Sur la plage [PV]

" Il ne restait plus qu'un mot en cet instant ; Liberté."


- J'y vais Flo' ! Oublie pas de faire travailler April ! Aller, Yahh !
Un léger coup de talon dans les flancs de l'étalon, et le cheval arabe gris pommelé s'élança dans l'avenue, soulevant des rouleaux de poussière couleur ocre et cuivre. Direction les plages ! J'ai toujours aimé sentir la brise de la mer,le sable fin et chaud filer sous mes doigts, et écouter le bruit des vagues qui se brisent contre les rochers,écouter le chant du vent dans les arbres... Etre seul au monde,libre.

Le paysage devenait lentement plus désertique,l'herbe verte s’allongeait en brindille dorée,et les arbres disparaissaient lentement, laissant uniquement des buissons derrière eux. San-Azur prit le galop. Il sentait la mer, l'odeur des flots,du sable. Je pencha la tête en arrière, m'abandonnant à cette sensation de liberté tandis que les sabots du cheval frappait contre le sable fin. Enfin,on voyait ce si belle horizon bleuté s'étendre devant nous, le soleil se couchait, emplissant le ciel d'une couleur turquoise et orangé et colorait la mer d'une couleur doré et brune là où la profondeur était plus accru. Azur accéléra encore, jusqu'à atteindre le point ou le sable a absorbé l'eau.

"Crinière au vent,
Encolure en avant,
Les sabots s'enfonçant
Dans le sable blanc
Vers l'Océan."

Je poussa un long soupir, tandis que l'eau me montait au genoux, je redirigea Azur de manière à être juste au bord de l'eau. L'étalon piaffait d'impatience, il voulait que je le laisse galoper, il était exciter et bougeait dans tout les sens, j'avais du mal à le retenir, je le mis droit et :
- Yaaaaahhh !!
Le cheval se cabra et fit une courbette avant de s'élancer en avant, en allongeant son allure et en allant à fond. Le vent soufflait dans mes cheveux, le sable se brisait sur mes joues,les gouttes d'eau de mer se fracassaient sur nos jambes,je lâchai les rênes, et poussa un cri de joie. Azur hennit et accéléra de plus belle.
Il ne restait plus qu'un mot en cet instant ; Liberté.

Cela fait déjà plusieurs jours que Duscisio est cloitré sur l'ile afin d'avoir un maximum de repos auprès de sa dernière famille. Le but étant de prendre une pause avant les prochaines années à venir en sachant qu'il n'a pas l'intention de stopper son travail en tant qu'altruiste. Il est déterminé mais présente des signes de fatigues. Pour cause ses six dernières années, au nombre de fois où il a dépassé ses limites pour arriver à ses fins. La correction de ses erreurs ainsi que ses propres expérimentations.
En parlant d'expérimentation, la seule question qui se pose à ce propos était de savoir où en était la progression de la Pistilose. Cette plante qui habite son corps tout en restant visible sur sa peau quand cette dernière est visible à l'air libre.
Inutile d'imaginer que vous pouvez la voir.
Les multiples couches de vêtements malgré la température de l'air qui commençait enfin à prendre un peu de chaleur après ses derniers mois de froid, cache tous se qu'il pourrait montrer. Le corps musclé par la maitrise de l'épée, l'esprit affiné par celle de la magie, les ronces dépassant de la peau à divers endroits du corps et de la peau. Autres les vêtements, se qu'on voyait le plus ouvertement était cette cape qui semblait le protéger. Formant comme un long manteau blanc et bleu dont un oiseau ornait le dos, le manteau-bouclier cachait toutes armures. Armes et armures était caché sous la cape longeant intégralement le corps. Il ne semblait rien posséder pourtant si ne fallait pas se contenter de se que l'on voyait.
En dessous du long manteau se cachait des protections impénétrable, une petite armure d'un rouge assombrit par la noiçeur naturelle du métal, lui protégeant la cage thoracique et des gantelets pour les poignets et une petites partie des avant-bras. Une épée y était aussi invisible, une lame d'un noir brillant, un manche couvert d'un tissus pour un confort dans les mains qui n'égalait pas les autres épées que l'on puisse trouver ailleurs.

C'est en marchant sur les plages d'Ohons que ce vide de monde disparaissait par sa simple présence. Par cette simple marche tout en regardant droit devant lui, une silhouette qui semblait d'abord un mirage s'approchait dangereusement de lui. En voyant l'allure, cette forme qui prenait de plus en plus d'approche ne semblait pas agressive. Néanmoins, le fait de se faire voir importait beaucoup afin de ne pas arriver un accident grossier. Il leva le bras droit bien haut pour se faire voir tout en l'agitant de droite à gauche pour montrer qu'il était bien une forme vivante.
Avait-il été vu ? Gardant attention à sa sécurité, sa main gauche tenait sa cape afin de la lever afin de se protéger s'il en avait besoin. Quelques instants après, il pouvait enfin apercevoir... une femme. La question se posa intérieurement et attendant de pouvoir lui poser la question, elle observa cette femme afin de savoir si elle ralentissait, accélérait ou encore dégainait une arme en croyant qu'il était lui-même un danger.

Il baissa le bras afin de le cacher sous sa cape à nouveau. Assez proche, ne se posant pas la question une minute trop tard, il attendit qu'elle ralentisse. La question ? Que faisait une femme sur l'ile de El Bahari ?...
La question qui semblait étrange était tout à fait banale ici. L'ile de El Bahari était de communauté Ascan, comme les Prêtresse de Cimmeria pour le temple de Kesha, ou encore les Eryllis à Samhach.

