[Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs

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MessageSujet: [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs   [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs Icon_minitimeJeu 23 Juin - 15:16

Chroniques Royales ~ Cobel 1304
Tout avait commencé avec une secousse de moindre importance. Il y a plus d’une saison de cela, alors que Béamas délivrait ses dernières châleurs, l’impossible s’était abattu sur la capitale. Un grand ver blanc ailé s’était extrait des gorges de Paramis pour entamer une œuvre de destruction au sein de cette ville par neuf fois bénie. De crocs et de fureur, l’innomable avait perpetré ses atrocités dans le seul dessein d’assouvir cet esprit tumultueux qui était le sien. Par ses ailes des tempêtes avaient secoués les murs et par sa présence tous avaient été impactés.

Mais alors qu’en ce premier jour de Cobel, Langdum tarde encore à apporter ses pluies, le parvis du palais lui se trouve assombri par la présence d’un peuple réuni. De tous les horizons ils se trouvaient rassemblés pour en chœur les vainqueurs du monstre acclamer. Tous ne se trouvaient pas eridaniens, tous ne se trouvaient pas terrans, mais en ce jour de fastes réjouissances, tous ne formaient qu’un dans la joie de cette délivrance enfin célébrée.

Pour autant les traces du combat ne se trouvaient toujours pas disparues. Eventré se trouvait en effet le parvis du palais sur lequel la créature avait poussé son dernier râle, le monarque Thimothée, que son nom soit neuf fois béni, n’acceptait en effet aucune reconstruction de son logis tant que sa ville ne se trouverait pas à nouveau reconstruite. Pour cela beaucoup avaient participés, les ouvriers, les soldats et les Lurgoyfs qui dans l’assaut avaient participés contre leur gré à la destruction du monstre ailé. Un choix leur avait alors été proposé. La prison à vie ou une aide gratuite pour reconstruire la ville. Beaucoup choisirent la seconde et aujourd’hui Hespéria en portait le profit.

Mais si la foule se trouvait en ce jour réuni, ce n’était en rien pour la reconstruction célébrer, mais pour ses héros récompenser. Trois d’entre tous les combattants s’étaient par le plus illustrés et chacun s’était vu invité par le monarque en personne pour partager ce jour de fastes avant de voir son acte immortaliser.

Car si l’on pouvait apercevoir les bases de ce qui supporterait bientôt la statue commémorative des sacrifices d’Eridania en ce jour neuf fois maudit, c’est bien vers l’estrade que se tournait les regards en l’attente de voir leurs héros paraîtres. Les chevaliers du Dernier Cercle encadrait l’estrade tandis que les gardes du corps du monarque procédaient à sa suite vers la structure et que les renards tenaient à distance la foule du théâtre de la cérémonie d’une main ferme, mais rassurante.

Une question subsistait alors dans les esprits. Se présenteraient-ils ?


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Duscisio Balibe
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MessageSujet: Re: [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs   [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs Icon_minitimeMer 29 Juin - 13:39

S'il s'attendait à ça...
Son retour en ville se fit après un long voyage de quatre mois d'un bout à l'autre du continent. En l'espace de ses quatre mois, les changements ne pouvaient qu'être flagrant. Hors, il profita de la nuit de son arrivée pour ne pas se faire remarquer. Ce conseil qui fut émané de la haute-prêtresse de Delil en observant le phénomène de ses yeux en ce qui concernait le rosier blanc.

Ce secret qu'il allait avoir du mal à garder en dehors de son entourage ne concernait que son apparence actuelle changeante aux fils du temps et ce depuis quelques mois. Les premiers signes étant apparus non loin des ruine incandescente de Lokram.
La première modification radicale était son œil droit. La couleur rouge rubis avait totalement disparu pour laisser place à un jaune topaze, caractéristique même de la sève de la Pistilose blanche dont il en était l'hôte depuis plus deux ans maintenant. Comment il le savait ? Il s'était volontairement tranché une veine. Quand celle-ci saigna d'un liquide jaune visqueux la conclusion fut rapidement donnée par ses compétences et connaissances. Ce qui allait arriver au jeune homme maintenant restait dans l'obscurité la plus totale.

Il était donc arrivé en pleine nuit pour croiser le moins de monde possible jusqu'à son domicile, dont les clés avaient été confiées à Othello le temps qu'elle trouve un logement à la capitale.
Elle devait être en train de dormir à l'heure qu'il est, dans l'une des chambres de sa demeure. Entrée le plus discrètement possible n'était pas forcément le plus aisé. Les compagnons félins de la haute-prêtresse de Kesha avait un instinct animal qui leur alertait le moindre bruit ou mouvement suspect.
Quand il rentra, il les réveilla bien entendu. Quand Drasha reconnu Duscisio entrant, il se leva en silence comme pour lui souhaiter la bienvenue, Jeykel quant à elle restait immobile et silencieuse. Le propriétaire posa une main sur la tête du gros chat tigré. Content de le revoir, signe qu'Othello était toujours présente, il chuchota au félin comment se portait sa maîtresse. Montrant la porte de la chambre dans laquelle elle logeait, Duscisio y ouvrit doucement la porte avant de regagner la sienne après l'avoir vu.

