Eko

DON : Transformation complète en leur essence animale
Sous ces formes, les pouvoirs des Yorkas ne fonctionnent pas et ils ne peuvent pas utiliser leur arme.
SPECIALITES : Maîtresse d’armes / Apprentissage rapide
POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)
1er pouvoir = Contrôle du métal ★★★★✩✩
2nd pouvoir = Contrôle du bois ★★★✩✩
3ème pouvoir = Contrôle des rêves ★★✩✩✩✩


Un marteau en bois et métal

Spoiler:

Une dague blanche et grise

Spoiler:

Une forge à Tyrhénium



Eko est une jeune femme d’à peine trente ans qui ne dépasse par le mètre soixante-quinze. Elle est toute fine (au plus grand désarroi de sa grand-mère qui tente bien de lui transmettre le patrimoine génétique familial), élancée et gracieuse comme une danseuse.
Elle a un visage ovale et un teint marron cuivré, qu’aucune brûlure du métier ou cictarice ne vient détériorer.
On ne peut pas dire qu’elle est la femme la plus souriante de Tyrhénium, elle a sou-vent cette tête un peu blasée (que certains semblent associer à un air hautain) et froide.
Sur sa tête, justement, couronne une lourde chevelure noire de jais dont la frise naturelle vire à un lissage presque parfait, serait-ce la faute à la chaleur dont elle s’entoure à longueur de journée ? Après un bon bain, ses cheveux reprennent de jolies courbures qui encadrent parfaitement son visage.
Ses yeux sont son principal atout et trahissent sa réelle nature. Ils sont bruns/jaunes flamboyants selon la lumière, étincelants et vifs… Beaucoup de personnes qui s’adressent à elle bloquent un petit moment, surpris par cette vision. Ils ressortent énormément.
Sa bouche quant à elle est charnue. Cette partie du corps qui est certainement la zone où la peau est la plus fine n’a pas non plus subit les désagréments de son métier.
Ses épaules sont carrées, proportionnelles à sa carrure. Ses bras sont fins mais mus-clés, à force d’avoir porté de la masse pendant des années et en portent encore. Ses mains reflètent là par-contre un peu plus son métier, elles n’ont pas la douceur que la jeune femme, coquète, souhaiterait mais elles ne sont pas pour autant maculées de crevasses.


Eko n’est pas la femme la plus instruite d’Isthéria mais se défend, ses voyages, autres pérégrinations et ses rencontres l’ont enrichi de nombreux savoirs dont elle se com-plait. Son métier l’amène également à avoir une réflexion plus portée sur les sciences et la physique, les interactions entre les éléments.
C’est une personne marquée par des événements qui l’ont aidé à grandir, comme beaucoup de personnes sur ces terres, mais elle s’en sert comme une force et a développé ainsi un certain pouvoir autour des rêves…
C’est une femme loyale et honnête, franche et ambitieuse. Elle n’a pas la réputation d’être particulièrement compatissante ou empathique, elle dit ce qu’elle a à dire quand c’est le moment de le dire, elle n’en fait jamais trop ni trop peu. Ce n’est pas Eko qui vous tiendra le bras durant des heures pour vous parler de la pluie et du beau temps, et les effusions de sentiments ça la dépasse un peu. Inutile de venir lui causer de vos gamins, elle n’en a pas grand-chose à faire. Oh elle ne trouve pas les enfants désagréables, ils sont juste… elle n’a pas le temps pour ces choses-là.

Malgré cette petite carapace qu’elle peut s’être construit, elle reste une commerçante, dans son travail elle est irréprochable, ponctuel, aimable, elle rend service et fonctionne au troc comme en monnaie brillante.

