Verna Luxis.

Sujet: Verna Luxis. Sam 8 Oct - 23:25

PRESENTATION
Luxis Verna

Thème de Verna

NOM:

PRÉNOM:

SURNOM:

SEXE:

AGE:

PEUPLE:

CASTE:

MÉTIER:

ARMES PRINCIPALES:

Ecorcheur :

Cette arme est une rapière, une lame effilée d’un mètre dont la pointe est particulièrement meurtrière. La base de cette lame est assez particulière, en effet elle se divise en quatre quelques centimètres au dessus de la garde avant de venir s’y ancrer. La garde elle est en forme de cloche et est conçu dans un métal des plus résistants. Le manche lui fait une quinzaine de centimètre de long et est donne l’impression d’être un épais morceau de métal qu’on aurait torsadé sur toute sa longueur. A l’extrémité de cette garde ce trouve une chaîne qui rentre dans la manche de la robe de Verna et est rattachée à un bracelet dissimulé plus haut sous cette même manche. Grâce à ce petit tour de passe-passe Verna est certaine de jamais être séparée de son arme de plus de deux mètres.

AUTRES POSSESSIONS:

Une bague à sa main droite est orné d'un Catalyseur, un simple contact sur ses lèvres lui permet de décupler les effets de sa prochaine morsure. Outre cette fonction elle peut s'en servir pour renforcerla puissance de ses techniques d'ombres.

DON:

Transformation Monstrueuse : Gier

La transformation monstrueuse de Verna est assez particulière dans le sens où elle ne conserve pas totalement de réalité physique. Pour être plus précis, elle se transforme en une sorte de masse informe brumeuse au centre de laquelle se trouve une seconde forme pas tout à fait palpable dans le sens où si vous posez votre main dessus, vous aurez l'impression de toucher de la fumée... alors que si vous la frapper de votre poing ou de votre épée elle aura quand même mal.
Physiquement parlant cette seconde forme ressemble légèrement à Verna, elle conserve une apparence approximative à cette dernière bien que ce ne soit pas elle au sens propre du terme. Sa cavité buccale renferme une sorte de tentacule au bout de laquelle se trouve une sorte de bouche similaire à celle des sangsue (qui possède à peu près deux cent cinquante dents) à la différence près qu'elle possède environ un millier de dents toutes aussi grandes qu’un pouce. Gier est capable de vider une personne de son sang en quelques secondes à peine (ce qui soit dit en passant lui permet de tenir plusieurs mois sans "se nourrir" une fois de retour sous sa forme humanoïde), la raison en vient bien évidemment à sa taille. De part sa taille sa morsure laisse une empreinte circulaire d’une vingtaine de centimètre de diamètre, elle peut par conséquent facilement boire un litre de sang en deux ou trois secondes.
Il est à noter qu’elle possède aussi un grand nombre de tentacules (probablement une vingtaine) sortant de son dos pouvant s’étendre sur quatre ou cinq mètres afin de capturer plusieurs proies à la fois et de les attirer inexorablement vers leur funeste destin. Outre cette aspect disons courant chez les sangsues, Verna ou plutôt Gier possède une énorme bouche qui est constamment maintenue fermée pour ne pas être vue par ses ennemie, grâce à laquelle il est capable d'ingurgité qui que ce soit en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, cette bouche se situe sur se qui pourrait être assimilé à son ventre, par conséquent elle ne peut ingurgiter quelques choses pouvant à la base "rentrer" dans son ventre.
Gier est virtuellement capable de prendre la forme qu'il souhaite, de par ce fait elle peut parcourir des distances, comme une dixaine de mètres, en un instant en se transformant en une sorte de masse élastique géante et totalement informe. Cependant elle ne peut le faire qu’une fois de temps en temps.

Le "brouillard" qu’elle émet de chaque pore de sa peau est seulement une sorte d’écran pour se protéger de ses ennemies, il n’est pas nocif, empoisonné, ou encore corrosif mais est particulièrement épais et peut couvrir une large surface, encore que cela dépend de la force du vent…

POUVOIRS:

-Manipulation des ombres :

De façon simple, Verna est capable de modeler les ombres de qui ou quoi que ce soit présent dans son champ de vision. Elle peut leur donner la forme qu'elle désire et leurs donnent une réalité physique ponctuelle, dans cet optique elle peut transformer son ombre en bouclier ou encore en piège mortelle tel que des pointes ou autre. Elle est même capable de matérialiser son ombre en d'autres objets et de "l'extraire" à sa source de base, l'exemple le plus simple étant celui où elle crée une rapière en ombre et peut se battre avec pendant quelques secondes avant qu'elle ne disparaisse.
Cependant elle b'est capable d'agir de la sorte seulement avec sa propre ombre, la seule chose qu'elle puisse faire avec les ombres d'autres personnes est de s'en servir pour ralentir leurs propriétaire en la transformant en bras ou quelconque entraves. Elle peut cependant s'en servir à sa guise si son ombre entre en "contact" avec l'ombre de sa cible.

-Télépathie :

Permet de lire les pensées et de communiquer par l'esprit avec toutes personnes présentent autour d'elle. Elle peut aussi infliger de véritable torture mentales souvent dans le but de faire parler sa victime.

- Morsure :

Verna est capable de boire le sang de quelqu'un en plantant ses crocs dans le corps de ce dernier, que ce soit au niveau d'un bras, d'une jambe, d'une main, ou encore et plus principalement au niveau du cou. Outre le fait que ce soit le seul moyen qu'elle est de se nourrir, cet acte lui octroie un très grand sentiment de puissance, de vigueur, et cet effet est loin d'être seulement psychologique.
Cette morsure n'est pas léthal sauf si Verna ne décide de boire l'intégralité du sang présent dans le corps de sa victime ou encore de lui arracher son larynx, oui elle en est tout à fait capable, et n'étant PAS UNE VAMPIRE cette morsure n'aura aucun impact sur le métabolisme de celui qui la subit.
A titre purement indicatif, Verna n'a besoin que de boire quelques gorgées de sang par semaine pour être repu

SPÉCIALITÉS:

Charme

Manipulation

PHYSIQUE:

