Un aigle dans l'antre d'une vipère. -Terminé

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
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 Un aigle dans l'antre d'une vipère. -Terminé

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Un aigle dans l'antre d'une vipère. -Terminé   Un aigle dans l'antre d'une vipère.  -Terminé Icon_minitimeMar 26 Aoû - 9:35

Le voyage avait été long. L'état de convalescence de Marcus avait été long et l'était toujours même arrivé au Duché et le changement de température avait affecté son corps brutalement. Son corps habituer aux grande chaleur du désert durant ses nombreuse journée de repos lui donna froid mais sa grande cape rouge lui offrait le confort parfais entre la chaleur et la fraîcheur. Il remarqua que ses hommes n'avaient été affectés par aucun problème de changement mais il se disait que c'était du a la blessure grave qu'il avait reçu des semaines plus tôt et au traitement qu'il avait reçu. Le corps Terran était complexe mais bien fait, il s'adaptait a chaque changement et si le besoin le faisait, fusionnait avec ce qui clochait pas pour former une façon de survivre autant pour le corps que l'esprit du terran. Marcus ignorait le traitement reçu par Irina, en réalité il s'en fichait. Il s'en fichait pour l'unique raison qu'il lui devait la vie autant l'inverse par les actions que chacun avaient fait pour l'autre. Il avait promis la protection pour elle et son enfant mais en retour, la femme lui permis de continuer son travail encore un peu en sauvant sa vie durant sa mission. Les pertes c'était élevé a une mais chaque hommes et femmes présent dans le camps et sur le champs de batailles connaissaient les risques qu'ils prenaient. Ils ont rejoins La Force Écarlate dans le but de trouver une famille, un but mais aussi une mort honorable. Une mort aussi bien aux côtés de leurs frères quand l'arme a la main. Marcus avait réussi a réunir un petit nombre de gens comme lui, aussi bien humains, yorkas ou zélos. Chaque races, classe ou personnes étaient égale. Aussi bien une femme pouvait être égale a un homme, que Marcus était égale a chacun de leurs frères qui étaient ses membre. Les ordres qu'il donnaient n'était que pour guider ses frères dans la gloire mais aussi dans un jour meilleur ou, leurs entraînement porteront leurs fruits et changerons un jour le monde qui les englobe.

Leurs exploits de guerre n'était pas nombreux. Quelques traques de bandit, missions en temps que mercenaire mais surtout d'Escorte de marchand. Bien qu'ils n'était qu'une poignée encore, ses Dolofonos accompagnés de son escouade Myrmidons était impressionnant. Les armures forgés par Marcus lui même, les lances perçant le ciel et les étendards que les Myrmidons portaient dans leurs dos restait quelques choses pour de simples bandits. Comme beaucoup le disait, commencer au bas de l'échelle pour ensuite gravir les cieux et devenir un éclat de lumière dans un ciel obscurci. C'était justement par de petit travail simple comme les escortes que Marcus et ses hommes ont été déclaré Mercenaire indépendant et que beaucoup de ville étaient méfiantes envers ce groupe nouveau. Il ne fut point surpris de recevoir des messages envoyer de ville en ville par l'un de ses Sans-Visages planté dans une ville en temps que messager, qu'il allait devenir une menace si rien n'était fait sur lui et avec raison mais, c'était la crainte et curiosité qui annula a toute les fois les conseils et demande lancé contre lui par différentes hautes têtes dirigeantes.

Le passage de lui et ses hommes n'était pas difficile a raté, une cinquantaines d'hommes en armes et armures, portants étendard, armes, chariots et quelques chevaux et sans compté le vacarme que cela créait, n'était pas difficile a manquer. Les hoplites avaient chargé leurs nécessaire sur des chariots et le peu de chevaux disponible servait a traîner l'équipement et matériel nécessaire. Car sur un champs de bataille, les outils pour réparer et reforgé l'équipement d'un hoplite pouvait s'avérer utile contre un ennemis qui s'attend a tomber sur des hommes aux armes brisé et armure perforé. Les tentes et autres instruments pour monté leurs camps étaient aussi embarqué sur les chariots, ce qui leurs permettait de monté leurs camps a un endroit dégagé.  Marcus pouvait sentir le climat de d'Eridania sur son visage, un climat qu'il s'ennuyait pour l'unique cause qu'elle était l'endroit de son foyer. Il ignorait si la petite maison qu'il avait a Dalma était toujours présente ou ''donné'' mais cela ne l'importait point, si elle pouvait aider un membre de cette belle petite communauté, cela le rendait heureux.

-Je suis enfin chez moi....

Les paroles sortie de la bouche de Marcus comme de l'eau dans une rivière. Ses yeux se posait sur chaque endroit et les souvenirs remontaient a flot, aussi bien les bons que les mauvais. Le chemin que suivait le groupe armée était guidé par Irina, qui connaissait mieux les environs que Marcus pour se rendre au Duché. Il était une mauvaise idée pour elle de s'exposer en première ligne ainsi mais c'était comme tenter de faire changer d'avis a un fou surtout qu'elle voulait se hâté de retrouver son lit avec les mouvements qu'elle faisait du a son mal de dos, il était alors compréhensible pour elle de vouloir rapidement arriver.

Dans sa chevaucher, Marcus semblait vide d'expression mais ses yeux examinait chaque côtés et recoins du chemin emprunté. Il ne négligeait aucun détails et encore moins l’itinéraire utilisé par lui et ses hommes. Chaque actions qu'il faisait d'avance avait un but et portait généralement ses fruits et parfois il donnait des résultat étrange.

-Marcus !

Entendant son nom sur la gauche, la ou la forêt était dense, une Aquilaé sortie d'entre les arbres, un gamin par la main. Étrangement, Marcus ne put s’empêcher de stopper la marche et de descendre lentement de son cheval pour ensuite s'approcher a pas lent de l'enfant tenu par l'un des soldats de Marcus.

-Ou la tu trouvé ? Demanda Marcus en agenouillant devant le gamin haut comme trois pommes.

-Dans les bois, il semblait nous suivre depuis notre arrivé a l'entré de la forêt.

-Comment t'appel tu bonhomme ? Marcus lui tendit sa grande main, dans lequel l'enfant posa sa petite paume et ne disais rien. Son visage portait une marque sur le côté de sa mâchoire, comme une cicatrice.

-Irina, connaissez vous ce petit ? Il nous suivait et son visage porte une marque... Surement une lame ou une blessure faite par quelqu'un ou quelques chose. Nous ne pouvons pas le laisser ici, nous allons l’amener chez vous si cela ne vous dérange pas.

