Description détaillée

◈ DESCRIPTION DÉTAILLÉE ◈

Le territoire du duché de Vanes se situe à l'est d'Eridania. Il est entouré, à l'ouest par les domaines royaux entourant la capitale Hesperia, au nord par le duché d'Arghanat, à l'est par les forêts et montagnes de Noathis et au sud sa frontière est commune à trois autre territoires: le comté d'Odessa, le duché de Nivéria et les terres abandonnées de "la Grand Désolation".

Le fleuve Olera traverse le duché du nord au sud presque en son centre. Il est principalement utilisé et dévié pour irriguer les champs, nombreux au centre du duché. De nombreux ponts et embarcadères permettent de le traverser, le fleuve n'étant guère capricieux en dehors de la saison des pluies où il lui arrive occasionnellement de sortir de son lit.


De la frontière commune avec la capitale Hesperia jusqu'au fleuve Oléra qui coupe le duché en son milieu, le territoire est principalement occupé par le vastes plaines. Plus on se rapproche de l'Oléra, plus les terres sont fertiles et donc, cultivées. Le fleuve a été très largement mis à contribution, dévié en partie afin d'irriguer toujours plus de terres. Le système d'irrigation est sans doute l'un des plus performants du pays, il s'est amélioré au fil des siècles.

Cultures : principalement céréalières et légumières.


De l'autre côté de l'Oléra le territoire se fait plus vallonné et le sol plus crayeux au nord, proche de la frontière avec le duché d'Arghanat. C'est là que s'étendent les vignobles du duché. L'ensoleillement y est optimal et la terre parfaite pour faire pousser différentes variétés de cépages. Des raisins de qualité qui seront transformés en un vin d'une grande finesse. De nombreuses familles aux origines modestes se sont élevées dans la société grâce à la viticulture et possèdent désormais de véritables villas au sein des vignobles.

Cultures : viticulture principalement, un peu d'arboriculture, notamment des plantations de mûrier blancs qui serviront à la sériciculture (l'élevage du ver à soie).


Plus au sud et surtout bordant la frontière avec Noathis, le paysage se fait plus sauvage. Les collines se font plus hautes, une petite chaine de montagne visible à l'horizon. Plus naturelle ce n'est cependant pas la région la plus calme du duché. Une dizaine de scierie repoussent la forêt et offre du bois de qualité pour les constructions du duché et c'est de ce sol que sont issues les pierres blanches dont est faite Heldor.

Ressources : bois et pierre de construction.



Du côté ouest de l'Oléra, au milieu des champs, se trouve également la ville la plus importante du duché et qui fait en partie sa renommée. Heldor est sans conteste une ville qui a du panache. Faites de pierres blanches elle resplendit dès que le soleil la frappe ce qui lui a donné plusieurs surnom; "Heldor la blanche" ou "La Scintillante".

Son architecture est originale et grandiose, elle se veut épurée et privilégie les formes géométriques. De grandes lignes blanches s'élancent vers les cieux, des arcs de cercle ornent les colonnades, le coeur de la ville elle-même se déploie en cercles concentriques.


Le "palais" abritant les hauts notables, l'administration du duché ainsi que les appartements de la famille ducale, se trouve au centre de la ville. Deux impressionnant lions ailés, emblème de la famille Vanes et du duché, surplombent l'entrée.


Les intérieurs sont dessinés dans le même esprit, la blancheur et les courbes épurées sont à l'honneur. Les salles importantes se doivent d'être ornées de sculptures et avoir une hauteur sous plafond impressionnante. Tout est fait pour que ceux qui s'avancent au sein du palais -et de certains autres bâtiments importants de la ville- se sentent minuscules. Effet généralement atteint.




Outre ses chefs d'oeuvre architecturaux la ville d'Heldor et le duché de Vanes plus généralement sont connus pour :

● l'orfèvrerie et joaillerie : c'est une des spécialités les plus connues d'Heldor, les orfèvres travaillent les métaux précieux, notamment l'or et l'argent afin de créer de splendides bijoux qui se vendent très bien dans tout le pays.

● la couture : les plus belles soieries et les robes les plus délicates sont produites à Heldor. La soie de Vanes est issue d'une tradition séculaire et d'une remarquable qualité qui n'a rien à enviée à ses concurrentes sindarines.

● le vin : le sol et le savoir-faire des viticulteurs et des sommeliers de Vanes produisent des vins d’une grande finesse qui expriment le fruité propre à chacun des cépages.