Manquait plus qu'à poser la question.

Aspiré par le sentiment de liberté qui se dégageait de cet instant parfait, je vis au dernier moment une silhouette noir qui se détachait de l'océan coloré par le couché de soleil. Azur accéléra de plus belle, faisant le beau devant l'inconnu qui devait être masculin étant donner sa carrure. Il allongea le galop et fit son "prince" en mettant sa tête parallèle à son poitrail,l'encolure grossit,les jambes allongés,la queue dressé à la manière du pur sang arabe,on aurait dit qu'il faisait un spectacle ! Il ralentit,et d'un mouvement de jambe, je le fit faire un cercle autour du jeune homme. Azur fit un changement de pied sur le cercle, figure de la haut école !Je suis fière de ce cheval, je l'avais dressé moi même, au départ, c'était un cheval coriace et dur,honneur à moi qui est réussi à dompter cette fabuleuse créature ! Ce cheval était un peu comme moi : Il voulait impressionner et charmer son spectateur ! * Hahhaaa *Il continua à faire ces exercices de gauche à droite. Je l’arrêtai enfin, il piaffa et effectua une petite courbette devant l'homme,puis s’arrêta. Un arrêt parfait. On aurait dit une statue d'ivoire.
Je regardais l'homme et dit :

- Vous avez tapé dans l’œil de mon cheval jeune homme ! Hahhaaa,je flattais l'encolure d'Azur et il hennit doucement en faisant des mouvements de tête. Je suis Mirage Parks et voici San-Azur. Je ne m'attendais pas à rencontrer quelqu'un sur cette plage et encore moins à une heure aussi tardive ! Je mis pied à terre en même temps que je parlais,je lâchais les rênes d'Azur et passais une main dans ma chevelure d'eben avant de continuer. Que faites-vous donc ici cher ami ?

Je defis la gourmette et la muserolle avant de me retourner vers le jeune homme. Je l'étudiais un peu plus... jeune,carrure de combattant, vêtu de cape et d'armure,avec mon expérience on devinais l'épée sous le tissu,les courbes du manche et de la lame. J'avais sur moi mon épée,sous une simple robe moulante, d'une couleur nacré avec un voile de fil d'or,et un decolté croisé avec de fin plis. Sur mon côté gauche,une ribambelle de fleur doré et de perle argenté. J'avais plus l'air d'une mariée mais que voulez-vous ? L'apparence avant tout ! Mon épée était coincé dans mon dos par une lanière assortit à ma robe. Je regardais le jeune homme et attendit qu'il s'exprime.

Accélérant son allure l'animal n'avait pas l'air de prendre une attitude agressive. Ne préférant pas non plus agir de cette manière, rester dans une attitude passive était le plus sage. La monture se montrait dans une posture fière digne d'un cheval entrainer à la manière des militaires. Autres questions maintenant, pourquoi un cheval d'ordre militaire pourrait être là. Militaire ? L'armée cimmérienne ? Les cavaliers de Sharna ?
Au bout d'un instant il ralentit, faisant un cercle autour de lui, ne faisant que le suivre du regard, du coin de l'œil et d'une rotation de tête sans être brusque et préservé son cou en parfait état. À nouveau devant lui, il se posa tel une statue de marbre sur une grande place. Le ricanement de la mariée se fit entendre à cette attitude.
Une mariée ?
À vrai dire, la tenue qu'elle portait faisait penser à une femme prête à s'unir par les liens sacrés du mariage plus à une militaire. La robe aussi ravissante soit-elle ne faisait pas disparaître les courbes de l'apparente jeune femme par le moulage parfais de ses derniers. Son épée semblait plutôt simple, elle n'était pas dégainé donc ne présentait aucune menace.

Je ne vois pas pourquoi.

Pendant qu'elle flattait son animal, Duscisio essayait de voir si d'autres détails auraient pu lui échapper, d'un simple regard – autre que les courbes de la jeune femme partiellement nue sur certains endroits. Elle se présenta ainsi que son compagnon de voyage. L'attente de voir quelqu'un ici n'avait rien de surprenant, c'était plutôt la question suivant qu'elle allait poser alors qu'elle descendait de sa monture pour poser l'ultime question. Oubliant complètement son étonnement de voir quelqu'un ici il passa directement à la réponse.

C'est plutôt à moi de poser la question.

Il marqua une pause pour bien montrer que c'était elle l'étrangère et non lui qui avait sa place ici.

Vous êtes sur l'ïle de El Bahari, d'autorité ascanne. Je ne pose pas la question de comment vous êtes arrivés ici, les marins prennent souvent des voyageurs pour venir ici. Mais plutôt la raison de votre venue.

Cela ne se voyait pas, bien entendu, qu'il faisait partie de cette autorité dont il parlait. Par contre et par logique on pouvait le déterminer aisément. Bien que le peuple soit plutôt isolé, Duscisio ne présentait aucune hostilité mais plutôt de la sérénité malgré le ton sec. Ne s'approchait ni s'éloignait. Plutôt neutre à la venue d'une femme sur la plage de l'île.
Il ne manquait plus que sa réponse.

