Lan / Adam Bashere

Sujet: Lan / Adam Bashere Dim 30 Juin - 0:19

QUELLE PERSONNE ES-TU ?
Toi qui voyage sur ces terres oubliées

Bashere Adam / Lan
" Folie ou double personnalité? "

SURNOM: //
AGE: 41 ans
SEXE: Masculin

PEUPLE: Terran
CASTE: Civil
METIER: Soldat de Hella

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ARMES PRINCIPALES:
Double épée courte
AUTRES POSSESSIONS:
//
DON:
Agilité développée
POUVOIRS:
Assimilation des techniques de combat:
En tant qu'ancien tueur expérimenté et entrainé, Lan est capable de reproduire n'importe quelle technique de combat en regardant son ennemie l'utiliser une seule fois.

Anticipation:
Capacité de prédire les mouvements lors des combats ou celle d'une victime lors de meurtres des 30 prochaines secondes.

Consolidation:
Quand son aura l'enveloppe, tout ce qu'il porte se voit renforcer. Plus l'objet est solide de base, plus l'aura sera efficace.

SPECIALITES:
Camouflage
Art de la Guerre

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Décris-moi comment je te vois...

Adam / Lan ne sont pas spécialement beau, mais dégage un certain charisme qui ne laisse pas les femmes indifférentes, de plus ils soignent leur apparence. Malgré, une dizaine d'années dans un village paisible, leur corps est musclé et bien bâtit car Adam ne rechignait pas à la tâche. Leur main droite est toujours sous un gant pour masquer une rose, malgré le danger qu'elle représente Lan refuse de la retirer, peut être espère-t-il retourner chez les Nerozias malgré tout à moins que cela soit un rappel.
Lan a tendance à laisser ces chemises ouvertes, histoire de charmer les femmes avec ses pectoraux. Son regard et son aura sont aussi plus animal, tandis que ceux de Adam sont plus doux et rassurant.
Ils entretiennent une fine moustache, et un collier taillé à la perfection, leur donnant une apparence un peu aristocratique.
Leurs cheveux commencent à blanchir à certains endroits mais n'enlève en aucun cas leur charme naturel.
Une cicatrice se trouve dans leur dos, au niveau du coeur.

Décris-moi comment tu penses...

Description moral de Adam:

C’est un homme assez solitaire, sans être totalement associable, bien au contraire, il aide les gens volontiers et il a bon coeur. Néanmoins, sa crainte de perdre la possession de leur corps en faveur de Lan pourrait lui obscurcir l’âme et le faire mal tourné, pourtant c’est bien lui qui a le contrôle principalement. Ses doutes viennent aussi par l'ignorance de son passé, il ne sait rien de lui mais cela semble être une bonne chose car sa jeunesse semble avoir été dure.
Son caractère n'est pas encore totalement forgé de par la jeunesse de cet esprit adulte encore inexpérimenté.

Description moral de Lan Bashere

C’est un ancien tueur Nerozias, de ce fait, il n’a aucun mal à tuer de sang-froid, néanmoins, il n’est pas une machine de mort. Il possède des principes comme le faite de ne pas tuer les enfants. Son idéal, comme le voudrait de la part de tous les membres de son ancien camp, est un idéal de paix. Son éviction lui a montré que cela restait qu’une utopie, puisque certains de ces membres sont corrompus. Il aime les femmes d’une manière générale, ce qui constitue sa principale faiblesse.
La proie qu’il avait refusé de tuer est devenue une des principales prêtresses du temple de Cinneria, sa curiosité le pousse à la juger.
Il semble avoir un malin plaisir à réaliser tout ces caprices et à les faire subire à Adam. Désormais, c'est aussi lui qui prend le contrôle de leur corps lors des combats, car beaucoup plus expérimenté.
Lan protège Adam de son passé, lui bloquant l'accès sur tout ce qui concerne les Nerozias.

Raconte-moi ce qu'a été ta vie...

Je me nomme Adam. Je suis partiellement fou, une deuxième identité se trouve en moi, ou plutôt celui que je fus, reste tapis dans l'ombre de mon coeur. Il n'est ni méchant, ni bon. Lan Bashere, puisque c'est comme qu’il se prénomme, est un tueur Nerozias, du moins si je ne suis pas totalement fou, car cet assassin ne me laisse pas accès à ces souvenirs ni connaissances, mais à en juger de ces capacités pour tuer, il était très doué, ou peut être devrais-je dire, j'étais très doué.