Le lendemain, retrouver Duscisio semblait la remplir de joie à l'idée de le voir en vie et en bonne santé.
Faisant le petit-déjeuné, l'albinos la salua avec un large sourire. Quand il se retourna se fut la stupeur. Non seulement l'oeil droit changé mais l'inconnu la laissait béa. Il lui devait des explications sur ce changement radical. De longues minutes passèrent jusqu'à que la porte au rez-de-chaussée sonne de sa cloche extérieure.

Un client ? C'était peu probable.
Arrivé en bas, il fut reçu par un messager. Un rouleau à la main qu'il lui présenta, il lisait celui-ci à voix haute comme quoi il serait convoqué au palais le lendemain pour recevoir une récompense à l'aide entreprise pour sauver la capitale du colosse.

Prenant le parchemin dont le sceau du roi avait maintenant été brisé, il referma la porte derrière lui. Othello l'avait suivis. Remontant pour en discuter, Duscisio ne semblait pas très enthousiasme. Il avait peut-être contribué à l'affrontement, mais sans réellement chercher de médaille ou autres félicitations, juste pour sauver la population et donner l'information que la barrière du colosse n'était plus active.

S'il était demandé, il allait y aller.
Après une vie commune d'une journée complète à concocter quelques remèdes pour occuper le temps, il confia une fois de plus la demeure à la jeune femme.
Ne prenant que sa tenue de ville habituelle, sa cape verte et son épée - dont il dut insister lourdement sur le fait qu'elle ne le quittait jamais – sa coiffure cachant son œil jaune, il fut conduit au palais où il allait devoir attendre une journée de plus dans ses appartements luxueux où il en restait totalement béa...
Agissant comme un enfant qui n'aurait jamais vu autant de richesses il n'en resta pas moins surpris que les réparations ne sont pas totalement commencées. Les questions et les réponses sur ce point subsistait et l'albinos eut une petite estime pour le roi qui pensait à son peuple avant son propre confort.

Le colosse avait pourtant fait pas mal de dégât. Il se souvient encore de l'instant qui détermina la fin de la créature. Une réplique de son épée qui vola tel une flèche géante sur le flanc du monstre pour le transpercer de toute son armure d'écailles.
Se rappelant ce qu'il s'était passé, il devait maintenant attendre. Regardant par l'une des grandes fenêtres de l'appartement, il resta muet tout le long de son observation, la ville qui se reconstruisait petit à petit. Il avait contribué à sa défense. Mais rien n'y faisait, il n'estimait pas avoir besoin de lui donner une récompense pour cela...

Pourtant, l'impression qu'on allait lui décerner un prix pour sa bravoure n'importe quel prétexte existait bel et bien. Passant le plus clair de son temps à marcher de long en large l'appartement luxueux qui lui était offert en attendant la journée de demain, Duscisio ne pouvais que penser à la suite des événements.

Qu'allait-il recevoir ? Une médaille ? Une somme d'argent ? Un titre ?
Le lendemain maintenant arriver la surprise allait tôt ou tard se révéler. Quand il se rendit à la fameuse cérémonie, escorter par un duo de soldat. Il se doute bien qu'il n'était pas le seul à être concerné. Quand il discuta avec son escorte, il eut la réponse à une autre question. Vilenya était de la partie également.
Nul ne sait si elle avait réglé ses différant avec elle ses quatre derniers mois. À moins qu'elle est totalement oubliée qu'il l'avait aidé en pensant plus à sauver la ville qu'à se battre contre elle.

Malgré l'événement, l'albinos ne s'était aucunement habillé d'une tenue spéciale. On le voyait comme l'herboriste de tous les jours, seule différence était sa coupe de cheveux qui cachait son œil droit devenu jaune, tenant compte de ce qu'avait dit Shiva lors de leur rencontre de ne pas trop faire remarquer cette particularité au grand public. C'est ainsi que commença la cérémonie en leur honneur.


[Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs Htp8
Handicap. Faculté magique grandement réduite.
[Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs Ogp4


Dernière édition par Duscisio Balibe le Ven 8 Juil - 13:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs   [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs Icon_minitimeLun 4 Juil - 11:06

Le repas de fin de journée au mess se passait tranquillement autour de la table habituellement occupée par mon unité. Je ne disais rien, laissant les gars discuter entre eux des derniers potins ou ragots. Seul Dom manquait à l'appel, ce dernier était faire son rapport au major après avoir dirigé un entraînement de nouvelles recrues formées afin de combler les pertes subies par l'armée suite au combat contre le colosse. Une voix retentit aussitôt au milieu du tumulte du mess des soldats et Dom se dirigea tout droit vers nous.

- Vi ! Sergent Vi ! Un message ! Ça vient du palais ! Ça porte le sceau du roi Thimothée ! Le vieux soldat était tout essoufflé comme s'il avait couru mais une expression de joie franche éclairait son visage.