Azur fit un pas vers moi,me suivant tel une ombre.Une ombre blanche dont les rayons du soleil se reflète dessus comme une bougie sur des diamants. Le jeune homme ne semblait pas agressif, bien qu'il parlait sur un ton qui était naturellement neutre. Je dit naturellement car il semblait avoir l'habitude de le prendre avec son léger air hautain... Mais je ne pouvais lui en vouloir, il est vrai que j'étais sur un territoire qui n'étais pas le mien et il semblait que se soit plutôt le sien. Il avait la posture du guépard qui défend son territoire tel un loup qui se battrai pour sa nourriture ! Je le regarda en souriant et lui montra que je n'était point une menace - hahaaha dans ma bouche ça aurait bien fait rire certaine personne ! -.
Le jeune homme me détailla, accentuant son regard sur mes courbes ainsi que mon dos et mes jambes nues. je n'en attendait pas moins,nul ne peu échapper à l'attraction que je provoque - Oui je suis magnifique (rire (sadique) intérieur)-. J'épousseta le sable qui s'était déposé sur mes bras et le haut de mes cuisses et répondit enfin à sa requête :

- Et bien figurez-vous monsieur que cet endroit ma toujours apporter une joie immense ! L'île de el Bahari n’est pas plus dangereuse que splendide à mon goût. Je suis ici uniquement pour savourer un bon galop sur la plage en compagnie d'un de mes guerriers ! Bon je ne vous cache point que je suis plutôt ici pour entraîner cet étalon découvrir les dangers de la jungle. Maintenant, je pense que la question qui va suivre est la suivante : Comment cela entraîner un cheval ?

Un large sourire étira mes lèvres. Je passa ma main dans les crins d'Azur. Une épaisse crinière blanche ondulé qui tombait jusqu'à la gouttière jugulaire ( soit un peu plus de la moitié de son encolure). Je caressa son poil doux et soyeux. Après cette course, Azur n'étais pourtant point suant ni essoufflé. On pouvait cependant sentir la chaleur de ces muscles et de son sang quand on le touchait.
Je me retourna vers le jeune homme et reprit d'une voix qui imitait un peu les nobles - dont je fait partit ! - :

- Et bien mon cher ami, je suis pour commencer la grande gérante des écuries d'Eridania ! L'unique directrice de la seule écurie de ce petit monde... Et je pari que l'allure et la posture d'Azur ne vous à point laissez indifférent... En effet, outre qu'être propriétaire, je suis également une dresseuse et j'ai la noble tâche d'entraîner les chevaux de guerres de l'Empire ! Et j'entraînais donc cet étalon dans l'espoir qu'il fasse partit des haut-rang de l'armée. Voilà. Et maintenant à vous, répondez-moi. Que faite vous ici ?

Je plongea mes yeux violet dans les siens. Mon regard à toujours été perturbant. Surement à cause de la couleur de mes iris ! L'indigo,le pourpre et toutes les autres nuances de violet sont peu commun pour des yeux. Et pourtant, je suis bien née avec ces yeux là.
Je le regarda avec insistance attendant ma réponse.

Sa réponse avait quelque chose d'insolent. Comment lui en vouloir alors que Duscisio de lui-même semblait donner une impression de défendre son territoire. Déballer sa personne en commençant pas du radotage sur la beauté dangereuse de l'île ne lui accordait aucun intérêt à l'écoute. Bien que ses oreilles étaient soumises à ce mélange de parole aussi flattant qu'inutile, Duscisio ne changeait pas son expression de visage. Il était complètement neutre.
Entrainer un cheval ici est bien quelques de peu banal mais pas sans provoquer un certain désagrément dans l'épaule de Duscisio qu'il s'amusa à masser de mouvement circulaire et d'une main tendre restant sous le manteau-bouclier. Sa main resta le temps qu'elle continuait à parler, la tenant comme s'il devait la tenir pour rester debout et ne pas s'endormir devant ce discours légèrement ennuyant sur savoir comment elle comptait entrainer – disait-elle – entrainer son étalon qui semblait être son dit guerrier.
Aucun doute maintenant, elle faisait partie d'une castre militaire. Ne portant pas attention à ce détail tant qu'Istheria reste un monde en paix. Pourquoi entrainer un soldat au combat si se n'est protéger la population d'une créature vouant à lui nuire, ou encore d'un affrontement inutile entre deux castres, se qui n'avait pas lieu d'être en ses temps de clartés.
Lâchant son épaule pour mettre fin à sa propre poigne qui la serrait à penser qu'un soldat pourrait s'entrainer à la guerre, la douleur de la pression lui retenant de la renvoyer chez elle à cause de cette simple raison d'être ici.

Entrainer un cheval, quel idée stupide à première vue qui se justifia par savoir se qu'était cette Mirage Park.
Dire qu'elle possédait la seul écurie du monde était un bien gros mensonge. Dire que son écurie était la seule à avoir une autre fonction que celle d'entretenir les chevaux serait plus juste. Si entrainer un cheval ne faisait pas partis du travail d'un gérant d'écurie, celle d'un dresseur – ou ici dresseuse – de chevaux prendrait une plus grande ampleur. Il y a des écuries là où il y en a besoin, en général dans chaque ville afin de permettre à leur propriétaire de les laisser aux mains d'expert après un long voyage par exemple.
De ce côté, Duscisio n'avait pas de frais lier à une telle monture. On pouvait le voir maintenant il avait plus l'apparence de quelqu'un qui marche plutôt que quelqu'un qui monte. Son sac n'étant pas avec lui depuis le début de la journée voir bien plus, il n'avait rien d'autre en sa possession tel que des potions ou encore des boites de stockage de plantes qu'il pourrait ramasser à l'instar de sa balade actuelle.
Ah ! Elle y est venue enfin à sa fonction de dresseuse. Le dire dès le début aurait été beaucoup plus simple... mais dire cheval de guerre le tilta. Quelle utilité de faire cela ?
A l'instant il n'avait guère remarquer que le silence avait reprit sur une question, il n'avait pas entendu cette dernière. Mais en raison qu'elle avait énoncé la raison de sa venue ici, le faire d'en vouloir un peu plus sur celui qui avait lui-même poser la question semblait logique. C'était donc à lui de présenter qui il était.