Malgré son âge pourtant grandissant, Verna à conservé un physique très candide. Elle n'est pas très grande et doit mesurer un mètre soixante pour une quarantaine de kilos. Elle a de grands yeux gris, le plus souvent remplies de malice (puisqu'elle passe le plus clair de son temps libre à imaginer un moyen de torturer Maxine). Elle prend grand soin de ses cheveux qu'elle coiffe la plupart du temps en large couettes torsadées, elle a d'ailleurs depuis plusieurs années prit l'habitude de les teindre en roux afin d'éviter qu'on ne la prenne pour une Lhurgoyf mais aussi pour tirer un trait définitif sur son ancienne vie. Les noeuds qu'elle utilise pour se coiffer sont le plus souvent parés de roses pourpres, noires, ou encore rouges sangs. D'ailleurs il y a autre chose de souvent rouge sang chez elle, c'est sa bouche, une petite bouche aux lèvres ni trop fines ni trop épaisses. Pourquoi rouge sang ? Parcequ'elle en est maculée pardi, oui de sang. C'est une des particularité de l'anatomie de cette Lhurgoyf, derrière ça petite bouche se trouve une parfaite dentition blanche munie de deux larges canines dont elle se sert pour extirper le divin fluide coulant dans les veines de celui ou celle qui a le privilège de lui servir de garde manger. Il est à noté qu’il s’agit du seul et unique moyen que Verna a de se nourrir, donnez lui ne serait ce que la valeur d’un dé à coudre d’alcool à boire et la pauvre demoiselle sera victime d’un phénomène aussi désagréable que prévisible, et il n’est pas difficile de comprendre que cela soit une des ârties qu’elle regrette le plus. Il lui est cependant déjà arrivé de boire la valeur de quelques gouttes d’eau sans qu’il n’y ait de rejet de sa part. Il en va de même pour toute forme de nourriture, du grain de raisin jusqu’au morceau de viande en passant par les pâtisseries, rien n’y fait, et cela va même au-delà car il est souvent arrivé à Verna que la simple odeur de nourriture la fasse tirer au cœur. De sa propre expérience elle en arrivé à la conclusion qu’elle ne peut ingérer que certains fluides appelé muqueuses, tel que le sang et la salive (tant la sienne que celle de la personne qu’elle embrasse) et occasionnellement une infimes quantité d’eau.

Le physique de Verna (ou plus précisément sa poitrine) est probablement la chose qu'elle déteste le plus dans tout ce qui fait son identité, nombreuses sont les fois où l'on peut l'entendre pestiférer de sa voix criarde sur sa cruelle absence de forme, heureusement pour elle ses hanches ont su conserver une courbe à la fois délicate et attirante. Ce qui lui permet de dire ça ? Son ancien travail, c'était une prostituée, et malgré son physique candide elle était relativement prisée par la clientèle.
Elle est toujours vêtue de manière très chique ou noble, avec de grandes robes, des bas ou des colants, des chaussures à talons, des corsets, des froufrou ou autres dentelles, et de la lingerie fine... encore qu'elle à une sainte horreur des portes-jartelles. Le plus souvent elle est vêtue dans des tons sombres, mauves ou noires mais il lui arrive pour des occasions exceptionnelles ou sur un coup de tête de s'habiller entièrement en blanc.

PERSONNALITÉ:

Plutôt arrogante, prétentieuse et orgueilleuse, Verna pense être quelqu’un d’irréprochable puisqu’elle a sut vivre de ses propres moyens pendant plusieurs décennies. A ce propos, on s’aperçoit facilement qu’elle prend beaucoup de ses décisions sur un coup de tête, lorsqu’elle était jeune, elle vécut ses vingt premiers printemps chez ses parents avant de soudainement prendre quelques effets et de partir à l’aventure ! Après quelques mois, à bout de force, elle décida de chercher du travail et malheureusement pour elle, personne ne voulait d’elle, si bien qu’elle décida d’aller dans le seul endroit ou elle savait qu’elle aurait toujours une place, et ce à contrecœur… dans une maison close. Elle souhaitait y rester juste assez de temps pour économiser l’argent nécessaire à son retour au foyer mais jamais, au grand jamais ses fourbes d’employeurs ne la laissèrent partir. La payant le strict minimum, cumulant les dettes fictives. Après plusieurs années, elle comprit qu’elle ne pourrait jamais s’en sortir, c’est pourquoi elle changea, du tout au tout. Jusqu’ici elle subissait les traitements qu’on lui infligeait mais il n’en était plus question, à partir de maintenant elle serait celle qui jouerai avec ses clients. Si bien qu’après plus d’une vingtaine années, alors que sa renommée ne faisait que croître et qu’elle n’éprouvait plus l’envie de partir de cet enfer maintenant devenu son fief, vint un homme qu'elle s'amusa à séduire et qui lui offrit les portes de la liberté. Cependant le temps qu’elle avait passée dans au Paradis Perdu l’avait changé… elle n’était plus la fillette aux grandes ambitions de son enfance, elle était maintenant une femme au corps marqué, au cœur blessé, à l’âme souillée, et à l’esprit maintenant pervertie, les plaisirs de la chaire étaient devenues sont pain quotidiens pendant près plus d'une vingtaine d’années, et bien qu’à ses débuts elle en avait peur aujourd’hui ce n’était plus du tout le cas… pire encore, elle aimait ça.

Dernièrement elle s'est vue offrir une esclave personnelle et bien qu'elle ne le dira jamais clairement elle y est très attachée.
Pour la résumer brièvement elle est perverse, sadique, arrogante, impulsive, menteuse, manipulatrice, fourbe, assez avare, et a une réelle addiction pour les plaisirs nocturnes. Mais reste de bonne compagnie avec ses rares amis.

Un aspect assez étrange chez Verna vient de son alter-ego, de son autre moi, ou si l’on croit ce qu’il est écrit, de son réel visage. Lorsqu’elle se transforme en Gier, elle ne souvient jamais clairement de ce qu’il s’est passé. Les quelques rares fois où elle eut recourt à cette aspect répugnant de sa personnalité, lorsqu’elle revenait à elle, elle se tenait debout, le corps maculé de sang et autour d’elle se trouvait le corps de plusieurs personnes, toutes vidées jusqu’à la dernière goutte de leur vitalité. A mesure que le temps passait, Verna commençait à avoir peur de ce qu’elle était réellement, tant et si bien qu’aujourd’hui elle se refuse d’être assimilée à la créature qui siège en son corps. Une forme de schizophrénie est alors née, d’un côté une jeune femme séductrice et malicieuse qui repousse le mal qui la ronge, de l’autre un monstre de barbarie dont le seul but est de se repaitre selon son désir. Il n’est pas rare d’ailleurs que le vrai aspect de la personnalité de Verna cherche à reprendre le dessus pour se libérer, symptôme perceptible et excessivement parlant : Douleurs physique, ou instabilité psychologique telle que des bouffées de rage ponctuelles. Lorsque Verna le sent venir, il n’est pas rare de la voir paniquer et de partir s’isoler.

