Shea

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 Shea

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Shea
Shea

MessageSujet: Shea    Shea  Icon_minitimeVen 15 Juil - 17:53



Shea




Shea  Renard11IDENTITE : Shea Nom
SURNOM :
AGE : 20 ans | SEXE : Féminin
PEUPLE : Yorka (Renard polaire)
CASTE : Civil
METIER :  sans





DON : Transformation complète en son essence animale, le renard polaire

SPECIALITES :-> Combattante d’exception (mains nues)
-> Force Mentale (capacité à résister aux tortures psychologiques)

POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)

Détection des points faibles= ★★★★✩✩  

Ce pouvoir permet de “voir” les points faibles de l'ennemi, que ce soit une brèche dans l’armure ou une ouverture dans la garde. Il requiert de la concentration et l'utilisation de ce pouvoir peut causer des vertiges.

Spoiler:

Renforts des attributs = ★★★✩✩✩

Ce pouvoir permet de rendre les crocs et les griffes plus tranchants, cependant il peut dominer son hote et ce dernier, sans une bonne maitrise, sera incapable de lui resister, ni de se souvenir de ce qui s‘est passé

Spoiler:

Invocations armes  = ★★✩✩✩✩

L’utilisateur peut invoquer des armes qu’il a déjà pu observer, soupeser. Plus l’arme est grande/lourde, plus elle demande d’essence divine pour être fabriquée. Plus le pouvoir est maîtrisé, plus l’arme peut rester invoquée longtemps. Les armes sont temporaires et finissent par disparaître. L’utilisateur ne peut invoquer qu’une seule arme à la fois

Spoiler:



Aucune



Un intra monté sur une boucle d’oreille et un collier en cuir avec son nom gravé dessus




Shea est une jeune Yorka mesurant 1m50 et pesant à peu près 42 kilos. Elle possède un corps athlétique, bien que trop mince, en raison d’une alimentation insuffisante. Son regard pénétrant d'un bleu azur semble transpercer l'âme de qui le croise.
Sa peau est pâle, à cause d’un manque de lumière, elle est d'ailleurs sensible aux coups de soleil. Elle porte des cheveux blanc crème donc la longueur est inégale. En effet, du côté droit, ils sont beaucoup plus courts, lui arrivant sur la joue, tandis que, du côté gauche, une longue mèche vient se poser sur son épaule.
Shea possède des crocs à la place des canines. Bien qu’ils ne soient pas très grands, on peut les apercevoir pendant qu’elle baille, si on est suffisamment près. Ses ongles sont plus pointus que ceux des bipèdes, rappelant des griffes. Ils sont également plus résistants, c’est comme si elle possédait encore ses griffes de renarde. Pour le reste sont corps, il ressemble à celui d’un terran.

Pour toute tenue, Shea porte uniquement un collier en cuir avec son nom gravé dessus. Elle possède également une boucle d’oreille avec un intra incrusté. Elle n'a aucune notion de pudeur, ayant toujours vécu ainsi.

Lorsqu'elle revêt sa forme animale, son pelage epais est d'un blanc immaculé qui la camoufle dans la neige, mais la rend repérable dans des environnements plus sombre. Comme ceux de son espèce, dans un environnement au climat plus doux, elle perd sa surcouche de poils et sa robe s'assombrit, devenant beige clair. Comme tous les siens, Shea peut muer pour s'adapter à son environnement, mais cela prend du temps, ce qui la rend sensible aux changements climatiques. Elle pourrait donc tomber plus facilement malade qu'un autre.

En plus des attributs visibles qu’elle possède sous forme humanoïde, Shea garde également ses capacités digestives animales, qui lui permettent de digérer ses proies entières..




Shea est une Yorka extrêmement méfiante, à la limite de la paranoïa. Que ce soit envers les bipèdes ou les animaux, elle est toujours sur ses gardes, elle essaie d’analyser en permanence ce qu'il y a autour d’elle pour s’assurer qu’aucun danger ne la guette. Ses sens sont toujours à l'affût du moindre son, de la moindre odeur, même s'ils ne sont pas aussi développés que ceux des Sindarins.

Elle dort rarement profondément, d’ailleurs, afin de pouvoir réagir en cas de problème. Son comportement est souvent plus proche de celui d'un animal que d'un bipède. Elle est capable, même sous forme humanoïde, de montrer les crocs ou grogner, elle a d'ailleurs le tic de bailler en tirant la langue comme un canidé.