Je suis le propriétaire et gérant de l'Herboristerie de lumière. Je suis ici pour prendre repos au près de ma castre, les ascans, avant de reprendre des années de travail sans discontinuer.

Dire qu'il était le gérant de cette herboristerie suffisait en général à dire qui il était. Son nom et son prénom ne se retenant pas toujours, il reprit son souffle afin de le prononcer de lui-même, tout en continuant sur la suite des événements actuelles.

Duscisio Balibe me nomme-t-on. Il fit une pause. Au vu de la nuit qui tombe relativement vite et que l'on se perd facilement sur cette ïle il serait recommandé de rester ici jusqu'à que le jour se lève demain.

Proposition classique mais vital sur une telle île. Il venait de le dire. De plus il avait l'habitude de dormir à l'improviste et à la belle étoile, seul durant ses voyages concernant la cueillette des plantes nécessaire au remède qu'il confectionne. Entrée avec une femme au village Ascan, n'était pour lui une bonne chose. Avant d'entamer les préparatifs afin de s'installer pour la nuit, il cherchait du regard s'il n'y avait pas un lieu plus approprier...

( desolé j'avais pas d'inspi ><' )


Pendant que je parlais, L'homme fut plutôt d'un air distant et ennuyé. Moi ennuyeuse ? Oui j'avoue que c'est vrai que mon discours était un peu long... Oh non je deviens comme ma mère ! Ennuyeuse à mourir...Oh pitié c’est vrai qu'en m'entendant parler on dirait une Prada qui parle de sa nouvelle collection printemps/été ! Pitié mais que devins-je ? Superficielle moi ? Oui un peu Je l'avoue... Et pourtant,je suis une femme d'écurie !
Bref, parenthèse fermé sur mon attitude de bourge, le jeune homme se présenta sous le nom de Duscisio Balibe,herboriste surement vu qu'il gérait l'écurie de heuu pardon que dis-je ! L'herboristerie de lumière. et oui c'était bien un Ascan qui venait se reposer à leur côté...
Duscisio Balibe me nomme-t-on. Il fit une pause. Au vu de la nuit qui tombe relativement vite et que l'on se perd facilement sur cette ïle il serait recommandé de rester ici jusqu'à que le jour se lève demain.
Je répondis :
- Très bien c'est d'accord... J'ai monté une tante en haut de la falaise c'est à quelque kilomètre d'ici à environ 20 minutes de cheval. Si vous êtes partant pour partager quelque chose avec une femme tel que moi,fis-je en lui adressant un clin d'oeil. Mais si vous le voulez bien,je n'ai pas envie de m'attardez ici plus longtemps. je me sens trop près de la jungle et Azur sans quelque chose qui ne tourne pas rond. je préférerais l'emmener de jour dans ce lieu. Donc,je vous propose deux moyens de transport : Voit des airs ou souhaitez-vous monter Azur ?
Le petit cheval ne se sentait pas en sécurité. La nuit était tombé vite et le ciel se couvrait déjà d'étoile.... Il commençait à piaffer d'impatience me montrant qu'il voulait repartir, et vite. Je tandis les rênes à Duscisio,ma proposition tenait toujours, Air ou cheval !
Je regardai le jeune homme attendant impatiemment sa réponse.

Il ne faisait pas encore nuit et ils avaient une bonne heure voir deux avant que cette dernière n'arrive leur cacher le chemin par l'obscurité bien que deux des trois lunes s'annonçaient assez pleine depuis quelques jours maintenant. La tente qu'elle proposa était à quelques kilomètres de cheval. Un galop surement au vu de son arrivé sur la plage, il préférait s'en passer. Partager quelque chose avec une femme. A cette phrase, les ronces qui dépassaient de sa peau commencèrent à se recroqueviller de manière à ne pas être visible s'il devait montrer plus qu'il ne le fait maintenant.
Non pas que des pulsions masculines remontent à cette idée, mais que son secret était déjà bien assez révéler à certaines personnes pour que trop de monde soit au courant. Si cela devait arriver, il allait apparaître comme n'importe quel homme, sans ronce dépassant de son épiderme mais sans pourtant disparaître totalement de son propre corps.
L'instinct de survie de la jeune femme ainsi que de sa monture n'annonçait rien de bon, et elle en avait raison. Dans ce genre d'endroit, il faut dormir dans un endroit sûr. Pour avoir cette certitude il fallait d'abord voir où était planté cette tente.

Je vous suis à pied.

Il préférait pour le moment cette troisième option. Non il ne se méfiait pas de cette femme, enfin si un peu. Ne connaissant pas cette personne et ayant des intérêts étranges dans les chevaux de guerre il préférait garder suffisamment de distance. La suivre à pied était aussi une condition qu'elle ne devait pas avancer au galop mais en prenant le temps qu'il fallait pour se rendre au campement, au pas sans précipitation. Duscisio ne voulait clairement pas courir ni utiliser sa propre magie pour se déplacer. Ni l'un ni l'autre avait un intérêt quelconque à se faire. Bien entendu avec la fatigue qui arrivait tout de même au début de ses caprices, il ralentissait un peu la marche pour finalement monter sur l'animal derrière la jeune femme. Qui allait pouvoir avancer à l'allure qu'elle voulait. S'attendant à un galop ou une allure y ressemblant, il s'attacha d'un bras à la taille de la mariée, l'autre main qui se baladait à l'air libre afin de tire au bout de quelques instants son épée pour éviter qu'elle ne tombe bêtement, cela ne risquait pas d'arriver bien sûr.