- Vanes produit notamment le premier vint dit "pétillant" d'Isthéria, sous sa robe ambrée s'agitent de fines bulles dorées, une boisson étonnante et luxueuse qui ravira les palais les plus exigeants (comparable à notre champagne). On nomme ce vin Valédor, en référence à la région de Vanes où il est produit, la Vallée D'or (appelée ainsi moins en référence au paysage qu'à la richesse des familles qui se sont lancé dans l'exploitation des vignobles).


Le duché de Vanes a une très bonne santé économique, son sol fertile et son exploitation avisée l'a rendu riche au fil des siècles.

Exportations : vin, bijoux et tissus de luxe, céréales et bois.

Importations : viandes, métaux précieux et équipements militaires (armes et armures).

Le duché commerce principalement avec les autres comtés et duchés d'Eridania mais exporte aussi ses produits au-delà des frontières du pays. Il importe principalement de la viande des vastes élevages du comté d'Odessa, des métaux précieux des duchés de Mephrit et Arghanat et tout ce qui a trait à la métallurgie du comté de Béon.

La famille Vanes ayant gardée le contrôle de ses terres depuis la création même du duché, la politique au sein de ce dernier n'a jamais été chamboulée par la prise de pouvoir d'une autre famille. L'autorité de la famille ducale semble ainsi inébranlable.

Proches des Rois d'Hesperia, les Vanes ont bien faillis sombrer en tentant vainement de soutenir la crise économique qui ébranlait la capitale avant la chute des Rois. Ils ont cependant réussi à maintenir un certain équilibre au sein du duché et ont finalement tiré leur épingle du jeu en soutenant la famille Mannus.

Vieille et noble famille, au pouvoir depuis des décennies, la famille Vanes si elle soutient toujours avec abnégation la royauté n'a pourtant pas appréciée nombre des nouvelles décisions royales.

- Eryllis : en conflits fréquents avec cette "caste" longtemps considérée comme un rassemblement de malfrats féministes, les Vanes ont très largement profitez de leur statut de parias pour se servir officiellement ou non, dans les ressources naturelles de Noathis. Repoussant les frontières du duché comme cela les arrangeait. Le "pays" voisin étant à leurs yeux, une terre inexploitée et sans administration peuplée par des marginaux sans appartenance. Depuis que le roi à déclaré les Eryllis "protectrices de Noathis", les excursions dans la forêt sauvage sont moins nombreuses et officiellement interdites. Cependant, les orfèvres ne manquent jamais de pierres de sphène et les apothicaires savent où acheter des plantes pourtant endémiques de Noathis.

- les nouveaux voisins : de nombreux comtés et même un duché ont été récemment cédés à des familles sans prétention, spoliant ainsi des Hauts-Nobles ayant bien plus de légitimité. Pire encore, un comté a été "vendu" (on ne peut l'expliquer autrement mais on ne sait ce qui fut acheté en échange de pareil privilège) à de parfaits inconnus. Tout aussi troublant, le duché de Niveria a été cédé à une prêtresse de Cimmeria. Les Vanes, comme beaucoup de Hauts-Nobles et de Nobles, ne voient pas ces changements de propriétaire d'un bon oeil.



Le lion ailé est l'emblème de la famille et du duché de Vanes. Il est le plus souvent d'or et sur fond rouge, couleur de la famille ducale. Il est évidemment porté par les soldats du duché.

Il est aussi très représenté à Heldor, sous forme de statues, de fresques ou de peintures. Il orne et scelle les documents officiels.


Gentilé : on appelle les habitants du duché de Vanes des Vanésiens (et Vanésiennes) et les habitants de Heldor des Heldaris (on ne prononce pas le "s" du pluriel, Heldari et Heldarine au singulier)

● Les codes vestimentaires sont très importants à Vanes et encore plus au sein d'Heldor. Outre la qualité du tissu porté, c'est aussi ce qu'il laisse apparaitre de peau et la couleur du tissu choisi qui peut en dire long sur la personne. Bien que la cité soit ouverte au commerce et au tourisme et accueille donc de nombreux étrangers qui ne se plient guère aux codes vestimentaires des Heldaris, il est de bon goût de s'y plier pour les habitants souhaitant bien présenter. Le respect de cette tradition est somme toute encore très largement répandu dans le duché.