Shea possède au fond d’elle une certaine crainte qu’elle cache comme elle peut, cependant elle reste quelqu’un de fier, parfois arrogant, et elle n’hésite pas à dire le fond de sa pensée. Elle peut se montrer agressive quand elle se sent menacée. Elle à peur de se fier aux autres et préfère garder ses distances; elle est très froide au premier abord et aime le cynisme. Malgré son tempérament impulsif, elle sait se montrer très patiente et peut faire preuve d’un certain humour. Elle ne connaît rien à la famille, la bonté, l'amitié, l'amour, la compassion et tous les sentiments positifs permettant de créer des liens, elle est plus familière de la haine, la peur, le regret et n'a aucune notion de bien et de mal. Elle vit et agit selon ses propres critères.

D’un naturel curieux, elle aime découvrir et expérimenter de nouvelles choses, elle adore dépasser ses limites et n’a pas peur de s'entraîner d’arrache-pied pour y parvenir. Très têtue quand elle à une idée derrière la tête, presque rien ne peut la faire changer d’avis. Si elle se fixe un but, elle ira jusqu'au bout et refusera d’abandonner, même si parfois elle peut douter. Quelque part, Shea réagit encore comme une enfant. Malgré son passé, elle est très joueuse, mais sa nature craintive l'empêche de se laisser aller trop longtemps, les stigmates de son passé lui rappelant sans cesse la cruauté du monde. Ayant grandi dans un environnement sanglant, elle aime le sang et tuer ne lui pose absolument aucun problème. Au contraire, elle ressent un sentiment de puissance à chaque fois qu’elle ôte une vie, elle peut même se montrer sadique, cependant elle attaque rarement la première, à moins de se sentir acculée. Elle à tendance à se fier à son instinct.

De par l'environnement dans lequel elle à vécu, Shea, bien que peu bavarde, a un vocabulaire plutôt cru. Cependant, elle n’aime pas parler, peut-être parce qu’elle est consciente qu’elle ne connait rien du monde extérieur et, s’il y a bien une chose qu’elle déteste, c’est que l’on découvre ses faiblesses, surtout si elle ne peut rien y changer.
Malgré tout, Shea souffre énormément au fond d’elle, même si elle refuse de l'avouer.




Au du de sa nature Shea n'est pas préte à avoir un compagnon



Ayant le mal des transports il est peu probable que Shea est une monture




Si je devais décrire ma vie en un mot, je choisirais "merdique" sans hésiter. Y’a pas un putain de jour qui ne me laisse un goût amer dans la bouche, que se soit mon enfance sanglante ou mon adolescence apocalyptique.

Je suis née yorka. Abandonnée ou pas à la naissance, j'en sais rien, j'ai aucun souvenir de mes géniteurs. En fait, mon premier souvenir, c'est une cage : froide, humide, dans un endroit nauséabond, lugubre et bruyant. Puis, un jour, il y a eu des grands bruits, plus forts que d’habitude. On m’a saisi par la peau du cou et secouée dans tous les sens avant de me fourrer dans un sac. À ce moment-là, je pensais que ma vie allait se finir comme ça, misérablement, sans même en avoir profité, et au final ça aurait peut être mieux valu. Je suppose qu'on m’a déplacée, vu la sensation de nausée qui ne m’a pas quittée pendant de longues heures… À moins que cela n'ait duré que quelques minutes ? Les souvenirs sont une chose imprécise, quand il s’agit de l’écoulement du temps, peut-être aussi parce que, pour la première fois, mon nez découvrait de nouvelle odeurs. Mon corps percevait un semblant de chaleur qui contrastait avec l’environnement de ma naissance. J’en ai un vague souvenir, mais rien de bien précis. En même temps, à cette époque, j'étais terrorisée de ce qui allait m’arriver, mais si j’avais pu ne serait-ce qu'entre apercevoir mon futur, si j’avais pu deviner la pourriture du monde, j’aurais essayé de mettre fin à mes jours moi-même…

En tous les cas, après ce qui m’a paru une éternité, j’ai pu apercevoir pour la première fois la lumière… Apercevoir, ouais, c’est le mot. Déjà, cette connerie m’a ébloui. Faut dire que j’étais pas habituée et puis j’ai pas vraiment eu le temps de m’acclimater non plus. J’ai très vite retrouvé mon sac, puis l’obscurité et ma cage… Enfin, c’était pas la même… Je suppose, les odeurs autours étaient plus ou moins identiques à ce que j’avais connu de ma très courte existence. Ça puait en permanence, je me les gelais presque tout le temps… Ah si, je crois que ce nouvel endroit était encore plus bruyant que le précédent. Je parlerai même pas de la bouffe. Ouais, parce que si je suis encore en vie aujourd’hui, c’est parce que j’ai eu à bouffer. Quoi? J’en sais rien… Et je suis pas sûr de vouloir le savoir, c’était juste immonde et, si mon instinct ne m'avait pas poussée à manger pour survivre, je serais plus de ce monde.

