La taverne de l'ours bourré.

Sujet: La taverne de l'ours bourré. Mar 7 Juin - 17:12

Cette citée était aussi froide que ses habitants, ils avaient beaux essayer d'afficher des mines heureuses, ou satisfaites on pouvait facilement voir que ce n'était qu'un masque pour la majorité d'entre eux. Pourtant ça n'empêchait pas la panthère folle de sourire, en parcourant les rues de cette citée, cherchant le moindre écriteau pouvant l'aider. Il cherchait déjà depuis une heure la taverne de "L'ours Bourré", c'est le nom et la réputation de cet endroit qui lui avait donné envie de donner rendez-vous à son coéquipier. Une taverne chaleureuse, vivante au milieu de cette citée froide et plus ou moins morte. D'ailleurs en parlant de froid, Follen ne pouvait s'empêcher de se réchauffer les joues en se les frottant frénétiquement toutes les deux minutes. Ce qui ne facilitait pas ses approches désespéré pour demander son chemin.

Quand enfin il trouva la taverne tant convoité! Au fond de lui il avait un peu honte, il avait mis plus de temps pour situer cette taverne que son armure. Il chassa cette pensée de son esprit puis entra, ils y avaient comme dans chaque taverne divers personnages, allant des jolies filles aux gros barbus. La grosse majorité était Terran, ce qui ne facilitait pas la tâche du Yorkas. Ils y avaient une dizaines de tables circulaires disposées de façon stratégique pour pouvoir circuler librement, et éviter les légendaires bagarres de Taverne! Follen se sentit légèrement visé en entrant, mais les alcooliques reprirent rapidement leurs discussions, laissant le Yorkas s'accouder au comptoir. Le patron s'approcha de lui et lui demanda:

"Qu'est-ce que cela sera pour vous ?

-Un verre de bière s'il vous plaît!

Le barman prit une chope de sa main droite, la remplis d'un geste précis et fluide, puis lui tendit en répondant:

-Trois diras."

Follen les lui donna en écarquillant les yeux, c'était cher l'alcool ici ! Surement les frais d'importation, mais qu'importe il devait se concentrer sur sa future mission en attendant son coéquipier. Il ne le connaissait pas, mais il savait que cet individu faisait partit de sa caste. Donc il allait devoir prendre ses précautions et se méfier de lui. Il but une gorgée de sa bière, et faillit en redemander une juste après, il se dit à lui-même le sourire aux lèvres :

« Ceci explique cela… »
Le breuvage était délicieux et justifié son prix, après peut être que les gouts du Yorkas étaient étranges mais ça l’histoire ne le dit pas.

Sujet: Re: La taverne de l'ours bourré. Jeu 9 Juin - 4:34

L

e lac gelé semblait s'étendre à perte de vue. Cette vaste plaine frigorifiée était continuellement mouvementée par les courants d'air froid qui l'empêchaient de fondre. En une saison aussi chaude que béamas, mon excursion s'avérait risquée. Voir la calotte glacière craquer sous le poids de ma monture restait bien ma dernière envie. Les rayons des soleils réfléchissaient contre la glace d'un blanc immaculé, de quoi vous éblouir à force de la fixer. Il fallait pourtant continuer à voyager contre le sens du vents, dans ce manque de chaleur anormal pour un citadin tel que moi.

J'avais d'ailleurs prévu ce voyage depuis près de deux jours. Un dénommé Follen m'avait donné rendez-vous aujourd'hui, dans une taverne de Cimmeria. Les chances de trouver un tel établissement au beau milieu d'un lac paraissaient très minimes. J'en déduisais donc que ma route se prolongeait jusqu'à la cité de Hellas, pour l'instant du moins.

Vous savez, des fois en plein soleil je n'ai presque pas chaud alors imaginez dans un désert de glace comment je me sentirais. Je n'avais cependant pas quitté Tyrhénium bredouille. J'étais enveloppé dans un épais manteau de fourrure blanche qui descendait sur la robe d'ébène d'Akira. Je l'avais volé, non sans une certaine barbarie, à une jeune femme le portant sur son avant-bras par cette journée de chaleur écoeurante puis m'étais préparé à rejoindre l'un de mes semblables, vers la cité des glaces. La raison de ma venue sur le continent s'expliquait évidemment par la recherche d'un artefact. J'avais accepté immédiatement la proposition de l'autre lardini puisque l'envie d'enrichir ma puissance me taraudait toujours l'esprit. Sans doute mon partenaire de chasse aux trésors s'approprierait-il l'objet en question, mais je pouvais toujours espérer. Cela me permettait également de m'éloigner des points concentrés de population.