Ne pouvant l'abandonner ainsi, Marcus le pris contre son épaule et retourna en scelle, plaçant le petit devant lui, l'enfant avait le sourire au visage et balançait ses mains vers le ciel. Ce spectacle amusa le commandant et le fit sourire avant d'entamer a nouveau la marche. L'arrivé aux portes avait effrayer les gardes qui étaient de garde mais l'approche d'Irina avait calmé leurs nervosité. Il était normal de devenir nerveux voire effrayer après avoir entendu et voir arrivé une trouve nombreuse de soldats en armure et en arme mais la maîtresse des lieux était présente, ce qui calmait les chose. Une fois les portes ouvertes, Marcus fit approcher une dizaines d'hoplites et il leurs intima de se joindre aux gardes de la portes et de leurs porter mains forte dans la garde, ronde et surveillance. Il Divisa ensuite son groupe en deux pour envoyer une vingtaine de ses hommes monter le camps a l'auré de la forêt sans pour autant trop s'éloigné de la porte. Il était vrai que Marcus avait apporté presque tout ses hommes mais il comptait bien s'occuper d'eux même sans vouloir embourbé l'habitation d'Irina de leurs présence nombreuse, surtout évité d'effrayer et apeuré son peuple. L'entré au Duché avec une vingtaine de ses hommes a pieds, il compris que même divisé, l'équipement de ses hommes faisait un vacarme et qu'il ne pourrait pas empêcher le réveil des citoyens d'Irina mais malgré tout, voir une troupe militaire derrière Irina allait sans doute en rassuré quelque uns ou en effrayer d'autre.

L'arrivé devant le chef de la garde près du Manoir rassura Marcus qu'aucun incident ne soi arrivé. Il descendit de son cheval, faisant bien attention au petit qui regarda le colosse la tête levé mais qui ne tarda pas a aller courir un peu plus loin que les chevaux, sautant sur une petite flaque d'eau tout en riant. Les retrouvailles en Irina et les personnes qui lui étaient proches était le typique émouvant. Il ne pouvait pas leurs en vouloir, ignorer ou elle était devait être pénible, autant que Marcus qui ignore si l'une de ses escouade reviendra vivant... Il était bon de savoir la femme chez elle, loin des rudes chaleurs du désert. Marcus regarda chaque visage et son regard resta figé sur Leto, le fameux chef de la garde présent au Duché.

-Leto, je vois que tu a changé de vocation. Soldat ne te plaisait plus ?

Marcus s'approcha en tendant l'avant bras, poignée de mains typique entre guerrier mais, le commandant militaire de l'ordre ne semblait pas avoir d'affection pour le soldat qu'il reconnu. Les deux hommes se connaissait que trop bien, ayant servie ensemble du temps ou Marcus était militaire a son tour, Leto avait disparu au moment ou leurs chef avait pris les armes contre le brave peuple de Dalma et il n'avait rien fait pour empêcher cela, par lâcheté. Avait il changé ? Sa il l'ignorait mais la remarque qu'il fit a Marcus était des plus viles et amère.

-Je suis heureux que vous ayez trouvé des renforts dame Dranis, mais je regrette que vous les ayez si mal choisis. Je vois mal ce qu'une bande de vulgaires mercenaires peut faire pour nous, surtout lorsque leur chef n'est qu'un vieillard dépressif et sans honneur, noyant sans cesse son chagrin au fond de son verre. Un léger sourire apparu sur les lèvres de Leto.

Plissant les yeux Marcus serrant l'avant bras de l'homme et plaqua son épaule contre son torse, venant chuchoté a l'oreille de celui-ci.

-Je me demande qui a le plus d'honneur ici entre laisser des gens innocent mourir alors que tu aurais pu changer la donne avec ceux qui t'ont suivi.

Alors que Marcus repoussa sans retenu l'homme, Irina l'invita a le suivre dans le manoir pour discuter. Demandant de patienté un moment, il se retourna vers ses hommes pour en sélectionner Dix pour qu'ils le suive et reste près du manoir a surveiller et il envoya le reste aider les habitant a leurs travaux aussi bien aux champs ou ailleurs dans les environs. Le gamin lui semblait être revenu et s'accrocher a la jambe de Marcus.

-J'aimerais que le petit vienne aussi, je ne veux pas le laisser dehors ou en de mauvaise mains.

A la fin de sa phrase son regard devenu sombre c'était tourné vers Leto. Suivant Irina, il hésita en entrant, voulant tout de même resté polie, le guerrier retira difficilement ses bottes sales pour éviter de salir le plancher, étant chez un autre, il se devait d'être respectueux. Le sofa offert par Irina était d'un confort irréel, loin d'être habituer a ce genre de confort, Marcus resta quelque instant s'installer et écouter Irina.

-Je dois dire que je suis surpris de ce que vous me dite. Vous vouliez l'aide de la force, de mon ordre pour les gens de Nivéria. Je ne fais qu'honorer votre demande, après tout je suis a votre service et je vous dois la vie. Mes hommes sont honoré de vous porter leurs aides, malgré le petit nombre resté au camp par leurs mitigations. Je vais rester avec mes hommes jusqu'a vous déciderez de nous renvoyer et de juger notre mission terminé. Ici je suis proche de mes aigles, que je peux contacté plus facilement si le besoin d'information et matériel ce fait sentir. Mes hommes surveillerons et porterons leurs aides a vos citoyens. Ainsi ils ne perdront pas la forme et ils pourront contribuer activement aux votre. J'ai aussi envoyer une partie de mes hommes monté notre camps un peu plus loin de l'entré du Duché. Ainsi nous seront près de vous sans pour autant embourbé votre petit parcelle de terre, je ne désire pas effrayer les votre par notre présence en arme.

Marcus ne souhaitait pas que le peuple d'Irina se sente écrasé et surveiller par les hommes de Marcus. Il voulait les aidez sans les effrayer. Et puis il restait une chose a clarifier, le petit bonhomme qui semblait effrayer par les deux adultes qui discutait et restait cacher derrière le sofa.

-Le petit, quoi en faire ? Je crois qu'il serait mieux avec vous que dans un monde remplis de violence qu'est le miens.

Il passa sa grande main sur la petite tête brune du garçon.