L'arrivée en haut de la falaise ne se fit pas longue. Descendant le premier il analysa du regard l'emplacement qui n'était pas du tout négliger. Un feu de camp était déjà en place où l'on pouvait voir encore des cendres froides servir de tapis, u peu de bois sur le coté mais pas assez pour la nuit. Première chose à faire donc était d'aller chercher du bois se qu'il fit en silence pour en revenir quelques minutes plus tard les bras pleins, en plus de quelques feuilles sèches. Il commença à préparer le feu toujours en silence et au bout d'un petit instant quand tout était prêt il n'approcha ni silex ni autre moyen d'allumage.
Il pointa le foyer du doigt, un petit mot fut prononcé à l'aide de ses simples lèvres sans souffler le moindre son. Un petit arc électrique sortie du doigt et fin enflammer les feuilles puis en tournant son doigt il manipula l'air pour prendre de l'ampleur au feu jusqu'à avoir assez de flamme pour n'y mettre que le prochain bois quand se sera nécessaire.
Il resta muet, laissant faire la jeune femme se qu'elle voulait pendant qu'il regardait le feu en train de bruler.

La simple preuve ici qu'il avait l'habitude de dormir en pleine nature tout en utilisant sa magie à bon escient.
Il avait également combattu la petite fatigue durant le voyage à cheval, la nuit était tombé depuis quelques instants pendant que le dernier soleil disparaissait à l'horizon.

Quand Duscisio arriva au campement, il ne fit pas attention au loup pour prendre directement le nécessaire à cette nuit. Le feu allumé, il laissait les occupations prendre eux-même le place dans une nuit comme celle ci.
Détail qui par contre le gênait était cette rafale qui fut invoqué par cette femme qui semblait tout de même avoir un certain niveau mais aussi une certaine ignorance.
Ne restant pas sur place il se leva devant cette barrière de vent pour en lever la main et y engouffrer la main qui était elle-même protéger par une petite protection élémentaire air. Il n'y avait rien dans cette rafale et ne semblait qu'être un moyen de dissuasion. Son regard se porta sur sa main puis sur la jeune femme qui commençait à faire une cuisine avec deux lièvres que le loup avait apportés.
Par de mots silencieux, un mouvent de lèvre, le Rosier Blanc fit comme prendre l'air qui entrai en contact avec sa main pour au final, appeler l'air à arrêter de tourner comme il le faisait : Il n'y avait plus de cette protection.
Sans dire le pourquoi du comment, il fit un nom de la tête dans le cas où la jeune femme allait le regarder. Puis il s'éloigna le temps qu'elle fasse cuire le repas.

Durant un temps, prenant par à ses propres habitudes, il chercha de lui-même quelques choses à se mettre sous la dent. La Pistilose entrant en action, sortis une ou deux ronces du poignet droit du jeune homme pour l'aider dans sa tache quand il savait se qu'il voulait prendre. D'un mouvement, l'une des ronces s'enroula sur une racine d'arbre qui dépassait pour la soulever davantage et y voir sortir par petite chance une larve blanche à tête rouge. Le bout de la tige transperça la larve en question pour la rapporter à la main de son hôte. La chasse continua jusqu'à qu'il sente de loin l'odeur d'une viande prête à être manger. Rapportant son butin, Duscisio retourna au camp pour reprendre place non loin du feu, laissant faire le reste afin de voir qu'elle venait de finir. Toujours pas habitude il continuait son office en prenant une brindille pour y embrocher les cinq larves qu'il avait trouvées, plus quelques feuilles qui allait servir assaisonnement. C'était tout se qu'il avait pour le repas de ce soir venant de sa main.

Un bol lui fut tendu pendant que ses larves étaient en train de se dorer au feu de camp. Le loup se débrouillait également seul pour se trouver à manger, plutôt tranquillement d'ailleurs au vu de se qu'il ramena dans sa gueule.
Il prit le bol, pour le déposer à côté afin de retirer ses effets, son épée entre autre qui allait le gener pour s'assoir. Rien d'autre. Son épée, dans le fourreau noir, fut posé à ses côtés entre le bol et lui. Reprenant le récipient, il se mit en tailleurs, posa le bol sur le creux de ses jambes avant d'hésiter à se qu'il était déjà en train de commencer. Il allait se mettre à la prière. Par une prière comme tout le monde le fait, mais gardant cette tâche pour lui il reprit le bol dans ses mains avant de commencer à manger sans la moindre hâte.
Ne trouvant pas le silence à son goût une autre question fut posé, puis une proposition au bout de quelques instants alors qu'il allait se préparer à répondre. Quand il le pouvait, il prit la parole :

Certaines mes affaires comme mon sac de voyage ou la plupart de mes possessions y son ranger se trouve encore au village.

Prenant pose pour prendre un autre morceau d'une patte qui n'attendait qu'à être manger, arrachant celle ci au reste du corps dans un craquement d'os et de cartilages. Il prit une bouchée, mâcha quelques secondes pour continuer.

Mais au vu de vos activités sur l'île je vais devoir vous surveillez.

Il continua de mâcher, prenant pose dans ses paroles pour finir sa bouché et ensuite la raison de ses dires.

Ni prenez pas offense, nous tenons à notre île pour sa tranquillité. Je serai juste là pour vous dire se qu'il ne faut pas faire. La jungle sert d'habitation à beaucoup d'animaux et de plantes qu'il ne faut pas tuer ou cueillir à la légère.

