Rions royalement ! [PV Aïnomora]

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 Rions royalement ! [PV Aïnomora]

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MessageSujet: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeSam 24 Juil - 23:27

Un vent frais et doux souffait sur les plaines. Il venait caresser délicatement le visage de Marguerite, qui dormait à point fermé, étendue dans l’herbe, ses membres étendus de part et d’autres, de manière à ce quiconque la voyait puisse penser qu’il se trouve sur son territoire. Mais bien sûr il n’en était rien. La jeune femme était sans doute tombée de fatigue et, étant une nomade jusque dans le sang, elle s’était assoupi quelques instants là-bas, près d’un arbre. Mais bientôt, les rayons du Soleil vinrent aux paupières de la Yorka, l’incitant à la réveiller. Elle ne réalisa pas tout de suite qu’elle se trouvait dans les plaines. Savait-elle par contre qu’elle venait de dormir ? Rien n’était moins sûr, mais ses pensées étaient déjà à son travail. La dame devait impérativement se rendre à Tyrhénium et lorsqu’elle vit l’étendue d’herbe dans laquelle elle était fraîchement installée, elle commença légèrement à se poser des questions. Elle eut donc un petit rire. Ce qu’elle pouvait être sotte !

Marguerite Denaewel se releva ensuite le plus rapidement qu’elle pouvait. Elle fit un pas mais s’arrêta subitement. Où était son panda rouge ? D’habitude, quand la demoiselle dort, le petit animal se trouve toujours sur sa tête. Aujourd’hui, elle n’avait rien remarqué, et surtout rien senti. Elle siffla deux trois fois pour l’ordonner de revenir auprès d’elle, ce qu’il fit deux secondes plus tard, en descendant l’arbre sur lequel Maggie s’était reposé lors de son somme. Dheism, son panda, grimpa tout le corps de la belle et fit signe à celle-ci de sa toute petite patte qu’elle pouvait y aller. Celle-ci ne demandait pas mieux !

N’ayant aucun autre moyen que de suivre son intuition, l’Eryllis choisit de prendre le chemin devant elle. Elle verrait tôt ou tard si elle avait bien fait, de toute façon, là où le hasard la mènerait, elle serait ravie ! Marguerite croisa toutes sortes de bestioles ailés durant sa marche, elle n’en remarqua même pas qu’elle venait de quitter les plaines. Elle se retrouvait alors juste devant l’enceinte de Tyrhénium. Pour se féliciter de sa trouvaille, en un temps record – oui car elle n’a jamais réussi à trouver quelque chose en moins de deux heures, c’était donc un exploit ici -, elle fouilla dans sa sacoche à la recherche de… de quoi ? D’une cuisse de poulet ! Elle l’avait trouvé au fond, cachée dans un recoin sans doute poussiéreux, m’enfin, une cuisse de poulet reste une cuisse de poulet. Finalement, cela lui rappelait qu’elle devait faire des provisions avant de ne quitter les lieux.

Marguerite était une gourmande, une grande gourmande, et toutes les personnes qui la connaissait en tant que cuisinière savait pertinemment pourquoi elle avait décidé de faire de la cuisine son métier ! C’est tellement évident. Son métier qui faisait son bonheur, faisait également celui des autres. C’est d’ailleurs pourquoi elle se trouvait maintenant dans la ville frontière. Ses talents de cuisinière ne trompaient pas. Il lui restait maintenant à savoir où elle devait se rendre.


- Mmmmh ! C’est délicieux Dheism ! Tu es sûr que tu ne veux pas goûter ? Ca te donnerait des forces pourtant !

Tout en mordant avec plaisir dans son bout de viande, elle fit les premiers pas pour entrer dans la ville qu’était Tyrhénium. Certaines personnes l’a regardaient d’un drôle d’air, d’autres la regardait avec un sourire complice, une partie même semblait la jalouser de son morceau de viande. Mais Maggie se demandait vraiment pourquoi, étant donné qu’elle le jetterait bientôt.
La jeune femme continua le chemin qu’elle avait emprunté, et se fiait aux quelques rares panneaux accrochés à d’étranges poteaux. Par où devait-elle se rendre ? L’un montrait la gauche avec un symbole que Maggie ne put déchiffrer – elle n’a jamais été bonne en math – et l’autre montrait la droite, avec un symbole qui ressemblait à son voisin comme deux gouttes d’eaux.


- Hahaha ! C’est la comédie du bonheur ici !! cria-t-elle, presque, en rigolant de son ignorance.

Après quelques minutes, elle décida de prendre la droite. Là, la populace semblait légèrement changée. Différents vêtements, autres attitudes, étranges regards… Rien n’inspirait confiance à Maggie, mais quand on la connaissait, on savait que cela ne lui faisait rien.
Elle vit quelqu’un au loin, pour finir, et se demanda s’il lui était vraiment nécessaire d’aller lui parler. L’inconnu, ou l’inconnue, à vrai dire il était difficile de distinguer le sexe à travers les ombres des bâtiments, semblait perdue elle aussi, mais si Marguerite pouvait éviter de mauvaises rencontres, c’est sûr qu’elle le ferait sans hésitation.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeDim 25 Juil - 13:21

    Le contrat était arrivé la veille. Isil s’était posé sur l’épaule de la jeune femme et avait ouvert l’aile droite sous laquelle se trouvait une petite feuille pliée, dissimulé sous le plumage blanc du pigeon. Le message était semblable à tous les autres. Court et pourtant d’une précision sans appelle, il indiqué un lieu, une heure et une personne identifié par un nom et une courte description. Tout ce qui fallait à un assassin pour faire son travail. L’écriture était toujours la même. Très soigneuse et élégante, elle penchait un peu sur le coté, comme si son expéditeur avait voulu écrire en italique. L’encre était, comme à son habitude, aussi noire qu’une nuit sans Lune ni étoile. Un sourire presque mauvais se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Les affaires reprenaient…

    Dans les alentours de deux heures le lendemain, Aïnomora se tenait prête, dissimulé dans l’ombre d’une ruelle infecte. Un rat dégusté un oiseau mort dans un coin, n’ayant l’air nullement effrayé par la statue de cire qui se trouvait dans son dos. Statue… C’est du moins ce qu’inspirait la silhouette de la jeune femme. Celle-ci savait parfaitement ce qu’elle devait faire. Sa cible se trouvait être un riche homme, sujet devenue assez gênant pour qu’une personne engage un assassin pour venir le faire disparaître de ce monde.

    Comme indiqué sur le message, qui se réduisait maintenant à un petit tas de cendre éparpillé par le vent, les deux domestiques quittèrent la maison, panier sous le bras. Ce qui signifié, qu’il ne restait à l’intérieur qu’un serviteur et le cuisinier, attendant le retour des deux autres pour commencer son office. La jeune femme se trouvait dans la rue où débouché l’entré de service. C’était également là que l’on vidait les poubelles, ce qui expliquait facilement la propreté des lieux et l’odeur qui y régnait. Mais cela ne dérangeait pas l’assassin, habitué à ce genre de condition.

    Crochetant la première prise sur la façade noir et mangé par le temps, Aïnomora grimpa doucement jusqu’à atteindre une fenêtre ouverte au premier étage. Essayant de ne pas se faire voir par la masse de citoyens qui déambulaient dans la rue adjacente, elle se glissa dans l’ouverture et mit pied sur de la moquette. Un sourire illumina le visage de la jeune femme. Cela allait être plus facile que prévue. Regardant autour d’elle d’un œil entraîné au fil des années de métier, elle repéra rapidement ce qui pouvait être la chambre de sa prochaine victime. Elle s’en rapprocha, jouant du fait que la moquette cachait le bruit de ses pas, et écouta attentivement. Un froissement de plume sur un parchemin lui indiqua qu’elle ne c’était pas trompée. Qui pouvait savoir écrire d’autre que le maître de maison ici ?

    Sachant pertinemment qu’elle n’avait pas d’autre entrée que cette porte et qu’elle n’avait aucune chance de passé inaperçu en passant par ici, elle se décida à utiliser son don. Emprisonnant le temps dans une prison de glace, elle ouvrit rapidement la porte et passa le plus vite possible derrière sa proie, lui mettant un main sur la bouche tout en sortant un petit poignard de sa manche. Pour éviter de gaspiller son pouvoir, elle redonna vie à ce qui l’entourait, tout en gardant fermement la tête de l’homme entre ses mains. La jeune femme ne pouvais pas s’empêcher de jouer un peu avec lui…

    Enfonçant lentement la lame dans la gorge molle du jeune homme, elle se pencha vers lui pour lui susurrer à l’oreille ce que sera la dernière chose qu’il entendra avant de plongeait dans les bras ouverts de la mort.

    - Bouh !

    Cette onomatopée, si simple soit-elle, sonna le glas de sa misérable vie. D’un geste vif et précis, Aïnomora coupa nette la gorge du jeune homme, lui sectionnant l’œsophage en même temps que les cordes vocales. Un flot de sang jailli alors immédiatement de la plaie béante, colorant d’une magnifique couleur rubis le tissus blanc de la chemise du défunt et giclant sur les mains et le visage souriant de l’assassin. Celle-ci laissa le corps sans vie basculer vers l’avant et bailler les feuilles qui se trouvait sur le bureau. Elle réussie à en sauver une, griffonna quelques mots sur son travail accompli et sortie de la maison par la même fenêtre qui l’avait laissé entrer. Au passage, elle arrache un pan de tissus d’un rideau de couleur saphir.

    Elle se retrouva onc une nouvelle fois dans la même ruelle sombre que quelques minutes plutôt. Elle essuya sa lame pour qu’elle ne poisse pas dans son fourreau et se lava rapidement les mains et le visage, léchant parfois quelques perles écarlates, se délectant du gout cuivré du sang se répandant sur sa langue. Elle ne fit pas attention à une de ses mèches blanche encore taché de sang ainsi qu’une goutte resté accroché sur le haut de sa joue.

