Alolla Cwra

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 Alolla Cwra

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Alolla Cwra   Alolla Cwra Icon_minitimeMar 3 Avr - 20:51

Code:




Cwra
Alolla


      IDENTITE


      Age : 22 années pour l'éternité...
      Sexe :
      Peuple : Gorgoroth ex Terrane

      Caste : Ladrinis
      Métier : Ex boulangère, présentement corbeau
      Pour subvenir à ses besoins, la jeune femme se fait plaisir en faisant le corbeau, c’est-à-dire qu’elle occupe ses journée à balancer aux femmes cocues, les infidélités de leurs hommes, et inversement, aux hommes les tromperies de leurs femmes, pour ça, elle traine non loin des Milles couleurs… en tout anonymat.



      Autres possessions : Dague en or blanc par prévention et de nombreux accessoires.

      Don : Résistance physique développée
      Pouvoirs : Le pouvoir majoritaire dont se sert la jeune fille est celui de la persuasion. Jusqu'à présent, aucun de ses désirs n'a été refusé, elle constata que cela avait un impact bien plus impressionnant sur les hommes, mais fonctionnait aussi bien sur les femmes. Elle ignore encore les effets de son pouvoir sur les plus puissants...
      De plus, elle a le pouvoir de traverser les matières, certaines plus compliqués que d'autres (le fer et le verre).
      Son ultime pouvoir, et surement le plus utile, l’invisibilité. Celle-ci n’est pas complète, il lui faut ôter ses vêtements et tout autre chose qui n’est pas naturelle et propre à son corps. (Sac, armes…) ce qui est, il faut l’avouer, un peu délicat.


      Spécialités : Discrétion, trompeuse. . On verra plus tard, dans l’histoire, que sa tromperie n’aura pas fonctionné sur un point important, sa fidélité…



PHYSIQUE
Avant sa mort : Traits pour traits au physique d’Alolla à venir, mais ses cheveux étaient blonds, et son visage rosé.
Alolla étant une Gorgoroth ex Terrane, est dotée d’un physique particulier mélangeant ces deux attraits. D’apparence humaine, elle a le teint très pâle, pour ne pas dire d’un blanc neige. Se distingue sur sa tête, une chevelure extrêmement longue détachée, de la même couleur, aux reflets argentés, sans réel éclat mais sans pour autant être un brin abîmés. Ses sourcils finement tracés ne sont pas bien plus foncés que le reste et ils encadrent joliment le contour naturellement violacé –qui pourrait aisément passer pour un maquillage-, de ses yeux d’un bleu extrêmement clair. Ce rose/violet se retrouve sur sa bouche pulpeuse aux recoins remontés, qu’elle le veuille ou non, ce qui lui donne un éternel sourire incontrôlable. Elle ne mesure pas plus d’un mètre soixante, elle se tient tout le temps très droite, une posture de danseuse, une démarche élégante. On remarque chez elle de très jolies rondeurs qui ne sont en rien critiquables, une poitrine ronde souvent mise en avant par des corsets serrés, des petites jambes fines. Au bout de ses fins bras, des mains blanches, douces, glacées, aux ongles toujours peints en rose.
Pour ne pas attirer plus que ça les regards sur tout ce blanc, Alolla orne parfois ses cheveux de bijoux et autres accessoires, toujours en accord avec ses vêtements. Mais les couleurs sont limités pour la jeune femme, le rose, le noir, le blanc, le gris, le mauve et le bleu, l’extravagance n’est pas son point fort dans les couleurs… Pour la plupart du temps, des corsets, de la dentelle, des robes pour les jours chauds, des collants bien épais avec des bottes, des capuchons en laine en période froide.

Pour en venir à un aspect important… les cicatrices. Gorgogoth elle est, Gorgoroth elle sera. Une large cicatrice déchire cette poupée de porcelaine au niveau de son cou. La marque d’une corde supportant le poids de la jeune femme est à jamais gravée.



CARACTÈRE
C’était une jeune femme comme beaucoup d’autre. Il est évident qu’il faille utiliser du passé pour parler d’elle, son caractère aura connu deux grandes périodes. Avant sa mort donc : C’était une jeune femme pleine de vie, une jolie blonde pétillante. Joie de vivre et ce qui va avec pour une jeune femme de son âge. C’était une boulangère très souriante et aimée des habitants, et elle ne laissait indifférents aucuns hommes. Elle a toujours profité de la vie, et après s’être engagée dans une relation dite sérieuse pour concrétiser le lien d’amitié entre leurs deux familles, elle ne s’empêchait pas d’aller voir à droite et à gauche, hommes ou femmes pour satisfaire sa curiosité et ses pulsions. La relation avec son homme était des plus barbante et monotone. Son pouvoir d’invisibilité était bien utile à ces moments-là, elle pouvait quitter le lit conjugal en pleine nuit et ne se faire repérer de personne pour aller rejoindre son amant.
Après sa mort : Dépitée par l’hypocrisie du monde entier, de l’avoir jugé pour un acte dont tout le monde était aussi coupable, elle était remplie de colère et souhaitait voir tout le monde périr de l’erreur qu’elle avait pu faire, et faisait tout pour coucher avec quelqu’un et se faire remarquer par le conjoint de celui-ci.