- les formes : si deux styles semblent se faire concurrence ces dernières années au sein d'Heldor, une règle est cependant respectée ; ne pas trop dévoiler le corps. Si les épaules peuvent être dénudées, le reste du corps, surtout féminin, se doit d'être couvert. Ainsi une robe s'arrêtant au-dessus du genou est synonyme de pauvreté voir de dépravation. Bien que les décolletées plantureux de la mode Hespérianne commencent à s'insinuer dans la mode Heldarine, il est mieux perçu de ne pas trop en voir.

- les couleurs dominantes : de manière générale le blanc et les teintes pastels sont dominantes autant pour les hommes que pour les femmes. Brodés d'or ou d'argent. Accompagnés de bijoux assortis. Le rouge allié à l'or est traditionnellement réservé aux tenues de la famille ducale et aux tenues officielles des Lions.


Cependant il y a quelques exceptions au code :

- les jeunes femmes célibataires et cherchant un mari peuvent porter des couleurs plus vives afin de se démarquer.



- les soldats du duché (appelés Lions) portent les couleurs du duché; rouge et or. Les femmes, bien que rares, sont autorisées à porter des tenues plus "adaptées" et ainsi découvrir leurs jambes (tant que cela reste tout de même décent).




Le duché de Vanes n'est certainement pas le plus fortifié d'Eridania. Loin du déploiement militaire du duché de Mephrit ou de la forteresse du comté de Béon. Si Heldor possède des remparts le duché se repose d'avantage sur sa force offensive que défensive.

Outre les soldats "traditionnels"; fantassins, archers et cavaliers et le régiment de l'armée éridanienne nouvellement installé près de la frontière, le duché est fier d'avoir sous ses couleurs plusieurs unités de mages de bataille. Si tous les soldats sont capable d'utiliser leurs pouvoirs lors des combats, les unités de mages de bataille sont particulières. Les individus qui les composent ont un très haut niveau de maîtrise de leurs aptitudes ou des pouvoirs particulièrement intéressants pour le combat. Ils sont entraînés ensemble en petites unités d'une dizaine de mages afin de trouver des stratégies liant leurs différentes habilités.

Les troupes ducales sont appelés les Lions, en référence à leur armure et emblème du duché autant qu'à leur noblesse et férocité. La plupart des Lions sont issus de familles nobles, c'est un très bon statut. Ils sont davantage respectés par la population que les troupes éridaniennes. Leur devise est "An leon do bheir an chraobh" dans la langue locale. Une des plus anciennes devise du duché, savamment apprise dans les écoles et que l'on pourrait traduire en isthar par "Le lion porte la branche". Une traduction littérale aux significations multiples.

Beaucoup voient en la "branche" les lauriers de la victoire, synonymes des nombreuses victoires guerrières ou civilisationnelles du duché. D'autres aussi nombreux y voient l’allégorie de la royauté, un pouvoir que les Vanes ont toujours soutenu, sans soumission mais avec l'obéissance d'alliés indispensables.

- L'unification de l'armée éridanienne en 1304, obligeant les armées des différents duchés et comtés éridaniens à fusionner en une seule armée dirigée par le seul commandement royale, n'a pas été franchement bien accueilli des soldats vanésiens. Ces derniers s'étant engagé par patriotisme envers leur duché, souhaitaient après tout surtout protéger leur foyer, leur terre, et surtout, suivre le leadership incontestable du Duc de Vanes. Le Duc n'ayant pas été consulté, il s'est trouvé dans l'obligation d'obéir à un ordre qui lui déplaisait. Ne soutenant pas cette décision mais s'y pliant par loyauté, son mécontentement s'est très largement transmis à ses hommes. Ces derniers endossent donc la tenue réglementaire de l'armée éridannienne mais ne manquent pas une occasion d'y superposer l'emblème de leur duché.

La grande majorité des vanésiens enrôlés dans l'armée éridanienne sont heureusement restés affectés à la protection de leur duché. Il font parti du même régiment, posté à la frontière avec Noathis. Une décision avisée qui apaise le moral des soldats vanésiens.


Si le duché semble briller autant économiquement que politiquement, il est aussi connu pour être le lieu d'une grande inégalité sociale.

Heldor est une ville en tout point magnifique, son architecture, les nombreuses statues et jardins très ordonnés qui la parsèment n'ont rien à envier à la capitale. Ses rues sont particulièrement propres pour une ville de cette importance et les habitants toujours très joliment vêtus.