HISTOIRE:

La fin de l'innocence :

L’histoire de Verna commence il y a plus d’un demi siècle quand un couple de Lhurgoyfs voit leur premier enfant venir au monde, c’était une famille modeste et pacifiste et pour eux la grande félicité qui s’instaurait peu à peu dans l’histoire d’Istheria se devait d’être marquée par quelque chose de spécial, et quoi de plus symbolique que la naissance d’un enfant ? Brûler un drapeau peut-être… mais n’est ce pas une déclaration de guerre ?
La jeune fille passera le plus clair de son enfance dans une ambiance de bonne famille, développant très précocement son don pour manipuler les ombres. Elle était plutôt intelligente fit la fierté de ses parents pendant près de vingt durant lesquels elle adopta le parfait comportement d’un enfant modèle. N’était-ce qu’une façade ? Probablement oui, car un beau jour sans le moindre préavis la jeune fille prit avec elle le stricte minimum et laissa un mot à sur sa table de chevet.

Suis partie découvrir le monde, je reviendrais bientôt. Ne vous inquiétez pas.
Verna.

Elle partit donc pour Tyrhénium, elle n’avait qu’une idée en tête, savoir ce qu’il se trouvait par delà les verts pâturages, et ce qu’elle découvrit était largement à la hauteur de ses attentes, le paysage lui-même était complètement métamorphosé. Des pierres, des murs, des maisons carrés à pertes de vue qui ici n’était pas bien loin, et ce monde ! Cette foule incessante qui se bousculait devant elle et qui la bousculait. Cette vie… rien à voir avec ce qu’elle pouvait imaginer trouver. D’abord euphorique elle demanda dans de nombreuses bâtisse où elle pourrait trouver un logement et du travail, on lui conseilla plusieurs endroits mais nombre d’entre elles ne proposaient déjà plus de service. Vint alors la première nuit de pleine lune en ville… ça restait très animé cela dit. Durant les premières semaines elle trouva deux ou trois travails différents comme serveuse ou vendeuse mais ce n’était que pour une période de remplacement. Au bout d’un mois elle était devenue sans le sous et sans abris. Alors qu’elle errait dans les rues à la recherche de quelconque endroit où dormir elle se disait qu’il ne lui restait plus qu’à retourner chez elle, moins de deux jours de marche lui avaient amplement suffit à faire le trajet aller, en pressant le pas elle serait de retour demain à l’aube.

Impatiente d’être de retour chez elle, bien que pleine d’appréhension quant à la réaction de ses parents elle s’endormit avec le sourire. Le lendemain elle entama la route les yeux levaient vers le ciel le menton lui aussi levait et le sourire aux lèvres. Seulement… ce qu’elle vit lui arracha une partie de son cœur. Sa maison… en ruine… dévastée… Elle s’y précipita mais il était déjà trop tard, il ne restait plus rien. Un peu plus loin se trouvait deux tombes de fortune sur lesquelles était gravé le nom de ses parents. Qui avaient bien put faire ça ? Pourquoi ? Quand ? Que de questions qui ne trouveraient malheureusement jamais de réponses. Que pouvait-elle faire alors ? Rester ici et mourir ? Ou faire machine arrière ?
Après avoir pleuré toutes les larmes de son corps elle décida de retourner à Tyrhénium bien que n’ayant aucune idée de ce qu’elle pourrait faire une fois là-bas, au moins elle aurait plus de chance de s’en sortir.
Un soir alors qu’elle errait dans les rues de la ville, un homme vint s’adresser à elle, il lui posa des questions sur sa situation actuelle et elle se contentait de lui répondre machinalement qu’elle n’avait plus de foyer et plus d’argent. L’homme lui affirma qu’elle pourrait encore s’en sortir et qu’il fallait qu’elle remercie le ciel d’être une femme. Désemparée, elle le suivit sans trop savoir si elle pouvait lui faire confiance. Il marchait calmement en lui posant des questions sur elle et sur sa vie, probablement pour noyer le poisson, quand ils arrivèrent devant un grand bâtiment, ou plus précisément par la porte de derrière. Une femme arriva et accueillit l’homme comme un ami, elle était assez jolie mais était vêtue d’une simple robe de servante, elle invita alors Verna à rentrer tandis que l’homme lui emboitait le pas. Tout deux suivirent la servante qui les mena dans un bureau où elle leurs demanda d’attendre quelques minutes. L’homme s’asseya sur un siège et invita Verna à s’assoir à son tour, chose qu’elle déclina.

« Quel est cet endroit ? »

Il afficha un petit sourire en coin avant de venir caresser sa barbe naissante d’un ton impérieux

Le prix ? Quel prix ? N’avait-elle pas déjà dit qu’elle n’avait pas le moindre argent sur elle ? C’est alors qu’une femme entra dans le bureau, une belle femme vêtue d’une robe de haute facture aux innombrables broderies et au corset subtilement ajusté, elle salua l’homme d’une petite révérence accompagnait d’un sourire délicat, l’homme lui répondit d’un signe de la main et d’un hochement de tête, tous deux semblaient se connaitre de longues dates.

« Que me vaut cet honneur mon cher Jarvis ? »

Employée !? Comment ça ?

La femme soupira en posant sa main sur poitrine.

« Pauvre enfant. Je suis prête à vous ouvrir mes portes, seulement vous devez comprendre que vous devrez travailler pour moi, vous en êtes consciente ? »

Verna hocha la tête à plusieurs reprises pour montrer son accord, en réponse la femme lui adressa un sourire chaleureux, sa voix était tellement douce que personne n’aurait pu se méfier d’elle, rien ne pouvait lui laisser deviner ce qui l’attendait dans son futur proche. Eléanore interpella alors la servante et lui demanda de conduire Verna vers ses « quartiers » pour la nuit. Une fois eut-elle passé la porte du bureau que l’homme du nom de Jarvis et la responsable poursuivirent leur conversation.