    Elle appela doucement Isil, lui glissant le petit message entre les plumes et lui murmurant quelques mots doux sur sa beauté légendaire. Voila de quoi la calmer pendant quelques temps. Elle la lança ensuite vers le ciel ou elle disparue rapidement, happée par les nuages et l’infinie.

    Aïnomora sortie alors de la ruelle, se glissant dans la foule comme une ombre et prit à droite au premier croissement. Elle se coula dans un quartier de la ville qu’elle connaissait assez bien. Cela était un repaire de voleur et de gens relativement malfamé. Un coin parfait pour elle ! Ne sachant pas trop quoi faire et son estomac ne criant pas famine, elle se dissimula dans l’ombre d’un bâtiment et observa l’activité autour d’elle, entraînent ses sens à s’aiguiser un peu plus.

    C’est alors qu’une jeune femme rentra dans la rue. Elle était souriante et tenait un morceau de viande dans la main. Un animal qu’elle n’arriva pas à identifier à cause de la distance trônait sur son épaule. Aïnomora fronça les sourcils. Elle ne semblait totalement perdue dans cet univers qui n’était pas le sien. En effet, elle n’avait absolument pas l’allure de traîner dans un quartier comme celui-ci. Cela devenait même dangereux pour elle. De plus, son physique tout en rondeur mais non dénudé de charme pouvait attirer les voleurs les plus expérimentés. En effet, cela prouvait qu’elle mangeait parfaitement à sa faim et qu’elle ne semblait pas manquer de grand-chose. De plus, le bijou circulaire qui retenait ses cheveux pouvait avoir une grande valeur. Elle était bien imprudente de trainer par ici…

    Etant assassin, Aïnomora aimer tuer. Mais elle n’était pas toujours mauvaise pour autant. Une question lui vint à l’esprit. Rester ici et regarder cette pauvre femme se faire plumer par des voleurs ou la prévenir et la ramener dans une rue mieux fréquentée ? Le choix était dur… C’est alors qu’un individu passa dans son dos. Il devait avoir fait les mêmes remarques qu’elle. Soudain poussé par un élan de générosité, Aïnomora passa rapidement à l’action. Utilisant l’effet de surprise, elle passa derrière l’homme et lui brisa le poignet d’un coup de pied bien placé. Les os craquèrent sur le choc et cela tira un sourire de satisfaction à la jeune femme qui le repoussa violement en arrière sans se préoccuper de son crie de douleur.

    Elle attrapa ensuite l’inconnue par le bras et la traîna en arrière, jetant des regards noirs autour d’elle pou faire clairement comprendre aux autres qu’aucune attaques ne seraient tolérer. Voyant que l’inconnue semblait légèrement régissante à la suivre, elle lui glissa quelques mots à l’oreille.

    - C’est à vous de voir. Rester ici en la charmante compagnie d’une bande de voleur ou me suivre dans un endroit plus… Fréquenté.

    Elle l’entraîna ensuite dans une rue prés de l’allé principal, lui lança un dernier regard et commença à tourner les talons dans l’intention de partir, sa bonne action accomplie. Elle se demandait d’ailleurs elle-même pourquoi elle était intervenue. Bah… Peut-être ni avait-il pas que du mauvais dans son esprit démoniaque…
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeLun 26 Juil - 19:11

Pour éviter de recroiser les regards méfiants pour certains et appétissants pour d’autres, la belle tourna vite de la tête pour contempler les beaux oiseaux qui venaient se poser sur les lampadaires bordant la route, ou sur les quelques poteaux où divers panneaux étaient accrochés. Elle pointa du doigt l’un deux, de manière à ce que même le regard de Dheism soit occupé autrement. Maggie savait pertinemment que les gens de ces recoins ne se gênerait pas pour se plaindre d’un soi-disant regard de travers de la part de l’animal. Et même si elle aimait rire, pour cela elle préférait rester sérieuse. Mais alors qu’elle parlait dans le vent, car le panda roux n’écoutait pas un mot de ce que lui disait sa maîtresse, elle sentit tout à coup un vent lui frôler le côté droit de son visage. Quelqu’un se rapprochait. Marguerite était prête à se défendre, et user d’un réflexe pour parer l’attaque d’un ennemi, or, sans savoir comment, une femme vint à contrer le geste hostile. Il s’agissait de l’étrangère que la Yorka avait aperçu juste quelques secondes avant. Le bruit du choc produirent un beau craquement osseux. Maggie fut stupéfaite en regardant la rapidité et la force de la jeune femme, qui ne paraissait pourtant pas être très musclée ni avoir de grandes formes, au contraire de la cuisinière.

La tranquillité étant revenue, elle ne put s’empêcher de hausser un petit instant les épaules. L’intrus avait été pris en croyant prendre, et cela fut assez marrant. Dès lors, la jeune femme accompagnée de son panda roux pouvait désormais continuer sa route. Personne n’oserait encore la toucher, après que cette parfaite inconnue l’ait aidée et ce, pour on ne sait quelle raison. Mais cela se passa autrement. Elle fut subitement saisie par quelqu’un, et étant tellement surprise sous le moment, elle laissa tomber malencontreusement le nouveau morceau de viande qu’elle venait d’empoigner. La gourmande regardait directement le naufragé, avec néanmoins beaucoup de tristesse. Mon bout de viande, pensa-t-elle. Ce ne fut alors qu’après qu’elle eut le réflexe de regarder qui était le coupable. Et quelle fut sa réaction lorsqu’elle remarqua que ce n’était autre que la femme qui venait de la sauver. Elle fut un peu réservée de la suivre et de se laisser traîner ainsi. Mais que faisait-elle donc !?

Se laisser amener droit vers l’inconnu n’était pas tout à fait dans ses préoccupations premières, mais elle abandonna toute résistance quand sa ravisseuse lui expliqua bien qu’elle n’avait d’autre que choix que de la suivre. Maggie obéit sans vraiment riposter et plutôt parce qu’elle le voulait bien. Peut-être l’amènerait-elle finalement à l’endroit qu’elle cherchait par tout les moyens. C’était une possibilité et cela ne lui ferait que gagner du temps. Mais elle décida de s’arrêter un moment, lorsqu’elle arriva dans une sorte de tunnel, qui jouait le rôle de jonction entre deux villes.


" M’enfin, attendez deux petites secondes ! Qui êtes-vous ?! Je ne vous connais pas ! "

Elle disait cela avec un sérieux qui l’était rare de voir chez Marguerite. Puis elle ajouta, sans, cette fois-ci, une onde de sérieux dans ses dires :

" Ho et merci pour tout à l’heure vous avez été… parfaite ! Je lui aurais mis une raclée à ce gosse si vous ne l’auriez pas fait à ma place " finit-elle avec un petit rire.

Et alors qu’elle attendait la réponse à sa question, Dheism sauta de son épaule à celle de l’inconnue et lui sentit le tympan de l’oreille. Ce fut une situation un peu embarrassante, mais Maggie s’empressa d’expliquer de quoi tout cela retournait.


" Excusez-le, il est souvent un petit peu foufou lorsqu’il voit quelqu’un qu’il ne connaît pas ! "
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeJeu 29 Juil - 11:01

    Aïnomora avançait inexorablement vers la sortie du petit tunnel où elle comptait bien abandonner ici la jeune femme qu’elle avait en quelque sorte sauvée. Enfin, c’est plutôt à ses possessions qu’elle avait porté secours. Car elle douté que les voleurs du coin lui aurait ouvert la gorge. Ca, c’était son métier… Mais, malgré les tendances légèrement sadiques de la jeune femme, elle n’en avait pas envi maintenant. Sans doute était-elle assez rassasier après son assassinat matinal.

    Alors que tout aurait pus finir là, dans ce tunnel quelque peu crasseux, que chacune reparte de son coté et qu’elles s’oublient mutuellement, que chacune soit resté une inconnue pour l’autre, Aïnomora fut apostrophée par la jeune femme. L’assassin s’arrêta mais ne se retourna pas, écoutant attentivement les paroles de celle-ci. Attendre deux secondes ? Elle pouvait donc déjà repartir… Un léger sourire se peignit sur les lèvres de la Lhurgoyf. Voila qu’elle recommençait à jouer les gamine.

    Qui elle était ? Mais pourquoi tout le monde posé cette question quelque peu… stupide. Peu importe qui est la personne du moment qu’elle a fait un beau geste. Prend ce qui t’ai donné et part au plus vite d’ici ! C’est ce qu’avait envi de lui crier Aïnomora. Mais elle n’en fit rien. Quand à ne pas la connaitre, elle ne pouvait pas savoir la chance qu’elle avait. Car, vu les relations sociales de la jeune assassin, les seuls personnes qu’elle connaissait vraiment étaient ses victimes.

    La jeune Lhurgoyf fut légèrement surprise par le sérieux qui se dégageait des paroles. L’inconnue attendait réellement une réponse qu’Aïnomora n’était pas franchement disposée à lui donner. Elle ne voulait qu’une chose : continuer à marcher et sortir de ce tunnel où chaque mot se répercutait en un écho infini. Et pourtant, elle restait planter là, le dos tourné, la tête levée, le regard perdu dans un univers invisible à toute autre personne.

    Quand la voix de l’inconnue s’éleva une nouvelle fois, l’assassin crut qu’il s’agissait d’une autre personne. Plus une onde de sérieux au cœur ce ton qui ne transpirait que la joie et la bonne humeur. Peu habitué à ce genre d’intonation, Aïnomora frissonna. Parfaite ? Un nouveau sourire atterrit sur les lèvres de la Lhurgoyf. Si elle avait était parfaite, ce voleur bien peu discret serait en train de gésir dans une marre rubis formé par son propre sang. Quand à la bonne raclée promise par l’inconnue, elle en doutait légèrement. Vu sa carrure, elle n’était pas sûre qu’elle aurait été assez rapide. Mais bon… Ne jamais ce fier aux apparences… Aïnomora connaissait trop bien cela alors pourquoi pas ?