Chapitre 1: Vie paisible

Mon premier souvenir est celui d'un Terrans qui me transporta d'une plage à son village côtier alors que j'agonisais. J'y fus soigné et accueilli, mais personne ne savait qui j'étais. Par respect de mes sauveurs, du moins je pensais, je m’installai dans une vieille ferme, un peu éloigné du village mais paisible. Mes nuits étaient tranquille, et étrangement, j'avais une impression de bien être que je n'avais jamais connu auparavant néanmoins, tout n'était pas parfait, loin de là. J'avais un tatouage sur ma main droite, une rose, j'ignorais pourquoi, je la cachais en permanence, ce qui avait le don d'alimenter les histoires de ce coin perdu en mal de sensation, parfois réaliste, comme quoi je n'avais pas perdu la mémoire mais je me cachais, à la plus fantasque, un ancien démon scellé par les Dieux, la rose étant le sceau. Pour une raison ou pour une autre, je repoussais les femmes qui voulaient me séduire. Ce n'étaient pas à cause d'une attirance pour les hommes, bien au contraire, certaines peuvent en témoigner, mais instinctivement, je m'éloignais lorsqu'une se rapprochait de moi de trop près.
Les jours paisibles avancèrent, un peu moins de dix ans, lorsqu'un terrible évènement arriva. J'étais en train de m'occuper des animaux, très tôt le matin, lorsque de la fumée s'élevait du petit port cachant le soleil levant. N'écoutant que mon courage, je pris une pelle et chevaucha mon pauvre cheval. Des bandits avaient attaqué le village avant l'aube, les habitants s'étaient fait surprendre à leur levé. Je vis mon premier brigand, armée d'un long bâton, renforcé de métal. Je fonçais sur lui et à notre premier contact, je fus basculé au sol et puis plus rien.

Chapitre 2: Le réveil de l'assassin

Je me suis réveillé en train de chevaucher une des villageoises, une belle jeune fille mariée depuis peu, Eléanor. Une voix dans ma tête me cria:

"Ne t'arrête pas, ne gâche pas son plaisir et son oubli de soi..."

Je m'évanoui sur la jeune fille, mais cette fois ci, je revis tout ce qui s'était passé après ma chute. Mon corps se releva tout seul, ma langue passa sur mes dents tandis que j'affichais un air sadique face à mon assaillant. Quelqu'un contrôlait mon corps.

"Tu aurais dû me tuer tant que tu le pouvais..."

Lan retira le gant de ma main droite, dévoilant la rose tatoué. Un instant l'homme prit peur, mais finalement rigola. Cet individu connaissait la signification de ce tatouage, et en croire son expression, c'était un symbole connu et dangereux. Le pauvre avait cru à un bluff et m'attaqua de nouveau. Ce qui était mon corps fit des mouvements que je n'avais jamais imaginé, esquivant sans effort les assauts incessants de mon opposant qui transpirait à grosse goutte et comprenait de plus en plus son erreur, la peur déformait son visage à mesure de mes esquives. Finalement, le bruit attira d'autres brigands, voyant ça, l'être en moi décida d'en finir. Il laissa passer le bâton et le rattrapa de ma main gauche, l'autre surpris n'eut pas le temps de réagir, ma main droite avait saisi un poignard à la ceinture de mon opposant et le planta dans le foie.
Je me vis éliminer trois autres, les dépouillant de leurs armes. Puis, je me déplaçais de maison en maison pour tuer la vermine, des villageois, je ne trouvais que cadavres, je surpris aussi un viol organisé. La pauvre criait si fort que les quatre hommes se firent surprendre et furent tués sans avoir pu esquisser un geste. Je connaissais très peu cette fille, car beaucoup trop jeune pour moi, elle se prénommait Eléanor. Mariée depuis peu, elle se retrouvait dépouiller de tout, son mari agonisait sur une chaise attaché. Le tueur en moi savait qu'il n'y avait rien à faire pour lui, les brigands avaient fait du bon boulot. Ils l'avaient blessé mortellement, mais le jeune marié avait environ une heure de souffrance, amplement suffisant pour assister au viol de sa tendre. Lan prit une couverture et la remit à la jeune fille qui tressauta de peur en le voyant s'approcher mais la saisi vivement pour couvrir aussi bien sa nudité et que cacher son humiliation. Finalement, il saisit le poignard et mis fin au souffrance du pauvre hère, Eléanor ne se rendit compte du geste qu'une fois terminé, finalement elle se jeta sur moi, hystérique, me traitant d'assassin, un poing puissant la cueillit en plein estomac, la frêle jeune femme en perdit connaissance. A mon grand étonnement, ma deuxième personnalité la prit tendrement dans ces bras, la déposa sur son lit et s'en alla.

