfin, que vous preniez un bon bain, et avant que vous le demandiez, oui c'est utile.

Je souris en prononçant cette dernière phrase, puis j'arrête de parler m'arrête une minute, essayant de me souvenir des différents problèmes d'intendances:

Concernant votre logement, vous aurez bien sûr une grande chambre à côté de mes appartements royaux. Pour votre quartier général, j'ai pensé à ce que vous choisissiez vous-même un des immeubles vides qui appartiennent à la couronne dans la capitale, vous pourrez ainsi loger vos hommes là-bas, et planifiez vos opérations en toute tranquillité.

Je passe ensuite à la partie pratique:

Pour la partie financement, je vous laisse gérer les détail avec Dame Raikes. Il vous faut également trouver un nom et un emblème pour votre unité.

J'ai hâte que cette force soit opérationnel, j'ai en effet de nombreuses missions à donner à Guisor. Une chose à sûr, il ne va pas chômer ! Puis je fini sur une note un peu plus personnel et je dit, sur un ton très sérieux et ne souffrant pas de discussion:

Avant que la Générale n'arrive, nous parlions de notre relation avant votre départ, je tiens à ce que nous terminions le sujet, je vous demande, une fois que vous serez prêt de me rejoindre dans le petit salon.

Je finis sur cette dernière demande, car Sire Guisor m'a accusé de beaucoup de chose, comme d'avoir fais preuve d'égard envers l'assassin de l'ancien maire d'Hesperia ou de l'avoir nommé en tant que général juste pour avoir le soutient de ces hommes et je tient à mettre les choses au clair entre nous. Il est indispensable que nous nous fassions confiance, car je vais de nouveau confier ma vie à cet homme et je dois être sûr qu'il n'y a aucun ressentiment entre nous.


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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeJeu 7 Mar - 8:58

Les mains sur son torse, toujours face a Cassandra, Guisor se retourna a moitié vers le roi, étant entre les deux. Il approcha sa main de sa bouche comme pour tenter de dissimuler ses paroles uniquement pour le roi et en riant il chuchota fortement.

-Elle a du caractère, j'adore cette femme mais elle n'est pas rigolo.

Bien que l'atmosphère était devenu plus paisible et calme qu'a son arrivé, Guisor faisait référence a la remarque que Cassandra avait fait sur l'utilisation du titre a employé envers elle. Elle semblait montrer de la satisfaction alors que le Terran avait spécifier que les décision de la FS passe aussi par Cassandra et non simplement le roi. Bien que le souverain, Guisor préférais transmettre ses ordres,demande ou actions a l'état-Major aussi, il ne remettait pas en doute la vision militaire du roi, seulement Dame Raikes passa sa vie dans le métier d'armes alors Guisor jugeait qu'il était plus adapter qu'elle aussi soit tenu au courant.

Les deux Terrans présent dans la salle du trône précisa chacun leurs tours que Guisor n'allait pas être écarté du champs de bataille. Des paroles qui fit frissonner le Terran jusqu'au plus profond de son âme, a savoir s'il en possédait une pour commencer.  Arriva le moment qui faisait sautiller Guisor, le choix de recruter a Umbriel. Faisant demi tour, il regarda le roi, la tête basse mais son regard dirigé vers lui.

-Sous le respect de vous deux, vous semblez juger trop rapidement mes intentions. Je ne doute pas de la présence d'excellent élément dans la capitale et ne vous en faite pas messieurs dames, je ne vais pas me gêner pour les exploités ! Sachez seulement que vous ne trouvez jamais une flamme aussi combative qu'un prisonnier forcer de se battre chaque jour, une flamme qui ne peut vaciller... Que mourir sera pour lui une récompense n'ayant rien a perdre rendant cette personne d'un danger et efficacité impossible a égaler quand vous est née avec tout a vos pieds et grandir dans une armée de société...

Guisor se déplaça lentement dans la pièce, regardant le sol, son visage semblait piteux et crisper de douleur.