On sentait bien qu'il faisait une sorte de rôle de gardien pendant qu'il séjournait ici. Le temps qu'il restait en sa compagnie était de deux ou trois jours d'après se qu'elle avait elle-même dite plus tôt. Dans tout les cas, il restera encore une ou deux semaines afin de se ressourcer entièrement avant de commencer la suite de son travaille avec la Pistilose qui habite son corps dans le plus grand secret. Ni la jeune femme, ni les ascans ne sont au courant pour cette plante.
C'était mieux ainsi...

J'étais assise en tailleur sur un vieux rocher. J'ai toujours été admirer par la longévité et le savoir des roches. Les plus vieux étaient là à la création du Monde. Etaient là lors de la descente des Dieux vers la Terre afin de créer ce monde que nous connaissons. Le rocher à vu,entendu, et vécu. 

" La plus grande source est celle qu'offre la nature. "
Maître d'Arme.

Parfois on s'asseyaient tout les deux dans une clairière et on faisaient corps avec la roche pour se fondre dans le paysage.
Le vent souffla doucement,la brise marine qui apportait cette odeur si particulière d'algue et de sable.
Dusciso annonça qu'il voulait me "surveiller".Je ne rétorquais pas. Après tout, j'étais sur son territoire, j'aurais fait de même sur le mien. 

" La plus grande offense que tu peux faire au tigre est d'enfreindre sa terre,son espace,son environnement."
Maître d'Arme.

Cette petite citation me guide sur le chemin du respect du territoire de quelqu'un d'autre. Enfaite, la première fois qu'il avait utilisé était lors d'une excursion dans la jungle, et on avaient repérer les traces et les marques de territoires d'un tigre. Le lendemain, mon maître m'avait lâché dans la jungle en me disant cette petite phrase...
Enfin bref,je débarrassais nos assiettes et la marmite,ma louve s'installa prêt de la tente et Azur c'était couché comme à son habitude. Peu de chevaux se couchent pour dormir mais lui si. De toute manière j'ai toujours dis que ce cheval prenait exemple sur les hommes, et j'avais raison ! Je m'installai dans la tente après avoir remis un peu de bois dans le feu. Et bien sur, après m'avoir changé. J'avais opter pour une robe de nuit en un tissu fin et doux. Puis m'étais installé. Enfin je dis à Dusciso :
- Si tu ne veux pas dormir dans la tente,il y a toujours près du feu dehors sinon,il y a bien assez de place pour toi. fis-je sur un ton taquin.
Puis,je m'installais confortablement avec Mortaline ( mon sabre) contre mon ventre et Vynille ( mon poignard) qui était sous mon oreiller. J'écoutais le pas de Dusciso en attendant de voir quel coin allait il choisir. Si il préférait "discuter" sous la tente ou aller se coucher dehors. 
Finally c'était rapproché du tissu de la tente et je sentais le poids de son corps contre mon dos. Finally savait que c'était moi, ça aurait été Dusciso je pense qu'elle aurait réagi bien différemment...Une fois cette épisode c’est réellement passé et la pauvre personne à qui c'est arrivé est aujourd'hui défigurer et à une jambe surement en moins vus que Finally lui avait littéralement briser l'os... Sa jambe a du être sectionner. Enfin bref, quand on vous dit :
" Touche pas les chiens que tu ne connais pas..." c'est un peu pareil. Sauf que le "chien" et bien plus gros et à l'était bien plus sauvage encore...

Autant le repas fut bon à manger et rapide à digérer, le sien ne fut pas totalement terminer par les larves qu'il avait trouvées. Prenant le temps de les déguster, sans peine ni amertume, elles furent croquées et avalées une à une en plus des fruits et racines trouvé ici et là dans un détour dans la forêt.
Débarrassé simplement de la marmite et des assiettes qui avait servie à leur repas l'observation des animaux attira son regard, afin d'attendre de savoir la suite des événements qui n'avait rien de compliquer. La louve s'installa prêt de la tente avec l'impression que Duscisio n'était pas – pour elle – bienvenue dans la tente de sa maitresse, et la monture se coucha comme si l'emplacement avait été fait spécialement pour. Ne connaissant rien à certains animaux et à leur habitude, n'étant intéresser que par plantes, racines et son travail qui mélangeait les deux premiers. Et les femmes dans tout ça ? Après tout, Duscisio avait bien l'air d'un jeune homme normalement continuer mais était trop inexpérimenté malgré toutes les femmes qu'il avait déjà rencontrées par le passé. Mirage n'était donc pas la première qu'il rencontrait. Et donc il voyageait énormément.

À travers le tissus de la tente, elle se changea. La lumière du feu n'affichait pas sa silhouette mais celle de l'albinos qui devait éviter de regarder la tente en question afin d'éviter tout mal entendu avec le voyeurisme habituel d'un homme qui serait prêt à en bavé pour une femme aussi belle.
Duscisio se l'avouait : Mirage était prise d'une certaine beauté mais préférant garder son masque de marbre rien de fut ajouter à son immobilité et se contenta de ses oreilles pour écouter ses faits et gestes qui indiquait déjà bien assez sur ses actions présents.
La main posée prêt du feu récemment alimenté de bois, tournoyant comme pour touiller une tasse à café, un courant d'air alimenta le feu pour le ravier un peu plus. Lorsqu'il cessa, sa pierre de sphène jaune oranger arrêta de s'illuminer. A ce moment la proposition de rester dehors à la place de lui tenir compagnie cette nuit, lui fut prier de rester toujours plus silencieux. Comme s'il réfléchissait, il chercha dans ta petite sacoche l'une des deux potions de verre donc le bruit distinct s'entendait parfaitement bien. Il ouvrit la fiole qu'il avait prise pour l'ingurgiter immédiatement. Et comme d'une mets infecte, bû un peu d'eau pour faire disparaître le goût. Prenant une gorgé supplémentaire pour la balader dans ses joues et recracher plus loin. La fiole à présent vide, fut rangée. Ne lui en restant plus qu'une ou deux, il allait devoir rationner celle ci pour durer le temps qu'il restera avec Mirage pour la surveiller sur le territoire Ascan.
Le principe de cette potion ? Mystère qui restera entier car même si la Pistilose avait enfin fini sa place dans son corps, certaine chose n'était pas prête de s'arrêter.