En contrepartie, m'installer à Cimmeria pour un moment me donnerait cette envie de solitude à laquelle il m'est souvent impossible de céder. Coûte que coûte, je rencontrais toujours de nouveaux habitants sur ma route. Seulement, bien peu recroisaient à nouveau ma route... J'ignorais pourquoi d'ailleurs. Suis-je si désagréable ?

Au fil de mon bavardage mental, je me rapprochais toujours de mon but : la taverne de l'ours bourré. Un nom fort mélodieux à l'oreille quand l'on songe à la façon dont l'ours est devenu bourré. Reprenons... Moi et ma compagne nous trouvions au pied de la cité de Hellas, un paysage d'une beauté surréaliste dans un pareil climat. Je glissai les quelques longues mèches blanches qui entravaient ma vue sous ma capuche puis contemplai à nouveau les constructions perlées d'épais flocons blancs qui se dressaient devant moi.

Je fis faire plusieurs fois demi-tour à ma jument pour trouver la taverne sous l'ours bourré. Il n'était certes, pas aisé de circuler dans une ville où les habitants restaient bien cloîtrés dans leur demeure pour se réchauffer. Quelques voix graves s'échappaient d'un établissement à ma droite. Une lumière dorée s'échappait par les fenêtres closes du bâtiment. Je sus alors que j'avais trouvé ce que je cherchais... L'endroit où je devais introduire cette histoire d'Ocarina chantante. Mon cheval resta à l'extérieur alors que j'entrai dans la taverne. Des rires et des disputes des plus abracadabrantes remplissaient le bar. Je me voyais surpris de me retrouver face à face avec tous ces gens alors que les rues étaient désertes.

Instinctivement, je remarquai assis au comptoir un jeune yorka aux airs familiers. Oui, c'était bien ici que nous nous étions donné rendez-vous. Je fis quelques pas dans sa direction pour constater qu'il profitait déjà des bienfaits de l'endroit.

- Pardonnez mon retard! Je vois que vous n'avez pas perdu de temps pour réchauffer l'estomac.

[HRP: Désolé pour ce minable post. EDIT: J'ai apporté quelques modifications ^^.]

Sujet: Re: La taverne de l'ours bourré. Jeu 9 Juin - 20:41

Follen avait étudié attentivement l'endroit dans lequel il buvait, ils semblaient tous être aussi ivres les uns que les autres. La panthère folle ne comptait pas se laisser entraîner par cette bande de fêtard, il savoura sa bière doucement, se délectant d'un spectacle amusant. Une bande d'épaves tentait de séduire l'une des magnifique serveuses, mais c'était sans compter la répartie formidable de cette dernière. Elle était aussi froide et vive que ce pays, envoyant Petre les poivrots qui braillèrent en riant. Follen ne put s'empêcher de sourire en voyant cette scène, quand soudainement le patron expliqua le sourire aux lèvres:

-Ils aboient mais ne mordent pas.

Follen ne put que rire doucement à la remarque du patron, terminant sa bière d'une traite il posa sa chope sur le comptoir en attendant. Sa caste lui avait demandé d'aller chercher l'ocarina de Chantelune dans ses terres gelées, mais de s'allier avec l'un de leurs agents qu'il avait rencontré avant de venir ici. Bref, Follen ne connaissait pas son allié, et c'était surement réciproque. Il espérait juste que ça ne soit pas un malade défoulant sa frustration intérieur sur les autres car il ne le supporterait pas. Il chassa cette mauvaise pensée, puis vu la porte s'ouvrir révélant un être originale aux cheveux blanc, c'était lui. Il rappelait vaguement un ange, son équipier venait d'entrer en scène captant pendant un bref instant l'attention de l'assistance qui se rmeit à picoler en voyant qu'il n'y avait aucun dangers. Habituellement les Ladrinis étaient du genre discret, pourtant ce dernier était tout le contraire. Follen répondit avec son sourire habituel, sans insister sur le fait qu'il était en retard:

-Vous pouvez faire de même! Nous avons plus ou moins tout notre temps!

