Le chant de la mer [PV Samaléone] [ANNULE]

Moomé, an 1305

Encore un allé vers Phelgra, je savais que l’on arriverait seulement en soirée alors que le soleil pointait dans notre dos et que le vent accompagnait notre chemin. Je regardais tous ces hommes et femmes qui faisait partie de mon équipage ; chacun d’eux avait quelque chose à se reproché, chacun d’eux ne méritait pas le moins du monde mon estime et pourtant, chacun d’eux étaient à cet instant à bord. Car quand le travail manque, que l’on peine à vivre même le pire des capitaines devient quelqu’un d’acceptable à servir. Ambre, elle, avait plus d’espoir je dirais, elle ne sacrifiait pas aussi facilement ces vies que moi. Mais la dure réalité du monde finirait un jour par la rattraper, que ce soit demain ou dans 100 ans, on ne peut pas changer comment sont les gens. Et les rires et pleures ne sont souvent qu’une façade qu’on se plait à ériger. Mon équipage était de tout lieux, de toute races car la vermine n’a pas d’odeur ni de couleur de peau particulière, elle demeure simplement là où l’on cherche. Je caresse doucement le bois de mon navire, Ambre n’a pas manqué d’humour en le baptisant « Le survivant » mais sans doute qu’au-delà du fait que je suis souvent la cause de la perte des navires, il me désigne aussi. Après tout, malgré toute ma malchance, malgré ce monde qui sans cesse, m’a pissé dessus, m’aboyant des insultes et des rumeurs, je suis toujours là, sur mes deux jambes. Et à cela, on ne peut pas me le retirer, je suis aussi un survivant, un survivant de ma poisse que je provoque souvent comme le dit souvent la jeune fille. Elle m’est précieuse et je me demande parfois, malgré son amour véritable, si notre lien est réel ou si elle reste uniquement à cause de sa dette.

Le navire brise les minces vagues, couinant parfois sous l’effort, semblant fragile alors que pourtant, il en a déjà vue bien d’autre sans couler d’aucune manière. Ou pas complètement, pas avant de devenir insauvable en tout cas, on ne peut pas en dire autant de l’équipage. Je fixe l’un des plus ancien, un gros plein de soupe qui ne peut s’empêcher de regarder de façon perverse, le sourire joyeux d’Ambre. J’aurais voulu que celui-là soit mort il y a longtemps, quand le navire précédent celui actuelle à couler par un malheureux concours de circonstance. Dans un sens, il est vraiment mort mais je voulais dire, j’aurais préféré qu’il ne se relève pas une fois sa respiration couper et cela pas uniquement a cause de son odeur faisant frémir même les cœurs les plus accroché. Surtout qu’il aurait pu abandonner le navire à ce moment-là, il aurait même pu essayer de me tuer mais non, il est resté, cadavre continuant à pourrir sans trouver pour autant le repos éternel. Au moins, il ne consomme pas de vivre et il ne risque pas de se noyer de nouveau mais c’est bien les seuls avantages que je trouve, je le sens bien trop proche d’Ambre. Enfin, Ambre me fait un signe de la main alors que je crie mes ordres, les plus récent membre apprenant des plus ancien pour me comprendre moi et mon accent particulier. Presque aucun ne connais ceux qui se trouve sous mon foulard blanc cachant le bas de mon visage et c’est très bien ainsi. Je frôle la barre, tournant que très légèrement, aider de ma boussole et de quelques repères que j’ai pris lors des voyages précédents. Au bout d’un moment, le soleil qui aurait dû arriver au-dessus de nous disparut, les nuages épais le remplaçant. Ambre, malgré son jeune âge, pris ma place pour diriger ; bonne petite va. Et alors que le ciel nous crachait dessus tout ceux dont il était capable, insultant les vagues par le même coup qui répondirent aussi franchement, je me retirai dans ma cabine. Je pris quelques bouteilles d’alcool fort que je conservais, m’affalant sur ma chaise, buvant au rythme des vagues, m’écroulant à moitié sur la petite table ronde. Essentiellement de la vodka et du rhum, buvant tant que j’étais conscient, finissant au bout de plusieurs bouteilles par m’endormir, complétement soûl et fatigué.