-Je sais de quoi je parle... J'ai... J'ai déjà infester ce lieu comme vous le dite si bien Dame Raikes... Je suis devenu ce que je suis car on ma dépouiller de tout empathie et émotions.. La douleur n'est plus rien pour moi... Je ne crois plus être en mesure d'aimer quoi que se soit ou même ressentir... Je suis devenu un instrument de mort et un jour, je vais croisé celui qui m'offrira ce que j'ai toujours voulu depuis mon entré a Umbriel, une mort glorieuse.

Le poing de Guisor se serra avec force suivi de sec craquement de ses jointures. De l'angle ou était le roi et le général, il était possible de voir une larme perlé sur le menton du Terran, qui disparu immédiatement.

-J'assume l'entière responsabilité des actions de ceux que je prendrais a mes côtés. Je vous confirme que quand vous offrez une raison de vivre a quelqu'un qui ne crois plus en rien, vous aller obtenir l'élite mais aussi quelqu'un qui ne vous laissera jamais tomber, un véritable frère d'arme qui ne pensera pas a son salaire mais a revenir victorieux avec ses frères.

Les seules pensés du soldat alla a Dreak, celui qui l'avais sortie de ce cauchemar et a qui il devait une dette infinie, une dette qu'il échoua lamentablement. Il se tourna a nouveau vers le roi, sa voix était lente et douce, jamais il n'aurait cru avoir un ton de voix ainsi.

-Je vous en veux de ne pas avoir exécuté l'assassin de Dreak car c'est lui qui ma permis de vivre et qui ma sortie d'Umbriel. Sans lui je ne serais pas devant vous actuellement. Je serais sans doute devenu un corps dénué de vie ou une carcasse nourrissant les asticots..

Guisor se dirigea lentement vers le roi, la tête semi baissé. Il venait de montrer qu'il était encore capable de ressentir quelque chose malgré sa tentative de le dissimuler. Une fois en face du roi, il saisi son épée dans un fluide mouvement avant de s'agenouiller face au roi, pointe de l'épée sur la pierre, front contre le pommeau de l'arme.

-Moi Guisor Agesilas, jure devant vous, Thimothée Mannus, roi d'Eridania, totale loyauté et obéissance. Par l'épée que je porte que je jure ma vie a votre protection et guider votre nom a la victoire au combat. D'accompagner les fières guerriers d'Hesperia au combat pour revenir victorieux, bouclier au bras ou sur lui. Je vous serais fidèle jusqu’à ma mort ou a votre ordre de libération de mes services. Je vous jure ne plus jamais vous quitter et protéger votre vie et le royaume.

Guisor venait d'officialiser ses intentions et plus rien ne pouvais l’empêcher d'exécuter ses voeux. Ceux qui oseraient l'en empêcher recevra une réponse a main armée et létale.

Le Terran se releva une fois son serment terminé, tournant vers Raikes, retournant en face d'elle.

-Le serment prononcé pour le roi est le même pour vous, mon générale.

Alors qu'elle lui tendais la main. Au lieu de simplement serrer la pince, le Terran attrapa l'avant bras de Cassandra, telle une vrai salutation de soldat qui se respecte. Serrant son avant bras avec fermeter, honchant lentement de la tête en regardant la Terran dans les yeux, sentent qu'elle et lui allaient dominer les champs de bataille et mener l'armée Hesperianne a une renommé et une gloire jamais atteint a ce jour.

Il repris lentement place sur le siège que le roi lui avait disposé au début de son retour après le scellement de l'accord avec Raikes. Il replaça doucement son épée dans son fourreau et s'adressa au roi après les précision sur son look, ses appartements et l'organisation de son ordre d'élite militaire.

-Je crois que Dame Raikes peut resté. Je n'ai rien a cacher et je pense qu'il serait judicieux qu'elle reste et assiste a la fin de la discutions. Il s'agit de celle qui dirige le totale de votre armée, avec sa totale confiance, discrétion et loyauté je ne vois pas pourquoi nous devrions terminer en privé alors que je juge bon qu'elle soit au courant de tout. Cependant si elle a d'autres tâches importantes, je ne la retiens pas de force.