Sujet: Re: La taverne de l'ours bourré. Sam 11 Juin - 0:38

J'acceptai avec joie la proposition de mon collègue. L'alcool apaisait l'esprit, attirait la colère chez le malheureux, atténuait les détails auxquels s'accrochait trop souvent l'oeil et apportait parfois un regain d'entrain chez les fêtards. En tant que lardini, j'avais le devoir de surveiller continuellement mes arrières. Ce qui voulait dire que me noyer dans une boisson aussi délirante ne m'était guère recommandable... Détail qui n'empêchait pas non plus de boire comme bon il me semblait. Le tavernier s'approcha de moi, non sans une lueur d'étonnement dans le regard. Pour une fois que mes vêtements se fondaient dans le paysage hivernal, il fallait que j'entre dans un endroit où ma tenue me rendait encore plus visible qu'à l'accoutumée. Je sentis instinctivement des regards curieux se poser dans mon dos, n'ayant sans doute pas osé me toiser de face lorsque j'étais entré.

- La même chose s'il vous plait, dis-je aimablement au serveur de l'autre côté du comptoir.

L'homme, un peu plus rassuré, acquiesça puis disparut chercher ma commande. Pendant ce temps, je tirai l'un des tabourets placé à proximité bu bar puis m'assied confortablement. Je me trouvais donc côtes à côtes avec mon partenaire de mission. Nous avions l'ordre de rapporter un objet magique pour l'intérêt de notre ordre. Je n'exerçais pas ma profession pour rien. Plusieurs responsabilités m'étaient confiées et celle que je m'apprêtais à entreprendre ne mettrait qu'à épreuve mes capacités. La guilde m'avait accueillie depuis un certain temps et il fallait lui faire honneur, l'enrichir à mon avantage. Même si mon coéquipier se souvenait sans doute de mon identité, je décidai tout de même de m'engager dans les formalités habituelles. J'inclinai légèrement la tête avant de me présenter.

- Glanael Eihwaz, lhurgoyf et assassin chez les nôtres. Et vous ?

L'homme qui tenait le bar revint avec le breuvage d'hydromel puis le déposa sur le comptoir.

- Trois dias mon cher monsieur.

Je défis les quelques agrafes qui tenaient mon manteau clos. La chaleur enfermée entre le tissu et ma poitrine se dégagea dans l'air. Mes longs doigts pâles dénouèrent le cordon qui retenait ma bourse à l'affût des voleurs, et déposèrent quatre pièces conformes aux règles sur le comptoir. J'avais laissé un dias supplémentaire à l'homme comme si j'étais doté d'une certaine générosité... Un immonde mensonge ! Muet, le sourire accroché soudainement aux lèvres, le serveur ramassa le tout puis s'éloigna vers d'autres clients. Les gens étaient tellement innocents qu'il était aisé de voler sans se faire pincer. Mes talents n'égalaient point ceux des voleurs d'exception, mais quand même ! Mon survêtement lui-même prouvait mon manque de courtoisie avec la gent féminine, mon obstination à ignorer la loi concernant les biens.

- Avez-vous une idée mon cher ami sur la façon de récupérer l'ocarina de Chantelune ou du moins un plan sur la manière de nous rendre vivant jusqu'aux grottes de Fellel.

Je pris entre mes mains le gobelet conçu en glace qui contenait la même boisson que celle de mon voisin. Une pellicule de givre à moitié fondue recouvrait la surface du liquide. Ma main empoigna le verre sans hésitation, le porta machinalement à mes lèvres. Je bus une lampée du doux breuvage des terres nordiques. Un goût de miel resta agréablement sur ma langue, une sensation de chaleur me parcoura le ventre.

Sujet: Re: La taverne de l'ours bourré. Sam 11 Juin - 1:07

Follen observait son allié s'installer, l'imitant dans son geste en se prenant un tabouret, ils seraient beaucoup mieux ainsi. Le Ladrinis attirait les regards, mais les deux hommes n'en tenaient pas compte, ils avaient une affaire plus urgente à régler ensemble. Il était poli malgré tout, un ton aimable, et des manières laissant penser qu'il était le genre de personne du bien. Pourtant Follen savait qui il était, un tueur travaillant pour la plus puissante guilde d'assassin. Après sa présentation la panthère folle fit de même, en s’assurant de n’être entendue que de son coéquipier:

-Follen la panthère folle, Voleur, aventurier, et joueur au compte de notre guilde.