Qu’est-ce que je viens faire a Phelgra ? Déjà, mon trafic d’esclave, enfin, c’est le terme le plus proche de ceux que je fais car je ne suis qu’un passeur, si je permets à certains de s’échapper de leur condition…  Et puis, j’avais des composant cacher en calle qui permettais de faire une myriade de produit pas très légal que j’allais revendre a des trafiquants qui m’échangerais à leur tour, d’autres produit. Enfin, bien que j’avoue ne l’avoir vue que deux fois, une quand il m’a demandé et payé et l’autre quand il cherchait les toilettes, on avait quelqu’un d’encapuchonné qui voulais passez en toute discrétion sans qu’on sache qu’il avait emprunté mon navire. Il m’a déjà payé donc s’il file en douce, cela ne me dérangera pas.

Enfin, en fin de journée, quelqu’un toqua à ma porte alors que j’émergeais à peine, tenant encore une bouteille vide posé sur la table qui sentais l’alcool. Disons que boire sans en foutre partout est compliqué dans mon cas et il serait mentir que dire que le foulard cachant la moitié de mon visage n’est pas imbibé également. Ambre entra avant même que j’ai pu lui autoriser.
« - Capitaine, on arrive. »
Je répondis, faisant claquer mes dents, n’ayant quasiment plus de lèvre depuis un moment déjà.
« - Ouerf… J’a… J’arrive. »
Pour tout commentaire sur mon état, elle soupira et repartie. Tout le monde a abandonné a essayé de me faire changer au niveau de mon alcoolisme légendaire. Mais ce petit défaut ne fait pas de moi un mauvais bougre. Sinon, il est certain que Soulen m’aurais déjà puni depuis longtemps ; or, j’ai toujours été malchanceux donc ce n’est pas de son fait. Je sortie, trouvant quand même que le bateau tanguait beaucoup, on devait encore être en pleine tempête. Pourtant, une fois sur le pont, la mer avait l’air calme… Surement des courant marin. C’est compliqué pour l’équilibre du coup…. Enfin bref, on avait besoin de moi pour passer le détroit de Zodum, je hurlai donc mes directive, Ambre à mes côtés (qui désespérait un peu). Mes cheveux blancs étaient détachés, se mouvant comme de multiple serpent sous l’air marin qui menaça plusieurs fois de se faire envoler mon chapeau de capitaine. Mes sabres étaient à ma ceinture, un de chaque cotée, je pouvais les atteindre à tout moment facilement. On passa enfin, un peu près d’un des bords du détroit mais bon, ce n’est pas la première fois que j’abime le bateau, je pensais simplement que le coté était plus loin que ça. Enfin, les docks, la pénombre commençais à tomber alors que je criai enfin ;
« - Allez moussaillons ! hissez les voiles, jeter l’ancre, amarrer le navire ! On arrive. »
Enfin, après un moment de manœuvre, tout était fait, on était arrivé. Je descendis et je vis l’individu louche que je transportais filer, me faisant tout juste un signe de la main. Je dis aux marins de vaquer à leurs occupations, leur accordant une semaine de repos ; le temps de trouver les trafiquant, ce genre de chose. Mais chacun savait également que je pouvais écourter à tout moment cette semaine donc bon, ils devaient se tenir prêt. Moi, alors que j’avais une trace rouge sur la partie du visage visible, je congédiai Ambre, lui disant que je n’avais pas besoin d’elle pour l’instant. Façon, ce n’est pas elle qui m’empêchera de me prendre le prochain balai qui traine. Je pris avec moi une bouteille de Rhum et laissa mes lames dans ma cabine. Je n’en n’avais pas besoin pour me balader sur les docks ! Tout en buvant le précieux liquide, bouteille a la main, mon écharpe blanche sur la face inférieure du visage. Je m’avance entre des entrepôts un peu déserts, un peu sombre malgré l’heure de la journée annonçant que l’on est en pleine soirée mais bon, ce n’est pas grave ! Puis en tournant a un bâtiment, je me souviens plus de grand-chose si ce n’est une douleur à la tête. Bon…. Super…. Ça commence bien !

