[Event] Comme un Nérozia en Nivéria [Pv Calixte]

Phelgra. C'était inévitable que Kelsier y retourne un jour. Il n'en était pas loin et avait choisi d'y aller. Il n'aurait jamais pensé soulever autant ses démons du passé. Cela avait été rude mais, le résultat était plutôt positif. Il avait enfin fini son deuil. Il ne serait plus hanté par les fantômes de sa jeunesse. Bon, il avait gagné une belle cicatrice mais, ce n'était ni la première ni la dernière. En tout cas, il se souviendrait de cette Winifred. Elle l'avait bien aidé. Plus encore que ce qu'elle avait voulu. S'il s'était attendu à cela... Mais, malgré cela, il ne souhaitait pas rester. Il avait une forte envie de retourner dans son rade miteux à Hesperia. Sa petite serveuse qui venait lui parler avec le sourire, le patron qui l'accueillait comme un ami. C'était le seul endroit où il pouvait avoir l'impression de ne pas être seul. Pourtant, au départ, il ne retournait là-bas que dans l'espoir de revoir Gawel. Cela s'était toujours avéré vain. Bah, cette idée l'avait quitté mais, cette taverne était malgré tout devenue comme sa maison. Il avait besoin de se sentir chez lui et Mavro ne s'y prêtait pas. Il avait donc enfourché Fae sa jument et s'était lancé en direction de sa ville de prédilection. Sa monture n'était pas une mauvaise bête mais, elle n'avait rien d'exceptionnel non plus. Rien hormis l'amitié qu'il y avait entre eux. Il lui faisait totalement confiance et ne la considérait pas comme un simple animal. Elle était son amie. Ils avançaient à l'allure qu'elle décidait, Zéro les survolant. L'aigle en avait eu marre de rester en ville et ne se posait que rarement sur l'épaule du Terran comme à son habitude. Le froid de Firion se faisait pourtant ressentir mais, ce n'était pas le premier Nivéria que l'aigle affrontait.

Les jours passaient et Phelgra allait bientôt être derrière les trois vagabonds. Toutefois, Kelsier fatiguait. Il avait besoin de d'avantage de pauses. Ce n'était pas dans ses habitudes. Le froid, il connaissait cela. Il avait déjà dû dormir en pleine tempête. Cela n'avait pas été facile mais, il avait survécu. Là, il était à deux doigts de tomber de sa monture. Il ne parviendrait pas à aller jusqu'à Hesperia. Il devait découvrir ce qui lui arrivait. Plus il envisageait cela et plus ça devenait une certitude. Il était à bout. Il ne se sentait pas non plus à l'agonie mais, poursuivre sa route aussi longtemps serait inconscient. Lors de la pause qui suivit ce raisonnement, il fouilla son paquetage à la recherche de sa carte. Il avait déjà son idée en tête mais, il souhaitait vérifier. Ce fut rapide. Il avait un bon sens du repérage. La prochaine ville, comme il se doutait, c'était Tyrhénium. Il y était déjà passé quelques fois mais, ce n'était pas une ville qu'il connaissait particulièrement. Il pourrait toutefois y trouver un médecin et s'y reposer. Nul doute qu'il avait chopé un mal dont il n'avait pas la moindre idée. Les connaissances en médecine lui faisaient défaut. Pour le coup, il aurait tellement aimé savoir où était Zayid. C'était le seul médecin qu'il connaissait et il avait confiance en lui. Bah, il n'était pas en état de jouer à cache-cache. Le dispensaire de Tyrhénium ferait l'affaire.

Diantre, il avait jamais été malade comme ça. C'était pas la fin du monde non plus hein! Mais bon sang, il avait pas franchement envie de se faire chercher des crosses. Il se sentait fiévreux et épuisé. Un combat dans cet état serait difficile. Heureusement, la ville n'était plus très loin. Il y arriva et se rendit là où il pourrait trouver un médecin. Il laissa Fae devant sans même l'attacher. De toute façon, elle ne s'enfuirait pas. Il entra et on l'accueillit en lui demandant ce qui l'amenait là. Il passa sa main derrière sa tête avec nonchalance avant de répondre:

"Il me semble que c'est vous qui êtes sensé le découvrir. Moi, je sais juste que je suis fiévreux et que c'est pas la grande forme. Après, si faut faire les chose à votre place, je peux...