    C’est alors que l’assassin se retourna et planta son regard glacé dans celui de l’inconnue.

    - Je dois vous avouer que, quand je vous ai vu au milieu de cette rue plutôt mal fréquentée, avec vos beau vêtement et votre bijoux relativement voyant, je me suis dit que vous deviez être de ces nobles faibles et agars qui ne savent pas faire grand-chose à par la fête et laisse tout le travail à leurs domestiques. Je crois que mon jugement est faux et je m’en réjoui.

    Elle avait dis cela sur un ton parfaitement neutre. Dénudée de presque toute émotion. Pouvait-elle s’en aller maintenant ? Elle allait se retourner pour reprendre sa marche vers la sortie quand un éclair orange passa à sa droite. Instinctivement, elle porta une main à l’un de ses sabres qu’elle tira à moitié avant de se rendre compte que la bestiole qui se trouvait maintenant sur son épaule ne lui voulait aucun mal. Lentement, elle rengaina la lame qui chanta doucement sa chanson d’acier.

    L’animal qui se trouvait sur son épaule commença à renifler ses tympans. Aïnomora avait une envi folle de le chasser mais n’en fit rien, elle lui lança un regard noir pour lui faire clairement comprendre qu’il devait arrêter cela immédiatement. Mais l’animal n’en faisait qu’à sa tête, s’amusant à jouer sur ses deux épaules. L’assassin, ne connaissant pas grand-chose à la faune, ne reconnu pas la race de cette petite peluche orange. C’est alors que l’inconnue repris une troisième fois la parole.

    Foufou ? C’est bien le moins que l’on puisse dire ! Aïnomora pensa à sa propre compagne. Isil. Jamais elle ne s’abaisserait à un tel comportement. Si elle voyait cela, elle en serait si désespéré par ce petit animal qu’elle partirait à tire d’elle en poussa un long soupir dont elle avait le secret. Oui… Heureusement qu’elle n’était pas là.

    Au bout de quelques minutes, le mystérieux animal finit par se calmer. Aïnomora l’attrapa et le mit parterre, signe que le terrain de jeu venait de fermer. Celui-ci retourna prestement sur sa maîtresse. L’assassin soupira doucement et dit d’un ton plus décontracté.

    - On peut dire que ma pigeonne est loin d’avoir le même caractère. Je me demande ce qui est le mieux.

    Elle passa une main sur sa nuque et observa les yeux fixés sur elle de la petite bête. Elle resta un long moment comme cela avant de détourner les yeux et de se demander ce qu’elle pouvait bien faire maintenant ? Partir ? Elle commença à rebrousser une nouvelle fois chemin…
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeLun 2 Aoû - 15:24

Maggie avait difficile de cerner les personnages qu’elle ne connaissait pas. A vrai dire, elle n’avait pas la tête à ça. Elle ne savait ni observer, ni se servir de son intuition, bien même qu’elle en possède un minimum. Découvrir la personnalité de quelqu’un se faisait au fur et à mesure, et cela ne changerait point pour cette dame qui venait de la sortir d’une zone dangereuse pour une femme comme Marguerite. Malgré ses compétences minimes en la matière, elle sut néanmoins que l’inconnue ne lui dirait pas son nom. La Yorka ne la considérait pas pour autant comme une malpolie ou autre, mais cela restait une inconnue et elle pouvait comprendre qu’elle désirait garder l’anonymat. De toute façon, pour une aide de ce genre, pas si nécessaire que cela quand on y réfléchit bien – il ne faut pas croire que Maggie ne sait pas se défendre -, la jeune femme n’avait pas à dévoiler son identité.

Lorsque la mystérieuse étrangère osa céder quelques paroles à la dame un rien bien portante, celle-ci ne put s’empêcher d’éclater de rire. Où voyait-elle qu’elle était une de ces femmes riches et hautaines, qui se croient tout permis ? Une noble, Maggie !? Il fallait le dire, quand même. Marguerite ne le prit pas mal, c’était dans son caractère de rire de ce qui parfois ne l’était pas. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle put un peu mieux apprécier sa ravisseuse. Mais enfin, outre le fait que la jeune fille put être prise d’une folie, celle qu’on surnommait la carabine ne tarda pas à lui répondre.


" Mais bien sûr qu’il est faux ! "répondit-il en rajoutant un petit rire. "Je ne suis pas une de ces nobles ! Et mon dieu quelle chance ! Vous imaginez un peu ? Moi dans une de ces robes, chargées au possible ! J’étoufferais ! Je serais ridicule !" finit-elle en rigolant encore.

Elle se regardait de la tête au pieds, hésitante à se dire qu’elle faisait une erreur chaque matin en s’habillant. Et si d’autres personnes la prenaient pour une bourgeoise… Que ferait-elle ? Mais cette pensée partit bien vite. Son panda roux qui était monté sans demander la permission, comme toujours, sur l’épaule de la jeune femme fut séparer de sa nouvelle amie qui le reposa sur le sol. L’animal fit redescendre sa maîtresse sur terre, l’éloignant de ses pensées ridicules.

Pourquoi l’inconnue parlait-elle soudainement d’une pigeonne qui semblait lui appartenir ? Elle aussi avait un compagnon ? Elle serait enchantée de le rencontrer. Mais Maggie savait aussi que sa voisine n’avait, elle, pas vraiment la tête à cela, et surtout pas le temps pour exaucer les vœux de la Yorka. Elle semblait pressée. D’ailleurs celle-ci se remit en route, sans rien dire, vers la droite. Pour une fois que la jeune Marguerite pouvait avoir de l’aide, elle n’allait pas la laisser filer ainsi.


" Attendez !! " Cria-t-elle dans le petit tunnel.

Tout en courant vers celle qui lui échappait, elle fouillait dans sa sacoche à la recherche de l’adresse qu’on lui avait récemment fournie et qui devait la mener dans la cuisine de la ville. La petite dame était déjà en retard et elle ne désirait pas l’être davantage. Il faudrait alors peut-être que la jeune la mène à l’emplacement même, car pour ce qui était de la mémoire de Maggie, la pauvre n’en avait pas beaucoup !


" Connaissez-vous l’emplacement exact de ‘Mon repère épicé’ ? Vous m’avez sauvé une fois, je sais que c’est à mon tour maintenant, mais j’ai encore besoin de votre aide pour que vous m’y emmeniez. " dit-elle avec un sourire amicale.

Marguerite attendait la réponse de son héroïne tandis que Dheism fixait celle-ci d’un regard d’un chien battu…
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeMar 3 Aoû - 11:31

    Partir… Retrouver cette douce Solitude, compagne de toujours. Se retrouver à nouveau dans cette bulle merveilleuse. Ne parler à personne. Être totalement transparent aux yeux du monde. Se glisser aux côtés d’une personne sans qu’elle ait seulement la conscience de la présence d’une étrangère. Agir dans l’ombre. Toujours seule. Sentir cette liberté presque absolue parcourir ses veines. Se plonger dans l’euphorie de la nuit, dansant avec les ténèbres.

    Aïnomora avançait doucement vers ce qui lui permettrait de retrouver cette vie qu’elle aimait tant. Et pourtant, alors qu’elle se trouvait à une foulée de la lumière, l’inconnue l’apostropha de nouveau. La jeune femme failli baisser la tête d’abattement. Elle devenait presque collante… Ravalant un long et profond soupire, elle se retourna mollement et découvrit que l’inconnue courait vers elle.

    Pourquoi s’acharnait-elle à vouloir la retenir ? Ne pouvait-elle pas se débrouiller par ses propres moyens ? Elle lui avait elle-même rit au nez quand Aïnomora lui avait dit le fond de sa pensé. Alors comme ça l’honnêteté ne récolté plus que des moqueries ? L’assassin repensa finalement aux paroles de la jeune femme. Non… Ce n’était pas dans ce sens là qu’elle devait le prendre mais plutôt dans celui de l’humour. Humour… Voila bien une notion qu’avait du mal à comprendre Aïnomora. Le sien était noir et souvent macabre. Elle aimait jouer avec la vie des gens juste avant de les tuer. Mais jamais elle ne s’était essayée au véritable humour.

    En tout cas, la jeune assassin apprécier bien une chose chez cette jeune femme. Elle haïssait elle aussi les nobles. Bien que les origines d’Aïnomora proviennent de cette branche, elle n’arrivait pas à les supporter. Peut-être était-ce pour cela qu’elle avait quitté sa famille. Elle n’avait aucun souvenir sur cela. Elle maudit intérieurement cette amnésie partielle qui lui fermés les portes vers son passé.

    C’est vrai qu’en regardant de plus prés, la rescapé ne ressemblait pas vraiment à la description d’un personne de bonne famille. Ses vêtements étaient relativement simples et non trop voyant. Pourtant ce bijoux qu’elle posté dans sa chevelure semblait, lui, réellement précieux. C’est en partie pour cela qu’elle avait pensé qu’elle faisait partie de cette classe favorisé et hautaine. Il était vraiment osé de l’exposer ainsi…

    Alors qu’elle se planté une nouvelle fois devant celle qui venait, une fois de plus, de la rappeler. Elle lui lança un regard las mais l’inconnue ne le remarqua pas, trop occupée à fouillé dans son petit sac dont émané une odeur de viande. Sans doute pour l’animal se dit la jeune femme. Elle en sortie alors un petit bout de papier un peu chiffonné. Ainsi elle savait lire ? Elle n’était pas de bonne famille mais devait tout de même faire partie d’une classe relativement modeste pour qu’elle puisse s’offrir le luxe d’un enseignement.