Follen laissa l'homme se prendre de l'hydromel en payant un peu trop, l'avait-il arnaqué d'une certaine façon? Si c'était le cas la panthère n'avait rien remarqué. Le yorka ne bougea pas, ne se déshabilla pas contrairement à son acolyte. Follen ne savait pas trop quoi dire de plus, il observa juste faire son équipier jusqu'à ce qu'il parle de la quête. Lui demandant s’il avait un plan pour récupérer l'ocarina. Ils étaient justement là pour ça, savoir comment, quand et où? Il répondu naturellement le sourire aux lèvres:

-Et bien nous sommes réunis ici pour cela justement, réfléchir à ce que nous allons faire. Déjà avec le peu d'information que j'ai récolté je sais que l'esprit de Chantelune est encore en ce monde et hante les alentours de son Ocarina. De plus cet ocarina aurait le pouvoir d'envouter n'importe qui, ou n'importe quoi quand la Lune apparaît. Je ne sais rien de plus. Mais ça nous permet déjà de savoir qu'il faudra rester constamment sur nos gardes une fois à l'intérieur. Mais ça ne règle pas le problème du, comment atteindre les grottes? Je ne connais pas bien le coin et vous ?

Follen avait dit tous ce qu'il savait, mais ça ne l'aidait pas plus que cela, peut être que son camarade avait d'autres informations plus utile sur la région?!

Sujet: Re: La taverne de l'ours bourré. Dim 12 Juin - 6:19

À mes côtés, se trouvait donc une jeune panthère dissimulée sous l’apparence d’un humanoïde bien ordinaire. J’avoue ne pas trop montrer l’exemple, vu ma seconde apparence qui n’a presque rien avoir avec celle que je revêts en quasi-permanence. En contrepartie, je m’attendais à voir une paire d’oreilles pas comme les autres se dresser sur la tête du jeune homme ou encore l’ombre d’une queue féline sortant du bas de son dos. Pourtant, rien ne trahissait sa véritable nature. À moins qu’il dissimulait quelque part un détail dont je ne pouvais même avoir connaissance ? N’empêche, cela faisait deux yorkas que rencontrais qui n’avaient pratiquement aucune marque de leur peuple d’origine. Alors que certains arboraient des oreilles de chat, des écailles de poisson ou une langue de vipère, ces deux-là ne portaient aucun signe particulier. Je me demandais alors combien de personnes arrivaient à déterminer ma monstruosité sans que je ne leur en ai fait part. Hélas, mon manque de pigmentation sur mon visage jeune me trahissait la plupart du temps.

Follen paraissait en savoir un peu plus au niveau des capacités de l’artefact. La relique s’avérait être la principale cause de notre rencontre. J’ignorais si nous nous serions croisés un jour puisqu’il s’agissait également d’un lardini et que nous avions forcément quelques intérêts ou objectifs en commun. Même si le bazar condamné regorgeait toujours des miens je ne passais pas mon temps à tenter de les connaître. Beaucoup d’autres choses me préoccupaient. Des buts que même un télépathe ne parviendrait guère à déchiffrer. Chaque jour était une aventure différente dans laquelle je risquais ma peau. Le danger se révélait être un important facteur dans tout ce que j’entreprenais. Rester bien confortablement assied dans une taverne à tenter de récolter des informations ne me ressemblait généralement pas. L’observation sur le terrain lui-même m’apportait, la plupart du temps, bien plus que des histoires entre collègues. Tenter d’explorer des grottes parsemées de mille embûches sans même y mettre le pied n’avait absolument rien d’évident. Autant tenter de faire fondre les murs de roc un coup partis !

- Ceci explique donc cela...Chantelune porte merveilleusement bien son nom lorsqu’on y réfléchit.

, murmurais-je.