-Jeune homme, on vous demande juste quels symptômes vous ont amené ici."

Kelsier se rendit compte qu'il s'était un peu emporté mais, concrètement, voir tant de monde ici et ne pas savoir ce qu'il avait l'agaçait. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'on le remette sur pieds. Il voulait reprendre la route, aller à Hesperia. Il répondit donc aux questions plus patiemment et on lui dit d'aller attendre. Bah, il fallait faire avec et il s'installa à l'écart des autres patients. Il n'avait aucune envie de parler et il n'était pas en état de toute façon. Quel manque de chance... Tomber malade à ce moment... Il venait d'enterrer les fantômes de son passé et aurait voulu arroser cela. Au lieu, il était là à attendre un médecin.

« Le bonheur est né de l’altruisme et le malheur de l’égoïsme. »

Comme un Nérozia en hiver

Il y avait un mal qui se répandait à Isthéria, un mal insidieux dont on ne connaissait toujours pas l'origine. Était-ce un nouveau fléau? Une nouvelle sarnarhoa? Quoique cela puisse être, Calixte composait avec l'aide de son homologue Eclari, Jhaelune, avec qui, il lui avait été permis de faire quelques recherches, les secrets n'avaient toujours pas été percés mais au moins quelques pistes écartées. Cela était d'une très grande frustration pour la doctoresse, d'autant plus qu'elle avait l'impression de passer à côté de quelques choses... mais il lui faudrait bien plus pour baisser les bras, bien plus pour abandonner.

Sans se cacher sous le masque du Vicomte d'Odessa, la sylphide avait quitté ses terres - qu'elle regrettait parfois de ne plus guère profiter - pour se rendre à Tyrhénium. En effet, la cité-état était une zone neutre mais aussi le parfait point géographique intermédiaire avec quelques uns de ses camarades demeurant à Argyrei. Cela permettait à chacun d'avoir une moins grande distance à parcourir. Pourquoi faire? Parlementer bien entendu mais pas inutilement. En effet, elle avait demandé quelques exemplaires d'ouvrages médicaux et historiques que l'on ne trouvait que là-bas. Elle souhaitait compléter quelques pensées et hypothèses, tout en profitant du regard nouveau de ses confrères. Du moins, c'était ce qui avait été dans ses projets à l'origine.

" Docteur Telenna! Comme je suis heureux de vous revoir! "

Calixte était arrivée chez un camarade répondant au nom de Béliénor Galion, un yorka caprin mais aussi un médecin à ses heures perdues. Il tenait quatre livres épais dans les mains, empaquetés précautionneusement. Seulement, ce dernier était en train d'enfiler son manteau, signe qu'il s'apprêtait à partir.

" Béliénor? Vous devez vous rendre quelque part? Vous avez une expression inquiète. "

L'homme secoua la tête et soupira lourdement.

" Il est vrai... il est vrai... le dispensaire de la ville commence à saturer. J'ai été d'accord pour donner un peu de monde aide mais je me suis laissé totalement déborder. Je ne peux tout de même pas revenir sur ma parole... mais je devais également m'entretenir avec vous. "

La jeune femme s'approcha de ce dernier, souriante, et lui posant une main sur l'épaule.

" Ce n'est pas grave mon ami. Je vais vous aider pour vous soulager. "

" Mais je ne peux pas vous demander cela!!! Vous venez à peine d'arriver! Je serais un hôte encore plus exécrable! "

La doctoresse se mit soudainement à rire et le regard qu'elle lui lança, espiègle et rieur, lui fit comprendre que sa décision était déjà prise.

" Que dites-vous là! Vous m'avez apporté les ouvrages que je vous avez réclamé, je ne fais que vous rendre la pareille. "

Aussitôt dit, les deux médecins s'en allèrent comme promis pour le dispensaire de la cité, ou tout du moins, l'un d'entre eux. Comme le lui avait indiqué le Yorka, l'endroit était déjà noir de monde mais aussi de malade de toute sorte. Les infirmiers présents et les médecins semblaient ne pas savoir comment s'organiser face au flux d'arrivée. A cet instant, le regard doré de la jeune femme balaya la salle avant de prendre une expression résolue. Brusquement, elle posa ses affaires dans un coin, manteau et bouquin, et s'attacha sa longue chevelure rousse. Avec cette même détermination, elle se releva les manches.

