Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2

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• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Le banquet d'Arghanat [Fini]

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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Mar - 16:49

[En retrait]

Il était difficile de tenir une discussion et entendre celle des autres si bien qu'à l'écoute de l'orchestre il n'attendait que de pouvoir danser. Or dans un tel chaos tout ce qu'il pouvait faire était limité. Cependant il ne faisait pas qu'acte de présence mais savait combien il était nécessaire de paraître grand auprès de ceux que l'on ne peut dépasser, de demeurer proche de ceux dont on est éloigné, tout en se faisant petit aux yeux de ceux qui nous estiment, subsistant aux portes du fort que l'on aborde. Ainsi donc ne faisait-il pas qu'acte de présence auprès de ces quelques alliés et alors même qu'un homme allait attirer son attention il le reprit pour critiquer le récit qu'il venait de faire : "Foutaises. Vous n'êtes pas allés à la chasse et d'ailleurs..."
Enteri donna une légère tape sur l'épaule de son interlocuteur. Celui-ci la massait depuis tout à l'heure et la blessure n'avait pu être qu'antérieure à la chasse aux ours qu'il évoquait pour la simple et bonne raison qu'il l'avait évoquée. Trop préoccupé à regarder ailleurs, le bourgeois ne voulut pas expliquer son raisonnement et lui demanda simplement de réciter de nouveau son histoire à l'envers : le menteur en fut incapable et penaud, il ne reprit plus la parole. Puis Enteri interrogea un autre noble qui s'était dit "auteur et penseur, bien qu'il fallût bien l'un et l'autre sans quoi l'autre ne fût pas l'un" ; un charmant personnage, quoiqu'un peu pédant. Sa vision de la religion était toutefois divergentes de celle du bourgeois qui tentait de faire prévaloir son réquisitoire auprès de son auditoire.

[Fin du retrait]

Ce n'est qu'à cet instant qu'Enteri vit la servante jusque là invisible, pourtant il se demanda également comment un domestique si particulier avait pu lui échapper ; à l'évidence, il ne s'agissait pas d'un simple serviteur puisque Tekum Seh semblait lui faire la cour ; la rose qu'elle tenait était-elle un présent de sa part ? Bien habile aurait-il été.
Pourtant il n'y avait pas là qu'un acte de séduction, pour tout dextre qu'il avait pu être ; la pléiade n'était qu'une façade, une mascarade. Ce qui rendait les choses particulièrement intéressante et confuse, donc intéressante. Brusquement, le duc fit un mouvement et fut le premier à se mettre à danser, si bien qu'avec un timing parfait l'orchestre entama une musique bien plus entraînante qui put en surprendre plus d'un. Bien qu'il fît partie de ceux-là, le noble comptait bien en profiter. Après avoir posé son verre, il fit une légère courbette avec respect cependant que sa jambe glissait. La main tendue vers sa future partenaire, il l'invita après s'être appliqué à cette élégante révérence. À côté d'elle, son prétendant fulminait.

«Je vous le mande, charmante,
Partageons l'heur éclatante
Dans une danse éloquente,
Telle une étoile filante
»

La "demande" n'avait rien de banale, peut-être même aurait-elle semblé ridicule ; toujours était-il qu'une telle originalité resterait gravée dans la mémoire de la damoiselle qui accepta d'une simple révérence et quelque peu surprise. Si peu comparée aux autres nobles qui arboraient clairement leur incompréhension... Une incompréhension dont se nourrissait Enteri et à dire vrai il exultait de les voir ainsi ébahis. La vision resta devant ses prunelles lors même qu'il s'était retourné, et la demoiselle à ses côtés, il commença à danser.
Le tempo était saccadé. Il caressa sa main de soie, l'emporta à droite, puis trois pas de côté. Un temps. Prestement la fit-il pivoter sur elle-même, enchaînant ensuite un même mouvement ; la main tendue il lui faisait face, passant à côté d'elle ensemble ils tournoyèrent, de nouveau face à elle il apposa sa seconde main ; elle enchaîna deux mouvements circulaires, l'entraînant à effectuer la même figure qui la fit valser de nouveau. La main droite au-dessus de la tête de sa partenaire il profita d'un moment de calme dans la musique pour doucement : son pied droit comptait le tempo. Un, deux, et...
Rinforzando ! Un cercle, une halte, et en hâte, une nouvelle volte, puis encore un répit, et encore virevolte... Enteri puit ainsi exhiber son agilité à sa belle qui n'avait été en reste ; à la fin de la musique ils quittèrent la piste. Des soubresauts agitaient encore leurs corps, et leurs pupilles arborait toujours un fiévreux retour. Entre deux respirations, il complimenta son amie et s'aperçut qu'elle s'était également dépensé ; ils ne retourneraient plus au centre avec quelques temps...

Finalement, il n'avait pas beaucoup d'éléments sur ce qu'il s'était passé : il n'avait rien observé, juste... Embrassant la salle d'un bref mouvement de tête, il ne vit ni le soldat Havelle ni le cavalier. Le charmant noble qu'il avait rencontré cependant vint s'asseoir à côté de lui perdu dans ses pensées, probablement par hasard mais... Quelque chose le perturbait. Il aperçut ensuite le duc et sa partenaire au milieu de nombreux vêtements flottants, ainsi que de timides damoiseau encore hésitants. Il aurait bien souhaité se lancer une nouvelle fois, mais il devait rester sur le banc pour l'instant. Après tout, la servante avait fait des jaloux et il espérait voir comment d'autres prétendants l'approcherait lors de ces danses où l'on change de cavalier. En outre, il attendait l'homme qui avait accompagné Eléanor, qui écumant de son impuissance viendrait en faisant comme s'il n'avait rien vu ; à lui seul il serait un spectacle qui en valait la peine... Il se rappela également du gentilhomme élégant qui s'était assis à côté de lui.

«Messire, vous ne semblez pas à votre aise ; y a-t-il quelque chose qui vous déplaise ?»
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Mar - 15:38

Innocemment le Duc fait un geste de sa canne, un geste qui percute le singe qui tourne dans les jupons de la demoiselle avant que celle-ci n’ai put danser avec la Duc, encore servante, pas encore invitée, ni pion, ni cavalier, juste une pièce adverse encore trop loin dans l’échiquier du noble. Mais la pièce vas devenir une des siennes puisqu’elle l’a choisit, il s’incline et ramasse à tâtons le singe qu’il a touché de sa canne. Un grand garde lui remet dans la main, par la peau du cou sans que Dolan, un peu lointain n’ai put vraiment voir la scène, il le rend à l’homme en quelques mots :

-˝Mettez moi cette ineptie dehors, les hommes ne sont pas rentré avec leurs loups, cette serpillère n’a rien à faire dans une fête de noble … C’est bien trop dangereux pour elle. Piétiné, massacré, rien n’est à son échelle. Elle préfèrera boire l'eau de l'Arghanat..˝

C’est à cette instant que l’orchestre, croyant que le Duc voulais danser et ayant finit leur précédent morceau enchaine sur la valse qui prendra l’âme d’Entéri… Car Randiel n’est pas encore une invitée, le temps n’est pas venu qu’elle danse mais qu’elle accepte. Pourtant, prenant sa main un instant il tourne autour d’elle pour se trouvé dans son dos avant qu’elle ne parte et lui murmure doucement à l’oreille dans son odeur de chasseur :

˝Attendez moi dans la chambre où elle vous mènera ou revenez me voir, comme cela vous siéra, nous avons des choses à nous dire … Le temps est une donné que nous avons tout les deux … La robe de satin pour votre peau, ou votre peau seul … Les deux ont la même douceur et après tout, quelle importance de la couleur pour un aveugle ?˝

Il sourit et lâche la main en écartant le bras d’un geste théâtral et alors qu’une autre demoiselle fille d’un noble marchant se sent visé par l’appelle il finit de murmurer dans cette même voix de vent douce et envoutante :

˝Vous avez de nombreux talents qui m’intéresse, et le fait que vous soyez rentré comme cela suffirais mais je suis sur que vous avez de nombreuses autres choses à me montré pour faire de votre rêve quelque chose d’accessible.˝

Il prend la main que la fille du marchant à posé dans la sienne et danse … Danse doucement, comme un rêve qui tournoi sans fin, dans un silence porté par la musique, un silence que seul les âmes du cercle peuvent entendre, un silence pour deux, si doux …

Puis lui musique finit, trop vite pour son esprit qui filait bien plus vite encore. Trop de choses à faire dans cette soirée qui se finira, et une fin qui s’annonce belle … Quelle est le prochaine homme qu’il doit voir ? Un garde s’approche, toujours cette homme solide en costume d’apparat et à l’odeur de sang, il se murmure et il mène son Duc vers un homme, l’homme à qui il doit parler rapidement : Ivan Marckol.

Arrivé devant lui le duc lui fait un signe de tête et le garde reste à ses cotés puis il lui propose de s’éloigné un peu de la foule pour aller voir ce que la nuit est belle sur les balcons … A l’autre bout de la pièce la servante à tiré la jeune femme dans un dédale de couloir où des gardes veillent au grain, la faisant passé sous quelques tentures pour que la route soit plus courte elle la mène à l’étage où aucun invité n’a le droit d’allé et la laisse dans une belle chambre dont le bleu de ses plumes pourrait être le reflet …

Au milieu d’un grand lit à baldaquin la suivante dépose une robe de satin d’un bleu aveugle et sort des lieux. Dehors l’air sans la fraicheur du soir et la vue donne sur un petit balcon où sort le duc. La place est faite pour voir sans être vue … Et les odeurs ne trompent pas, la terre à été labouré ressèment.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Mar - 14:14

Restant dans son coin, observant la salle et son animation, le démon hivernal aperçut un garde de cimméria parler à l'un de ses officiers qui d'ailleurs, rendit son rapport immédiatement. En effet le cavalier longea les murs de la salle de fête pour enfin rejoindre le général. Sans qu'il n'eut à prendre la parole, Ivan lui parla avec un ton sec et froid :

- Que se passe t'il capitaine ?

- Les gardes cimmériens mon général. Il promette de se tenir à leur place. Quelles sont vos ordres ?

- Et bien faîtes de même capitaine. Je ne aucune incartades avec qui que se soit sauf si c'est nécessaire. Ais-je bien était assez clair capitaine ?

- Si je peut me le permettre mon général, qu'insinuez-vous par là ?

- Je connais vos antécédents capitaines et ils sont intolérables sous mon commandement. Alors tenez-vous à carreaux si vous ne voulez pas périr sous ma lame pour désobéissance.

- Bien mon général, à vos ordres.


Il salua le général, poing sur la poitrine , et retourna à son poste en parlant dans sa barbe. L'officier fixa les gardes de la porte puis surveilla l'entrée. Peu de temps après, le duc des lieux vint finalement auprès du général. Il lui indiqua le balcon et se dirigea vers l'endroit. Ivan le suivit au pas afin de pouvoir finalement faire ce pourquoi il était venu. Droit et stoïque, il admira la beauté de la nuit, sombre drap noir enveloppant le jour. Le démon hivernal leva par la suite, la tête, et observa les trois lunes un moment. Une odeur de champs labourés dansait dans l'air et rappelait quelques chose au général. un souvenir de bataille au milieu de champs défrichés. Une bataille sanglante contre des mercenaires engagés par un inconnue qu'il n'a jamais réussi à trouver. Une nostalgie que certains peuvent qualifier de macabre. Certes c'est un souvenir de combat mais au lieu d'un sentiment de douleur et de tristesse qui envahissent souvent les hommes "normaux", le général ressentait un certain sentiment agréable. Il finit par débuter la discussion avec le duc avec son ton naturel, empli de froideur :

- Joli paysage n'est-ce pas ? Vous savez pourquoi je suis venu alors je préfère allez droit au but. Notre arrangement est-il toujours valide ? Bien sur qu'il est. J'espère que vous avez ce qui nous intéresse duc . Ce serait dommage d'avoir une toute autre odeur dans ces environs si tranquille.

Le duc savait très bien ce qu'il attendait s'il ne respecter pas leur arrangement car Démégor ne supporte pas l'irrespect. Tout ceux traitant avec l'impérial connaissent le sort qu'il leur réserve s'ils ne respectent pas les arrangements et accords qu'ils effectuent avec le seigneur de l'ordre. C'est un arrangement à double tranchant et sans retour si le traitant refuse de marchander avec lui..................................................................
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Mar - 23:26

[ Personnage joué : Bellicio, Maire de la Cité de Hellas ]

Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Bellicio


    Bellicio... Élégant, des gestes calculés, un port hautain... derrière la masse grise de ses cheveux se cachait néanmoins un homme séduisant. Il portait la quarantaine particulièrement bien, il plaisait encore beaucoup aux femmes, pour son phrasé, sa voix rauque et rassurante, pour les attentions qu'il était capable de leur offrir. Il avait tout d'un homme apprécié, il se démenait pour son peuple, rendre sa ville de glace la plus active et en faire un pôle dominant, comme autrefois, avant que sa réputation ne soit déchue par les rumeurs qui les rendaient coupable dans la tragédie de Taulmaril. Il y avait pourtant des siècles qui s'étaient écoulés, pourtant, c'était comme si le spectre de la culpabilité planait sur les descendants... Inadmissible. Bellicio était un homme ambitieux, un homme de pouvoir.... Hellas deviendrait grande et son nom entrerait dans l'histoire, éclipsant les maudites prêtresses de Cimmeria... des garces... toujours dans son ombre.... Si seulement il n'avait pas baissé sa garde, il n'en serait pas là aujourd'hui.... Mais justement, sa présence n'avait rien d'anodin et avait pour but caché de pouvoir reprendre sa revanche... en une façon.