« Tu en veux combien ? »

Un mois plus tard...
Ce soir était une soirée spéciale, elle avait été organisée depuis un mois et avait attiré un très grand nombre de client pour la plupart très riche. Verna était dans une chambre à l’étage avec une de ses collègues et amie, nommée Sara. Jusqu’à présent elle ne s’occupait que de faire des corvées ménagère mais on lui avait bel et bien dit que cela ne durerait pas, et que bientôt elle débuterait son vrai travail. Elle avait bien essayé de partir mais il était déjà trop tard, « Tu as de quoi payer la location de ta chambre ? » voilà ce qu’on lui répétait à chaque fois. Bien que la peur lui tiraillait l’estomac elle ne pouvait plus faire marche arrière, elle ne pouvait pas fuir.
Sara venait de serrer le dernier nœud de son corset et laissait pendre maintenant le magnifique voile qui venait masquer son visage.

« Voilà. Tu es parfaite maintenant. »

Sara plaça un miroir en face d’elle et put voir à quel point la robe qu’elle portait en se moment pouvait la rendre belle, chose qui la surprit dans un premier puisqu’elle n’était pas d’une nature narcissique. Incroyable ! On pourrait même jurer qu’elle avait de la poitrine. Ses courbes en plus d’être subtilement respectées étaient par on ne sait quelle miracle misent en valeurs. Une légère ouverture dans la jupe laissait apparaître une partie de sa jambe gauche tandis que son bas remontait jusqu’à mi-cuisse, tout le charme de cette tenue tenait du fait qu’elle montrait juste ce qu’il fallait et laissait le client deviner le reste… le pouvoir de la suggestion.

« Elle devrait venir te chercher dans un quart d’heure, tu… veux parler un peu ? »

La jeune Lhurgoyf paralysée ne put qu’hocher fébrilement de la tête.

« Surtout tu ne dois pas t’inquiéter, tu devras tenir le coup une petite demi-heure et après on sera toutes là pour toi d’accord ? »

Elle acquiesça doucement avant de parvenir à sortir quelques mots de sa bouche.

« Ca… fait… mal ? »

Sara ne put masquer sa crainte et poussa un léger soupire.

« Tu vas avoir mal… mais crois moi quand je te dis que ce n’est qu’une étape. Passé un cap tu n’auras plus mal et tu commenceras à trouver ça agréable. »

La gérante frappa alors à la porte et passa doucement la tête par l’entrebâillement.

« Tu es prête Verna ? Ils t’attendent tous avec impatience. »

Verna suivit alors la sorcière qui l’avait trompé sans dire un mot, elles arrivèrent alors sur une scène qui faisait face un salon dans lequel se trouvait une vingtaine d’hommes tous d’âges mûr. Certains fumaient, d’autres buvaient, mais tous firent silence lorsqu’ils la virent apparaître. Verna pouvait sentir leurs regards la transpercer et elle se doutait bien qu’ils devaient penser à des choses très ciblé en la regardant ainsi. Cette seule pression psychologique faillit la faire tourner de l’œil. La gérante se pencha alors vers elle et lui murmura discrètement :

« Ma fois, ils n’ont pas l’air insensible à ton charme. »

Eléanore commença alors à faire son show. Vendant les mérites de son produit, surenchérissant encore et encore sur la magnificence de ses traits et de ses courbes à chaque fois qu’un homme misait une somme plus élevée que la précédente. Qu’était-ce !? Une vente aux enchères, c’était encore plus dégradant que tout ce qu’elle aurait pu imaginer, mais le plus surprenant était de voir à quel point ces riches fortunés étaient prêt à mettre leur argent en jeu pour elle. Les surenchères n’avaient de cesses et après dix interminables minutes, l’euphorie qui avait gagné la salle en quelques secondes venait de s’estomper, un homme se leva de son siège en buvant les dernières gorgées de sa coupe et afficha un sourire victorieux. C’était lui ! Celui qui allait pouvoir jouer avec elle toute la soirée durant… La gérante acclama l’homme et l’invita à la rejoindre sur scène. Il s’exécuta non sans une certaine fougue.

« Lord Kneifer laissez moi vous présenter Verna. Verna, voilà l’homme à qui tu tiendras compagnie pour la soirée. »

Il était grand, robuste, et ne semblait pas être l’image de la tendresse, voilà qui risquait de rendre cette première expérience encore plus détestable. Eléanore conduisit alors le couple vers une suite de premier choix et les invita à y entrer, chose que Verna ne put faire qu’une fois qu’elle fut bousculée par sa supérieure qui ferma la porte derrière elle. Elle se retrouva alors seule, tétanisée, les jambes tremblantes, face à cette homme qui déboutonnait déjà sa chemise, et qui après quelques secondes lui dit sur un ton plutôt bourru.

Verna Luxis a écrit:: Le passage qui suit étant assez violent et évoquant des faits interdit à publique mineur nous préférons vous passer ce petit interlude musicale

Merci de votre compréhension,
La direction ^^

L’homme passa la porte avec une expression arrogante sur son visage, il n’avait même pas prit le temps de se rhabiller convenablement avant de sortir, il salua la gérante qui lui répondit avec un grand sourire. Elle entra alors dans la chambre et vit Verna allongée sur le lit, recroquevillée sur elle-même, unoreiller fermement serré entre ses bras et un linge coincé entre ses cuisses. Son corps tremblait de toute part et de ses yeux coulaient encore quelques larmes, son regard était figé. Ce furent les deux heures les plus longues et les plus pénibles de sa vie...

La fin du cauchemar :

Il lui fallut quelques temps pour se remettre de sa première expérience, les autres filles se montrèrent d’un grand soutien et l’aidèrent du mieux qu’elles purent pendant les jours qui suivirent. Elle eut même droit aux bonnes grâces d’Eléanore, car il semblerait que la petite sauterie qu’elle avait organisé en l’honneur de sa nouvelle employée avait non seulement remplit les caisses de la maison mais aussi attiré un très grand nombre de nouveau client. Sa propre renommée ne faisait que croître elle aussi, en moins d’un mois de temps elle était devenue une des employée la plus prisée du Paradis Perdu et bien que les sensations qu’elle éprouvait durant la première semaine n’avait rien d’enviable, il fallait reconnaitre que c’était une tout autre chose maintenant. Elle commençait à prendre de l’assurance et à se faire une vraie place au sein de cette nouvelle famille.