Si Heldor est aussi belle et propre, c'est en grande partie parce qu'elle est inaccessible aux populations les plus pauvres. Les gardes du duché filtrent les entrées de la ville. Va-nu-pieds et autres miséreux feraient tâches dans la cité blanche. Les quelques-uns qui réussissent à passer entre les mailles du filet sont très vite repérés par les gardes qui sillonnent la ville, et ramenés manu militari à l'extérieur.

Il est difficile de s'élever socialement, ceux qui ont le pouvoir et les richesses, les gardent jalousement.

Il est aussi notable que les terrans occupent la plupart des fonctions importantes du duché. Si les étrangers, fortunés surtout, sont les bienvenus, quelque soit la race, pour se faire une place à Vanes, mieux vaut être terran.

La justice rendue par le duché, pour des affaires internes et qui ne méritent pas le regard des instances royales, est elle aussi très influencée par les différents partis en présence. Il est très rare que des familles nobles soient inquiétées.

- Il est tout de même à noter que la ville est très sécurisée, les marchands et voyageurs n'ont pas à craindre pour leurs bourses et encore moins pour leurs vies.

- Il est aussi à noter que si le duché connait les écarts de richesse très importants dans sa population, de part sa très bonne santé économique personne n'y meurt de faim. Il y a du travail pour tous, que cela soit dans les champs, les vignobles ou les ateliers de coutures ou d'orfèvrerie. Ce qui explique aussi en partie la stabilité durable du duché.

Il existe un marché noir, un "circuit alternatif", qui est évident pourchassé par les autorités locales mais qui, hélas, leur échappe continuellement.. Du moins c'est la thèse officielle. Le marché noir sert en réalité assez bien les intérêts du duché et surtout l'approvisionnement en pierres de sphène des joaillers.


Le duc : Charles Vanes

C'est un homme respecté et craint. C'est un stratège militaire de talent. Il a combattu au côté des différents rois qui se sont succédé durant sa vie. Il est froid et sévère, très respectueux des traditions. Il tient son duché d'une main de fer et attend beaucoup de son fils ainé. C'est un homme politique influent qui a su prendre les bonnes décisions pour sauvegarder l'intégrité de ses terres. Il ne supporte pas que le roi soit revenu sur sa décision concernant les Eryllis qui sont, à ses yeux, des hors-la-loi dépravées qu'il faudrait éradiquer. S'il ne s'oppose par frontalement à la royauté, ni ne la dénigre publiquement, la famille Vanes ayant été de tout temps reconnu pour sa loyauté, il n'apprécie guère d'être traiter comme un mouton dont le berger se désintéresse jusqu'au jour de la tonte. Cette colère sous-jacente est pour beaucoup de nobles et anciennes familles d'Eridania, partagée.  


La duchesse : Ophelia Vanes

C'est une femme au caractère affirmé. Elle est le visage même de la noblesse, toujours impeccable, le menton haut, le visage fermé. Elle est ambitieuse et noue des alliances pour le bénéfice de Vanes, qu'elles soient officielles ou non. Si les femmes sont rares aux places de pouvoir, Ophelia est la preuve vivante que celles qui arrivent à assoir leur autorité sont plus dangereuses encore que leurs homologues masculins. Elle est très attaché aux valeurs de la noblesse et voit d'un mauvais oeil les étrangers qui ont récemment accédés à des titres de noblesse dans Eridania.

- Confrontée par sa fille, cette dernière souhaitant défendre la cause du Haut-Prêtre de Délil venu annoncé une nouvelle fièvre, la Duchesse décide de la mettre au défis. Pandora s'occupera seule de la gestion de cette maladie (pour l'heure la Duchesse pense que la Fièvre n'est rien de plus qu'une grosse grippe), elle a carte blanche mais si elle devait échouer ou abandonner cette tâche, elle en prendrait toutes les responsabilités. Difficile de savoir si Ophelia Vanes espère faire rentrer sa fille dans le rang en lui prouvant qu'elle était incapable d'accomplir une telle tâche, ou si au contraire, elle l'encourage à devenir une femme forte en lui présentant cette épreuve.