    Du haut de toute sa condescendance, il balayait de son regard faussement mielleux les gens présents. Que de pathétiques personnes, des brebis qui se feront manger par le loup... Aucun de ses individus ne l'intéressaient à par le maître d'hôte... il avait des affaires à régler, mais visiblement, il ne pourrait s'entretenir aussi rapidement que prévu avec ce dernier à cause d'un chien de Sharna.... et ces derniers.... sans nul doute il devrait un jour avoir recours à eux pour d'autres affaires. Qu'il était déplaisant de dépendre de telles personnes.... mais lorsqu'il aurait les pleins pouvoirs et que ses pions seront bien placés, alors les choses se passeraient autrement.

    Breuvage à la main, il porta sa liqueur avec timidité à sa bouche, avant de faire un signe au colonel de son escorte, Colonel Macllov Jame. L'homme était imposant, solide, et de confiance... bien que le mot confiance soit un peu grand pour Bellicio.... Il n'en avait aucune pour personne, à part lui-même.


    " Mon camarade, j'ai besoin de vous... "

    " Bien entendu Monsieur le Maire. "

    " Puis-je vous parler en toute confiance? "

    " Je suis à vos ordres, Monsieur le Maire. "

    " J'ai besoin de m'entretenir avec Monsieur le Duc pour des affaires. Cela concerne bien évidemment notre cité.... toutefois.... J'ai besoin qu'aucun mur n'ait d'oreilles. "


    Cette phrase laissa quelque peu perplexe Macllov, mais un seul regard suffit pour que le rude gaillard comprenne, un œil jeté en direction du Major Millenia Rigan. Pourquoi une telle suspicion? Bellicio était dans une telle position qu'il ne faisait plus confiance à aucune femme, même si cela pouvait être interpréter comme de la misogynie.... et si il s'agissait là d'une espionne à la solde des Prêtresses? Rien n'était impossible après tout. Mais pourquoi entrainer un tel homme dans son jeu? Parce que le colonel avait quelques idées arrêtées sur les femmes. Même si Millenia avait une autorité incontestable sur ces hommes et qu'elle était brillante, il n'en pensait pas moins, égo d'Homme.

    Sa mission? Écartée la jeune femme. Cela serait difficile car elle prenait son rôle de protectrice du Maitre très au sérieux, toutefois, rien n'était impossible. Après cette courte discussion à voix basse entre les deux hommes, le Maire s'évertua à se rendre vers le balcon pour rencontrer le Duc, en prenant son temps, alors que le colonel devrait trouver un moyen pour obliger la jeune femme à faire une ronde dans les environs.... plutôt vers l'extérieur de la bâtisse...
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Mar - 2:36

Devant Veto, toujours droit comme un i, immobile, élément du décor de cette pièce de théâtre que jouaient les grands de ce monde, Veto voyait, entendait, sans vraiment regarder ou écouter. Les rares mots qu’il percevait n’étaient qu’inepties ou humour d’un autre cercle que le sien. Mais au milieu de ces plaisanteries de mauvais goût et d’aventure à vous faire palpiter le petit orteil, le garde reconnut la voix de ses supérieurs et ne tarda pas à les remarquer à sa gauche.

-Nous devrions peut-être inspecter les abords du manoir.
-Il est vrai que nous n’avons plus d’homme à l’extérieur. Mais est-ce vraiment nécessaire ?
-On n'est jamais trop prudent. Le caporal et ses hommes sauront gérer la situation dans la salle ?
-Bien sûr, mon colonel.
-Bien. Rompez.


La militaire prit une petite pose, le temps de laisser s’éloigner son supérieur, gardant jusqu’alors un visage imperméable à toute réaction. Et puis elle le vit rejoindre le maire s’éloignant de l’assistance.
Un air quelque peu renfrogné se dessina sur son visage tandis qu’elle se détournait. Le major se retrouva face à l’un de ses soldats, cette mine maussade accrochée à ses traits fins et elle eut un moment d’hésitation.


-Vous. Dehors. On va faire un tour.

Ce fut au tour de Veto de faire une sorte de contraction simultanée de tout son corps avant de déguerpir loin de la bombe à retardement.

*

Dehors, Veto faillit se lester à nouveau de son épée mais Rigan l’en dissuada après l’avoir rejoint non sans avoir confié la zone au caporal-chef.


-Nous allons inspecter les environs. Lâcha-t-elle au cimmérien à porté.

Engageant une marche forcée éloignée du bâtiment, Veto avait l’impression de partir à l’abattoir tant la tension était palpable. La jeune femme se mit alors à marmonner d’une voix qui transpirait l’amertume.


-Ils n’ont pas confiance en moins…
-Pardon ?

Elle s'adressa alors à lui de manière tout à fait distinct, un air presque mutin dans la voix.

-Que pensez-vous des prêtresses, Havelle.
-Le plus grand bien ! Je leur doit la vie. Elles…
-Et le maire ?
-Je… Pas grand-chose…
-Bien. Disons que je vais vous offrir l’opportunité de payer une partie de votre dette.


Loin des yeux et des oreilles indiscrètes, à l’ombre d’un grand arbre au feuillage persistant à la fin de ce Fonclan, leurs voix furent couvertes par le cours d’eau tout proche. Le seconde classe eut pour la première fois une exposition somme toute sommaire des tentions déchirant la cité de Hellas.

-Officiellement, vous m’aurez faussé compagnie dans les bois.
-Vous plaisantez ?
-Losrqu’un Cimmérien doit faire ce choix, il n’est plus possible de rester neutre. Ne me décevez pas Havelle. Si vous ne nous aidez pas, vous en paierez les conséquences.


Le soldat ne savait plus quoi dire. Quel ennemi choisir ? Il n’en avait aucune idée. Son for intérieur lui disait qu’il n’y avait que les prêtresses qui puissent être le plus au dessus de tout soupçon.
Il accepta.
Son poing heurta le visage du Major.


-Si fort ?

Il n’avait pas pu se retenir. Les menaces de mort avaient sur lui un effet revigorant lorsqu’elles étaient servies trop crument.

-À vous de jouer.

Kesha ! Mais pourquoi lui ? Sans un mot, il attendit d’être sûr qu’aucun garde du duché ne fut à proximité. Cet endroit était plutôt isolé, face à un pan de mur sans trop de fenêtre, les branchages comme couverture… À croire que le Major connaissait déjà le duché.
*Pourtant, nous avons bien été dépêchés au dernier moment ?*
D’une traite, celui dont le destin se jouait encore avala la distance qui le séparait du mur et trouva un soupirail envahit par le lierre et les hautes herbes.
*Mais pas elle…*
Il n’eut aucun mal à dégager et fit attention comme elle lui avait dit, à ne pas trop écraser la flore alentour pour éviter de faire remarqué qu’on s’était intéressé à cette entrée.
*Et pourquoi pas l’un de ses hommes ? C’est la première fois que je sers sous ses ordres à cette femme…*
Avec une agilité remarquable, il se glissa à travers la petite ouverture qu’il referma derrière lui.
*Ce doit être pour ça. S’ils ne lui font pas confiance, ils doivent se méfier de ses hommes également.*
Il se trouvait dans une petite pièce sombre et poussiéreuse et ses yeux mirent un temps avant de s’habituer à l’obscurité. Dans un éclair de géni, il ôta le morceau de métal gravé du symbole de Kesha de sur sa poitrine et le glissa dans sa veste. Ce signe distinctif était de trop.
*Si c’est un soldat trop proche d’elle, sa petite mise en scène leur semblerait moins crédible s’il était pris…*
Il trouva une porte et une poignée qui n’étaient pas, par miracle, verrouillées.
*Et puis qui ça « ils » ? Et puis moi… Moi frapper une femme… Je vais passer en cours martiale...*
Cette porte donnait sur un couloir que des lueurs pâles éclairaient des deux extrémités invisibles du fait de virages. On distinguait des bifurcations et d’autres portes.
*Suivons la musique, histoire de se repérer un peu… C’est pas gagné mon affaire.*
Prenant soin de refermer derrière lui, il s’engagea par la droite, vers les ombres un peu plus dansantes et la musique de l’orchestre qu’il avait quitté il y avait de ça une dizaine de minutes.
*J’en viens à regretter de ne plus faire le pet devant la porte des cuisines.*
Sur la pointe des pieds, longeant les murs, à l’affut du moindre bruit venant de derrière lui et même de devant, il hésitait à passer la tête à chaque embranchement ou à respirer même parfois.
L’adrénaline montait.
Il n’avait aucune idée de ce qu’il faisait. Seule une vague habitude de rester discret à force d’éviter les visiteurs de Cimmerium lorsqu’il était petit le guidait. Cependant, jouer à cache-cache lorsqu’on est enfant ne prépare pas vraiment à infiltrer un manoir grouillant de serviteurs et de soldats.


Dernière édition par Veto Havelle le Mer 27 Avr - 7:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMar 26 Avr - 11:05

Le Duc sourit de plus bel et sur ses lèvres se révèle fines une mince cicatrice dut à la rencontre trop violente entre une pierre d’angle et son visage d’aveugle qui ne peut tous les jours être à l’affut du bruit du vent dans les rêves du château. Il claque des doigts et un petit feu s’allume en bas de la loggia, en se penchant on peu voire une petite grotte tailler dans les berges de l’Arghanat pour que personne d’autre ne puisse voir celle-ci que ceux qui sont menez par le Duc sur cette angle du balcon…

Alors que les lueurs des flammes lèches doucement les mures qui semblent peint d’ombre et que la fine odeur de fumée deviens perceptible pour le duc qui a oublier ses autres sens un grand homme s’avance au milieu de la lueur et voyant le Duc il fait sortir des ombres trois autres êtres. Le contraste est saisissant, le premier est vêtu de cuire et porte des armes verrouiller dans leurs fourreau en nombre, là une dague alors qu’ici c’est une arbalète dont les têtes sont posé à plat pour passer par delà les cotes d’un humain … Une épée touché par la pâleur des flammes donne le ton aux trois autres hommes. Grand et aussi puissant que le premier le métal est ce qui les habits le plus, des chaines et des menottes, des colliers et des brassards, rien n’ai laissé au hasard et si ils ont été choisit parmi tant d’autres c’est pour leur musculature que le peu de vêtement qu’il porte souligne grandement. Leur regard est détruit comme celui d’un esclave qui n’attend plus que d’obéir mais les stigmates de cette destruction son peu visible, seul une cicatrice ici ou là laisse place net à la peau luisante et forte … Puis trois autres passent, et enfin quatre derniers qui n’on rien à envié aux six premier.


-˝Je tiens toujours mes promesses mon ami, toujours … Il n’a jamais été question que cela ne se fasse pas une fois de plus. Je cherche des esclaves et je les détruis pour vous, la qualité est toujours pour moi un gage et mon nom seul devrai la signifié dans le milieu les esclaves venant de la plume du serpent son et seront toujours des objets d’une rare finesse et d’une qualité qu’on ne trouvera nulle part ailleurs …˝

Ces hommes et ces yorka laissent place à une femme, une sindarin dont le regard brisé ne fixe plus rien… Puis il s’allume lorsqu’elle voit le Duc et son voisin comme si … Une forme de folie qu’est le plaisir d’être une esclave ?

˝Et voilà mon cadeau de cette fois-ci, détruit avec la plus grande grâce et reconstruit pour être ce que vous lui demanderez, servante dans toute les positions et bonne à en rêver le soir lorsque votre maitre vous la demandera pour profiter de son cadeau …

Mais parlons bien comme vous le souhaitiez, venons en aux faits… Comme je vous l’ai dit la femme est un cadeau quand aux autres … 2 000 Dias par tête est peu car vous les revendrez le double mais c’est le prix que je vous fais … 2 000 Dias pour un être que vous n’allez pas payer pendant 5 ans … Et vue la force de ces êtres vous y gagner largement. Cela vous fait un total de 20 000 Dias payé rubis sur l’ongle comme d’habitude. Cela vous convient toujours ? Avez-vous des esclaves à me laisser ou des captures à me vendre de votre coté ?˝


Les dix sont dans la lumière face à leur futur maitre et la femme … guète le moindre des gestes qu’elle pourra satisfaire une lueur entre le plaisir futur et la folie toujours figé dans le regard.