Guisor porta son attention sur Raikes, l'invitant a s'asseoir avec eux au lieu de rester debout. Il chercha par la même occasion la bouteille d'alcool déposé plus-tôt sur le sol près du siège mais se tapa le front avec gêne, se rappelant qu'elle c'était fracasser lors de la monté de pression entre lui et le roi.
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Cassandra Raikes
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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeVen 15 Mar - 19:06

An unexpected return
La poignée de main entre moi et Guisor devint un serrement d'avant-bras auquel j'étais peu accoutumée. Je me rappelai avoir vu ça parfois à l'académie d'officiers entre membres d'un même clan ou groupe ou je ne sais quelle assemblée de crétins machistes mais c'était aussi un geste plutôt partagé entre soldats d'une même arme ou d'une même unité, ce salut par l'avant-bras était un geste peu fréquent car généralement, cela voulait dire que l'instigateur du geste voulait faire un geste de sympathie plus important envers son interlocuteur. J'étais perplexe devant ce geste de Guisor car mon ressenti en était devenu ambivalent, il me rappelait de mauvais souvenirs tout comme il m'évoquait des souvenirs en service actif. Tant pis, il m'avait déjà pris le bras, il ne servait à rien de me soustraire à son emprise. Je le regardai dans les yeux en ne trouvant rien d'autre à faire ou à redire. Si cela lui importait et l'aidait à se remettre, soit.

Néanmoins, ses déclarations me restaient en tête. Cela se voyait que Guisor était de la vieille école, j'en connaissais beaucoup qui avaient tenu le même genre de discours en imaginant que la guerre était quelque chose de romanesque et que l'armée était une grande confrérie. Je continuai de me méfier de son intention de vider quelques cellules parmi la pire racaille d'Istheria pour en faire des soldats efficaces et dévoués et non pas de foutus indisciplinés prêts à déserter à la moindre occasion, au moins il nous promettait qu'il recruterait aussi parmi les soldats déjà disponibles. J'espérai seulement que Guisor saurait gérer les frictions entre soldats différents car elles allaient inévitablement survenir. Il en avait du chemin pour que ces soldats se voient comme des frères. Difficile lorsque l'on pouvait se rendre compte que le type à côté de soi et qui devait nous protéger était autrefois un tueur ou un terroriste... Cette déclaration me rendit perplexe mais je laissai le bénéfice du doute à cet homme. S'il pensait pouvoir faire d'eux des soldats loyaux à Eridania... Ma foi il avait droit à un essai. En revanche, je me fichai éperdument de la poésie que le vétéran nous récita, c'était une différence entre les gens âgés de sa génération et la mienne parmi les officiers de l'armée.

Bien sûr que tu assumeras tes responsabilités mon grand, j'en accepterai pas moins, c'est la moindre chose que l'on attend d'un responsable. J'espère vraiment que tu penses chaque mot que t'es en train de nous dire parce que vétéran ou pas, nom connu ou pas, si notre pari et ton unité spéciale deviennent des fiascos, crois moi tu te barreras par la petite porte après un passage en cour martiale et ce ne sera pas la peine de nous sortir tes salades sur la mort, la gloire, la confrérie et toutes ses conneries... Il avait prononcé un serment, c'était déjà ça même si c'était davantage symbolique que véritablement engageant. Néanmoins, cela me faisait bizarre de voir un serment comme on le faisait par le passé avec l'épée, le genou à terre et tout. Aujourd'hui, une recrue faisait un serment en groupe avec son unité et levait la main droite avant de prononcer son serment devant son officier supérieur. À leur sortie de l'académie, les officiers faisaient ce serment devant leur officier général, l'épée sortie et la main droite levée, on avait abandonné le genou à terre. Il y avait une certaine satisfaction de voir ça devant soi, c'était bien vrai...