- Noooon arrête Dom t'es sérieux là ? Qu'est ce qu'il me veut encore celui là ? J'ai déjà pas assez fait sa potiche diplomatique pour que Ducon-lajoie-en-chef m'en veuille encore ? Je levais le nez de ma chopine, passablement agacée alors que je ne finissais même pas mon ragoût et que la blessure sur ma poitrine me rappelait encore son existence même en tant que cicatrice. Je m'emparais du rouleau de parchemin que me tendait mon bras droit. Pendant ce temps tout les gars de mon unité s'étaient tus et me regardaient. Moi, je tirais vraiment une tête bizarre.

- Oh arrête Vi, rappelle toi tu vas être décorée et certainement promue pour avoir buté le colosse ! C'est sûrement une invitation ! Le major me l'a filé, il a dit que c'était pour toi ! claironna Dom.

- Mhm. Bon allez voyons voir ces conneries royales... dis-je en poussant mon assiette et dépliant le parchemin en rompant le sceau, ignorant le regard de mes hommes. Au fur et à mesure de ma lecture, mon expression se détendit et un fugace sourire se dessina même sur mon visage.

- Allez raconte Vi, c'est quoi ?? C'est bien ce que je pense ? La voix de Dom empreinte de curiosité fut reprise en cœur par mes soldats mais je les fis taire par un geste d'impatience. Je roulais ensuite le parchemin, le regard vide, mes hommes m'interrogeant du regard.

- Mouais. Bon les gars... Je vais devoir vous abandonner, rendez vous demain matin devant le palais royal à 10:00 pour la cérémonie, je veux que vous y soyez. Ce n'est pas une suggestion c'est un ordre. Dom t'es le taulier comme d'habitude quand je suis pas là. Et faites vous remarquer putain et amenez des collègues. Les couillons des Renardiers et peut être ceux du Dernier Cercle doivent voir qui sont les vrais mecs qui se battent ici. Monseigneur Thimothée m'invite dans son palais pour la nuit et me préparer pour sa cérémonie de récompense. Avec du bol je vais ptet même pouvoir me faire son petit cul royal.

Cette phrase eut l'effet de faire rire mon unité et je quittai ma chaise sous les applaudissements de mes hommes, imités par quelques soldats autour de notre table qui nous avaient entendus. Je levais le poing en signe de triomphe sans regarder le mess et enfila mon armure au vestiaire avant de mettre le cap pour le palais royal. Sa seigneurie aurait au moins pu me faire escorter diantre ! Mais non il fallait que je crapahute comme un troufion de base jusqu'au palais. Cette réflexion me fit rire après tout, je ne m'attendais même pas à voir le roi sauf peut être à la cérémonie. Devant le palais, le camp militaire avait disparu mais une grande agitation régnait. Il fallait préparer la place pour accueillir les badauds du lendemain et tout le monde s'activait. Devant l'entrée improvisée à côté de l'entrée principale complètement défoncée par les combats, je ne pus m'empêcher de rire sinistrement au souvenir des deux gardes renardiers tués par la chute du colosse. Les deux gardes de l'entrée examinèrent mon invitation et m'autorisèrent à rentrer.

A l'intérieur, le faste des lieux ne me surpris même plus, étant déjà venu dans le palais et ayant déjà fréquenté des endroits cossus. Malgré tout, des traces du combat se voyaient à l'intérieur et quelques ouvriers travaillaient déjà au nettoyage et à la réparation des lieux. Je patientais durant quelques minutes avant qu'un serviteur ne me conduisit à des appartements réservés à des invités. Je lui ordonnais de me laisser seule et j'examinais les lieux. Selon le laquais, ce n'était qu'une petite chambre pour invités mais pour moi c'était une chambre royale. Les murs étaient richement décorés, le lit deux places semblaient très confortable et rembourré, les meubles brillaient par le polissage et la fenêtre que je m'empressais d'ouvrir m'offrit une vue imprenable sur la ville en reconstruction. C'est vrai que les gros bonnets avaient la belle vie ces enfoirés...

Pour le restant de la journée, je déambulais dans le palais mais certaines zones m'étaient interdites et j'étais toujours suivi par le même larbin qui m'avait accueilli. Je croisais de temps en temps des types de chez les Renardiers mais personne du Dernier Cercle. Nous nous saluâmes plus par principe que courtoisie car l'animosité et la rivalité entre nos régiments n'étaient inconnus de personne et je me disais que certains d'entre eux devaient se demander ce qu'une Lupine venait foutre là. J'essayais de croiser le roi mais le larbin collé à mes basques me répétait que -je cite- Sa Majesté est extrêmement occupée par les travaux de reconstruction et la supervision de la préparation de la cérémonie, aussi elle s'excuse de ne pouvoir vous entretenir. J'accueillis cette formule pompeuse et tout ce qu'il y a de plus officiel par un reniflement de dédain mais je ne cherchais pas à en savoir plus car je ne voulais pas m'attirer plus de foudres dans ce palais et violenter un serviteur juste pour savoir ce que Monseigneur faisait ne m'enchantais guère.