    Ainsi elle avait encore besoin de son aide ? Aïnomora étouffa un second soupire et se força à écouter attentivement l’adresse. Elle ne put s’empêcher de lever les sourcils de surprise. Les cuisines de la ville ? Pourquoi diable avait-elle besoin de ce rendre dans cet endroit ? Travail ? Probablement. Elle ne formula cependant pas la question et réfléchit quelques instants.

    Elle ne venait pas souvent en ville mais assez pour les connaitre dans leur globalité. Même si elle connaissait plus les petites ruelles sombre, il lui arrivait parfois de trainer dans des quartiers plus fréquenté. L’inconnue avait de la chance, elle se souvenait encore de l’endroit où ce trouvait ces cuisines. Elle réfléchie un instant à quel chemin emprunter et se rappela un détail. Elle devait passer chercher une commande dans une armurerie qui se trouvait justement sur le chemin. Par contre, suite à cela, ils allaient devoir emprunter l’une des plus des ruelles les plus dangereuse de la ville. Un repère de vipères toujours à l’affut et avec ce bijoux ainsi exposé cela n’allait pas être simple… Elle pouvait bien sûr prendre un autre chemin mais elle voulait absolument récupérer ces deux poignards qu’elle avait laissés en réparation. Elle se décida donc.

    - Je connais en effet cet endroit et je suis même en mesure de cous y conduire. Par contre, je m’octroie le droit de poser une condition. Cela va s’en doute vous retarder mais vous mettrais encore plus de temps seule je pense… En chemin, je vais m’arrêter dans une boutique pour récupérer deux objets. Je vous demanderais donc de patienter quelques instants. Ensuite nous irons aux cuisines.

    Elle répondit à son sourire mais en beaucoup moins prononcé. Puis ses yeux rencontrèrent ceux de l’animal. Il semblait si malheureux… Aïnomora lui lança un regard noir et, voyant qu’il ne cédait pas, elle soupira et leva les yeux au ciel en tendant doucement son bras, accédant ainsi à son souhait. Le terrain de jeux venait de rouvrir…

    Puis, sans même voir si l’inconnue la suivait, elle partie d’un pas rapide et décidé. Elles marchèrent ainsi pendant une dizaine de minutes avant que l’insigne de l’armurerie se détache des façades noires et monotones. Sans prêter attention à celle qui la suivait et sans vraiment regarder si elle l’attendait à l’extérieur ou si elle rentré avec elle, elle poussa la porte. Une petite cloche sonna discrètement, annonçant l’arrivé de visiteur. Un vieil homme sorti de l’arrière boutique et les accueille avec une vague salutation. Aïnomora alla directement à sa rencontre.

    - Je vous ai fait déposer deux poignards il y à de cela une semaine. Les lames étaient légèrement abimées et vous m’aviez certifié que cela était réparable. Je viens donc les récupérer.

    Le vieil homme la regarda longuement avant de se souvenir et de hocher doucement la tête tout en retournant dans la petite salle pour aller chercher ce qu’elle demandait. Pendant ce temps, l’assassin regarda autour d’elle les marchandises présentées sur les étagères. Elle prit plusieurs lame, les soupesa et testa leur équilibre puis les reposa avec un soupire. Quand le marchant revient, il tenait un paquet à la main. Il étala sur la table son contenue qui se réduisait à deux lames parfaitement identique. Aïnomora les prit et joua un miment avec elle d’une main experte.

    Elle vérifia leur tranchant qui était redevenue propre et parfaitement lisse. C’était du bon travail. Puis, sans prévenir, elle se retourna à une vitesse impressionnante et lança la lame qui alla se planter dans une poutre de bois à quelques centimètres de l’inconnue. Avec un sourire satisfait, elle fouilla dans sa poche et en tira plusieurs pièces qu’elle posa dans la main du forgeron puis elle récupéra le poignard qui oscillé toujours avant de sortir en les rangeant.

    Elle se tourna ensuite vers la l’inconnue et dit d’une voix clame et plate.

    - Nous allons rentrer dans un quartier relativement dangereux. Je vous rassure, c’est un raccourcie. Par contre, je vous conseil d’enlever ce bijou de vos cheveux si vous voulez ne pas être attaqué.

    Puis, sans une parole de plus, elle s’engouffra dans un labyrinthe de ruelle.
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeMer 4 Aoû - 13:37

La jeune Yorka poussa un grand soupir de soulagement lorsque la femme qui n’avait toujours pas révélé son identité avoua connaître le lieu en question que Maggie avait tellement de mal à trouver. Pour ce qui était de la condition qu’elle s’empressa de poser, il en était autrement. Il est vrai, la jeune femme n’avait pas l’habitude de se mettre en colère, surtout pour d’aussi minuscules choses. Mais elle était déjà en retard au rendez-vous qu’elle avait fixé avec un cuisinier quelques jours auparavant, et savait pertinemment qu’il serait en colère si elle venait à s’absenter davantage. M’enfin, elle tentait de ne pas y penser. Après tout, la jeune femme élancée faisait bien d’une pierre deux coups. Marguerite aurait fait de même.

" Vraiment ? D’accord, rendons-nous à cette fameuse boutique ainsi. J’espère qu’on ne me trucidera pas pour mon retard par contre. "

Cette fois-ci, elle ne rigolait plus. Elle l’aurait certainement fait si elle n’aurait été pas plus inquiète que cela, mais ce n’était pas le cas maintenant. Deux dagues… Elle devait récupérer deux dagues. Mais qui était-elle donc ? C’était une vraie énigme que de savoir qui se cachait derrière cette inconnue qui l’avait sauvé des griffes de voleurs. Et en parlant de voleur, l’étrangère partit de la même manière, sans crier gare. Maggie se demandait même si elle n’avait pas changé d’avis sur le coup, et cela sans prévenir la Yorka. Celle-ci se dépêcha alors de la suivre et de la rattraper. Elle rangeait dans le même moment le bout de papier où était inscrit l’adresse et le nom de la cuisine dans son sac. L’odeur qui s’y échappait lui donna une petite faim, mais elle ne pouvait point manger durant cette course, cela aurait été d’abord déplacer de sa part, et puis elle n’aurait pas pu profiter de sa nourriture.

Quelques minutes plus tard, elle fut arrivée devant la boutique. Elle laissa l’inconnue y entrer la première, et la rejoint de près ensuite. La jeune dame s’installa à quelques mètres de l’entrée. Inutile de se faire imposante dans cette boutique assez étroite malgré sa fonction. Une chance qu’elles n’étaient qu’elles deux dans ce petit bâtiment, car il aurait été impossible pour Maggie de rentrer. Quelques fois, elle regrettait son poids… M’enfin ! Ses pensées négatives laissa rapidement place à la peur, lorsque la mercenaire, venant à l’instant d’acquérir ses biens, se retourna vers la gourmande et lança vers sa direction la dague qu’elle tenait deux secondes auparavant. Celle-ci vint se planter dans la poutre qui faisait partie de l’encadrement de l’ouverture d’entrée. Le petit bruit de va-et-vient que l’arme aiguisée produisait faisait froid dans le dos. Dans tout les cas, Maggie fut très surprise et eut un petit sursaut quand elle prit enfin conscience qu’elle risquait de mourir.


" Hou ! s’exclama-t-elle, la main sur le cœur. J’ai bien cru que j’allais y rester ! "

La femme assez bien portante devint subitement toute blanche dans le visage. Elle ne sentait pas bien et son envie passée de manger disparut aussi vite qu’elle était apparue. Ce n’était pas plus mal.

L’agilité de l’inconnue avait permi à Maggie de connaître un peu l’identité de celle-ci. Elle était assez mystérieuse, elle possédait deux dagues. Une tueuse. La Yorka eut un petit rire intérieur. C’est bien la première fois qu’elle venait de trouver l’identité de quelqu’un sans le lui demander. Bon, bien sûr, rien ne prouvait qu’elle avait raison, mais elle se plaisait à le croire. Préoccupé par cette mini-victoire, elle ne prit même pas conscience du danger que cela pouvait signifier.

Une fois qu’elles furent toutes deux sorties de la boutique, la « tueuse » annonça à la Carabine qu’elles s’apprêtaient à pénétrer dans un quartier beaucoup plus risqué que celui où elles se trouvaient en ce moment. Le conseil que l’inconnue lui donna l’irrita quelque peu. Elle tenait réellement à cet objet. D’ailleurs, un catalyseur y était soigneusement caché. Ce qui pourrait lui servir, en cas de danger. Mais jugeant cet avertissement comme une aide pour elle-même, elle s’exécuta. Elle rangea son objet dans sa sacoche. Il était évidemment à craindre qu’en le reprenant, il sentirait une odeur plus qu’agréable pour Maggie, mais moins quand même pour un objet d’une telle valeur.

La jeune femme suivit de près celle qui l’emmena vers les cuisines de la ville. Celle-ci s’enfonça dans une ruelle. Elle était déjà plus sombres que les autres et n’inspirait que de la méfiance pour tout ceux et toutes celles qui s’y aventureraient.


" Effectivement, ce quartier a l’air bien plus dangereux que les autres ! Nous sommes encore loin ? " disait-elle avec une onde d’espoir.

Elle vit au loin plusieurs personnes, habillée d’une manière très incorrecte selon Maggie. Une manière plutôt répugnante en soi. Elle préférait les éviter du regard.