Après réflexion et afin de ne pas se faire réveiller par le vent frais ou encore la pluie du matin qui peut arriver n'importe quel jour, ne désirant qu'une nuit pour une fois tranquille, le Rosier Blanc ne pouvait qu'accepter l'offre de partager la tente avec cette femme. Le ton taquin ne lui indiquait que provocation à être comme Alinu et Evi les deux premiers isthériens à avoir vu le jour pour faire naitre l'humanité. C'était un conte vrai ? Bien sûr que non... Ce n'est que pure infamie.

Il entra dans la tente en commençant déjà à retirer sa cape alors que sa sacoche fut posé à l'entrée, se posant sur le sac et non pas à l'intérieur du sac de couchage après avoir remarquer la tenue que portait la jeune femme, mais son épée le dissuadait vraiment de faire quelques chose de pas très net. Il prit position assise pendant qu'il retirait ses effets les plus gênant dans une nuit tranquille. Toribrioé dans son fourreau noire fut décrocher de la ceinture pour se poser à côté de son sac de couchage, comme d'une prévention afin de l'avoir à porter de main si nécessaire par tout danger approchant. Le plus proche danger pour le moment étant Mirage et son épée à moins d'un mètre de lui, ainsi que la louve qui pouvait être prit d'une envie possible de le croquer si ses gestes étaient agressives.
La cape retirée, il passa à l'une de ses chemises, laissant la dernière couvrir son corps, ses avant-bras découvert des manches volontairement trop courte. Non pas pour montrer sa musculature, mais pour laisser paraître les sortie de quelques que Mirage ne connaissait pas. Et pour cause, les sorties en question était visible sur ses avant-bras. Des points rouge sombre comme si quelque chose sortait souvent de sa peau à ses endroits était visible, la sortie la plus ressente des ronces n'avait que quelques heures et la peau n'avait pas eu le temps de cicatriser correctement.
Oubliant totalement ses détails dévoilé, il plia sa chemise qu'il posa sur la sacoche, et prit place lentement sur le sac de couchage, prenant sa cape comme couverture, mais sans dire un mot ni engageant de conversation, se posa sur le dos regardant la toile de la tente, afin de simplement trouver le sommeil... Chose difficile, quand l'habitude de dormir seul n'était plus présente, et d'où à présent il devait trouver moyen de fermer les yeux et s'endormir en compagnie d'une femme dans une robe de nuit fine... provocante...

" L'ombre ne peut être chasser par la lumière, car toute lumière possède son ombre... L'ombre, ne peut être détruite, que par l'ombre elle-même. "

Kalona,Les Sinistrés Noirs



Grognement. Lorsqu'un loup grogne,il peut grogner pour plusieurs raisons, les plus fréquentes sont pour signaler un danger,ou pour intimider un ennemi. Dans ces deux cas le grognement est presque le même. Presque. Mais pour le peuples des forêts de pins et de neige, facile est de différencier l'un de l'autre.
Une chance pour moi.
Finally s'était levé, je ne sentait plus sa fourrure épaisse et chaude a travers la toile fine de la tente.Je sortis ma dague,et sortis,aussi discrètement qu'une ombre. Un jour un grand homme m'a dit : " Fond toi dans la nuit,adopte le sol sous tes pieds,tel un chat,sans un bruit,sans même un souffle,danse avec le vent,l'eau,la terre et l'herbe,invisible,impalpable,adoptant un silence de marbre, tel une ombre "
J'étais cela alors, L'ombre.
Une chose que peu de gens savent manier. Une chose que j'ai appris à mes dépends. Il faut tout adopter, son espace et soi-même,faire corps-à-corps avec le monde,ainsi passer complètement inaperçu aux yeux de touts individus.
La bête était proche. Je ne la voyais pas, mais je la sentais. Dans ma chair,dans mes muscles légèrement crispé,dans mon ouïe aux aguets,dans le sol sous mes pieds.
Finally était resté en arrière attendant mes ordres. Sans un bruit, je brandis ma lame devant moi. Ce n'était pas Dusciso,il était dans la tente. Et j'aurais su si cela avait été lui.
Un bruit. Un bruissement de feuille. Mais ce n'était pas le vent.
Devant moi, une bête bondit, tel un tigre qui se lance sur sa proie. Seulement la proie, c'était moi.
La bête pesait lourd sur moi, ces crocs étaient à quelques centimètres de mon visage, je pouvais sentir son haleine fétide sur ma jugulaire. Finally s'était jeté sur son dos,mordant la créature mi-tigre, mi-loup... la bête n'en avais que faire. La lame devant je la lui planta dans l'oeil, le sang ruisselait de sa blessure, l'oeil avait éclaté.Des morceaux blancs et noirs,baignés d'un liquide blanchâtre parsemaient le sol. C'était assez gore, mais j'avais déjà vu bien pire !  
San-Azur piaffait et tentait en vain de s'enfuir. Les jeunes chevaux, craintifs et l'esprit de survie si accrue... La bête n'avait plus qu'un oeil dorée pour me regarder,un regard murmurant une mortelle promesse ; la mort.
La créature rugit,dévoilant ces crocs blancs, et sa langue rugueuse, ces babines retroussés,son poil hérissé.
Un geste, un balayement de l'air du revers de la main gauche. Finally, ne bougerait pas.
La créature, devant moi, posture d'attaque les antérieurs droits,la tête baissé le postérieurs gauche en avant tandis que le droit quelque peu en arrière, le regard plissé,dévorant la proie du regard, analysant chaque mouvements. Je souris, pris ma dague,une jambe en avant l'autre en arrière,courbé vers l'avant presque à ras du sol. Légerment, tout doucement,je descendis vers le bas, accroupie, avec la main gauche en appuie sur le sol, la main droite et la dague dans le prolongement de mon bras recourbé, au niveau du haut du nez à la frontières des yeux. Puis, un mot, comme un murmure signalant le début du'ne lute acharné, un mot, un son,arrogant,agressif ;
- Jouons.
Un Mot. Un Ordre.
Je bondis, peu avant que la bête bondis elle aussi.