Le soir venu, mon larbin, qui portait le doux nom de Krigspel J'men-taille-la-carotide-ja! -que j'appelais Krig par souci de simplicité- vint avec deux servantes pour me donner le bain dans une pièce attenante à ma chambre. C'était deux jeunes filles, peut être pas plus âgées que moi, rousses, pas vilaines au demeurant mais qui semblaient exténuées par leur travail, portant deux robes simples au contraire de Krig qui portait un costume complet de serviteur, qui, après m'avoir déshabillé non sans quelques gloussements et regards admiratifs, me lavèrent et me nettoyèrent. Elles m'habillèrent ensuite de vêtements simples comme je leur avais demandé et Krig congédia les deux jeunes filles pour ensuite m'apporter le dîner. Je congédia également Krig à mon tour avant d'entamer le dîner que je m'empressais d'engloutir. Depuis le dîner avec Sam, je ne m'étais pas autant régalé avec ce dîner composé de gibier, de légumes frais et accompagnés de rondelles de patates. Le reste de la soirée fut très calme pour moi, je passais mon temps à regarder dehors, les ouvriers ayant très bien avancés dans le travail sur la place. Je les regardais encore avant de m'enfoncer dans le lit.


**********

Je fus réveillée par Krig tôt dans la matinée, un peu surprise de la pichenette qu'il me donnait sur l'épaule. Par réflexe, à moitié endormie, je lui empoignais le cou et serrait le poing. Voyant que mon larbin n'avait aucune intention hostile envers moi et commençait à étouffer, je le lâchais et marmonna des excuses toujours un peu dans les vapes. Krig reprenant son souffle, il voulut m'apporter un petit déjeuner au lit mais je lui ordonnais de me le poser sur la table et de me laisser, je ne voulais pas avoir de la bouffe sur mes genoux. Il tira une tête un peu étonnée avant de m'obéir et de quitter la salle. Je me levais et fit quelques pompes et abdominaux afin de me réveiller et j'engloutissais en vitesse le petit déjeuner. Rarement je n'avais eu une telle becquetance à disposition, le jus d'orange était juste pressé, les tartines juste grillées avec un choix de confiture qui arrivait à m'étonner, le lait juste chaud... Y manquait juste un doigt d'alcool pour que ça soit parfait.

Le repas dévoré, je voulus profiter du fait que j'étais seule pour me laver mais par je ne sais quel 6e sens, Krig vint juste au moment où je mis un pied dans la salle de bains, débarrassant le plateau, suivi par les deux rousses d'hier soir. Roulant des yeux d'un air exaspéré, je n'eus d'autre choix que de me laisser faire alors que les deux rousses, rougissantes mais apparemment ravies de s'occuper de moi me lavèrent avec soin comme pour un bébé. L'une d'elles me complimenta pour mes tatouages, l'autre était très admirative de ma courte chevelure rose, les servantes étant plus bavardes qu'hier soir vu que je ne voyais aucun inconvénient à ce qu'elles me parlent. Moi, je ne dis que quelques mots de remerciement, rougissant à mon tour. Leurs petites mains en venaient à caresser mon corps et mes muscles et les sensations étranges qu'elles me donnaient me firent bondir de la baignoire, sans un mot, mon regard parlant pour moi. Les rousses s'empressèrent de finir leur tâche et de quitter les lieux sous mon regard sévère de sergent. Enfilant mon armure en soupirant, Krig frappa à ma porte et l'ayant autorisé à entrer, il ouvrit la porte de ma chambre, suivi par 5 soldats en armure dont l'un d'eux qui avait ôté son casque.

Leur aspect se voulant intimidant, et l'écusson qu'ils arboraient sur leur armure, n'étaient ni des renards, ni des loups, l'armure était impeccable, rutilante, dorée, aucune trace de coup ou de combat dessus. C'était des soldats du Dernier Cercle. J'haussais un sourcil en voyant ces gars-là, on savait qu'ils existaient dans l'armée mais on les voyait tellement peu qu'ils en étaient devenus un mythe. Mais ils étaient bien là devant moi, Krig s'étant mis à l'écart et en train de faire le lit. Les soldats faisaient la même taille que moi mais celui qui était tête nue semblait être leur commandant. Lui par contre faisait 2 têtes de plus que moi. Il s'avança et me regarda dans les yeux. Je croisais mes bras gantelés sur ma poitrine.


- Sergent Noyan. C'est l'heure de votre cérémonie de récompense. Sa Majesté Thimothée vous attend, veuillez nous suivre s'il vous plait.

- Eh ben, une escorte de 5 types du Dernier Cercle, j'en demandais pas tant les gars, je suis sauvée... pardon je voulais dire émue. Alors allez on y va, on attend quoi ?