Mon corps continua sa basse besogne et tua encore cinq autres meurtriers qui trainaient. Je relevais des empruntes fraiches de plusieurs personnes, apparemment, ils avaient emmené des villageois, sans doute pour les vendre en esclavage. Lan avait un mauvais pressentiment, il avait tué beaucoup d'entre eux, dans leur camps, au moins l'équivalent des hommes du village, mais le double semblait plus réaliste malheureusement. Et ce fut le cas, les esclavagistes avaient emmené leurs prisonniers dans le bois à proximité du village, attendant le retour de leurs compagnons restés pour dépouiller les maigres richesses de leurs victimes. Ils devaient s'impatienter car il y avait deux petites heures d'écoulées depuis mon altercation avec le premier, le soleil était désormais bien haut. Une vingtaine était un nombre important même pour Lan, mais loin de se démonter, il encocha une flèche d'un arc trouvé parmi les scélérats. Je connaissais la forêt par coeur, et donc lui aussi la connaissait. Une première flèche tua silencieusement l'un des leurs, isolé, personne ne s'en rendit compte. Un autre, puis encore un troisième mais le quatrième bougea au dernier moment, le trait ne le manqua pas mais ne le tua pas sur le coup. Tous se préparèrent à combattre s'attendant à un groupe de villageois. Finalement ils comprirent qu'il n'y avait qu'une ou deux personnes, pas plus. La moitié resta, trois d'entre eux se dirigèrent vers le village pour prévenir leur compagnon, et le reste s'en alla à cheval dans la forêt, trouver ces idiots qui s'étaient attaqués à eux plutôt que de fuir.
Huit était un nombre raisonnable jugea Lan, il attendit tout de même que les cavaliers furent à suffisamment loin dans le cas, que la tâche fut finalement plus ardu qu'il ne l'avait estimé et lui permettre de fuir au cas échéant. Un autre fut éliminé à l'arc, un imprudent qui s'était un peu éloigné des autres. Finalement, mon ancien moi sortit de sa cachette, il tenait une épée dans chaque main. Les sept hommes avaient peur, voir un individu avancé vers sept personnes armées jusqu'aux dents, soit c'est un fou, soit un maître d'arme, voir les deux. L'un d'eux remarqua la rose, il se mit à balbutier puis il fonça stupidement sur Lan qui le découpa en guise de salut. Les autres se jetèrent sur lui, ivre de colère et de peur. Un massacre, où je sortie indemne. Les trois autres finalement furent de retour mais constatant les morts, ils prirent leurs jambes à leur cous, et bien leur a pris.

Lan partit en chasse des derniers, empruntant un des chevaux. Comme les précédents, aucun ne fit long feu face à un véritable assassin. Leur chef le supplia à genoux de l'épargner, lui disant qu'il était aussi un Nerozias, sa réponse fut éloquente.

"L'esclavage ne mènera jamais à la paix. Les innocents ne doivent pas mourir pour des idéaux. La mort d'enfants doit être un acte interdit, tout comme le viol de femmes. Les Nérozias veulent la paix des générations futurs."

Comprenant que la réponse était négative, le chef tenta de fuir mais ces deux bras furent coupés avant même qu'ils ne puissent se relever. Le laissant se vider de son sang, Lan retourna au camps délivrés ce qui restait des villageois. Quelques enfants, les jeunes filles et deux hommes encore vivant. Sous les tentes se trouvaient des cadavres des femmes d'âge mûr, trop vieille pour être vendu, mais suffisamment jeune pour satisfaire leur besoin primaire, une fois fini leurs jeux, ils les avaient tuées pour ne pas avoir de bouche à nourrir supplémentaire. Lan ramena tout ce bon monde au village pour récupérer Eléanor et des provisions.