Le fils héritier : Alexandre Vanes

Le jeune prince sent le poids des attentes paternelles peser sur ses épaules et il n'est pas tous les jours facile de supporter une telle pression. Il est davantage connu pour ses débordements, de colère ou de luxure, que pour ses faits d'armes. Ce n'est pourtant pas qu'il soit lâche, il serait prêt à se jeter dans la bataille, si on lui en donnait l'occasion. Il est certain qu'il se sent à l'étroit au palais et continuellement dans l'ombre de son père. Il passe beaucoup de temps à la capitale et s'habille davantage à la mode Hesperanne qu'Heldarine.

- Le fils du duc s'est engagé dans l'armée éridanienne, en tant qu'officier réserviste. Il semble ainsi suivre et partager le sort des milliers d'hommes de Vanes qui s'étaient originellement engagés dans les troupes de Vanes, leur duché, leur foyer, avant que le Roi Thimothée Mannus et sa Générale Cassandra Raikes n'obligent les différents territoires d'Eridania à fusionner leurs armées. Une fusion qui n'est toujours pas appréciée des vanésiens, très fiers de leur terre et attachés à la protection de leur duché et de leurs maisons avant celle du reste du pays.


Le bâtard : James Vanes

C'est un bâtard et c'est pratiquement écrit sur son visage. La couleur de ses cheveux le trahis. On ne sait pas qui était sa mère, on sait seulement qu'il ne sera jamais le fils d'Ophelia qui lui voue une haine aussi froide que viscérale. C'est un jeune homme qui tâche de se faire discret et de ne pas faire "davantage" honte à sa famille. Si la noblesse ne lui prête pas attention, le peuple l'apprécie car il passe du temps à sillonner le duché afin de se rendre utile (et aussi parce que c'est lui qu'on envoie pour les tâches ingrates).


La fille : Pandora Vanes

Jeune fille aux allures insouciantes, Pandora s'est cependant fait un nom au sein du duché et même du pays, à cause d'une excentricité qui lui vaudra ses cheveux roses et son surnom ; la Rose d'Eridania. Elle est populaire auprès de la noblesse, elle est après tout très jolie, bien éduquée et surtout, c'est l'unique fille Vanes. Un excellent parti donc. Elle est aussi très appréciée du peuple, bien qu'elle ne se balade pourtant pas dans les campagnes, elle est l'image même de la princesse, douce et adorable, elle incarne le fantasme de la noblesse. Son avenir est suivi de près par la population, comme un roman à l'eau de rose.

- La jeune Vanes s'engage, prend désormais part à une politique dont elle s'était, semble-t-il, toujours tenu sagement éloignée. Elle prend la tête de la gestion des malades de la Fièvre du duché de Vanes et entreprend les plans d'un premier hopital. Elle est aussi à l'origine de la première journée "chaumée" du duché, pour le jour de son anniversaire, habituellement ponctué d'un bal seulement accessible aux familles les plus nobles, elle décide d'offrir à tout le duché un jour de festivités.


● Le mariage de Pandora Vanes n'est certes pas annoncé mais, la jeune fille est en âge de trouver un époux et les prétendants se pressent à chaque bal pour avoir une danse en sa compagnie. Il est cependant difficile de prétendre être le gendre idéal si son rang social n'est pas au moins égal à celui de la demoiselle. Les candidats réellement en lisse sont donc peu nombreux. On murmure que le duc attend du Roi qu'il se propose, cela arrangerait sans doute leurs relations devenues tendues suite aux récentes décisions du jeune roi Thimothée Mannus.

● Étendre les frontières du duché; en effet cela fait quelques années maintenant que le projet a été présenté au Roi et à sa cour, le duché de Vanes voudrait s'étendre et s'approprier les terres laissées à l'abandon nommée "Grande désolation". C'est un projet qui semble colossal, si ce territoire porte un nom aussi funeste ce n'est pas sans raison mais, le duché de Vanes est un exemple en matière de gestion et d'exploitation des ressources. Le duc de Vanes se fait fort de son expérience et aimerait aussi mettre son fils à l'épreuve en le nommant à la tête de ce chantier.

- Si l'armée éridanienne se déploie actuellement sur le territoire de la Grande Désolation afin d'en débarasser les spectres, comme c'était l'ambition de Vanes depuis des années, ces derniers n'ont pas été officiellement cités sur ce projet. Bien qu'Alexandre Vanes, en tant qu'officier réserviste, participe à cette action militaire, rien ne dit que les Vanes ne seront pas à nouveau oubliés par le Roi lorsque viendra l'heure de placer cette terre sous la gérance d'un homme.