Altaranth Gerulfson

NOM: Gerulfson
PRÉNOM: Altaranth
SURNOM: Marche-Mort

SEXE: Homme
AGE: 28 ans
PEUPLE: Lhurgoyf

CASTE: Cavalier de Shrana
MÉTIER: Mercenaire lorsqu'il n'est pas appelé à remplir des missions pour le compte des Cavaliers auxquels il reste fidèle.

ARMES PRINCIPALES: Epée à deux mains style Claymore et Hallebarde.
AUTRES POSSESSIONS: Armure d'acier noircie, pendentif de Champion

DON: Transformation monstrueuse
POUVOIRS: -A cause de son aspect démoniaque avec lequel il ne cohabite pas en symbiose, Altaranth ne peut pas se battre sérieusement sans subir un effet Berserk.
-Facultés de combat. Sa vie entière entière ayant été conditionné pour en faire un guerrier, Altaranth maîtrise ses armes à la perfection et, bien que novice en magie, possède de très grandes aptitudes au combat. Sa force est si grande qu'il manie des armes lourdes à une main sans difficulté sauf sur le long therme.
-Le seul véritable pouvoir magique d'Altaranth consiste en une grande capacité de régénération qui lui a sauvé la vie plusieurs fois.

SPÉCIALITÉS: -Excellence spécifique en arme
-Tacticien

PHYSIQUE: Altaranth a fait en sorte que son apparence extérieure soit la plus élégante possible afin de servir ses intérêts. Ainsi, voulant cacher au plus grand nombre qu'il est un Lhurgoyf, il a teint ses cheveux mais a dû garder sa peau pâle. Il dépasse la plupart des Terrans mais reste d'une taille légèrement inférieure à la moyenne des Lhurgoyf. Ses cheveux châtains lui tombent jusqu'au bas du dos et il est rare qu'il s'autorise une barbe, même courte et taillée. La couleur de ses yeux varie selon ses état. Du pourpre au repos, elle vire au rouge vif en combat à cause de la fureur qui l'envahit. Entraîné et entretenu, son corps est celui d'un athlète, lui permettant de manier les plus lourdes armes avec aisance. Il a coutume de s'habiller très froidement, de couleurs sombres bien que s'autorisant parfois du rouge, sa couleur préférée.

PERSONNALITÉ:Altaranth est un jeune Lhurgoyf qui n'a jamais véritablement réussit à s'accorder avec lui même. Ses crises violentes et dévastatrices lui ayant causées beaucoup d’ennuis, il s’est soumis à une discipline de fer inculquée par son père adoptif et cela rejaillit souvent sur son comportement avec les autres.
Abandonné très jeune dans un monde hostile, il a encore du mal à accorder sa confiance et son amitié à qui que ce soit et est constamment dans un état de tension dissimulée. Altaranth est, de manière générale, pessimiste, perfectionniste et très stricte dans le respect des codes et des valeurs. Il porte de nombreuses blessures mais considère que se plaindre serait un marque de faiblesse et que chaque Homme doit supporter ses plaies.
Impitoyable dés que le combat commence, il a un grand sens de l'honneur et sa plus grande peur serait de mourir d'un couteau dans le dos. Son allégeance envers Shrana qu'il honore autant qu'il est coutume de le faire vient de son angoisse perpétuelle de la mort.

HISTOIRE:

Cette histoire est très loin d'être achevée mais je me permet de poster le début. La suite arrivera très rapidement.