Les soldats du Dernier Cercle se mirent autour de moi, les 4 m'encadraient, leur chef marchait devant moi, le casque sur la tête. Après un temps, nous arrivâmes à l'entrée du palais. Les soldats qui m'escortèrent s'arrêtèrent dans une coordination parfaite, leur commandant franchit l'entrée et hurla un puissant " GAAAAAARDE-A-VOUS !!! " avant de s'écarter pour me laisser passer. Je franchis l'entrée à mon tour et je vis qu'une espèce de haie d'honneur, encadrée par d'autres soldats du Dernier Cercle dans une posture de garde-à-vous parfaite me conduisait à une estrade, sur laquelle le roi Thimothée m'attendait. Mon arrivée fut remarquée par une foule nombreuse assemblée et elle m'accueillit par un tonnerre d'applaudissements, de cris de joie et d'admiration, des trompettes militaires se mirent également à retentir pour accueillir ma venue. Je pris mon temps pour m'avancer, savourant cet étrange moment de gloire. Afin de garder la foule en émoi, je levais mon poing gantelé d'un air triomphant et les acclamations redoublèrent.

Arrivant à l'estrade, je jetais un oeil à la foule et je reconnus dans un coin, les armures caractéristiques de mon corps d'armée et mon unité qui gueulaient très fort mon nom. Cette vue me fit sourire de reconnaissance mais la foule paraissait si nombreuse que ce fut un coup de chance énorme que je pus reconnaître mes frères d'armes. Puis, je vis le roi qui me regardait droit dans les yeux, un sourire étrange flottant sur ses lèvres. Je lui répondis en souriant d'un air mutin et légèrement insolent à mon tour en lui gratifiant d'un salut comme j'en avais rarement exécuté de manière réglementaire.


- Monseigneur... Je vois que le monde libre ne peut encore se passer de son bonbon rose préféré.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs   [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs Icon_minitimeMar 22 Nov - 16:01

~ Cobel 1304

Le monarque acceuillit depuis son fauteuil l'arrivée progressive des vainqueurs. Le premier à paraître fut un jeune terran aux cheveux de nacre, un oeil dissimulé par une coiffe excentrique. Accompagné de deux chevaliers du dernier cercle, il était arrivé avec une forme de modestie et d'innonence qui lui attira une oeillade amusée tout autant que bienveillante de la part du souverain. L'accueillant d'un geste sans mots dires, il l'invita à prendre place face à lui en attendant son excentrique compagne.

Et l'on ne s'y manqua pas. Si l'arrivée de Duscisio s'était dans un calme respectueux malgré les hauts-faits dont il avait été l'acteur durant l'assaut contre le colosse. Le sergent Noyan ne tarda pas à focaliser l'attention sur elle à son arrivée.

Devait-on voir comme une marque d'honneur de la part du chef de son escorte de tonner ainsi l'arrivée de l'héroïne ou peut-être comme une forme de défi à l'égard du jeune homme déjà présent ? Un moyen de signifier que les forces armée eridaniennes avaient ellees-aussi participer à la ruine du monstre ? La question n'intéressa qu'un bref instant l'esprit de Thimothée avant que le "bonbon rose" ne prenne place sur l'estrade, rayonnante de fierté et d'estime de soi, prenant la peine de se plier au protocole pour supposait-il l'une des rares fois de sa vie.

Le roi accepta le salut d'un signe de tête courtois, l'oeil amusé par ses réflexions internes avant de lui faire signe, peut-être plus impérieusement qu'à son prédecesseur de prendre place face à lui.

Une fois la scène parfaitement installée et les soldats braillards un brin calmés, le souverain quitta son siège pour s'avancer entre les deux héros du jour. S'arrêtant à deux pas, il ouvrit la voix sans réclamer le silence, prouvant qu'il n'en avait pas besoin dans la seconde qui suivit.

Le verbe royal tonna soudainement dans l'ensemble de la place, couvrant sans mal les vivatsde joie, sans qu'il ne lui soit nécessaire d'élever la voix, aider par les mages de l'air du dernier cercle, il occupa rapidement tout l'espace sonore d'un ton impérieux et calme.

« Aux Hespérians, nos fidèles sujets qui trouvent la force de sourire dans le malheur, aux Eridaniens, mais également à tous ceux qui firent le trajet jusqu'à notre capitale blessée nous démontrons que nous ne sommes pas morts. Dans l'adversité vient la source d'enseignement et si un tel affront à notre peuple devait survenir de nouveau, alors à nouveau tous se léveront et participeront à ce noble combat pour la défense de notre terre. A tous, je présente ceux qui furent les premiers dans ce conflit, ceux qui marquèrent un tournant radical dans l'attaque violente et vicieuse du monstre qui fit l'erreur de se montrer en ces lieux, imbu de sa propre puissance.»

Marquant un temps d'arrêt, Thimothée invita les deux champions à se tourner vers la foule d'un geste glorieux de la main.

« Le sergent Noyan et le jeune monsieur Balibe furent les premiers artisans de la défaite du colosse et pour cela tout Eridania les en remercie. Afin que leur acte serve d'exemple et encourage nos sujets à perséver et combattre dans l'adversité, la couronne souhaite les récompenser.»

Une nouvelle fois le monarque prit le temps de laisser le souffle de sa voix s'éteindre parmi la foule silencieuse et attentive, s'abstenant tout en sentant la tension légère de l'attente dans cette assemblée. Il s'avança finalement d'un pas pour poser une main sur l'épaule du terran.