Quelques années passèrent sans que rien ne vienne perturber la monotonie des choses, mais vint un jour où Sara arriva toute excitée et sauta au cou de Verna.

« Haha ! Tu l’crois ça ? »

D’abord un peu réfractaire à cette étreinte soudaine, Verna se saisit de cette occasion pour commencer à chatouiller vigoureusement son amie qui se laissa rouler sur le dos en pouffant de rire et suppliant la jeune Lhurgoyf d’arrêter. Chose qu’elle fit tandis qu’elle s’armait de son oreiller.

« De quoi tu parles ? »

La jeune blondinette esquiva le coup qui lui était porté de justesse en se laissant tomber du lit, elle se relava alors soudainement en affichant un sourire glorieux.

« Tu te souviens du militaire qui vient ici plusieurs fois par semaine ? Et qui paye toujours pour me voir moi ! »

Verna feignit ne pas se souvenir en affichant un mimique déformée par la réflexion avant d’être brusquement interrompue par un coup d’oreiller.

« Haha t’es bête. Figures-toi que ce militaire en question est prêt à m’émanciper ! Tu l’crois ça ? »

Le visage de Verna fut déformé par la surprise, ses yeux comme sa bouche s’écarquillèrent. Salle petite veinarde se disait-elle, être émancipée était probablement la plus belle chose qui pouvait arriver à une fille dans leur situation, même si la plupart du temps la condition sinéquanone est de venir vivre avec la personne qui vous délivre. Les deux jeunes demoiselles passèrent le reste de la journée à parler du beau militaire et de ce que pensait faire Sara de son avenir.
Deux semaines plus tard c’était la fête, un grand repas avait été organisé pour fêter le départ de Sara, l’alcool coulait et la nourriture foisonnait. Verna elle bien que réjouit par le fait de savoir que son amie allait pouvoir fuir cet enfer, ne pouvait s’empêcher d’être triste à l’idée de ne plus la voir. Une fois les festivités finies toutes deux se serrèrent une dernière dois dans leurs bras.

« Prends soin de toi d’accord. »

« Je viendrais te voir toutes les semaines et on ira déjeuner ensemble promis ? »

Verna relâcha alors son étreinte et fit un grand sourire à son amie qui passa le pas de la porte pour la dernière fois de sa vie. La jeune fille poussa un long soupire… elle aussi un jour elle quitterait cet enfer, pour ça il lui suffisait seulement de séduire un homme assez riche pour qu’il puisse lui payer sa liberté, elle en faisait le serment.
Force est de constater que cette résolution qu’elle avait prise ce jour là influencera beaucoup le cours des choses pour elle, sa renommée ne fit que croître au détriment des autres filles des mois durant. Arriva un jour où un jeune marchand fit une apparition remarquée au sein du Paradis Perdu, ce dernier demanda à louer les services de la plus réputée d’entre elles. Jouant son rôle jusqu’au bout, Verna usa de tout ses charmes pour lui, et à son grand bonheur ce ne fut pas sans conséquences. Ce même marchand devenait un client régulier de l’établissement et pour on ne sait quel faveur du destin, il ne venait que pour Verna. Une certaine relation s’installa entre eux et vint un soir où il lui posa une question des plus saugrenues.

« Aimes-tu cet endroit ? »

Si elle l’aimait ? Bien sûr que non, elle ne l’avait jamais aimé alors pourquoi cela changerai t-il maintenant ? Encore qu’elle s’y était habituée, et si on venait à lui dire demain qu’elle devrait rester en ces lieux jusqu’à la fin de ses jours… Elle n’en aurait cure. A vrai dire, la présence de cet homme était toujours une source de confort pour elle, sans compter que les rapports qu’elle avait avec lui étaient toujours plus tendres qu’avec les autres clients. Elle prit une mine gênée et feignit de ne pouvoir le regarder dans les yeux sans rougir, faisant des petits cercles sur son torse.

« Eh bien… J’avoue que depuis que vous y venez, je ne le vois plus tout à fait de la même manière. »

Sa réaction ne se fit pas attendre et il se redressa face à elle, la faisant sursauter au passage.

« Que dirais-tu de venir vivre avec moi ? »

Ca avait marché ! Elle l'avait séduit, elle avait grand peine à y croire mais il semblait que ses efforts finissaient enfin par payer, seulement elle devait rester sur ses gardes et jouer les filles troublées, c'est pourquoi elle resta figée, la mine stupéfaite.

« Ne restes pas comme ça, dis quelques choses allons. »

« C’est que… c’est une demande tellement… c’est le rêve de toute les femmes se trouvant dans ma situation d’être un jour… libérée de cet enfer. »

C’est les yeux remplis d’étoiles qu’elle se jeta alors à son cou.

« J’accepte ! »

Trois semaines plus tard…
C’était au tour de Verna de faire ses adieux au Paradis Perdu et c’était non sans une certaine euphorie qu’elle passa plusieurs heures à se préparer à cet évènement, elle avait même envoyé une invitation à Sara, cela faisait deux ans qu’elle n’avait pas remis les pieds dans ce qui fut pendant des années sa maison. Les retrouvailles ne se firent pas sans effusion de larmes, probablement à cause des circonstances, mais les deux amies ne séparèrent pas de la soirée. Elles échangèrent leurs souvenirs mutuels et discutèrent de la nouvelle vie de Sara. Confort, luxe, vie paisible, et surtout la possibilité de refuser de… une fois de temps en temps bien évidemment. Tout cela serait bientôt à sa portée, sa joie était telle qu’elle ne put réprimer son excitation maintenant brulante.
Les festivités durèrent plusieurs heures et le nouveau couple finit par partir sous des applaudissements soutenus.

Enfin elle était libre, grâce à lui, grâce à Vincent.