Chapitre 3: Le Retour de moi-même

La jeune femme le traitait de meurtrier, racontant à qui voulait bien l'entendre qu'il avait tué son mari. Les autres bien que voulant la croire, ne firent rien contre Lan, après tout, il était leur sauveur et ils avaient assistés à leur libérations, et donc constatés de leur propres yeux ces capacités. Bref le reste des villageois avait besoin de lui et le redoutait. Après une énième crise d'hystérie, Eléanor pleura dans les bras de Lan. Elle avait accepté que son mari agonisait et que c'était faire preuve de clémence de le tuer.

La nuit suivante, elle vint le rejoindre et se blottit contre mon corps. Lan ne fit rien contre elle, la laissant dormir dans mes bras. Le lendemain matin, quand elle se réveilla, Eléanor le remercia et tenta d'aller plus loin mais cette dernière se fit recalée. Je ne compris pas pourquoi, tout comme elle. Le soir arrivé, la jeune femme rejoignit de nouveau l’assassin et tenta une nouvelle approche mais sans succès, toutefois, elle reçut une réponse.

"J'aime les femmes qui se donnent de tout leur être. Toi, tu veux juste oublier qui tu es en te faisant souffrir. Tu ne me désires pas. Alors cesse de faire ta martyre avec moi, sinon je t'assomme tous les soirs et t'attache jusqu'à que l'on soit arrivé."

Je commençais à comprendre sa personnalité, ce n'était pas un enfant de coeur, mais il avait un idéal juste, Lan avait accepté de se salir les mains, il avait décidé de prendre la gangrène de ce monde en lui, mais cela signifiait qu'il ne pouvait pas fonder une famille, c'était pour cette raison que j'avais fui toute relation sérieuse.
Finalement, la jeune femme ne se découragea pas et passait son temps avec Lan, leur lien s'intensifiait et je commençais à me demander comment j'allais gérer cette situation si reprenait le contrôle, à moins que je sois condamné à n’être que spectateur, une vision horrible de l’avenir. Ils passèrent des nuits ensemble, et pourtant, il ne tentait rien, la laissant se blottir contre lui. J'avais repris le contrôle de notre corps, je n'avais ni son caractère ni ses capacités. Etrangement, je n'avais accès qu'à la partie des souvenirs concernant ces évènements. Etait-ce ce que l'on appelait de la folie? Néanmoins, je continuais à revivre ce parcours.
Nous étions le dernier soir avant d'arriver à la ville la plus proche, la fin de ce voyage. Et un nouveau départ pour ces villageois. Eléanor ne parla pas de la soirée, un air triste sur son visage. Je comprenais pourquoi, la jeune femme s’était finalement attachée à lui, demain se serait finie et instinctivement, elle n’espérerait pas une suite, Lan n’était pas du genre à rester pour une femme. Cette nuit-là, la jeune veuve alla se coucher toute seule sans un mot. Et ce fut celui qui contrôlait mon corps, qui alla la rejoindre cette fois ci. Il n’y eut aucune discussion, mon double alla droit au but et elle ne se fie pas prier. Je vis leurs ébats à travers ces souvenirs jusqu’à que Lan me rendent notre corps.

Quand je me suis réveillé, Eléanor veillait sur moi. Dans son regard, je lu de la tristesse et de la déception. J’ignore comment la jeune femme l’a su mais elle savait que je n’étais pas Lan, l’intuition féminine diront certains. Notre échange fut étrange.

« Tu as vraiment été amnésique ? »

« Oui, je n’ai pas menti.»

Ce qui était vrai, mais je l’étais redevenu.

« Je vois, ton ancien toi est parti de nouveau, n’est-ce pas ? »

« Com…comment le sais-tu ? »

« Vos yeux, tu n’avais pas ce regard de prédateur au village, et tu ne l’as pas maintenant. Parfois, tu dégageais comme une aura animale ce qui faisait de toi le fantasme des femmes du village mais l’intensité de ce qu’il dégageait n’avait rien en commun. Je pense que tu es celui qu’il aurait voulu être, je suis heureuse de l’avoir connu, mais je regrette ton retour sans vouloir te vexer. »

Ce fut les derniers mots qu’Eléanor m’adressa. Je parti de mon côté à l’aventure, sans argent ni bien.