" Et bien, ne trainons pas. Nous ne pouvons décemment laisser ces gens dans cet état. "

Joignant les actes à la parole, la sylphide s'attela à sa tâche. Elle s'occupa dans un premier temps de cas qui ne lui quémandait que peu d'attention afin de pouvoir désengorger rapidement les lieux. Grâce à sa magie curative, elle put ainsi remettre sur pieds les os cassés, les chevilles foulées et les petits aléas de la vie alors que les cas les plus graves prenaient tout le temps des autres médecins. Ce fut comme ça qu'elle finit par tomber sur un patient qui semblait se tenir à l'écart... Pas de chance pour lui, Calixte avait décidé qu'il serait le prochain.

Avec son engouement habituel et son sourire chaleureux, la jeune femme se rendit directement auprès de l'inconnu. La première impression qu'elle pouvait donner n'était pas celle d'un médecin ordinaire. A dire vrai, elle n'en avait pas réellement l'apparence, surtout ce jour-là où elle était vêtue relativement de manière féminine. Il était assez évident qu'elle ne s'était pas préparée à se rendre en ce lieu précisément.

" Bonjour. Je suis le docteur Calixte Telenna, mais vous pouvez m'appeler Calixte. "

Là, amicalement, la jeune femme tendit la main et lui fit un signe de la suivre. Elle lui présenta alors un lit sur lequel elle lui proposa de s'assoir ou s'allonger selon sa convenance.

" On m'a dit que vous présentiez un peu de fièvre et que vous éprouviez un grand état de fatigue. Vous rappelez-vous quand cela a commencé? "

N'attendant pas de réponse, Calixte s'assit à ses côtés et posa sa main blanche sur le front de l'inconnu pour se faire une idée de sa température car oui, avec la sylphide, on ne perdait jamais son temps.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia

~ Calixte's Theme ~
All the desires

[Event] Comme un Nérozia en Nivéria [Pv Calixte] Pluu

Artiste Snod Snow

Kelsier patientait. Pas que ça l'enchante mais, il n'avait guère le choix. Il avait déjà été malade par le passé et s'en était remis facilement mais, cette fois, il sentait que ça n'allait pas passer aussi facilement. Cela faisait plusieurs jours déjà qu'il se sentait fatigué et que ça n'allait pas en s'arrangeant. Il se serait bien gardé de faire escale sinon. Il était grand temps qu'il se remette en action. Depuis son larcin en Cimmeria, cela commençait à faire un moment qu'il n'avait pas agi directement pour sa caste. Il allait toutefois devoir se rétablir s'il voulait pouvoir se rendre utile. Il attendit donc patiemment un médecin. Au lieu de ça, se présentait devant lui une charmante jeune femme. Qu'est-ce qu'elle lui voulait? Il ne s'était pas mis à l'écart pour qu'on vienne lui parler. Il allait l'envoyer promener mais, elle se présenta comme étant docteur. Il se ravisa donc et se présenta à son tour.

"Enchanté docteur, je m'appelle Kelsier."

Il avait hésité avant de donner son vrai nom mais, il n'avait aucune raison de mentir. De toute façon, il n'y avait aucun chef d'accusation contre lui. Quand bien même il serait recherché en Cimmeria, ce serait sous le nom d'Edward. Ainsi, il ne risquait pas grand chose à dévoiler sa véritable identité et c'était même préférable. Il suivit donc la jeune femme et elle l'invita à s'installer sur un lit. Il s'exécuta et s'assit. Il s'allongerait si cela s'avérait nécessaire mais, il préférait se tenir assis dans un premier temps. Elle lui demanda depuis combien de temps il se sentait mal. Il réfléchit un moment et finit par répondre:

"Cela fait quelques jours. Je ne saurai être plus précis. Lorsque j'ai quitté Mavro, j'étais encore en pleine forme. Je me dirigeais... Enfin, peu importe où j'allais. Sentant une fatigue anormale, j'ai préféré faire une halte, jugeant cela plus prudent."