[Hrp : Véto je te laisse continuer à t'enfoncé dans le chateau. Si tu veux revenir discrêtement à la salle de bal fait donc. Le balconnet est surveillé et si tu te perd ... tu peux arrivé presque n'importe où. Je te laisse cependant deviner où sont les gardes les plus présent.]
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Avr - 10:32

Un tunnel avec une lumière au bout. On lui avait parlé de cette vision que certains qualifiés d’entrevue du monde d’après. Lui n’y croyait pas. Les seuls qui en parlaient étaient vivants après tout. Il se disait que, certainement, ce n’était qu’une mauvaise interprétation. Les yeux fermés trop longtemps devaient se rouvrir sur le soleil éblouissant et laisser prendre par le survivant ses paupières pour un long couloir…

Mais qu’importaient ces élucubrations. Son couloir et sa lumière à lui, il s’avait qu’ils menaient bien au monde d’ici et non pas au suivant. Cet homme par contre, on pourrait très bien en faire une sorte d’égérie du douanier de la frontière entre les deux mondes. Le courroucer reviendrait sûrement à trépasser.

Veto était désormais adossé à un coin de mur, le visage légèrement passé dans le couloir pour pouvoir observer ce garde…
*Arghanois ?*
Il surveillait quelque chose derrière ce rideau, et la musique qu’on entendait très bien indiquait que ce quelque chose se trouvait dans la salle du banquet.

Pour le moment, ses recherches l’avaient mené aux cuisines. La musique y résonnait doucement, se mêlant au bruit des fourneaux et de la vaisselle.
Restant discret, il ne s’était pas aventuré plus loin, n’attirant pas l’attention des serviteurs occupés. Il avait néanmoins trouvé une petite salle et des affaires autrement plus discrètes que son uniforme de garde cimmérien.

Ainsi déguisé en domestique, il hésitait à attaquer. Son sens de l’orientation approximatif l’informait qu’il avait changé d’étage. Il était soit au rez-de-chaussée, soit au premier… Soit ailleurs… Dans cette obscurité quasi permanente et ces colimaçons étriqués, il n’arrivait pas bien à se rendre compte de l’altitude gravie, ni des cardinaux suivis.

*Bon… Je fais quoi ?*
Il n’était toujours armé que de sa dague qu’il n’avait même pas osé défouraillée depuis tout à l’heure. L’espion de fortune qu’il était redoutait la confrontation et n’avait aucune envie de tuer cet homme qui ne faisait que son travail.
Ses affaires de garde étaient sous son bras, bien enveloppées dans sa cape. Il les posa doucement.
Finalement, il avait pris sa décision : il s’occuperait de cet homme. Seul et de dos. Avec un peu de chance il était possible de l’assommer sans trop de collatéraux.


-Tu t’es perdu ?

Ce murmure venait d’au-dessus de lui alors qu’il était accroupis. Un homme l’empoigna par le col et le plaqua contre le mur.

-Depuis quand les serviteurs se permettent des petites ballades avec des paquets aussi chargés ? On comptait améliorer sa condition au dépend du duc ?

Veto voulut se débattre mais son agresseur attira son attention en plaçant une fléchette devant son nez.

-Calme-toi mon joli ou je te pique et tu vas dormir pour une bonne demi-journée.

Veto s’arrêta net et admira l’arsenal de son détracteur. Une vingtaine de ces aiguilles étaient accrochées en bandoulière sur son torse et une sarbacane pendait dans son dos.
Ce nouveau garde du manoir reprit un peu plus fort vers le couloir que scrutait tout à l’heure Veto pour prévenir son homologue.
Manifestement, à entendre le volume sonore de sa voix, il ne voulait pas que cette affaire perturbe le banquet. Une chance pour le Jouet du Sort.


-Hé ! Clam ! Viens voir ce que j’ai trouvé en venant prendre ta relève.

L’autre homme ne tarda pas.

-Tu l’as eu ? Ça fait bien dix minutes que je l’ai sentit dans mon dos. Je ne sais pas ce qu’il attendait.

Veto se sentit très piteux sur ce coup. Il sembla vouloir repousser son agresseur en posant ses deux mains sur son buste et en poussant fortement mais d’une seule main, l’homme sourit et le remis dos au mur, exhibant à nouveau la seringue, l’air persuasif.

-Du calme. Dis-nous plutôt ce que tu faisais ici ? Parle, ou tu vas rejoindre les sous-sols avec les autres.

Veto hésita encore un peu et puis il écarta la menace narcotique avant de donner un coup de pied dans le ventre de celui qui ne le tenait pas. Il saisit alors le poignet à son col. Il le tordit assez pour se libérer. Mais à peine eut-il retrouvé un semblant de liberté que l’autre vint le reprendre.

-Très bien. Tu ne vas pas être déçu de ton séjour en bas, c’est moi qui te le…

Il ne finit pas sa phrase, s’effondrant à côté de son homologue déjà à terre. L’un avait une munition somnifère du baudrier de son collègue plantée dans le cou tandis que l’autre en avait une planté dans le bras.
Sous-estimé ? Oui, Veto l’avait été. Mais curieusement, il n’en était pas tellement vexé.
*Efficace…*

Veto réfléchit un instant et puis se décida à les déshabiller. Après un ou deux essais infructueux, il trouva une porte ouverte. Une sorte de réserve. Il les y ligota solidement dans un coin sombre avec des lambeaux du costume de domestique découpés à la dague et reprit son exploration ainsi vêtu en garde après les avoir recouverts d’un drap noir trouvé là.
L’armement ne lui serait pas d’une grande aide à distance mais il pouvait continuer à se servir de ces tranquillisants puissants de la même manière que tout à l’heure. Et puis cette tenue lui offrirait sûrement plus de liberté que la précédente.

Ses affaires toujours sous le bras, il examina ce que l’autre garde observait de derrière cette tenture.
Derrière le drap tendu, il était facile d’observer toute la salle de bal depuis une certaine hauteur. Le duc serait-il paranoïaque pour ainsi tenir en joug l’ensemble de ses invités ?
Sans plus s’attarder sur l’avancé des festivités, il essaya de comprendre comment regagner le balcon vers lequel le maire s’était dirigé avant qu’il ne sorte avec son Major et repartit se perdre parmi les couloirs sombres, repensant aux paroles des deux hommes du duc. Peut-être devrait-il allait voir ce qui se passait dans ces fameux sous-sols.

Depuis combien de temps déambulait-il déjà ? Une heure ? Deux ? Une demi-heure ?
Et combien de temps resterait le maire et son escorte ?
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Mai - 14:12

Intéressant. Il n'était point dans l'habitude des cavaliers de quémander des esclaves. En effet, les pions ne manquait pas, mais ces esclaves auront un but bien précis, un objectif qui requiert différentes caractéristiques bien précises. Et c'est ce qu'Ivan trouva en rencontrant ce duc mais peu importe les détails la marchandises si on peut appeler cela comme ça était la sous les yeux froids du général. Il déclara alors après le petit discours de vente de ce cher duc :

- Intéressant duc, intéressantes marchandises je dois le reconnaître mais en ce qui concerne votre cadeau il n'était pas nécessaire. Le seigneur Démégor ne traite pas avec vous pour posséder des femmes destinés à la distraction. Bref cela ne fait rien, c'est un cadeau. Pour ce que j'ai à vous offrir.....

Le général tourna la tête vers son officier posté à la fenêtre et il ne fallut qu'un bref instant pour qu'il comprenne ce qu'il avait à faire. En effet il se dirigea sans précipitation vers la sortie et attendit près du balcon ou se situait les négociations. Une carriole vêtu d'une toile arriva, pile à l'heure et s'avança lentement en face du duc et du démon hivernal. 6 soldats sortirent de la charrette portant deux grandes caisses, puis 3 hommes encapuchonnés trainant deux femmes et un homme à l'aide de chaînes. Tous se mirent en ligne alors qu'au même moment le général repris la parole :

...... Bien, je vous propose trois nouveaux gardes triés sur le volet, n'obéissant qu'à vos ordres et entrainés par mes soins . Ils ne craigne ni la douleur ni la peur, ce sont des machines de guerres. Quand aux trois hommes encapuchonnés ce sont des chasseurs, des chasseurs d'esclaves. Ils peuvent traquer tout esclave qui essayera de s'enfuir et le ramèneront à vos pieds, ce sont aussi des assassins. Et eux, vous devez les reconnaître. C'était votre principale concurrent avec sa femme et sa fille. Je suppose que vous ne tarderait pas à récupérer leur part de marché. Ces caisses sont un cadeau. Armes, munitions et armures de dernière génération fabriqué dans les forges de Thémisto par nos meilleurs forgerons. J'espère que cela vous convient. 2000 dias par soldat, 2500 pour les chasseurs, et 500 par tête pour le reste. Cela fait un total de 27 000 dias. Il est vrai que c'est plus élevé que d'habitude mais la qualité est la. D'ailleurs, qu'est-ce que 3000 dias de plus alors que vous récupérer les possessions d'un de vos rival les plus féroce n'est-ce pas ?

Ivan n'était pas le plus fin négociateur qui soit, mais il savait se débrouiller pour faire pencher la balance en sa faveur. Et alors que les affaires étaient de mises la fête continuait de plus belle.......................................................................[left]
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Juin - 11:44

Le temps, la vue, la fête tout cela est tellement subjectif que le duc sourit a cette pensé qui lui traverse l’esprit. Pourtant l’odeur avait annoncé plus de guerrier, cette odeur d’homme, de chaire usée voir décomposé, de sueur et de sang, cette odeur dure qui nageait doucement parmi les choses si fines que sont les parfums fous des nobles sans cervelles… Il ne l’avais pas vue venir et hésitait à négocier. Il y avait bien longtemps que la forme n’avait plus autant d’importance, plus aucune importance contre ce sourire carnassier de l’homme qui va pouvoir assouvir une vieille vengeance … Il tend alors la main au cavalier de Shanara qu’il liber ainsi de la fête en acceptant son accord. Comme à son habitude sa main est ferme mais ne cherche pas à s’imposé, ni trop mole, ni trop dure, une main que la société à forgé, fine par sa noblesse, large par son aptitude a récupéré l’aveugle qui trébuche … résistante et pleine d’ambitions.

Sans un mot de plus vers ses allier il se retourne vers le vide, la il lève la main qu’il a serré pour sceller l’accord et ses hommes amènes les prisonniers vers la voiture des cavaliers avec leur discrétion habituelle alors que se retournant vers les hommes qui l’ont rejoint ressèment il donne ses premier ordres :


-˝La fille monte à l’étage, je m’en occuperais personnellement, quand au père et à sa dame, ils rôtiront ensemble dans les flammes de mon enfer pour nourrir son maitre, diable de ce lieu et duc d’Arghanat. Amener les aux cuisiniers, il sera quoi en faire, rien ne veux un couple de terrane rôti doucement enserrer autour de leur farce.˝

Il se retourne vers son convive avant de continuer sa description, ses yeux aveugles sont ceux d’un fou, mais qui en aurait douté ?

˝Imaginé et voyer, participé même à l’expérience si vous le souhaité, aider le à farcir car je suis sur que vous en tirer du plaisir … Vous qui avez tué connaissez vous le doux crie de celui qui part dans le feu pour vous servir quelques instants plus tard ? Et la vue si belle de ce feu qui mange la graisse qui suinte par goute lentes du corps, ce feu qui danse et qui virevolte sans fin pour toujours gagner du terran. Puis les crie s’éteignent alors qu’au moment de la mort, sans les cordes, l’amour sans fin qu’ils se sont murmuré n’aurais pas tenu … L’Homme ne cherche que sa propre survie au dernier moment … A ce que ces êtres sont triste …˝

Il fait signe à son convive de partir, quelques d’autre devrai bientôt entrer ici, un nouveau client qui a dut croiser une des servantes qui lui a indiqué comment venir, un maire dont-il ne sait que peu de chose …

Alors qu’une autre demoiselle arrive et pose des chaises de part et d’autre d’une table qui vient d’être garnie de viande pour le Duc dans la fraicheur de la nuit. Alors que sur l’alcôve la demoiselle se place derrière le Duc en attende d’une demande que son esprit espère depuis toujours. Alors que les choses se passe et que le temps s’écoule Véto lui, continu à déambulé, avec la boussole tournoyante qui lui sert de sens d’orientation, dans le château du Duc. Pourtant en passant sur le balcon il peu voir le maire se faire guider par une petite demoiselle, mais il peu aussi voir un escalier en collimasson qui ne peu descendre que dans la grande salle vue son placement, surement dans une alcôve dérobé et de toute façon pas loin de la loggia vers laquelle le maitre officiel du garde semble se dirigé… Sauf que, bien plus loin dans les couloires passe un groupe étonnant constitué de garde et de deux êtres se serrant l’un contre l’autre …


[Hrp : Je tiens à m'excusé de ce texte de reprise faible et de l'attente que vous avez dut subbir.]
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Juin - 20:53

Plait-il ? Oh c'est vous, enchanter de parler une nouvelle fois avec vous monsieur ....... Klypsène c'est cela ? Et bien pour tout vous dire, une seule chose me dérange. Vous voyez cet homme en armure de l'armée royale là bas ? Et bien c'est son hypocrisie qui me gène. Il se dit vétéran d'une bataille alors qu'il n'y était guère mon cher. De plus, rien que sa présence me dérange d'ailleurs ! Mais ne parlons plus de cela Vous semblez fixait quelque chose vous aussi. Serait-ce cette servante ou le Duc lui-même qui vous intrigue ?