Chapitre 4: Le bar

Cela faisait plus d'un an depuis les évènements du village. Lan ne s'était plus manifesté toutefois, le tueur m'avait laissé un petit héritage, une partie de ces techniques de combats. Depuis, pour gagner ma vie, je faisais garde du corps, j'avais ma petite renommée et des habitués. Je fus néanmoins rattrapé par mon passé. J'avais fini ma mission avec succès sur Phelgra, je sirotais tranquillement une bière dans un bar quand un groupe de Chevalier de Sharna entra. A mon plus grand regret, j’attirai l'intention de l'un d'eux qui me demanda de l'inviter à boire, ce que je fis, espérant qu'il s'arrêterait là, c'était sans compter sa volonté de me dépouiller, il me demanda d'en faire de même pour ces collègues. Ce que je ne pouvais faire, je n'avais pas suffisamment d'argent sur moi. Je m'excusais mais le guerrier ne l'entendait pas de cette oreille et il fut rejoint par ses compagnons.

"Alors comme ça, tu n'aimes pas mes compagnons, le pouilleux? Ils ont quoi de différent avec moi? Attention à ce que tu vas dire, si ta réponse me satisfait pas, je te crève, si c'est à eux qu'elle ne plait pas, ils te crèvent."

Je n'avais aucune chance, cinq soldats aguerris et en armure. C'est à ce moment-là que Lan refit surface. Je perdis le contrôle de mon corps, toutefois, j'avais conscience de ce qui se passait sauf que je ne pouvais rien faire. J'étais simple spectateur. Une grande frustration de voir son propre corps contrôler, même par son détenteur originel. Le tueur fit un geste en direction de notre bourse, l'amateur de guerre se pencha légèrement pour la soupeser du regard, mais son œil gauche vit autre chose de trop près. Sa propre dague se trouvait fiché dans son œil et atteint le cerveau. L'homme criait de douleur mais n'avait pas longtemps à souffrir, car ma main gauche se saisis de son épée qui lui perfora le coup, tandis que celle de droite retira ma propre épée de son fourreau. Des gestes limpides et rapides qui surprirent tout le monde. Les civils mirent un peu de temps à réagir, ceux proche de la sortie fuirent , tandis que les plus éloignés tentèrent de se cacher derrière des tables renversées en guise de muraille de bois. Le combat fut une ode à la violence, ne portant pas d'armure, Lan avait l'avantage de la vitesse et de son style si particulier à deux épées perturbait ces adversaires pourtant aguerris, loin des bandits qui avaient attaqué le village. Les chevaliers tombaient l'un après l'autre, mais j'étais loin d'être indemne. Hormis des coupures sans importance, du sang coulait de mon bras gauche, la blessure n'était pas si grave en soi, mais mes muscles commençaient à atteindre leurs limites, mon double dû se résoudre à lâcher sa deuxième épée pour passer à un style à une épée face au dernier opposant, du moins je le pensais. Le dernier aussi puisqu'il crut en sa victoire en attaquant de front, mais quand une dague se ficha dans la partie intérieure de son coude gauche, il s'arrêta net pour regarder mais ne vit pas la lame lui perforer la bouche. Le bras, que je pensais invalide, avait lancé la dague avec précision.

Lan dépouilla les soldats de leur bourse, s'assit pour finir notre verre et finalement jeta une partie de l'argent pour le dérangement, tout ça sous les regards médusés des gens encore présents et choqués. Au seuil de la porte du bar, tourné vers l'extérieur, il retira mon gant droit et le montra.

"Si on vous questionne, dite qu'un homme avec une rose noir sur sa main droite a fait ça... Ah! il n'y aurait pas un médecin ou un truc du genre?"

Les personnes présentes acquiescèrent et lui indiquèrent le médecin, trop pressé de se débarrasser de cet homme dangereux. Le médecin soigna nos blessures sans poser de questions, mais de la crainte se lisait dans ces yeux, rien d'étonnant, un homme couvert de sang, dont la majorité ne lui appartient pas, n'est pas une personne à qui on en pose. Une fois, les plaies désinfectées, les bandages de rigueurs dont des supplémentaires, s'être nettoyé et changé de vêtement, Lan s'en alla en direction de la porte principal. Toutefois, il s'arrêta dans une ruelle, pris une de mes pierres à aiguiser et la cassa avec la garde de mon épée. il mit des débris sur notre main droite et fit un autre bandage. Je trouvais que c'était une folie, qu'il fallait se cacher pendant un temps, son plan n'allait pas fonctionner mais je ne pouvais rien faire. Il y avait du mouvement, de nombreux Cavaliers de Sharna s'y trouvaient, certains se préparaient à sortir quand les autres, ils contrôlaient les passants. J'étais là impuissant tandis que m'on corps avançait vers la mort. il était impossible que l'on puisse nous laisser passer, ils devaient avoir notre description, un simple changement de vêtement n'allait pas suffire, et cela ne rata pas.