Il est des pays, des villes, des quartiers où personne n'aurait désiré naître, grandir et vivre. Des lieux où la Mort se fait si oppressante que l'on en vient à espérer chaque jour qu'elle se lasse et que sa faux nous transperce d'un coup salvateur et espéré. Des lieux où les démons eux mêmes ne trouvent aucune satisfaction tant les Hommes se pervertissent d'eux même dans la crasse, la tromperie, les drogues et les coups de poignards.
Altaranth est né dans un quartier comme ceci: Le Dédale de Ridolbar. Sa mère alla, la fameuse nuit où Marche Mort devait voir le jour, demander de l'aide dans une maison close afin d'accoucher autre part que dans une ruelle ou dans les souterrains. La patronne du bordel pratiqua elle même l'accouchement et le bébé survécu...ce qui ne fut pas le cas de sa mère.
Une semaine plus tard, il était emmené par une prostituée dans un poste de la pègre locale dans l'espoir qu'il serait accepté parmi les apprentis assassins. Après un examen très poussé de la part d'un médecin, on remercia la femme de joie et il resta dans ce qui allait être sa seule famille. Pour longtemps.



Altaranth prit un instant pour essuyer le sang qui coulait de son nez douloureux et apprécier un instant de pause dans l'épreuve de souffrance continue qu'il subissait depuis plusieurs heures. Goered le vieux maître d'armes n'avait jamais été tendre mais sa compagnie devenait insupportable les jours de pluie. Le tout jeune garçon ne prenait même pas la peine d'essayer de le comprendre, ni de lui en vouloir. Il savait juste qu'il ne fallait pas le chercher ces jours là...Et il avait fallu qu'il ouvre sa grande gueule parce que Goered avait frappé un de ses camarades à tort. La simple insulte murmurée avait suffit à mettre le maître en état de rage et il avait décidé une séance d'entraînement en duel pour « lui apprendre à fermer sa grande gueule à cette abomination de Lhurgoyf! ».
Le garçon avait passé un trait sur l'insulte. Il en recevait une cinquantaine par jour de ce genre là. Dire qu'il était habitué aurait été un peu fort mais disons qu'il connaissait trop ce qu'il risquait à surenchérir pour se contenter d'un regard noir, souvent suffisant à glacer le sang du malpoli. Seulement cette fois, le vieux avait exigé un combat à sang dans l'arène. Le principe était bien sur que le premier sang stoppait le duel mais cette raclure s'appliquait évidemment à frapper dans les zones résistantes du corps. Seulement, là, c'était fini. Un coup dans le nez et le cartilage avait cédé, répandant quelques gouttes vermeilles sur la tunique sale et déchirée d'Altaranth. Ce dernier ne pouvant de toute façon plus se relever.
Goered renifla bruyamment puis cracha sur le dos de son élève, encore au sol. Il riait dans sa vieille barbe grise et jaunie de Terran. Il avait l'avantage de l'âge, de l'expérience et des muscles mais il était aussi futé qu'un navet. Il arrivait à tirer de la satisfaction personnelle dans le fait d'avoir tabassé un enfant maigre et trop jeune pour apprécier les courbes d'une femme. Sa voix d'alcoolique retentit dans toute l'enceinte de l'arène souterraine.

« Alors mon mignon? On sait p'u s'battre? Un coup dans l'nez et t'es déjà comme mort! T'aurais pas tenu trois semaines avec mon maître à moi! Pauv' moins que rien! Saloperie de Lhurgoyfomachintruc de fils de pute! »