Ce que vous apprenez là est le portrait d’Eko, une femme classique. Mais Eko n’est pas une humaine si classique que ça. C’est une Yorka. Qui dit Yorka dit… animalité. Son gabarit est doublé par trois ou quatre, son poids n’en parlons pas, sa pilosité en prend un coup et son sourire… lui, ne change pas. D’une jolie jeune femme noire elle passe à un ours immense, brun aux yeux jaunes. Ce n’est pas un monstre sans foi ni âme qui va bouffer toutes les personnes croisées sur son chemin. Elle n’est pas plus violente que n’importe quel autre ours, gare à ne pas venir lui tirer les oreilles. Ce qui est pratique avec cette forme, c’est de pouvoir arpenter les terres environnantes sans avoir de mal à bouger en forêt ni être freinée par la hauteur des obstacles. Elle repère ainsi les arbres parfaits pour travailler ses armes ou encore les mines intéressantes à creuser. Les métaux, ça ne se trouve pas tout seul.



PRENOM : Waagal
RACE : Cheval percheron
SEXE : Masculin
POUVOIR : /
DESCRIPTION : Waagal est un énorme cheval percheron blanc à la crinière grisonnante. Il n’a que 3 ans mais son éducation n’est plus à revoir, il travaille quotidiennement avec Eko et ils se connaissent très bien tous les deux.


PRENOM : Waagal
SEXE :
DESCRIPTION :



Eko est la fille d’un couple de forgerons réputés, ayant exercé la plus grande partie de leur vie à Hesperia. Ce n’est qu’il y a 35 ans, alors que la petite était âgée d’un peu plus de trois ans, qu’Ezili sa mère et Agwé son père ont trouvé une forge à l’abandon à la frontière est de Tyrhénium. L’établissement, entremêlé de leur maison, se retrouve au bord d’une route où le passage ne se fait pas prier, de nombreux commerçants y font route ainsi que les voyageurs, Hespéria étant l’une des principales destinations.

La maison  / forge:

Les parents d’Eko n’ont eu qu’elle. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, Ezili a toujours rêvé de fonder une grande famille comme elle en avait eu, Agwé lui, se serait plié aux désirs de sa femme tellement que son amour pour elle était sans limites. Mais voilà, Eko arriva lorsque 40 ans furent passés pour le couple. Le métier était rude, les corps fatigués mais les parents de la jeune femme réussirent avec succès à transmettre leur passion de leur métier et la petite aimait beaucoup le travail dans la forge. D’une simple curiosité à une réelle passion, elle n’en est plus jamais partie.
Agwé est mort, il y a cinq années de ça. Oh il n’avait pas dépassé les 70 ans, mais son expérience du travail à lui et la vie dure qu’il avait menée pour en arriver à sa réputation l’avait affaibli et puis la maladie s’était emparée de lui. Il avait beaucoup maigri, ne s’alimentait plus et se trouvait être un poids pour sa femme, vieillissante elle aussi, et sa fille qui reprenait l’entreprise familiale avec fierté. On pense qu’il n’est peut-être pas mort naturellement, mais si c’était de son choix… c’était son choix. Ezili et Eko ont recréé un petit nid toutes les deux, puis Mina est arrivée.

La mère d’Eko n’est pas une femme intrusive, pour laisser sa fille gérer ses affaires comme bon lui semble, elle s’est fait construire une petite cabane derrière la maison familiale, dans lequel elle a tout le confort qu’elle pourrait souhaiter : un lit, un joli poêle à bois qu’avait confectionné Agwé et un tapis très coloré fait à la main par une ancienne voisine. Ezili occupait toujours la cuisine et le point d’eau pour sa toilette et contribuait à faire vivre la boutique dans laquelle les créations avaient été réalisées aussi bien par elle-même, que son mari ou sa fille dont elle était très fière.
Eko vivait au-dessus avec sa compagne, Mina, dans une petite tourelle aux allures de pigeonnier mais où là aussi tout le confort dont elle avait besoin était présent. Dans cette famille, personne n’était matérialiste ni n’avait de goûts de luxe. L’essentiel est l’essentiel.