Bref, je sais pas combien de temps j’ai passé dans cette cage. Peut-être plusieurs années? Le temps de grandir un peu. Je n'étais pas la seule créature présente. Je pouvais voir autour de moi différentes espèces animales. De toute évidence, on ne parlait pas la même langue et qu'est ce qu'on aurait pu se dire ?  "Dis donc, t’as pas l'air en forme, toi !" Mouais, ça aurait était stupide.

Régulièrement durant cette période, on m’apportait de quoi éviter de crever de faim, mais c’était pas un moment de plaisir. Et je parle pas du goût de gerbe et de sang persistant, mais de mes geôliers : des abrutis qui me maltraitaient à la moindre occasion. Je sais même pas comment ils ont fait pour pas me tuer. Soit ils étaient vraiment débiles, soit ils prenaient plaisir à me faire souffrir. J’ai bien essayé de me défendre, mais ça n’a jamais servi à rien, si ce n’est à provoquer des éclats de rire.

La violence, la terreur, l’obscurité et la puanteur ont donc marqué mon entrée dans ce putain de monde.

Mon histoire aurait pu s'arrêter là, mais ce n’était que le prélude de ma descente aux enfers… Dans le ventre de l'arène. Cet endroit, c’est ce qui se rapprocherait le plus de la liberté : à la fois terrifiant et fascinant. Encore aujourd’hui, quand j’y repense, je sens des frissons me parcourir l’échine : la peur, l'excitation, l’impatience, l’exaltation… C’est dans cet ovale sablonneux entouré de grilles solides, de bipèdes barbares et bruyants, que j’ai forgé mon destin et pris les armes. Enfin, pris… Façon de parler, vu que mes premiers combats se sont déroulés sous ma forme animale. À l'époque, je ne savais pas encore que je pouvais changer de forme. Je me rappelle encore du premier combat qu’on m’a imposé. On m’a jeté dans le sable sans explications. Face à moi se trouvait un rat ; c’était la première fois que j’en voyais un et, si je ne savais pas quoi faire, lui à l’évidence, ce bâtard, devait être un habitué des lieux. Il m’a attaqué, comme ça, sauvagement, comme s'il avait rien bouffé depuis des jours… Ce qui était peut être le cas… Forcément, comme une abrutie, j’ai pris peur, j’ai hurler de douleur, j’ai fui comme une pauvre débile, j’ai supplié qu’on m’aide, mais je n’ai eu pour toute réponse que des rires tonitruants et des regards remplis d'excitation et de haine. On me criait des choses incompréhensibles, on secouait les grilles. Tandis que je cherchais à fuir, l’autre abruti de rongeur n'arrêtait pas de me suivre, de venir me mordre… Je sais pas trop ce qui s’est passé ensuite, car la peur m’a fait perdre toute raison. J’ai seulement un vague souvenir de couinements, de cris, d’un voile rouge devant mes yeux, puis de l’obscurité, encore.


Ce nouveau quotidien à duré quelques temps et j’ai vite appris que, si je me retrouvais sortie de ma cage, c’était pour rejoindre le sable de l'arène et son univers sanglant. Au début, j’ai eu du mal à comprendre ce qu’on attendait de moi. Je pensais qu’il ne s’agissait que d’une nouvelle façon de me faire du mal, alors j’ai essayé de me laisser faire. Je me suis fait massacrer par toutes sortes de petits animaux, me disant que l’un d’eux parviendrait à me tuer et ainsi mettrait fin à ma souffrance. Malheureusement, la mort n’a jamais voulu de moi, ou plutôt les bipèdes ne m’ont jamais accordé le droit de mourir. Ces fils de… me soignaient avant de me passer à tabac en jurant.

J’ai fini par essayer de me défendre dans cette enceinte ovale. Après tout, pourquoi ne pas essayer ? C’était pas comme si j’avais quelque chose à perdre et me faire massacrer ne m’apportait que la douleur. Pourquoi devrais-je être la seule à souffrir ? Contre toute attente, après avoir férocement combattu et m'être pris une dérouillée par une espèce de piaf rachitique, on m’a soignée, donné à manger et oublié de me maltraiter… Inutile de dire que j’ai très vite saisi le concept : se battre pour ne pas se faire frapper… Pour la logique, on repassera, mais les soins sur mon corps meurtri après chaque affrontement étaient pour moi le plus délicieux des nectars. La terreur ne me quittait pas et, à chaque fois que je devais combattre, j’avais envie de gerber. Ça m'est arrivé de le faire, d’ailleurs, ça et de me pisser dessus de trouille, comme le premier jour où ces enfoirés m’ont confrontée à un chat. Cette saloperie était pas très grosse, mais bordel, qu’est ce qu’elle était agile. J’en ai perdu, des poils et des bouts de couenne… Le peu de fierté qui me restait aussi…

Dans l'ensemble, ces combats se ressemblaient tous plus ou moins : c’était amocher le plus possible l'adversaire et lui faire suffisamment mal pour que, le coup d'après, il se pisse dessus en nous voyant à nouveau face à lui.