« A Duscisio Balibe, jeune guérisseur que rien n'obligeait à prendre une part active au conflit, nous faisons don du titre de baron de Mork. Il administrera dès lors le château épononyme et les terres alentours en notre nom comme nouveau pair du royaume.»

La foule éclata de joie sur l'instant, visiblement heureuse de voir ce héros méconnus récompensé pour ses actes courageux et désintéressés. Quittant le siège de son épaule, la main royale accompagna la monarque alors qu'il avançait sur l'estrade pour venir la poser sur celle du sergent turbulent.

« Il est des gens qui semblent incapables de respecter un ordre, quand bien même celui-ci irant dans le sens de leur survie. Pour le glorieux état de service du sergent Noyan et ses haut-faits répétés au combat, nous lui confions le commandement de la première force de réponse Eridanienne. Un corps armée dont elle aura la charge de recrutement et connaîtra pour vocation la lutte, sur l'ensemble du continent, contre les crises et assauts de créatures aussi malfaisantes que le colosse qui nous prit pour cible.»

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MessageSujet: Re: [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs   [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs Icon_minitimeVen 25 Nov - 14:15

Il devait bien l'admettre. Se retrouver ici, son impression de culpabilité restait. Comme s'il allait se retrouver juger en public, Duscisio ne pouvait que difficilement cacher sa gêne de se retrouver devant toute une foule pour quelque chose qu'il a fait malgré lui.
Le temps maintenant était de savoir ce qu'il allait bien recevoir comme correction, que dis-je, comme récompense pour avoir aidé à terrasser un colosse quatre mois auparavant. Les questions se subsistaient sur le fait de son geste. Pourquoi avoir aidé à terrasser ce monstre ? Pourquoi avoir donné des informations donc sa connaissance à la magie lui donnait avantage ?
Si sauver des vies étaient la seule raison de son geste, alors la seule récompense qu'on lui devait, serait un simple « merci » qui lui aurait largement suffit.

Se retrouver là à recevoir quelque chose dont il ignorait l'existence ne semblait pas l'enchanter plus que ça. Avait-il bien fait d'accepter l'invitation ? Il y avait tellement plus de choses à faire dans sa boutique qu'une journée lui avait été prise pour attendre cet instant qui ne lui paraissait qu'une perte de temps.
Oui, une perte de temps...
S'il devait bien cacher certaines choses autre que son physique c'était bien celui de vouloir partir les jambes à son cou pour reprendre son travail. Entre les petites et les grandes commandes en retard, le courrier ses dernières semaines s'étaient quelques peu accumulé.

Il jeta un coup d'oeil avec la personne il avait eue un moment plutôt désagréable qui fut peut-être effacé avec l'événement de la créature gigantesque qui avait détruit et tuer dans une grande partie de la ville.
Que pensait-elle de lui aujourd'hui ? Son pouvoir pour avoir percé une première fois la cuirasse du monstre au service du peuple et du roi l'avait fait changer d'avis ?
Pour ce qui était de la cérémonie, la jeune femme semblait temps bien que mal de se tenir pour une fois à carreau histoire de faire bonne figure, ce qui arracha un sourire au coin des lèvres.

Elle doit être excitée à l'idée d'être récompensé. Pensa t-il.

Quand le roi se leva pour faire son office, le public se tut soudainement. Si cela avait commencé par la présentation d'un spectacle haut en couleur – le comble pour un albinos – le discourt avait quelque chose de sobre bien qu'orateur pour les deux héros du moment : celui qui avait commencé et celle qui avait terminé l'ultime combat.
L'appel de saluer le public fut pour lui limiter à un simple abaissement de la tête, les yeux fermer la main sur le ventre en s'inclinant que très légèrement vers l'avant.
Une salutation tout ce qu'il y a de plus sobre.

S'il fut le premier à être appelé, il sera également le premier surpris. La main arriva sur son épaule dans un léger sursaut. Ce n'était que le début de la surprise. Le roi qui se tenait en face de ne lui donnait rien de matériel, du moins en apparence jusqu'à qu'il complète celle-ci, aucune somme d'argent ou d'or, mais un titre.

Hein ? Murmurai-il, totalement tétanisé.

Loin d'imaginer posséder un titre et un domaine, il n'avait aucune intention de posséder quoi que ce soit et encore moi se dispenser de sa vie actuelle.
S'il devait refuser cette récompense, il ne pouvait pas le faire maintenant, en plus il ne sentait plus ses membres comme si la surprise l'avait totalement paralysé. Un cours-jus dans ses muscles.
Seul son regard témoignait de sa réaction à une récompense disproportionnée. Il ne pouvait l'accepter, mais comment le lui dire ?
Il allait devoir accepter qu'on l'appelle à longueur de temps « Lord Balibe » à chaque rencontre sous prétexte que le roi lui ai donné le titre ?
Pour le comble de l'instant, le peuple hurlait de joie à cette idée. Évidemment, cela étant contre son consentement, il ne pouvait réprimer ce moment de joie à ce peuple qui était heureux rien qu'à l'idée de se voir associer une nouvelle tête altruiste dans la noblesse...