Dernière édition par Marcus Archéon le Dim 11 Jan - 15:46, édité 1 fois
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Un aigle dans l'antre d'une vipère. -Terminé   Un aigle dans l'antre d'une vipère.  -Terminé Icon_minitimeDim 7 Sep - 5:30


Un Aigle dans l'antre d'une Vipère

Marcus . Irina


La rentrée à la maison avait été plus tumultueuse et aussi plus mitigée qu’elle ne l’aurait cru. Bien sûr retrouver la quiétude de son foyer réconfortait son cœur au moins autant que son corps meurtri par le voyage, mais une fois encore le désert l’avait marquée à tout jamais. C’était comme si cet endroit ocre et insaisissable tenait à toujours imposer sa marque, en bien comme en mal, se tatouant éternellement dans les esprits de ceux qui le traversaient. Et en ce sens, il n’y avait pas grand-chose à craindre. Irina ne risquait pas de pouvoir oublier les quelques semaines passées à une vie qui n’était pas la sienne, une vie de sang et de sable qui avait tendance à la rattraper un peu trop facilement, chaque fois qu’elle était amenée à passer par Argyrei. Distraite par le sentier tortueux où s’étaient engagées ses pensées, la rouquine s’était montrée surprise par la présence du petit garçon qui avait été trouvé par les aigles, sans pour autant être choquée. Les enfants abandonnés ou orphelins se faisaient de moins en moins rares, surtout depuis l’apparition funeste de l’épidémie. Il était certes regrettable de voir que la situation ne s’arrangeait toujours pas, mais il fallait bien se rendre à l’évidence. Même si elle était propriétaire du domaine, même si elle était membre d’un ordre religieux fort influent, il lui était et serait toujours impossible de sauver le monde entier. C’était une réalité qu’elle avait acceptée depuis longtemps, et bien que ce sentiment lui suscite toujours une amertume certaine, cela n’y changerait rien.
La prêtresse laissa donc Marcus examiner le gamin et lui parler, même si ce dernier peina à lui répondre correctement, sûrement un peu trop craintif pour lui faire tout de suite confiance. Il faut dire qu’il n’avait pas vraiment le gabarit d’un rossignol, et elle était déjà très étonnée que l’enfant n’ait pas simplement pris ses jambes à son cou en voyant un homme en armure. Personnellement c’est ce qu’elle aurait sûrement fait si elle avait rencontré un tel groupe d’étrangers armés jusqu’aux dents entrer à Hellas. Enfin… l’instinct de survie de perdait sûrement avec les générations. Tirant sur les rênes de sa monture, Irina s’approcha pour voir de quoi il était question, avant de répondre calmement, d’un ton plutôt neutre. S’extasier sur un petit garçon serait aussi futile que superflu, étant donné que cela ne lui offrirait ni une famille ni un toit.


« Non je ne le connais pas. Nivéria est fréquenté par beaucoup de voyageurs depuis la dernière année. Par conséquent je pourrais difficilement reconnaître tous ceux qui y habitent, à moins peut-être qu’ils fassent partie des premiers arrivés. »

Cela faisait bien longtemps que la croissance démographique avait échappé à son contrôle. Enfin, partiellement. Bien sûr elle faisait toujours attention à ce que les ressources disponibles soient suffisantes pour tout le monde, mais cela lui demandait bien trop de temps et d’organisation pour qu’elle puisse se vanter de connaître chaque nom et chaque visage. Nivéria prenait des allures de petite ville où beaucoup de voyageurs faisaient escale, mettant derrière elle le temps où seules quelques maisonnettes de campagne étaient habitées.

« La marque n’a pas l’air si récente. La blessure est refermée et la peau a bien cicatrisé alors je suppose que c’est une cicatrice provoquée par une lame. » Elle se pencha vers le petit, écartant quelques mèches de cheveux de son front. « Sa peau est encore dure et craquelée par endroits. C’est l’empreinte de la Sarnahroa. Bon, emmenons-le. Je peux toujours voir s’il va bien et lui trouver de quoi manger. On verra ensuite pour le reste.»

Marcus sembla se satisfaire de cette réponse vu qu’il souleva le jeune inconnu pour le poser devant lui. Irina quand à elle semblait plus sceptique, ne sachant trop si c’était une bonne idée d’accueillir une personne de plus. Certains la jugeraient froide et sans cœur, mais le fait est qu’elle ne pouvait se permettre de faire de favoritisme. Aujourd’hui un enfant, demain un vieillard et le surlendemain c’était la queue des mille et un malheurs populaires. Il y avait bien assez de réfugiés qui avaient décidé de monter un camp de fortune sur ses terres, se moquant bien du peu de moyens, ou des nuisances causées à leurs semblables. Dans la panique tous voulaient être entendus, tous voulaient être aidés, tous voulaient être sauvés. Et tous avaient le droit égal de trouver réponse à leurs prières, en réalité. Seulement elle n’était pas Kesha, seulement une messagère qui faisait de son mieux… et cette triste vérité ne pouvait que décevoir. Elle apprécia néanmoins l’empressement de Marcus à joindre ses forces à celles déjà présentes, bien qu’au fond elle ait un doute quant à l’efficacité de la manœuvre. Après tout comment espérait-il intégrer une organisation bien rôdée sans même tenir un rassemblement général ? Enfin la stratégie militaire n’était pas son fort et elle n’avait aucune intention de s’en mêler. Lui et Leto n’avaient qu’à accorder leurs violons, en vérité elle se fichait pas mal du comment ou du pourquoi tant que les résultats étaient concluants. Irina laissa donc les deux hommes à leur discussion, notant au passage l’étreinte forcée qu’ils partagèrent, ce qui laissait deviner qu’ils se connaissaient. Leto avaient temporairement quitté son calme olympien et sa neutralité à toute épreuve pour faire savoir qu’il méprisait royalement le chef de la force écarlate. Soudainement elle se sentait comme une adulte fatiguée assistant à la dispute rancunière de deux marmots, ce qui la fit dodeliner de la tête. Oh, c’était intéressant hein… Mais pas plus que la perspective de prendre un bain bien mérité. Acceptant donc que Marcus prenne le petit garçon perdu avec lui, la jeune femme ne tarda pas à disparaître aussi vite que possible pour se changer.

Quinze minutes plus tard Irina revint après s’être éclipsée, accompagnée de Juniel avec un plateau jalonné de thé glacé, de beurre et d’assez de pain frais pour nourrir un bataillon. Bien des sujets devaient être discutés et à vrai dire elle ne saurait tout traiter correctement à cause de la fatigue. Néanmoins certaines urgences ne pouvaient pas attendre. Notamment les modalités de l’accord dont ils avaient convenu, et qu’ils n’avaient pas encore déterminées. Et avant qu’il ne prenne effet, il serait peut-être censé d’y remédier. Se concentrant donc sur leur discussion, Irina servit du thé pour deux et s’installa confortablement, pesant calmement les mots de son hôte. Et ces derniers étaient plutôt étranges, selon son point de vue. Elle avait du mal à croire qu’il lui propose son aide de manière indéterminée, se mettant à son service aussi naturellement qu’on promet de nettoyer les mauvaises herbes du jardin. Ce n’était pas tant qu’elle doute du sérieux de son engagement, en fait c’est juste qu’elle restait sceptique face à son dévouement sans concessions. Tout ça lui paraissait trop simple pour être vrai. Toutefois cette légèreté eut le don de la faire rire, quoi qu’avec une teinte de sarcasme.