Finalement, je me réveille dans une cage, ligoté a la taille, les bras derrière le corps et les chevilles également attaché. J’ai mal au crane…. Et ce n’est pas à cause du rhum, je crois que je vais avoir une sacrée bosse. Bon, a cause de la taille de la cage, je ne peux pas essayer de me mettre debout donc je m’assis, m’appuyant contre les barreaux. Bon, j’ai toujours mon foulard sur ma bouche, mes fringues… Je ne sais pas à qui il s’adresse le mec devant la cage qui semble être responsable de mon kidnapping mais il semble vouloir me vendre, a ceux que j’en comprend. Je peux juste lâcher, râlant, sans vraiment crier, ruminant ma plainte avec mon haleine et mes fringues sentant fortement l’alcool.
« - Meh….. Chui pas une marchandise moussaillons…  »

Vraiment, j’avais mal au crâne mais plus le temps passait, moins j’étais sonné, c’est déjà ça ! Ainsi, je fixai de mes yeux rouge la belle pousse qui se présentais devant moi. Enfin, belle pousse, je ne suis plus sure qu’un cœur batte encore sous cette poitrine aussi grisâtre que le reste de ses courbes. Des grands yeux verte, telle des émeraudes, ceux trônant au fond des océans, richesse de pirate détrôné que chacun rêve de possédé. Mais aussi belle qu’elle pouvait paraitre, on ne pouvait ignorer les blessures du temps, comme un corps qui aurait été mille fois profané et qui aurait fané sous de multiples regards. Moi, le temps ne m’avait pas tué mais pas épargné non plus et malgré ma longue chevelure blanche, je cachais la majorité de mes blessures anciennes ; le bas de mon visage constamment dissimulé en est une preuve. Bien que je ne sois pas sûr que mes chairs fondues puissent impressionner une pareille femme ! Et je ne suis pas sûre de l’odeur ; certains morts ont leur fumet bien a eux mais je sens plus ma propre odeur d’alcool que tout autre chose. M’enfin, mes traits et non traits étant le plus dérangeant était encore dissimulé à part mes yeux dont le rouge m’a de nombreuse fois fait passer pour un albinos ou un démon des mers. Et le tatouage visible sur mon coté gauche n’a jamais dû arranger la donne moussaillon !
Je pris un temps à admirer et me remettre les derniers neurones en place avant de répondre à sa question ci-dessous :
« - Bah alors qu’est-ce qu’on a ici. Hmm toi tu n’es pas un touriste. À qui ai-je l’honneur ? Les deux loustics ce n’est pas par ce que je suis de dos que je ne plomberais pas le premier qui tente de se carapater »
De quoi ? Je me redresse et regarde derrière elle, sans aucune méchanceté ; on va dire qu’après tout ceux que j’ai déjà vécu avec ma malchance légendaire, j’ai fini par avoir l’habitude. Je soupire, oublie deux secondes que je ne peux pas me lever, me cogne violement sous un violent bruit, tombe face contre terre, lâchant tardivement un :
« - Aïe… J’avais oublié, cage trop petite. »
Et non, je ne le faisais vraiment pas exprès. Parfois Ambre me traitait de "grand couillon" et dans ces moments-là, je ne peux pas lui donner tort. Enfin, de nouveau, je me redresse, m’assaillant juste en tenant quelques plies de mon foulard pour pas qu’il se déroule et tombe et pour donc, garder cacher ceux que je voulais qui reste dissimuler à leur regard. Me trainant le cul par terre avec mes jambes pour m’approcher de la belle tranche de gonzesse, je dis enfin, je réponds enfin.
« - Si tu pouvais éviter de les zigouiller, ça m’arrangerait car si ces couillons ne m’avais pas kidnappé, ils auraient fait de meilleures affaires. Mais bon, contre un tonneau de rhum, je pourrais oublier ce ptit incident comme si cela n’avait été qu’une vaguelette et non un raz de marée. »
Enfin, je regarde les deux loustics derrière.