"Hé, toi le gueux. Où crois-tu aller?"

"Mon seigneur, je n'sais pas encore, peut être à la capitale de Phelgra. Je vais là où j'irai. Je suis comme qui dirait un apprenti aventurier."

Lan avait pris un air fier, comme si le mot aventurier était au-dessus d'être un seigneur, mais c'était exagérer, le garde n'allait pas nous laisser passer comme cela, et comme pour me faire échos, le chevalier voulu vérifier notre main.

"Un apprenti aventurier? C'est quoi ce p****n de bandage à la main? Fais voir, je suis sure qu'une rose s'y cache. Tu nous prends pour des c**s, c'est toi le c*****d qui a tué nos compagnons..."

Lan se mit à genoux et fit une mine implorante, sa voix se teintait de peur. Il était doué pour jouer la comédie. Après la fierté, la couardise, il avait le sens de la comédie, et j'étais sur que ce n'était qu'une fraction de son talent.

"Je... Je n'ai tuééé persssonne, je vous jure mon seigneur. Je ne seraiiis pas assssssez fou pour passer par là...Je vous ai menti, c'est vrai mon seigneur, mais pas ce que vous croyez. J'ai la maladie de Sarnahroa. Ma main, elle commence à se transf'mer. Je veux pas mourir, pas comme ça. J'ai entendu une rumeur, comme quoi les prêtresses de Cimmeria allaient trouver un remède. Regarder ma main"

Lan lui tendit la main vers le cavalier qui tira une tête horrible de dégout. Il ne voulait pas toucher cette main bandé dont certaines parties étaient irrégulières et semblaient dur. La maladie terrorisait tout le monde, s'il avait été intelligent ou moins trouillard, le garde nous aurait tué sur le champ, du moins essayé, mais voir une personne malade partir loin de lui devait le rassurer.
Nous passâmes donc les portes à ma plus grande surprise sans d'autre mort et nous empruntions les grandes routes fréquentées, et nous fûmes contrôlés plusieurs fois, mais la logique voulait qu'un meurtrier doué, puisqu'il avait abattu cinq chevaliers de Sharna, cela ne pouvait pas être n'importe qui. Quelqu'un comme ça, ne pouvait pas ressembler au simplet qui cherchait l'aventure, nous étions à pieds et pas cacher, tout le contraire de ce que ferait une personne sensée recherchée par cas fous de la guerre. Puis, les recherches furent sans doute abandonné, Lan alors vola un cheval en direction de la frontière.

Chapitre 5: L'ancienne proie

Passer la frontière de Phelgra, Lan me laissa de nouveau les commandes de notre corps et semblait de nouveau disparu ou endormi, mais j'avais peur. Il pouvait prendre le dessus sur moi n'importe quand, j'étais à sa merci. Je ne savais que faire, et je déprimais. Personne ne pouvait me comprendre, je me demandais moi même si je n'étais pas fou mais force de constater, mon amnésie avait donné lieu à deux personnes différentes. Moi, et une seconde bien plus meurtrière. Ma seconde nature, ou plutôt celle d'origine, était capable de tuer n'importe qui hormis les enfants. Bien que fondamentalement, cette personnalité n'était pas mauvaise en soit, puisqu'elle avait un certain esprit de paix, mais je ne voulais pas disparaître à son profit. Je ne savais pas ce qui était le pire, de mourir ou de lui laisser la place et être spectateur à jamais?