« Ma petite parcelle de terre n’est justement pas si petite. Si tel était le cas, je n’aurais pas à me soucier de protéger sa population toujours grandissante. Enfin quoi qu’il en soit j’aimerais savoir quelles sont les contreparties exigées par vous et vos hommes, outre le ravitaillement en vivres et en biens matériels. »

Elle n’était pas une femme particulièrement portée sur les affaires dans l’absolu, mais diriger Nivéria exigeait bien plus qu’un joli minois et une poigne de fer. Il fallait aussi de la prudence, de la patience, et surtout un travail acharné pour ne pas se laisser dépasser par les événements. Continuant donc de discuter avec le forgeron, Irina gardait toujours un œil sur l’enfant qui continuait de les observer avec méfiance, zieutant la nourriture sans trop oser s’approcher. Beurrant donc un gros bout de pain avec flegme, la prêtresse le lui tendit sans trembler. Le garçon sembla alors s’interroger sur ses vraies intentions, pesant le pour et le contre d’accepter quelque chose d’une inconnue. Puis finalement il s’avança, un pas après l’autre, avant de rafler ce qu’il était allé chercher et s’enfuir à nouveau. Elle haussa les épaules, peu étonnée, puis reprit après avoir réfléchi un moment.

« Le fait que vous soyez soldat et moi médecin ne change malheureusement pas le monde dans lequel nous vivons… et jusqu’à preuve du contraire, il s’agit bien du même. » Elle ne comprenait pas trop où il voulait en venir, même s’il avait certes raison sur un point : un enfant si jeune parmi les aigles, c’était peu adapté au moins pour l’instant. Du coin de l’œil elle étudia l’intéressé. Il devait avoir huit ou neuf ans pas plus. Il serait donc prématuré de le confier à des hommes et femmes d’armes à son âge. De ce fait, il lui faudrait le garder au manoir le temps de trouver une autre alternative. « Je pense qu’il peut rester ici le temps qu’il faudra. D’ici là il trouvera bien quelqu’un à qui il fera confiance, pas vrai ? Quel est ton nom ?»

«… Donovan. »

Penchant la tête sur le côté, un verre de thé à la main, et l’autre posée sur son ventre proéminent, Irina dévisageait le petit qui s’était rapproché en comprenant qu’on parlait de son avenir. Elle le jaugea l’air de rien, curieuse concernant qui il était et comment il avait atterri à Nivéria. Il semblait un peu simple d’esprit et peu débrouillard, mais avec un peu de soutien et d’encadrement, il s’en sortirait parfaitement. Intriguée, elle s’en remit tout de même au jugement du garçon.

« Alors Don, Tu veux bien rester ici avec moi, le temps qu’on te trouve une nouvelle maison ? »

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Un aigle dans l'antre d'une vipère. -Terminé   Un aigle dans l'antre d'une vipère.  -Terminé Icon_minitimeVen 3 Oct - 2:14

Le luxe était quelque chose d'inconnu pour des soldats vivant que du strict nécessaire. Lorsqu'il était jeune, Marcus avait vécu avec sa famille dans une grande villa, quasiment un manoir. Sa famille ne manquait de rien et le petit homme autrefois effrayer au moindre bruit et au corps chétif courrait sans cesse dans la jupe de sa mère quand quelque chose n'allait pas. Il était un enfant gâté et il ne connaissait rien de la peur ou souffrance car son père était celui qui défendait la maison et sa famille en prenant les armes lorsqu'il le devait. Il se rappel aussi que celui-ci avait une splendide armure. Plus complète que la sienne mais moins mobile, elle portait les mêmes motifs. Un aigles ailes déployer sur le plastron, les épaulettes d'une étrange forme, ressemblant a des plumes tendit que le casque lui, ressemblait a un bec avec une pair de yeux et deux rangé de plus verticale sur le côté du casque. La dernière fois qu'il vu son père ainsi, sa longe cape immaculé était couverte de sang et l'homme avait remit a son fils une broche en obsidienne, la même broche que Marcus portait en permanence sur sa cape rouge écarlate. La maison était en feu et l'homme lui avait ordonné de partir loin, de préserver la dernière marque de leur famille, désignant la broche comme dernier vestige mais aujourd'hui Marcus se rendait compte que ce n'était pas la broche qu'il pointait, mais le sang qui coulait dans ses veines. Dernier membre d'une longue famille encore vivant, un bien lourd fardeau.

Le petit sur ses genoux, Marcus l'examina a son tour. Il remarqua rapidement que malgré l'allure timide du jeune garçon, il semblait apprécier être près de lui, comme si son armure et son casque le fascinait. Quel enfant n'était pas fasciné par une arme ou une armure brillante, il n'était pas rare d'entendre des gamins s'approcher et demander de leurs petites voix innocente s'ils pouvaient toucher son casque ou son armure. Si seulement ils pouvaient savoir le nombre de fois que cette belle armure polie et lustré, rayonnant de mille feu sous les rayons du soleil avait été couvert de sang plus d'une fois.

-Certe il est claire que votre terre doit être plus vaste qu'il y parait. C'est pour cela que le campement de mes hommes sera un peu éloigné des votre. Je ne veux pas qu'un conflit éthique entre paysans et guerriers éclates, surtout que nous n'avons pas besoin de ça en ce temps troublé.

Marcus regarda le petit manger le bout de pain donné par Irina. Confirmant qu'il ne devait pas très bien manger, cela le rendait encore plus triste de le voir ainsi affamé.

-Notre monde est bien différent malheureusement. J'envoie des gens a la morts, mutilant d'autres sans remord ni pitier alors que vous, vous soigné ceux mutilé et blessé par des hommes dans mon genre. Vous voyer votre lots d'horreurs comme je voie le lots de mon côté. Malgré le fait que nous vivions dans le même monde, nous voyons des choses différente de notre côté et ce petit semble en avoir vue plus qu'il nous le laisse entendre, la marque sur son visage et la trace de la maladie le prouve.. Mais il a survécu, il me fait penser a moi quand j'était jeune.