J'ai appris bien plus tard que ce n'était là que des entraînements. On ne nous laissait pas nous faire tuer, il y avait toujours un bipède pour nous arrêter. Ça n'a jamais empêché des accidents, parfois graves, mais, dans l'ensemble, on était maintenus en état pour les prochains affrontements. Lors de certains combats, on nous laissait aller jusqu’au bout, jusqu'à que l’un de nous y passe. La première fois que j’ai tué, je me souviens avoir ressenti un sentiment de puissance. Je n’était plus aussi faible qu’avant et la sensation d'ôter la vie était plaisante. Etait-ce l'instinct qui parlait?  Après ça, j’ai même eu le droit à de la nourriture, de la vraie : un morceau de viande, que j’ai dévorée sans me faire prier. Bordel, que c’était bon.

Plusieurs mois après, il m’est arrivé une chose qui en a rajouté à ma souffrance. Je pensais n’être qu’une bestiole parmi tant d’autres : forcément, personne ne m’a jamais rien expliqué et, d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu cette apparence quadrupède, alors j’étais pas prête à ce qui allait suivre. Au milieu des hurlements quotidiens, j’étais aux prises avec un jeune loup gris prétentieux et… extrêmement agressif. Lui, il était pas là pour faire de la figuration, mais pour tuer. Il avait le regard à moitié fou, de la bave plein la mâchoire, et il puait la mort… Autant dire que, face à une bestiole pareille, je faisais clairement pas le poids. Mon seul avantage, c’était ma petite taille. Je savais très bien qu’il me tuerait, mais j’avais pris goût à l'excitation des combats. Moi aussi, j’avais tué et j’aimais ça. Je voulais aller le plus loin possible, me surpasser avant de trépasser et, quelque part, lui foutre la honte… Utilisant ma petite taille et mon agilité supérieure à la sienne, j’ai commencé par aller lui mordre les pattes arrières, puis la queue. Forcément, il sentait pas grand chose, mes dents sont pointues, mais sa fourrure était épaisse. Autant dire que j’allais cracher des poils pendant un moment…  Si je survivais.

C'est à ce moment-là que l’idée la plus débile de l’histoire m’a traversé l'esprit, tellement conne que, je m’en souviens encore, ça a provoqué un silence général dans les gradins. À force de traîner entre les pattes arrières du canidé, j’ai fini par découvrir un point sensible, très très très sensible, même. Alors j'ai solidement planté mes crocs dedans, jouant mon va-tout. Je sais pas à quoi peuvent bien servir ces espèces de baluchons miniatures, mais à mon avis, encore aujourd’hui, il doit pas pouvoir s’asseoir dessus. Je crois que personne ne s’y attendait, et surtout pas ce prétentieux. Ceci dit, le calme a pas duré, vite remplacé par des éclats de rire provenant des gradins et des hurlements de douleurs de mon adversaire. J'en ai retiré une certaine fierté. Je me souviens qu’il à cavalé un moment en couinant comme une tapette, me traînant derrière lui, parce que j’avais pas l’intention de lâcher.

L'histoire aurait pu être comique, si la situation n'avait pas empiré. Mon attaque surprise, loin de maîtriser le loup, l'a enragé et j'ai dû me résoudre à lâcher prise avant de fuir. J'entends encore ses grognements fous. J'ai eu beau tout tenter, il a fini par m'attraper. Allais-je mourir ?

Ça aurait été trop beau, j'aurais dû le savoir. Mais, pour une fois, ce n'était pas tous ces bâtards sur pattes les responsables, mais mon propre corps. Ce fumier avait, lui aussi, décidé que l'heure de la délivrance n'était pas venue. Je ne sais ni pourquoi ni comment cela fut possible, mais mon corps s'est adapté. Pour survivre ou juste pour me faire chier? Ça, j'en sais rien, y'a bien longtemps que j'ai arrêté d'essayer de comprendre. Quoi qu'il en soit, coincée sous le poids de la patte du loup gris qui me coupait le souffle, je me mis instinctivement à la recherche d’un moyen pour me dégager. Je ne me contrôlais plus, j'étais en panique et, malgré tout ce que j'ai pu penser, je n'avais plus envie de mourir, du moins pas comme ça, pas après ce que j’avais réussi à faire. J'ai senti sans comprendre mon corps changer. C'est une sensation étrange et si, au début, il me fallait du temps pour me métamorphoser, à présent c'est automatique. À l'époque, j'avais l'impression que ça avait pris des plombes, que chaque parcelle de mon corps était en train de se déchirer et ça m'a foutu la gerbe…

Avec mon changement d'apparence, le combat prit fin : pas parce que le loup gris l'avait décidé, mais parce que les bipèdes sont intervenus pour nous séparer. J’étais trop abasourdie pour me défendre, je me suis reproché plus tard de ne pas avoir réagi à ce moment-là car, dans la confusion, j’aurais peut-être pu essayer de m’enfuir

Après cette métamorphose inopinée dans l'arène, une bipède est venue me voir, tandis qu'on me soignait. Elle parlait fort. Je crois qu’elle non plus ne s’attendait pas à ce qui venait de se passer. Elle m’a observé un moment et, pour la première fois, elle m’a parlé.