En fait, ils ne sont peut-être pas si bon pour des affaires, ils ont l’air encore plus con que mes bottes de capitaine. Même chez les matelots, ils ne pourraient probablement même pas prendre du galion. Je soupire.
« - Finalement, oublié, je ne vois même pas, ne serait-ce, qu’une lueur d’intelligence dans leur regards »
Oui, dixit le gars qui vient de se cogner comme un con tout seul. Pourquoi ils ont l’air effrayé ? J’ai l’impression que je n’ai pas compris ma situation.
« - Enfin, je prierais Soulen plus tard pour mon rhum, au moins pour la bouteille que j’ai perdue lorsqu’ils m’ont kidnappé. Je suis le Capt’ain Ombre du survivant. Et vous ? Les guignols derrière ont l’air effrayé par vous mais je ne vous connais pas donc j’ai l’impression d’avoir rater un truc. »
Je la fixe un moment avant d’hausser les épaules.
« - Est-ce que ça serait trop demander un magnifique brin de femme tel que vous, du rhum ? Et de me libérer ? Ça s’rais sympa ! Et je ne suis pas obliger d’avoir l’air d’un con coincé dans une cage pour parler à une créature aussi bien bâtie que vous, n’est-ce pas ? On pourrait même parler à la taverne la plus proche, chui sure qu’ils servent encore du bon rhum. »
Je ne suis pas obsédé par le rhum ! Non mais ! J’en suis juste amoureux !

Alors, ça peut paraitre très con mais sa tête ne me dit vraiment rien.
« - Capitaine Ombre hmmm je dois avoir eu quelques échos de vous. Jim en sait sûrement plus. En revanche, tu ne me connais pas ? Tu dois bien être le premier marin à me sortir ça. Pourquoi est-ce que je libérerais quelqu’un comme toi ? Tu sembles avoir une langue bien pendue et tu es beaucoup trop familier avec des inconnus.
- Vous avez entendu parler de moi ? Bizarrement, je sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour moi.»
Oui, j’étais encore en mode « non sérieux, façon, ça m’arrive tout le temps » même si mon interrogation dites à voix haute était honnête. Après tout, on ne m’aime pas, ce n’est pas un secret, enfin, les honnêtes marchands en tout cas. Entre ceux qui savent mais ne peuvent le prouver et ceux qui s’en doute juste…. A défaut de m’attaquer ou de pouvoir appeler les autorités pour mettre a mal mon trafic, faire circuler toute sorte de ragot sur moi est leur passe-temps. Celui que je suis un ivrogne et un poisseux n’est pas faux en soit mais on veut que toute ma réputation se base là-dessus…. Il est plus facile d’éloigner les gens de moi, leurs clients potentiels avec une telle étiquette alors qu’au fond, je ne me résume pas qu’a ça. Ambre le sait, je suis un grand défenseur des causes perdues sinon je ne ferais pas passeur, surtout en aidant les esclaves à s’échapper de Phelgra quand j’en ai l’occasion. C’est vrai, il y a des gens bien moins reluisant dans le lot, trafiquant, voleur, criminelle et cela sans parler de tout ceux qui est interdit mais que je transporte quand même. Ainsi, je ne suis ni diabolique ni respectable, je suis le juste reflet de la nature des êtres de ce monde possédant économie, esprit social et tragédies. Même si sous toutes cette couche aussi, personne ne connait véritablement mon histoire, seulement celui de l’eau, ceux que j’ai servie, avec qui j’ai fait mes galons. Mais toute la douleur de mon existence, je me plais à la cacher ainsi, malgré ceux qu’elle tente de laisser planer, je ne pense pas qu’elle puisse voir celui qui se trouve devant elle. Elle doit avoir certainement des échos mais surement que celui d’un ivrogne poissar marchand entouré d’un équipage peu recommandable. En tout cas, c’est là-dessus que je parie.