Il n'y avait pas de raison mais nous nous étions vraiment dirigée vers le temple de Cimmeria, Il fallait bien un endroit où se rendre, puisque aller recevoir notre prime pouvait être fatale avec cette histoire. Au cours de notre voyage, je m’aperçus que beaucoup de personnes se dirigeaient vers la ville de Hella, dont beaucoup de chariot. Je compris rapidement que c'était majoritairement des victimes de la maladie de pierre. J'entrepris tout de même de me renseigner à une infirmière qui faisait de son mieux avec les mourants. Une étrange coïncidence s'était déroulé, notre petite histoire, à propos de ce remède trouvé par les prêtresses, était devenue réalité. Maintenant, je sais que ce n'était pas qu'une simple coïncidence, mais le destin mais à ce moment-là, je ne pouvais y voir qu'un étrange hasard.

Arrivé à Hella, je me dirigeais vers une auberge de ma connaissance, la ville était étrange, il y régnait une atmosphère à la fois de fête, de tristesse et de mort. En effet, les rues étaient encombrées de personnes de toute catégorie, celles malades, pour certaines proche d'un état terminal, attendait d'être soignée, tandis que d'autre pleuraient leur morts et pour finir, il y avait celles qui étaient soulagées.
Avec une telle affluence, je n'osais pas espérer trouver une chambre pour dormir, hors l'auberge avait une influence à peine supérieur à la normale. Le traitement de base coûtait extrêmement chère et ne protégeait que temporairement de la maladie, mais ne l'éradiquait pas. La population s'était donc appauvrie et les nouveaux arrivants n'avaient finalement plus rien.
Après avoir pris mon repas, je décidais de jouer avec d'autre client de l'auberge. Je fus à peine installé, que Lan se manifesta.

**Allez chacun, une main...non plutôt cinq, il faut savourer.**

Je répondis mentalement non mais il ne me laissa pas le choix. Etonnamment, il était très fort, nous gagnâmes beaucoup d'argent sans pour autant paraitre suspect. Au bout de quelques heures, je décidais d'aller me coucher mais mon double ne l'entendait pas de cette oreille. L’assassin souhaitait à aller voir les prostitué, il avait des envies, je tentais de lui barrer la route.

**Tu rigoles, j'espères? On va voir les p***s, cela fait longtemps que l'on a pas baisé.**

**Je n'ai pas envie d'aller voir ce genre de personnes.**

**La dernière fois, c'était avec cette gentille fille, comment elle s'appelait déjà? Ah oui Eléanor. Tu étais bien heureux entre ces cuisses, alors fait pas ch**r. Et on y va**

"J'ai dit non!!!"

**Je prends le contrôle, tu n'as pas le choix... et attention, tu as parlé tout haut, ils vont te prendre pour un fou.**

Je n'avais pas fait attention, j'avais prononcé mes derniers mots tout hauts. Et cette fois-ci encore, j'avais perdu le contrôle de mon corps. Nous avons été dans un bordel pour en ressortir que le matin. C'est en sortant que nous l'avons vu, Lan m'avait laissé rendu ma place comptant dormir tranquillement quelque part dans mon esprit. Une prêtresse passa près de nous, j'avais eu le sentiment de la reconnaître, tout le monde autour de nous la regardait avec déférence. Je me demandais qui elle était.

**Pas de doute, c'est la gamine que je devais tuer avec cette prêtresse...**

Le tueur en moi, après avoir répondu à ma question muette, reprit possession de notre corps et interrogea un badot.

"Hé, je suis nouveau dans cette ville. Dites-moi, c'est qui cette prêtresse? Vous semblez tous la respecter?"

"Vous ne la connaissez pas? C'est celle qui a apporté le remède. L'une des plus importante prêtresses du temple."

Après l'avoir remercié, nous nous éloignâmes, finalement, Lan s'arrêta à un bar, pris une bière.

**Elle est bien montée la petite, une importante prêtresse et sauveuse de l'humanité...onze année pour grimper si haut... et vivante**

**Tu la connais?**

**Ouais, je devais la tuer elle et la grande prêtresse de l'époque, je venais tout juste de recevoir ma rose...mais j'ai refusé de tuer une gamine et c'est moi qu'on a essayé de buter, ils étaient très proche de réussir remarque.**

**On a eu de la chance.**

**Nous? Je ne sais pas, mais j'ai bien envie de voir qui elle est vraiment, on va rester...**

Quand Lan prononça les mots de "qui elle est vraiment", je ressentie un sentiment de mort. Ce n'était pas une vengeance contre elle, c'était différent. Plus un jugement, savoir si elle en valait la peine ou pas. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas le choix pour l'instant. Je devais faire avec et trouver notre voix dans la garde de cette ville. Encore une fois, je savais seulement ce que mon autre moi voulait bien me dire, il y a toujours cette parcelle en moi inaccessible. Bien que je savais ce que signifiait la rose désormais, je trouvais cela étrange de pouvoir tuer de sang-froid mais d'avoir cette moral de ne pas assassiner d'enfant tout en étant monté si haut dans cette organisation.