Très bien, Guisor. Je n'en attendais pas moins de vous. Mais j'espère seulement que vous ne chercherez pas à tout prix à mourir au combat car on ne vous a pas réintégré et donné un commandement pour ça. Pour servir votre armée et votre pays, il faut être en vie et je préfère vous savoir en vie car si vous menez ce projet à bien, vous serez le fer de lance de notre armée. Si vous voulez honorer la mémoire de... Dreak, faites le en restant en vie et en vous battant pour Eridania.

Une mort "glorieuse" ne servirait à rien que j'aurai pu ajouter mais l'homme revenant l'avait très bien compris selon moi. Un soldat aujourd'hui ne cherche plus autant la gloire, les médailles et la reconnaissance que par le passé, je n'aimais d'ailleurs pas ces éléments dans l'armée car ils mettaient plus en danger leurs camarades que les protéger. Je préférai nettement plus une unité infranchissable de lanciers qu'une charge de cavalerie meurtrière, j'étais plus friande d'un pragmatisme froid associé à une défense d'acier mais qui en avançant faisait office de rouleau-compresseur en repoussant tout ce qui venait plutôt qu'une attaque désordonnée qui défaisait la formation pour une bataille épique qui s'avérait souvent être de la folie. Mais créer des liens avec ses soldats pour qu'ils deviennent des frères d'armes était une chose indispensable et inévitable parmi les soldats dans l'armée. Le tout était de s'en servir à bon escient. Une légion d'épéistes soudée et solidaire entre ses membres comme des frères d'armes et qui connaissait son objectif était plus efficace et meurtrière qu'une horde de guerriers avide de gloire et de richesses qui ne faisaient que mettre le souk dans la bataille.

Je m'en irai si vous me le demandez, Majesté mais si votre discussion doit concerner l'armée, il est de mon devoir d'être présente. J'ai bien sûr à faire mais une discussion entre le roi et le futur officier supérieur d'une force expérimentale... Je dois savoir tout ce qui se passe dans cette armée, même pour ses futurs membres. Renvoyez vos soldats si vous souhaitez une conversation plus intimiste mais si la discussion touche l'armée, je dois être là. Et j'aime autant pouvoir éviter que vous vous égorgiez mutuellement car j'entendais vos cris depuis le couloir.

Je croisai les bras sous ma poitrine après le geste avec Guisor tout en continuant de suivre ce qui se passait sans encore me mettre debout et attendant la décision du roi. La gêne du vétéran lorsque celui-ci fit un geste vers là où le serviteur se trouvait quelques minutes plus tôt pour nettoyer la bouteille renversée ne passa d'ailleurs pas inaperçue et pour la première fois depuis que j'avais débarqué dans cette pièce, je me mis à faire un discret sourire avant de faire quelques pas vers lui, prête à m'asseoir à l'autre chaise à côté si le roi me permit de rester avec eux.

Au fait Guisor, si vous m'appelez par mon grade, "Générale" seule suffit, les possessifs des grades d'un subordonné à un supérieur n'ont plus cours et ont été abandonnés, seul le grade est dit désormais. Je préfère vous mettre maintenant au courant, que vous ne soyez pas surpris si un soldat s'adresse à vous en vous appelant seulement par votre grade.

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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeVen 15 Mar - 20:15

Je souris devant la réaction de Guisor, qui ressemble énormément à la mienne face à la générale, avant d'être surpris devant sa révélation, le vétéran a été emprisonné à Umbriel ! Je me demande ce qu'il a pût faire dans son passé pour mériter un tel sort. En tout ce fais explique beaucoup de chose, par exemple pourquoi il était aussi redevable envers l'ancien maître d'Hesperia.

Cela me fais poser beaucoup de question, est-ce que l'ancien commandant étais aussi froid avant son entré en prison ? A quelle point l'emprisonnement à changer l'homme que j'ai devant moi ? Et pour finir, est-il partis à Umbriel quand il a quitté Eridania ?