Forcément, quand on survit isolé dans une cage, on risque pas d’apprendre la communication, alors je sais pas trop ce qu’elle m’a raconté. Par contre, à partir de ce moment-là, elle à commencé à venir me voir régulièrement. J’ai même eu le droit à une cage plus grande, une ou mon changement d’apparence me permettait encore de me mouvoir à peu près, mais j'étais seule à présent. Je n’avais plus personne à regarder, cependant j'appréciais le calme de mon nouvel habitat.

La nouvelle arrivante, qui était en fait ma maîtresse, m’a mis un collier et m’a percé l’oreille, pour y mettre un bout de métal avec une espèce de pierre à la con qui pouvait m'empêcher de passer d’une forme à l’autre.

Bref, si aujourd'hui je suis capable de comprendre la langue terrane, c’est parce que cette truffe m’a tellement causé que j’ai fini par associer des mots à des choses ou des gens. Les coups de fouet, ça aide aussi à mémoriser…

Son but était clair, même pour moi : elle voulait s’assurer que je comprenne bien les ordres. Ça a pris du temps, avant que je ne comprenne tout ce qu’elle racontait. Elle partait parfois dans des monologues interminables et je finissais par ne plus écouter, jusqu'à ce qu’un coup de fouet ou un seau d’eau ne réactive ma capacité d’écoute.

À force de temps, j’ai fini par être capable de communiquer à mon tour, d’une certaine manière. Cette femme était tellement imbue d’elle-même qu’il était rare que je puisse en placer une, une vraie pipelette. Le plus souvent, je hochais la tête ou la gratifiais d’un “hm hm”, pour lui signaler que j’avais compris.

Elle m’a expliqué, si on peut appeler ça une explication, que, vu ma nature de Yorka, j’allais changer de catégorie. Ce collier m'empêcherait de choisir ma forme, c’est elle qui déciderait de mon apparence pour les combats à venir. Elle a ajouté que, comme elle était pas méchante, si j’étais sage, elle ne me le mettrait que pour descendre dans l'arène, Si je lui rapportais de l’argent, je serais bien traitée, j’aurais le droit à de la viande et peut-être même, si je devenais puissante, à voir la lumière du jour. Pendant quelques mois, je suppose, elle m’a "dressée", comme elle disait. Je devais apprendre à combattre sous ma nouvelle apparence bipède, mais aussi à muter rapidement pour surprendre mes adversaires, même si c’est elle qui m'indiquait avant chaque combat ce que j’avais le droit ou non de faire en m’enlevant ou non mon collier et mon bidule dans l’oreille.

Fini de faire joujou avec les bébés, qu’elle disait, j’allais entrer dans le monde adulte… Ouais, ben je m’en serais bien passée, parce que les animaux, à côté, c’était effectivement de la rigolade. Et pourtant, j’en ai pris, des coups de crocs et de griffes…. Ben face à des êtres qu'elle qualifiait de “supérieurs aux vulgaires carpettes”, je faisais carrément pas le poids. Mon premier combat à duré 10 secondes : je suis entrée dans l'arène, j’ai vu un bipède à l’autre bout, j’ai cligné des yeux, j’ai fini avec une côte cassée en salle de soins avant de comprendre ce qui venait de se passer. Bienvenue dans la cour des grands…  Elle a bien rigolé, cette saloperie, avant de me faire subir un entrainement intensif. Je devais être prête.  L’un de ses entraînements consistait à me forcer à essayer de changer de forme, malgré la présence du collier. À chaque fois que j’essayais, je prenais une décharge électrique qui me sonnait à moitié. Bientôt, la seule sensation de la pierre froide sur mon cou suffisait à me rappeler que c’était interdit et j’en venais à refuser de me transformer, tant que je l’avais autour du cou. Bizarrement, ça a été les seuls moments où je n’ai pas été punie pour avoir désobéi…

Une bonne partie de mes entraînements contre d’autres bipèdes se sont déroulés de la même manière, à savoir que je mordais la poussière. Puis, à force, j’ai fini par apprendre, par mettre en place des stratégie pour pas me faire étaler dans les premières secondes, puis les premières minutes. Ce fut long, douloureux, sanglant, mais j’ai survécu. Un jour, après une victoire où on m’avait interdit d’achever mon adversaire en m’immobilisant violemment au sol - je sais même pas comment, y avait personne à côté de moi, j’en suis sûre, mais la pression que je ressentais sur mon corps m'empêchait de me mouvoir - j’ai questionné ma maîtresse, chose qui était rare, pour savoir pourquoi je n'avais pas eu le droit d’en finir. Elle m’a giflée parce que j’avais osé parler sans son approbation, mais elle à consenti à me répondre, en partant dans l’un de ses longs monologues.