Dolan était en effet quelque peu mal à l'aise. Un haut gradé dans la salle, une armée l'attendant aux abords du duché, cela ne présageait rien de bon. Et Spike qui n'était toujours pas revenue. Franchement celui là. Mais le juge écarlate fit très vite pour oublié ce qui le préoccuper. Il aurait peut être dut écouter Aliore finalement.

La musique devenait plus entrainante mais elle ne plaisait point à Dolan. Il préférait plus les chants joviales et les musiques dites païennes ou de foire, bon à écouter que dans les tavernes. Cependant le juge y trouvait plus de charme. Il remarqua d'ailleurs que le duc quitta son interlocutrice afin de parler à Ivan. A quoi jouait le démon hivernal ? Dolan était bien curieux de le savoir mais comme ce dernier l'avait souligner, cela ne le regardait pas. Le juge avait tout de m^me envie de le savoir car cela pourrait être utile au clan qui sait ?

Bref, le juge était bien pensif mais cela ne l'empêchait pas d'écouter ce qu'avait à dire Enteri, non loin de là. Il posa les doigts de sa main droite sur ses yeux, laissant entrevoir sa chevalière à son inerlocuteur sans véritablement y faire attention. Il faut dire que Dolan n'était pas trop discret ce qui ne l'empêche pas de se sortir de tout types de situations. Il reposa ensuite sa main sur la table et dit par la suite :


- Dîtes-moi cher monsieur Klypsène, ne trouvez-vous pas le duc bien étrange. Attention je ne parle pas du fait qu'il ait invité des cavaliers mais, je parle de son aura. Ne la trouver-vous pas étrange voire glauque ?...........................................................................................
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Juin - 16:49

Plus que l'ambiance générale, ce qui semblait gêner Dolan Kane était la présence de certains individus et notamment Ivan ; un soldat d'une guerre qui n'y assista guère ? Le noble devait être bien informé pour connaître ce genre de détails mais il dévia aussitôt la conversation pour demander à Enteri ce qu'il fixait. Une soirée comme celle-ci réunissait des personnalités, toutefois il n'était l'ennemi d'aucun et si le duc apportait son lot de mystère, il n'était pas là que pour ça.
«Je ne suis pas venu que pour le duc mais parce que j'aime rencontrer des personnes intéressantes. Or je ne crois pas avoir déjà entendu votre voix.»
Sorti de nul part, un éventail s'ouvrit brusquement devant ses lèvres. Ainsi, des yeux scintillants se plongèrent directement dans les prunelles méditatives de son voisin, qui demeurèrent d'un insondable vert. Il reprit tout en s'éventant calmement.
«Pour ce qui est des conviés, les choses me semblent assez claires : notre hôte a choisi des invités de marque pour faire resplendir sa notoriété et je ne serais pas étonné d'apprendre que l'homme qui vous critiquez soit en réalité sous sa botte. En étant présent vous contribuez à sa renommée, mais vous n'êtes pas de son côté j'espère ?
- Dites-moi cher monsieur Klypsène, ne trouvez-vous pas le duc bien étrange. Attention je ne parle pas du fait qu'il ait invité des cavaliers mais, je parle de son aura. Ne la trouver-vous pas étrange voire glauque ?
- Et bien, commença Enteri en se grattant le nez, il a une certaine prestance je le dois avouer. Mais j'ai déjà eu une conversation avec lui et c'est assurément un être de confiance ! Ne nous limitons pas aux apparences. Cependant, j'avoue être plus intéressé par les conviés et j'aimerais beaucoup savoir quel est votre métier. Seriez-vous médecin ? Ou peut-être juriste ? Je vous en prie, dites-m'en plus sur votre passé ?»
Le noble ne pouvait malheureusement pas parler avec un inconnu en toute confiance c'est pourquoi il demandait autant de détails. Il était également intéressé par le passé de Sieur Kane car la seule certitude qu'il avait pour l'instant à son égard était une évidente confiance en lui-même : si leur âge paraissait proche, l'air détaché de son interlocuteur faisait penser à Enteri qu'il n'était pas venu par hasard. Une fois qu'il le connaîtrait un peu plus, il serait disposé à parler plus librement mais pour l'instant l'oeil du duc pouvait transparaître à travers n'importe quel invité. Par ailleurs, son colibri paradait également si bien que son maître espérait pouvoir le retrouver et obtenir une conversation avec le duc par la suite. C'est en pensant à tout cela que le noble prit une gorgée d'une rasade de rosé ; il avait délicatement prit le verre auparavant, mais même lui serait incapable de dire quand. Il se sentait parfaitement à l'aise.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 14 Juil - 21:44

[ Personnage joué : Bellicio, Maire de la Cité de Hellas ]

Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Bellicio


    Les notes s'élevèrent, bruyante mélodie, lorsque le Maire décida que le temps était venu. Il balaya la salle du regard à la recherche du duc, mais l'aveugle était introuvable. Puis son regard tomba sur une demoiselle yorka ainsi que son cavalier qui sembla être l'hôte de cette charmante soirée ; il ne lui suffirait plus qu'à traverser la salle pour... Diantre ! Au diable le maudit gentilhomme qui s'était précipité pour danser, n'avait-il aucune manière ? Hum, la yorka s'en allait ? D'autres jeunes gens vinrent ensuite à sa rencontre et le vieil homme n'eut d'autre choix que de jouer de son charme pour entretenir la discussion, nouer de nouveaux liens... Et les quitter le plus vite possible. Le temps qu'enfin il puisse se débarrasser des inopportuns, le duc avait encore disparu. Mais il ne pouvait être qu'à un seul endroit. Ne laissant qu'un ultime sourire aimable à sa gente compagnie, il parvint enfin à se rendre de l'autre côté de la salle, posa son verre et chercha une domestique pour le mener au Duc.
    . Dans ses mouvements et son comportement, il respirait le pouvoir car après tout, il demeurait le Maire ce que rappelaient sans cesses ses manières calculées de bouger et de parler. Aussi il marchait avec distinction et impatience jusqu'à ce qu'enfin il se trouve face à Takum Seh.


    "Duc d'Arghanat, je vous souhaite le bonsoir."

    Ses yeux se portèrent ensuite sur la demoiselle qui l'avait accompagnée, sans le moindre remerciement, jusqu'à ce qu'elle s'éloigne. Lorsque de nouveau il se fut tourné vers le duc, il savait que plus aucune interférence ne brouillerait leur entretien, il le savait car d'indélicates prédispositions mettrait le Duc dans une bien difficile situation. Le Maire le regarda quelques instants avec des yeux pleins d'autorité comme s'ils possédaient une certaine poigne : celle du pouvoir. Son costume à l'effigie de sa fonction devait néanmoins tarir quelques vertus à son chef bien avenant et ses manières gracieuses qui en faisaient encore un homme charmant et non hostile : après tout, même si ses intentions étaient une nécessité pour lui, elles n'étaient pas sans arranger les affaires du Duc.

    "Je suis venu vous parler de quelques affaires, qui je le crois pourront vous plaire. Des marchandises, de la main d'oeuvre ; je pensais que vous auriez peut-être l'audace de défier la concurrence, qui d'ailleurs me lasse : ils ne veulent que de l'or. Dites-moi cher Duc, êtes-vous également intéressés uniquement par la monnaie ? Ou bien êtes-vous, tout comme moi, intéressé par le pouvoir ?"

    Il en avait assez dit. Si l'homme ne proposait que de l'or alors ses prix devraient être capable de concurrencer les offres déjà très intéressantes qu'il avait pu obtenir. En revanche si le Duc était un peu plus hardi, il pourrait lui proposer ce qui pouvait avoir une valeur inestimable, du moins tant qu'il appartenait aux Hautes Sphères de la bourgeoise. Quelque chose dont il ne voulait pas discuter à un simple avare. Quelque chose qu'il refusait d'échanger à n'importe qui. Du pouvoir ? C'était plus ou moins le cas, mais aucune prérogative. Quelque chose qui à long terme aurait une valeur bien supérieure que l'or, oh oui. Tellement supérieur...
    Le Duc semblait être homme de goût, un homme de spectacle. La question était pour le Maire de savoir s'il était du côté de ceux qui enlèvent, ou ceux à qui l'on enlèvent ? En tant que Maire, penser qu'on lui puisse enlever quoi que ce fût était une bien étrange idée mais il pouvait partager, déroger certaines parcelles. En tant que Maire, il pouvait aussi être celui qui enlève ou mieux, offrir la garantie de ne pas être celui à qui l'on enlève. Or les menaces qui s'étendraient jusqu'au duché d'Arghanat n'avait qu'une nature que bien en peine de discerner étaient ceux qui depuis trop peu avaient emménagé. Ah ! Des nobles, il en avait vu couler, et peu lui importait. Mais ce Tekum Seh ne devait pas l'ignorer, il comprendrait l'aide qu'un Maire pourrait lui apporter. Redonnant de l'ampleur à son costume, celui-ci attendait la réponse de son hôte. Lui n'avait rien à perdre, après tout.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Juil - 9:24

[encore une fois, une grande partie de ce texte est facultative. Déjà que je n’ai pas de grand rapports avec vous, je ne veux pas vous inonder avec mes petites aventures solitaires. Je ne vous conseille donc de lire qu’à partir du moment où je gagne mon point d’observation. Tekum en revanche, pourra trouver toutes sortes de critiques sur ma manière d’utiliser ses hommes.]
[Je rajoute simplement que j’imagine le manoir très grand et que donc, les hommes rencontrés dans les couloirs sont assez dispersés... J’espère que ça suffira à expliquer mes prises de liberté.]

-Avancez.

L’ordre traversa avec peine la porte poussiéreuse. Veto, adossé au mur à côté du battant refermé, retenait son souffle et serrait contre lui son sac d’affaires.

*Des prisonniers ?*

À cette heure-ci ? Pendant une réception ? Était-ce des fraudeurs ?

Ne prenant pas le risque de se faire découvrir, le garde cimmérien déguisé sous une autre bannière ne voulait pas mettre à rude épreuve son déguisement dans un face à face avec des vétérans… D'autant qu'au bruit de leurs pas, la troupe semblait constituée de quelques hommes tout de même. Un mauvais salut, un signe distinctif impliquant une certaine constance qu'il ne pouvait connaître,… Les bourdes possibles étaient nombreuses pour lui qui n'avait aucune compétence dans l'infiltration ni connaissance des mœurs de ces gardes.

*Mais qu'est-ce que je fous là !*

Ça n'avait plus rien du jeu capricieux qu'il affectionnait dans la cité millénaire ! Millenia l'avait envoyé au casse pipe ! Qu'est-ce qu'elle espérait ? Qu'un troufion sans expérience réussirai à investir un immense manoir dont il ignorait tout et à recueillir des informations confidentielles ? On le disait chanceux dans les coups durs, pas né sous une bonne étoile !

Le jeune Havelle laissa passer et attendit encore un moment avant de tenter une sortie. Rien… Il était lent mais préférait cela à une mise à mort sommaire ou autre punition moins grave s'il en est…

Il retrouva la porte dont ce contingent émergeait. Kesha ! L’adrénaline lui montait toujours plus au cerveau. Sur son crâne était tiré un bandana et sur le bas de son visage un foulard. Peut-être était-il un peu trop peureux. Si on le croisait, personne ne pourrait le reconnaitre avec cet uniforme.
Pourtant, il n’arrivait pas à se convaincre qu’un autre garde ferait la différence. Après tout, à Cimmeria, ils étaient nombreux à porter l'armure et déjà Veto en connaissaient beaucoup… De visage cela-dit… On revenait donc toujours à la même question :

*Froussard ou pas ?*

La main du garde se posa violemment sur la poignée et il tira la porte. De l’autre côté, un autre garde sursauta alors qu’ils manquèrent de se rentrer dedans.


-Ho ! Doucement !

L’homme le bouscula et continua sa route sans que Veto n’ose ouvrir la bouche.
Ça valait mieux...
Il reprit ses esprits et continua sa route, an nage mais rassuré par son déguisement.

Ça lui rappelait Cimmerium. C’était devant le temple suspendu et alors il avait été rudement sermonné et tenu à l’écart pendant très longtemps. Ces journées de solitudes furent les pires de sa vie chez les Sylphides qui n’eurent aucun mal à l’ignorer. C’est alors qu’il se réfugia dans la lecture...

Il était sur le pallier d’un escalier en colimaçon. Vers le haut ou vers le bas ? Était-il descendu depuis son passage dans la cache au dessus du banquet ? Il lui semblait bien mais avait-il remonté des étages depuis ?

*Rah... put’…*

Il y eut un bruit en bas et il ne réfléchit plus.

*

Caché derrière une tenture, il n'hésitera pas longtemps cette fois. Ce passage débouche sur une chambre déserte. De l'autre côté de la porte, on entend la musique très doucement. Il doit être dans les étages...

Il entre avec un sourire. Enfin sorti de ces dédales sans fin. Dehors il fait nuit.
La décoration est luxueuse. Il dépose son sac sur un fauteuil et remarque des tableaux aux murs qu'il se met à examiner instinctivement, son regard dansant entre les cadres sur un fond de musique proposé par l’orchestre du banquet plus loin.