Toutes ces interrogations traversent mon esprit en un éclair, mais ce n'est ni le lieu, ni le moment de satisfaire ma curiosité. De toute évidence il a été traumatisé par cet évènement et en parlé le fais même pleurer ! Et après avoir vu ce miracle, le vétéran me surprend à nouveau en promettant avec plein d'émotion un serment d'allégeance où il promet même de ne plus partir, et je lui suis gré pour cela, une rupture soudaine me suffit pour toute une vie.

Il fit ensuite un salut militaire, tel que je l'avais appris lors de mes années de garnison, à Cassandra, qui l'accepta, la promesse était donc scellé entre les deux personnes les plus importantes de mon armée, et je vis que cela étais bon. Je lève toutefois un sourcil quand Guisor demande à Cassandra de rester et celle-ci accepter si je donne mon accord. Je veut parler à Guisor des raisons pour laquelle j'ai épargner l'assassin de Dreak et lui demander des explications sur pourquoi il ne m'avais pas parlé de ses doutes avant son départ. Donc rien qui touchais l'armée, et en plus, comme je l'avais déjà indiqué, je ne comptais en parler maintenant, surtout après les révélations sur le passé du futur responsable des forces spéciales.

Bref, j'ai besoin d'un peu de temps pour encaisser tout cela, et en plus, l'odeur de Guisor commence vraiment à embaumer toute la pièce, même si je suis trop poli pour lui dire de manière directe. Je regarde donc les deux soldats, avant de prendre ma décision:

Sire Guisor, je vous l'ai déjà dit, nous aurons une discussion privé qui ne concerne pas l'armée mais les raisons de votre départ, et je tiens absolument, à ce que vous preniez un bain avant, ce sera mon premier ordre et il n'est discutable. Je vous laisse discuter ensemble si vous le désirez, quand vous serez prêt, vous savez où me trouver. Pour le reste, votre supérieur a été très clair, et je n'ai rien à ajouter, si ce n'est ceci: bon retour parmi nous, Guisor.

Je me tourne ensuite vers la générale, appréciant son maintien toujours aussi digne:

Dame Raikes, si vous voulez bien m'excuser.

Je me lève de ma chaise, et je sors de la pièce, accompagné de mes gardes d'élites, soulagé de quitter enfin cette pièce qui sent littéralement le fennec. Une fois dehors, je donne comme consigne aux serviteurs de bien aérer la salle du trône, bien sûr lorsque les deux gradés auront fini leur discussion, même si je doute qu'on puissé récupérer les teintures, il va falloir les brûlé, j'en ai peur.

Je demande ensuite à Patrick Sern, mon chambellan qui m'attendais à l'extérieur de prévoir un jeune serviteur, afin de guider sire Guisor dans les bains royaux, il deviendra également son page personnel.
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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeMer 20 Mar - 5:07

Le roi fit une remarque sur l'odeur du guerrier. Ce qui le mis en doute puisque celui-ci bien qu'habiller de façon lamentable, il ne négligeait jamais un bain de rivière. Il entra a nouveau dans la précision de vouloir un entretiens privé. Privé mais pourquoi ? Avait il quelques chose a caché a son chef de l'état-major ? Si le roi oui, Guisor non. Après tout le roi semblait toujours voir que sur lui même alors qu'il ne comprendra jamais le pourquoi le Terran avait disparu, chacun suit son propre chemin quand le temps est venu, être resté et il serait sans doute mort d'une façon ou l'autre.

Alors que le roi se leva pour quitter la pièce, rappelant a Guisor de le rejoindre une fois prêt. Le souverain quittait la pièce alors que le Terran fit un signe réprobateur de ses deux mains dans le dos du roi. Il se tourna vers Raikes, toujours présente.

-Voila pourquoi je ne m'ennuyais pas de cet endroit... L'armée l'armée l'armée... Vous allez tous devenir fous a simplement penser a sa. Vous n'avez jamais rêver a quelques chose d'autres en dehors du monde militaire ou politique mon général ?