Goered ne comprit surement pas ce qui lui arriva et tout les spectateurs de la scène non plus. En entendant les trois derniers mots, Altaranth devint devenu rouge de rage. Le sang avait emplit ses yeux et il entra dans une rage terrifiante. Aussitôt s'était il relevé qu'il sautait à la gorge de son maître, le faisant tomber et la lui enserrait dans l'étau de ses mains. Ce dernier se débattit pendant quelques secondes, donnant des coups de poings vidés de leur force puis son coeur fatigué lâcha. Altaranth sentit quelque chose de liquide sur ses mains et cru que c'était des gouttes de pluies qui filtraient à travers le plafond de la salle avant de se rendre compte que c'était du sang. Il avait éclaté la gorge de sa victime avec ses simples mains. Ses mains qui lui semblaient si faibles et inoffensives, ses mains qui découvraient le plaisir sadique et entier de tuer. De sentir la vie quitter son adversaire et la sienne rester dans son propre corps. D'avoir ce pouvoir ne serait ce qu'un instant. Celui de donner la mort.
Puis, il prit conscience qu'un homme s'avançait dans l'arène de sable. C'était l'Executeur! Un homme important et très influent dans la cité, paraissait-il. Il avait surement tout vu depuis les gradins de bois et venait venger le vieux maître. Quelle désillusion! Voilà que le garçon se sentait impuissant alors qu'il venait de prouver sa force au monde. Il ne bougea pas. Ne fit aucun mouvement pour se protéger et attendant patiemment que la lame de l'exécuteur vienne chatouiller sa pomme d'Adam mais ce dernier n'en fit rien. Il s'arrêta prés de lui et s'agenouilla afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Altaranth devait se rappeler toute sa vie ses deux yeux transperçant le sien pour la première fois. Ce regard mettant à nue son âme, ses désirs cachés, ses secrets, ses rêves, ses gouts, ses passions et ses souvenirs.
L'homme resta ainsi plusieurs secondes qui lui semblèrent durer une éternité puis il soupira, jetant un ultime regard sur le cadavre de Goered gisant sur le sable ensanglanté.

« Viens donc avec moi. »

Et il s'en alla. Altaranth embrassa une dernière fois son univers du regard. Tout ce qu'il avait connu. Tout ce dont il se souvenait. Tout ce qu'il ne reverrait plus jamais.



L'Executeur était en fait un ancien grand ponte de la pègre qui était venu assister à l'entraînement des apprentis assassins afin de sélectionner le plus prometteur d'entre eux afin de devenir, peut être, son héritier. L'homme était grand, brun avec des cheveux coupés assez court et des yeux de chats, de couleur fauve qui hypnotisaient presque ceux qui les regardaient. Il était très stricte et exigeant mais également juste et donnait une image très respectable de lui même.
Il en aurait fallu moins que cela pour qu'Altaranth devienne son plus grand admirateur et son élève dévoué. Lorsque l'homme l'amena chez lui, le garçon eut l'impression de pénétrer dans un monde onirique parfait où tout ce qu'il avait connu n'avait plus sa place. Le manoir du Comte Gerulf, car c'est ainsi qu'il s'appelait, était situé dans un beau quartier de Ridolbar que les gamins des rues appelaient la Colline car elle surplombait toute la cité à l'exception des plus beaux domaines des nobles. Déjà, le jeune homme fut frappé par l'antagonisme qui existait entre son ancien monde et son nouveau. Les rues étaient pavées et non pas boueuses, de grandes rues permettaient à la lumière du jour de passer tandis que des nombreuses et étroites ruelles du dédale plongeaient le quartier dans la pénombre, les maisons ne s'empilaient pas les unes sur les autres et des patrouilles régulières de Cavaliers de Shrana tenaient à distance les malfaiteurs alors que la ville basse voyait une double dizaine de ses habitants mourir chaque nuit.
Ainsi, lorsque le Comte s'arrêta devant sa propriété, un grand manoir entouré de jardins, Altaranth resta tétanisé, incapable de bouger, la bouche grande ouverte sous le choc. Il allait habiter là. D'ailleurs il ne faisait que l'espérer sans grand espoir jusqu'à ce que l'Executeur lui même le lui dise.

« Voici ta nouvelle vie, gamin. »