Et puis il revient à la réalité lorsque l'orchestre change de musique dans la grande salle. L'heure n'est pas à la critique pictural. Pourtant...

Il était attiré par ces huiles. Comme si une force supérieur lui dictait que c'était important.
*Nan...*
Veto ne croyait pas en ces choses là. Kesha était plus pour lui un autre nom à donner au hasard et déjà il comprenait ce qui l'obnubilait. Loin les grands projets divins, son subconscient avait simplement remarqué que ces différentes vu du château, plutôt réalistes, une fois mémorisait, donné une très bonne vision d'ensemble de l'architecture extérieur.
Malheureusement, à Hellas, on a plus intérêt à changer de vocabulaire qu’à débattre théologie. Aussi, pour la forme, il remercia Kesha de l'avoir guidé, comme pour ne pas perdre cette mauvaise habitude qu'avait ses concitoyens de se sous-estimer.

Le faux pieux soupira mi-amusé, mi-consterné et se détourna. Il avait déjà mémorisé ces particularités de la structure des façades, toitures et balcons, ses yeux se fermant voyant à nouveau le grand arbre sous lequel il avait quitté Millenia et le pignon au pied duquel il avait trouvé le soupirail indiqué par son Major, la grande salle de réception découpée par les nombreuses et grandes fenêtres et…

Des pas résonnèrent dans le couloir. Ses doigts ganté pincèrent la mèche et il regagna le couvert de la tenture pour guetter une hypothétique entrée. Celle-ci ne tarda pas et une servant s'introduisit dans la chambre vide qui ne laissait rien voir d'inhabituel, si ce n'est ce que Veto identifia comme son bagage encombrant.
La domestique sembla ne pas le remarquer dans l'obscurité et Veto commença à espérer...

Elle était là en tant que moucheuse de chandelle. Encore heureux que le garde avait préféré échauffer le bout de ses gants plutôt que de gaspiller son souffle qu'il avait eu coupé car déjà, la servante s'approchait du chandelier qu'il quittait à l'instant.
Décidément, il était très chanceux malgré sa position inconfortable.
Quoi que...

Très vite, la salle était illuminée et, se retournant, la demoiselle ne put que constater la note de couleur froide détonnant au milieu du rouge et de l'or.
À ce moment précis, on regrette de ne pas croire en un dieu pour le prier qu'elle passe son chemin. Cependant, à quoi aurait servit une prière postiche ? Elle s'en saisissait déjà.

Veto ne savait pas quoi faire... Ce sac était son billet de sortie. Sans lui, il ne pourrait pas rejoindre l'escorte et serait perdu ici. Où allait-elle maintenant qu'elle le soupesait ?
*Vite !*
Imaginant un sac de linge oublié certainement, elle avait entreprit de le porter à la laverie peut-être... Mais elle entendit à peine le bruit de pas derrière elle lorsqu'une légère piqure la fit sombrer et s'abandonner dans les bras du garde qui se retrouva toujours aussi gauche que d'ordinaire au contact d'une femme...

*
[Lecture plus intéressante si l’on peut dire.]
Debout derrière la fenêtre, guettant le jardin à la recherche d'une ombre qui aurait pu voir la sienne sortir de cette chambre dont il avait rétint toutes les bougies sans trop se demander pourquoi elles avaient été allumées.

On ne peut pas penser à tout et l'erreur est humaine... Et malheureusement, Veto était bel et bien un Terran, si spécial s'ignorait-il...

Il ouvrit silencieusement la fenêtre aux gonds soigneusement huilées sur le long balcon ininterrompu commun à toutes les chambres qui formaient cette étage. Mais qu'importait sa longueur, ce qui importait, c'est que juste sous lui se trouvait un autre balcon, plus petit, plus discret…

Un dernier regard à son sac cette fois-ci hissé sur le hamac que formait la toile du baldaquin. On notait une fâcheuse dépression mais cela pouvait encore passer pour un relâchement du tissu si l'on y prêtait pas trop attention.
Il s’accroupit et recompta les fléchettes qui lui restaient.
*Quinze ?*
Il y en avait moins qu'il ne l'aurait cru lorsqu'il l'avait vu porté par le garde à qui il l'avait pris. Il n'en avait pourtant utilisé que trois.

Sortant précautionneusement, le dos voûté et la tête basse, il prit soin de vérifier l'absence de quiconque à la rambarde, deux fois à gauche, une fois à droite...
Refermant la porte derrière lui comme il put sans la poignée, il resta silencieux, libéré de la musique atteignant la chambre et berçant la servante allongée sur le lit.

En se décalant un peu vers la droite, suivant la nouvelle provenance plus forte de l'orchestre, il devrait se retrouver au dessus de ce balcon si convoité.
Personne dans la chambre à côté. Il put continuer plus loin et soudain,...

Un murmure lui parvint. Inintelligible d’abord, puis, redoublant de prudence, se penchant légèrement au-dessus de la balustrade, les sons commencèrent à ressembler à ceux de sa langue. Quelques mots, par-ci par-là, et surtout une voix qu'il reconnut ; une voix qu’il connaissait bien pour avoir passé plusieurs jours à voyager avec elle : celle du maire.


« intéressé par le pouvoir ? »
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 20 Juil - 10:30

La grande question du hussard sur le toit est : Combien d’homme signifie le terme bonne escorte pour la fille du dernier vrai concurrent … Et la mauvaise réponse pour lui est la bonne, elle peut simplement être posé en quelques lettres, trop. Mais sans explication on accuse souvent de jouer les maitres d’un manoir qui est le vôtre, alors laissons parler les nombres. Le premier est un homme d’Ivan, une de ces bêtes de guerre qui prend place dans le manoir et à la fâcheuse tendance à tuer avant et à poser des questions après, c’est souvent malencontreux car le nombre de Gorgoroth est faible mais cela à des avantages contre les petits fouineurs … Le second et le troisième sont de ses gardes de factions que l’on retrouve bien parmi les hommes ici et dans la salle de balle, bien entrainer et faisant ce métier avant d’être guerrier ils sont bien moins brutal que le premier mais tout aussi efficace dans leur domaine. Le quatrième est un chasseur, un de ses sindarin à l’ouï trop fine et à l’œil trop vif … En fait un de ses êtres que l’on déteste surtout lorsqu’ils ont choisi le métier pour lequel leur race semble avoir été créée.

Pour en revenir au mouton noir et oublier la souris qui risque de tomber sur un beau piège laissons l’odeur nous guider vers un Duc attablé et souriant de plus belle après avoir laissé une douce bouché d’une des spécialités de son cuisinier tomber dans sa bouche pour en délivré les saveurs alors que le maire d’une citée lointaine parlais d’un mot qu’il aimait presque autant que chasseur : Pouvoir. Retirant lentement sa serviette d’un geste noble contrôlé et après avoir essuyé le peu de sang qui coulait du coin de sa lèvre il fixe le maire de ses yeux de pierre froide. Puis l’invitant d’un geste à prendre la chaise face à lui il prit la parole doucement, de sa voix de Duc ayant son titre depuis bien avant la naissance du maire …


-“Mon cher, vos paroles semble à mes oreille comme du miel ou du pain en ses temps de disettes, pourtant j’ai peur que vous cherchiez à l’empoisonné. Il est de faite que cela fait des années que je n’ai pas parlé à quelqu’un apte à proposer ce que vous avez mais ça ne me rend pas moins stupide. Je sais que le pouvoir à trop de tranchant pour être mal possédé, trop de tranchant pour être tendu n’importe comment et posé dans un main sans la coupé ou l’entaillé. Voyez-vous, j’ai déjà perdu mes yeux et je ne souhaite ni perdre ma main ni oublier ma tête sous une hache qui malheureusement et par inadvertance passait par là. Vous comprendrez bien je suppose.”

Dans une petite pose il en profite pour prendre dans la main son verre de vin et laissé couler dans sa gorge quelques gorgé de ce doux breuvages qui pour lui a été coupé au sang, relevant les parfums de fruit et donnant ce dernier arome de légère âcreté que seul les palais les plus fin pourront sentir…

“Ne vous méprenez pas, je ne suis ni assez stupide pour ne pas être intéresser ni un de ses froussards avec lesquelles aucune conclusions en vas être posé. J’ai juste appris à ne pas être téméraire à a voire un peu plus qu’un simple mot avant de m’engager. J’ai de nombreuses choses à vous proposer, que ce soit des informations simple ou de la main d’œuvre très qualifier et apte à accomplir des choses que n’importe qui d’autre ne pourras jamais faire … Cependant il me faudra des choses de votre côté, des choses dans le sens de ce mot que nous aimons tous les deux mais plus profonde et plus vrai… Vous ne me donnerez jamais votre place, vous ne le pouvez pas … Alors que pouvez-vous me donnez ? Un appui inconstant ? Des terres si loin des miennes, je prends et je ne donne pas sans retour, je vous écoute cher maire, vous êtes puissant et je suis fou sans être stupide, nous pouvons nous entendre, à vous de posé les billes.”
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 17 Aoû - 12:32

[ Personnage joué : Bellicio, Maire de la Cité de Hellas ]

Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Bellicio


Tandis qu'il écoutait la réplique du duc, le Maire caressait l'une de ses bagues, sur son annulaire ; tandis qu'il appréciait sa réponse, l'homme estimait de plus en plus ce futur coéquipier. Enfin quelqu'un qui ne saboterait pas son oeuvre, du moins tant qu'il parviendrait à maintenir l'équilibre. Après tout, donner ne signifiait pas forcément perdre et il pouvait lui aussi profiter de certaines dérogations, même s'il fallait bien évidemment donner des assurances à ce cher Tekum. Concrètement ?

"N'espérez pas obtenir de moi gratuitement quoi que ce soit, je tiens à ce que nous soyons mutuellement enchaînés par nos assurances ; il serait dommage que l'un essaie de doubler l'autre, c'est pourquoi..."

Une présence l'alarma. Il se retourna et (sourit) : c'était son homme de main. Dans un murmure, le Maire lui demanda de veiller soigneusement à ce qu'aucun malandrin n'ait l'inopportune idée de fouiner par ici. Il ajouta à voix haute "et n'oubliez pas de lui offrir la bouteille", avant de se retourner vers le Duc.

"Pardonnez cette interruption, toutefois certains de vos invités de marque mérite la plus haute attention !"

Bien sûr, il n'avait aucune idée des éventuels yeux balladeurs qui se soir auraient pu se ballader un peu trop mais il fallait être prudent surtout avec un hôte qui lui-même avait su se montrer tel. L'idée était d'envoyer son chien à la recherche d'hypothétiques agents du duc - ou pire, des espions indépendants - ; de plus en les intimidant, il les pousserait peut-être à l'erreur tandis que d'un autre côté il disait, ce qui était vrai, se soucier de quelques invités. Il reprit très vite sur les clauses du contrat.

"Concrètement, je peux vous proposer quelques invitations galantes, afin d'étendre votre commerce en Hellas en vous faisant l'hôte des seigneurs de notre ville ; toutefois, si vous gravitez trop près de moi, vous comprendrez très vite que les prêtresses pourraient trouver votre compagnie... Gênante... Le commerce avec les étrangers les dérangent. Je vous mettrais en relation avec notre haute société et pourrais parler de vous à nos bourgeois les plus craintifs. Cependant, reprit le Maire à voix basse il vous faudra rester loin de moi pour ne pas éveiller quelques curiosités. Alors ? Vous avez sûrement quelques liens dans notre cité, toutefois je pense être le plus apte à vous aider à en tisser de nouveaux."

Le Maire prit une gorgée. Il connaissait la valeur de l'or incolore. S'il pouvait développer un tel commerce, il savait que les convoitises immorales de certains établissements pourraient être satisfaite mais cela signifiait aussi que dans les prochains mois, les finances de la cité stagneraient, ou diminueraient même peut-être... Pour mieux augmenter ! L'investissement était assez audacieux mais les habitants d'Hellas n'étaient pas très ouverts. Maudites prêtresses. Elles contribuaient à cet exil ! Stupides femmes, ne voyaient-elles pas qu'il était nécessaire de répandre notre culture ? Vendre des marchandises, c'est aussi s'assurer que les étrangers s'habituent à leur mode de vie pour peut-être y habiter ou vanter ses merveilles ! Toutefois, pour une étrange raison ces femmes méprisantes ne laisseraient pas si facilement quelques marchands altérer cet ostracisme qu'elles appelaient "calme" ou "sérénité".

"Par ailleurs, vous devez être au courant des taxes qui incombent aux marchandises étrangères ? Elles portent mon sceau mais sont l'oeuvre des prêtresses aussi je ne peux les réduire... Néanmoins, si vous mandez expressément mon aide, il me sera possible de faire passer vos viandes, produits ou mêmes... Esclaves... Sans le moindre impôt supplémentaire. De cette manière je serai averti de vos transactions et en échange, elles passeront inaperçu, à un prix moindre."