Guisor se tenait les deux bras grand ouvert alors qu'il s'exprimait a Raikes, tournant sur lui même pour s'approcher d'un rideau donnant sur une fênetre, jetant un coup d'oeil a l'extérieur.

-J'ai toujours rêver d'être fermier... Une vie simple et loin de tout les manigances de la politiques... Hélas je suis ici, prêt a y replonger et faire couler le sang... Beaucoup de sang.

Retournant son attention a nouveau a Raikes, il la fixa d'un regard profond et presque sadique a la mention du sang.

-Nous allons tous mourir un jour Général. La différence est le moment et l'endroit qui est entre nos mains. Ce qui est loin d'être bientôt le cas pour moi je vous le confirme.

Il retourna près d'elle, pensif une main dans sa barbe.

-Mon général, général.. Tout ceci ne sont que des mots. Sommes nous pas des personnes ? Cassandra a Guisor, je comprend que vous soyez mon supérieur hiérarchique au niveau officiel mais sachez que dans mon coeur vous n'est qu'une guerrière comme moi et que vous ne serez jamais au dessus de moi

A ce moment il alla ce placer nez a nez a Raikes, le ton de sa voix était directe, franche et sans la moindre bride d'hésitation.

-Mon retour a été annoncé dans tout l'armée et comme je l'ai déjà annoncé a notre bon roi, je suis certains qu'une majorité me sont toujours fidèle, évitons de vulgaire dispute inutile ou de torse bombé qui diviserais l'armée.

Guisor venait d'entrer dans un aspect de lui même qui fit sa renommé. Son regard d'un bleu acier éclatant mais perçant, dépourvu de la moindre hésitation ou émotion. Ce regard fit baisser des plus endurcies des guerriers qui avait croisé Guisor, mais le plus effrayant restait le calme glacial dont le Terran avait lors de ce genre de situation. Son coeur n'accélérait pas, son souffle restait lent et régulier et sa posture la même. L'absence totale d'empathie.

-En publique et face aux hommes, je vous appellerez par votre titre mais, n'oubliez jamais Raikes que lorsque nous serons seul comme en se moment, nous sommes égaux et ne tâcher jamais de m'ordonner quoi que se soit ou de vous moquer de moi.

Les dernières paroles fut prononcé près de l'oreille du générale toujours sur le même ton glacial. Par la suite il pris quelques pas de recule, mains sur son torse.

-Je viendrais vous retrouvez pour discuter plus sérieusement de ce groupe dont vous et le roi souhaitez mettre sur pied. L'idée est intéressante et j'ai déja quelques candidats qui ferons d'excellentes recrut !

A ce moment le serviteur du roi entra pour présenter le chemin aux bains. Il tourna le dos a Raikes et la salua d'un mouvement de main par dessus son épaule. Bien qu'il ai l'air d'un bouffon sans respect mais cette attitude se produit quand il connait point la personne en face de lui. Alors qu'avec ceux qui ont gagné son respect aux combats il agit complètement différemment.

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MessageSujet: Re: Un retour inattendu   Un retour inattendu Icon_minitimeVen 29 Mar - 14:08

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Le roi prit donc lâchement la fuite mais je ne le retins pas, il était déjà assez méprisable comme ça. Guisor resta encore néanmoins et m'interrogea à propos d'une hypothétique vie si je n'avais pas rejoins l'armée. Mon visage toujours aussi fermé et sévère accueillit cette question. Il fallait qu'il se réadapte.

Une autre vie m'attendait si je n'avais pas rejoins l'armée, Guisor. Une vie de servitude mariée à un crétin de noble et mère de je ne sais combien d'enfants. Contrairement à vous, je n'avais pas trop de choix pour ce qui est de choisir une vie.