Marcus écarta a son tour les longues mèches de cheveux du jeune garcon, et eux un grand sourire sincère a son égare.

-Si vous le souhaitez, je pourrais l'adopter. S'il a survécu a la maladie, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas vivre dans un monde de violence qui de plus pourrait le rendre plus fort au moment ou il voudrait partir seul vivre sa vie.

Le guerrier retira les agrafe de sa cape pour ensuite entouré les épaules du petit avec. Vivant de guerre et de combat, Marcus n'avait pratiquement rien pour le faire sourire mais ce petit malgré son regard fatigué réussissait la ou rien n'arrivait a la tâche.

-Ce qui reste de l'arrangement, je maintiens ce que j'ai dis. Vous n'avez qu'a dire quand partir et nous partirons quand vous l'aurez décidée et aucun prix ne vous sera demandé. Mes hommes fournirons un appuis sous les directions de vos gardes et certains aiderons les citoyens a leurs tâches. Aucun de mes hommes ne sera assis a ne rien faire.


Et il disait vrai. Il avait apporté beaucoup d'hommes avec lui et aucun d'entre eux n'allait glander. Que se soit a aider avec la terre ou a patrouiller, les hoplites allaient offrir leurs bras a toute personnes qui le demande. Avant d'être des guerriers ils étaient aussi paysans, habitant ou simplement commerçant, ils ont connu la misère,pauvreté et tristesse la dure vie et après avoir rejoins leurs nouvelle famille, ils n'allaient pas rester les bras croisés alors qu'un vieillard avait de la difficulté avec sa charrette ou une femme avec sa porte qui ne tenait plus. Donner la mort était leurs seconds atouts, leurs principale étaient d'aider leurs prochains autant que leurs frères sur le champs de bataille. De plus il était bien connu qu'un soldat qui ne savait qu'uniquement tuer, ne valait rien d'autre dans les villes lorsqu'il ne souhaitait plus être soldat. Jeté était le mot parfait pour décrire un homme qui avait passé sa vie a se battre mais qui ne connaissait rien d'autre. Ne pas savoir se servir de ses mains, si de sa tête était bon a être jeté comme un vulgaire Os et ca, Marcus l'avait appris d'un vieil homme a Dalma, celui qui protégeait la ville étrangement depuis sa construction.

Pouvant entendre son estomac hurler, Marcus eux l'idée de se servir dans les victuailles apportés par une servante d'Irina. La nourriture présenté étaient bien différente de leurs nourritures habituel. Principalement ce que les hoplites mangeait était nutritifs mais avec un gout loin d'être appétissant. Fournir de l’énergie au soldats tout en leurs fournissant les protéines nécessaire ne donnait pas les meilleurs mélanges et parfois, certains se bouchait le nez quand ils mangeait, un spectacle très divertissant. Mangeant avec lenteur, l'image dans les yeux de Marcus démontrait sans difficulté qu'il adorait ce qui avait été servit, habituer de manger la même chose que ses hommes.

-Si vous avez quoi que se soit, ordre ou demande a nous faire, passer par moi ou un de mes Myrmidons, ils ne sont pas difficile a reconnaître par leurs casque. Nous ferons notre possible pour exécuter votre requête, nous somme chez vous tout de même.

Toujours dans son élan d’affamer, il n'allait plus rien resté du plateau d'ici peu de temps mélangé au petit qui semblait se joindre a Marcus.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Un aigle dans l'antre d'une vipère. -Terminé   Un aigle dans l'antre d'une vipère.  -Terminé Icon_minitimeVen 24 Oct - 13:04


Un Aigle dans l'antre d'une Vipère

Marcus . Irina

Irina sirota son thé avec un calme domestique qu'elle n'avait pas encore totalement retrouvé. Quelque part l'énergie électrisante qu'exigeait le quotidien dans le désert était toujours là, tout d'un coup contenue comme un cheval dont on serrerait la bride. Ceci dit couplée à l'épuisement du voyage et des milles choses qui fourmillaient déjà dans un coin de son esprit, on ne peut pas vraiment dire que la prêtresse compte se reposer plus que quelques heures. C'est qu'en dépit des apparences les affaires ne se géraient pas seules, et elle pouvait parier son bras droit qu'un nombre désespérant d'affaires avaient été repoussées en attendant son retour. Et à ce sujet, des idées affluaient comme des vagues persistantes et régulières, menaçant de la déborder comme une coupe trop pleine. Irina posa son thé sur la table et se leva pour fouiller dans un tiroir de son bureau, jusqu'à en extraire de quoi prendre note. Ensuite tandis qu'elle continuait de discuter, elle griffonna à la va vite tout en continuant d'écouter Marcus, et en mâchonnant un biscuit. Pourtant elle lui accordait réellement toute son attention, ses yeux perçants ne le quittant qu'entre deux phrases. C'était en ce genre de rares moments, lorsqu'il fallait s'acquitter de plusieurs tâches parfois fastidieuses en simultané, qu'elle était heureuse de sa condition. Ah, les joies d'être une femme...

Sa plume gratta contre le papier rugueux dans une écriture papillonnante et peu lisible. 'Interroger sire Davos et le capitaine Leto concernant l'abandon d'enfants.' Il sauraient sans doute lui en dire plus à ce sujet. Bien entendu ces malencontreux événements arrivaient un peu partout dans le monde -surtout depuis les ravages de l'épidémie- et Nivéria n'était pas exception. Néanmoins l'avantage de se trouver en haut de la chaîne hiérarchique et alimentaire de la région c'était de pouvoir avoir dans la paume de sa main un certain contrôle, ou en tout cas une certaine forme de répression envers ce genre de dérives. Bien sûr il était impossible de totalement empêcher que d'autres Donovan soient laissés à leur sort, mais il était de son devoir d'au moins essayer de l'éviter le plus possible.
Observant les deux invités par dessus sa feuille, Irina était bien adossée et acquiesçait de temps à autre. Juniel ne tarda pas alors à rentrer avec de grands bols de soupe et un plateau de viandes froides et autres charcuteries qui raviraient les plus affamés, à n'en pas douter. Et encore, la connaissant ce n'était jamais que la liste des entrées qui les feraient patienter avant un repas plus consistant qui devait sûrement être en cours de préparation.