Et alors qu’elle se concentrait uniquement sur les pavés qui étaient plus ou moins mal placés sur le sol dégoûtant, un de ces individus tenta d’arracher la sacoche de la Yorka. Celle-ci, surprise, fut obligée de s’arrêter. Elle ne savait guère si la mercenaire l’aiderait une fois de plus. Elle préférait ne pas y penser. De toute façon, elle ne pensait qu’à récupérer son sac maintenant.
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeMer 4 Aoû - 17:32

    Aïnomora regarda la jeune femme ranger le bijou circulaire dans son sac qui ressemblait un peu à un fourre-tout. Quand elle l’ouvrit, l’odeur de viande s’y échappa de nouveau et l’assassin ne put s’empêcher de plisser les narines. Cela semblait être une senteur de poulet ou quelque chose s’en approchant. Malheureusement, elle le referma si vite qu’Aïnomora ne put tirer aucune conclusion. Elle regarda un instant la jeune femme lorsqu’elle parla et ne put s’empêcher de sourire furtivement. Son teint avait perdu toute sa couleur. Le lancé de l’assassin avait parfaitement joué son rôle. Lui faire peur. Pourquoi ? Juste pour rigoler !

    Elle repensa à la tête de la jeune femme lorsque le trait avait frôlé son visage. Elle en aurait presque rit au éclat. Mais elle laissa bien vite de côté son humour sadique pour répondre à la question de la jeune femme.

    - Si il ne se passe rien ici et que nous marchons à bonne allure, cela prendra une dizaine de minutes. Priez pour que votre retard ne soit pas allongé !

    Elle lui lança un petit sourire et se remit tranquillement à marcher, jetant fréquemment des regards discrets autour d’elle. Aïnomora ne se retourna pas pour s’assurer que l’inconnue la suivait bien. Cela n’était pas nécessaire. Ses pas résonnaient contre les façades obscures telles un écho lointain. Quand elle leva la tête pour sondait le passage dans lequel ils venaient de bifurquer, elle découvrit une petit bande au loin. Le manque de lumière et la distance l’empêcha de définir leur nombre exacte et le sexe de chacun d’eux.

    Quand elle se rapprocha, elle en compta six. Tous des hommes. Quatre se trouvaient appuyés contre le mur, semblant le soutenir pour éviter qu’il ne chute, et deux étaient juste devant eux, parlant en agitant largement les bras. Quand le bruit de pas arriva jusqu’à leurs oreilles, ils stoppèrent leur discussion et portèrent leur regard noir et menaçant sur les deux jeunes femmes qui avançaient inexorablement vers eux.

    L’assassin ralenti progressivement pour se mettre à la même hauteur que l’inconnue qui venait de baisser la tête, préférant admirer les pavés sales et inégaux plutôt que de se lancer dans un duel de regards. Aïnomora, elle, ne put résister à l’invitation. Elle leva ses yeux de brume sur les nouveaux venus et leur lança à chacun regard glacial. C’est alors qu’elle remarqua qu’une autre personne se trouvait dans leur dos. Elle voulu se retourner mais, trop tard. Le voleur bouscula la jeune femme à coté d’elle, emportant ainsi son sac. Il courra ensuite se réfugier derrière ses amis qui se mirent en ligne pour barrer les passages des deux jeunes femmes.

    Sa compagne voulu poursuivre celui qui venait de la voler mais elle dut s’arrêter devant le mur humain. Aïnomora la rejoignit immédiatement. C’est alors qu’elle remarqua les yeux des malfrats qui s’attardaient un peu trop longtemps à son gout sur ses courbes. Un homme sortie du groupe et se posa devant elles, un sourire mauvais aux lèvres.

    - Alors, on veut jouer les filles ?

    C’est alors qu’un sourire carnassier et sadique s’étendit sur les lèvres d’Aïnomora.

    - Tu ne peux pas savoir à quel pont mon joli.

    Et, d’un mouvement fluide et rapide, elle dégaina ses deux sabres jumeaux qui se trouvaient entre ses omoplates. Le chant de l’acier sortant de son fourreau s’entremêla à celui des quatre petits grelots, accroché sur les deux gardes, pour sonner ce qui se trouvait être le glas de la vie de l’homme qui se trouvait en face d’elle. Profitant de l’effet de surprise, l’assassin enfonça les deux lames dans le ventre de l’inconnu qui poussa un gémissement de douleur avant de s’écraser au sol, une marre de sang se formant autour de son corps.

    C’est alors que les six autres se jetèrent sur les deux jeunes femmes en poussant un crie de rage. Le voleur abandonna également le sac dans un coin de la ruelle avant de se jeter dans la mêlé. Le sourire d’Aïnomora s’agrandit un peu plus.

    - Montrez moi donc que vous savez vous défendre seule.

    Ces mots étaient adressés à l’inconnue qui se tenait encore à ses côtés. Puis, sans crier gare, elle se jeta à l’assaut, sabres en main. L’effet de surprise n’étant plus avec elle, le combat risquait de devenir un peu plus périlleux. Elle réussie à s’isoler avec seulement deux adversaire, jouant avec l’étroitesse de la ruelle pour éviter d’en avoir trop en même temps. Entament une danse mortelle, elle tournoya sur elle-même, se rapprochant ainsi de ses adversaire pour les défaire. Mais elle n’eu pas assez de chance. L’un des hommes réussie à se jouer de sa garde et lui porta un coup à la cuisse. L’assassin serra les dents et le décapita d’un coup de poignet, ne le laissant ainsi pas profiter de sa victoire.

    Usant de toute sa souplesse, elle réussie à se glisser dans le dos du second et à lui trancher la gorge. Sans prendre le temps de d’examiner sa plaie, elle se retourna et continua avec un homme qui se tenait légèrement en retrait, les yeux vibrant de peur. Ce devait être un jeune dans la bande, encore peu habitué du sang et de la violence. Mais l’assassin n’avait aucune pitié dans les moments de bataille. Tirant un petite couteau, elle l’envoya se figer dans la poitrine du malheureux qui s’écroula, hurlant de douleur.

    Quand elle se remit une nouvelle en position d’attaque, elle remarqua que plus aucun adversaire n’était debout. Elle soupira et sortie un chiffon déjà tacheté de sang pour nettoyer ses lames avant de les rengainer. Le ménage était terminé. Alors seulement, elle se pencha sur sa blessure. Rien de bien grave pensa t’elle. Elle arracha un bout de tissus à sa tunique et s’en fit un bandage précaire. Puis, elle releva la tête et sourit à l’inconnue.

    - Juste ce qui me fallait pour me divertir un peu. Ca va vous ? On peut y retourner ?

    Cette fois elle attendit sa réponse avant de continuer. Il suffisait qu’elle soit elle aussi blessé pour qu’il faille attendre encore un peu… En attendant, elle alla récupérer son coteau. Elle remarqua alors qu’il avait percuté un os, s’émoussant sous le choc. Elle soupira profondément. Juste celui qu’elle venait de faire réparer. Ca c’était ce qu’on appelé de la chance. Utilisant la tunique de la victime pour en nettoyer le sang, elle le rangea avec un regard triste. Elle allait devoir payer une nouvelle fois…
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeSam 7 Aoû - 14:38

Le voleur s’empara rapidement de la sacoche de la jeune femme, après quoi il partit se cacher comme un lâche derrière ses complices qui ne tarderaient pas à se mesurer aux deux demoiselles. Marguerite fut consternée de voir autant de violence dans une ville qui avait l’être tout sauf dangereuse. Elle ne se trouvait pourtant pas dans un quartier malfamé. Du moins, c’est ce qu’elle pensait, mais après tout, la tueuse l’avait prévenue. La Yorka devait donc faire sans sa sacoche, et se défendre devant la belle troupe d’assassins qui se présentaient devant leurs yeux. Il était évident que la malheureuse s’arrêterait lorsqu’elle verrait l’œuvre astucieuse du petit groupe. La jeune dame les regardait un par un avec un petit sourire qui dévoilait toute la joie que l’idée de les combattre pouvait lui procurer. Elle n’attendait que ça, montrer de quoi elle était capable et qu’il ne fallait surtout pas la sous-estimer. Un lui avait d’ailleurs tapé dans l’œil, son regard insistant un peu trop sur les formes de la naine, ainsi plusieurs personnes la considérait étant donné sa taille.

Le combat dans cette ruelle quelque peu sombre et glaciale débuta vraiment lorsqu’un des assassins, sans doute le chef, avança d’un pas décidé vers les deux innocentes et les défia de se mesurer à eux. A cet instant, Maggie comprit que ce jeu si attendu commencerait dans les secondes qui allaient suivre. Elle s’empressa de tapoter deux fois sur la tête de Dheism, lui avertissant par ce geste qu’il devait faire très attention.

La dame qui avait emmené Marguerite dans cette ruelle fut la première chanceuse à faire sa première victime. La Yorka fut un petit peu surprise, tellement à ne s’attendait pas à voir un mort tapisser le sol aussi vite. La façon dont la jeune femme l’avait tué informa toujours un peu plus Maggie sur son identité et sur quelle genre de personne elle pouvait être. « La tueuse » lui convenait bien tout compte fait. Enfin, là ne devaient pas être ses pensées principales. Ce petit meurtre vite fait bien fait alerta Marguerite. Elle en profita pour s’emparer de son fusil et se mettre en posture de combat pour éviter une autre surprise.

Apparemment, la mort d’un de leurs compagnons les avaient énervés davantage. Les six derniers bandits s’accumulaient les uns et les autres sur les deux femmes. Marguerite tira un premier coup, plus par peur que par courage. Evidemment, elle n’avait pas fait attention où elle visa. La trajectoire de sa balle s’éleva vers le ciel, sans toucher quoi que ce soit. Ce n’était pas son jour de chance. Ils se rapprochaient déjà, et à une vitesse beaucoup trop importante. C’est là qu’elle vit l’autre demoiselle, s’éloignait de quelques mètres et doucement se fondre dans une de ces ruelles étroites. Maggie venait de se libérer de deux adversaires. Quant à ceux qui lui restaient, ils continuaient à s’approcher. La Yorka ne faisait que reculer pour éviter toute attaque.