Le nouveau départ :

Durant les années qui suivirent Verna comprit ce qu’était les joies d’une vie paisible, à ne jamais se soucier de rien, à ne jamais redouter de se retrouver à la rue, à ne plus se battre pour manger, encore que elle n’était pas tout à fait concernée par ce point, bref elle était sereine. Seulement elle ne se sentait pas à sa place, elle se croyait toujours une vulgaire catin, et ce pour une bonne raison. Physiquement rien ne la détachait de son ancienne vie et à chaque fois qu’elle croisait son reflet dans un miroir elle voyait là l’image de la fille qu’elle était autrefois. Il était temps de changer, c’est pourquoi par on ne sait quel supercherie elle changea de couleur cheveux, probablement avec une teinture mais visiblement c’est un secret bien gardé. Il en allait de même pour sa coiffure qui subit un changement radical.
La relation qu’elle entretenait avec son sauveur était toujours bonne, c’est pourquoi lorsqu’elle lui demanda si elle pouvait prendre des cours d’escrime avec un maître d’arme réputée ce dernier ne put lui refuser, seulement il serait lui-même son maître dans un premier temps. C’est ainsi qu’elle apprit le peu qu’elle sait à l’heure actuelle sur l’art de se battre le Fleuret à la main. Plutôt curieux direz-vous, je vous répondrai que chacun est libre de s’occuper comme il veut. Cependant grâce à cela elle put changer d’identité, elle passa ainsi d’ancienne fille infortunée à ce qu'elle se plaît à dire "Une femme de marque".

Un beau jour Vincent fit irruption auprès de Verna en lui demandant de le suivre, chose qu’elle fit bien qu’intriguée par cette demande. Lorsqu’elle arriva dans le salon elle vit une splendide jeune fille à la longue chevelure blonde se tenir devant elle, la fille semblait quelque peu intimidée, et Verna elle ne comprenait rien à ce qu’il se passait.

« Mon amie, laissez-moi pour présenter Maxine. C’est une Terran. A partir d’aujourd’hui elle sera votre suivante. »

La Lhurgoyf n’en croyait pas un mot, c’était incroyable pour elle d'avoir une suivante quand on connaissait ses antécédents.

« Je me suis dit que vous deviez vous ennuyer ces derniers temps, le travail me prend de plus en plus de mon temps mais je puis vous assurer que cette demoiselle saura vous tenir compagnie mieux que je ne saurais jamais le faire. »

Ne sachant trop que dire, la Lhurgoyf remercia Vincent qui du s’éclipser peu de temps après, les deux femmes se retrouvèrent seules ne sachant trop par où commencer… quand Verna se décida de saisir Maxine par le bras et de l’emmener dans ses quartiers. Bien que la conversation eut du mal à partir elles trouvèrent très vite bien des similitudes dans leurs parcours respectifs. Verna remarqua cependant que la jeune Terran était encore très fragile et vulnérable et que c’était une chose qu’elle se devait d’exploiter au maximum, probablement dans un but altruiste sur le long terme, mais définitivement dans son propre intérêt dans un premier temps. Cependant une chose la perturbait grandement chez cette fille, sa beauté n’avait d’égale que sa pureté et la Lhurgoyf n’y résistait pas, elle se voyait déjà la serrer dans ses bras et s’adonner à des plaisirs charnels des plus torrides avec elle. Réalisant à quel point ces idées étaient déplacées, Verna demanda à Maxine de la laissait… Pourquoi ? Pourquoi voyait-elle un tel outil à travers cette fille ? Elle avait beau tourner la question dans tous les sens, jamais elle ne put en connaitre la raison.

La semaine qui suivit se déroula sans débordement… du moins jusqu’à ce que…

Verna était en train de nourrir Crow, son corbeau, quand elle entendit un bruit provenir du couloir. Il était minuit passé, les domestiques était couchés, et Vincent de devait pas rentrer avant plusieurs jours encore, autrement dit c’était louche, la Lhurgoyf s’approcha alors de la porte de sa chambre le plus discrètement que ses jambes lui permettaient. Lorsqu’elle ouvrit la porte et passa la tête par l’entrebâillement la seule chose qu'elle entendit furent des bruits de pas s’enfonçant plus loin dans la demeure. Personne ne semblait errer dans les couloirs. Elle décida de suivre son instinct et suivre les bruits de pas quand ceux-ci se stoppèrent, elle entendit alors comme des bruits de vaisselles, seulement aucune lumières n’étaient allumées, il y avait définitivement quelque chose de louche. En passant la tête par l’angle du mur Verna put distinguer une silhouette dans les ténèbres, un homme visiblement, était en train d’entasser tout ce qu’il pouvait dans un large sac en toile. Mince ! La lhurgoyf s’accroupit aussi bas qu’elle le pouvait de peur de se faire repérer, bien qu’elle se savait capable d’en venir à bout, elle préférait assurer ses arrières et de ne porter qu’un seul coup décisif à l’individu. Alors qu’elle s’approchait discrètement du cambrioleur, la porte menant à l’escalier s’ouvrit, laissant apparaître Maxine l’air complètement endormi, se frottant encore les yeux, une bougie à la main.

« Y’a quelqu’un ? »

Marmonna-t-elle d’une voix vaporeuse, quand elle fut soudainement plaquée au mur par une force invisible, l’impact lui fit poussée un léger cri avant qu’elle ne s’écroule sur le sol. Le cambrioleur était visiblement un télékinésiste puisque la bougie, plutôt que de tomber au sol, continuait de flotter en l’air avant de venir se poser sur la table à côté de lui. La jolie blonde n’avait pas totalement perdue connaissance puisqu’elle continuer de gémir ce qui visiblement avait tendance à taper sur le système de l’intru qui grogna à deux ou trois reprise avant de finir par se rapprocher de sa victime. Il se plaça près d’elle et posa sa main sur la bouche de la Terran qui se tût quelque peu avant de commencer à se débattre fébrilement. Il était en train de l’étouffer ! Verna ne pouvait plus attendre sinon s’en était finit de Maxine, elle se jeta à l’assaut du cambrioleur en prenant une arme d’ombre qu'elle piocha dans la sienne. Elle sentit soudainement une poigne invisible se fermer autour de son cou avant d’être projetée contre un mur. L’homme s’approcha alors doucement d’elle et commença à la dévisager de près, il tenait la bougie au dessus de lui grâce à ses pouvoirs, et grâce à ça il commença à se rincer l’œil en dévoilant l’intégralité du corps de Verna, seulement la tentation semblait trop forte pour lui et il finit par poser la main sur elle. L’expression de crainte qu’elle avait il y a encore quelques secondes fut remplacé par un sourire arrogant.