C'est donc ce qu'il entendait par enchaînement mutuel, bien qu'il s'agît plutôt d'une bravade contre les prêtresses. Les répercussions financières seraient toutefois immédiates mais s'il parvenait à échapper à la surveillance des prêtresses alors il savait que la ville ne pourrait que mieux s'en porter. Un pile ou face risqué pour lui mais sur ce point, le Duc avait tout à y gagner... Le Duc... Pourquoi d'ailleurs Bellicio avait-il tant envie de passer ce contrat ? Ce n'avait été auparavant qu'une idée, puis lorsqu'il l'avait vu c'était devenu un désir. Maintenant, le Maire était convaincu que cela était pour le mieux, comme si le charisme de son hôte l'y forçait. Il hésita à tout annuler à cet instant. S'était-il engagé dans un chemin qu'il ne maîtrisait plus ? Serait-ce la raison pour laquelle il ignorait le profit financier à celui de sa ville ? Il lui fallait en avoir le coeur net, savoir si la confiance naturellement inspirée par sire Seh était le fruit de sa personnalité ou quelqu'illusion. Il lui fallait acquérir la certitude qu'il n'était pas tombé dans se banquet comme dans un piège, avant de passer un tel accord.

"Autant d'avantagescommença-t-il d'une voix hésitante, presque en regrettant sa position, ne sauraient toutefois souffrir de quelques retours de votre part."

Il s'arrêta pour s'humecter les lèvres. Pourquoi repensait-il à ce qu'avait dit le Duc, "je suis fou sans être stupide, à vous de poser les billes" ? Ses propositions étaient suffisantes, il n'avait plus qu'à demander ce qu'il attendait en retour. Pourtant les yeux de Tekum le fixait. Ses yeux ? Comment avait-il pu les voir alors que l'homme était aveugle ! Ah, peu importait, la transaction, il devait conclure la transaction.

"En échange, je vous demanderais d'obtenir des renseignements. Des renseignements que seul un étranger peut récolter, surtout en tant que marchand. Dites-moi simplement qui parmi vos clients s'oppose aux prêtresses de Cimmeria et qui les rejoint. Je vous tiendrai loin des politiques, des amendes et surtout de ces prêtresse, alors que vous me rapprocherez d'elles. Si cela vous convient, un salon aura lieu la semaine prochaine dans lequel je pourrai commencer à remplir ma part du contrat."

Une simple requête, une clause passablement moins intéressante que ce qu'il avait proposé, mais qui pourtant lui avait donné du mal. Comme s'il avait eu du mal à la formuler. Comme si le Duc s'était paré d'un charme qui mettait à rude épreuve ses talents de marchandage. Mais il l'avait fait, il avait posé sa condition. Le regret s'agglutina dans son esprit et il tenta de faire passer ses remords en déglutissant. Hélas il était un peu tard, quoique... De nouveau, il caressa la bague sur son annulaire. Si Tekumh refusait ces conditions, cette proposition, cette offre... S'il n'était pas d'accord avec un tel contrat, le Duc annulerait tout simplement la commande. Il souhaitait s'en aller, conclure l'affaire et s'en aller rapidement. Déjà ressentait-il la sueur contre son front qu'il épongea avec une petite serviette. Et que faisait Macllov ? Jamais présent lorsqu'il avait besoin d'un soutien... Le Maire esquissa la pensée qu'un intrus eut pu se trouver dans les parages. Enfer et damnation ! La réalité des risques ne cessait d'être plus douloureuse de seconde en seconde. Néanmoins toute son attention était désormais concentrée sur le Duc. Son refus serait à la fois une déception... Et une bénédiction. Si le Maire avait le pouvoir, Tekum Seh, après tout, n'était-il pas fou ?


Dernière édition par Le Messager le Sam 27 Aoû - 20:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 17 Aoû - 13:30

Sourire amicale sur des lèvres charmeuses il laisse tourné son vin dans le verre ouvragé finement, il n’en reste qu’un fond mais les arabesques qu’il dessine dans le noire de la vue de l’aveugle semble le passionné comme si il se les imaginait. Après ses quelques instants de réflexions si relâché qu’il semble plutôt avoir laissé sa pensé vagabonder à autre chose le maitre des lieux replonge ses yeux de pierre dans le visage du maire des terres froides, et laissant encore quelques secondes de suspend il reprend :

-“Je crois, mon cher ami, que le mot folie n’est pas loin de ce que tous les marchants son prêt à faire. Je crois qu’il n’est pas d’ouverture au monde sans risque et que le contrôle de ceux-ci reste la seul chose qui fait de nous des maitres et d’eux des morts.
J’aime votre cours ainsi j’apprécie pleinement l’invitation que vous me faite d’y joué pleinement et avec votre aval, je ne me serais pas permis d’ouvrir les négociations dans votre ville sans avoir votre appuis et comme il vient je me permet de l’apprécier comme un bon vin, le laissant sur le palais encore quelques instant avant de l’accepter en soit, voir si il n’as aucun arrière-gout et si rien du liège qui le protège n’est venu se perdre dans la liqueur …”


Il tend la main, paume ouverte vers le haut après quelques nouveaux instant, plus haut la demoiselle à dut arriver dans sa chambre et les hommes, chasseurs discret et mortels doivent être en train de faire la chose pour laquelle ils ont entrainé, jamais le moucherons ne verra la fin de l’histoire, jamais il n’aurait dût en voir le début mais cela restera un secret si il y survit … Il y a des choses qui ne doivent pas être sut et des risque que l’on peut prendre. Le reste est une question de folie.

“Ainsi mon cher, j’accepte votre offre, mais retournons aux choses qui nous intéresse tous les deux et qui reste encore à négocier, le principe me sciés, mais l’application avec laquelle je vais jouer dépendra surement des impôts que vous m’imposerez, je vous propose de payer cinq pourcent du prix de mes ventes en plus des informations et de vous prévenir à chaque fois que je vendrais des choses dans votre ville, bien sûr j’attends de vous la plus grande discrétion et un soutient sans limite tant que cela ne nous rapproche point aux yeux du monde, cela n’est pas à préciser et il serait stupide de croire le contraire d’un homme tel que vous qui connais les marché sur le bout des doigts. La moindre chose filtrant ne peut que retomber dans les oreilles des prêtresses et je ne serais plus qu’une preuve de votre trahison pour elle. Je ne tiens pas à vous faire le moindre mal car vous m’en ferriez tout autant en retour et nous nous retrouverions tous les deux dans la fange à penser nos plais pour attendre le prochain siècle avec rage … ”

Il ouvre finalement tous ses doigts et d’un ongle ouvre sa paume laissant du sang aux reflets bleutés de la noblesse coulé le long de sa main ouverte vers le maitre de la cité d’Hélias :

“Mon cher amis, promettons, sur le cœur des immortels que nous sommes dans la politique et l’histoire, de respecter les pars de notre contrat, jamais il ne sera question de trahir et la voie nous permettra d’avancé chacun sur nos chemin, le futur est notre tant que les lois sont respectés.”

Son sourire s’élargie encore quelque peu :

“Mais vous prendrez bien une première livraison en votre nom pour commencer les choses non ? Je vous la ferrais, bien entendu, livré en toute discrétion à l’endroit que vous souhaitez. Vous pouvez aller choisir avec un de mes homme ce que vous souhaité, un prix vous sera fait en gage de notre amitié, disons que je retire le quart du prix pour cette fois… Qu’en dites-vous ?”
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Aoû - 20:46

[ Personnage joué : Bellicio, Maire de la Cité de Hellas ]

Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Bellicio


Le Maire reconsidéra une dernière fois ses dires. Il n'avait après tout rien cédé qui ne put lui nuire et l'échange qu'il proposait au Duc était honnête, généreux. Les prêtresses ne verraient probablement jamais qu'aujourd'hui, leur pouvoir serait altéré par la présence d'un nouvel acteur dans la ville des glaces, un acteur qui les perturberait mais que jamais elles ne trouveraient. Jamais, à condition que Tekum Seh n'essayait pas de le devancer et si jamais l'homme s'autorisait cette folie il aurait non seulement le Maire contre lui mais également les prêtresses. Généreux envers ses amis, Bellicio pouvait être effroyable contre ses ennemis c'est pourquoi cette alliance ne pourrait en aucun cas se briser. En tant qu'homme d'Etat, il demeurait toutefois important qu'il parvienne à préserver la transparence d'un tel marché mais cela ne serait pas réellement une difficulté aussi longtemps qu'il recevait les fameux reports qu'il avait demandé en échange.
Tandis que Tekum Seh tendait la main qui scellerait leur offre, les doutes du Maire s'étaient évanouis. Le marché était conclu.

"Pour ce qui est des taxes, la seule chose importante est que vous continuiez à payer, ne serait-ce qu'à un prix dérisoire, afin de ne pas attirer l'attention inutilement. Si jamais vous passiez outre, néanmoins, ma protection ne pourrait empêcher les prêtresse de remarquer votre présence et je doute qu'elles puissent l'apprécier... Inutile de dire que je préfère vous savoir à l'abri de leur courroux car malgré tout, vous permettrez à notre cité de prospérer."

Bellicio désirait de plus en plus cette alliance. Ses yeux pétillaient d'une joie malsaine à l'idée de savoir qu'il gagnait du terrain sur les prêtresses. Il n'hésita pas un seul instant avant de s'entailler la main et sceller dans le sang un marché si complaisant. Chacun y gagnait beaucoup et chacun pouvait à tout moment requérir la fin du contrat. En levant sa coupe dans un sourire qui n'avait pas éclairé son visage depuis longtemps, Bellicio trinqua allègrement avec son nouvel ami.

"À notre prospérité !"

Maintenant qu'il avait pris contact avec Tekum Seh, le Maire n'avait plus qu'à profiter de cette soirée qui s'annonçait merveilleuse.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Sep - 22:13

La tenture se souleva et un colosse entra dans la pièce obscure suivit de deux hommes en armure de cuir.

-Bizarre. Ça devrait avoir été allumé…

Un homme étrangement vêtu entra en poussant une femme au regard hébété.

-Il y a une torche dans le couloir...

On conduisit la jeune fille au lit et le chasseur disparut à nouveau sous la tenture.

-Mais il y a déjà quelqu’un ici !
-Ne me regarde pas comme ça. Je ne me suis pas trompé de chambre.

Le cinquième personnage entra avec la torche et on ralluma un chandelier.

-Sors-ça. Tu vas noircir le plafond.
-Le maître s’en fiche et elle aussi si tu veux mon avis.

Le flambeau disparut pourtant et le plus grand des quatre hommes remarqua la fenêtre ouverte. Il sortit sans mot dire, laissant les autres à l’intérieur.

-Mais c’est une boniche dans le lit !
-Ha bah voilà pourquoi la lumière est encore éteinte. Elle se croit où celle-là ? Hé !


Alors que l’un des garde tentait de réveiller la belle au bois dormant, l’homme tout de noir vêtu et au visage masqué revint. Témoin de l’inefficacité du prince charmant d’un nouveau genre, il baissa son foulard sous son menton et vint témoigner des symptômes du narcotique qu’il connaissait bien pour l’utiliser souvent.

-Et il est où Brutus ?

Dehors, le Thémistouin se redressait. Penché par-dessus la rambarde, il avait constaté ce qui captivait l’intrus. Dégainant dans un silence mortuaire, il s’élança.

*
[Et quelques minutes avant…]

« Mon cher, vos paroles semblent à mes oreilles comme du miel ou du pain en ces temps de disettes,… »

Penché sur la rambarde, Veto hésitait même à respirer. Depuis le temps qu’il avait commencé à ce perdre dans ce manoir immense, il n’avait qu’une envie : se retrouver dans une telle situation. Il avait finalement réussi ! Il s’était donc sous-estimé ? Il n’était pas si mauvais espion que cela finalement. Il entendait mal mais naturellement vif d’esprit, les quelques mots qu’il comprenait lui permettait de suivre à peu près le fil de la pensé des deux nobles au-dessus desquels il trônait exceptionnellement.

Le Maire proposait un accord…
*Commercial ?*
… à ce Duc. Accroché au moindre souffle de celui-ci, Veto ne pouvait que constater la mélodie de sa voix. Elle était envoutante. Étrange qu’elle n’ait pas eu cet effet sur lui durant le discours d’ouverture… Sans doute cela venait du fait que l’esprit de Veto était ailleurs à ce moment là…
C’est avec un effort supplémentaire qu’il ne se laissa pas bercé et réussit à rester concentré. Le Duc semblait frileux et demandait une proposition plus explicite.


« Alors que pouvez-vous me donnez ? »
« N'espérez pas obtenir de moi gratuitement quoi que ce soit… mutuellement enchaînés par nos assurances ; il serait dommage que l'un essaie…, c'est pourquoi..."

Le vent venait jouer à son tour les trouble-fêtes et portait trop loin des mots remplacés par les notes d’une musique trop fortes d’un orchestre fictivement trop proche.

« Concrètement, je peux vous proposer… »

De ce qu’il entendit, Veto conclue que le maire invitait le duc à faire des affaires à Hellas tout en lui conseillant de garder leur lien officieux pour ne pas que les prêtresses s’intéressent à eux.

« Cependant… »

Le Maire se mit à parler moins fort. Trop peu en tout cas pour être entendu à moins que Veto se penche d’avantage et ne risque d’être vu d’en-dessous ou ne plonge dans le vide. Il se contenta donc de pester mentalement, se demandant s’il ne manquait pas quelque chose d’important.