Elle se mit dans l’idée, alors, de retenter une deuxième fois son tir. Il était tout de même étrange qu’elle ne puisse arriver à un bon résultat avec une excellente maîtrise de son arme. Un coup de malchance, d’accord, mais pas deux. Et donc, elle s’empressa de tirer, vers l’assassin qui était le plus proche d’elle. Avant qu’elle ne tire, elle remarqua l’expression de son visage changer tristement. Maggie, elle, s’obligea à garder une expression neutre. Un gros « Pan » résonnait dans la zone déserte où elle se trouvait. La balle venait de toucher son adversaire en plein abdomen. Le voleur tomba en arrière, inquiétant un peu plus les survivants.
La jeune femme, confiante, visa un autre, toujours au même endroit, pour éviter qu’il ne souffre. Oui Marguerite avait tout de même un cœur. Elle se rappela alors qu’elle venait d’utiliser deux balles, et se dépêcha d’en remettre deux nouvelles. Au moment de tirer, un des bandits vint à surprendre la Yorka, et la griffa de sa dague à l’épaule. Cependant, le geste fut tellement violent qu’elle tourna sur elle-même tout en s’écroulant sur le sol. La balle partit toute seule, et vint percer la jambe du seul bandit qui n’avait jusqu’ici fait que se rapprocher de sa cible.

Une fois par terre, Maggie retourna rapidement son arme à l’envers, telle une balle de base-ball. Elle redressa son dos en un instant pour venir frapper le coupable à la figure. Celui-ci s’écroula à son tour. La Carabine se releva ensuite. Elle désirait s’occuper du dernier homme qui la menaçait, pendant que les deux autres se morfondraient sur le sol, mais celui-ci vint à s’enfuir, comme un lâche. Ca lui évitait de devoir utiliser une autre balle. Elle acheva alors le blessé à la jambe d’une balle dans l’abdomen, toujours. Et l’autre, amoché au visage, se vit tuer par la glaive joliment planté dans son cœur. Maggie n’était d’habitude pas aussi sans pitié, mais elle détestait qu’on lui pique ses affaires sans qu’on le lui demande la permission.

Par chance, elle aperçut son sac, abandonné dans un coin entre deux murs, et vint rapidement le récupérer, avant de rejoindre sa collègue, dira-t-on, qui semblait elle aussi en avoir fini avec ses démons.


" Je vais bien merci. Juste une petite égratignure au niveau de l’épaule. Mais ça devrait aller… "

Une petite égratignure… Le mot était faible ! Elle pissait le sang. Son beau chemisier en était d’ailleurs tacheté. Elle regardait l’inconnue avec un petit sourire satisfait. Elles s’étaient bien défendues tout de même. Dheism vint terminer ce combat en beauté. Grimpant rapidement sur l’épaule de la Yorka, il vint arrêter l’hémorragie de sa maîtresse et guérir la blessure, en posant délicatement ses petites pattes sur celles-ci.

" J’ai récupéré mon sac ! dit-elle joyeusement en le montrant à la demoiselle. Nous pouvons y retourner ! "
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeSam 7 Aoû - 16:38

    Le silence se fit pesant et lourd. Tout semblait si calme après ce vacarme qu’avait suscité la bataille. Enfin… Bataille n’était pas vraiment le mot approprier. Massacre serais sans doute explicite de ce qui régnait autour des deux jeunes femmes. Le sol de la ruelle était maintenant invisible, recouvert d’un manteau écarlate essentiellement composé du sang des sept malfrats. Se joignait aussi celui d’Aïnomora et de la cuisinière. Tout cela formait un immense lac d’un rouge profond, scintillant au soleil comme s’il était composé de millier de fragments de rubis. Quelle couleur si noble pour une chose que beaucoup qualifiait d’écœurant ou malsain.

    L’assassin avait les yeux rivé sur ce liquide qui détrempait ses semelles de cuir. Elle aimait le sang. Elle ne se laissait jamais de le regarder couler. Que ce soit giclant d’une artère perforé ou coulant tranquillement, tel un fleuve clame, d’une blessure quelconque. Et pour cela, pour cette passion qu’elle ne cochait pas, elle récoltait une réputation de sadique et de sans cœur. Seulement une réputation ?

    Tout son être était trempé de ce sang. Ses mains en étaient pleines. Elle comptait même plus le nombre de contrat qu’elle avait honoré. D’ailleurs, depuis combien de temps travaillait-elle dans cette branche là ? Ses souvenirs la fuyaient. Encore et toujours. Soupirante, elle marcha doucement vers le corps d’un homme, le son de ses pas se noyant dans le clapotis du sang sur son passage. Elle s’accroupit et regarda dans les affaires si quelques objets de valeurs ne s’y trouvaient pas. Ne trouvant que quelques pièces, elle les laissa sur la dépouille. Cela ne l’intéressait pas. Seule chose qui retenait son attention, c’était les armes. Et ces pauvres malheureux se trouvaient aussi démunie qu’une bande de lapin.

    Elle soupira en se passant une main songeuse dans ses cheveux d’un blanc neigeux. Elle se retourna quand l’inconnue lui répondit. Une égratignure hein ? Sa plaie déversait un flot de sang continu. Des points de sutures semblaient même être nécessaires. Mais bon… Si elle considérait que tout allait bien, tant mieux pour elle ! Quand à Aïnomora, sa palie la lançait à chaque instant mais, habitué à la douleur, elle ne laissait rien paraître. Seule preuve évidente que cela pouvait se révéler grave était la couleur du tissu qu’elle avait appliqué dessus qui venait de virer au rouge écarlate. Elle pria intérieurement pour que le sang s’arrête de couler sinon, elle sentirait rapidement les effets de la fatigue…

    C’est alors que la petite peluche rousse de la jeune femme lui monta sur l’épaule. L’animal posa une de ses pattes sur la palie et celle si guérie immédiatement. L’assassin ne put cacher sa surprise et regarda la bête avec curiosité. Ainsi, elle possédait des pouvoirs ? Voila bien une chose qui se révélait bien pratique en combat. Un coup de patte et hop, plus rien. Ou était donc passé les beau combat où chaque adversaire se battaient à la loyale, allant jusqu’à l’épuisement et respirant tant que la totalité de leur sang ne se trouvait pas à terre ?

    Elle soupira une deuxième fois mais avec cette fois une petite touche d’ironie. Elle aussi utilisait ses pouvoirs. Et ceux-ci se trouvaient toujours se révéler fort pratique… Discrètement, sortie un petit briquet de sa poche et l’alluma. Elle récupéra ensuite la flamme entre ses doigts et joua distraitement avec, tout en essayant de ne pas l’exposer à l’inconnue. Elle se délecta du pouvoir qui circulait en elle et sourit doucement, rendant le sourire à la cuisinière.

    La cuisinière, revenons en… Oui… Elle s’était bien trompée sur son compte. Elle semblait ne pas avoir de répugnance quand il s’agissait de tuer et semblait plutôt habile au combat. Par contre, elle utilisait une arme encore inconnue à la jeune femme. Elle en avait bien entendu parlé dans certaine histoire mais jamais elle n’en avait entendu. Ce tonnerre qui semblait s’abattre à chaque fois qu’elle l’utilisait. Aïnomora n’aimait pas cette arme. Elle gardait dans son esprit que seule une lame pouvait parfaitement défaire une vie. Et elle n’approuvait pas tout cette avancé technologique, préférant rester sur ses principe peut être primitif mais parfait pour elle. Seulement, elle désirait en savoir plus sur cette arme. Comme une attirance poussé par une curiosité enfantine de découvrir le monde.

    Cette jeune femme lui plaisait de plus en plus. De plus, le petit sourire qu’elle avait entraperçu sur les lèvres de la jeune femme au court du combat l’avait fait grandement monté dans ses estimes. Oui… Elle commençait vraiment à l’apprécier, et cela était plutôt rare pour une inconnue. Derrière cette femme joyeuse semblait se cachait une autre personne qui ne se répugnait pas de la violence, allant parfois jusqu’à la chercher. Peut-être se trompait-elle mais cela lui était égal pour le moment. Partager ce combat avec cette jeune femme avait était un véritable plaisir.

    Quand elle lui montra son sac en lui annonçant qu’elle pouvait repartir, Aïnomora secoua violement sa main, faisant ainsi disparaître la petite flamme qui s’y trouvait toujours, dansant entre ses doigts sans les toucher. L’assassin lui sourit gentiment et elles repartirent, l’un boitant légèrement.

    - Désolée de vous dire ça mais vous allez encore devoir rallonger votre retard ! Ce combat nous a pris un peu de temps… Mais ce fut un réel plaisir. Je vais devoir refaire mon jugement sur votre personne !

    Elle lui lança un petit sourire. Cette fois, il n’était ni mesquin ni mauvais. Juste un sourire. Soulignant sa petite tentative d’humour.

    - D’ailleurs, vous me permettez d’examiner rapidement votre arme. Je dois dire qu’elle m’intrigue légèrement. De plus, je n’en ai jamais vu de prés !