La pleine lune se déroulait toujours sur trois jours consécutifs et étrangement, nous étions à sa première nuit. Cette expédition avait assurément quelque chose d’ironique avec la période durant laquelle nous avions choisi de la débuter. L’homme-panthère apportait sa contribution au niveau des informations et comme tout bon collaborateur, je devais lui rendre la pareille. Je sortis, discrètement cette fois, un nouvel objet sur le comptoir. Je dépliai méticuleusement le bout de parchemin sur lequel j’avais pris soin de prendre quelques notes. Le papier particulièrement froissé par l’étroite poche de mon pantalon laissait tout de même voir mon écriture soignée. Apprendre l’écriture suite à mon existence d’orphelin avait été un pur plaisir. La langue démoniaque me donnait par ailleurs un sentiment d’appartenance aux miens, n’ayant jamais eu la chance de les côtoyer. Chaque fois que je prenais une plume à écrire entre ma main pâle, je m’appliquais longuement. Instinctivement, j’eus l’idée de tendre mes inscriptions à mon coéquipier pour éviter d’être écouté par des oreilles trop aiguisées, mais je me refrognai. La panthère n’appartenait point au peuple Lhurgoyf ou Gorgoroth. L’inciter à se creuser la tête pour déchiffrer une langue qu’elle n’utilisait pas ne nous ferait que perdre du temps et peut-être même gêner l’autre voleur.

- Excusez mon manque de culture. J’ignore comment s’écrit le langage commun.

Mes yeux parcoururent les quelques lignes écrites à l’encre noire.

- Bien qu’elles ne me sont jamais apparue au cours de ma route à travers le désert de Cimmeria pour venir ici, on dit qu’il est peuplé de curieux animaux... Leur nombre augmenterait considérablement dans les grottes de Fellel vu l’abri qu’elles offrent. Je n’ai aucun détail précis sur leur localisation alors il faudra marcher jusqu’à leur apparition. Celles-ci seraient donc un véritable labyrinthe... Pas autant que celui de Zaléra je présume. En ce qui concerne Dame Chantelune, il s’agirait d’une femme légendaire pour notre guilde ayant le coeur anéantis. Je ne sais pas si vous êtes du même avis, mais les femmes au coeur brisé se révèlent souvent d’une bien pire mesquinerie.

Je m’arrêtai là pour le moment, laissant mon interlocuteur assimiler ce que je venais tout juste de lui apprendre. D’un trait, j’avalai tout le contenu de ma boisson, créant un tourbillon de chaleur et de fraîcheur au creux de ma gorge.

Follen écouta attentivement les informations de son équipier, des animeaux étranges peuplaient donc les grottes? Ca ne pouvait pas être bien méchant, ce qui restait vraiment le plus gros problème était l'esprit de Chantelune. Car il partageait bel et bien l'avis de Glanael, une femme au cœur brisé n'était que très rarement raisonnable et réfléchit. Elle allait surement devoir être vaincue, ou du moins trompé d'une façon ou d'une autre. Ils leurs semblaient avoir tous les éléments essentiel pour accomplir cette quête, Follen descendit de son tabouret puis déclara après avoir rapidement réfléchit:

-Je partage votre avis sur les femmes au cœur brisé, c'est pourquoi il faudra constamment rester sur nos gardes, pour ce qui est des grottes. Je ne pense pas que les quelques animaux y vivant puissent être réellement dangereux, il faudra juste s'en méfier et la jouer discret. Je pense que nous pouvons partir maintenant, en tout cas moi je ne vous retiens pas!

Ils allaient devoir partir maintenant, ils avaient chacun eu l'avis de l'autre, et si ils devaient encore débattre ils pourraient faire ça sur le chemin. Follen fit signe à Glanael qu'il partait en montrant la porte du pouce, se dirigeant vers elle d'un pas assuré et tranquille. Il l'ouvrit facilement, puis tomba-en tête à tête avec la splendide monture de son coéquipier. Follen restait bouche bée devant cet être, espérant que le cheval ne se sente pas en danger à cause de sa seconde nature. Il essaya de lui caresser le museau, mais l'animal était méfiant, Follen se tourna vers son maître et lui demanda humblement:

-Il est bien à vous n'est-ce pas ? Vous comptez l'utiliser pour notre quête? Car si c'est le cas ... il va falloir que je monte dessus aussi?

Il demanda cela le sourire aux lèvres en rajoutant juste derrière:

-Ah moins que vous ne me tiriez avec tout le long du chemin évidement.