« Alors ? Vous avez sûrement quelques liens… Vous aider à en tisser de nouveaux… Taxes… Marchandises étrangères… Si vous mandez expressément mon aide, il me sera possible de… Esclaves... »
*Damnation !*

Le vent empêcha d’en entendre plus alors que cela commençait à devenir de plus en plus important. Des esclaves ? Que devait-il conclure de ce simple mot entendu hors de son contexte ? Ils parlaient de marchandises étrangères… Était-il question d’en importer en Cimmeria ? N’était-il pas interdit ? On n’en parlait jamais et Veto n’avait pas encore feuilleté tous les textes de lois. Il se jura de le faire dès que possible.

"Autant d'avantages… Retours de votre part."

Veto tendit à nouveau l’oreille la bourrasque semblant se calmer.

« En échange, je vous demanderais… »

Veto parvint à saisir l’essentiel : le maire voulait espionner les relations des prêtresses.

« Je crois, mon cher ami,… »

Veto fronça les sourcils. Les paroles du Duc qui suivirent le laissèrent perplexe. Il devait s’agir de métaphore mais le peu de mots qu’il entendit ne lui permirent pas de comprendre si oui ou non le noble acceptait.
Il se pencha d’avantage. Peut-être pourrait-il entrapercevoir une poignée de main plus significative que des bribes de mots ballotaient par le vent.

Soudain, il y eut de l’agitation sur sa gauche. Veto eut à peine le temps de laisser agir son corps par réflexe avant qu’une lame ne manque sa gorge. Le fil de la lame trop bien aiguisée sectionna net le bas du foulard qui camouflait sa bouche, ne laissant plus qu’un ridicule tissu chiffonné tiré sur son nez.
L’inconnu fondit sur le soldat des glaces sans lui laissait même le temps de reposer ses deux pieds au sol.
C’est deux moitiés de cimmériens qui giraient sur le balcon s’il ne s’était pas jeté en arrière.
Il atterrit dans une roulade qui le remit debout, la dague à la main. Bien piètre défense face à ce gladiateur et son cimeterre qui chargeaient à nouveau.
Veto reculait, esquivant tant bien que mal les coups qu’il n’osait même pas tenter de parer. Et puis il y eut l’ouverture. Il était temps : il était dos au mur.
La dague vibrait encore dans sa main et il faillit bien la lâcher. Mais ses doigts engourdis tinrent bon et alors que l’ennemi reprenait son appui, Veto atterrissait derrière-lui, lâchant le montant de toiture qui lui avait permis un court passage au-dessus du vide pour contourner l’obstacle armé.

Il n’y avait eu aucun bruit si ce n’est les sifflements du vent souffrant des lacérations d’une lame assoiffée de sang avant ce dernier son de triangle suraigu qui avait accentué le déséquilibre d’un tueur déjà rétabli. Le nouveau bruit tranchant convainquit Veto que la pointe mortelle venait de frôler son dos.

Sans se retourner, Veto fuit le monstre qui venait de pousser son cœur sur une piste de danse qu’il ne connaissait pas. La musique de l’orchestre n’était pas du tout adaptée et il comptait bien s’y soustraire autant que son agresseur sorti de nulle part.

Mais la lame de la dague tinta une autre fois. Un tintement salvateur qui arrêta celle d’un autre invité surprise. Veto était vraiment pris de cours et il en était de même pour son adversaire surpris par leur rencontre brutal. Mais derrière lui un bruit de pas lourd exhorta l’homme des neiges à reprendre ses esprits.
Saisissant l’autre avec qui il était toujours en prise, il le força à intervertir leurs places. Immédiatement, voyant le mastodonte arriver, il bondit en arrière juste à temps pour éviter la lame qui traversa l’autre corps et manqua de peu de faire de même avec lui.

Un peu déboussolé, Veto regarda le garde Arghanois s’effondrer au pied d’un mercenaire inébranlable qui l’enjambait déjà calmement, le regard froid. À droite, la fenêtre ouverte de la chambre d’où il venait laissa sortir un nouvel adversaire qui tenta de le prendre par surprise. Veto para son glaive à deux mains et envoya cet autre garde passer par-dessus la rambarde grâce à un déséquilibre et un croche-pied.

Tout allait trop vite.

Sans plus revenir sur ses désaccords théologiques, il remercia Kesha de veiller sur lui et s’engouffra dans la chambre en ne quittant jamais le mercenaire des yeux. Il était risible tant la panique semblait prête à l’étrangler à chaque fois qu’il trébuchait. Courbé, , le cœur au bord des lèvres, il se dirigeait vers l’endroit où il pensait être la porte, haletant.

Le Sicaire continuait d’avancer vers lui, un léger sourire sadique se dessinant sur son visage balafré.


-Psst !

C’est surpris que Veto faillit se dévisser la tête en tournant son regard vers l’origine de l’onomatopée pour voir arriver une masse bleu qu’il ne put que réceptionner à bras le corps. C’était son paquetage, et c’était son sang qui venait le tâcher. La pointe de la lame de celui qu’il avait déterminé gorgoroth à la lumière de la chandelle rallumée avait griffé sa joue et s’abattait à nouveau alors que Veto était obligé d’y opposer sa dague.
L’arme tomba à terre et le revers d’une main glacée l’envoya sur le lit où il abandonna son paquet bleuté à côté de la servante toujours inconsciente et… Une jeune femme prostrée ?

C’était un Sindarin qui l’avait distrait et encombré et c’était ce même être millénaire qui le saisissait par les épaules pour le renvoyer sur le faucheur d’âme qui n’attendait que lui.

Il se laissa tomber en arrière, à genou pour éviter une estocade. Veto abattit ses poings sur les cuisses de son adversaire qui rit du ridicule de l’attaque avant de l’envoyer au pied de son compagnon avec un rictus dédaigneux et un coup de pied dans le visage.

Le jeune Havelle était essoufflé et le sang de sa joue se mêlait à celui de son nez.


-Hé ! C’est à nous ça !

Le sindarin fixait les deux fléchettes plantées dans les jambes du gorgoroth. Le non-mort pouffa en les retirant comme on époussette son pantalon. Le millénaire eut un rire narquois et frappa l’infiltré à terre d’un grand coup de pied au ventre.

-Va en falloir un peu plus que ça pour en assommer un comme lui, tu sais, petit rat ?

Un nouveau coup de pied vint plier un peu plus le cimmérien.

-Qu’est-ce que tu faisais là ?
-Il espionnait le duc.
-Tiens donc !


Veto gémit à nouveau alors que ses deux agresseurs ne le battent à coup de pied. Il se protégea le visage comme il put tandis que son ventre et son dos devenait deux fleuves de douleur en cru.

Après une minute qui sembla durer des heures, le non-vivant attrapa le terran et le jeta contre un mur. Le bandana et le foulard était tombé et le visage tuméfié et entaillé du blondinet avait peine à garder les yeux ouverts. Il toussotait, gémissait mais ne songeait même pas à supplier qu’ils arrêtent. Il savait que ça ne servirait à rien.
On saisit son col et le souleva au-dessus du sol pour que son dos rencontre encore le mur avec toujours autant de délicatesse.
La voix mesquine du fils de Canopée parvint à son esprit inondé par les flots de douleur.


-Tu vas nous dire pour qui tu travailles et ta mort sera douce… Peut-être…

Et puis il poussa un petit gémissement étranglé, ses traits de visage étirés dans une expression de stupeur effrayée.
Il commença à vaciller et puis s’effondra, la dague du cimmérien plantée dans le milieu du dos. Derrière lui, debout et tétanisée, une jeune fille restait figée, les mains encore où elles avaient planté la dague.


-Sale garce !

Le gorgoroth lâcha Veto qui s’effondra par terre alors que la jeune fille se prenait une claque magistrale qui envoya sa tête taper contre une commode.
Un garde entra par la fenêtre à bout de souffle.


-M’aidez pas surtout ! Je…

Accroché à la rambarde, il avait eu un mal de chien à remonter et les mains sur les genoux, il contemplait la pièce au milieu de laquelle Brutus, seul encore debout, le regardait l’air maussade.

-Mais qu’est-ce que… ?
-Plus tard.

Le gorgoroth se tourna à nouveau vers Veto et se pencha pour le saisir par le col alors que le garde s’approchait de la jeune fille.

-Est-ce qu’elle est… ?
-J’en sais rien !

Un moment d’inattention. Un regard détourné. Sans cette question, le mercenaire aurait certainement agit sans attendre en voyant ces deux yeux s’ouvrir. Au lieu de ça, il tourna son visage vers un Veto qui déjà projetait ses mains vers cette figure livide. Deux fléchettes vinrent se planter dans ses yeux avant que la dague ne se plante dans son poignet et ne tourne jusqu’à ce qu’il ne lâche.

Le garde se détourna du corps féminin gisant à terre et reçut la dague dans l’épaule. Le gorgoroth grognait de rage alors qu’il retirait les deux pointes de ses yeux et dégainait son cimeterre.


-Vermine… Je vais te…

Veto avait sauté sur le dernier garde. Une lutte s’engagea entre les deux hommes à terre tandis que le cadavre mutilé se rapprochait lentement de la cohue. Il tendait un bras devant, l’arme levée dans l’autre, un râle venimeux s’extrayant de sa bouche tordue par la douleur et la haine.

-Brutus ! Par-là. Je le tiens !

Veto voyant arriver l’aveugle, redoubla d’effort pour se dégager à coup de coude et de tête en arrière.

-Vite ! Brutus !

Tordant les doigts de son agresseur, il se décala et donna un coup de coude dans le visage du garde qui appelait son compagnon.

-Là ! Ah !

La lame s’abattit et le garde cessa de crier.

-Je l’ai eu ?

La pièce était baignée de silence. Il ne semblait plus y avoir âme qui vive. Encore un instant et le guerrier abattit à nouveau sa lame sur le corps dont le sang gicla sur son visage. Il attendit encore un peu et puis tourna la tête dans une direction hasardeuse. Ses deux yeux clos laissaient passer un mince filet de sang entre ses rares cils.

-Tu es là, hein ? Lâche…

Il y eut un bruit de pas et de tissu.

-Viens là ! Tu vas me le payer.
-Je ne me battrai pas contre un aveugle.
-La ferme !


La lame fendit l’air sans rien rencontrer. Il y eut un nouveau bruit de pas qui contournait l’estropiait.

-Je vais te tuer !

La lame trancha l’air, une fois, deux fois, les pas du non-mort s’empêtrant dans un corps puis dans un meuble et finalement, il sortit par la fenêtre et passa la rambarde.

Veto resta immobile au milieu des corps, fixant la nuit au dehors. En bas, l’orchestre s’arrêta. Il n’en fallait pas plus pour l’exhorter. Il récupéra sa dague, son paquetage, le bandana et le foulard du chasseur et allait sortir par la porte, fuyant le brouhaha du jardin. Mais il s’arrêta à côté du corps de la jeune fille.
Il hésita encore un instant et puis se pencha pour écouter sa respiration. Elle était vivante…. Était-ce une bonne chose ? Avait-elle vu son visage ? Peut-être… Mais était-elle en état de s’en souvenir ? Elle avait l’air passablement choquée… Et pourquoi l’avait-elle aidé ?

Soudain la poignée de la porte tourna plusieurs fois. Fermée à clef ? Pourquoi ? Pas le temps pour s’intéresser à ce genre de question. Il finit de camoufler son visage, inspira profondément, éteignit le chandelier encore une fois et se présenta sur le balcon aux regards de tous les spectateurs. D’autres fenêtres s’ouvrirent.
Il escalada la rambarde, jeta son paquetage sur les tuiles et le suivit alors que des gardes s’élançaient déjà vers lui.
C’est de justesse qu’il évita qu’une lame ne lui vole un pied.
D’après ses souvenirs, c’était à droite. Il revoyait les tableaux. L’arbre devant la façade, au-dessus du soupirail…


-Je le vois !

On le rejoignait sur le toit. Un regard à ses poursuivants et il se mit à courir. En bas, des gens criaient, l’insultaient.
*C’est là ! Je ne me trompe pas ! C’est forcément là !*
Il y avait un petit muret qui lui cachait l’horizon. Mais il en était sûr. Juste derrière, il y avait l’arbre ! Il le fallait. Les bruits de pas sur les tuiles derrière lui se rapprochaient. Ses mauvais traitements et son bagage le ralentissaient. Plus pour longtemps. Il lança dans le vide loin devant lui le baluchon. Plus que quelques mètres !
Une flèche frôla son épaule. Plus le temps de réfléchir ou d’hésiter ! Il n’avait pas encore bien détaillé les ombres de l’obscurité dans lesquelles il plongeait que son pied prenait appuis sur le muret.
S’en suivit un remarquable saut de l’ange durant lequel le temps sembla ralentir. Il tendit ses bras en avant et replia ses jambes sur son ventre pour se protéger des branches.
*Oui !*
Recroquevillé, il brisa plusieurs branchages trop fins, ses mains glissant sur les prises qu’il manquait d’attraper. Et puis c’est son ventre qui percuta une branche plus grosse que les autres.
Malheureusement, le jeune homme n’eut pas le temps de profiter de cette courte pause, si douloureuse soit-elle. Son corps glissa et ses mains ne réussirent pas à le retenir.