« Oui, vous avez raison. Un campement indépendant de la ville est sûrement l'option la plus judicieuse pour tout le monde. Ainsi vous pourrez aussi vous entraîner pleinement et garder vos routines sans être dérangés. »

Ses yeux voguèrent sur le minois pataud du petit qui savourait la nourriture simple comme s'il s'agissait du plus grand banquet. Une ombre fila dans ses yeux émeraude, tandis que les souvenirs d'une enfance aussi difficile que la sienne envahissait péniblement la toile de sa mémoire. Elle connaissait bien ce sentiment, cette soif de vivre et cette conscience douloureuse de la fragilité de sa propre existence. Donovan devrait être fort s'il voulait aller de l'avant, et il ne devrait pas attendre que quiconque trace son chemin à sa place. La vie dans la rue ne laissait pas de marge à l'erreur ou à l'hésitation. C'était une bonne école de vie, quoi qu'elle puisse parfois être ingrate et imprévisible.

« Doucement avec le pain, Don. Tu vas pouvoir manger à ta faim ne t'en fais pas. Alors ralentis sinon tu n'auras pas de place pour le plat suivant. Allez viens approche, la soupe est encore chaude. »

Il n'y avait nul besoin d'en rajouter à ce débat qui n'avait pas raison d'être sur à quel point leurs mondes étaient semblables ou différents. Marcus ne comprendrait de toute façon pas que la violence d'une vie ne se mesurait pas au nombre de tués au combat. Et même si c'était le cas, il aurait tort de croire qu'elle avait moins de sang sur les mains juste parce qu'elle était une femme, ou parce que son métier la reliait à la médecine. À vrai dire croire à un tel cliché c'était faire preuve d'une naïveté surprenante pour quelqu'un de son âge. Était-il aussi de ceux qui s'acharnait à voir tout à travers les œillères du manichéisme ? Il était peu probable qu'un d'eux change d'avis sur la question, et puis à vrai dire elle préférait largement s'attarder sur des données plus concrètes. La prêtresse approcha le bol fumant du petit garçon afin de le laisser manger à sa fin, sous le regard clairement paternaliste de Marcus. Il semblait avoir une affection sans cesse grandissante pour lui, une empathie certaine pour ce destin injuste qui semblait guetter Donovan.

« Je ne suis pas de sa famille et je ne suis pas non plus sa tutrice. C'est donc à vous que revient la pleine responsabilité d'un tel choix. Si vous souhaitez le prendre en charge et lui offrir une nouvelle famille auprès des Aigles, je ne peux que vous y encourager et vous souhaiter bonne chance. Et bien entendu j'aiderai dans la mesure de mes moyens, en lui trouvant une place à notre petite école, par exemple. »

Il lui faudrait seulement trouver deux maîtres ou maîtresses dignes de ce nom, ce qui en soi ne devrait pas être bien difficile étant donné le nombre de gens qui essayait de fuir les troubles d'Hespéria. De plus si personne n'était intéressé ou que personne ne venait à convenir, il lui serait toujours possible de recruter quelqu'un chez les Eclaris, qui regorgeaient de gens plus ou moins brillants et plus ou moins sains d'esprit. D'un regard apaisé elle vit les gestes d'affection maladroite ébauchés par Marcus, qui semblait voir en ce gosse une autre raison de lutter. Comme quoi, il suffisait parfois d'une étincelle pour faire à nouveau crépiter des braises de volonté depuis longtemps endormies. Au delà de l'évidente épine que le forgeron lui retirait du pied, cela faisait plaisir de le voir ainsi, remonté et animé d'une certaine forme d'espoir.
Les observant tous les deux pardessus le bol de soupe qu'elle avait commencé à boire, Irina avait l'impression d'avoir invité chez elle un père et son fils. Ils semblaient déjà cimenter cette complicité intime qui faisait les relations familiales fusionnelles... Enfin du moins en théorie. À vrai dire elle était très mal placée pour juger de ce qu'était une relation normale, puisqu'elle n'en avait jamais connue. La seule chose qu'elle pouvait affirmer, c'est qu'au moins leur lien ne paraissait pas malsain ou dysfonctionnel, et c'était déjà pas mal du tout pour deux étrangers qui s'étaient croisés sur des routes poussiéreuses, il y a quelques heures à peine. Inclinée vers l'arrière, la prêtresse écouta les précisions de Marcus. Des détails d'une grande importance c'est vrai, mais qui étaient loin d'être des révélations surprenantes. Elle ne doutait nullement de la capacité et du sérieux des siens, pas après avoir vécu parmi eux pendant ces quelques semaines.

« J'ai pu constater par moi-même ce dont vos hommes sont capables. Je n'ai pas vraiment de doute quant à leur savoir-faire ou leur détermination. Néanmoins bien d'autres facteurs entreront en ligne de compte avec le changement d'environnement, et ces variables seront bien plus compliquées à gérer. Je tenais à dire tout d'abord que j'apprécie cette abnégation et cet esprit emprunt de serviabilité. »

Aussi étonnant que cela paraisse, il n'y avait nulle trace d'ironie dans sa voix, elle le pensait. Le début de leur collaboration concrète était positif, seulement ce n'était qu'une maigre introduction, et bien des obstacles les attendaient... à commencer par la tension presque palpable qui régnait entre Marcus et Leto, le capitaine de la garde. Alors oui, certes ce dernier n'était pas l'autorité suprême en son absence -cette tâche incombant à sire Davos- mais il était tout de même la tête pensante et hiérarchique de ce qui servait de milice à Nivéria, ce qui n'était pas rien. Par conséquent il lui paraissait déjà assez problématique de parvenir à ce que les deux hommes mettent leurs différents de côté pour travailler ensemble. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qui les liait et les opposait, mais son instinct lui disait déjà, sans trop peur de se tromper, que rassembler ces deux obstinés ne serait pas de tout repos.
Reposant son bol presque vide, Irina s'accorda plusieurs secondes de réflexion, tout en notant plusieurs choses au fur et à mesure que ça lui venait. Il ne servirait à rien de presser les choses, d'autant plus que maintenant les Dolofonos seraient à portée de lance si les choses venaient à nouveau à tourner mal. Elle avait déjà une idée de la portion de terrain qu'elle allait leur accorder. C'était une terre inutilisée qui n'avait pas encore été cultivée depuis qu'elle avait changé de propriétaire il y a trois ans. Ils devraient sans doute la déblayer car la nature avait depuis longtemps repris ses droits, mais après tout cela ne devrait pas poser problème à un groupe possédant tant d’éléments forts. C'était situé à environs huit lieues à l'ouest des murs de Nivéria, ce qui lui paraissait un distance raisonnable pour la défense de lieux comme pour leur discrétion relative. C'était un terrain niché entre les bois qui leur serviraient de refuge naturel, de murailles végétales et éventuellement de terrain de chasse. Et en plus du reste cela lui permettrait de rentabiliser une portion de son territoire qui pouvait être très difficilement cultivable, en tout cas à grande échelle. Les aigles eux, trouveraient aisément le moyen de faire pousser quelque chose sur cette terre fertile laissée en jachère, pour peu qu'ils y mettent un peu de leur temps. Non qu'ils en aient réellement besoin, vu qu'elle s'était engagée à les ravitailler.