HISTOIRE



Une lueur flamboyante en plein jour, minuscule et presque éteinte, tombait au ralenti devant la foule silencieuse. Les effluves âcres flottaient encore dans l’air mais on n’avait d’yeux que pour la cigarette faite des moyens du bords avec les matériaux du moment qui, avec une douceur incomparable, venait s’échouer au pied de l’échafaud. Elle brillait, se consumait encore follement, désespérément, sans cesse ravivée par le mouvement d’air qui encadrait sa chute, quelques sursauts de vie comme un cœur qui rate ses derniers battements – la lueur orangée clignotait presque, plus évidente encore dans l’ombre de la foule hypnotisée. Il en restait à peine, ce n’était même plus que des débris incandescents liés dans une invraisemblable unité de matière. C’était tellement irréel que le bourreau même avait suspendu son geste, attendant, dans une crainte quasi religieuse, que la cigarette se soit éteinte pour actionner son levier – comme un signal de Dieu. Les braises se délitèrent en plein vol. Une à une, elles s’éteignaient en touchant le sol. Il n’en resta finalement qu’une, encore portée par l’air remué par les présences alentours, qui finalement se posa avec une infinie douceur entre les minuscules aspérités du béton, lutta une seconde pour briller encore, encore et toujours, puis s’éteignit.
A cet instant, tous les regards se relevèrent d’un bloc pour se poser sur la femme, debout sur l’estrade, qui la corde au cou avait elle aussi regardé se consumer les miettes de son dernier plaisir et qui maintenant, pour suivre le mouvement naturel de la foule, avait fermé les yeux – elle se regardait elle-même, comme tous ceux qui la fixaient. D’un instant à l’autre elle attendait le bruit mat de la main calleuse du bourreau sur le levier – le grincement – le craquement – l’irréelle impression de la trappe qui s’ouvre doucement – ses pieds qui, comme détachés de son esprit, essaient faiblement de trouver un appui – la trappe qui tombe, enfin, et le bruit qui l’accompagne – la chute, brutale – l’air qui s’enfuit brusquement, l’étranglement – ses yeux qui se révulsent – ses mains attachées qui s’agitent dans un dernier sursaut – les soubresauts de son corps encore vivant – un dernier – encore un dernier – l’avant-dernier peut-être – et puis le noir.
Le bourreau posa effectivement ses doigts sur le levier pétri d’échardes, mais le processus logique qui devait s’ensuivre s’arrêta net. Une voix s’élevait de la foule. Une voix, non ; un chant ; un chant faussé et hésitant, quelques mots et quelques notes brouillés dans la même marmelade sonore, mais un chant… La foule faisait silence, retenant sa respiration – un ultime hommage, peut-être – mais quelqu’un chantait dans la marée humaine. Petite voix insolite et incongrue, petite voix de femme, de fille même, créature féminine au bord du basculement, une voix vieille d’un vieillissement prématuré mais jeune comme au premier jour où elle avait crié… quelques années plus tôt, elle était pourtant si jeune la prostituée qui chantait dans la foule – elle était jeune et elle était belle, et elle avait cette voix brisée, ratée, comme une corde vocale où des ongles auraient gratté… Elle chantait donc et chantait au grand jour une chanson secrète, susurrée à tous les hommes un soir de débauche dans des draps clairs d’avoir été tant lavés, promise à tous les cœurs, assurée à toutes les consciences, un signal que tous ses amants partageaient sans en avoir conscience – leur propriété privée à tous. La chanson secrète de la petite prostituée éclatait et tous ceux qui la connaissaient baissaient les yeux ; puis, effarés, jetaient des coups d’œil autour d’eux ; puis, stupéfaits, observaient leurs concitoyens ; puis, rougissants, gênés, découverts, ramenaient leur regard au sol… Les femmes serraient le bras de leur mari, et sans comprendre l’origine de leur honte subite, baissaient les yeux pour voir ce qu’ils regardaient. Et ainsi peu à peu, toutes les têtes se penchèrent et il n’y eut plus qu’une marée de crânes et de cheveux devant l’échafaud – sauf une, droite et fière, sa bouche comme un rubis entaillé par où s’échappait une mélodie délatrice et confondante. La fille avait les yeux bien levés et regardait droit dans ceux de la condamnée qui, surprise, osait alors regarder le monde encore une fois. Elle la regardait et chantait, et chantait fort, de sa voix éraillée, discordante, mais débordante de tant de souvenirs qu’aucun homme dans l’assemblée ne pouvait l’écouter sans rougir. Le bourreau même avait la tête baissée. L’irréalité de la scène ressemblait à un tableau religieux où tous s’inclinaient devant la condamnée, et la petite prostituée tête droite chantait au creux du fatras humain pétri de mensonges qui l’entourait, accablant sa foule de clients de leur faute adultère si bien cachée dans leurs maisons et si bien entassée dans le cœur de la petite prostituée à qui ils avaient donné leurs nuits. Sous le chant accablant ils se reconnaissaient tous et tous savaient, et la femme sur l’estrade aurait voulu leur tendre la corde qui la liait à sa mort prochaine, puisque si on la pendait pour avoir trompé un homme, ils devaient tous être pendus pour avoir trompé une femme.
Mais un amant plus rancunier que les autres, bouscula presque incidemment la fille qui laissait s’échapper la mélopée accusatrice de ses lèvres, et le chant cessa. Aussitôt le levier s’abaissa – et ce fut le noir.




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Dernière édition par Alolla Cwra le Jeu 5 Avr - 1:03, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Alolla Cwra   Alolla Cwra Icon_minitimeJeu 12 Juil - 20:46

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