De ce que j’en ai compris, les esclaves peuvent coûter cher, parce qu’ils faut les maintenir en vie, les faire combattre pour qu’ils progressent, les soigner aussi. En progressant, ils peuvent devenir plus forts, donc gagner plus de combats. Plus le maître a de combattants forts, plus il se remplit les poches. J’ai jamais compris le concept d’avoir de l’argent ou de remplir ses poches…

En fait, nous étions des espèces monstres de poche qu’on balançait dans des combats d'arène pour gagner du prestige et montrer qui était le meilleur “dresseur”.

J’ai vite pris goût aux vrais combats, ceux qui me permettaient de déchaîner mon côté meurtrier, parce que je savais que, si je gagnais, j’aurais droit à de la viande. Je savais que, si je rendais ma maîtresse contente, je ne serais pas battue ensuite.

Même si c’était une ordure, elle m’a toujours évité la mort, j’étais son “investissement” qu’elle disait. J'étais soumise, à l’époque : j’avais tellement peur de ne pas avoir droit à ma viande, mais au fouet, que je ne ressentais que du dégoût envers moi même. Comment un être qui pouvait briller au cœur de l'arène pouvait se retrouver si impuissant une fois le combat terminé ? Au fil des années, mon sentiment d’impuissance et de dégoût s'est lentement transformé en haine. Je passais mes nerfs sur tous ceux qui me faisaient face, c’était ma façon de me venger de ma vie misérable.

Puis, peu à peu, j'ai fini par haïr ma maîtresse. Je l'ai jamais portée dans mon cœur, mais j'ai fini par arriver à un point où je rêvais de lui faire la peau. Elle m’en demandait toujours plus, mais m’en offrait de moins en moins. Depuis petite, je savais bien que je n'étais qu’un jouet entre ses mains et qu’elle ne me devait rien, mais je détestais le fait qu’elle joue avec moi à me faire baver devant des récompenses que je n’obtenais que trop rarement. Si, au début, elle inventait des excuses que je gobais tout rond, j'ai fini par comprendre qu'elle se foutait de moi. Mais, quand je commençais à vraiment douter, elle se remettait à me récompenser.

J'y ai longuement pensé et, dans les moment de doute, j'ai imaginé mille et un stratagèmes pour essayer de la tuer. Plus le temps passait et moins les rares récompenses suffisaient à me satisfaire mais, pendant longtemps, j'avais trop peur de passer à l'acte : trop peur de ce qui pourrait m'arriver si elle disparaissait. Ne deviendrais-je pas le jouet d'un autre ? J'étais à la fois tentée et terrifiée par cette perspective.

Peu à peu, je suis devenue plus agressive, elle aussi. Je crois que je devenais folle, je ne parvenais plus à comprendre. Parfois, j'étais battue parce que le combat que je lui avais gagné n'avait pas assez duré… Parfois parce que… J'en sais rien, j'en comprenais pas la raison et elle ne me l'expliquait pas. Elle venait, avec une haleine affreuse, et me fouettait en hurlant jusqu'à ce qu'elle en ait marre. Dans ces moments-là, des geôliers me maintenaient, je ne sais trop comment.
Parfois elle refusait de me nourrir, pour me rendre plus agressive… Ce qui décuplait ma soif de sang, et il m'arrivait de ne plus me reconnaître. J'ai toujours aimé le goût du sang, les sensations que me procuraient les combats, mais il m’arrivait d'avoir peur de ce que j'étais devenue. Quand la faim me tenaillait trop, je me terrifiais. Il fallait bien que je mange, quand elle avait décidé que je n'y avais pas droit, alors ma gamelle devenait les victimes dans l'arène… Enfin, le peu que je pouvais y goûter avant qu'on ne m'arrête, mais j'ai pas trop envie de repenser à ça. J'ai pas de regret. Ma vie a toujours été ainsi et je n'ai jamais rien connu d'autre. Quelque part, j'ai jamais digéré le fait de ne pas avoir le choix et je me demande parfois si elle n'a pas fait de moi un vrai monstre. À moins que ça ne soit ma nature profonde ?

J’ai appris quand même beaucoup de choses durant mes combats, notamment que, chez les mâles, le truc qui pendouille entre les jambes, si on arrive à le choper, on est sûr de gagner le combat, enfin la plupart du temps. Avec les femelles… Bah c’est pas la même.