« Pour l'instant la priorité sera que vous vous installiez et construisiez votre camp. Quelques charpentiers et menuisiers vous aideront pour le plus gros du travail, même si je suis sûre que vous voudrez vous occuper de vos défenses par vous-mêmes. Vous connaissant il ne sera pas question de se tourner les pouces, donc une semaine ou deux devraient être suffisantes au moins pour l'essentiel. Demain à l'aube, une fois que tout le monde aura profité d'une nuit de sommeil, mon adjoint vous montrera les lieux. Concernant les hommes qui ne pourront pas s'acquitter de ces tâches manuelles, vous pourrez toujours les poster en patrouille sur les routes principales et plus tard sur nos frontières, que vous connaîtrez en temps voulu.

Je dois encore m'entretenir avec sire Davos, mon suppléant, afin de prendre connaissance des affaires courantes les plus importantes, néanmoins je pense que le plus urgent en dehors des murs reste l'encadrement des réfugiés et autres pèlerins égarés. À défaut de pouvoir leur offrir où rester en ville, un campement de fortune leur a été accordé, au sud. Ils sont nourris et médicalement pris en charge par le duché. J'aimerais qu'ils soient protégés et aidés dans la mesure du possible, mais aussi que leur nombre ne gonfle pas par d'autres arrivées illégales. Malheureusement les vivres dont nous disposons ne sont pas illimités, et je suis maintenant contrainte de réguler avec intransigeance le nombre de personnes que nous accueillons. Autrement nos réserves diminueront à vue d’œil et tout le monde dépérira, locaux comme étrangers. J'espère que vous comprenez que cette situation complexe n'est pas non plus facile pour moi. Mon travail est parfois ingrat et cruel, mais je me dois de préserver le plus grand nombre. »

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MessageSujet: Re: Un aigle dans l'antre d'une vipère. -Terminé   Un aigle dans l'antre d'une vipère.  -Terminé Icon_minitimeLun 1 Déc - 5:57

Le bruit d'une plume sur du papier attira le regard de Marcus. Surpris de voir Irina commencer a gribouiller des notes, il comprit rapidement qu'elle souhaitait ne rien perdre des choses a régler et discuter du a leurs présence, ses hommes et lui. La présence d'un groupe armée, spécialisé dans le déploiement militaire mais aussi le combat allait en effet effrayer les brave habitant du Duché, mais avant tout, le commandant souhaitait aussi prouver que ses hommes et femmes sous ses ordres étaient capable de faire autres choses de leurs mains. Car bien sure, la terre et la poussière s’effaçait plus facilement que le sang. Surtout qu'a la base, beaucoup de ses guerriers étaient des fermiers ayant tous perdu, de jeune homme rejeté par leurs familles ou incapable de vivre normalement par leurs forces physique, ruse intellectuel ou simplement par leurs caractères indomptable, mais pour Marcus, rien n'est impossible pour un homme prêt a tout pour donner un glorieux destin a ceux qui le souhaitaient vraiment. Le regard de Marcus se posa a nouveau sur le gamin qui se bourrait de pain immédiatement arrêté par Irina. Il c'était promis de ne jamais prendre d'enfants pour les former en guerrier mais le pauvre vieil homme n'avait pas eux la chance d'avoir un fils pour continuer sa lignée alors que la seule femme qu'il eu aimée fut tuée par son propre père tombé dans la disgrâce.

Alors que les pensées de Marcus étaient trouble, l'ouverture de la porte attira son attention et le sortie de ses pensées sur son passé douloureux. L'arrivé de la servante d'Irina enflamma le regard du guerrier par l'apparition d'une multitude de viande froide, souhaitait rester le plus respectueux possible, Marcus ne put s’empêcher autant que le petit Don, de plonger telle une affamé sur ce plateau remplis de trésor pour leurs estomac. Durant que Marcus s'amusait a goûter chaque sorte de viande disponible sur le plateau, le petit Don fut attiré par la maîtresse de lieu pour la soupe. Pour une fois le grand guerrier allait passer son tour pour ce qui concernait les soupes et puis le sujet du petit entra en compte.

-Je n'ai pas eux de fils ni de fille. Je place mes espoir sur le petit Don, pour qu'il puisse continuer mon oeuvre voir l'agrandire une fois que je ne serais plus qu'ombre et poussière. Je vois déja un grand avenir au travers de se petit et cela aura été possible grace au destin qui vous a mener au pied de ma porte.

L'enfant risque de rencontré le caractère rude de ses hommes par l’apprentissage de base. Lecture, écriture, tradition et respect. Par la suite ses limites seront misent a rude épreuve pour faire ressortir en lui ses capacités de survie dans des conditions extrême, nécessaire pour devenir un aussi bien polyvalent en temps que guerrier ou assassin. Même si le gamin ne souhaitait pas devenir guerrier ou un Sans-Visage, ses apprentissage allaient lui servir dans son parcoure, lui garantissant une survie supérieur a la moyenne. Mais une chose était sur, Marcus allait toujours être présent pour lui, ne souhaitant pas que le petit Don subisse ce que le guerrier a vécu, vivre sans famille. La douleur même de voire ceux que l'on aime ce faire tuer ou simplement arrachés a ses bras si facilement est un sentiment si dure a accepter, qui mène souvent a un désir profond de vengeance. Même aujourd'hui Marcus ignore qui a détruit sa maison et littéralement exterminer ceux qui étaient cher a son coeur. Tout ce qui reste de sa famille, l'ancienne et prestigieuse maison Archéon, est une bronche en obsidienne  qui maintient sa grande cape rouge symbolique, décrivant facilement la couleur la plus apaisante a voir, le sang.

Mais un traca lui traversa l'esprit. Irina avait sans doute remarqué et entendu le légère écart entre lui et Leto. Leurs passées lié refaisait surface au moindre croisement de regard. Le manque d'honneur de Leto dans son passé a peut-etre disparue avec le temps, mais le corps de Marcus porte toujours la cicatrice de l'abandon de lui et ses hommes alors que le massacre aurait été différent. Une dizaine de soldats armées auraient facilement put contenir les renégats mais dans sa lâcheté, le soldat avait préférer partir loin au lieu de rester et de se battre comme ont leurs avaient enseignés. Pour sa part le capitaine savait qu'en restant loin de cet homme, l'atmosphère allait resté zen et calme, mais il redoutait que Leto allait venir souffler sur le feu, espérant crée une vague assez forte pour crée des dégâts. Mais avec l'ages, Marcus avait changé, surtout qu'il devait avant tout faire ce qu'il cherchait a montrer a ses hommes, le contrôle de soi.