« Pauvre con. »

A l’instant d’après une multitude de pique d’ombre vinrent empaler le cambrioleur, ce dernier en touchant Verna avait aussi fait se toucher leurs ombres, signant ainsi sa perte. La lhurgoyf se précipita vers Maxine, elle semblait sauve. Un tantinet énervée elle monta l’escalier qui la conduisit jusqu’à la chambre des domestiques. Elle leurs ordonna de se lever et d’aller s’occuper de la blessée ainsi que de nettoyer le salon maintenant ensanglanté, elle poussa un profond soupir… et retourna dans sa chambre.

Après quelques jours alors qu’elle s’apprêtait à se coucher, Verna entendit quelqu’un frapper à sa porte, en l’ouvrant elle vit qu’il s’agissait de Maxine, elle l’invita alors à rentrer. Ne prêtant guère attention à sa suivante, Verna continua de défaire sa coiffure

« Je tenais à vous remercier pour ce que vous aviez fait pour moi l’autre soir. »

La lhurgoyf se tourna alors vers sa jolie servante non sans montrer une certaine gêne. Plus dut au fait qu’elle ne pouvait s’empêcher de penser à des choses déplacées plutôt que par modestie.

« Je…je t’en prie, c… c’était naturelle. »

Voyant qu’elle ne se sentait pas très bien Maxine s’approcha de sa maîtresse un peu inquiète.

« Vous ne vous sentez pas très bien ? Vous avez de la fièvre ? »

En y regardant de plus près, Verna vit dans le miroir qu’elle était rouge comme une pivoine. C’est pas vrai ! La petite blonde posa alors une main sur son front avec une grande délicatesse, sa peau était d’une douceur… Voilà qu’elle se sentait devenir encore plus rouge

«Non vous ne semblez pas avoir de fièvre. »

Elle s’apprêtait alors à partir quand elle fit une nouvelle fois face à Verna.

« Si je peux faire quoi que ce soit pour vous montrer ma gratitude, faites le moi savoir. »

S’en était trop pour elle ! Elle ne put résister davantage. Elle attrapa Maxine par le bras et la jeta sur son lit avant de…

Verna Luxis a écrit:: INTERLUDE MUSICAL !!!

Voilà ♫

C’était vraiment quelque chose de nouveau pour elle, ce n’est pas faute d’avoir couché avec nombre d’homme et de femme durant sa vie, mais c’était la première fois qu’elle avait éprouvé autant de plaisir à le faire. Etait-ce à cause du fait que c’était la première fois qu’elle le faisait pour elle et non par nécéssité ?

Quelques mois plus tard Vincent tomba très malade et fut contraint de rester alité en permanence, bien que ses sentiments pour lui n’avaient jamais été sincère Verna se disait que ce serait un bon moyen d’équilibrer la balance, en sauvant la vie de celui qui aavait sauvé la sienne elle pourrait les quitter, lui et cette demeure l’esprit léger. Il fallait juste lui trouver un remède. Pour elle, cette vie de noblesse et de luxure s’arrêtait là.

COMPAGNON
Crow

PRÉNOM:

SEXE:

POUVOIR:

DESCRIPTION:

Âgé d’une vingtaine d’années, Crow est un corbeau parmi tant d’autres, il mesure une cinquantaine de centimètre du bout du bec jusqu’à l’extrémité de sa queue, au plumage sombre et au regard d’ébène, ses serres sont assez aiguisées et peuvent sans difficulté écorcher un visage ou même crever un œil et son vol gracieux lui permet de parcourir de longues distances à grande vitesse. C’est un charognard et par conséquent il se nourrit de viande morte et en de très rare occasion de petit rongeur qu’il prend temps de chasser quand le cœur lui en dit. C’est un ami fidèle de Verna qui reviendra toujours vers elle bien qu’il est arrivé de partir parfois pendant plusieurs jours sans donner signe de vie.

La rencontre :

Un jour alors qu’il savourait les restes d’une carcasse de poulet, il fut interrompu par l’attaque d’un félin mal luné qui en voulait à son repas. Le chat lança un regard provocateur au charognard qui en signe de protestation croassa tout en gonflant son torse et en battant fougueusement des ailes. Les deux animaux se lancèrent alors dans un duel de dissuasion mais Crow avait un avantage certain sur son rival, le chat finit cependant par donner un coup de patte au corbeau qui y laissa quelques plumes avant de s’envoler et de rendre la monnaie de sa pièce à son vil adversaire, lui crevant un œil. Seulement il n’en resta pas moins perdant et fut contraint de prendre la fuite, laissant son met de qualité à un vulgaire chat de gouttière.
Le volatile finit par s’échouer non loin de la fenêtre de Verna qui décida de lui porter secours. Un bandage et quelques jours plus tard, l’oiseau était de nouveau sur pieds mais se refusait à dire adieu à cette inconnue qui lui avait sauvé la vie.

PRESENTATION
Roberts Maxine

Thème de Maxine
Verna Luxis. Lhurgoyfsfemelle2

NOM:

PRÉNOM:

SURNOM:

SEXE:

AGE:

PEUPLE:

CASTE:

MÉTIER:

ARMES PRINCIPALES:

AUTRES POSSESSIONS:

DON:

POUVOIRS:

SPÉCIALITÉS:

PHYSIQUE:

Maxine est une très jolie fille au visage et à l'expression douce. Malgré le fait qu’elle soit esclave ce qui ne l’autorise pas vraiment à prendre soin d’elle elle reste belle en toute circonstance. Elle prend à peine le temps de se coiffer, de s’arranger, ni même de se maquiller, et ce charme qu’elle dégage malgré elle n’est pas sans attirer les foudres de sa maîtresse qui a tendance à en être jalouse, et c’est encore pire quand on vient à parler de sa poitrine.
Ses longs cheveux blonds lui tombent sur les hanches et ont déjà tendances à se décolorer et à laisser paraître des reflets d’argents du plus bel effet. Ses grands yeux couleurs noisettes sont le reflet même de ses sentiments, affichant tantôt une joie factice tantôt une tristesse sans fondement, et il en va de même pour sa fine petite bouche ne laissant transparaître que des sourires discrets. Le plus souvent elle est vêtue d’une simple robe blanche légère se soulevant au moindre coup de vent. Elle porte aussi des petites sandales à lanières blanches.