Ils entrèrent dans la maison et aussitôt le Comte donna des instructions afin que le jeune Lhurgoyf soit lavé et présentable. Deux servantes s'occupèrent de lui, sans lui parler et presque sans le regarder.
Puis, enfin, il fut convoqué dans le salon. La nuit était tombée dehors et un feu apaisant et réconfortant brulait paresseusement dans une cheminée de pierre noire. La pièce était meublée de chêne et d'ébène ainsi que de tapisseries où les teintes rouges, oranges et jaunes dominaient, renforçant cette effet de confort chaleureux.
Altaranth s'avança prudemment dans la pièce et vit que le Comte était assis sur un fauteuil d'ébène devant l'âtre, fumant la pipe, l'air pensif.
Afin de se faire remarquer sans surprendre son bienfaiteur, il marcha plus franchement et plus bruyamment si bien que ce dernier tourna son regard vers lui. Un regard plus apaisé et moins effroyable en un sens. Mais l'instinct d'Altaranth lui disait de se méfier. Il ne savait toujours pas pourquoi il était là et son esprit commençait à lui faire se remémorer de sales histoires sur des pratiques sexuelles débridées et immorales chez certains nobles. Néanmoins, il garda le silence et attendit que le Comte parlât le premier, ce qu'il ne tarda pas à faire d'une voix profonde mais calme et sereine

« Quel est ton nom gamin? »
« Altaranth. »
« Altaranth? C'est un bon choix. Un prénom de roi. Et celui de ton père? »

Le garçon fut interloqué par la question brutale qui venait de lui être posé. Jamais il n'avait vraiment réfléchit à cela. Dans le dédale, peu de gamins des rues avaient un père et souvent ça n'était pas un modèle à suivre. Altaranth ignorait tout du sien. Il savait uniquement que sa mère était morte pour qu'il vive et qu'une putain l'avait déposé chez ses bourreaux. Il réussit à balbutier quelques syllabes.

« Je..euh..j..sais pas. »
« Hum...Tu n'as donc pas de père. Ca n'en sera que plus simple. Très bien Altaranth, à partir d'aujourd'hui tu es mon élève. Ce qui signifie que je t'apprendrais tout ce que je sais, que tu ne manqueras de rien et que tu devras me considérer tel un père. Est-ce que tu es d'accord? »
« Je...vous...Vous me d'mandez mon avis? »
« Si je te forçais, tu n'arriverais jamais là où je veux t'amener. J'ai de grandes ambitions pour toi, mon enfant. Mais si tu ne les partage pas, je choisirai un autre gamin, quitte à devoir attendre 3 ans de plus pour en trouver un à la hauteur. »
« J'accepte! J'suis vot'e serviteur monseigneur! »

Le visage dur du Comte s'adoucit d'un seul coup et il posa ses deux mains et ses épaules de son élève, le fixant avec son regard mystique. Il dit uniquement quatre mots. Quatre simples mots qui allaient forger une vie

« Sois juste mon fils! »

Bonjour et bienvenue sur Istheria!!

Je ne sais pas si ta fiche est finie ou non, et comme tu n'as mis aucune indication, je me permet de te faire déjà des remarques. ^^

J'effacerais mon message si tu dois poster une suite à ton histoire pour que les messages soient en continue.



Pour mes commentaires, voici mes petites remarques :

_ Métier : tu as marqué mercenaire, mais tu dois faire attention que si tu l'es, tu n'es pas totalement indépendant, tu travailles pour l'ordre des cavaliers de sharna. Si les cavaliers de sharna ont besoin de toi, tu te devras d'effectuer leur mission en priorité.

_ Pouvoirs : ils semblent que tu ne sois pas intéressé par l'idée d'avoir des pouvoirs ou que même ton personnage ne soit pas apte à les utiliser. Néanmoins, il sera préférable que tu en choisisses quand même, même si tu penses ne jamais les utiliser. De plus, tu as l'air de vouloir faire un soldat aguerri, tu pourras très bien concilier la chose en choisissant des pouvoirs comme des sens développés, célérité ou une grande force physique si tu ne désires pas de grosses choses.

_ Spécialités : il te faut les choisir dans celles qui sont proposées dans la liste des cavaliers de sharna.

_ Description : pour le physique, il faudrait que tu me le développes un tout petit peu plus, ne serait-ce qu'une ligne supplémentaire car il en est demandé 8 lignes minimum.



Merci de ton attention et préviens moi une fois que tu auras tout fini.

Est-ce que ton histoire est fini ou non?

Merci de me tenir au courant.