Il était gêné. Cela ne l'avancerait pas beaucoup. Il réfléchit alors à quand il s'était senti mal. Il n'avait hélas pas la notion du temps. Il ne comptait pas les jours. Cela devait faire environ une semaine. Tandis qu'il réfléchissait, la jeune femme avait posé sa main sur son front. Elle devait prendre sa température. Il resta sans bouger comme si le fait qu'il bouge allait changer quoique ce soit. Soudain, il se perdit dans ses pensées. Pour une raison quelconque, il imaginait Allaatkasik en train de le regarder d'un oeil noir. Il faillit lâcher à voix haute qu'il se faisait seulement soigner mais, il revint à la réalité juste à temps. Il se souvint alors à quoi il réfléchissait et il répondit avec un sourire, satisfait d'avoir une réponse plus précise.

"Cela doit faire à peu près une semaine. Je ne peux pas le dire avec exactitude mais, ça ne fait pas beaucoup plus ou moins. Nous avancions à un rythme tranquille avec ma jument. De jour en jour, je n'arrivais pas à récupérer de la fatigue. J'ai mis un peu plus de temps avant de remarquer que j'étais fiévreux. C'est à ce moment que j'ai compris que je devrais faire une escale."

Kelsier soupira. Il aurait voulu être sur pieds mais, il avait choppé une saloperie. Bah, ça ne pouvait pas toujours arriver qu'aux autres. Ah, si seulement les nobles pouvaient attraper des maladies encore pire, que ça les emporte tous. Il n'aurait plus besoin de se salir les mains pour que la justice voit le jour. Rah, pourquoi pensait-il à cela maintenant? Certes, même malade, il n'oubliait pas ses idéaux mais, il n'était pas en état de faire quoi que ce soit. Il se détendit donc et attendit de voir ce que Calixte allait lui dire.

« Le bonheur est né de l’altruisme et le malheur de l’égoïsme. »

Comme un Nérozia en hiver

Lorsque le jeune homme se présenta, Calixte l'accueillit avec un sourire chaleureux.

" Enchantée Kelsier. Allons voir ce qui ne vas pas. "

Aussitôt, elle guida son nouveau patient jusqu'à un lit sur lequel il s'assit, et elle l'interrogea tout aussi rapidement. Lui laissant le temps de réfléchir, elle tâta son front afin de se rendre compte de son début de fièvre, avant de prendre son stéthoscope et le posa sur sa poitrine afin de s'assurer de son rythme cardiaque. Calixte affichait une moue dubitative.

" Mmmm... veuillez prendre une grande inspiration, puis souffler lentement s'il vous plaît. "

Bien qu'elle écoutait les explications de Kelsier, son oreille était bien plus attentive à son état général, ce qui était normal direz-vous. Toutefois, quelque chose la chiffonnait et cela se lut sur son visage.

" Ainsi, vous souffrez de votre fatigue depuis Mavro Limani.. Mmmm... et aucune amélioration alors même que vous vous montez précautionneux... Mmmm... "

Calixte se recula légèrement pour ne pas étouffer trop son patient, portant un regard bienveillant sur lui et nullement désireuse de l'inquiéter plus longtemps. Il lui fallait poser un diagnostic mais c'était difficile... pour la simple raison qu'il paraissait atteint du nouvel mal qui frappait le continent. Il était un cas de plus et participait ainsi à faire grossir les chiffres.

" Vous ne ressentez rien de particulier? Je veux dire, quelque chose qui sortirait de l'ordinaire dans votre cas? Vous semblez vaillant. Tombez-vous souvent malade? "

Une question qui pourrait paraître anodine, mais en réalité, cela lui permettait d'avoir une vision globale. Si son patient était de nature fragile, peut-être que ce n'était rien, rien de plus qu'une banale infection. Le cas échéant, cela pourrait être la fameuse fièvre qui frappait beaucoup de monde en ce moment... seulement, il n'y avait que le temps qui pourrait le dire. Aucun médecin n'avait réussit jusque là à établir un diagnostic de départ qui pourrait faire la différence entre les malades. C'était le fait que la fièvre ne baissait pas et augmentait qui rendait les choses soupçonnables. Comment pourrait-il simplement dire : ce n'est rien, rentrez chez vous?