Mina:

Mina c’était la petite voisine, celle avec qui Eko allait à la rivière très régulièrement pour y tremper les pieds ou aller pêcher. A force de grandir ensemble elles ont noué des liens indestructibles. Les deux femmes vivent le parfait amour et ne se quittent plus. La douce rouquine qui l’accompagne est une potière de talent.

Bon, vous vous doutez bien que derrière ce petit cadre modèle se cache des histoires plus sombres.

Trois grands événements ont marqué la vie d’Eko - si nous ne rentrons pas dans les détails de la vie de ses parents qui feraient pâlir de grands aventuriers.

Le premier fut la découverte de sa double identité. Enfin, ce n’est pas une double car son entièreté fait d’Eko qui elle est réellement, mais ça ne lui est pas apparu tout de suite. En bonne Yorka qui se respecte, Eko s’est avéré être également… un animal un brin encombrant. Si son père était un buffle et sa mère une bisonne ce qui n’est pas moins imposant, ils s’attendaient toutefois presque naïvement à ce qu’un autre bovidé puissant intègre le cocon familial. Loupé, ursidé. Mais pas moins puissant.

Le second rythme tout autant le rythme de sa vie, il s’agit de ses pouvoirs. A force de travailler dans la forge, dans un premier temps, la gamine s’est avéré avoir très rapidement des capacités incroyables pour manier le métal. Ce qui n’est pas peu utile dans le métier. A ce stade, sa maîtrise est quasi parfaite, elle s’abîme moins les mains à la tâche puisque d’un regard elle peut tordre les métaux. Ils ne prennent pas encore la forme finale désirée, ce qui rassure un brin la jeune femme qui aime passionné-ment son métier et prend toujours autant son pied à taper du marteau pour créer de ses mains l’arme parfaite. Le temps gagné à ne pas avoir à travailler le métal depuis sa forme première fait qu’elle a eu le temps de se consacrer au travail du bois puis du cuir. Pour le premier il s’est avéré que ses talents étaient plus élaborés qu’elle ne le pensait, et au final elle a développé les capacités à moins utiliser ses mains mais plus sa tête afin de créer. Pour ce qui est du travail du cuir, des peaux en général, ça a été initialement dû à une chasse fructueuse d’amis et voisins. La viande partagée entre les différents foyers environnants, il restait la peau mais personne ne savait réelle-ment la travailler. Eko s’en est chargé, adorant travailler les matières. Depuis ce jour, elle fonctionne sans avoir besoin de quelconques pouvoirs, de sublimes étuis d’armes, des ceintures, porte-armes, armures…

Le dernier pouvoir n’a aucun lien avec les deux premiers. Il est arrivé tardivement.
Eko a pas mal voyagé lorsque ses deux parents travaillaient encore à la forge, avide de connaissances et sa tête s’est remplie de paysages formidables, de rencontres surprenantes et d’aventures indicibles. Elle s’est rendu compte également avec les années que ses rêves étaient de plus en plus extraordinaires les uns que les autres, ponctués de cauchemars qui la faisaient se réveiller en sueur. Le matin, elle était capable de raconter ce qu’elle avait vécu durant les quelques minutes qu’avait duré le rêve. Elle s’est mise à les écrire. Puis un jour, après un cauchemar atroce dont elle s’était bien gardée de raconter la sordide histoire à quiconque, elle y repensa et d’une plume et d’un bout de papier elle en modifia la fin pour se rassurer. La nuit même, elle refit ce rêve, avec sa fin modifiée. Quelle découverte, elle pouvait à présent modifier ses rêves, mais seulement des petites bribes, un début, une fin… Pourrait-elle en créer un jour ?

Enfin, le troisième événement qui a bouleversé la vie d’Eko a été la naissance de son fils, douze ans plus tôt. Il ne vit pas avec Eko et Mina, et quand bien même cette dernière connait l’existence du garçon, elles n’en parlent pas, le sujet est tabou.


DC de Winifred