Déjà le brouhaha de la foule de spectateur arrivait. Dos dans l’herbe, il se releva en s’appuyant contre le tronc. Il courut en boitant, un bras contre son torse et il récupéra son sac plein de terre, détalant comme il pouvait vers les bois tout proche. Il ne savait plus quoi faire, où aller. Il devait simplement fuir le plus loin possible même si cela revenait à abandonner son équipe.

Les nobles curieux gênèrent les gardes avant qu’ils ne se lancent à sa poursuite.

Les sous-bois furent vite atteints. Les trois premiers gardes ne tardèrent pas à le rejoindre cependant.

Il fut plaqué au sol et tenu au respect. C’était fini.

Et puis l’un des gardes s’effondra et sans que Veto ne comprenne bien ce qui se passa, les deux autres perdirent la vie.


-Debout.
-Major ?
-Ce sont tes affaires ?
-Ou… Oui…
-Tu te changeras en bas.


Elle attrapa le reste de sa tunique et la déchira d’un coup sec avant de lui mettre son paquetage dans les bras et de le pousser en arrière.
Sans qu’il ne puisse dire « ouf », il se retrouva à dévaler un grand talus de terre et de feuille morte, heurtant un arbre ou deux, réussissant à mettre ses vêtement entre lui et le bois.

Il jura doucement tandis que plus haut, il entendit des bruits d’armure et des voix.


-Que s’est-il passé ? Vous allez bien ? Aidez-là à se relever.
-Nous avions interpelé un suspect avec l’un de mes hommes mais quand vos trois collègues sont arrivés, on nous a attaqués par derrière. Quatre… Peut-être cinq hommes…
-Par où sont-ils partis ?
-Par-là. Je viens avec vous.
-Très bien. En avant !
-Arthur. Veto est tombé dans ce trou.
-J’y vais, major.
-Je viens avec vous.

Le temps que ces quelques mots furent échangés et que les deux militaire ne le rejoignent en bas sans adopter sa méthode, Veto avait réussi à enfouir les restes de son déguisement sous une profonde couche d’humus et de feuille morte et à remettre une partie de ses vêtements cimmérien.

-Ça va, Veto ?
-J’ai perdu mes bottes…
-C’est vrai que ça fait une belle descente… Rien de cassé ?
-Pas sûr…


*

En revenant au manoir, appuyé sur un garde arghanois et Arthur, Veto passa à côté du cadavre bel et bien mort du gorgoroth. Le crâne éclaté sur un rocher et le cimeterre planté dans le torse, il offrit un spectacle que Veto préféra ne pas regarder d’avantage.

Quatre… Et les trois de la forêt… Cela faisait sept hommes morts ce soir… Et sur ses doigts, pas une goutte de sang : il n’avait tué personne de ses propres mains. Comment cela était-ce possible ? Se sortir avec si peu de dommages d’une telle situation ? Décidemment, le sort n’avait pas fini de jouer avec lui. Toute sa vie ne sera-t-elle pavé que de ces entrevues avec une faucheuse dédaigneuse qui le renverra jusqu’à la dernière seconde ? Il n’était pas sûr de vouloir de cette destiné… Mais pouvait-on choisir ce genre de chose ?

Le colonel Macllov vint à leur rencontre, leur demandant ce qu'il s'était passé. Derrière lui, le maire le suivait de près. Veto baissa piteusement la tête.


-Je… Veuillez m’excuser colonel. Je remettais mes bottes et je n’ai pas pu aider le Major à arrêter le fuyard. Il m’a précipité dans un fossé. Je n’en sais pas plus.
-Le Major et le reste de nos hommes sont à la poursuite du suspect et d’un nombre indéterminé de complices avec les hommes du duc mais j’ai bien peur que dans la forêt, de nuit, ils ne trouvent pas grand-chose.

Combien de temps durerait cette supercherie ? Assez pour qu'ils partent sains et saufs ? C’était trop beau pour être vrai. On trouvera ses vêtements… Et on mettra en doute la parole du major avant cela. Mais cela freinerait les négociations, non ? Et pourquoi l’armée cimmérienne espionnerait-elle son propre maire ? Pour les prêtresses bien sûr. C’étaient-elles l’origine de tout ce foutoir.
*Mais…*
Il ne fallait pas qu’il réfléchisse comme s’il restait des témoins de sa présence au dessus du balcon des négociations. Sa chance légendaire avait voulu que maintenant le dernier gisait là-bas. Non. Il était… Enfin, il y avait eu un intrus dans une chambre… La chambre d’une prisonnière maintenant qu’il prenait le temps de remettre les indices bout à bout… Cette pauvre jeune fille était retenue par la force. Et si on avait voulu la sauver ? Et qu’allait-il advenir d’elle ?
*Je n’ai rien vu, rien entendu et je n’ai rien à dire…*
C’était d’une grande difficulté pour Veto de renoncer à intervenir. Cette jeune fille… Il devait la sauver… Mais ne le pourrait pas… Jamais.
*J’étais dans les bois avec Millenia. J’ai été pris par surprise. Je ne sais rien.*

Soudain, une présence se fit sentir derrière Veto et ses pieds nus.
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Sep - 11:38

Le maire avait été mené dans les sous-sol, le vin avait été versé, le sang avait sceller les contrat, leurs cœurs avaient pulsé un instant en commun et plus rien ne pourrais détruire cette promesse faite, plus rien sinon une idiotie de la part de ses gardes et un voleur extrêmement compétant ou honteusement chanceux que l’on se saurais gérer correctement … La mauvaise nouvelle venais du voleur, qu’il soit cocu ou compétant il était là et il ne l’avait senti que trop tard, après le départ du maire, mais trop tard tout de même pour faire ce qu’il avait à faire, il avait quitté le toit quand un de ses hommes l’en avait averti … contrôle, rien ne doit dérapé, la fête est une guerre et la guerre n’est qu’un beau jeux où il suffit de réagir intelligemment pour gagner les coups que l’on a perdu, et cela, ce petite instant, était et sera toujours le domaine du chef et du Serpent à plume.

Une jeune femme le prend par le bras, ses pas sont rapides et elle à l’odeur du sang et de la guerre, rapides mais sûre et souple, bien plus que ceux du Duc qui aveugle s’efforce de suivre : Il se doit d’aller vite. Accompagné par la jeune Sindarin, il arrive sur les lieux quelques instant avant les nobles trop avide de savoir ce qui se passe pour penser que tout peux s’effondrer, bandeaux incompétent et inconscient ils oublient tout du monde et de ça façon d’exister pour ne plus penser qu’à eux au milieu de parfum raffinés dont ils ne savent même pas la provenance ou le mélange…

Arriver sur les lieux, guider par des êtres dont l’habitude à la chasse dépasse ceux des êtres du commun, il pose sa mains sur chacun des trois corps et cherche les odeurs, celle du sang, les différents tabacs, les herbes, la sueurs, le cuire plus ou moins puissant et le reste des mondes … Ainsi ce sont ces hommes, ce seront les voleurs, trois, cela explique comment ils ont pu faire autant de bruit, un seul homme en faisant autant de bruit serait arriver jusqu’aux information, trois ce n’est pas le cas, surtout trois ensemble … Il se tourne vers ses hommes et écoute les dires, les paroles des chasseurs, les petit détailles que seul l’un d’eux peux voir, sentir, laissant la magie coulé ils utilise tous leurs pouvoir et dévoile le problème, un problème fin et réglable … Une histoire pour des assassins, ainsi il vas avoir besoin de cette vieille connaissance. Mais avant ça il doit les retrouvé, repoussé le doute pour tous.



D’un pas calme, appuyé sur sa canne, au bras de la frêle jeune femme qui n’a rien d’un chasseur mais reste l’un des meilleurs, il se pose derrière Véto et regardant les noble de son regard vide ainsi que les réputés chevalier de Crimea il commence son petit discourt :


-“Messieurs les curieux, mesdames chasseuse de sang, je suis triste de vous annoncer la mort de trois voleurs qui ont essayé de profiter de votre présence pour entrer chez moi. J’admets pour les demoiselles que vous êtes fort divertissante et qu’il est plus dure de ce concentré quand de tels forment passent auprès de vous … Cependant c’est à regret que je vous annonce leurs morts car personne ne souhaite la mort de son prochain, ils étaient surement trop pauvre pour survivre sans cela et ont cherché à survivre par cette manière…
Cependant, cela n’est pas une raison pour nous privé de réjouissance mérité ainsi je remercie les gardes de notre Duc pour avoir froidement mis à mort les voleurs ainsi que leurs complices dans le but du maintien de l’ordre de la soirée. Ils ont été mis en fuite par mes hommes qui n’ont rattrapé que des cadavres ayant été surpassé par ces gardes dont celui qui se trouve devant moi. Je vous demande donc de lui réserver le meilleur accueil car il s’est fièrement battu, perdant jusqu’à ses chaussures dans l’action...”


C'était un fait reconnaissable aux marques des épées, à la façon de combattre et d'achever trop proche de celle des pretresses pour être oublier, on apprend et on garde, celà parfois vous dessert cependant, mais les maitres perpétuent un style oubliant que le savoir s'ouvre... Il se penche vers Véto pour le relever et lui murmure dans un mouvement :

“Cher jeune homme regarder les demoiselles qui sont devant vous, vous avez une chance avec chacune d’elle, mais vous me remercierez plus tard, profité de votre fin soirée …”

Derrière, un périmètre avait été mis en place autour des voleurs et de leurs nouveaux costumes déchirés, ainsi que des quelques objets que l’ont leurs avaient placé dans les mains …
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Sep - 21:30

Veto regardait les trois dépouilles d’un air sidéré. Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Que racontait le duc ? Était-ce ses propres hommes qui lui cachaient la vérité ?
Il reconnaissait les pauvres bougres pour avoir failli se faire embroché par l’un d’eux. Pourtant, l’histoire du sieur Seh avait presque faillit convaincre le coupable de son innocence. Il faisait même mine de le hisser en héros.
Pourtant, l’air surpris de Veto se changea rapidement en une moue mi-gêné, mi-vexé. Les rires à demi cachés des nobles autour étaient bien la preuve qu’il ne rêvait pas. Cette réflexion sur ses chaussures était une moquerie d’un humour certainement trop noble pour qu’il y goûte.

Les autres gardes Cimmériens et Millenia étaient revenus.
La main du Duc cessa de bruler la peau du garde qui sentait comme un dégoût viscéral pour cet homme. Pourtant, même une fois éloigné, il ne pouvait détacher son regard de cette silhouette qui s’éloignait. Il était comme fasciné par il ne savait quelle force émanant de cet aveugle. Ce n’était pas un homme comme les autres et Veto ne savait quoi penser désormais, finissant par douter même de la légitimité de sa méfiance à son égard.

Le Major posa une main sur son épaule à l’endroit même choisi par le duc une seconde auparavant.
Immédiatement, il pensa qu’elle voudrait en savoir plus sur sa mission spéciale mais elle le prit de court.


-Le Duc a raison Havelle. Nous n’avons trouvé personne d’autre dans les bois. Ces bandits ne reviendront pas de sitôt mais à la vitesse où ils ont décampé, il ne devait pas avoir emporté grand-chose. Profitons de cette fin de soirée. Le maire ne désire pas prolonger son séjour, nous partirons dans la nuit.

Encore une fois, on le délaissa. Abasourdi, Veto resta là alors que plusieurs de ses compagnons repartaient. Seule Emmanuelle resta à le fixer un moment avant de poser un regard amusé sur ses pieds nus et quitter le côté d’Alexandre, laissant ainsi les deux jumeaux capillaires.

Un petit pic traversa soudain le crâne du garde qui tomba sur son postérieur.
Un groupe de donzelles n’hésita pas à pousser de petits rires aigus tout en les cachant derrière leurs éventails en s’enfuyant vers le manoir.
Mais Veto n’en avait rien à faire. Tout ce qu’il avait à l’esprit, c’était cette douleur qui était comme un petit brasier consument doucement son esprit.


-Veto ?

Il avait fini par se laisser tomber sur le dos. Alex lui donna quelques claques qui n’arrangèrent pas son mal de crâne et l’aida à se remettre sur son séant.

-Ça va aller ?
-Je… Je ne me souviens plus…
-Quoi ?!
-Pardon… Oui ! Oui, oui ! Ça va !


Toute la soirée se passa sans autres anicroches. Pourtant, Veto ne suivit pas les recommandations du Duc. On eut pu se douter pourquoi, pourtant, ce n’était pas par culpabilité ou par méfiance qu’il se garda bien d’approcher qui que ce soit.
Jusqu’en Cimméria, un terrible sentiment rongea son être : il avait fait tout ça pour rien ! Il n’arrivait pas à se souvenir de ce dont le Duc et le Maire avait parlés. Tout ce qui restait dans ses souvenirs lorsqu’il repensait à cette conversation espionnée, c’était le regard perçant du Sindarin de la chambre et cette douleur lancinante...
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MessageSujet: Re: Le banquet d'Arghanat [Fini]   Le banquet d'Arghanat [Fini] - Page 2 Icon_minitime

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