-Concernant Leto, je crains qu'il va chercher a provoquer mes hommes ou moi directement. Il va surtout vouloir que je fasse quelque chose qui pourra me faire exclure mais ne vous inquiettez pas a mon sujet, cet homme est du passé pour moi, il se frottera a un mur sans réaction s'il cherche vraiment a me nuir a ma réputation.

Bien que le temps passait, Marcus savait clairement que Irina avait besoin de repos avec les moments dur passés dans le désert. C'est en se levant qu'il annonca son retrait vers ses hommes, laissant le gamin avec elle pour l'instant.

-Je vais voir ce que je peux faire avec les réfugiers, mais il sera difficile de faire quelques chose sans que l'on nous jettes des cailloux par les jaloux ou malheureux qui n'auront pas la chance d'entrer.

Il fit un légèr reverance et sortie lentement, casque sous son bras.
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MessageSujet: Re: Un aigle dans l'antre d'une vipère. -Terminé   Un aigle dans l'antre d'une vipère.  -Terminé Icon_minitimeMar 6 Jan - 23:17


Un Aigle dans l'antre d'une Vipère

Marcus . Irina

Il était encore un peut tôt pour prétendre qu'elle connaissait parfaitement la Force Écarlate, et pourtant à bien y réfléchir, tout semblait trouver sens. Ces hommes et ces femmes d'armes dont la détermination n'était plus à prouver étaient une cohorte compacte et unie comme aucun régiment ne pourrait probablement l'être. Pourtant au milieu de leur honneur, de leur résistance hors normes et de leurs idéaux d'indépendance communautaires, ils n'avaient pas vraiment de patrie ou de foyer, un point de chute où ils pouvaient retourner. Sans doute une partie d'entre eux s'identifiait comme Isthérien avant tout, mettant ainsi de côté leurs nationalités de naissance, leurs vies passées et celles de leurs proches. En un sens c'étaient des gens qui n'avaient plus rien à perdre... Mais Irina était bien placée pour savoir que c'était un concept trompeur qui n'existait pas vraiment. Tout le monde a quelque chose à perdre d'une façon ou d'une autre, tout le monde a quelque chose cher à son cœur. Que ce soit une personne, un pays, un bien ou une idée, personne n'en était exempté.
De ce fait elle était persuadée que cette mission -visiblement à durée indéterminée- serait aussi bénéfique pour ces troupes, toujours en partie incertaines de leur avenir. Bien entendu il y avait encore plein de choses qu'elle devait apprendre à leur sujet, ce qui viendrait avec le temps et la progression de leur coopération. Et avec l'usure viendrait l'approbation des plus récalcitrants, ou du moins c'est ce qu'elle espérait profondément. Or c'est précisément parce qu'elle désirait instaurer les meilleures mesures pour les deux parties que la prêtresse avait commencé à prendre des notes sans attendre. L'oisiveté n'était de toute façon pas dans sa nature, alors autant rentabiliser l'énergie tant qu'elle en avait encore.


« Si vous avez la patience et le courage de vous charger de cet enfant, c'est une très bonne chose. Peut-être cesserez-vous de vous regarder comme un vieil homme qui a déjà tout vu, et que sa fraîcheur vous fera voir les choses autrement. En tout cas il vous faudra être moins téméraire si vous ne voulez pas qu'il se retrouve orphelin juste après avoir été adopté. »

Son œil transperçant dévisagea le forgeron avec intensité, bien qu'un sourire léger adoucisse ses traits. Ce n'était pas un mauvais bougre, seulement il avait tendance à se montrer trop têtu pour son propre bien. Ils avaient poursuivi un voyage long et éprouvant à bien des égards et pourtant il persistait à se tenir là, affamé mais relativement fringuant pour quelqu'un qui avait failli succomber au tétanos il y a si peu de temps. Le pire étant sans doute qu'il se croyait déjà tiré d'affaire, ce qui n'était pas le cas. Par conséquent tout en aidant le petit Don à terminer sa soupe, Irina apporta quelques précisions à ce sujet.

« Vous devrez venir me voir une fois par jour au moins. Le matin, le soir peu importe... mais je dois surveiller l'infection afin qu'elle ne se propage pas, et vous faire une injection régulière. J'ai seulement enrayé la maladie, je n'ai pas encore réussi à la vaincre, par conséquent bien que l'idée vous contrarie sûrement vous devrez me supporter encore un moment. »

La jeune femme s'attendait à pas mal de scepticisme, ce qui était encore le plus prévisible de la part d'un vétéran, néanmoins elle ne comptait pas céder d'un pouce. Quoi qu'il en soit Marcus semblait aussi avoir des choses à dire, aussi après avoir pris note de ce qu'ils avaient décidé, ainsi que de diverses autres choses qu'il ne fallait pas que sa mémoire égare, la rouquine se redressa pour l'écouter avec attention. Sourcils froncés et air dubitatif accueillirent ce qui ressemblait fort à un avertissement contre Leto, ce qui à défaut d'éclairer sa lanterne, la redirigeait vers une problématique future. Sirotant sa soupe avec calme tout en gardant Don à l’œil, Irina ne laissa rien paraître concernant son avis personnel sur la question. Ce qui s'était passé entre ces deux-là lui importait peu, tant et si longtemps que le passé n'était pas déterré. Et elle s'assurerait qu'il le reste. Leto et elle allaient avoir une petite discussion bien méritée.

« Bien. Sire Davos ira vous trouver pour vous tenir au courant de toute nouvelle. C'est un vétéran en armure, vous saurez le reconnaître. Il amènera sûrement des vêtements neufs pour Don, au passage. » Elle posa son bol vide, décoiffa gentiment le petit qui sourit timidement, puis reprit. « De mon côté je prendrai quelques heures de sommeil puis retournerai au travail. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous savez où me trouver. »

Fatiguée mais satisfaite d'avoir réussi à renforcer les défenses de son domaine, Irina se leva pour le saluer d'un signe de tête et lui ouvrir les portes. Une nouvelle aube se lèverait bientôt pour la Force Écarlate et aussi pour Nivéria.


[Fini pour moi ! ^^]
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