PERSONNALITÉ:

Maxine est l’image même de la gentillesse et de la bonté incarnée, elle n’hésitera pas à vous venir en aide même si cela doit la mettre en retard. Elle est donc serviable, honnête, et un tantinet crédule ce qui en fait le parfait souffre douleur de Verna qui n’hésite pas à en abuser. Pourquoi rester avec une telle peste quand on est fille comme elle ?
La pauvre fille n’a pas tellement le choix à vrai dire, elle a perdue ses parents en étant très jeune et passa quelques mois dans la rue avant d’être enlevée par un groupe de vendeur d’esclave. Elle aura passé six années à servir un riche vieillard tyrannique qui la terrifiait un peu plus chaque jour que les dieux faisaient. Le vieil homme à finit par périr de maladie et elle se retrouvait de nouveau dans la rue sans attache et elle était tellement terrifiée à l’idée d’être recapturée par le même groupe qu’elle décida de tout tenter mais là encore tout le monde abusait de sa gentillesse et de sa naïveté. Vint alors un riche marchand qui lui proposa de venir servir dans sa demeure, elle accepta en désespoir de cause mais deux ans plus tard, c'est-à-dire au jour d’aujourd’hui elle comprend qu’elle a fait le bon choix car même si elle est toujours esclave sa qualité n’a jamais été aussi bonne, elle ne manque plus de rien depuis qu’elle vit sous ce toit.
En sommes elle sait aussi se montrer reconnaissante et même si sa maitresse a toujours tendance à la mordre sans prévenir, elle sait que sa compagnie lui fait du bien.

Sujet: Re: Verna Luxis. Mar 11 Oct - 19:59

Bienvenue sur Istheria jeune demoiselle!

Tout me semble en ordre, sauf un tout petit point où j'aimerais que tu fasses des retouches : ton apparence monstrueuse. Autant je trouve le concept de sangsue géante originale, autant les dimensions sont de l'ordre du kraken. C'est un peu trop "géant", surtout avec des tentacules qui s'étalent sur plus sur une dizaine de mètre et qui fait plus de quatre mètre de haut. C'est une sacré bestiole. XD

Il faudrait donc que tu revois les dimensions de la bêtes, trois mètres maximum me semble suffisant (si ce n'était que moi, je dirais même moins de trois mètre), et te permet d'avoir une assez grosse bouche pour manger ce que tu souhaites. Les tentacules, dix mètres c'est beaucoup trop long, je ne sais pas si tu te rends bien compte de la longueur, il faut que tu le réduises au moins de moitié. Il faudrait aussi que tu me dises le nombre de tentacules (pense aussi qu'il faut que tu fasses en fonction de ta future nouvelle taille réduite, donc pas une vingtaine, ça serait pas cohérent sauf si elles sont toutes fines). Après, tu m'as noté que la morsure fait une centaine de centimètre de diamètre, ça fait 10 mètres (100 * 100 centimètres?? Je suppose) ... il est peu probable que tu laisses une telle empreinte sur un corps! XD

Donc voilà, il faudrait que tu revois surtout les dimensions de la bête, parce que le plus souvent les lhurgoyfs ont une forme monstrueuse humanoïde (pas tous mais souvent) et ça va rarement au delà des deux mètres, c'est aux alentours. Forme monstrueuse ne rime pas forcément avec "vrai monstre" dans le sens gigantesque du terme. ^^

Quand tu auras corrigé cela, tout sera en ordre!

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Sujet: Re: Verna Luxis. Mar 11 Oct - 21:27

Damned j'ai été trop gourmande ^^'

J'étais partie sur une base de 2 mètres mais je trouvais ça un peu trop petit même si un contre un c'est relativement suffisant...

PS :

Sighild a écrit:: Donc voilà, il faudrait que tu revois surtout les dimensions de la bête, parce que le plus souvent les lhurgoyfs ont une forme monstrueuse humanoïde (pas tous mais souvent) et ça va rarement au delà des deux mètres, c'est aux alentours. Forme monstrueuse ne rime pas forcément avec "vrai monstre" dans le sens gigantesque du terme. ^^

Mais je savais pas qu'on avait le droit moi ! Je vais donc m'orienter très légèrement plus dans cette direction car j'ai choisie la sangsue pour coller au mieux avec la force humaine de Verna, et pour tout te dire je n'aimais pas trop cette idée à la base. ^^

PS-2 : Pour ce qui est de la morsure je vois pas comment tu as fait pour obtenir de tels chiffre. Lorsqu'une vrai sangsue te mord elle laisse une petite empreinte circulaire à l'endroit de la morsure, et sauf erreur de ma part le diamètre d'un cercle c'est le rayon fois 2 hein ? ^^'

Donc si elle te mord tu auras genre un gros rond au niveau du ventre (et 5 litres de sang en moins) rien de plus. La pire des chose qui puisse t'arriver est que se soit ton bras qui me rentre cette bouche (qui est en soit la bouche normal qu'on est censé trouver sur une sangsue normal) auquel cas il n'en restera pas grand chose.

Verna Luxis a écrit:: De part sa taille sa morsure laisse une empreinte circulaire d’une centaine de centimètre de diamètre...

Ok je vois le deal... ^^'''''''
Faut savoir qu'à la base je voulais mettre 20 cm...

Bref toutes les modifs sont faites, il ne te restes plus qu'à rendre ton verdict. ^^

Sujet: Re: Verna Luxis. Mar 11 Oct - 22:05

Et bien les modifications ont été effectuées donc tout est en ordre! (J'aimerais pas la voir sous sa forme monstrueuse, ça l'air vraiment vilain! XD).

fiche validée

Tu vas pouvoir faire ta demande de rang personnalisé dès maintenant dans la zone évènementielle.
Tu pourras par la suite ouvrir ton compte en banque, ta boîte aux lettres et ton journal intime.

Si tu as encore la moindre question, n'hésite surtout pas.

Bon jeu à toi!!!

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