Bon, y'a pas que ça mais, à force d’entrainements, j’ai acquis une espèce de capacité me permettant de repérer les points sensibles de mes adversaires. J’ai passé pas mal de temps obligé à combattre sous ma forme humanoïde, faut avouer que c’est quand même plus efficace que ma forme de renarde. Alors oui, je peux plus me faufiler entre les pattes du type en face. Par contre, c’est plus facile de parer les coups qui ne peuvent être évités. Des tas de gens sont plus agiles que moi et, si je peux pas rivaliser en termes de vitesse ou de souplesse, je peux au moins essayer de minimiser les dégâts. C’est ça de pris.
Certains de mes combats se sont déroulés sans l’espèce de merde qui m’empeche de me transformer. Y’a un type bizarre qui est venu me voir, et m’a étudié, enfin je suppose, vu qu’il est resté un long moment à me regarder les yeux dans le vague, après quoi il a déclaré que j’étais pas “dangeureuse” - connard va - et que je pouvais combattre sans porter d’intra - je crois que c'est le nom de mon collier. Quoi qu'il en soit, la saloperie responsable de mon dressage a longuement parlé avec ce type, elle lui a même donné un sac de ses précieuse pièces.Est-ce qu'elle était elle-même esclave de ce type ? Elle m'a expliqué tout un tas de choses, notamment ce qu'elle appelle des pouvoirs : une conneries soi-disant divine. J’ai pas vraiment compris et je m’en tape, mais faut avouer que ca m’a ouvert de nouvelles perspectives de combat. Parce qu'apparemment ma capacité à voir les points faibles des autres était un pouvoir. Je sais juste que le collier et le métal d’oreille que je portais pouvait en annihiler les effets, j'en ai fait les frais. Ça m'a appris à ne pas compter que là-dessus.

C’est pendant cette période que j’ai découvert mes autres pouvoirs. Il ne fonctionnent tous que lorsque j’ai cette apparence de deux pattes, j’ai jamais réussi à les utiliser sous ma forme animale et, quand j’ai osé poser la question, je n’ai eu pour toute réponse qu’un éclat de rire… À ce moment-là, j’aurais bien voulu planter mes crocs dans la jugulaire de cette femme. Ça m’a vraiment démangée, je me souviens avoir plongé mes yeux dans les siens et, l’espace d’un instant, toute peur m’a quittée. Mais avant que ma rage ne prenne trop d'ampleur, elle m’a jeté un bout de viande. Déconcertée, je l’ai regardé tomber. Je l’ai boudé un moment puis, sentant sur moi le regard glacial que me lançait ma maîtresse, j’ai fini par le manger et me calmer. Cette façon qu’elle avait de parvenir à désamorcer les onces de rébellions en moi m'a toujours fait froid dans le dos. Saloperie de bipèdes…

Dans l'ensemble, j’aime bien mes pouvoirs. Ils sont pratiques, la plupart du temps : entre mes
mes griffes et mes crocs que je peux renforcer pour les rendre plus tranchants - ce qui, dans l'arène, n’est pas négligeable - et ma capacité à faire apparaître une arme, j’ai de quoi me sortir de pas mal de situations. Ma maîtresse, la plupart du temps, ne m'autorisait pas à combattre en utilisant mes pouvoirs, du moins pas tous. Les points sensibles étaient selon elle un vrai atout, mes griffes et mes crocs renforcés aussi. Par contre, elle n’a jamais aimé ma troisième capacité et je la comprends, elle peut se révéler plus…. Emmerdante qu’autre chose.

Ouais, parce qu’avoir le pouvoir de faire apparaître une arme, c’est putain de pratique. Mais quand ladite arme disparaît au bout de 10 secondes, bah franchement, s’il y en avait encore besoin, c’est clairement merdique comme timing. Je me suis longtemps demandée si elle n'avait pas peur que je la développe et parvienne à lui lancer une arme dessus. J’y ai pensé quelques fois, c’est vrai, mais ma détention m’a appris à ne pas me précipiter. Je savais qu’il fallait attendre le bon moment, je n'aurais qu’une chance. Mais oserais-je la saisir ?

Je crois que j’ai passé une bonne quinzaine d'années à faire des combats, mais ma perception du temps n’est peut-être pas exacte. Quoi qu’il en soit, la grosse débile qui s’occupait de moi a fini par m'annoncer - avec son haleine fétide des mauvais jours - que mon heure était venue, qu'elle était tellement généreuse qu’elle n’avait pas pu refuser l’offre qu’on lui avait faite pour moi. Elle a ajouté que j’avais de la chance et que, si j'étais une brave fille, peut-être que je satisferai mon nouveau maître. “Un corps pur comme le mien, ça vaut cher”, qu'elle a dit… Après quoi, elle à ricané et s’en est allée. C’est la dernière fois où je l’ai vue… En quelque sorte.