Totalement stupéfait pour sa propre personne qu'il n'entendit en rien la récompense de la Sergent Vilandra.
Il se tue et ne bougeait pas en fixant droit devant lui en attendant la suite du discours du roi.


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Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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MessageSujet: Re: [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs   [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs Icon_minitimeMer 7 Déc - 13:57

Une fois n'est vraiment pas coutume, je restais au garde-à-vous devant le roi Thimothée, en me disant qu'il fallait qu'il en profite car je pense que jamais plus je ne le resterais autant de toute ma putain de vie. Par un procédé certainement magique mais que je n'expliquais pas, le roi parla d'une voix forte et claire, réussissant à calmer la foule derrière moi. Je m'attendais à ce genre de discours venant de lui, c'était un peu son boulot de rameuter le monde autour de lui avec des mots. J'en avais saisi une bonne partie cela dit mais cela ne me sembla que peu d'intérêt, j'étais beaucoup plus intéressé par la récompense qui allait se profiler. Je luttais pour rester stoïque dans ma position mais je bouillais intérieurement, piaffant d'impatience comme un gosse qui attendrait un cadeau qu'on lui avait promis. Fallait aussi dire que la foule m'avait bien chauffée et inversement.

Le roi invita Balibe et moi à se tourner vers la foule. J'en profitais pour abandonner ma posture de garde-à-vous pour me mettre au repos mais je restais droite comme si j'avais un manche à balais engoncé entre les fesses. Le moment me paraissait soudainement très solennel et même moi je fus saisi par l'ampleur de l'évènement. Mais je ne courbais pas l'échine. Alors que le roi parlait, je fis une oeillade amusée à mon unité près de l'estrade tout en les pointant de l'index de mon GROS gantelet. Et le roi en profita pour commencer à distribuer les récompenses. Il commença par Balibe. Je devais admettre que sa récompense me surpris un peu, je ne m'attendais pas à ce que l'aminche soit propulsé baron. J'haussais un sourcil amusé en tournant ma tête vers l'herboriste et avec un sourire taquin sur les lèvres, j'en profitais pour lui asséner un léger coup de coude alors que le roi changeait de position.


- Eh Dudule, ça rigole plus ! Baron maintenant, va falloir t'appeler Lord Balibe !

Je pouffais, moitié admirative, moitié moqueuse. Puis ce fut donc mon tour. Pour la première fois depuis longtemps, je ressentais quelque chose que je ne pensais pas ressentir encore de toute mon existence. Mon corps frissonnait sous mon armure et mon cœur frémit en attendant avec une certaine appréhension ce que le roi avait prévu pour moi. Je fus un peu gênée alors que le roi posait une main sur l'épaulière de mon armure. Je ne regardais plus mon unité mais devant moi, laissant mon regard errer parmi la foule où, bien évidemment, je ne reconnus personne. Mais eux par contre, les gens, me connaissait. Pour eux désormais, je faisais partie des héros d'Eridania. Cette pensée me fit presque un choc. Mais le roi me tira de ma réflexion et annonça ma rétribution. Mon cœur rata de nouveau un battement.

Commandant ! Commandant putain ! La nouvelle m'arriva avec autant de force et de violence qu'une boule de feu majeure en pleine gueule. Le roi me bombardait commandant d'une unité spéciale pour poutrer du colosse, monstre et autres saloperies sur tout le continent. Je ne pus m'empêcher de regarder Thimothée d'une surprise non feinte et j'étais un peu abasourdi par ce qui venait de me tomber dessus. Mais mon regard croisa les gars de mon unité qui gueulaient à pleins poumons mon nom et qui scandèrent " COMMANDANT ! COMMANDANT ! " et la foule qui m'acclama et se répandit en applaudissements et en cris d'admiration. Je pus même entendre au milieu du tumulte quelqu'un qui criait assez fort " Épouse-moi Vi ! "

Cette réflexion me fit sourire et je me ressaisis suffisamment pour de nouveau me redresser et bomber le torse. Mais toute trace d'hilarité ou de je-m'en-foutisme avait disparu de mon expression. Je commençais à prendre la pleine mesure de mes, désormais, nouvelles fonctions de commandant. Plus que jamais, les vies des hommes et des femmes que j'aurais sous mes ordres me seront confiées et mes actions et nos interventions impacteront la vie de milliers de gens qui seront atteints par ces maux que sont les monstres qui, à mon sens, ne faisaient que commencer. J'avais l'impression de sentir sur mes épaules le poids des vies que l'on venait de placer entre mes mains. Dans mon esprit, je pris une décision comme j'en avais rarement pris auparavant. Fini le sergent bravache, insouciant et qui se contentait de faire ce qu'on lui demandait. Maintenant, j'étais celle dont on attendait les ordres. La rébellion, c'était terminé. On m'avait confié des vies, des responsabilités et je me devais d'accomplir ma tâche avec sérieux, rigueur et discipline. Mais cela ne m'empêcherait aucunement d'envoyer chier état-major et roi quand cela m'enchantait et de continuer à protéger mon unité.