    Aïnomora était elle-même surprise par ses paroles. Son côté froid venait d’être éradiqué par un combat. Oui… Décidément, c’était exactement ce qu’il lui fallait pour retrouver un peu de bon caractère enfoui sous cette couche de malfaisance naturelle.
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeSam 7 Aoû - 22:12

Elle l’avait fait, et elle avait réussi. Elle avait réussi à tuer ces quelques voleurs qui s’étaient tant réjouis de perforer la pauvre Marguerite. Qu’est-ce qu’elle avait adoré ! Elle n’avait pas un seul instant imaginé la joie que ce combat, qui venait de se terminer, pouvait lui procurer. Mais c’était toujours un plaisir pour la Yorka de montrer de quoi elle était capable et faire taire les gens qui osaient la sous-estimer, dans un surplus de confiance quand ils remarquaient son poids quelque peu désagréable pour se mouvoir facilement. Quand elle observait les alentours, et qu’elle regardait le spectacle, curieusement, avec un petit goût de nostalgie, elle eut un petit rire intérieur qui aurait paru presque diabolique. Avait-elle été victime de ce surplus de confiance qu’elle haïssait tant ? Faisait-elle ressortir sa fierté jusqu’ici inexistante ? Ou s’hibernait-elle dans son orgueil ? Elle-même ne savait pas réellement ce qui se passait à cet instant-là dans sa tête. A vrai dire, elle ne voulait pas savoir, désirant juste profiter de ce petit rire qui lui faisait tant de bien. Aussitôt son regard revenu sur celui de l’inconnue, l’apparence de la jeune femme redevint bénéfique. La bonne vivante Denaewel était revenue.

Quand elle pensait aux dégâts que ces quelques intenses minutes avaient créés, elle ne put s’empêcher de soupirer. En effet, c’est à ce moment-là qu’elle remarqua que son chemisier ainsi qu’une partie de son pantalon étaient tachés de sang. Mais elle se rappela aussi rapidement la raison principale de sa venue dans cette ruelle. Elle devait encore se rendre aux cuisines. La maladroite imaginait déjà les sermons qu’elle allait se prendre en pleine figure, dû principalement à son retard. Elle s’inquiétait quelque peu, n’ayant aucune idée de ce qu’elle pouvait bien faire une fois arrivée à destination.

Enfin, les pensées négatives de la Yorka disparurent lorsque celle-ci aperçut une flamme flotter, le mot le plus approprié pour expliquer le phénomène, sur les doigts de « la tueuse ». Contrôlait-elle le feu ? A cette seule idée, Maggie eut un léger frisson. Elle possédait deux grands sabres, connaissait les quartiers malfamés, avaient des réflexes inimaginables et contrôlait l’élément le plus dangereux des quatre. Mais qui était-elle donc ? La dame ours n’en saurait sans doute jamais rien, ou tout du moins pas pour l’instant. M’enfin, cette fameuse étrangère ne lui avait pas fait de mal, et lui avait d’ailleurs plutôt fait le contraire, en l’aidant jusqu’à trois fois depuis leur rencontre. Elle ne devait cependant que faire attention à ce qu’elle pourrait dire pour éviter d’énerver l’inconnue.

Maintenant était pour elle le moment de continuer leur chemin. Elles n’avaient plus rien à faire ici. Et puis, elle se trouvait être déjà très en retard ! Et lorsqu’elle eut cette pensée, la jeune femme qui l’accompagnait vint la lui confirmer. Oui, ce petit combat avait bel et bien rallonger son retard. M’enfin, un peu moins ou un peu plus, qu’est-ce que cela pouvait changer. Peut-être moins de sermons, mais il y en aurait quand même, alors… Elle fut sur toute sa phrase interpellée par ses derniers mots. Son jugement sur elle ? Comment ça, elle allait devoir le refaire ? Qu’est-ce que ça voulait dire ça ? Marguerite éclata de rire. Sans doute que sa compagne de route se poserait des questions, mais cela n’effleura pas l’esprit de la Yorka, qui avait agit plutôt sur un coup pulsionnel.

Alors qu’elle tentait de quitter cette ruelle sinistre en avançant toujours un peu plus vers l’horizon, « la tueuse » vint la retenir. Elle semblait s’intéresser grandement à son arme, ce qui fit grand plaisir à Maggie. Pour une fois qu’elle pouvait donner un peu de sa générosité en faisant valoir un rien ses connaissances !


" Mais bien sûr ! C’est ma petite merveille, regardez comme c’est beau ! " répondit-elle en tendant son arme devant elle, et avant qu’elle ne la passe à l’inconnue.

Il ne lui restait plus qu’à attendre qu’elle eut finit d’examiner cette petite merveille, comme Maggie le disait si bien. Elle, avançait encore et toujours, prenant de l’écart par rapport à l’intéressée. Elle s’arrêta cependant un moment, ayant à l’instant fait une découverte.

" Hmm ! Que ça sent bon ici ! Je pense que nous ne sommes plus si loin maintenant ! Je reconnais l’odeur de la viande comme une bête affamée… Après tout, je le suis un peu moi-même, non ?! " finit-elle en rigolant pour elle-même, joyeuse.
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeMar 10 Aoû - 17:30

    Les deux femmes avançaient cote à cote dans la ruelle souillée par le sang et la chair. Les mouches commençaient déjà à bourdonner aux oreilles d’Aïnomora, attiré par les dépouilles. Mieux valait ne pas s’attarder trop ici. L’odeur putride qui commençait déjà à s’élever dans l’air allait bientôt le rendre irrespirable. De plus, les bandes de chiens errants, attiré par l’odeur, ne tarderaient pas à investir les lieux pour se délecter du festin qui se présentait à eux.

    Quand elles bifurquèrent sur la gauche, L’inconnue légèrement en retrait, suivant les pas de l’assassin, leur pieds quittèrent la flaque de sang qui tapissait le sol pour revenir se heurter contre les pavés salles et cabossés de la ruelle. C’est alors que la cuisinière daigna bien tendre son arme à Aïnomora qui saisit la crosse avec appréhension.

    Elle fut légèrement surprise par le poids de l’arme qu’elle avait jugé plus grand. Pourtant l’arme se portait très facilement. La crosse, relativement courte, s’adaptait parfaitement à la main du porteur, épousant avec grâce la paume. A l’extrémité, le bois se trouvait recouvert par une plaque de fer finement ornée par différents motifs tous plus élaboré les un que les autres. On les retrouvait d’ailleurs un peu partout sur l’arme. Autour de la détente comme ceinturant le canon avec style. La petite manette pour le charger était également recouverte de ces motifs.

    Aïnomora admira longtemps la beauté de l’arme et une question lui traversa l’esprit. Pourquoi mettre autant de beauté dans une arme dont le principal rôle est de tuer ? A quoi cela pouvait-il servir d’embellir ce genre d’objet ? Voila bien une chose qu’elle ne comprenait pas. En tant qu’assassin, elle ne choisissait jamais ses lames par rapport à leur beauté mais elle regardait surtout leur efficacité. De plus, les plus belles lames étaient souvent les plus fines et donc les plus fragiles. Quand au pommeau, les sculptures pouvaient parfois blessaient son porteur ou ne pas adhérer parfaitement à la main, chose qui pouvait se révéler très vite fatal pour le porteur.

    Passant outre cela, elle plaça son doigt sur la détente et porta l’arme à hauteur d’œil. Elle regarda la droiture parfaite du prolongement du bois avec le canon recouvert d’une fine couche de dorure. Elle était parfaite pour viser avec précision. Elle devait valoir un très bon prix. Voir même exorbitant si l’or sur le canon se révéler être véritable. Comment une cuisinière pouvait-elle se payer ce genre d’engin ? Bijoux de famille ou dus à de longue année d’économie ?

    Elle l’observa encore un instant, se délectant du confort que l’on pouvait ressentir en tenant l’arme entre les mains. Les proportions étaient parfaites. Cependant, elle pouvait poser problème à un utilisateur possédant de grandes mains, étant donné la taille de la crosse relativement petite. Mais elle était parfaite pour Aïnomora. Quand elle releva la tête, elle se rendit compte qu’elle s’était arrêtée en plein milieu d’une ruelle et que l’inconnue l’attendait. Elle soupira doucement et rendit l’arme à sa propriétaire.

    - Merveille… Je vous l’accorde sur le point de vu esthétique ! Quand à l’arme en elle-même… Je préfère de loin les bonnes vieilles méthodes à la lame et au couteau. Je n’aime pas cette nouvelle technologie qui se développe autour de la mort. Pour moi, rien ne vaudra une bonne vieille dague !

    Lui dit doucement l’assassin avec un petit sourire. Et elle pensait parfaitement ce qu’elle disait. Il n’y avait plus de discrétion avec ces nouvelles armes. Un seul coup suffisait à réveiller un quartier entier. Où se trouvaient donc la grâce et le silence des assassins dans ces machines qui enlevaient tout plaisir à tuer. Le plaisir de sentir la chair se découper sous sa lame. L’art de la torture. Tout cela venait de se faire remplacer par une simple détente qui conduisait trop souvent à la mort directe de la victime.

    Elle soupira intérieurement et se remis en marche cédant à l’impatience de l’inconnue qui semblait vouloir arriver le plus vite possible à destination. Elle repassa devant et elles firent un petit bout de chemin avant que la voix de la cuisinière déchire le fin voile de silence qui s’était posé sur elles. Une odeur de viande ? Aïnomora huma l’air avec curiosité et remarqua alors la senteur encore peu présente qui circulait dans l’air. Une bête affamée ? Peut-être pas, mais une bonne vivante et surtout une bonne mangeuse, ça il n’y avait aucun doute. L’assassin posa son regard un millième de seconde sur la silhouette arrondie de la jeune femme. Oui… Voila une information sûre.

    Les deux jeunes femmes débouchèrent alors sur une des artères principales de la ville. Dans le fond, elles n’avaient rien gagné. Si elles avaient réussie à échapper à la petite escarmouche d’il y quelques instant, elles auraient facilement put gagner cinq minutes mais là, elles étaient perdantes. Aïnomora soupira et se passa une main dans les cheveux avant de se retourner vers l’inconnue.

    - Vous revoilà dans un monde a peut prés civilisé. Je m’en excuse mais ce raccourcie c’est révélé être un détour, lui dit t’elle d’une voix plutôt neutre.

    Par contre, il était vraiment amusant, rajouta d’elle avec un sourire mauvais.