À cette annonce, j'ai ressenti une grande frustration. Elle osait me vendre ? Cette salope se débarrassait de moi ? Comme ça, sans que j’ai pu me venger ? Les rares chaînes mentales qu’il me restait se brisèrent à ce moment-là. Elle ne s’y attendait pas. Moi, ça faisait des années que j'hésitais, que j’avais peur, que je me retenais, que je planifiais. C’était maintenant ou jamais, je le sentais. C’était ma seule chance et tant pis pour les conséquences.

Elle m’avait fait sortir de ma cage et m’avait ordonné de m’agenouiller devant elle. Elle aimait bien me montrer qu’elle était au-dessus de moi. J'étais donc dans une position avantageuse quand j’ai compris que je n’aurais peut-être jamais ma vengeance : elle n’a pas pu voir mon visage se déformer sous le choc. Trop distraite, je suppose, elle n’a pas senti que je me contractais, car elle n'a pas bougé d'un pouce.

Pour une fois, je n’ai pas pris le temps d’analyser quoi que ce soit. J’ai laissé ma rage me dominer et, au moment où elle a tourné les talons, j'ai bondi vers elle. Avant qu’elle ne réagisse, je lui avait ôté la vie. J’aurais pu hurler ma victoire, mais mon instinct m'a poussé à fuir et, malgré le collier et le machin dans l’oreille, j’ai essayé de muter. C’était un réflexe et tout mon corps s’est tétanisé au souvenir des décharges électriques que je prenais quand je faisais ça. Rien. Pas de douleur.À la place, j’avais bel et bien retrouvé mon pelage blanc crasseux.

J’ai pas cherché à comprendre, j’ai détalé. J’ai bien croisé quelques geôliers isolés, mais rien d’insurmontable. Je les ai éliminés quand je le pouvais, tout en cherchant la sortie. L’endroit où j'étais n’étais pas très grand et j’ai vite trouvé la sortie. Dehors, il faisait nuit, une chance pour moi qui avait toujours vécu dans l’obscurité. J’ai pas pris le temps de regarder autour de moi, j’ai avancé le plus furtivement possible, essayant de repérer un potentiel danger. Je n'étais certaine que d’une chose : je devais m’éloigner le plus possible de cet endroit, m’enfuir, aussi loin que mes pattes me le permettraient.

Voilà où j'en suis. Je suis libre, paumée comme une conne en pleine nature, je crève la dalle et je sais même pas où aller… Elle est belle, la liberté, tiens… J’ai passé ma vie à combattre, on m’a interdit de mourir et je vais crever comment ? De faim ?

Ouais, si je devais décrire ma vie en un mot, je choisirais "merdique" sans hésiter. Y’a pas un putain de jour qui ne me laisse un goût amer dans la bouche, que se soit mon enfance sanglante ou mon adolescence apocalyptique… Ni même la fin de mon histoire… Pathétique



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VIE ET MORT SUR PERSONNAGE: Faites vous plaisir.
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MessageSujet: Re: Shea    Shea  Icon_minitimeSam 16 Juil - 17:06


Bonjour et sois la bienvenue parmi nous!

L'histoire de Shea est particulièrement difficile, et j'ai hâte de découvrir ses premiers pas en liberté. Elle promet d'avoir un fort caractère!

Quel plaisir de voir de nouveaux yorkas. Néanmoins, en lisant l'histoire, j'ai eu quelques doutes, aussi j'aimerai soulevé un petit point pour être sûr qu'il n'y ait pas de quiproquos.

Un yorka ne peut utiliser ses pouvoirs que sous forme humanoïde, et pas sous forme animal (sous cette forme, à part être un animal, il ne peut pas faire grand chose).
Dans la description des combats d'arène, pour pouvoir utiliser ton pouvoir, il faudra bien que Shea ait été sous sa forme humaine pour avoir pu utiliser son pouvoirs Renforts des attributs - qui s'appliquera alors sur son corps humain.

Si c'est bon pour toi, n'hésites pas à me refaire signe, et tu seras validée ! A très bientôt :)

Edit: C'est tout bon!

Sans plus attendre:


Fiche validée!

Tu vas pouvoir dès à présent te rendre dans la " GESTION DES AFFAIRES " afin d'ouvrir ton compte en banque, ton journal, et ton inventaire.

Tu pourras également faire une demande de rang personnalisé JUSTE ICI.

Pour ton avatar, tu peux "réserver" une image particulière dans notre bottin ICI.

Tu connais la chanson, mais nous restons là si tu as des questions! C'est un plaisir de te revoir parmi nous, bon jeu à toi!  

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Shea
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