Sous-entendant par là qu'étant une femme, je n'avais pas mon mot à dire sur le but et le sens que je donnais à ma vie. Seule l'armée m'avait tirée de là et aujourd'hui, j'avais la destinée de milliers voire de millions de personnes entre mes mains. C'était vertigineux mais j'avais accepté ce fardeau sans rien demander en retour. Je le voulais car c'était servir mon pays et non une saloperie de noble qui oublierait mon nom d'ici quelques années et qui ne penserait qu'à m'engrosser. Rien que cette pensée me révulsa. Afin de me réconforter, je repensai à ces femmes devenues officières elles aussi. Je ne savais pas si elles me prenaient comme exemple ou si elles avaient d'autres modèles mais je m'en moquais. Le plus important était qu'elles prennent leurs vies en main en décidant d'elles-mêmes.

La suite du comportement de Guisor était... problématique. Il y avait sûrement des restes encore de sa période où il était l'un des plus grands gradés de l'armée ou encore lorsqu'il est passé à Umbriel au milieu de la pire vermine d'Istheria. Mais où cet énergumène se croyait ? Comment me parlait-il ainsi ? Il pensait que j'étais son vulgaire aide de camp ? Le peu de foi que j'avais en cet homme revenu des cachots parmi les plus sombres s'estompa doucement en voyant ce mouvement de défiance ouvert envers moi. Il dégageait quelque chose, c'était certain... Rarement, j'avais vu une telle aura de menace émaner de quelqu'un, même parmi les Nérozias ou les Ladrinis que j'avais déjà arrêté. Il cherchait à me faire peur. Cela serait mentir de dire que je n'étais pas effrayée, assurément il en devint un instant terrifiant. Mais mon grade, mon statut et mon expérience étaient des sources de motivation pour me permettre de ne pas céder à la peur ou à la panique et de rester aussi flegmatique que possible. J'étais armée et pas lui, j'étais prête à viser ces bijoux de famille avant de dégainer mon épée si jamais il m'attaquait. Fort heureusement pour lui il s'abstint... Bon garçon, il avait une once d'intelligence.

Modérez vos propos, Guisor. Je ne suis pas votre amie et encore moins votre subalterne et vous n'avez pas à vous adresser ainsi à moi en privé comme en public. Je vous respecte pour ce que vous avez fait pour ce pays et ses gens, j'attends que vous fassiez de même. Gardez vos menaces pour nos ennemis, elles ne prennent pas. Et ce que vous dites s'applique également à vous. J'attends également de votre part du professionnalisme et non de la discrimination ou de la moquerie de bas étage. J'ai à cœur de garder l'unité de l'armée, sans laisser personne la diviser. Ce que vous avez connu a changé, Guisor, c'est à vous de vous adapter. Une fois que vous serez présentable, venez à mon bureau, nous discuterons de votre prochaine affectation.

Hm... Bien sûr. Tu as bien raison mon grand, va te préparer et montrer comment un vrai militaire doit se présenter, on t'as fais oublier ça à Umbriel ? Je me rappelle de rumeurs entendues sur le bougre et son ultra-fidélité à son maître comme un toutou de garde n'était qu'une parmi d'autres dont ce relatif respect envers la hiérarchie. Méfiance... Il aura de toute façon la responsabilité de plusieurs dizaines de soldats et non pas d'armées entières mais c'était néanmoins assez pour le considérer comme pas entièrement fiable et dévoué à son pays... À son époque, les soldats étaient fidèles à leurs officiers avant leur nation, cela changeait désormais avec les nouvelles méthodes que je mettais en place depuis près d'un an, les soldats étaient désormais encouragés à jurer par leur pays avant leurs chefs. C'était pour moi moins dangereux, les soldats étaient moins enclins à la révolte et pensaient avant tout lutter pour leur foyer et leurs êtres chers et cela me permettait d'avoir un meilleur contrôle sur mon état-major, je pouvais au moins réfréner les ambitions politiques de certains généraux et leur faire penser à leur pays avant leur gueule. Bon... Il fallait préparer quelque chose à lui montrer.

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