" Je vais être honnête avec vous Kelsier. Depuis quelques jours, nous rencontrons beaucoup de malades présentant les mêmes symptômes que les vôtres. Une fatigue soutenue, une montée de fièvre... ce mal semble difficilement à soigner par les remèdes classiques. Je ne peux vous proposer qu'un soin curateur basique qui vous soulagera mais... ça ne sera que pour quelques temps. "

Le regard de la jeune femme était doux et un peu triste à la fois.

" Dites-moi, vous souvenez-vous avoir été en contact avec des gens malades? Est-ce que quelqu'un vous aurez éternuez dessus ou bien peut-être bousculé de manière étrange? "

Si la jeune femme pouvait remonter à l'origine, au patient zéro, peut-être pourrait-elle mieux comprendre la nature du mal qui commençait à ronger les concitoyens d'Isthéria.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia

~ Calixte's Theme ~
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Artiste Snod Snow

Le docteur lui demanda de prendre une profonde inspiration et il s'exécuta. Elle sembla inquiète que son état continue de se dégrader depuis son départ de Mavro Limani. Kelsier dit alors:

"Comme je vous l'ai dit, je ne suis pas sûr que j'ai commencé à me sentir mal tout de suite après mon départ. Je m'en suis rendu compte de suite mais, cela s'est déclenché sur le trajet. Enfin, je m'en suis rendu compte sur le trajet. En effet, depuis que cela s'est manifesté, ça n'a été qu'en se dégradant. Le fait que je m'économise ralenti peut-être la dégradation mais, je n'ai remarqué aucune amélioration."

Calixte continuait de lui poser des questions. Il ne savait pas trop. A vrai dire, il ressentait la fièvre et la fatigue. Peut-être un léger mal de ventre mais, il mettait ça sur le dos du stress. Il était inquiet à l'idée de ne pas savoir ce qu'il avait et qu'aucune amélioration ne se manifeste. Enfin, il dit:

"Je sais pas trop. Les rares fois où je tombe malade, ça ne dure pas aussi longtemps. Et je crois que je n'ai jamais eu autant de fièvre. La fatigue aussi est pesante. J'ai maintes fois affronté le froid et habituellement, je suis plutôt résistant. Je dois avouer que je n'étais pas préparé à ça..."

Comme elle semblait se vouloir rassurante, il cherchait à ne pas trop montrer son inquiétude. Il sentait bien qu'il n'était pas à l'article de la mort. Il avait seulement hâte que tout cela se termine pour pouvoir reprendre le cours de sa vie comme avant. Toutefois, les propos qui suivirent n'étaient pas des plus réconfortants. Un nouveau mal semblait frapper Isthéria et Kelsier semblait en être victime. Il opina du chef et dit:

"Un soin temporaire, c'est toujours mieux que rien. Savez vous si cette maladie a déjà causé des morts?"

Il devait bien s'avouer que son taux d'inquiétude avait augmenté d'un coup. Il devait tenir le coup. Il sourit alors même si c'était un sourire quelque peu forcé. Il ne savait pas trop quoi faire mais, il n'allait pas pouvoir rester les bras croisés. Pourtant, il n'était pas médecin alors que faire? Il allait poser la question mais, il fut devancé. La jeune femme lui demanda s'il avait été en contact avec quelqu'un de malade. Il réfléchit un instant puis, il dit:

"Pas que je sache mais, il y a quelques temps, je me suis retrouvé dans une bagarre avec de nombreux hommes ivres. Il n'est pas impossible que l'un d'eux était malade. Cela dit, c'était il y a au moins un mois. Cela ne fait clairement pas aussi longtemps que je suis fiévreux."

Entre temps, il avait pu croiser quelqu'un de malade bien entendu mais, il n'avait pas affronté de situation suffisamment marquante pour qu'il se souvienne. En tout cas, il n'avait pas d'information à lui donner malgré qu'il tente de se souvenir.