L'environnement ne se prêta pas immédiatement au beau rêve d'une nuit calme, encore une fois du moins. Entre le loup qui grognait, Duscisio pensant qu'il n'était pas content qu'il soit lui-même dans la tente, les idées de fermer l'oeil disparaissait par simple crainte de se faire tuer pendant qu'il dormait. Ceci dit il y avait peu de chance que cela arrive. Protéger par sa cape bouclier, armé de sa fidèle épée, aidé par sa magie, Duscisio ne pouvait pas être quelqu'un à sous-estimé par son apparence fragile.
Laissant faire cette femme se lever sans bouger le moindre cils, son ouïe resta en alerte pour savoir se qu'il se passait rien qu'en écoutant. Il n'eut pas trop de mal à comprendre se qu'il se passait. Entre grognement et mouvement de lame dont le sifflement ne s'entendait qu'à peine. Sous quelques dizaines de seconde il décida finalement de se lever discrètement et sortir de la tente afin de savoir comment se passait ce silence. La jeune femme était face à face avec l'une des créatures qui la regardait et lui promettait de mourir à cause de ses blessures.
Le fait qu'elle voulait jouer, les deux adversaires s'élancèrent soudainement l'un vers l'autre pour se donner le coup de grâce.

Durant les quelques secondes qui précédaient l'immobilité, Duscisio en avait déjà profiter pour générer une once de magie, suffisamment forte pour stopper tout ceci en quelques instants. Des ronces sortèrent déjà des manches, des bas de pentalon et au niveau des hanches afin d'enpoignet la bête de solide liane piquante. Les bras en croix, Duscisio avait prit un regard que l'on aimerai jamais croiser une fois qu'il les avait ouvert pour regarder se qu'il faisait. La pierre de sphène attaché à sa ceinture illuminait à la mesure de l'essence divine utilisé, son épée au fourreau.
Il prit de ses ronces les pattes de l'animal pour le faire tomber, ne pouvant bouger il grogna. Alors pour faire cesser cela, une ronce vint lui prendre les mâchoires avant de les fermer et le taire. Les ronces continuaient de pousser du corps de Duscisio jusqu'à qu'il finisse comme momifier de ronce verte et très épineuse. Deux extremité d'entre elles vint s'écarter de la bête pour la pointer d'un air menaçant. D'un geste de la main, les deux ronces passèrent au travers de celle qui l'immobilisait afin de lui percer la peau, la chair et l'organe de vie. Quand l'animal cessa de bouger, il eu un moment de silence, puis enfin une dernière expiration afin de signaler que tout était terminé.

Les ronces ne retenant plus aucun mouvement pourrissant par la magie de l'albinos. Les couper lui provoquerait une fine douleur donc il s'en passera bien. Celle-ci disparu au bout de quelques instants, l'herboriste se mit à regarder cette femme qui était partie pour jouer avec une créature. Elle était juste inconsciente... N'ayant pas un regard agréable, entre se qu'elle avait fait et se qu'il était obligé de faire, il se contenta de lui faire partager ses prochaines actions...

Je vais rester en dehors de la tente pour surveiller se qu'il se passe au alentour.

N'allant pas plus loin sur les détails, le sommeil léger qu'il possédait et l'habitude de dormir à la belle étoile lui arrangeait beaucoup de chose. Il resta immobile afin qu'elle entre d'elle-même dans la tente dormir. Sur le coup, Duscisio allait devoir s'occuper du cadavre animal afin que personne ne soit déranger par une odeur de pourriture prolonger. Ne faisant qu'attendre un petit moment avant que cela ne se fasse, Duscisio n'hésita pas à utiliser la magie terrestre et donc de dégradation des corps.
Se qui est à la terre, retournera à la terre.

La vue peut ragoutante du corps en train de se dégrader à vitesse grand V, les lambeaux de peau tombant un à un, depuis en venant à la chair, le sang et les os, finissant par une terre retourner et comme par miracle, ne laissant quasiment aucune trace de passage animal ou humain.
Sans dire le moindre mot supplémentaire, il alla prêt du coin du feu pas encore éteint, pour en premier lieu l'entretenir par le bois ramasser. Restant à côté il fut immobile à regarder les flammes, comme pensif il fixait la dance chaude en face de lui. Silencieux, calme, reposé.