    Elles se rapprochèrent ensuite des cuisines. Au fur et à mesure, l’odeur devenait de plus en plus présente, envahissant l’air de diverses senteurs. C’est alors qu’elles passèrent prés du dépôt d’ordures. Ici se trouvait une multitude de mendiants, les mains dans les sacs, cherchant désespérément de la nourriture, se battant presque avec les chats errants qui se trouvaient eux aussi sur les lieux. Aïnomora soupira une fois de plus, pensant à la société qui l’entouré. Elle le repoussa bien vite car il n’y avait pas meilleur sujet pour la mettre de mauvaise humeur.

    Elles arrivèrent enfin devant les portes qui menaient vers les fourneaux. C’est alors que l’assassin s’immobilisa et se tourna vers l’inconnue.

    - Voila… Vous êtes arrivé à destination ! Pourrais-je seulement savoir votre nom maintenant que nos chemins se séparent ?

    Cette question paraissait totalement inutile sur le moment car elle avait elle-même refusé de lui donner le sien. Mais le contexte était différent. Elle en savait désormais un peu plus sur la personne et si elle formulait une nouvelle fois le souhait de savoir son identité, elle le ferait sans décliner cette fois.
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeVen 13 Aoû - 14:18

Un sourire se dessinait avec plaisir sur le visage de Marguerite. Elle était enfin arrivée à destination. Oui, elle avait beaucoup de retard, certes, mais l’important était qu’elle y soit arrivée un jour. Jamais elle ne dut venir en de tels lieux mais au vu de la lettre qu’elle avait reçu quelques jours auparavant, la jeune femme savait pertinemment qu’elle ne devait manquer ce rendez-vous sous aucun prétexte. Celui-ci était très important, non seulement pour son métier de cuisinière, qui lui faisait tellement de bien, mais aussi pour elle. Marguerite vivait pour son métier. Cuisiner était sa passion, et s’en séparer la détruirait à jamais. Mais maintenant, elle espérait juste que sa sanction ne soit pas trop sévère.

Impatiente de se rendre au point de rendez-vous, Maggie vint à se demander alors si elle ne devait pas s’y rendre seule, sans attendre que sa compagne de route ne la rejoigne. Pour dire la vérité, elle n’aurait pas hésité une seconde à le faire, mais seulement, un problème se présentait à elle. « La Tueuse » possédait son arme. La Yorka ne pouvait pas totalement avoir confiance en cette demoiselle, même si tout la poussait à penser le contraire, et puis ce n’est pas tout, son arme, elle en avait besoin. Son métier de cuisinière ne la mettait pas toujours à l’abri des dangers. Plusieurs personnes continuaient toujours à la chercher et désiraient la tuer et ce, depuis son enfance. Qui lui disait que ce repère dans lequel elle devait se rendre n’était pas le lieu d’une invitation à la mise à mort de la jeune dame ? Après tout, si la personne s’était un tant soit peu renseignée sur sa cible, elle pouvait très bien avoir préparé ce plan diabolique pour arriver à ses fins, sans jamais que Maggie ne s’en rende compte. C’était là une pensée bien négative que la douce Marguerite eut soudainement en tête, mais elle faisait néanmoins bien de l’avoir.

Elle décida donc d’attendre sa compère mystérieuse, qui semblait être totalement envoûtée par la beauté du petit bijou de la Carabine. Celle-ci eut d’ailleurs un sourire en la voyant. Un sentiment de fierté la traversa, se rassurant de posséder la meilleure arme qu’elle puisse avoir. Mais elle n’était pas fière pour rien. La demoiselle avait eu beaucoup de mal à trouver cette arme. C’était vraiment un coup de chance qu’elle avait eu au moment où ce bijou devenait le sien, quand elle l’avait marchandé pour trois fois rien contre un marin au bord de la mort. Sans oublier ensuite les diverses réparations et améliorations nécessaire à l’arme pour qu’elle devienne efficace contre ceux qui s’opposeraient à la Yorka. Donc oui, elle était contente de posséder ce fusil. Elle fut assez fière jusque là, mais plus tellement lorsque l’inconnue vint le lui rapporter.

Celle-ci préféra les dagues. C’était une question de choix, et puis après tout, chacun ses goûts. Maggie ne prit pas finalement compte de ces paroles, même si elle fut un peu déçue sur le coup. Elle pensa aussi qu’il était peut-être plus adapté pour une femme comme elle d’utiliser un fusil plutôt qu’une dague. Elle-même possédait une glaive, certes c’était autre chose qu’une dague, mais ça y ressemblait quelque peu, et elle préférait nettement utiliser son fusil quand elle le pouvait
.

" Je me vois mal avec une dague ! Il faut beaucoup d’agilité et je n’en possède pas vraiment ! " lança-t-elle en riant un peu.

Elle fit là allusion à son poids. En effet celui-ci ne lui était pas vraiment avantageux pour se mouvoir comme elle le désirait. Mais heureusement, elle s’y était habituée depuis le temps.

Après cela, les deux femmes purent se rendre aux cuisines, et ainsi Maggie fut satisfaite et retrouva le sourire qu’elle avait perdu juste quelques secondes. Elle n’avait pas rangé son arme, car elle ne savait pas ce qui pourrait se produire. Très vite, elle se rendit compte qu’elle avait bien fait. Elle dut passer par le dépôt des ordures, où se trouvaient toutes les personnes qui restaient les moins fréquentables. Même si Maggie avait un peu mal au cœur de les voir dans cet état, elle ne put faire quoi que ce soit, jugeant leur gestes et paroles plus qu’inexcusable. Et puis, elle enviait certains d’entre eux d’une manière, et plus précisément leur poids. Eux au moins pouvaient se rendre n’importe où quand ils le désiraient.

Elle se retrouva alors devant la cuisine. La porte de celle-ci était fermée. Maggie s’apprêtait à la frapper quelques fois pour qu’on vienne lui ouvrir, mais elle remarqua que l’inconnue s’était arrêtée d’une manière à lui demander quelque chose. Son nom. Elle voulait savoir son nom. Maggie fut tellement ravie d’entendre une question pareil, qu’elle le lui dit dans la minute.


" Ho ! C’est vrai, j’ai ommis de vous le dire ! dit-elle en riant. Je m’appelle Marguerite, enfin tout le monde m’appelle Maggie, Maggie Denaewel. Sachez que je suis ravie d’avoir fait votre connaissance… "

La fin de ses paroles laissait le choix à la demoiselle de dévoiler à son tour son nom ou pas. Quoi qu’il en serait, elle respecterait son choix. Dans tout les cas, on vint ouvrir à Marguerite sans même qu’elle n’ait frappé à la porte. Un vieil homme en rondeur lui aussi accueillit avec joie la jeune dame. Elle ne courrait aucun danger et peut-être n’aurait-elle pas de sanctions. Elle l’espérait tellement, cette bonne petite cuisinière !
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MessageSujet: Re: Rions royalement ! [PV Aïnomora]   Rions royalement ! [PV Aïnomora] Icon_minitimeDim 15 Aoû - 11:57

    L’assassin ne put s’empêcher de laisser un petit sourire s’échapper sur ses lèvres. Oui… De l’agilité. C’était la principale caractéristique des bons combattants au corps à corps. Le force brute peu aussi en faire partie mais la souplesse et la ruse arrive bien trop souvent l’égaler voir à la surpasser. Quand au cas de la jeune inconnue, il était vrai que déplacer un corps aussi massif que le sien devait demander beaucoup plus d’énergie qu’à Aïnomora. Les armes de distance lui convenaient mieux. Avoir un tel poids pouvait souvent comporter des avantages mais également des inconvénients. Contrairement à certaines personnes, la jeune assassine ne trouvait pas du tout cela répugnant. Cela lui donné un visage rond et joyeux qui inspirait presque la confiance. Même pour un assassin…

    C’est alors que la cuisinière, coupé dans son élan par la demande d’Aïnomora, se tourna vers elle en s’excusant. Elle lui offrit en suite son nom. Maggie ? Voila une chose qu’elle devait graver dans se mémoire au cas où une autre rencontre surviendrait. Elle sourit une nouvelle fois quand elle laissa sa phrase en suspension, attendant sans doute la réponse à la question quelle lui avait posé au moment même de leur rencontre. Son identité. Un nom attaché à une personne, l’emprisonnant dans des chaînes d’or, lui permettant également d’exister. Fallait-il en porter un pour exister ? L’assassine n’en était pas sûre mais ses parents semblaient l’être pour lui en avoir attribué un.

    La jeune femme soupira doucement et passa une main dans ses cheveux, ramenant sa courte crinière blanche vers l’arrière. Elle posa ensuite son regard de brume dans les yeux de la jeune femme et allait répondre quand la porte derrière elles s’ouvrit, laissant entrevoir un homme relativement rond. Sans doute le contact de Maggie… Il était vieux mais arboré un grand sourire. Peut-être n’allait-elle pas se faire disputer finalement… Alors qu’il allait demander à sa compagne de rentrer à l’intérieur, Aïnomora se pencha vers elle, lui soufflant son nom à l’oreille.

    - Aïnomora. Je m’appelle Aïnomora Morna. Au plaisir de vous revoir un jour ma chère.

    Et elle s’éloigna, disparaissant dans l’ombre d’une petite ruelle. Un minute plus tard, on pouvait apercevoir dois silhouette volant tranquillement dans le ciel. L’une était celle d’un pigeon blanc. L’autre se trouvait être un magnifique aigle argenté. Celui-ci avait les ailes totalement déployé et planait tranquillement vers le Soleil, dansant avec son compagnon. Quelques minutes plus tard, Aïnomora et Isil se trouvaient à plusieurs mètres des remparts de la ville, libre, jouant avec les courant d’air qui s’insinuer entre leurs plumes…

    [Fin du rp.]
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