Comprenant l'importance de mes nouvelles fonctions, afin de saluer ma nouvelle nomination, je saluais de nouveau le roi Thimothée d'un salut militaire un peu raide, mes yeux fixant les siens, cramoisie et rougissante mais fière.


- Monseigneur, c'est un... honneur. Merci.dis-je d'un air encore un peu étonné mais ne sachant que dire d'autre.

Puis d'un sourire franc, je tournais la tête pour regarder de nouveau mes gars et je les saluais également. Ils me rendirent leur salut en hurlant " COMMANDANT VI ! " puis je levais de nouveau le poing, rageur, triomphant en direction de la foule, qui redoubla ses acclamations. Cet instant de fierté et de gloire, je fis tout mon possible pour me le graver en mémoire car c'était peut être le seul instant de ma vie où je serais autant acclamée. Une immense gratitude et reconnaissance m'envahit alors que mon cerveau commençait déjà à calculer comment j'allais recruter mes soldats et aussi certainement des civils afin de monter cette unité et je ne doutais pas que Thimothée ne me laissa que peu de temps pour le faire. La menace était pressante, il fallait faire vite après la cérémonie.

Par contre s'il y en avait un qui ne semblait pas très heureux d'être là, c'était Balibe. Je jetais un œil en direction de l'herboriste qui avait l'air complètement perdu dans ses pensées ou sous le choc de sa récompense mais cela ne semblait pas vraiment le réjouir, on aurait dit qu'il n'attendait qu'une chose, c'était de se barrer. Haussant de manière presque imperceptible les épaules, Balibe quitta mes pensées pour me reconcentrer sur ce qui m'arrivait. Rien ne pouvait altérer ma joie et je me promis de faire une fête monstre après la cérémonie et de me saouler jusqu'à plus soif dans toutes les tavernes d'Hesperia avant de finir au bordel. Mais en attendant, je laissais le roi mener la danse.
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MessageSujet: Re: [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs   [Chroniques Royales] La récompense des Vainqueurs Icon_minitimeMar 24 Jan - 14:55

~ Cobel 1304

La foule n’en finissait plus d’acclamer ces deux braves et jeunes héros. Les vivats se succédaient les uns aux autres pour emplir tout l’espace sonore de la place et débordant des murs ceinturant celle-ci vers les cieux comme pour remercier les dieux de cette victoire et adresser un cri de défi au prochain monstre volant qui oserait jeter un regard d’envie envers la grande capitale.

Cependant, si la population n’affichait que sentiments de joie et de liesse, tous sur la tribune ne semblaient pas partager cette tendance.

Tout en lui jetant un regard noir, bientôt disparu face à une mine favorable de façade, le monarque observait le jeune terran albinos faire grise mine à la réception de cette distinction. Pour Thimothée, la récompense n’était pas tant destiné à Duscisio qu’au peuple en entretenant chez lui la croyance qu’un service d’honneur au pays serait récompensé par une élévation parmis les grands du royaume, tout comme il était le cas à l’ancien temps lorsque le royaume eut pour la première fois besoin d’une administration territoriale. Le mauvais accueil du guérisseur risquait de ternir l’attrait de la récompense et donc l’élan de loyauté envers la couronne qui devait en découler.

Affichant un grand sourire tout en s’écartant du commandant, le roi vint de nouveau poser sa main sur l’épaule du nouveau baron. Utilisant son autre main pour saluer la foule, il confia rapidement sur un ton chaleureux.

« Souriez jeune homme, aujourd’hui c’est vous que l’on acclame. »

Avant de lui jeter un regard qui ne laissait guère de doute sur le caractère tout à fait impérieux de cette déclaration.

Le quittant tout aussi rapidement qu’il ne l’avait approché, Thimothée prit finalement la première place sur la tribune, ses gardes du corps en retrait pour la première fois depuis un long moment.

« Et à présent que nos héros ont été récompensés, il est temps de vous révéler la récompense que nous vous adressons à vous, peuple d’Hespéria et visiteurs. A ceux qui ont accepter de rebâtir la ville et aux autres qui auront eu le courage de pardonner et d’avancer vers un nouvel avenir commun, nous annonçons l’ouverture pour trois jours de grands jeux royaux dans les champs qui bordent notre grande cité. Certains des plus avertis d’entre vous l’auront peut-être déjà remarqué à cause des travaux mis en œuvre pour leur installation, mais nous ne gâcherons pas la surprise aux autres. Aussi nous invitons-nous à remercier une nouvelle fois nos héros avant de vous diriger vers les portes de la cité où les festivités pourront commencer.»

Se retournant lentement pour laisser de nouveau la place aux célébrités du jour, le monarque adressa un dernier regard au futur baron avant d’être de nouveau encerclé par son escorte d’acier, l’esprit occupé par la possibilité de rappeler à tous la menace que posaient encore les Nérozias et leur volonté de saper l’unité du royaume à travers le meurtre d’un de leurs héros…
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