Je la vis se munir de son arme, éventrant l’un et tuant tout autant l’autre des kidnappeurs. Je ne fis geste, je ne dis mot face au spectacle ni n’exprima ne serait-ce qu’une once de sentimentalisme a leur égard. Prenant leur mort pour acquis, comme je le fais quand un des membres de mon équipage rend l’âme. Je ne les considère pas, en aucun d’eux, je ne retrouve les joyaux de l’océan. Elle tira une caisse, s’asseyant devant moi. Donc pas de rhum ? Tant pis…. Ce n’est pas super agréable d’être attaché en enfermer par contre, je commence à avoir envie de pisser en plus. Nan car bon, boire c’est bien, mais sa finit forcement en vidange a un moment donné.
« - Je ne te dis absolument rien ? Samaléone capitaine du vaisseau Sanglant ça ne te fait pas allumer des lumières dans ta tête ? Attend, je vais appeler de l’aide. »
Je levai un sourcil, me demandant de quoi elle parlait, guettant les entrer et sortie que j’avais en visuelle. Elle ferma les yeux un instant, l’air se rafraichit et ce fut à mon sens, magnifique. Des boules lumineuses dans la pièce, l’une d’elle approchai et un visage apparut, féminin, douloureux semble-t-il.
«- Mon pauvre…fils »
J’imagine que ça en impressionne d’autre mais moi, je dis tout connement ;
« - Heuu…. Je vous connais ? »
Mais elle frappa dans ses mains, la fille au teint gris…. Alors si la fille avait eu une réponse, elle n’aurait pu l’apporter car disparut comme les autres sphères. Est-ce que le froid aurait dû me faire frissonner ? J’ai été perdu en mer un bon moment donc a coté de cela, ça va. Ma réponse n’était pas dédaigneuse, elle n’avait simplement pas changé de ton par rapport à avant.
« - Toujours rien ?
- C’était censé m’impressionner ? Je ne connaissais pas cette personne. Je suis sincèrement désolé si mon ignorance vous dérange mais il est parfois plus simple de dire les choses plutôt que d’essayer de les faire deviner. Ceci dit… »
Si j’avais pu sourire, je l’aurais fait mais je ne le pouvais pas avec cette bouche dissimuler sous mon foulard. Alors je me reculai un peu, m’appuyant sur les barreaux au fond de ma cage, fermant un instant les yeux, cherchant à formuler une réponse satisfaisante. Mais surtout, mon ton changea un peu, plus calme, plus apaisant. Enfin, j’ouvrit de nouveau les yeux et la fixa.
« - C’était magnifique bien que j’ignore complètement la nature de ceux que vous m’avez fait voir, je n’ai pas de don si beau quant a moi. Je ne comprends toujours pas la peur que j’ai vue dans le regard de ceux que vous avez tué ; tuer ou mourir, la vie est ainsi, surtout à Phelgra ou on peut vous atomiser pour un oui ou un non ou complétement gratuitement. Vous ne ressemblez pas à quelqu’un que l’on doit craindre mais plutôt comme quelqu’un que l’on devrait admirer. »
Bon, cela ne dura pas longtemps, je repris mon ton normal, basculant d’un coté et de l’autre de ceux que je pouvais faire paraitre.
« - Même si j’aimerais bien vous admirer hors de cette cage et détaché. Et avec du rhum…. En fait, enchanté Capitaine Samaléone. Le nom de votre navire semble plein de courage contrairement au mien qui ressemble à une blague…. Un peu a l’image de cette situation finalement. »
Hummm, je commençais à avoir mal…. Entre mes omoplates, marque de mains qui ne partirais jamais, sans peau, fondu, chair contre tissus, avec douleur. Mais je ne montrais rien pour l’instant, c’étais pas le bon moment pour se plaindre, même un crétin l’aurais deviné. J’essayais de bouger mes mains dans mon dos, calmement, voulant user la corde qui la retenais, quitte à me faire mal au poignet….