Dernière édition par Adam Bashere le Ven 12 Juil - 18:17, édité 3 fois

Sujet: Re: Lan / Adam Bashere Dim 30 Juin - 11:59

Bonjour et bienvenue sur Istheria

Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas!
Si tu as fini ta fiche, préviens moi également!

Bonne continuation pour le reste!

~ Sighild's Theme ~
See what I´ve become

† Image - Inconnu & Image - hgjart †

Sujet: Re: Lan / Adam Bashere Mar 2 Juil - 14:09

Alors, après m'avoir averti, analysons ta fiche! ^^

_ Métier : Tu dis être soldat mais de quelle armée? Si tu n'appartiens à aucune, tu es mercenaire et non soldat.

_ Pouvoirs :
" Assimilation des techniques de combat " => Il me faudrait plus de précision, notamment comment cette magie fonctionne. Est-ce qu'il apprend en observant et reproduit les techniques qu'il voit par mimétisme ou bien doit-il toucher une cible pour assimiler ce que connait sa cible?

" Anticipation " => Est-ce qu'il s'agit d'un pouvoir de type "voir le futur" ou bien un pouvoir de l'ordre de l'instinct et donc de prévoir que des choses qui ne sont que de l'ordre de la minute? Ce sont deux choses différentes pour moi donc il faudrait savoir ce qu'il te tente le plus. Note aussi que les magies épuisent les utilisateurs. Plus tu fais appel à elles, plus ça t'épuise et elles ne sont pas illimitées.

" Acteur " => pour moi ce n'est pas une magie, mais un talent de comédien. Il faut que tu trouves un vrai pouvoir.

_ Histoire :
La double-personnalité => Cela ne me gêne pas mais il te faudra faire attention. Il s'agit bien d'un dédoublement de personnalité. Tu ne pourras pas dire plus tard que ton personnage est possédé ou un truc du genre car ce n'est pas possible. Soit prudent quand tu en fais mention.

" Parfois, tu dégageais comme une aura animale ce qui faisait de toi le fantasme des femmes du village " => Tu n'as rien à changer mais je voulais juste te faire remarquer qu'il est très peu probable que tu rencontres une femme qui parle de cette façon, d'autant que c'est très "kitch". Mais ça m'a fait sourire. Pense aussi à être crédible dans tes dialogues (c'est juste un conseil pour l'écriture).

" C'est celle qui a apporté le remède. La future grande prêtresse " => La prêtresse qui a en partie découvert le remède se trouve être Irina Dranis, une joueuse actuelle. Tu ne peux pas dire que ta jeune fille est celle qui l'a ramené à Cimmeria, d'autant plus qu'il a été découvert à Noathis, dans le campement du temple de Delil. Elle ne peut pas non plus être considérée comme la future grande prêtresse du temple car il s'agit du personnage prédéfini Elerinna. Il faut que tu rendes le titre de cette prêtresse plus quelconque.

Voilà! Normalement je pense avoir tout dit. Je te laisse faire les petites modifications et tout devrait être bon.^^

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Sujet: Re: Lan / Adam Bashere Lun 15 Juil - 9:33

Nous revoilà!

Après avoir discuter par mp, tout me semble bon maintenant. Note cependant que pour ton pouvoir de son consolidation, il sera limité dans le temps aussi, genre à plusieurs minutes (cela n'a pas été marqué mais autant être claire lool).

Fiche validée

Tu vas pouvoir faire une demande de rang personnalisé dans la zone évènementielle, et aussi noter ton lieu d'habitation et ta nation.

Tu vas pouvoir aussi ouvrir ton compte en banque, ton journal et ta boîte aux lettres. ^^ Je te conseille aussi d'aller faire un tour dans la zone "groupe". Il y a un groupe qui concerne les soldats de Cimmeria. On pourra t'y ajouter avec un grade (je te conseille de voir cela avec Veto Havelle^^).

Bon jeu!!!!

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Sujet: Re: Lan / Adam Bashere

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